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l'alchimie / par M.
Berthelot,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Berthelot, Marcellin (1827-1907). Les origines de l'alchimie / par M. Berthelot,.... 1885.
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DE L'ALCHIMIE
TYPOGRAPHIE
EDMOND MONNOYER
LE MANS (SARTHE)
M, BERTHELOT
PRÉFACE
dernier.
L'étude de ces sciences équivoques, intermédiaires
entre la connaissance positive des choses et leur
remplir.
Je demande la permission d'entrer dans quelques
détails sur la composition de cet ouvrage ; ne fut-ce que
moignages.
Mais ce n'était là qu'une entrée en matière. Depuis
lors je n'ai cessé d'approfondir l'étude des manus-
crits et de rechercher tous les textes des auteurs an-
ciens se rapportant à la chimie, textes plus nombreux
et plus explicites qu'on ne le croit communément. J'y
ai récolté une multitude de renseignements, qui ont
donné à mon oeuvre plus de précision et de soli-
dité.
C'est ainsi que mon premier travail s'est trans-
formé en un livre, composé de première main et
M. BERTHELOT.
TABLE DES DIVISIONS
Page».
PRÉFACE v
INTRODUCTION i
LIVRE PREMIER
LES SOURCES
LIVRE SECOND
LES PERSONNES
LIVRE TROISIEME
LES FAITS
Page».
CHAPITRE I. — Les métaux chez les Egyptiens 211
CHAPITRE IL - - La teinture des métaux 238
LIVRE QUATRIÈME
LES THÉORIES
DE L'ALCHIMIE
INTRODUCTION
gnostiques.
Dans mon étude, je m'appuierai d'une part sur les
travaux modernes concernant les métaux dans l'an-
INTRODUCTION 3
LES SOURCES
CHAPITRE PREMIER
DIVISION DU LIVRE
être brûles sous les yeux des évêques, disait déjà le code
Théodosien (i). Les auteurs étaient pareillement
brûlés. Pendant tout le moyen âge, les accusations de
magie et d'alchimie sont associées et dirigées à la fois
contre les savants que leurs ennemis veulent perdre.
Au xve siècle même, l'archevêque de Prague fut pour-
suivi pour nécromancie et alchimie, dans ce concile
de Constance qui condamna Jean Huss. Jusqu'au
xvi° siècle ces lois subsistèrent. Hermolaus Barbarus,
patriarche d'Aquilée, nous apprend, dans les notes de
son Commentaire sur Dioscoride (2), qu'à Venise,
en i53o, un décret interdisait l'art des chimistes sous
la peine capitale; afin de leur éviter toute tentation
criminelle, ajoutc-t-il. Telle est, je le répète, la tra-
dition constante du moyen âge.
C'est ainsi que l'alchimie nous apparaît vers le
me siècle de notre ère, rattachant elle-même sa source
aux mythes orientaux, engendrés ou plutôt dévoilés au
milieu de l'effervescence provoquée par la dissolution
des vieilles religions.
1. — Sources Égyptiennes.
§
qu'il existait
en Egypte une tradition métallurgique
secrète, à laquelle les adeptes attribuaient la richesse
de l'Egypte d'autrefois et la puissance de ses anciens
rois nationaux.
Ces opinions ont laissé leur trace dans l'histoire
• Elles sont
générale. appuyées par un récit des chro-
niqueurs byzantins, qui semble remonter à Panodorus,
moine égyptien et chronographe du temps d'Arca-
dius; récit que nous trouvons reproduit dans Jean
d'Antioche, auteur du temps d'Héraclius (vers G20),
puis dans Georges le Syncelle(vincsiècle), ainsi quedans
les actes de saint Procope et dans Suidas (xic siècle).
Suivant ces auteurs, Dioclétien, après avoir réprimé
avec une extrême, cruauté une insurrection des Egyp-
tiens, révolte célèbre dans l'histoire, fit brûler les
livres qui traitaient de l'art de faire de l'or
et de l'ar-
(t) Otaatxo; ô y^o; xal apyypo; x«l ey.x<jT« itov {xstdtXXiov, (taîrep xocl
T~;V aXXcov, à.rJi TWV o;pav(o)v èv y^ OUSTCU OÎCOV,x.xl 'xrfi IxeiQsv ànop-
oofotç, tvl^xu youv HXfoy |J.s'vô /fusô?,- SEX^VY^ Se ô apYuf°î> Kpo'vou Ùk
[j^'Xufôoç xal *Apeo; ô ci^poî. PROCLUS, Commentaire sur le Timée,
14, 13.
(2) Dans ses Météorologiques : passage cité par Fabricius, 1. V, ch. vi.
Bibiiothcca grxca.
(5) Ms. 2,327, fol. 170, v°.
4
30 I.I-S 0RIGINKS DP. I. ALCHIMIK
§ 3. — Sources Juives.
{1) Ms. 2.249, f0'« fj8 : Ms. de saint Marc, fol. 190, v°.
(3) Môvotç cil Iovfcfot; Iqs&octtv XoîOpx TOIUT*Ttoteïv x.otl ypdttpetv, X'/l
§ 4. — Sources Gnostiques.
Les auteurs de
nos traités, Zosime, Synésius,
Olympiodore, sont aussi tout remplis de noms et
d'idées gnostiques. « Livre de vérité de Sophé l'Egyp-
te tien : c'est ici l'oeuvre divine du Seigneur des
< Hébreux et des puissances Sabaoth. » Ce titre déjà
cité reparaît deux fois : une fois seul (i), une autre
fois (2) suivi des mots : « Livre mystique de Zosime
IcThébain. » On reconnaît l'analogue de l'Évangile de
la Vérité et de la Pislis Sophia de Valentin, ainsi que la
parenté de l'auteur avec les Juifs et avec les gnostiques.
En effet les mots « Seigneur des Hébreux et Sabaoth »
sont caractéristiques.
Quant au nom de Sophé l'Egyptien, c'est une
forme équivalente à celui de Souphis, c'est-à-dire
du Ghéops des Grecs. Le livre qui lui est ici attri-
bué rappelle un passage d'Africanus, auteur du 111e
siècle de notre ère, qui a fait un abrégé de l'historien
Manéthon, abrégé compilé plus tard par Eusèbc (3).
« Le roi Souphis, dit Africanus, a écrit un livre sacré,
que j'ai acheté en Egypte, comme une chose très pré-
cieuse » On vendait donc alors sous le nom du vieux roi
des livres apocryphes, dont les auteurs réels étaient
parfois nommés à la suite, comme dans le titre de notre
ouvrage de Zosime.
LeSerpent ou Dragon qui se mord la queue
(ouroboros) est plus significatif encore : c'est le
(1) Ms. 2.327, f°l* '96 5 Ms.dc saint Marc, fol. 94.
(2) Ms. 2.327, fo'« 86, v.
(3) Ms. de saint Marc, fol. 1375 ms. 2.327, fol. tio, v*#
SOURCES GNOSTIQUI'S (>I
(1) Su? têt Ophttéâ, par P«t. BERCER,p. 48, 49, 96 ; 1873.
(a) Mi. 3.3*7, Fol. 204.
(3) Zosimc, dans ta ma» do saint Marc» fol. 190, v°.
64 I-ES ORIGINES DE I/ALCHIMIE
Quidquid in usus.
eùxonoTata /pr,jA«Tt70j/ivou?...
plantes, etc.
Toute cette thaumaturgie répond aux pratiques des
sectes gnostiques et de Jamblique. Les noms mêmes
des cérémonies sont pareils chez les gnostiques et dans
les papyrus (4) : ce qui fixerait la date de ces derniers
vers le 111e
siècle. La divinationpar les songes, qui figure
dans le papyrus précédent, se trouve aussi dans le papy-
rus C, 116 et 122, publié par M. Leemans (5). Elle est
TTSpi TVJÇJJLEpiXYjÇTÉ/WiÇ.
REUVENS. Appendice, — Voir ce vo-
(3) p. 148. AY)u,oxftTOO a^otifa.
lume p. 35.
(4) REUVENS. lettre I, p. 26.
(5) Papyri groeci, I, 3, irc livraison (1843).
86 I.KS ORIGINES DF. I.'AI.CIIIMIH
ceXr.voYovov. ..
Salmanas).
Ces écrits ont subi ensuite, comme il est arrivé
Signalons encore
un fragment sur la bière et des
articles sur la trempe du bronze, sur celle du fer, sur
la fabrication du verre, publiés par Grimer, puis
reproduits dans les Kcloga physica de Schneider.
Le lexique des mots alchimiques, ainsi qu'une par-
tic des signes ont été imprimés par Du Cangc : les
derniers d'une façon incomplète et sans correction.
Le lexique même, sans les signes, est aussi reproduit,
cette fois avec beaucoup de soin et d'après le manuscrit
de saint Marc, à la fin de l'ouvrage de Palladius,t/c' Fe-
bribus, par Bernard, p. 120 à 148 (r 745).
Les titres des principaux traités de nos manuscrits
existent dans le catalogue imprimé des manuscrits
(') Comment, de Bibl. Coesarea, etc. Pars II, livre VI, p. 38o.
(2) T. III, p. 347.
(3) Troisième lettre à M..Letronne, p. 73.
10S I.I:S OHIGIN'HS rue I.'AI.CIIIMIK
qui existe.
Il serait fort que quelque érudit
désirable spécia-
liste fît une étude complète de ces manuscrits, d'après
les méthodes de la critique moderne.
Sans prétendre entrer jusqu'au fond de cette ques-
tion, il m'a semblé cependant utile de reproduire en
o. — Indications générales.
§
(1) Ms. 2.327, fol. i5 et 16; ms. tic saint Marc, fol, 108, verso.
(2) Appendice de l'édition princeps, p. 218; avec traduction latine.
L'édition moderne de Didot est moins complète sur ce point.
(3) Ms. 2.327, fol. 292 et 293.
(4) Ms. 2.327, fol. 283 et 297.
(5) Ms. 2.327, fol. i(3, verso, à 18; Ms. de saint Marc, fol. G et 7.
112 l.l'S ORUÏINF-S I)K I. AI.CHIM1K
(t) Ms. de saint Marc, fol. G, colonne de droite. Voir aussi ms.
2.25o, fol. 243; ms. de la Laurentienne, vers la fin.
(a) Ms. 2.827, fol. iG V.
I.ICS MANUSCRITS GRKCS DKS MBLIOTHLQUKS ll3
(1) Ms. 2.325, toi. 1 et 2; ms. 2.327, fol» '7 et f°l- '7 v°-
I-KS ORIGINES DE I. ALCHIMIE
114
§ 6. — Traités théoriques.
coup d'intérêt.
Auprès de ces auteurs, on peut grouper les écrits
attribués à Cléopâtre la Savante, et les écrits de Marie
la Juive, écrits composés probablement à une époque
voisine du pseudo-Démocrite, et dont nous possédons
des extraits étendus, cités entre autres parStéphanus;
Les écrits d'Ostanès (1), le prétendu maître de Dé-
mocrite dont parle Pline;
Ceux de Comarius, le précepteur deCléopfitre,
commentés ou interpolés par un anonyme chré-
tien (2)*,
Ceux de Jean l'Archiprêtre dans la divine Evagie
cl les sanctuaires qui en dépendent (?); le manuscrit
de saint Marc dit : Jean l'Archiprêtre de la Tuthie en
phée (6);
(1) Ms. 2.249, fol» 75) v°j ms. de saint Marc, fol. 60.
(2) Ms. 2.327, fol. 74 à 79.
