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performance économique,
sociale et environnementale
scientifiques et ONG
évolution
des gouvernements, nations
acteurs entreprises
consommateurs
d’après AFNOR
définition du développement durable
« un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre
aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus particulièrement des
besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient
d’accorder la plus grande priorité, et
- l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de
notre organisation sociale imposent sur la capacité de
l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous, rapport de la Commission Mondiale sur
l'Environnement et le Développement, Les Editions du Fleuve, 1987, p 51
Le développement durable, une coopération
entre environnement & développement
La contradiction entre l'environnement et le
développement énoncée par le Club de Rome au début des Développemen
années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un t durable
nouveau mode de développement pour lequel la croissance
économique serait découplée de la pression sur Approche
l’environnement. La commission Brundtland propose en coopérative
1987 : le développement durable.
Approches
compétitives d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE
Quels indicateurs ?
• L’empreinte écologique
– La surface biologiquement productive sur terre qui est la base commune
des écosystèmes et de l'humanité est limitée.
– L’empreinte écologique mesure la surface nécessaire pour produire les
ressources consommées par la population, et pour absorber les déchets
qu’elle produit. La surface productive de la Terre disponible pour le
développement est de 11,4 milliards d’hectares, soit en moyenne 1,9 ha/
habitant or elle était en 1999 de 2,3 ha soit 20% au dessus.
L’empreinte écologique permet d’estimer la durabilité environnementale
• L’indicateur de développement humain
– L’IDH est une mesure indicative et non exhaustive du développement
humain, créé par le PNUD en 1990.
– Il intègre le niveau de vie (PNB/tête), l’espérance de vie et le niveau
d’instruction et d’accès au savoir (alphabétisation des adultes et
scolarisation des enfants). Un objectif d’IDH de 0,8 a été fixé par les
Nations Unies
L’indicateur de développement humain permet d’estimer la durabilité
sociale et économique
© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.agora21.org
Le développement durable, une coopération environnement
& développement : proposition de méthode d'évaluation
Besoins des
générations Niveau de
actuelles durabilité
1 écologique
Indicateur de développement humain –IDH)
Environnement dégradé
0,9
Economie développée développement durable
0,8
IDH,
0,7
niveau
0,6 moyen
0,5
Environnement dégradé Environnement protégé
0,4 Economie sous-développée Economie sous-développée
0,3
0,2
0,1
0 Besoins des
générations
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
futures
Empreinte écologique (ha/hab)
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
Performance des nations en matière de
développement durable : combien de planètes
USA, Europe du Europe
Australie, Nord et de du Sud
Besoins des Pays "émergents"
Canada l'Ouest + "NPI"
générations d'Asie et
actuelles d'Amérique du Sud
1 (+ Turquie)
Indicateur de développement humain –IDH)
0,9
0,8 Pays "émergents"
d'Afrique du Nord,
Moyen Orient, Asie
0,7
0,6
0,5
0,4 Pays en voie de
développement
0,3 d'Asie et d'Afrique
0,2
0,1
0 Besoins des
générations
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
futures
Empreinte écologique (ha/hab)
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
Du chemin du développement "classique" aux
chemins du développement durable
: chemin du développement "classique"
Besoins des
générations : chemins du développement durable
actuelles
1
/5 /3
Indicateur de développement humain –IDH)
0,2
0,1
0 Besoins des
générations
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
futures
Empreinte écologique (ha/hab)
d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE
Une exigences forte
• L’augmentation de la température moyenne de la planète
de quelques degrés d’ici la fin du siècle engendrera très
vraisemblablement la fonte des glaciers, la montée du
niveau de la mer, la disparition, sauf travaux
d’endiguement pharaoniques, des terres occupées par
plusieurs dizaines de millions d’habitants et, plus
profondément, des dérèglements climatiques majeurs.
Pour limiter ce réchauffement à quelques degrés, il nous
faut diviser les émissions mondiales de gaz à effet de
serre par deux d’ici 2050, ce qui, en tenant compte des
différences de développement, implique pour les pays
industrialisés une division par quatre ou cinq.
• Stratégie Nationale du développement durable (SNDD), Comité Interministériel du
développement durable (CIDD), 3 juin 2003
Gain de
3% / an productivité à long
terme x5
contrainte marché
systèmes de marketing
réglementation
management communication
Les entreprises ont en général une de ces six clés d'entrée pour s'engager dans le développement
durable. Pour avoir une véritable stratégie de développement durable elles doivent aller au-delà de cette
première approche et maîtriser l'ensemble et surtout passer des approches de risques vers des
approches plus positives d'exploitation des opportunités.
© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.agora21.org
Mettre en œuvre le développement durable
Société Économie
local global
Nature
compétition coopération
multinationales GRI
(loi NRE) rapports évaluation
de développement entreprises cotées rating
durable
parties systèmes de
indicateurs
intéressées management
on
ati
o lid
ns
co
Agenda 21 entités locales sensibilisation
locaux PME
© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.agora21.org
Nouvelles régulations, volontaires ou obligatoires
obligatoire
Europ • directives sectorielles qui se traduisent ensuite en droit français
e
• rapports de développement durable des entreprises cotées (loi
Franc
NRE) plus de 1100 entreprises concernées
e
• réflexion à l’ISO sur la responsabilité sociétale des entreprises
volontaire • contribution française avec le SD 21000 « Guide pour la prise en
à venir compte des enjeux du développement durable dans la stratégie et
le management de l’entreprise » expérimentation lancée en 2003
GRI
SD 21000
NQ 9700-950
VMS
PNE
SA 1650001
8000 ECS 2000
TR Q 0006
TR Q 0005
SI
10000 Q-RES
WG CSR
NM 00 5
600
NM 00 5
610 AS 8000 à
AS 8004
management du développement
durable SD 21000
Stratégie de
Identification
responsabilité Politiqu Mise en œuvre Reporting
des enjeux
sociétale e
Principes de
développement
durable
Choix et
priorités : Système de
Bonnes pratiques Programme management
sectorielles • Enjeux Action Evaluation et
significatifs Plan d’action Communication
Objectifs des performances
Formation
Réglementation • Vision et Indicateurs Communication
et standards valeurs de Tableau de bord
l’entreprise
Attentes parties
des intéressées
Retour d’information aux parties intéressées,
Amélioration continue
Mise à jour de l’identification des enjeux
social/ SA AA Environnement
sociétal 8000 1000
excellence EFQM
etc…
d’après Alain JOUNOT, Groupe de Travail « Entreprise et développement durable » AFNOR, document n°20, Cartographie des référentiels de management
Ce que le SD 21000 est et n’est pas
• Ce n’est pas un outil de gestion des parties intéressées car il y a des
enjeux de développement durable sans PI : acteurs faibles ou absents
• Ce n’est pas un super système de management intégré (QSE)
combinant économique, social et environnemental
• Ce n’est pas un système d’indicateurs permettant d’évaluer et de
rendre compte de la performance de l’entreprise en matière de
développement durable
• C’est une aide à la réflexion stratégique qui permet d’identifier les
enjeux "significatifs" et de mettre en place une démarche de progrès
grâce notamment à la maîtrise des relations avec les PI, l’intégration
des systèmes de management et information (évaluation indicateurs,
rapportage).
• Il s’appuie sur un mécanisme de transaction sur des enjeux non
uniquement économiques
consommation
POITOU- Loire
LIMOUSIN RHÔNE-
CHARENTES
ALPES
AUVERGNE
AQUITAINE composites
collectivités
locales LANQUEDOC- PROVENCE-ALPES-
MIDI-PYRÉNÉES CÔTE D'AZUR
ROUSSILLON