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Encadré par :
1- Historique du concept 24
2- Définitions du développement humain 25
a- Selon l'ONU : 25
b- Selon le rapport de la Commission SUD 26
c- définition selon PNUD 26
d- définition selon le rapport arabe sur le développement 26
3- Développement humain: une approche synthétique 27
29
B - Indicateur du développement humain 29
1 - l'indicateur du développement humain (IDH) : 29
a- Définition de l'IDH : 29
b- principe
2- calcul de l' IDH 31
a- la longévité : 31
b-le savoir : 32
c- Formule générale : 34
d- exemple de calcule : 35
3- Limites de l'IDH : 37
a- Le calcul de l'IDH nous permet-il d'obtenir une information nouvelle ? 37
b- les questions de pertinence 39
c- Un examen attentif de l'évolution des IDH sur longue période s'avère très
39
instructif.
4- les indicateurs complémentaires de l'IDH : 40
a- l'indicateur sexospécifique du développement humain (ISDH) 40
b- l'indicateur de participation des femmes (IPF) : 41
c- l'indicateur de pauvreté humain (IPH) : 41
C - Objectifs de Développement pour le Millénaire 42
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c- Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes 45
d- Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans 46
e- Améliorer la santé maternelle 46
f- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies 47
g- Assurer un environnement durable 47
h- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement 48
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Introduction générale
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possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de
santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu
doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la
communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques. »
Le terme Pays en voie de développement n'est qu'une appellation parmi
d’autres (Tiers Monde; pays en développement, pays les moins avancés..),
pour désigner un même type de problème : grande taux de chômage et de
pauvreté, faible croissance économique. .
Notre étude qui se base sur les PVD sera divisée en trois parties :
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Première partie : le développement économique
Les explications du sous-développement sont nombreuses et souvent
contradictoires. Elles se réfèrent en général aux grandes familles de pensée qui
s’affrontent sur le terrain idéologique. Le sou développement remonte selon
les autours à la naissance des sociétés humaines, à la révolution industrielle du
XVIIIe siècle ou encore à la mondialisation du capitalisme ou à la
colonisation.1
A- les inégalités de développement
L’analyse des critères tel que le PNB, les écarts de revenus l’espérance de
vie le taux de mortalité infantile, etc. Fait apparaître de fortes inégalités de
développent dans le monde.
1- les origines du concept de développement
Le 20 janvier 1949, dans son discours sur l'état de l'Union, le président des
États-Unis Harry Truman utilise pour la première fois le terme de
développement pour justifier l'aide aux « pays sous-développés » dans le
cadre de la lutte contre le communisme et de la doctrine Truman. Il y déclara
être du devoir des « pays développés » de diffuser leurs technologies et
assistance aux pays en développement, pour que les niveaux de vie convergent
vers les niveaux occidentaux.
Bien qu'une bonne partie du monde semble aspirer au développement, le
terme lui même est critiqué par certains qui le considèrent trop centré sur les
sociétés occidentales. Il impliquerait une direction et un mouvement que ces
pays doivent suivre.
Les catégories utilisées lorsqu'il est question de pays en développement
font référence aux objectifs et aux concepts de ceux qui les utilisent. Ainsi, si
l'on parle de pays en développement, cela peut être à des fins descriptives
(donner un aperçu objectif de la situation) ou à des fins normatives (porter
l'interlocuteur à agir pour régler une situation). On parle aussi de nations de la
périphérie, de pays du tiers monde ou de pays non industrialisés. On retrouve
le concept de pays en voie de développement, sous une appellation ou une
autre, dans de nombreux systèmes théoriques ayant des orientations diverses,
ce sont par exemple les théories de la décolonisation, la théologie de la
libération, le marxisme anti-impérialiste, l’économie politique2.
1
ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page12.
2
Site web Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org .
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L’apparition du mot « développement » dans l’univers économique est tout
a fait récente .même s’il est mentionne , il ne lui est pas consacres de rubrique
particulière dans le dictionnaire des sciences économiques de Jean Romœuf de
1956 !or il n’y a pas eu de dictionnaire «économique en France entre 1893
,celui de Léon Say , ou l le mot bien évidement ne figure pas , et 1956il faut
doc attendre 1968 et les dictionnaires plus récents pour y avoir apparaître le
terme dans le rubrique « croissance » du dictionnaire Romœuf1.