(3) Ms. 2.327, fol. 140 et fol. 243 à 249; ms. de saint Marc, fol. 79.
Eu'/yi'jt signifie Sainteté. Le mot originel du lieu appelé TuOta parait
avoir été changé par les copistes en l'adjectif Oetot(divine), plus facile à
comprendre.
(4) Ms. 2.327, f°I« 222 à 227> ms- du saint Marc, fol. 61 v°.
(5) Ms. 2.327, fol. 256 à 258.
(G) Ms. 2.327, fol. 2G2 à 2O4.
LES MANUSCRITS GRECS DES BIBLIOTHEQUES I 19
particulier.
Les mêmes traités existent à la fois dans les manus-
crits et 2.327;
2.325 quelques-uns d'entre eux seule*
ment sont contenus dans le manuscrit de saint Marc.
Le manuscrit 2.249 nous a conservé certains som-
maires.
•
(1) Ms. 2.327, fol. 2g3.
(2) Ms. de saint Marc, fol. 188, v°; ms. 2.24g, fol. 96 v°.
(3) Ms. 2.327, f°l' 80 à 89; 112 à i36; iGi, v° ; 220 à 222; 25t à
256; :>.6o.
(4) Ms, 2J27, fol. 168 à 177; 15Q V°.
(5) Ms. 2.249, fol. 8g; fol. 94 a 96.
LES MANUSCRITS GRECS DES BIBLIOTHEQUES 121
§ 7. —Poèmes alchimiques.
§ 8. — Traités technologiques.
LES PERSONNES
CHAPITRE PREMIER
(1) Fol. 7 V.
(2) Ms. 2.327, f°l« l9$ v°; reproduite fol. 294; la même liste,
ms. 2.25o, fol. 245.
LKS AI.CIIIMISTKS (KCUMI-NIQUES [2(J
9
l3û I.l'S OKIGINI-S I)K r.'AI.CIUMIH
§ 1. — Hermès.
§ 2. — Agathodémon.
§ :>. — Isis.
§ i, — Leur énumération.
historiques.
(t) Sauf un mot dans Olympiodore, ms. de saint Marc, 1G7 v°.
(2) Ms. 2.327, fol. 233.
144 LHS ORIGINES M- L ALCHIMIE
§ 3. — Démocrite.
(2) Voir la Philosophie des Grecs, par ZEU.ER, t. II, p. 35t, 353.
Trad. Boutroux, 1882.
(3) Denatui-d rcrum, IV, 333.
I.KS ALCHIMISTES PSEUDONYMES IDJ
(1) PLINE, I. XXIV, ch. eu. — VITRUVE, 1. IX, ch. 11. — SAUMAISE
{Pliniancv Exercitatlones, 775 a, C à G), a traduit ce mot par « mar-
que de son anneau »; s'en rapports it à une tradition citée par Vi-
truve, d'après laquelle Démocrite marquait de son anneau les expé-
riences qu'il avait vérifiées lui-même.Maisun te! sens est bien détourné
et sans analogies. k
(2) PLINE, 1. XXIV, ch. xvn. — Democriti certè chirocmeta (ou chiro-
cineta) esse constat. In his ille, post Pythagoram magorum studiosis-
simus, quanto portentosîora tradit ?
On lit encore dans VITRUVE (I. IX, ch. m) : multas res attendens, ad-
miror ctiam Democriti de rerum naturâ volumina et ejus commenta-
rium, quod inscribitur ^EtfoxjAïjTwv, in quo utebatur annulo, signans
cerâ molli quoe esset expertus, (autre leçon : /eif0T0Vï)Twv).
(3) COLUMELLE, 1. XI, ch. ni.
(4) L. IV, ch. xxix.
(5) Multa autem videntur ab hominibus istis maie solertibus huiusec
modi commenta in Democriti nomen data, nobilitatis auctoritatisque
ejus perfugio utentibus; 1. X,ch. xn.
l58 LES ORIGINES DE L* ALCHIMIE
[AÎ'YICTOVOXU(U.«,TOUTOx.«Xou9tv •/fujoxo'paXXov.
LES ALCHIMISTES PSEUDONYMES lG3
Ostanès est
réputé le maître et l'initiateur de
Démocritc; leurs noms sont associés, aussi bien dans
Pline et dans les papyrus de Leide que dans les
manuscrits de nos Bibliothèques. Il mérite de nous
arrêter.
Au nom d'Ostanès le Mède, ou le Mage, se ratta-
chent en effet,d'étranges légendes. Hérodote(i), parle
d'un Perse de ce nom, père d'Amestris, épouse de
Xerxès, lequel accompagnait ce prince dans son expé-
dition en Grèce. C'est à lui que se sont reliées plus
tard les traditions des magiciens, au commencement
de l'ère chrétienne. Pline (2) que cet
raconte
Ostanès, venu en Grèce avec Xerxès, était un magi-
cien qui enseigna la science à Démocritc. Un second
Ostanès aurait vécu au temps d'Alexandre. Le nom
d'Ostanès aurait même été employé comme une sorte
de dénomination générique parmi les mages. Ce nom
est fréquemment rappelé, comme celui d'un magicien,
par les auteurs des 11eet 111esiècles, tant païens que
chrétiens. Origène parle du mage Ostanès; Tertul-
lien le cite (3); de même saint Cyprien (4), Arnobe (5),
PEpervier.
Pelasitts, cité comme auteur de Mémoires démo-
critains (4) et auquel s'adresse Ostanès (5), est aussi
un égyptien : Pétésis, signifie le don d'Isis, Isidore
en grec. Ces deux noms se lisent à la fois dans la
liste placée en tête du manuscrit de saint Marc (G). Il
existe deux saints Isidore d'Alexandrie, au iv° siècle.
(1) Kv yàp io Ttàv; x«t CI'«0TOU TO 7ΫV Y^VE. *Kv T9 Ttôcv y.v.\ si \J/}t
(0 Auwi;.aTWfftç.
(2) Ms. 2.527, fol- '38.
(3) Ms. 2.25o, fol. iô3.
14) RÉVILLOUT.RCWS de l'histoire des Religions, 4e série, t. VIII, p. 425;
(5) T. VI, p. 479.
(û) Mauscrit de saint Marc, fol. 186.
l.KS AF.CMIMISI I-S l'SKl'DONYMI-S 17^
§ 1. — Leur énumération.
temps.
M-S ORKHNI-S !)]: I. AI.CHIMII-:
I7*>
§ 2. •— Zosiine.
Agathode'mon.
II. —Sur le Tvibicus (alambic à trois pointes) et
sur son tube (fol. 81 •, reproduit fol. 221). C'est la des-
accomplie. »
III. — Sur de Veau divine le
Vévaporation qui fixe
mercure .(fol. 82).
Ce petit traité est suivi d'un commentaire sur la
même eau divine, postérieur à Stéphanus.
IV. — Livre de la Vertu. Sur la composition des
eaux (1).
Trois leçons, avec avis complémentaire.
C'est l'un des plus importants ouvrages de Zosime
que nous possédions. Certains passages rappellent le
Timée, de Platon, et plus encore le Poemander, « La
matière homogène et multicolore comprend la nature
variée de toutes choses. C'est elle qui, sous l'in-
fluence lunaire de la nature, soumet l'augmenta-
tion et la diminution à la mesure du temps (2). »
Puis vient la description allégorique d'une vision,
(1) Ms. 2.327, f°I- lï~ à i36, reproduit en partie fol. 220 à 222.
(2) Ms. 2.327, fol. 168 v°, à 177.
(3) Ms. 2J27, fol. 251.
thèques.
§ 3. -~ Africanus.
§ 4. — Synésius.
auquel il est
de'die', nous reporterait à l'époque
païenne et à une date antérieure à la destruction du
temple d'Alexandrie par l'ordre de The'odose, des-
truction accomplie en 389. Le nom de Dioscorus
figure aussi dans les lettres authentiques de Syné-
sius (1), comme celui d'un évoque à la vérité. Serait-ce
un homonyme, ou bien le prêtre de Sérapis, con-
verti plus tard comme Synésius lui-même ? Julius
Firmicus, auteur du même siècle, a laissé deux ou-
vrages non moins contradictoires : un traité d'astro-
logie, d'un caractère purement païen, et un ouvrage
apologétique du christianisme. Les hommes de ce
temps avaient d'étranges aventures.
Un autre ouvrage de Synésius, qui semble interpolé
par places, a été traduit en français; c'est « le vieux
livre du docte Synésius, abbé grec (2) » : « Tire d'eux
ton vif argent, y est-i! dit, et tu en feras la médecine ou
quintessence, puissance impérissable et permanente,
noeud et lien de tous les éléments qu'elle contient en
soi, esprit qui réunit toute chose. » C'est toujours
le style de Zosime et des alchimistes gnostiques.
§ 5. — Olymplodore.
i3
194 LES ORIGINES DE L'ALCHIMIE
§ 7. — Stéphanus.
(1) FABRICIUS. Bibl. greeca, 1. VI, ch. vu; t. XII, p. 694 de la ire édit.
(2) LECLERC. Hist. de la médecine arabe, t. I, p. 55.
(3) T. II. p. 199 à 253 (1842).
I.KS ALCHIMISTES GRIÎCS PROPREMENT HITS 201
§ 9. — Les Commentateurs.
(1) Ms. 2.327, f°l- 9~ et suivants; ms. 2.249, f°l» 6S ms- de saint
Marc, fol. 101, 110, etc.
(2) Ms. 2.827, f°l' I00«
(3) Ms. 2.327, fol. 95.
(4) Ms. 2027, fol. 98.
20.}. LES ORIGINES DE I. ALCHIMIE
14
2IO I.KS ORIfilNT.S I)i: LAI.Cill.MII-:
LES FAITS
CHAPITRE PREMIER
§ !. — Introduction.
§ '2. - L'or.
§ 3. — L'argent.
§ 4. — L'électrum ou asem.
fication de l'électrum,
du nom égyptien asan, avec
celui de l'argent impur, asemon, et l'idée que l'or et
l'argent, corps congénères, pouvaient être fabriqués
par une même méthode de transmutation.
Avecle progrès de la purification des métaux,
l'électrum tomba en désuétude. Cependant son nom
est encore inscrit dans la liste des signes alchimi-
ques, parmi les substances métalliques (i).
Le mot d'électrum avait chez les grecs et les romains
, un double sens : celui de métal et celui d'ambre
jaune. Son éclat a été comparé à celui de l'eau jail-
lissante par Callimaque, et plus tard par Virgile (2) ;
comparaison qui nous reporte à l'identification faite
par le Timée de Platon entre les eaux chimiques et
les métaux. On conçoit dès lors comment, dans le
scholiaste d'Aristophane (3), l'électrum est assimilé au
verre. Suidas le définit à son tour : une forme
de l'or mêlé de verre et de pierres précieuses. Plus
tard, le sens du mot changea et fut appliqué,
peut-être à cause de l'analogie de la couleur, à divers
alliages jaunes et brillants, tels que certains bronzes
(similor) et le laiton lui-même. D'après Du Cange, les
auteurs du moyen âge désignent sous le nom d'électrum
un mélange de cuivre et d'étain. Dans un passage de
cette dernière époque, il est regardé comme syno-
nyme de laiton : « Il se donnait la discipline avec
des chaînes d'électrum ou de laiton. » Nous voyons
ici quels changements progressifs les noms des al-
§ 5. — Le saphir ou chesbet.
§ G. — L'émeraude ou mafek.
§ 7. — L'airain et le cuivre.
§ 8. — Le fer.
§ 9. — Le plomb.
§ 10. - L'Étain.
