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Un cadeau de la famille
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Un cadeau de la famille

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About this ebook

Le premier roman qui traite des répercussions de notre héritage énergétique

Très souvent il nous arrive des choses que nous ne savons expliquer, des situations qui nous font souffrir parce que nous ne les comprenons pas. Nous en arrivons même à accuser le destin de notre malheur ou notre tristesse, de notre maladie ou celle d'un être cher, de nos carences ou limitations.

Mais, que se passerait-il si tout cela était un cadeau qui se transmet de génération en génération pour soigner quelqu'un d'autre pour nos ancêtres ?

Que se passerait-il si nos expériences étaient le fruit d'expériences passées, de notre mémoire transgénérationnelle ?

Que se passerait-il si les troubles physiques apportaient un message qui peut être biodécodé ?

Que se passerait-il si nous devenions conscient de toutes ces expériences et si nous soignions nos problèmes? Nous sentirions-nous libres ? Récupérerions-nous notre santé ? Reconduirions-nous notre chemin et trouverions-nous de nouveaux objectifs ?

Ce livre est basé sur une histoire réelle, sur les expériences de l'auteure elle-même par rapport aux circonstances de sa vie qu'elle ne réussissait pas à comprendre mais dont elle savait qu'elles n'étaient pas fortuites.

Avec elle, vous pourrez voir comment elle a avancé sur un chemin que jamais elle n'aurait imaginé, entourée et conditionnée par les influences des schémas hérités de l'énergie ancestrale de son clan.

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateApr 7, 2018
ISBN9781547518708
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    Un cadeau de la famille - Marta Martín Girón

    <>.

    UN CADEAU

    DE LA FAMILLE

    MARTA MARTÍN GIRÓN

    ––––––––

    UN CADEAU

    DE LA FAMILLE

    ––––––––

    Une fable sur le patrimoine énergétique et ses répercussions dans nos vies

    © Tous droits réservés.

    Il est interdit de reproduire totalement ou partiellement cette œuvre, ainsi que de l’incorporer dans un système informatique ou de la transmettre quelle que soit la forme ou le moyen, soit électronique, mécanique, par photocopie, enregistrement ou autres méthodes, sans l’accord préalable et par écrit de l’auteur. La violation des droits constitue un délit contre la propriété intellectuelle. (Art. 270 et suivants du Code Pénal).

    Titre: Un cadeau de la famille

    © Marta Martín Girón

    Juillet 2014

    M-005104/2014

    Mise en pages et édition : Trabajobbie

    Édition révisée Février 2017

    Dépôt Légal : M-26538-2016

    Dédié à mes ancêtres

    À ma mère parce qu’elle est ma première Maîtresse,

    Et à ceux qui sont aujourd’hui ma famille.

    Index

    ––––––––

    L’anniversaire de Sofia

    La liberté de se faire virer

    L’énergie du mensonge

    Pourquoi ne pouvais-je pas le quitter?

    Troubles somatiques de la souffrance émotionnelle

    Chercher des réponses

    Traumas pour une mort prématurée

    Bébés non reconnus

    L’influence de l’énergie masculine chez la femme

    Lettres d’adieu

    « Résumé »

    Rechutes

    Si, toi, tu guéris, le clan guérit

    La surprise

    Note de l’auteure

    CHAPITRE 1

    L’anniversaire de Sofia

    ––––––––

    Marina entra dans le hall de l’immeuble où vivait sa sœur. Elle portait tout ce qu’elle pouvait ; le sac sur l’épaule, le cabas des cadeaux dans une main et, dans l’autre, un sac à dos qui contenait tout ce qu’il fallait pour les bébés. Son mari Andrés, poussant le landau de Ian et Noa, leurs jumeaux nouveau-nés, la suivait. Derrière la porte d’entrée, Sofia, la fille cadette de la sœur aînée de Marina, les attendait.

    À peine le coin des escaliers passé, Sofia sortit la tête en quête d’un sac qui trahirait la présence de son cadeau d’anniversaire. Voyant sa tante avec les sacs dans les mains, elle courut vers elle mais, comme elle arrivait à sa hauteur, elle vit que son oncle était juste derrière avec les bébés. Lâchant un fugace « bonjour » en passant à côté de sa tante, la fillette alla directement voir ses cousins. Plus rien n’avait d’importance. Son cadeau était passé aux oubliettes, puisqu’elle voulait seulement prendre et embrasser ces deux poupons pleins de vie. Bien que, pour le moment, elle devrait attendre d’être dans la maison pour les prendre.