Le tiers monde est une expression créée par le démographe Alfred Sauvy
au début des années 50 pour désigner, par analogie avec la notion politique de
« tiers état »- en vigueur avant la révolution de 1789 – les pays qui
cherchaient une alternative politique et économique, une «troisième voie »,
face aux mondes capitaliste.
« Car enfin ce tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le
tiers état, veut lui aussi, être quelque chose »
Trois mondes, une planète, dans L'Observateur, 14 août 1952
Mais il reste a dire que l'expression de tiers monde n'est plus utilisée, sauf en
histoire, en raison de « l'éclatement du Tiers Monde », de sa différenciation
interne, dans le dernier quart du XXe siècle, et de la fin de la Guerre froide, qui
supprime la distinction entre les deux premiers mondes.
A la notion de « pays sous –développés », on préfère l’expression pays en
voie de développement (PVD) ou, plus simplement, pays en développement
(PED).
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accroître accumilativement et durablement son produit réel global » le
développement implique l'amélioration du bien être de toute la population et se
traduit par une hausse de revenu par tête, un accroissement de la ration
alimentaire et meilleurs accès aux services de santé et de l'éducation.
Les indicateurs sont classés selon diverses modalités. Certains sont liée
aux indicateurs quantitatifs (le PNB/ Hab. et le taux de croissance) et d'autres
insistent sur les indicateurs qualitatifs qui ont trait à la vie quotidienne des
individus (nourriture, santé, éducation) dites besoins fondamentaux.
a) les limites de l’usage des moyennes sont bien illustrées par la notion de
revenu moyen par tête .la répartition in égale des revenus rend
nécessaire de recourir soit à des indicateurs de dispersion , soit à des
indicateur partiels(par exemple revenue des zones rurales et des zones
urbaines…)
1
ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page71.
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b) les chiffres facilitent les comparaisons dans le temps et l’espace .Mais
il faut rappeler que, pour toute analyse temporelle, se pose le délicat
problème de la déflation des séries à prix courantes en raison de la trop
fréquente médiocrité des indices de prix de nombreux PVD. quant aux
comparaisons de pays à pays, elles se heurtent souvent à la nécessites
de convertir des monnaies différente en un étalon unique.
c) La mesure des biens et services est inévitablement arbitraire
puisqu’elle dépende de la définition des biens et services considérés
comme économiques .Les comptables nationaux s’efforcent d’évaluer
les biens alimentaire auto –consommés. Mais il conviendrait
également de comptabiliser l’autoproduction de biens de type artisanal
ou l’auto -construction de logement, sans parler de la fourniture de
certains services1.
1
VERNIERES Michel : ECONOMIES DES TIERS-MONDES .Ed ECONOMICA, 1991 ; pages : 12 ; 13.
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b- les nouveaux pays industriels (NPI). Il n’existe pas de liste officielle des
NPI. Ceux-ci correspondent aux quatre «dragons» d’Asie (Corée du sud,
Taiwan, Singapour et Hong Kong) ainsi qu’à quelques pays d’Amérique latine
(Mexique, brisil, Argentine). Les NPI se caractérisent par les élément
suivants :un rythme de croissance économique importante ,par rapport aux
autres PED, du secteur manufacturier dans le PNB, une part croissante des
service, un degré d’ouverture sur l’extérieur très élevé (entre 60 et 70 % des
excédents commerciaux conséquents. l’ensemble de ces économie, situées en
Asie ,en Amérique latine ou en Europe centrale,sont aujourd’hui qualifies de
«pays émergents», cette notion visant a caractérise leur important taux de
croissance (entre 5 et 10 % par an ) et le fort développement de leurs marchés
boursiers (jusqu'à la crise financière de 1997 -1998)
c-les pays de l’OPEP (organisation des pays producteurs de pétrole) sont des
pays dont 30 % au moins des exportations de marchandises sont constitués de
ventes de pétrole et de gaz. Leur économie est fortement dépendante de
l’évolution des prix du pétrole.
d- les pays les moins avances (PMA) regroupent les pays les plus
défavorisés de la planète pour lesquels des mesures particulières doivent être
prises. Autour d’une quarantaine, principalement situés en Afrique, les PMA se
caractérisent par un faible niveau de revenu par habitant, un taux
d’alphabétisation inférieur à 20%, un très faible poids du secteur industriel
(moins de 10 % du PNB) et des perspectives de développement limitées1.
