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Elle s’articule alors autour de la libre circulation des capitaux dans les marchés
concurrentiels : les marchés qui sont libres et non administrés de toutes les
interventions publiques.
La régulation et le fonctionnement de ces marchés est libre et se fera par les prix qui
seront déterminés par le jeu de l’offre et de la demande du marché.
Ce concept est apparu au début des années 70 dans les écrits de McKinnon et Shaw.
D’après les travaux de ces deux écrivains on conclut qu’elle est un moyen simple et
efficace pour accélérer la croissance économique des PEVD étant donné que la réussite
de ce phénomène est un élément déterminant de la stratégie de croissance des pays.
1.1 Définition:
La globalisation financière :c’est la mise en place d'un marché unifié des capitaux au
niveau mondial. Cela signifie que les entreprises multinationales industrielles ou
financières peuvent emprunter ou placer des capitaux sans limites où et quand elles le
souhaitent, en utilisant tous les instruments financiers existants.Le système financier
international est devenu alors un Méga- marché unique des capitaux, qui se caractérise
par une double unité:
de lieu : les places sont de plus en plus interconnectées grâce aux réseaux
modernes de communication.
de temps : il fonctionne en continu, 24 h sur 24, successivement sur les places
Désormais, celui qui investit (ou emprunte) recherche le meilleur rendement en passant
d'un titre à l'autre, ou d'une monnaie à l'autre, ou d'un procédé de couverture à l'autre
: de l'obligation en euro à l'obligation en dollar, de l'action à l'option au future etc…
Au total, ces marchés particuliers (financier, change, options, futures ...) sont devenus
les sous-ensembles d'un marché financier global, lui-même devenu mondial.
Dans les écrits de Michel Aglietta, elle est définie comme suit :
Exemples
Exemples :
* Déspécialisation des activités avec la remise en cause de la distinction
traditionnelle entre banques commerciales et banques d'investissement ( les
Etats-Unis).
* Le "Big-Bang" de la City (1986) a conduit non seulement à la confusion des
fonctions des contrepartistes (Jobbers) et des Brokers (courtiers) mais a
également permis aux non-résidents d'être co-chefs de file dans les émissions
étrangères.
* En France, on peut signaler la création du MATIF, des billets de trésorerie,
des certificats de dépôt, et plus généralement toute la révolution de la finance
directe.
Tous ces changements ont amené à concevoir la finance comme une « industrie »,
où le commerce de l’argent et des valeurs est envisagé comme une activité
transnationale, objet d’une compétition au plan mondial comme tout autre
produit. La finance, dans un tel contexte, n’est pas directement envisagée comme
moyen de faire des échanges et d’améliorer l’allocation des ressources.
L’objectif, c’est plutôt d’exploiter un savoir-faire pour faire plus de profit sans
passer par l’investissement productif. C’est en somme l’argent qui s’auto
reproduit sans passage par un processus de création de plus-value, tel la
production et la commercialisation.
Le coût des transactions diminue car on a de moins en moins recours aux banques et la
concurrence entre banques est donc accrue.
Cette concurrence interbancaire et le moindre recours au financement
intermédié (finance directe) réduisent le coût de l’accès aux capitaux.
De plus, les nouveaux instruments (produits dérivés) procurent une meilleure
protection contre les risques.
1-3-2 une meilleure allocation de ressource :
Le transfert des capitaux s’opère plus aisément entre les pays disposant de
ressources de financement (excédents de la balance des transactions courantes)
et ceux ayant des besoins de financement (déficits de la balance des
transactions courantes).
Les transferts se font alors plus facilement entre les pays à besoin et ceux à
excédent.
1-4 Déconnexion entre les deux sphères :
A partir des années 70, l’économie mondiale a été marquée par l’émergence des
marchés internationaux des capitaux qui ont été nommé les « euromarchés ».
Ce sont des marchés où, se crée circulent et s’effacent des créances et actifs
monétaires et financiers liées à des opérations qui dépassent le cadre national
d’un état.
Le préfixe « euro » ne fait en rien référence à l’Europe, mais signifie que la
monnaie n’est pas celle du pays où l’opération a lieu.
Les eurodevises englobent l’ensemble des crédits et des dépôts en cette devise
auprès des banques situées hors du pays d’émission de celle-ci et que ces dépôts
et ces crédits soient le fait de non résidents (internationalisation de la monnaie
nationale) ou de résidents (délocalisation de la monnaie nationale)
Les euromarchés sont alors des marchés de capitaux sur lesquels se réalisent
des opérations financières libellées en eurodevises, c’est-à-dire dans des
monnaies différentes de la monnaie du pays où sont réalisées ces opérations.