    Marina laissa les sacs dans le vestibule de la maison pour aider son mari et dire bonjour à sa nièce.

    – Viens ici canaille ! - dit Marina à la petite en l’enlaçant pour lui faire une grosse bise. Celle-ci l’embrassa aussi.

    – Je suis heureuse que vous soyez venus ! Et au fait, vous êtes les derniers. Tous les autres sont déjà arrivés - indiqua Sofia.

    – Je m’en doutais. On a pris du retard parce que tes cousins devaient manger -précisa la jeune mère.

    – Bon, ce n’est pas grave. Tu sais, tatie ? Cette nuit j’ai rêvé de mamie Irene et elle m’a dit que tu allais me faire un cadeau très important.

    – Ah, oui ? Et c’était quoi ce cadeau ? - demanda-t-elle à la petite, avec grand intérêt.

    – Je ne sais pas, elle ne me l’a pas dit. J’ai seulement pu voir une image un peu floue. Moi, je dirais que ça ressemblait à un livre qui s’illuminait.

    La tante la regarda dans les yeux et elle put apprécier sa frimousse impatiente. Marina sentait une grande joie chaque fois que sa nièce lui racontait un rêve avec sa mère. Elle ne doutait aucunement que sa nièce communiquât avec sa grand-mère dans ses rêves et, ce qu’elle lui avait raconté sur le livre, en était la preuve.

    Ils entrèrent dans la maison, laissèrent les manteaux dans la chambre d’amis et se dirent tous bonjour.

    Inés était dans la cuisine et sortait du four les derniers petits pains qu’elle venait de faire ; Marina alla la retrouver. Soudain, Sofia entra en courant dans la cuisine.

    – Tatie, j’ai dit à maman le rêve que j’ai fait, et elle m’a répondu que toi tu allais me l’expliquer.

    – Moi, t’expliquer, quoi ? - lui répondit-elle, surprise.

    – Oui, elle m’a dit de te raconter le rêve en entier, que tu pourrais sûrement me dire quelque chose.

    – Le rêve sur le livre lumineux, tu veux dire ? - voulut confirmer Marina.

    – Oui - répondit-elle rapidement, attendant une réponse.

    – Bon, et te souviens-tu d’autre chose ? - elle attendit tout en observant la petite fille qui essayait de se souvenir.

    – Oui, je me souviens que j’ai parlé avec mamie, et elle me disait que tu allais m’apporter un cadeau important, qu’il allait beaucoup me plaire et que je le garderais toute ma vie. Moi, je voyais dans ses mains une chose qui ressemblait à un livre et il en sortait de la lumière. Toi, tu sais ce que c’est ?

    – Il me vient une idée de ce que ça peut bien être. Bien que, si c’est ce que je crois, ce ne soit pas exactement un livre.

    – Et qu’est-ce que c’est ? - demanda-t-elle, curieuse

    – C’est un cahier que j’ai écrit il y a quelques années.

    – C’est-à-dire, un livre ? - essaya-t-elle de comprendre.

    – Oui, bon, c’est comme un livre, mais pas exactement - tenta d’expliquer sa tante.

    – Donc, mamie avait raison... - trancha la petite

    Même si Sofia avait l’habitude de parler en rêve avec sa défunte grand-mère, elle était toujours surprise quand elle constatait que celle-ci lui anticipait des événements.

    – Et, pourquoi le livre que me montrait mamie s’illuminait ?

    Marina sourit et lui répondit en blaguant :

    – C’est que ta grand-mère est une experte en effets spéciaux.

    – Elle est vraiment drôle, hein ? - dit la petite avec un grand sourire.

    – Nous allons au salon avec tout le monde ? - demanda Inés, coupant la conversation.

    – Attends, attends maman ! Je viens de me souvenir que mamie me disait que le cadeau était aussi pour vous. Elle m’a dit que vous alliez le lire avant, toi et tante Lara, et ensuite, moi, je le lirais - expliqua-t-elle à sa mère -. Moi, je lui ai répondu que si c’était un cadeau pour moi, pourquoi deviez-vous le lire avant, vous ? Elle m’a dit : « parce qu’elles sont plus grandes que toi ».