1
JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002).
Pages : 128 et 129.
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a- races ressources climats
1
YVES Lacoste, les pays sous-développés, coll. [Que sais je ?], P.U.F., Paris, 1958, pp 49-50.
2
W.A.Lewis, the theory of economic growth, Allen and Unwin, Londres, 1955, p.107.
3
J.Y.CALVEZ : ASPECTS POLITIQUES ET SOCIAUX DES PVD (ed : DALLOZ). p 166.
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c- l’évolution démographique sociale
La démographie, elle concerne surtout des caractéristiques quantitatives des
sociétés et de leur avenir .le nombre d’habitants varie considérablement d’un
pays à l’autre.
En 1988 les taux brute de natalité 1 de 14 (Hong Kong) à 54 (Malawi), les
taux bruts de mortalité de 4 (Costa Rica) à 23 (Sierra Léone) .et il faut rappeler
que Chine et l’Inde, à elles seules, présentent environ la moitié de la population
des tiers monde.
Le progrès démographique s’effectue en effet d’abord par la régression d’une
mortalité infantile dont les taux étaient souvent élèves. Ceci entraîne :
-le problème d’emploi, les jeunes doivent avoir leurs emplois.
- En second lieu le problème d’éducation : il serait lourd de toutes façons
quand il s’agit de passer à la scolarisation rapide d’une population jusque-là
analphabète.
d-les migrations nouvelles
A coté de la démographie en rapide extension, il faut faire état des effets des
transformations économiques sur la localisation géographique des populations.
Les mouvements de population traditionnels étaient du type « grandes
migrations », comme celles des tempes barbares en Europe, celles des Francs ou
des Huns. Nous connaissons en Afrique, des exemples récents de ces grandes
migrations : celle des Baoulés de Côte-d’Ivoire en provenance de territoires
situés dans le Ghana actuel.
C’est migrations qui ont le caractère forcé entraîne des conséquences au
point de d’arrivée et au point de départ :
Au point d’arrivée, les hommes ne trouvent rien de l’univers social qui leur
était familier, de plus il se crée ainsi des sociétés sans femmes cela est dicté le
plus souvent par le fait que la plantation ou les mine sont établies dans une
région neuve, jusqu'à là non peuplée.
Au point de départ, les effets ne sont pas moins graves : le pompage de la
population masculine active et jeune entraîne une accentuation de la féminité.
Un tel exemple nous prépare à comprendre cette autre migration, d’une
ampleur infiniment plus grande, qui mène vers les villes du tiers-monde :
l’urbanisation des PVD.
1
Taux bruts de natalité = nombre annuel de naissances vivantes pour mille habitants
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2- la thèse de retard de développement
Certains économistes considèrent le développement comme un processus
linéaire, toutes les sociétés devant passer par les mêmes étapes du
développement.
a – les cinq phases du passage des sociétés
1
W.W.Rostow, les étapes de la croissance économique, 1960, paru en traduction française au Seuil, 1963.
2
OLIVIER DE SOLAGES. Réussites et déconvenues du développement dans le tiers-monde,(ed
L’HAMATTAN) ;page 29,30.
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b – cycle de Rostow
Cette théorie linéaire et déterministe, la notion que Rostow donne aussi d’une
croissance purement économique sont approfondies et soutenues par bien des
économistes. Elles vont dominer l’aide au développement, l’aide offerte comme
l’aide demandée. Inspirer les politiques économistes menées dans le tiers
monde.
c- critiques sur les travaux de Rostow :
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2-Rostow ne fait aucune distinction en ce qui concerne les types sociaux
d’organisations économiques si bien que pour lui un problème technique de
développement doit subir le même traitement en économie socialiste….
3-on rapproche également a Rostow le caractère ambigu de son analyse
quand il s’agit de déterminer les éléments de transition d’une étape à une autre :
d’une cote il estime que pour mieux évolues l’économie doit être libre mais
d’une autre cote il explique les transitions en termes essentiellement
volontaristes.