§ 11. — Le Mercure.
diverses recettes
alchimiques ; précisément comme
dans nos manuscrits.
LES THÉORIES
CHAPITRE PREMIER
THEORIES GRECQUES
§ 1. — Introduction.
(1) kvtxo;.
(2) KaTWî.
(3) Les Ioniens et les autres Grecs.
260 LES ORIGINES DE L'ALCHIMIE
LUCRÈCE, 1,790.;'->' h
THÉORIES GRECQUES 263
(i) Loco citato, p. 91. Voir aussi ARISTOTE, De Coelo, 1. III, ch. vu.
266 LES ORIGINES UE L'AI.CHI.MIE
(1) Carbonate de soude: traduit à tort par nitre par les auteurs
étrangers à la chimie.
•27'2 i.t-s 0RiGiNi-:s m: i. Ai.cniMii:
(1) Voir aussi ses Théories sur la Nutrition, ms. 2.327, fol. Ci. —
IDELER, t. II, p. 229.
(2) PLATON, Tintée, I, p. 91, trad. de H. MARTIN.
LES ORIGINES DE I.'AI.CUIMIK
276
préalable du métal.
L'auteur (1) s'en réfère aussi aux préparations des
et ajoute: « Un seul genre de pierre peut être
Egyptiens
fabriqué avec beaucoup de pierres de diverses espèces ;
c'est ainsiqu'on fabrique les statues, les animaux,
les verres, les couleurs (émaux ou verres colorés). «
Nous touchons ici du doigt les faits positifs et les pra-
(i) Voir mon traité : Sur la force des matières explosives, t. IF,
p. 35o (i883).
THÉORIES ALCHIMIQUES ET THÉORIES MODERNES 287
dépasser.
De longs travaux ont été entrepris à cet égard, soit
9
LES ORIGINES DE L ALCHIMIE
2'jO
sion, comme il a été dit plus haut, n'est pas une consé-
quence de la théorie des séries périodiques; elle ré-
sulte purement et simplement des lois et des analo-
APPENDICE A
Pages Titres
t xoct ïXiQpwatî
MoXiJîov xaOstpatç (I. <jxXr,pw<Jtî. )
ÀXXY) xaîciTÊpw.
KaafftTÊpou xaOxpçtç.
Aoy,u.pu 7toty(<T£tç (1. 7toirj<nç).
Affï|jA0U Sl7tXw<TIÎ.
2
X.nfamïot ,a*Ç« (I. avexXemTOî).
324 M-s ORIGIXI-S m: I.'.U.CHIMH:
Pages. Titres.
Affr,aou oiTtXoxrtî,
Auy(jJiou 7T0ir,<i[î.
Àa^uiou TTOI^SIÎ.
Il0f/)(JIÇ xp««wç.
Xpumou "/pwutî.
3 7rXeavî<r|j.oç (I. TrXîovaaiJt.0;).
Xpuetou
Xpuoou SoXoç.
AOÏJIAOU Ttotr^acç.
AXXYJ.
AXXrj.
AXXÏJ.
XaXxou Xeuxostç (l. XsuxwoiçJ.
Kaaffitepou axXr,pco«ftç.
KocTa^piaiî ypuaou.
5
Apyupou xaOxpaiç.
Apyupou ypcostç.
XaXxou /pusospavovî Tïotr,<jiî.
AaYjUOV ^OlTJfftÇ.
yvcovït et SîSoXtoTai.
Kaffstxepov
6 Xpuso/pa^pia.
AXXY).'
A<JÏ)U.OU îtotr,5t;.
A<rr,[AOu notr,«tî.
'
7 AXXr).
XaXxou /pt«iç-
Xpvaou Soxtjjiaffta.
Apyupou ooxiu.a$ta.
APPENDICE A 3*2 5
Piges. Titres.
Xpuaoyp«^l«.
X«XXW(UOITWV ij(/r(Ç(î,
XaXxo; ypuoocpavr,?.
Apyupou /puccom?.
XpUdOYpctçta.
8 ApfJpw /pwfftoîiç,
XpuuoYp«'ft«,
Xpuïiov uypw GXW*«IOC (I. axeoccaioc).
Xpustou yp««iç.
Xpusiou 7totr,aiç.
AXXTJ.
XpUffoypa"fEta.
AXXYJ.
ATYJIAOU Yp*^-
XpuffOYpacpsta.
Adr^ou SoxtjJiaatoc.
A<7r,[JiO'j xaTocjk'fï).
XaXxou [xaX«;iç.
XpusouxaTa^xçr).
XpyaoYpatpia.
XpuiroYpa^ia.
AXXr,.
io AXXrj (^pucoYpaçta ywpiç ypuaoi»).
Xpuawatç.
AXX>).
AXXr).
AffïifJLOu x«T«j3açïi.
Pagfs. 'l'iircs.
AXXYJ,
AXXYJ.
AXXr).
•O «OT^UO; OUTO; (1. OUTWÇ) «peoutat (I, apatoinat)
AXXo.
H AXXo.
ApffEVIXOV «ptdTOV.
2TUTtTV)pta.
16
NtTpWV.
Kiwa^apet
YSpotpYpupoî.
APPENDICE B
Kacr<jixefou <yxXï)pa<iia.
AffTjtAOU 7tOtr(ff«î.
AXXr,.
AXXTJ.
XûUfflO'J Ôt7t)»W<Jtî.
AXXÏJ.
AXXo.
TtOf^UpaV {ACVOUffKV.
AXXo.
(p. 114), comme dans ceux de Leide (4). On n'y trouve rien sur
les traitements des métaux, quoiqu'on y lise une certaine pré-
paration magique où figurent des plantes (p. 151 ; Pap. II, 35).
Le nom du grand oeuvre ((«ya epyw) s'y trouve, mais appliqué à
la magie (Pap. I, 247 a).
Le serpent Ouroboros y est nommé, ainsi que Chnouphi (5)
l'Agathodémon (Pap. I, 27, 236). Le courant du Nil y est cité
(Pap. I, 3o), dans les mêmes termes, (ta TOUNeiXw peuijt,aTa) que
parZosime. La mention mystérieuse des sept sources (Pap. 1,235)
que chez les alchimistes (8), une formule de serment (Pap. I, 3o5).
l.a formule'de la terre vierge (îtofiOîvw Y*;;» Pap. II, 57) est
très caractéristique; car elle rappelle une phrase énigmatique
attribuée à Hermès par les alchimistes (TtxpQcvo;-7j"j^ eùptffxetat
sv Tfi o0p3 77^ TîapOiV/j. — Manuscrit de saint Marc, fol. u>t> v°)
et les mots de Zosime (1) « la terre est vierge et sanglante,
ignée et charnelle » (ms de saint Marc, fol. 190 v°).
Les noms cite's ne sont pas moins caractéristiques.On trouve,
en effet, dans les Papyrus de Berlin : d'une part, Apollon et les
Muses (Pap.de Berlin, p. [5a, 155), invoqués dans un style qui
semble une réminiscence du l" livre de l'Iliade et qui rappelle
aussi Olympiodore (2).
On y lit pareillement les noms des trois Parques (Papyrus de
Berlin, p. 153. — Ce volume, p. a5), et celui de Jupiter.
A côté de ces divinités païennes, figurent Adonaï, l'archange
saint Michel (Pap. de Berlin, p. 128), saint Georges, Moïse
(Pap. II, ti 5), Abraham : amalgame étrange d'éléments grecs
classiques, d'éléments judaïques et d'éléments chrétiens, qui
rappelle les derniers gnostiques (3), les Hymnes Orphiques, les
auteurs du ivc siècle de notre ère. Il rappelle en particulier les
'Apyupou St7rXo>atç.
(1) Ms. 2.249, fol. 18 à 28, écourté. 11 y manque à cette place les
articles qui suivent le fol. I3I du ms. 2.327. | Ms.' 2 32.% fol. 118
à I5Î. | I.aur., XVIII (19 chapitres).
(2) Ms. 2.249, f°'« ,0^ et suite.
(3) Ms. 2.249. fol- "o, v°. | Manque dans 2.325.
(4) Ms. 2.249, fpI 29 à 32. I Ms, 2.325, fol. i5a à i5g.'| Laur.,XLlV
(17 chap ). | Ms. 2.275.
(5) Ms. 2.325, fol. 159 V». | Ms. 2.249, fol. 32 v. | La fabrication du
mercure manque dans 2.325. | Saint Marc renferme le tout, à la suite
des procédés de trempe.
APPENDICE D 341
tuaire (1). Suite de proce'dés sur la fabrication des
verres colore's, citant de vieux auteurs Egyptiens,
le livre
Sophé d'Egypte (152), la chimie de
Moïse (149). — La fin de l'ouvrage est indique'e en
marge. Fol. 147 à 155
XVIII. Recettes métallurgiques (2). Trempe du bronze,
de'couverte chez les Perses, e'erite sous le règne
de Philippe, roi de Macédoine, tel qu'il se voit sur
les portes de Sainte-Sophie. — Trempe du fer
(1) Ms. 2.249 jusqu'au fol. 38. | M s. 2.325, fol. i(3o V à 173.
| Ms. 2.275.
(2) Ms. 2.249, fol. 39.141. | Ms. 2.325, fol. 173 va 178.1 Saint Marc.
| Ms. 2.275, | Vienne, XVII. | Trempe du fer, dans saint Marc, avec
des titres différents. |Ambr.
(3) Ms. 2.249, fo'' 41 v° à 52* I Laur., XLVI (9 chap.). | Ms. 2.325,
fol. 181. En addition, d'une autre écriture à demi-effacée. | Lauren-
tienne, XLV.
(4) Ms. 2.230, fol. 1G9 à i83 et à 2»G. | Ms. 2.249, f°l> 42- I Alt. |
Leide.l Saint Marc. | Ambr. |Vienne, XVIII. | Laur., XXII et XXIII. |
Leidc. | Laur., XXIV
(5) Ms. 2.249, fol. 47 v*' I ^s' 2249, fol. 104.
342 LES ORIGINES DE L'ALCHIMIE
(1) Ms. 2.329, ms. 2.249. (L'en-tête manque) : fol. 54 à 72, avec des
variantes. Hiérothée nommé en plus; mais sa pièce existe au fol. iS(i
du ms. 2.327. | Laur., article ajouté à la fin. | Ms. 2.25OJ fol. 241-248.
Une partie seulement. | Alt. | Leide. | Vienne, XXIX à XXXII. I
Saint Marc.
I Ambr.
(2) Ms. 2.25o. | Saint Marc, après les signes.
(3) Ms. 2.25o, 1 à 1G8. | Ms. 2.249, f°l' 1C} à 89- I Laur., XIX. |
Vienne, XXIH. I Saint Marc.
(4) Ms. 2.25o. Reproduction de plusieurs pages, fol. 1G0 v°. (
Laur., XX |
'
(5) Ms. 2.325, fol. 82.
(6) Ms. 2.325, fol. 84.
(7) Laur., XXV.
(8) Ms. 2.249, fol. 72 v. | Leide. I Laur., XXVI. | Vienne, II. | Saint
Marc. | Ambr. | Ms. 2,252.
APPENDICE D 3.J.3
— Matière de — Economie de la
l'argyropde.
pyrite; de la pyrite d'argent. —Fabrication de
l'eau — Blanchiment de la magnésie. —
jaune.
Economie de la magne'sie très divine (ou raffinée).
— Fabrication du — Blanchiment du
plomb pur.
cuivre. — Doublement de l'argent. — Noircisse-
ment de l'argent.... —
Liqueurs pour
l'argyrope'e.
