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La Fausse Note
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Ebook107 pages1 hour

La Fausse Note

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About this ebook

Roman policier.

Un maestro est mystérieusement trouvé mort, sur son piano. Plein de femmes gravitent dans son monde, Corinna, Giulia, Barbara...

Qui pouvait donc lui en vouloir?

Son voisin, Vincent Germano, un commissaire acharné, mène l'enquête.

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateDec 19, 2018
ISBN9781507118276
La Fausse Note
Author

Claudio Ruggeri

Claudio Ruggeri, 30岁。出生于Grottaferrata (罗马)。现为从业人员,前裁判员。他遍游各地,在美国呆了很久,2007年回到意大利。写作是一直以来他的最大爱好。

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    La Fausse Note - Claudio Ruggeri

    Note de l'auteur

    Ce livre est le fruit de mon imagination.

    Toute ressemblance avec des faits réels et/ou des personnages ayant réellement existé dans cette histoire est purement fortuite.

    Vendredi 5 juillet, commissariat de police

    Cher monsieur Gigante...j'ai fini de parler et je n'ai plus de patience...je m'en vais.

    Le commissaire Vincent Germano se leva de son siège qui se trouvait dans la chambre des interrogatoires, très calmement, mais d'un air décidé aussi; le suspect qu'il essayait d'interroger depuis plus d'une demi-heure, Renato Gigante, lui semblait d'une certaine manière si doué que cela ne servait à rien de continuer à écouter ces moqueries.

    En réalité, le commissaire avait déjà assez de preuves pour l'enfermer pour trafic de stupéfiants, ce qu'il voulait tirer de lui, c'étaient des informations plus détaillées sur un de ses acheteurs, un professionnel de cinquante ans suspecté de pédophilie.

    Germano referma les portes et tomba immédiatement sous le regard de l'inspecteur Parisi qui pensant que la tactique du commissaire était seulement une tactique à l'ancienne, décida de s'adresser à lui de façon sarcastique.

    Déjà fini Vincent?

    Cette fois, oui, Angelo, je retourne à la maison, je ne dors plus depuis deux nuits et je crois que j'ai aussi de la fièvre.

    En effet, tu n'as pas bonne mine...

    Justement...continue avec lui, Angelo...avant de l'enfermer pour trafic de drogue, retiens le un peu ici, vois ce que tu peux en tirer et agis en conséquence, compris?.

    Certainement Vincent...j'appelle Di Girolamo ou Piazza pour te raccompagner à la maison?.

    Non...je vais marcher un peu jusqu'à l'arrêt de l'autobus, à cette heure de la matinée, les enfants doivent déjà tous être à l'école et donc les autobus sont presque vides, on se reparle cet après-midi, Angelo, appelle-moi quand tu prends ta pause déjeuner.

    Ok Vincent, à plus tard alors.

    À plus tard.

    La distance parcourue par le commissaire jusqu'à l'arrêt de bus fut plutôt brève, et il n'attendit pas plus de dix minutes avant de voir arriver le véhicule dans le tournant.

    Comme l'avait imaginé Germano un peu plus tôt, les sièges à l'intérieur étaient presque tous libres, il se mit donc le long de la première rangée et il attendit que le chauffeur referme les portes avant de s'installer vraiment confortablement.

    Germano passa le bref trajet du commissariat à la maison qui ne prenait en général pas plus d'un quart d'heure avec trois couples de voyageurs, tous des hommes.

    Les deux premiers étaient assis juste à côté du commissaire qui écoutait avec beaucoup d'attention, en essayant cependant de ne pas se faire remarquer, la conversation qu'ils poursuivaient; ils discutaient en fait de la façon la plus efficace de tromper sa femme sans se faire prendre, le commissaire sourit en lui-même et il se rendit compte qu'il devait encore en apprendre beaucoup à ce sujet.

    Assis cinq rangées derrière Germano, il y avait deux autres hommes qui cette fois au lieu de parler de femmes, parlaient d'une arnaque en relation avec les assurances qui avait bien fonctionné, il y avait une espèce de compétition implicite pour savoir qui avait été le plus malin pour arnaquer les diverses compagnies d'assurance.