4-concernant son application aux PED : Baran et G.farnk ont démontre que la
thèse de Rostow n’est applicable ni à l’histoire des PED ni à leur réalité présente
car elle sous-entende que le sous-développement correspond à l’étape
traditionnelle et que par conséquent les PED n’ont pas eu d’histoire jusque là1.
D’autres économistes refusent de considérer que les PED suivent les traces,
avec un siècle de retard, des pays développés car l’économie mondiale leur
parait dominée hier comme aujourd’hui par ces mêmes pays développés.
Le sous développement corresponde alors au « blocage de croissance » selon
l’expression de Françoi Perroux, résultant de la domination des pays
développés.
Le sou développement des uns serait alors la conséquence du développement
des autres.
1
ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page71.
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de débouchés aux produits manufactures des pays
industrialisés ;
1
Dualisme : structure économique et sociale d’un PED caractérisée par la juxtaposition, dans de nombreux domaines,
d’un secteur moderne et d’un secteur traditionnel.
2
JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002).
Pages : 130 et131.
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C- les stratégies de développement
A la fin du XXe siècle, l’agriculture continue d’être l’activité de base dans les
plus pauvres, c’est-à-dire dans les pays dont le PNB par habitant est inférieurs à
2000 dollars/an, soit un ensemble qui compte environ 3625 millions d’habitants
en 19901.
1
Selon le rapport sur le développements dans le monde de la Banque mondiale.
2
JEAN –YVES Capul .GARNIER Olivier : DICTIONNAIRE D’ECONOMIE et de sciences sociales (ed 2002).
Pages : 131 et132.
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industriels et ceux à l’économie « planifiée », et largement attribuable a la
révolution verte.
Cette révolution verte a commencé au milieu des années 1960, garce a la
mise au point de
- variée de blé a haut rendement.
- Investissement des gouvernement à l’irrigation ou des milliers de puits
son creuses
- L’augmentation de l’utilisation des engrais
- L’utilisation des nouveaux technique comme les progrès dans les
technologies biogénétique qui a donné des nouveaux semences qui
nécessites moins de facteurs de production et qui résistent mieux devant
les maladies et les sécheresse.
Dans de nombreux cas, depuis les années 1960, les efforts des gouvernements
des PED ont réussi à accroître la production de denrées alimentaires, le succès
de la révolution verte dans la culture double et du riz témoigne e de l’efficacité
des dépenses qui ont été consacres à l’amélioration de l’infrastructure matérielle
des zones rurales, en particulier l’irrigation et la maîtrise des eaux.
Néanmoins la politique macroéconomique suivie par de nombreux PED, a
souvent eu pour effet de limiter l’augmentation potentielle de la production
agricole et de freiner, les effets visant à réduirent la pauvreté dans les zones
rurales ; la fiscalité et les intervention des pouvoirs publics à tous les stades de
la production ; de la commercialisation et de la consommation des produits
agricoles on souvent entraîne une aggravation de l’inefficacité des marchés.
Paradoxalement donc, nombreux sont les pays qui, tout en proclamant
l’importance du développement de l’agriculture ont mis en place des mesures
qui favorisent très clairement le secteur agricole.
Il y a une discrimination dont est victimes l’agriculture, les stratégies
autocentrées taxent implicitement mais lourdement l’agriculture1.
1
COQUERY- VIDROVITCH Catherine ; HAMERY Daniel et PIEL JEAN (eds) : POUR UNE HISTOIRE DU
DÉVELPPENT, page 109 ; 110 ; 111.
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2- les stratégies d’industrialisations
Les stratégies de certaines Etats du tiers monde peuvent aisément illustrer la
difficultés à opérer des catégories étanches entre modes de développement ainsi
que la complexité à évaluer les résultats du développent.
a- les différents types des stratégies industrielles.
On peut distinguer trois grands types de stratégies, les troisièmes types étant
aujourd'hui dominant.