    À ce moment-là, Lara, la plus jeune sœur d’Inés et Marina, entra dans la cuisine et put écouter l’explication que Sofia donnait de son rêve. Leurs regards se croisèrent rapidement jusqu’à ce qu’enfin ils se posèrent sur Marina. Après quelques brèves secondes se sentant observée, celle-ci se mit à rire.

    – On dirait que vous êtes restées sans voix... - argumenta celle-ci un peu gênée.

    – Tu veux nous expliquer ce dont il s’agit ! - lui dit sur un ton inquisiteur et humoristique sa petite sœur Lara.

    – Je crois que tu n’es pas bien au courant parce que tu es arrivée à la fin, mais ne t’inquiète pas, en résumé, j’ai apporté un livre en cadeau à Sofia et, d’après un rêve qu’elle a fait, maman lui disait que vous deviez le lire vous aussi - répondit-elle, le plus brièvement et rapidement possible -. Bref, allons au séjour avec les autres -indiqua-t-elle en faisant un geste de la tête.  

    En deux secondes, ils étaient tous dans la salle à manger pour célébrer le septième anniversaire de Sofia. Pendant quelques heures, elles oublièrent toutes le rêve de la petite fille, jusqu’au moment de donner les cadeaux et, donc, commença le défilé des sacs, cartons et paquets. Au fur et à mesure que celle-ci les ouvraient, les autres applaudissaient et commentaient les cadeaux. Sous chaque emballage, Sofia trouva des vêtements, un déguisement, des jeux... La petite laissa pour la fin les cadeaux de son oncle Andrés et sa tante Marina. Quand arriva leur tour, l’attention d’Inés et de Lara se tourna aussi vers eux. Toutes les trois étaient curieuses de savoir ce que cachait chacun de ces beaux emballages. Sofia arracha rapidement le premier, trouvant dans celui-ci un cahier aux motifs dorés et à la couverture cartonnée et aimantée qui permettait de protéger son intérieur. Sofia souleva la couverture et quand elle ouvrit le cahier elle vit qu’il était vierge. Il n’y avait rien d’écrit dedans. La petite fille se tourna pour chercher le regard de sa tante. Elle lui posait des questions avec ses yeux magiques. Automatiquement elle ferma le cahier et la laissa à côté des autres cadeaux. Elle prit le second paquet et l’ouvrit, cette fois plus doucement. Elle savait que celui-ci pouvait être le cadeau que sa grand-mère lui avait dit être très important.

    Sous le papier, elle trouva un cahier exactement pareil à celui qu’elle venait d’ouvrir quelques instants plus tôt. La petite fille prit un air surpris mais ne détourna pas le regard du cahier. Elle l’examina par devant et par derrière et, finalement, elle souleva la couverture. C’était un cahier écrit au stylo avec de très belles couleurs. Un sourire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle pensait : « mon livre lumineux ».

    Comme c’étaient les derniers cadeaux, l’attention qui s’était portée sur Sofia commença à se disperser. De tous, sauf d’Inés, Lara et Marina ; elles gardaient encore un œil sur les moindres faits et gestes de la petite fille. À son tour, Andrés ne quittait pas son épouse des yeux, car il savait ce qu’avait représenté ce cahier pour elle et maintenant elle le donnait à sa nièce.

    – Comment ça va ? - demanda Andrés à Marina.

    – Bien - lui répondit-elle, gentiment.

    – Tu vas bien, c’est sûr ? - insista-t-il. Il y avait beaucoup d’affinité et d’empathie entre eux ; quasiment sans parler, ils pouvaient savoir comment se sentait l’autre.

    – Un instant, j’ai pensé qu’elle était trop petite pour comprendre le livre. Elle vient d’avoir sept ans. J’essayais de me souvenir comment je pensais, moi, quand j’avais le même âge et, en vérité, je ne me souviens plus... - dit-elle franchement.

    – Ne t’inquiète pas pour ça, elle va le lire, et si elle ne le comprend pas maintenant, elle le comprendra plus tard. Elle l’aura avec elle en cas de besoin. Il est probable que pour l’instant il puisse davantage servir à tes sœurs... - dit-t-il.

    – Possible - dit-elle en souriant.

    – Aie confiance en ton intuition. Si tu as voulu le lui donner aujourd’hui comme cadeau d’anniversaire, c’est qu’il doit y avoir une raison. Pour l’instant, tu devras lui expliquer aussi les choses qu’elle ne comprendra pas, comme tu l’as fait avec moi à l’époque. Bien que, je ne sais pourquoi, je pense que tu vas devoir donner des explications à tes sœurs avant la petite - tous deux se sourirent avec complicité.