Amollissement de l'or pour y imprimer un sceau
— ou teinture de l'or, etc., etc. — Le
Trempe
titre est reproduit à la fin..... Ceci va jusqu'au
folio 278.
XLV. Le serpent Ouroboros (autre figure avec deux an-
neaux — Le commencement est diffé-
seulement).
rent ; mais la recettemystique est la même. Fol. 279
XLVI. Sur le soufre non brûlé. — Blanchiment de l'eau qui
sert à blanchir l'objet traité; l'arsenic et la san-
Manuscrit
grec de la Bibliothèque de saint Marc
(fin du xc siècle ou commencement du xie siècle) sur parchemin.
(1) Les mots suivants, autant que j'ai pu les lire, sont écrits chacun
au-dessus d'un signe correspondant.
2TT«I (?) — TO 7Î*V — /aXxou toç — jjwXufo/otXxov xexauj/evov —
— xai -—
otpYupo/«Xxov xexotujJLEVov(c'est le scorpion) îteTr/jYJJievov
— Sx — to" — — TO 7T«V
£puptT0$. f[/.a TtTavoya)aov TO rcav oatpoaov
— TIT«VO; —
osTpaxov /«Xxou.
Puis viennent les mots : 0 vo^aît; jjwy.apioî. s Celui qui comprend
sera heureux » et quelques lignes s'en référant finalement à Zosiinc,
On voit qu'il s'agit d'une formule où figurent des alliages métalliques
et l'oeuf philosophique. t
(2) Au verso du fol.3, l'écriture du xive siècle, superposée au
palimpseste, a été grattée à son tour avec la pierre ponce sur la moitié
de la page,
(3) Est-ce le Théodore, auquel écrit Stéphanus : IDELER, t. II, p. 208 i
APPENDICE D 349
« tège-le, Christ, souverain maître, et tiens-le en ta garde. »
Telle est la seule mention positive qui puisse nous indiquer
l'origine du manuscrit.
Au folio 6, une bande dore'e, encadre'e d'un filet rouge,
précède le titre suivant en lettres dorées: « Signes de la science
des philosophes, tirés des textes techniques et surtout de la
philosophie mystérieuse (de l'or), exposée par eux. » Le mot
« de l'or » a été gratté. — Cette liste est analogue à celle du
manuscrit 2.327. (Voir p. 112.)
Au fol. 7 v°, sont les noms des philosophes. (V. p. 128.)
Les leçons de Stéphanus vont du fol. 8 au fol. 44. — Elles
s'accordent en général avec le texte du n° 2.327, jusqu'au fo-
lio 44, 5e ligne en remontant. — Mais à ce momentil manque ici
trois pages du manuscrit 2.327 (73, 74 et 75), pages qui renfer-
ment la fin de Stéphanus et celles qui poursuivent etsont formées
presque entièrement par le débris d'un autre petit traité, attri-
bué à Comarius.— Lems. de saint Marc poursuit, sans solution
de continuité apparente, comme ce dernier traité, parles mots :
6'T«V T^V TE/V/JVTautr,v T)JVTCÊftxaXî]êoyXtffOê, etc. (saint Marc,
fol. 40, 1. 4 en remontant) c'est-à-dire &re tfy T£/vr,v Tau7/;v
êouXecOat(ms. 2.327, fol. 75, 1. 2 en remontant), pen-
7tepi>caX9)<;
dant 7 pages, jusqu'à la fin du traité : IVTÏUO*Y«p Tr)î<j>iXoço:pta;
(saint Marc, 43 v°; ms., 2.327, fol. 79 v°).
$j Te'/.VYiTCÊTtXr'fMTat
Ainsi deux traités distincts semblent avoir été confondus par
une erreurdu copiste dans le ms. de saint Marc. Il en est de
même dans Ideler, qui a reproduit ce ms., et dans la traduc-
tion de Pizzimenti, faite sur quelque copie qui en dérivait.
Le ms. 2.327 paraît donc le meilleur sur ce point; remarque
qui s'applique à plusieurs autres textes de ce manuscrit.
Lems. de saint Marc renferme ensuite les poèmes. (Fol. 43 v°
à G2 v°.)
— Fol. 62 v° à fol. 66. Pelage. (Ms. 2.327, fol. 222 v°.)
— Fol. 66. Ostanès.
— Fol. 66 v°-à 72 v° Démocrite, Physica et Mystica.
(Ms. 2.327, fol. 24 V0.)
— Fol. 72 à 78. Synésiug. (Ms.
2.327, fol. 3t.)
350 LES ORIGINES DE L'ALCHIMIE
TOXOUÇ,etc.).
Fol. i3o. Le plomb et la feuille d'or. (Ms. 2.327, foi. 157 v°.)
Fol. 131 à i36. Lexique. (Ms. 2.327, fol. 19.)
Fol. i36 v°. Lapoudresolidect autres articles, etc. (Ms. 2.327,
fol. 110.)
Fol. i38 à 141. Deux articles d'Agatharchide. (Voir ce vo-
lume, p. 23.) (De'figurés dans 2.327, fol. 249 v°.)
Fol, 141 v°. Les quatre corps d'après De'mocrite. — Articles
divers jusqu'au fol. i5g. (Ms. 2.327, fol. 113 v° jusqu'au
fol. i33 v°.)
Fol. 161 v°. Ilepf ôfyoejjûovoruvô/crewî.Sur la composition des
agens actifs.
Fol. 162. Fabrication de la bière; de l'huile
aromatique.
Fol. i63 à 179. Olympiodore. (Ms. 2.327, fol. 197 à 216.)
Fol. 179. Chapitres de Zosime à Théodore.
Fol. 181. L'Anonyme : sur l'oeuf.
Fol. 184 v°. Serment de Pappus.
Fol. i85. Diplosis de Moïse, etc.
Fol. 186. Zosime : instruments et fourneaux.
Fol. 188. L'eaudivine, c'est le divin et grand mystère.
(Ms. 2.327, fol. 22°')
Fol. 188 v°. La Chrysopée de Cléopatre, dessin.
Fol. 189. Zosime. Mémoires sur les instruments et four-
J'ai donné dans les notes du ms. 2.327 les résultats de sa ci-
bibliothèques Ptolémaïques.
Un deuxième cahier commence à la feuille 108; il reproduit
divers articles du ms. 2.327.
23
354 LES ORIGINES DE L'ALCHIMIE
Ms?. de Paris.
A. = ms. grec
2.327, xve siècle, fol. 24V0-2?.
13.= » 2.325, xive ou xme » » 8vo-ç)Vo.
C. =: »2.275. XVe M » 7VO-8VO.
D. = » 2i326, xve » » 1 et verso.
Le ms. A présente le texte le meilleur.
Mss. de Venise. M. = Saint Marc. xu ou xie siècle, fol. GG v° et 67 v\
APPENDICK F
35(J
Xxpàv TOV aôrbv ÇWJJIOVxal [îaXàv XiTpaç Suo, p«Xe év TtjS Çtoaôi C5wp
âîTe fwiafat T^V Tcpo'-r/jV àvaXoyi'av, xal é/e &9auTOj; é'o>ç av
oupou ôii XoO?fvxt TO XàV/Oov, xal CXi'ia? TO CSwp, |3âXs Xaxyav xal
e*|/vj £wç 7ia/uv07i, xal SiuXt^aç TtâXtv TÔV Xax/.av, (îxXe r?|v Ips'av, eTca
(1) ORSEILLE.
(2) LACCHA. — Le mot orcanète
est indiqué comme traduction
commune pour les deux mots laccha et anchusa, par les dictionnaires.
(Vo/r SAUMAISE.)
APPENDICE F 36 r
pre (5), le rose d'Italie ; ces couleurs sont estimées par nos
prédécesseurs. Il y en a qu'il faut éviter et qui sont de nulle
valeur : la cochenille de Galatie, la couleur d'Achaïe, qu'on
appelle laccha, celle de Syrie qu'on appelle rhizion (6) et le
coquillage de Lybie, et la coquille d'Egypte de la région mari-
2jJLap«y5oç' ÏOC<JTÎIÇ"
ypvoo'XtOo;- ^du^ioî" &5pa'pYuf°î"^exTP*t'
Xfêxvo; X«\ J/,«9T^y/,V
En haut : KXeo7rocTp»K
yfusoflot*.
IÎV TO 7Ï«V.
« Un le tout. »
PLANCHE II
Xpusoç Or.
Apyupoî Argent.
Apyvpou Y'O Terre d'argent (minerai).
Opr/K*Xxo; Orichalque.
2i5v;pi; Fer. — AXXMÎ, autre signe.
2t5r,pou Y^ Terre de fer (minerai).
KaTîir/ipou TTETOCXCC.
... Feuilles d'étain.
Vof«pyufOî Mercure.
Ne'ftXr, Brouillard (vapeur condense'e).
Aeuxr,v 7t«Y*tcxv Concrétion (coagulum) blanche.
ExvO/jV TîXYêwav Concre'tion jaune.
AiOxfyufo; Litharge.
Oetov aïïupov .-. Soufre apyre, n'ayant pas subi l'action
du feu.
C-hiov 0-i'i Soufre. — Matières sulfureuses.
0£tov «Oixtov Soufre natif.
A'ffo«)>r,vov Sélcnite.
Sui/ent deux autres pages de signes de matières chimiques,
minéroics et me'dicales.
TABLE ANALYTIQUE
Page*.
PRÉFACE v
TABLE DES DIVISIONS. .. > xix
NTIIODUCTIOV. — I.a chimie née d'hier, — elle s'est constituée
sur une formation antérieure, l'alchimie, — de
prétentions
celle-ci i
24
LKS 0RIG1NKS DE I.'ALCHIMU:
370
Pages.
relatifs à l'alchimie. — Documents
Témoignages historiques
des alchimistes, papyrus et manuscrits S
CHAPITRE H. — Les Origines mystiques. — Les anges ayant eu
commerce avec les femmes, d'après les Ecritures, leur révèlent
les arts. — Le livre Chenu, d'après Z.osime M
La science des poisons et les secrets des métaux. — Le livre
Chemi. — L'alchimie avant le déluge.— Révélation faite à
îsis 10
Les. enfants de Dieu et les filles des hommes, d'après la
Genèse 10
Knoch, ses deux généalogies, son livre : les anges pécheurs
révèlent aux femmes les arts et les sciences occultes 11
Clément d'Alexandrie et Tertullien citent cette légende. —
Mystères des métaux, associés à l'art de la teinture et des
pierres précieuses, à la connaissance des poisons et des vertus
des plantes, ainsi qu'à la magie et à l'astrologie 12
Proscription des anges inaudits et de leurs disciples, mages et
astrologues 13
Zosime écrivait au 111esiècle. — Papyrus de .Leide contem-
porains i3
La condamnation des mathématiciens, astrologues, magiciens,
était de droit commun à Rome. 13
Edits de Tibère, de Claude.— Interdiction d'exercer la magie
et de posséder des livres magiques, d'après le jurisconsulte
Paul 14
Magie, astrologie, alchimie associées dans les papyrus de Leide
et dans certains manuscrits 15
Traces de ce mélange dans les traités alchimiques : Chrysopée
de Cléopâtre, alphabets magiques, oeuf philosophique, signe
du Scorpion, sphère d'Hermès, table d'Emeraude, labyrinthe
de Salomon, etc i5
Les manuscrits ont été épurés, — passages grattés dans celui de
saint Marc 16
Formation d'uncorps d'ouvrages purement chimiques 16
réputés des enchanteurs. — Pourquoi
Les métallurgistes —
L'invention des sciences naturelles attribuées aux anges
maudits.— Le mythe de l'arbre du Paradis 17
La science de la nature donne la puissance du mal comme du
bien ; remèdes et poisons ; mise en oeuvre des métaux et
falsification 17
La science est sacrilège parce qu'elle détruit la notion du
miracle 18
TABLK ANALYTIQUE '$-]\
['afiCf.
