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Une sortie de route programmée

Les ouvriers réussiront-ils leur bras de fer face au géant allemand. Le 11 Mars
dernier, la direction de l’usine de pneu Continental de Clairoix, dans l’Oise, a
annoncé l’arrêt de la production d’ici un an, malgré le récent accord passé entre
les salariés et la direction qui maintenait les quelques 1120 ouvriers jusqu’en
2012 à 40 heures de travail par semaine, sur le fameux principe de « travailler
plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.

Alors que la marché automobile européen chute de nouveau de 18.5% en février,


les licenciements et chômages techniques se font de plus en plus présents :
usines de Toyota, Fiat, PSA, Renault… toutes les marques et catégories sont
concernées. Par conséquent le marché du pneu est indirectement touché par cette
crise qui débuta à l’automne dernier, avec l’effondrement de la bourse : CAC 40,
Wall Street… C’est donc logiquement que Continental, 4ème groupe de
pneumatique mondial derrière Michelin, Bridgestone et Goodyear, a annoncé
des licenciements. Les salariés s’étaient pourtant crus « sauvés » du chômage
par un contrat signé des dirigeants du groupe européen, en 2006, préservant le
site de Clairoix jusqu’en 2012, à condition de travailler 40 heures
hebdomadaires. Mais le 11 mars dernier, la direction annonçait la fermeture de
l’usine, décision prise à Hanovre, où se trouve le siège de la société allemande.
Les salariés étaient en grève et ont mené une marche soutenus par plus de
10.000 personnes à Compiègne le 19 mars 2009, jour de grève nationale.

Un protocole de fin de conflit a finalement été signé par les organisations


syndicales, avec le paiement des jours de grève et la garantie du maintien des
outils de production jusqu’au 31 mars, date de la procédure de fermeture de
l’usine.

Sources : L’express, Le Monde.

Saget Mégane & Tansini Yoann

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