    Au bout de quelques heures tous les invités commencèrent à s’en aller. Marina et Andrés restèrent encore un peu car les jumeaux devaient téter. Marina prit la fille. Andrés, de son côté, donna le garçon à Inés pour pouvoir aller rejoindre les enfants et faire une partie à la console. Sofia en profita pour s’asseoir à côté de sa tante et lui poser des questions.

    – Tatie ! Pourquoi m’as-tu donné un cahier vierge ?

    – Pour que tu écrives ce que tu veux - répondit la tante.

    – Et l’autre cahier, c’est toi qui l’as écrit ?

    – Oui - répondit-elle tout en observant le visage de sa nièce.

    – Et, qu’est-ce que tu as écrit ? - insista-t-elle.

    – Eh bien, j’ai écrit des choses qui se sont passées dans ma vie - lui répondit sa tante avec sincérité.

    – Je voulais dire, pourquoi tu l’as écrit - précisa celle-ci.

    – Ah, d’accord. Je te raconte. Je l’ai écrit parce qu’il me semblait que c’était une bonne idée de rassembler certaines choses qui sont arrivées à nos proches avant que nous soyons nés et, aussi, parce que j’ai compris qu’il était important de connaître leurs vies pour arriver à comprendre les nôtres - Marina fit une petite pause pour voir si la fillette comprenait ce qu’elle voulait lui dire. En voyant qu’elle ne lui disait rien, elle continua -. En réalité, j’aime beaucoup écrire et je le fais à propos de tout mais, surtout, pour me défouler quand quelque chose me préoccupe ou me fait de la peine. Tu me comprends ?

    Rapidement Sofia fit la relation entre le cahier vierge et ce que sa tante venait de lui dire.

    – Alors, le cahier, c’est pour que j’écrive si je me sens mal ? - demanda celle-ci

    – Pas exactement. Toi, pour l’instant tu es très jeune et tu as d’autres façons de te défouler, n’est-ce pas ? - la petite fille la fixa et prit l’air de ne pas comprendre ce qu’elle lui disait. Alors, Marina lui demanda - : que fais-tu quand tu te fâches avec ton frère ou avec une autre personne ?

    La gamine réfléchit quelques instants et put ensuite lui répondre.

    – Eh bien, parfois je pleure beaucoup et ensuite ça passe ; ça dépend de ce qu’on m’a fait. Et, mais tu ne vas pas lui dire, quand je suis très fâchée, parfois je lui casse des choses - ajouta-t-elle, en baissant la voix pour que personne d’autre ne l’entende -, sans qu’il ne s’en rende compte... - murmura-t-elle en faisant une mimique.

    Marina rit sous cape.

    – Bon, ce n’est rien, c’est une autre façon de faire sortir la rage que tu peux avoir en toi. Bien que la manière ne soit pas très « douce », le fait est que, en quelques minutes, tu te sens bien, non ?

    – Oui, aussitôt ça passe - confirma la petite fille avec un sourire.

    – Et, tu oublies ce qui t’avait mis en colère ?

    – Oui, après je ne m’en rappelle plus - répondit-elle satisfaite.

    – Eh bien, avec le cahier vierge c’est pareil. Parfois, quand tu es plus grande et que tu commences à oublier ces formes naturelles de défoulement, tu dois avoir recours à d’autres moyens, comme écrire sur une feuille ou un cahier les choses qui te rendent triste.

    » Je sais que tu ne vas pas l’utiliser maintenant, mais je te l’ai offert pour que tu saches que nous pouvons tous avoir un cahier où noter les choses qui nous préoccupent ou que nous ne comprenons pas et que, lorsque nous l’écrivons, ça nous aide à oublier rapidement ce qui nous a fait du mal ; et à pardonner.

    – Alors, quand est-ce que je vais pouvoir l’utiliser ? - demanda la petite fille laissant voir qu’elle avait déjà envie d’étrenner son cadeau.

    – Tu peux l’utiliser quand tu veux - répondit sa tante en appréciant ce qui se passait - de plus, si tu termines celui-ci, nous en achèterons un autre.

    – Alors, je peux commencer à écrire comment s’est passé ma fête d’anniversaire - dit-elle satisfaite.

    – Oui, bien sûr que tu peux, tu peux écrire tout ce que tu veux, c’est à toi - lui répondit-elle.

    Sofia se

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