Pages.
Le livre de Vérité de Sophé l'égyptien.— Analogies gnostiques.
— Ouvrages attribués à ce
Sophé est synonyme de Chéops.
vieux roi du temps d'Africanus 58
Le Serpent qui se mord laqueue ou dragon Ouroboros, symbole
de l'auvre. — On le trouve dans les papyrus de Leidc. —Ses
ligures dans le manuscrit 2.327; ses cercles, ses pieds, ses
oreilles., 59
On en rapproche la Salamandre et ses propriétés mystérieuses, 5<i
Kxposé allégorique de l'oeuvre. Sacrifice du serpent, l'homme ^
d'airain, l'homme d'argent ou d'asemon, l'homme d'or. —
L'homunculus 60
La figure des trois cercles concentriques, avec ses axiomes sur
l'un et le tout Ci
La Chrysopée de Cléopâtre et ses signes magiques Ci
— Pierres gravées
Anneau magique des papyrus de Leide.
gnostiques,amulettes et talismansde la collection de la Biblio-
thèque nationale ,, 62
Adoration du serpent qui se mord la queue, à Hiérapolis, par
ks Ophites. — Serpent, emblème d'une puissance supé-
rieure, etc., rapproché de l'oeuf philosophique.— Le serpent
— L'Ophiouchos 63
égyptien Apophis.
La terre vierge et sanglante. — La magie associée aux pra-
— L'étoile à huit —
tiques religieuses. rayons. L'ogdoade
mystique et les huit dieux élémentaires 63
Les éléments mâle et femelle ; l'élément hermaphrodite ; les
femmes alchimistes: Marie et Cléopâtre; traits communs aux
gnostiques et aux alchimistes 64
— Adam
Traditions juives chez les Marcosiens. et Toth
l'homme universel ; Eve et Pandore, etc., chez les alchimistes ;
Recette avec le nom d'Adam 64
Les livres hébraïques invoqués, en même temps que les maîtres
de la sagesse antique. — Hymnes gnostiqu;s de Synésius. —
Syncrétisme oriental.—Rôle du gnosticisme du ne au ivesiècle.
— Affinité entre la Gnose et la Chimie 65
CHAPITRE. IV. - Les Témoignages historiques 66
Concordance entre les papyrus et les manuscrits des biblio-
thèques v 6G
Les noms de dieux, d'hommes, de lieux, les allusions, les
idées, les théories qui y sont exposés répondent à l'état
de l'Kgypte grécisée des premiers siècles de l'ère chrétienne. 56
Il en est de même des notions pratiques 6S
Aucun auteur n'a parlé de l'alchimie avant l'ère chrétienne.... 86
TAIil.H ANAl.YTIQUK 37 5
Pages.
Pages.
-- Procédés de trans-
Comparaison avec ceux des manuscrits.
mutation 8S
Dorure sans mercure.— \.\jsemon et Vasem égyptien 8(i
Doublement de l'or et de l'argent. — Ecriture en lettres d'or.
— Teinture en pourpre végétale <-|i
Extraits de Dioscoride, — où le sens des noms de minéraux peut
être cherché •
Q3
CHAPITRE VI. — Les manuscrits grecs des Bibliothèques. 94
— Bibliothèque
g'i. — Enumcration des manuscrits. nationale
de Paris.— Achats de François 1er.— Les autres bibliothèques,
— Manuscrit de saint Marc cp
Utilité de la publication de ces manuscrits, pour la technologie
et l'histoire générale..., 97
g 2. — Date et filiation des ouvrages contenus dans les manus-
crits alchimiques 98
Ecrits païens, contemporains de Porphyre et peut-être des
débuts de l'ère chrétienne 9S
Le pseudo-Démocrite et Bolus de Mcndès. — Recettes des
stèles et des papyrus....*. 99
— Synésius et Olympiodore
Zosime, gnostique du 111esiècle.
sont du ivc • 99
Le philosophe Chrétien, — l'Anonyme, — — filia-
Stéphanus,
tion de ces auteurs 100
Citations de Georges le Syncelle, de Photius, du Kitab-al-
Fihrist. — Gebcr est postérieur 100
Moines: Cosmas, Psellus, etc. — Tradition mythique de la
toison d'or.... iot
Traité technique sur les verres par l'arabe Salmanas, ajouté
plus tard 101
Formation de la collection à Constantinople. — Préface de
Psellus.— La collection antérieure au xie siècle. — Additions,
interpolations,miseau courant. — Erreursdcs commentateurs. 102
Etude passionnée d'autrefois io3
d'instruments. — Résumé 104
Figures
l 3. — Etudes et publications exécutées d'après les manuscrits
alchimiques 104
Auteurs du xvne siècle.— Etude de Reinesiuset de Fabricius.
— Traduction latine de Pizzimenti. — Publication de
Ideler — lexique, etc io5
Stéphanus par
Notices diverses et catalogues des bibliothèques. — Saint
Marc 106
Trois types principaux. — Analyse de ces manuscrits 108
TABLE ANALYTIQUE 377
Pages.
— Hermès. — — —
g i. Ses ouvrages. Science hermétique,
Citations ; axiomes ; hymne ; table d'émeraude ; instru-
ments , i?4
Knigme de la Sibylle. — Son i3ô
interprétation
— — Sa C'est un
l 2. AgathoJcmon. parenté avec le serpent.
dieu évhémérisé... , i3ô
— Isis. — Lettre à son fils Horus.—
l 3. Livres supposés aux
premiers siècles de notre ère 138
— Les rois et les empereurs. — ces désigna-
g .j. Pourquoi
tions 13>j
CIUPITRE III. — Les alchimistes iii
pseudonymes..,
— Leur
g i. ài.onêration.— Origine de ces attributions i.it
Sophé 158
Littérature pseudo-Démocritaine en Egypte; son importance., ibq
rABLK ANAI.Y'HQUh 379
Pages.
Double langage prêté à Démocrite ; citations. — Recettes de
transmutation i Gu
Sens multiple des noms des minéraux anciens. — Les opéra-
tions des alchimistes ne différaient pas des nôtres. — Partie
laissée obscure à dessein 1G1
— Ostanès et les Chaldcens. — Légendes et traditions.... iG3
g 4.
Il est réputé l'initiateur de Démocrite 1G4
des Persans à celles des Égyptiens. —
Pratiques opposées
Citations. — L'eau divine et la panacée |65
— Zoroastre apocryphe; ses oeuvres i(30
Sophar.
— Les alchimistes ~ ; ses axiomes. —
g 4. égyptiens. Chymes
Pébéchius. — Pétésis 167
Pétosiris l'Astrologue. — Pammenès.— Pauséris IGCJ
— Marie la
g 6. — Les alchimistes juifs. — Moïse; sa diplosis.
Juive; bain-marie. — Cléopàtre. — Marie et Cléophas dans
les évangiles gnostiques. — OEuvres de Cléopàtre 173
CHAPITRE IV. — Les alchimistes grecs proprement dits 175
— Caractères sérieux et historique
g 1. — Leur énumération.
de ces auteurs. — Les poètes, les scoliastes. — Compilations
pratiques 175
— Enu-
g 2. — Zosime, cité par le Syncelle, Photius, Suidas.
mération de ses ouvrages 177
Mémoires authentiques, etc. — L'eau divine, les axiomes, les
cercles, les appareils 178
Tribicus. — Livre de la Vertu : analogies avec le Poemander. —
Vision allégorique 179
Les hommes d'or et d'argent; le dragon. — Allégorie de
Merlin. — La pierre philosophalc 1S0
La tétrade mystique. —Recettes positives 182
Ecrit authentique ; livre sur la Vertu et l'Interprétation ; livre
deSophé; livre de l'Accomplissement i83
La instruments et les fourneaux. - - Chapitres à Théodore. —
[moûth. — La chaux. — Le livre des clefs. — Petits
traités 184
de Comarius. l'Ancien. — Dioscorus. — Jean
Ouvrages —Pelage
l'Archiprêtre iHG
g 3. — Africanus. — Ses ouv: âges 187
— Epoque de Théodose. — Le Synésius de
g 4. — Syncsius.
l'histoire. — Sa correspondance. — Traité sur les songes. —
Doctrines occultes. — Hymnes gnostiques 188
Commentaire sur Démocrite adressé à Dioscorus. — Evoque
de ce nom. — Double caractère des hommes de ce temps 190
38o LES ORIGINES DE L'ÂLCHIMIE
Pages.
Pages.
Arabes de Mésopotamie et d'Espagne. — Découvertes pra-
tiques 20g
Nécessité d'étudier les manuscrits arabes et hébreux. — Retour
de la science en Occident, au temps des croisades.— Tlieatrum
chemicum. — Résumé 209
Pages,
g 8. — Le fer. — Métal rare et réputé moderne. — Préparation
difficile. — Sa présence dans les pyramides , 228
— Générateur des autres métaux. —
g 9. — Le plomb. Magnésie
des anciens. — Plomb coupelle 228
g 10. — L'ctain pur a été connu seulement des Grecs et des
Romains. — Matière de transmutation 229
Le cassiteros. — Sens successifs. — Etain, doublet du plomb. —
Son cri.— Ses alliages 3o2
Sa planète ; elle a changé 231
g 11. — Le mercure. — Natif et artificiel. — Ses propriétés, ses
noms, son signe. 23i
g 12. — Autres substances congénères des métaux. — Pierres
rouge, blanche, jaune, émail 232
g i3. — Liste alchimique des métaux et de leurs dérives. —
Kmcraude associée aux métaux et au mercure 232
Signes et motscomprehensifsde la chimie 234
g 14. —Les laboratoires. — Association des préparations métal-
liques et médicales 235
Découverte faitt à Drongah 230
CHAPITRE H. La teinture des métaux 338
Association des métaux, des alliages et des minéraux colorés,
naturels et artificiels 238
Analogies tirées de l'éclat de ces divers corps. — La notion
d'espèces définies n'existait pas 239
Imitation des pierres précieuses par l'action du feu. — Ses
degrés. — Variation des propriétés des alliages. — Notion des
métaux imparfaits 240
La diplosis, d'après l'idée que l'or et l'argent sont des alliages.
. — Tours de nain 240
Opinion que les propriétés des corps peuvent être modifiées
une à une. — Substances naturelles et artificielles 241
Les métaux regardés comme susceptibles de teinture. — Ana-
logie tirée des étoffes et des verres 242
La science sacrée comprend deux opérations : la teinture en
jaune et la teinture en blanc. 242
Les deux teintures sont au fond de même espèce. — Principe
colorant ou poudre de projection 243
Agents qui blanchissent le cuivre; qui jaunissent l'argent.—
Teinture profonde et superficielle 244
Orpiment. — L'idée de la transmutation découle des pratiques
égyptiennes 245
TABLE ANALYTIQUE 383
Pages.