    Mais deux garçons réussirent cependant à lui soutirer l'unique vrai sourire de la journée, ils étaient assis dans les dernières rangées, au fond, et ils avaient des systèmes très élaborés pour sécher les cours et rouler aussi bien leurs parents que leurs enseignants, ce qui ramena Germano plusieurs années auparavant quand encore jeune homme, il aurait donné tout ce qu'il possédait pour avoir le dixième de la sagacité et de l'astuce démontrée ce matin par ces deux jeunes étudiants pendant le trajet d'autobus.

    Le commissaire descendit à l'arrêt prévu et commença à marcher vers la ruelle qui devait encore être asphaltée et qui était un raccourci pour tous ceux qui voulaient arriver au complexe résidentiel dans lequel il habitait sans devoir  affronter les deux rondpoints et le feu de signalisation.

    En arrivant au portail de la maison, il se sentait de plus en plus libre et à la pensée de pouvoir se jeter enfin sur son lit, ses yeux se fermaient presque alors qu'il n'avait pas encore franchi le seuil de sa maison.

    S'étant déshabillé en vitesse, il se coucha en se couvrant seulement d'un léger drap, mais étant donné la température de ces derniers jours, ce morceau de coton lui semblait même de trop.

    Germano prit trois ou quatre minutes pour fermer définitivement les yeux, ses mains semblaient  presque jointes en signe de prière alors qu'en réalité le journal que le commissaire avait toujours sur sa commode,était simplement tombé de ses mains. Ce matin-là il ne put même pas en lire un article.

    Les cloches de la paroisse voisine qui annonçaient qu'il était midi, sortirent Germano de son sommeil profond pendant quelques secondes, comme un présage, car un peu avant midi et demi, le commissaire dut rouvrir ses yeux, de force à cause des sonneries répétées du téléphone.

    Allo...

    Vincent c'est Angelo, je voulais te....

    Tu es déjà en pause déjeuner? Quelle heure est-il alors?

    En réalité, non  Vincent, ce n'est pas ça...

    Tu voulais t'assurer que je vais bien, donc...merci pour cette pensée, Angelo, mais en ce moment, je voudrais encore me reposer un peu.

    Vincent...à ta voix, je me rends compte que tu n'es pas encore tout à fait éveillé, mais...quand même tu le sais que je ne t'aurais pas appelé si ce n'était pas très important...

    "Que s'est-il passé de si important?

    Par hasard, tu connais un certain Ralf Brandenburg?

    Certainement, le maître de musique...il habite à deux maisons de la mienne, que lui est-il arrivé?

    Nous ne le savons pas encore précisément, le jardinier nous a téléphoné il y a cinq minutes pour nous dire que le maestro a la tête étalée sur le piano, il le voit à partir de la pelouse, mais comme les fenêtres sont fermées de l'intérieur, il n'arrive pas à entrer, alors il a pensé à nous appeler, si tu te montres,Vincent, peut-être que tu pourrais voir  au moins le jardinier.

    Le commissaire écarta la tenture de la fenêtre de sa chambre à coucher au premier étage et regarda à une trentaine de mètres de là et reconnut le visage du garçon qui aidait souvent le maestro dans ses travaux de jardinage et il en parla à l'inspecteur Parisi. Ce dernier, cependant attendait toujours des nouvelles du commissaire avant d'envoyer police secours et une ambulance qui avait de toute façon déjà été avertie.

    Germano se précipita à l'extérieur encore ensommeillé, parcourut les quelques dizaines de mètres qui le séparaient de l'habitation de  Ralf Brandenburg et chevaucha un petit filet avant de pouvoir marcher sur la prairie du maître de musique.

    Il trouva le jardinier qui l'attendait et qui n'arrêtait pas de lui montrer , même pour un instant, la fenêtre d'où l'on pouvait apercevoir le piano à l'intérieur de la salle de séjour et à travers laquelle on pouvait voir la tête de  Ralf Brandenburg, étalée sur le clavier de l'instrument, ses bras par contre, pendouillaient de façon artificielle et ses doigts semblaient presque toucher le sol; comme il savait que la fenêtre serait de toute manière forcée par les ambulanciers ou par les pompiers, Germano décida d'agir lui-même.

    D'apparence, le maestro semblait dormir, mais une blessure provenant d'un objet contondant, à la nuque par contre, ainsi

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