Le modèle de développement autocentré, on autonome repose sur la priorité
accordée au développement du marché intérieur et le refus de participer à la
spécialisation internationale. L’objectif est alors d’assurer la formation d’une
base industrielle nationale privilégiant certaines branches industrielles
(Les « industries industrialisantes ») qui sont des activités motrices
caractérisés par leurs effets d’entraînement, en amont et en aval, sur l’ensemble
de l’industrie (sidérurgie ; métallurgie ; pétrochimie ; comme en Algérie)•
On rencontre aussi des stratégies d’industrialisation par « substitution
d’importations », des produits importes étant peu a peu fabriques localement
(ce qui suppose une demande intérieure suffisante).
Les stratégies d’ouverture sur l’économie mondiale correspondent à une
activité productive orientée par les marches étrangères (stratégies d’extraction).
C’est le cas de l’industrialisation par promotion des exportations par laquelle
les PED cherchent à exporter des produits transformés plutôt que des produits
primaires (stratégies des NPI).
Les PED choisissant une stratégie de promotion des exportations ont cherché à
attirer les capitaux et à développer les transferts de technologie
(investissements directs notamment). Mais ces investissement de capitaux n’ont
pas eu que des conséquences favorables (aggravation de la dépendance
technologique pour certains, gaspillage de ressources, crise des marchées
financiers ; etc.)1.
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b- les stratégies introverties avec priorités au secteur amont.
Il s’agit des pays qui ont appliqué le modèle soviétique basé sur :
- la planification impérative et l’accroissement des forces productives :
- la priorité à l’industrie lourde :
- la protection vis-à-vis de l’extérieur (recherche de l’autarcie).
Du faits des moyens nécessaires pour créer une industrie lourde, cette stratégie
est réservée à des pays de grande dimension (INDE) ou à des pays ayant des
ressources financiers importantes (L’ALGERIE).
Les industries industrialisâtes doivent entraîner des effets d’aval et permettent
ainsi la construction de l’ensemble des secteurs de l’économie De Bernis les
définit comme « celles dont la fonction économique fondamentale est
d’entraîner dans leur environnement localisé et daté un noircissement
systématique de la matrice inter- industrielle et des fonctions de
production, garce à la mise à la disposition de l’économie d’ensembles
nouveaux de machines qui accroissent la productivité du travail et
entraînent la restructuration économique et sociale de l’ensemble
considéré ».
Les pays suivants cette politiques ne cherchent plus à vendre directement leurs
produits bruts, mais à créer les structures complémentaires permettant la
valorisation des matières premiers. Ceci donne la possibilité aux économie de
bâtir leur développement à partir de leurs propres ressources naturelles : pétrole,
minerai de fer, phosphate.
c- Exemple d’industries industrialisantes : l’Algérie.
L’Algérie a opté pour ce choix, elle vise une croissance accélérée et « auto-
entretenue » c’est – à – dire, la croissance d’un secteur doit faire progresser
toute l’économie du pays.
L’Algérie axe sa politique sur un développement rapide du marché local. La
recherche de débouchés n’est pas sa préoccupation prédominante. De la sorte.
L’Algérie veut assurer son indépendance à l’égard des nations développées.
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Mais l’introduction d’une telle stratégie n nécessite des capitaux importants et
une mai- d’œuvre qualifiée1.
1
ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page144.
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l’Organisation mondiale du commerce, assure une coordination étroite entre
l’ONU et les institutions spécialisées1.
1
Le site Internet de l'ONU : http://www.un.org/french/aboutun/uninbrief/dev_assistance.shtml
2
Le site Internet La Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/banque-mondiale-
fmi/banque-mondiale.shtml
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1
Page Internet de l'IDA : http://go.worldbank.org/BKVK3OGWT0
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Deuxième partie : le développement humain
Le développement et le dénuement humains comportent de multiples
facettes. Pour refléter cette complexité, tout indicateur du progrès humain doit
donc agréger différents indicateurs.
Le développement humain est fondé sur quatre aspirations essentielles :
1. Vivre longtemps et en bonne santé.
2. Accéder au savoir dans ses différentes dimensions.
3. Disposer de ressources matérielles suffisantes pour mener une vie décente.
4. Participer librement à la vie communautaire et publique1.
D’une manière générale. Le développement humain et in nouveau concept
qui reflète et le degrés de développement des pays et notamment les PVD.
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Art. 25 — Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant
pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment
pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux
ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la
sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de
vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance
par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. [...]