— Crédulité
Mélange de recettes réelles et chimériques. persis-
tante. — Son origine théorique 24D
Pages,
tous les corps naturels, sans qu'aucun de ceux-ci réponde
exactement à un élément 26G
Le phlogistiquc de Stahl. — Les sens multiples du mot/<?Hj du
mot eau 267
Les espèces de feu du Timée ; les espèces d'air; les espèces
d'eau ; les eaux des alchimistes 268
Les différentes espèces de l'eau.— Les espèces de terre, etc.... 269
g 4. — Les alchimistes grecs. — Théorie de Synésius. — Le
mercure, matière première des corps et des métaux 271
— Le mercure
Origine de cette opinion. support de la liquidité
métallique 273
Théories de Stéphanus. — L'unité les nombres. —
engendre
Les éléments et leur union par l'interposition d'un intermé-
diaire 274
Les douze combinaisons, le dodécaèdre et le zodiaque. — Les
nombres quatre et sept 27b
Il faut dépouiller la matière de ses qualités.— Les qualités sont
contraires et non les substances. — Le mercure 270
Opérations réelles et pratiques industrielles 277
CHAPITRE IL — Théories des alchimistes et théories modernes.
— L'alchimie
% 1.— Le mercure des philosophes. était une
— Ses théories
philosophie. 279
Matière première des corps. — 11 faut y réduire les métaux,
en leur étant ce qui les particularise 280
Il faut ôter au mercure, matière première des métaux, son
eau (liquidité), son air (volatilité), sa terre, puis le teindre
avec le soufre 280
La substance tinctoriale est la pierre philosophale ou poudre
de projection 281
Notions métaphysiques. — La matière et ses qualités sont des
êtres distincts, séparables et ajoutables :... 281
Changements survenus dans nos idées. — Théories des alchi-
mistes grecs et arabes. Doctrine du moyen âge 282
l 2. — Origine et portée des idées alchimiques. — Préparation
du fer avec son oxyde et régénération de celui-ci. — Origine
des transformations.— Les corps simples sont semblables aux
corps composés dans leurs métamorphoses. — Rotation indé-
finie / 283
Rêve des alchimistes. — Il ne repose sur aucune expérience
positive a85
Nous faisons les mêmes opérations et nous avons des agents
plus puissants 286
TABLE ANALYTIQUE 385
Pages.
La puissance sur la nature rêvée autrefois est atteinte 2S6
g 3. — Les corps simples actuels. — Lavoisier : invariabilité
du poids de nos éléments 2S7
La transmutation serait une opération d'un autre ordre que les
nôtres. Sa différence avec la fabrication'des corps composés. 287
— Le scepticisme existait déjà au temps de Geber 287
l 4. — L'unité de la matière. — Les multiples de l'hydrogène.
Nos 66 éléments. — Sont-ils la limite de nos espérances ? 2SS
Les équivalents ou poids atomiques des éléments 28g
La Molécule indestructible de nos éléments assimilée à un
atome 290
Tentative pour ramener tous les poids atomiques à une même
unité fondamentale. — Hypothèse de Prout et de Dumas :
multiples de l'hydrogène 291
L'expérience abaisse cette .unité au quart.— Limite des erreurs. 292
— Les rapports ne sont pas simples
Analyses de Stas. 293
g 5. — Les élémens isomères et polymères. — Corps à poids
— Isomères. — Cobalt et nickel. —
atomiques identiques.
Or, platine, iridium 394
— Oxygène, soufre, etc...
Corps à poids atomiques multiples. 395
Polymères. — Carbures d'hydrogène : Acétylène et ben-
zine. — Synthèse et analyse 296
Différence entre la constitution physique des composés poly-
mères et celle des éléments, tirée des chaleurs spécifiques.., 297
— Classification de
g 6. — Les familles naturelles des éléments.
Dumas 298
Le chlore et sa famille : Cliloroides.— Triades 299
Le soufre et sa famille: Sulfuroïdes — A\ototdcs. — Familles
monoatomique, biatomique, triatomique 3oo
Réserves. — Peut être loi naturelle masquée par des pertur-
bations 3oi
— Les séries -— Progressions arithmé-
g 7. périodiques.
3OJ
tiques
Séries de la chimie organique — Carbures générateurs —
— Différences constantes entre les corps d'une
Homologues.
même série..... 3o3
Tentative pour appliquer la même classification aux élé-
ments 3o4
Différences à peu près constantes entre les corps d'une même
famille — Chloroïdes, sulfuroïdes, azotoïdes ; Métaux
alcalins.... 3o4
bivalents, trivalents, quad;ivalents 3oî»
Corps monovalents,
23
386 LES ORIGINES DH L'ALCHIMIK
Pages.
Garbures d'hydrogène de valence inégale et dont les poids
atomiques croissent par 2 unités 3o6
Différences analogues entre les éléments de valence crois-
sante 307
Les deux — Tableau réparti sur
progressions arithmétiques.
l'ensemble des nombres entiers 307
Eléments auxquels cette coordination s'applique avec vrai-
semblance — groupements arbitraires 3oS
Relations entre
les poids atomiques et les autres propriétés
— Elles ne
physiques et chimiques. dépendent pas de la loi
périodique; mais elles sont comprises dans les mêmes tableaux. 3o8
Les termes manquant dans les progressions sont réputés des
éléments inconnus 3of)
Artifices et illusions 3io
Il n'y a là ni règle pour découvrir des corps simples nouveaux,
ni méthode pour faire la synthèse des éléments. — Utilité de
ces systèmes 312
Conception d'atomes plus petits que ceux des corps réputés
simples , 3i2
Etats inégaux de condensation .d'une même matière. — Le
carbone, ses états et ses séries de dérivés 313
Assimilation avec les familles d'élémens 314
g 8. — La matière première une et multiforme. —
Conception
d'une matière commune identique, non isolable, susceptible
d'un certain nombre d'états d'équilibre stable, constituée
autrement — Fonction
que les corps simples actuels. à
valeurs multiples 3i5
Le poids absolu seul invariable. — Aucun élément ne serait
serait plus simple que les autres.— Un corps simple pourrait
être détruit et transformé, mais non décomposé 317
Tous seraient de même valeur, mais distincts par la nature
de leurs mouvements. — Nouvelle, idée de la transmu-
tation 3iS
l 9. — La matière pondérable et le fluide éthéré. — Les molé-
cules regardées comme des tourbillons de fluide éthéré 3ig
L'atome s'évanouit. — La matière fixe par sa quantité, non par
sa substance
Le fluide éthéré et les atomes sont des symboles, comme les
quatre éléments et le mercure des philosophes 3ao
APPENDICES
Pages.
APPENDICE B. — Deux pages de ce papyrus d'après une photo-
— Procédés de transmutation et de teinture en
graphie.
pourpre 327
APPENDICE B bis. — Les papyrus du Louvie et de Berlin. — Leur
Air, 182, 23o, 265, 266, 270, 274, Alchimiques (poètes), (106), (121),
275, 280, 283, 320. 341, 349, 354.
Air (dérivés), 254. Alchimiques (théories), 254, (278) et
Air élément,75, i5o, 25i, 252,253, passim.
— 106.
254. titres,
— enflammé, 266. Alchimistes (femmes), 64, 173.
— épaissi, 266. Alchimiste de profession, 192.
— ses espèces, 269. Alcool, 209.
— octaèdre, 262, 2G5. Alexandre, I3I, 140, 144, i63.
Boulaq, 214.
Babylone, 5i, 52, 5g, 148, i5g, Boutroux, i52, 251.
164, t65, 166. Bretagne (perles), 340.
Babylonien, 5, 7, 10, 45, 46, 48, Brome, 299, 304, 310.
5i, i5i. Bromhydriquc (acide), 299.
Bacon, 24t. Bromure de potassium, 299.
Bain-marie, 56, 172^ Bronze, SS, io3, 106, 125, 126, i85,
Bain de sable, 236. 2t3, 217, (225), 2lH),
226, 229,
Baleine (blanc), 234. 244.
Barkal, 214. — Couleur
d'or, 227, 240, 24 j.
Baronius, 73. --
Objets, 236, 240, 241.
Barthius, 75. — 351.
Trempe, 341,
Basalte, 270. Brugsch, 170.
Bcdil, 23o. xiv,
Byzantins, 4, 8, 26, 47, 72, 76,
Belus, 143. 78, 100, 101, 102, i2r, 129,
Benzine, 29G, 298. 158, 166, 175. 176, 2o5, 224.
Bercnd, 3.
394 I.r.S ORIGINES I)i: I. AI.CHIMIF.
c Chancourtois, 3o2.
Chymes, 78, I3I, 142, (167) 168, Comarius ou Contenus, 1:8, 129,
if)3, 200, 251, 260. 174, 186, 200, 33?, ^49-
Chymos, 27. Commune (la), 198.
Chymia, 27. Confection (bonne) de la chose
Cnouphis, dieu, 3i, 5i, i36. Cuivre, 55, 59, 87, 89, 90, ii3,
Coagulum blanc et jaune, 365. i55, 161, 1S1, 2i3, 219, 222,
Cobalt, 219, 220, 293, 294, 295. (225), 229, 234, 240, 273, 274,
Cocco tinctorio (de), 357. 2S6, 310, 331.
Cuivre colorant, 219, 220, 2M, 243. Démocrite, XV, 24, 4'i, 65, 70, 71.
Cuivre (combat avec le mercure), 74, 77, 83, 85, 86, tj3, 99, 100,
277. io5, II5, IÏ6, 117, 118, 1 :IJ,
— Uniment, ramollisse- 128, I3I, IJ/.,
décapage, 124, 127, 129,
ment, 89. 135, 136,(142) à 145. i63, 164,
-- 168,
dérivés, 113, (233). 167, 170, 174, 176, 177,
— dorure, 184, |86, 187, I90, 20O,
89, 24}, 345. I94,
— >o3, 206, 228,
eau, 24, 204, 207, 234,
— feuille, terre 248, 250,
limaille, (minerai), 240, 242, 244, 254,
364. 255, 262, 263, 272, 2S2, 3qo,
— homme 100. 331, 336,
(de), 337, 340, 344, 349,
— minerai, 351, 355,
24. 354, 357, 358, 35q.
— natif, 225. Démocrite 35, 154. —
(sphère).
— nom, 221. {V. Sphère.)
— sans ombre, Démotique, 32, 81, 170.
276.
— — caractères, 35.
oxyde, 364.
Cuivre (pierre de), 24, Denderà, 3o, 42, 219.
— 223. Derenbourg, 3, 78, i3o.
pur,
— rouille, Desaix,
24. 19?.
— Descensum (per),
sels, 27P 207.
— sels Deutéronome, 28.
basiques, 224.
— Diamant, 233.
signe, 49.
— m.
sulfate, 219, 220. Didot, 23, 27, 58,
Cuivre (taches par les sels), 104. Dietz, 106, 107.
— Dioclétien,
teinture, 88, 194, 242. 17, 26, 47, (72), 77, 83,
— transmuté,
215,227, i3g, i56, 264.
— et Vénus, Diodorede Sicile. 23, 39, 148.
49, 364.
Cymbales (alliage), 226. Diogène, 128, 142, 258.
Cyprien (saint), i63. Diogène Laërce, 147, 149, i5o,
Cypris, 219. 357.
Cyrénaîque, 1S8. Diorite, 236.
Cyrille (saint), 189, 196. Dioscoride, 20, 68, 69, (93), 125,
23i, 273, 357.
D Dioscorus, 78, 129, i3i, i56, 1S6,
190, 191, 336, 337.
Damas, 4S, 20t. Diplosis, 54, 70, 91, 171, 218, 227,
Damascène (Jean), 346. 240, (334), 35i, 353.
Danaïdes, 169. Dirhems, 237.
Dardanus, i53. Docimasie de l'argent, 3o, 89.
Davy, 220. — de
l'or, 3o, r/2.
Démiurge, 5i, 187, 190,270, 354. Dodécaèdre, 262, 276.
Démocritains, xui, 116, 118, 121, Donatistes, 164.
124, 147, i58, (159), i<58, 200. Dornceus, 37.
INDF.X ALPHABKÏIQUl- DES NOMS ^97
Dorure, 3o, 82, 89, 93, 124, Egypte, ix, x, su, XIII, 3, 5, 10, 14,
26
402 I.HS ORIGINRS 1)1- l/AI.CHIMin
Kerkoros, 25.
J Kestôn, 1S7,
Khem, 167.
Jacob, 54. Khnoum, 5i,
Jacob l'Inspiré, 33c). Kitab-al-Fihrist, 3, 78, 100, i3o,
Jamblique, 25, 29, 3S, 3g, 40, 72, 140, i(>8, 172, i85, 200, 2o5,
85, gS, 119, 144, 145, 184, 344. 206, 210.
Leide, xn> xv, etc. — (V. Papyrus.) Mafek, pierre verte, 3o, 213, 218,
Lcipsick, 69, 158. 219, (221) à 224, 225, 232.
Lcnglct du Fïesnoy, ioG. — vrai et
artificiel, 222.
Lepsius, x, 3, 30,90,212,213, 221, Magisterii, 20G,
225, 227, 229, 234. Magnés, 8G.
Letronnc, 331. — (V. Reuvcns Magnétique (fluide), 320.
(lettre à). — —
(pierre), SG.
Lcucippc, 47, 119, 155, 1G2, 2G3, Magnésie, 24, 8G, 155, 161, 201,
341. 207, 229, 2G0, 282, 340, 345.
Leucosis, 35, 88, 242. Magnétiseurs, 24G.
Libye, 25o, 361. Magnétique (fluide), 320.
Libyque (montagne), 38. Magnétisme, 320.
Lichen marin, 3Go, Magnétisme animal, vi.
Litharge, n3, 155, 323, 36i. Malachite, 224, 2^2,
Lithium, 304, 307, 3oS, 310, Malala (Jean), 76, 101.
Lothar Meyer, 3o2. Manéthon (astrologue), 29, 3g, 169.
Louvre, XII, xv, 3,23,82, 170, 331. Manéthon (historien), 40, 58.
Lucas, 128. Manget, 10, 95, io5, 20G.
Lucien, i53. Manilius, 70, 74, 93, 23g, 240.
Lucrèce, 18, 19, 152, 228, 239, 261, Manuscrits (composition), 124,
2G2,2Ô3. Manuscrits divers, 353, 358.
Lumineux (fluide), 320. i
Manuscrits (étude passionnée), io3.
Lunaire (influence), 179. Manuscrits grecs, x, xt, xn, xia, xv,
Lune, 5o, 83, 84, 1S2, 201, 2±p 4, 5,8, 12, 57, G7.G8, 71,73,74,
277, 322. 78, 80, 8t, 83, (95) et suiv.,
Lune et argent, 49, 364, — (V. Ar- 107, i32, i52, i53, i63, 208,
gent.) 209, 2i5, 227, 23i, 240, 245,
— métal
(argent), 49. (335).
— — notices, io5.
signe, 49.
Luncct Soleil, course, 41. 'Manuscrits (recettes), 87.
— . — <
Manuscrit d'Altenbourg, 336 à 344,
lever, 41.
— — 352, (353).
lumière, 41.
— — 1
Manuscrit de l'Ambroisienne,
rencontre, 41. 171.
— sourcil, S6.
337 à 342, (354).
Lychnites, 340. J
Manuscrit de Gotha, 354.
Lycopolis, 3G, i3o. 1
Manuscrit de la Laurentienne, 336
Lycurgue, 43. à 346, (354).
Lyon, 358. 1
Manuscrit de Leide, 336 à 342,
(354).
M l
Manuscrit de 'saint Marc, XHI, xvi,
4, i5, 19, 23,-25, 29, 32, 35,36,
Macédoine, io3, 126, 34t. 38, 47. 54, 56, Go, Ci, 63, 64,
Macrocosme., 5i, igS. 79» 83, 89, (96), (97), 101, io2,
INDEX AI.PHARKTIQUR DF.S NOMS 40 5
104, to6, (107), 108,109, m, 244, 249, 25o, a5i, 253, 256,
112, 113, u5, 117, 118, 11g, 263, 272, 274, 275, 276, 277,
120, 125, 12G, 127, 12S, r3o, 278, 332, 334, (335) à 347,
i32, 13^, 140, 143, i5o, l52, 35a, 358.
i55, 166, 168, 170, 17t. 172, Manuscrit 2.329 : 336 à 342.
173, 176, 177, 182, 184, i85, Manuscrit 2.419 : i5, 16, 27,35,
i85, 187, iS'q, 194, 200, 2o3, 36, 135, (169),
204, 2o5, 215, 2$4, 263, 333, Manuscrits types, 108.
336 à 342, (347), 358. Marc — Saint Maie et
?35, (saint). (V.
Manuscrits du Vatican, (355). Manuscrits), 96, 347.
Manuscrit de Vienne, 336 à 343, Marc Antoine, 42,
(3541. Marcassite, 282.
Manuscrit 2,249 : i5, 3a, 35, 43» Marcosiens, 64.
47, 55, 56, 61, 64, 83, (96), 104, Marcus, 34, 57, 64, 182.
io5, 108, 118, 120, 125, 166, Marcus, 56, 64,77,78, 118, 128,
168, 173, 182, 184, 202, 203, 129, I3I, i32, 142, (171), 172,
159, 200, 23o, 337 à 342, (352), Maspero, 3, 10, 27, 28, 37, 228,
35S. 236.
56, 58, 59, 60,63,64, 65, 71, 72, Méchir, Février, 33, 34, 195.
Mcde, 46, 145, i63.
76, 83,85,87, 88,89,90, 91,92,
Médée, 181.
93, (96), 9S, 102, io3, io5, 107,
(110) et suiv., n3 à 12S, Médiateur plastique, 275.
109,
129, 1 ?2, 134, 135», i36, 137, Melanosis, 35, 242.
Miel, 233, 270, 34Ô. Mullach, 14S, 149, i52, 154, 33t.
Nub, 212. Or, 2, 12, 3o, 35, 36, 39, 48. 5o,
Nubie, 192. 53, 54, 55, 56, 61, 75, 76, 77,
85, 87, 101, 123, 134, 137, 161,
O 162, 173, 178, 181, i83, 186,
ig3, 207, 212, (2l3) 214, 2l5,
Obrussam, n'î. 2l6, 217, 2l8, 219, 221, 222,
Occident, 102, 209, 210, 246. 223, 226, 227, 233, 234, 235,
Occidentaux, 6, 78, 248. 236, 238, 240, 241, 242, 243,
Océan, 259. 244, 25o, 257, 273, 276, 286,
Ochre attique, 24. 295, Sto, 331, 338,
294, 346,
Octaèdre, 204, 2O2, 265. 349, 303, 364.
OEcuméniques (alchimistes), —
lot, affinage, 84.
I2t, --
127, 12S, 129, 143, 204, alliages, 192, 2r3, 2i5, 216,
34i. — (V.
223, 244. Electrutn.)
INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS 409
Pastel, 3(31.
P
Patriarche d'Alexandrie, 98.
Pachon, mai, 33. Patriarche, 110, 189, 19*3,248.
Padoue, io5, 154. Paul jurisconsulte, 14.
Palatino (Codice), 97. Pausanias, 357.
Paléographie, xin, 97, 108, 124, Pauséris, 128, 142, (170), 175,
345, 354. 205.
14, i5, 16, 21, 28, 3o, 34, 35, Persane (trempe), i85.
3f>, 37, 39, 5o, 54, 57, 5g, 62. Perse, 47, 129, 148, 163,164,165,
O4, 67, 68, (3(j, 70, 73, 74, (80), 227.
81 à 94, 99, 100, i!2, 114, 119, Péruviens, 22$,
124, 125, i35, i53, 15y, i03, Petasius, 128, 129, I3I, 13Q, 168,
164, 170, 171, 1S7, 208, 215, 192, 342.
227, 229, 23i, 240, 242, 245, Pétésis, 142, i58, 16S, 1O9, 174,
323, 327, 33i. 2o5.
INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS 411
Pétosiris, 27, 35, 70, 135, 175, 142, Pierres (coloration), 340. — (V. Co-
i54, (169), 352, loration.)
Pétra, 76. — de
cuivre, 24.
Pétrone, 149, i5o, 357. Pierre d'Egypte, 24.
Phamenoth, mars, 33. Pierre (un seul genre).
Phaophi, octobre, 33. Pierres gravées, 60, 62, 85, 114,
Pharmouthi, avril, 33, 34. 168, 178, 332.
Phéaciens, 346. Pierre magnétique, 86.
Phédon, 3Q, Pierre métallique, 343.
Phéniciens, 48, 219. Pierre philosophale, 3o, 36, 56,
Philarète, 117, 128, 155, 340. 116, r36, etc. — (V. Philoso-
Philèbe, 39. phale).
Philippe, io3, 126, 341, 35i. Pierres précieuses, it, 12, 43,4?,
Philoe, x,38, 192. 47> 71» 72. lot. I(J6, 17G, 2ii,
Philolaus, 1G2, 265. 2i3, 217, 218 et suiv.
Philosophale (pierre), 3o, 36, 56, Pierres précieuses assimilées aux
116, i36, i65, 171, 172, 181, métaux, 220.
— —. fabrication,
242,243, 245, 281, 336, 340, 29, 3o.
342. — (V. Pierre). — —
puissance secrète, 47.
— — — Pierres
énigme, 343. (V. Énigme précieuses (teinture), 4?,
sibyllin. i65.
Philosophe chrétien (le), 99.—(Voir Pierre rouge, I3I.
Chrétien). Pierres vertes, 123.
Philosophical Magazine, 310. Pierres (vertus), vu.
Phlogistique, 254, 267. Pierre vivante, i65.
Phosphore, 3oo, 304, 3o5. Pierret, 23, 3i, 33, 3g.
Pholius, xiv, 9, 23, 78, 100, 164, Pind?rc, 43, 48.
177, 192. Pinna, 361.
Phrygie, 62. Pistis Sophia, 58.
Phtah, 26, 34. — (V. Ptah). Pituanius, 14.
Phycos, 247. Pizzimcnti, io5, 117, i5.t, 190, 200.
Phyllanthion, 261. 349.
Physica et mystica, g3, 99, 116, Planches, xvi, 363 et 365.
i3g, 146, (i5t), 154, 162, 244, Planétaire (liste), n3.
337, 349, 358, (35y). Planètes (cours des cinq), 41.
Physici et medici groeei minores, Planètes et métaux, 48, 49, 5o,
-
76, 106, 117, 122, 188, 200, 23o," 233, 276, 345, 348, 364.
201, 202, 242, (V. Métaux.)
Piérides, — — changements, 49.
ig3.
Pierres, 55, 77, 123, 149, 155, Planètes (sept), 5o, 62, ïi2, 276.
i58, 194, 2-19, 25l> 2(A — signes, 62.
270,
271. Plantes, 85, i5o, 253, 204, 270,
Pierres brillantes, 71, 27S. 332.
412 LES ORIGINES DE LALCHIMIE
Pline, 46, i.2, 59, 69. 70, 71, 74, Polyhisior, io5.
77. 83, 94. 99. Il8« '46, «48, Polymères, 293, 294, 29G, 297, 298,
149, i52, i53, 157, i63, 169, 3i8.
226, 23o, 23i, 240, 277, 357. Porphyre, 32, 47, 98, 129, 144,
Plinianoe exercitationes, 47, 101, 1G0, 169, 199.
io5, 157, 224, 359. Potassium, 299, 304, 3o8.
214, (22S), 23o, 234, 280, 286, Pourpre, 3o, 77, 83, S7, (g3), 124,
33i, 338, 340, 341, 343, 345, 149, i5o, 151, i54, 155, 242.
35i, 3G5. 243, 244, 36o.
— 228,
alliages, 24, 82, 89, 225, Pourpre animale, 35?.
23o, 233, 240, 244, 365. — de Cassius.
93.
— 36i.
argentifère^ 229. Pourpre (fausse),
— blanc et noir, 23o. —
préparation, g3.
— calciné ou 3G5. — teinture,
fondu, xvr, tG5, 328, 355,
—
dérivés, M3, 229, (233). 357.
— 23o.
doublet, Pourpre végétale, 357.
— durcissement, — coloré
S7. (verre en), 93.
— 3G5.
feuille, limaille, terre, Prague, 20.
— des métaux,
générateur 229. Prasinttm, 126.
—
(homme de) t8o. Proclus, 48,49, 197, 202, 207, 240.
— minerai,
24, 3G5. 26O. t
•-
oxydation, 89. Procope (actes de saint), 27, 26,
—
purification, 87. 73.
— et Saturne,
49, 3G4. Projection (poudre), 161, 162, 237,
—
signe, 49. 243, 2G1, 281, 339, 35r.
INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS 41 :>
Ptah, 1S4, 197, 235. Rome, i3, 14, 46, 13g, 264.
Ptah-mer, 28. Rose d'Italie, 361.
54, 57, 59, 69, 70, 81, 82, 83, Sarcophages, 220, 222.
Sélénium, 295, 29G, 297, 3oo, 304, Société Chimique de Paris, 318.
345, 354, 363. Sophé, 28, 54, 58, 126, 139, i58,
— bon et G3.
mauvais, i83, 341, 343, 344.
— Go. 35t.
cercles, Sophie (sainte), io3, 341,
—
culte, 63. Sopholat, 1G6.
—
domestique, 137. Soufre, 32, 161, 182, 194, 207, 232,
— l'article
Ouroboros, 137. —(V. 233, 244, 256, 267, 273, 280,
suivant et Ouroboros.) 281, 282, 284, 295, 296, 297,
INDEX ALPHABETIQUE DES NOMS 4l5
304, J>o5, 309, 314, 3i5, 344, Suidas, 17, 26, 72, 78, 79, 100,
345. 101, 120, i5S, 166, 177, 187,
Soufre, apyre, 365. 217.
— 365. Sulfate de cuivre, 220.
natif, 219,
— 20S. Sulfure
quintessencic, d'arsenic, 244.
Souphis, 28, 5S. Sulfuré (hydrogène), 295.
Sourcil du soleil et de la lune, 86. Sulfures, 69, 222, 281, 282, 295.
Spagyrique, 3y. Sulfureuses (matières), 194.
Sphère, 169, 249. Sulfuroïdes, 299, 304, 3o5, 314.
Sphère d'Hermès, 16, Sitmma perfectionis, (206).
— 225.
astrologique, 16, 35. Supérieur (lac),
— de
Democrite, 35, 154. Syncelle (Georges le), 9, 11, 26,
Sphère de Mercure, 2o5. 47> 77> 7Sj 100, 148, 149, s55,
Sphinx, 43. 164, 170, 177, 1S7.
Spirites vi, i52, 246. Synésius, 24, 47, 58, 65, 77, 78,
Sprengel, 69. 86, 90,99, 100, (io5), 117, 128,
Stahl, 254, 267, 285. 129, 148, 149, 154, i55, i56,
Stas, 293. 164/ 168, 176, (186) à 191, i(|3,
Stèles, 22, 29, 38, 39, 99, 184, 35o. 194, 199, 248, 264, 271, 272,
— de
Metternich, 29, 38. 273, 274, 282, 332, 333, 33(3,
Stephanus, xm, 32, 5o, 76, 78, 100, 337, 349, 355.
134, i36, i54, 168, 174, 176, Syrie, 46, i38, 210.
i/9» 198, (199) à 201, 2o3, 204, Syrie (couleur de), 36i.
208, 242, 248,. 262, 263, 264, Syriens, 48, 187, 2o5.
265, 26G, 270, 274, 275, 280, Théodore, 100, 176, 348, 35i,352.
320, Théodore (chapitres à), 184.
Terres, 263. Théodose, 22, 33, 122, 188, 191,
Terre d'argent, de cuivre, de 196, 202, 264, 342, 355.
plomb, d'étain, 3G4, 365. Théodose II, 192.
Terre blanche, 234. Théodosicn (code), 20.
— est le cube, 262, 2*65.
Thcologumenon Arithmetices, 164.
— dérivés, 254. Theomantion. 84.
Terre élément, 75, 252, 253, 254, Théophanc, 76.
2G1. Théophile, 98, 128, I3I, 189, 196.
— ses Théophrastc, 122, 129, 176, 202,
espèces, 270.
Terre formée par l'eau, 2GG. 342.
INDEX DES NOMS
ALPHABETIQUE 417
Théophraste, naturaliste, 220, 224. Tuile, 270.
Theophrastus, 74, 75. Tungstène, 310.
245, 278.
Verre coloré en pourpre, 93.
Xanthosis. 35, 242.
Verre (comparé à l'électrum), 217.
Verre Xenocrate, 128, 142.
(fabrication), 3o, 10G, 12G,
Xcnophane, 195, 258.
i85, 224, 33G, 338, 341, 346,
Xerion, 243, 281, 339.
35p.
Xerxès, iG3.
Verres grecs et romains, 220.
232. Xiphilin, 110, 248, 33G.
Verre jaune,
Verres (lieux de fabrication), 235,
23(3.
Y
Verre liquéfié, 239.
Verres reproduits, 239.
Verre rouge, 232. Yun-fou-kinn-y (dictionnaire), 53.
Verre (science), 235.
Verre vert, 12G, 221, 224.
Vertu (livre de la), 179, i83, 238, Z
341, 35o.
Vettius Valens, 169.
Vienne, 9G, 107, 190. Zeller, i52, 25i,
Vif argent, — Zenon
191, 208, 231, 274. 143.
(V. Mercure.) Zinc, 225.
Virgile, 217. 24, 2G, 28, 33, 34, 38, 40, 41,
Vitellius, 14. 43, 45, 47, 49, 55, 5G, 58, Go,
Vitreuses (matières), 243. 64> 73, 74» 78, 83, 99, 100, to3,
149, i52, i55, 159, i65, 166, 172,, Artificiel, 211, 238, 241.
198. Artificiel (bleu), 220.
Calcination, 70, 162, 181, 207, Cérémonie (livres portés en), 40.
208, 239. Cérémonies magiques, 84, 85.
Calciné (or, argent, cuivre, plomb, Cérémonies (maître), 41.
étain), 364, 365. Certitude, 3i2.
Calciné deux fois, 208. Chair, 253.
Formules, 60, 85, 178, 235, 240, Génératrice, fonction, loi, 216, 285,
342. 3oo, 3i6.
Formule magique, 33a. Générique, 143, i63.
Formules des papyrus et des ma- Genèse des éléments, 287.
nuscrits, 87. Génies, 25, 34.
Formule sacrée, vi. Genre et espèce, 2o5.
Formule secrète, 279. Genre humain, 5i.
Foudre, 249. Genre un, 182.
Fouille, 2 36. Géographie, 41, 187.
Four, 236. Géométrie, 1, 147.
Fourbes, 245. Géométrique, 261, 265, 290, 3i6.
Fourmi, 193. Géométriques (images), 206.
Fourneaux, 43, 172, 179, 236, Germination, 5i, 167.
249, 260, 351, 353. Gloses, 176.
Fourneaux (traité), 184, 351, 353, Grammairien, 148.
Fous, YIII. Grattée (écriture), r 15,348, 349,35o.
Fraude, 158. Grillage, 194.
Frimas, 270. Guérison, 235.
Froid, 1S2, 23i, 253, 274, 33a. Guerre, 212,
Fruits, 263.
Fumée, 259, 260. H
Funéraire, a36.
Fusibilité, 208,280. Haches, 226.
Fusibles (corps), 271, 273. Haine contre la science, 12, 19.
Fusible (eau), 269. Hallucinés, 2.
Fusion, 239, 253, 268, 269, 271, Harmonie, 63.
285, 340. Haut (en), i35, 179.
Fusion accidentelle, 23g. Hérésie, i38.
Fusion de l'or, 124, i3o, 345, Histoire de la Chimie, 29, 180, 192.
346. Histoire de notre temps, 199.
Historiens, 5, 8, 68.
G Historiques (auteurs), i3a.
Historiques (données), 195.
Garde (feuilles de), io3, 110,348. Huées, 195.
Gazeux (état), a53. Homme, 5i.
Gazeux (volumes), 3o6. —
produit l'homme, 5a.
Généalogies, 11. Homme (abrégé du monde), 193.
Généralisé, vi. Homme (créé), 2o5.
Générateur, 3i3. Homme d'airain, d'argent, d'or,
Générateur reproduit, 296. 60, 180.
Génération, 5i, 167, 1S6, 241, Homme brûlé (symbole), 59.
298, 3oi, 302. Homme universel, 64.
Générations humaines, 285. Homogène, 179.
IXW'X AI.PHAnKTIQl'K OH S MOTS 43 r
Prêtres, 22, 23, 29, 147, 148, 1G0, Puissance cachée, 178.
164, 1O9, 179, 180, 191, 192, Puissance créatrice, 60.
Sciences mystérieuses, i58. Signes, i5, 3i, 5o, 5i, 61, 65,66,
Science mystique, 204. 337, 338, 342, 349.
Science de l'or, 25o. Signes alchimiques (10G), 178,
Science (puissance), vm, 274. (364).
Science sacrée, 73, 242. Signes de l'art sacré (111).
— et alchimiques,
Scoliastes, 176, 198, 248. astronomiques
Scolie, 207. 5o.
Surcharges, 332. T
Substances, 117, 160, 207, 241,
25i, 252, 282, 284, 340, 353. Tables astrologiques, 35.
Substances non contraires, 277. Tables en chiffres, 85, 154.
Substance première, 252. Table d'Emeraude, 45, i35, 223.
Substances subordonnées, 112. Table de Démocrite, S6. — (V. Dé-
Substances (tableau), 233. moçrite.)
Substantiel, 204, 253. Table d'Hermès, 35, 37, 45, 169.
Substantielle 281. —
(matière), (V. Hermès.)
Substantielle (réalité), i52. Table du livre des sages, 348.
Substitution, 289, 3o2. Table des matières des manuscrits,
Sucs, 270. 184, 335.
Suc qui dissout les chairs, 270. Tableau de tous les corps, 307.
Sucs des plantes, 17, 45, 149. Tableaux figurés, 2i3.
Superficielle, 242, 244. Taches, jo3, 27 t.
Superficielle (teinture), 160. Tangible, 265.
Supérieurs (éléments), 182. Témoignages historiques (67).
Superflu, 25o. Température, 297, 298.
Superstition, 65. Températures (hautes), 286, 314.
Support(desétatsde la matière), 253. Temples, x, 22, 26, 3i, 38, 42, 60,
Suppression de la science, 197. I5I, 180, 197, 212, 235.
Surajouté, 281. Temple d'Alexandrie, 191.
Surcharges, io3, 332, 346. Temple d'Ammon, 223.