Art. 26 — Toute personne a droit à l'éducation. [...] L'éducation
doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au
renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés
fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et
l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou
religieux, ainsi que le développement des activités des Nations unies
pour le maintien de la paix.
Art. 27 — Toute personne a le droit de prendre part librement à
la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer
au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.1 »
On pourrait dire que le développement humain consiste en la satisfaction
des besoins recensés par Abraham Maslow dans sa pyramide des besoins.
1
De la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948
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participer et de contribuer à un développement économique, social,
culturel et politique dans lequel tous les droits de l'Homme et toutes les
libertés fondamentales puissent être pleinement réalisés et de bénéficier
de ce développement. »
b - Selon le rapport de la Commission SUD
Selon le rapport de la Commission SUD dirigée par le président Julius
Nyerere (Tanzanie)
« Le développement est un processus qui permet aux êtres humains
de développer leur personnalité, de prendre confiance en eux-mêmes et de
mener une existence digne et épanouie. C'est un processus qui libère les
populations de la peur du besoin et de l'exploitation et qui fait reculer
l'oppression politique, économique et sociale. C'est par le développement
que l'indépendance politique acquiert son sens véritable. Il se présente
comme un processus de croissance, un mouvement qui trouve sa source
première dans la société qui est elle-même en train d'évoluer. »
c- définition selon PNUD
Selon le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement)
« Le principal objectif du développement humain est d'élargir la
gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le
développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent
comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à
l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne
présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de
participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des
libertés humaines, économiques et politiques1. »
d- définition selon le rapport arabe sur le développement
Une définition qui résume ce background conceptuel du développement
est proposée par le Rapport arabe sur le développement :
« Le développement humain peut être défini simplement comme un
processus d'élargissement des choix. Chaque jour, chaque être humain fait toute
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une série de choix d'ordre économique, social, politique ou culturel. Si les êtres
humains sont bien au centre des activités entreprises en vue du développement,
celles-ci devraient être orientées vers l'élargissement des choix dans tous les
domaines de l'activité humaine, au bénéfice de tous. Le développement humain
est à la fois un processus et un résultat. Il concerne tant les processus par
lesquels les choix sont accrus que les résultats de ces choix.
Ainsi défini, le développement humain est une notion assez simple, qui
comporte pourtant des implications considérables. En premier lieu, les choix
humains sont accrus lorsque les êtres acquièrent des capacités supplémentaires
et jouissent d'opportunités supplémentaires d'utiliser ces capacités.
Le développement humain vise ainsi non seulement à élargir les capacités
et les opportunités, mais aussi à maintenir un équilibre approprié entre celles-ci
afin d'éviter la frustration qui résulterait d'une trop grande disparité entre elles.
Deuxièmement, comme on l'a déjà indiqué, la croissance économique
doit être envisagée comme un moyen, certes important, mais non comme
l'objectif ultime du développement.
Les revenus apportent une contribution importante au bien-être humain
entendu au sens large, s'il en résulte comme bénéfice un plus grand
épanouissement de la vie humaine. La croissance des revenus n'est néanmoins
pas une fin en soi.
Troisièmement, en mettant l'accent sur la notion de choix, le concept de
développement humain implique que les êtres humains doivent pouvoir influer
sur les processus qui orientent leur vie. Ils doivent pouvoir participer aux divers
processus de prise de décisions, ainsi qu'à l'exécution, au suivi et à l'ajustement
de celles-ci. 1»
1
Le Rapport arabe sur le développement 2002.
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dispositions politiques » devait être jugée en fonction du degré auquel elles
contribuaient à renforcer la capacité humaine à mener « une vie épanouie ».
L'idée qu'une vie meilleure constitue l'objectif réel de toute activité humaine est
un thème qui revient constamment dans les écrits de la plupart des philosophes
de l'antiquité.
Le grand historien et sociologue arabe, Ibn Khaldoun, à consacré un
chapitre entier de son ouvrage célèbre, Almuqaddimah (Discours sur l'histoire
universelle), aux « faits relatifs aux moyens de subsistance et aux revenus, ainsi
qu'à leur explication ; et au fait que les revenus sont liés à la valeur du travail
humain ».
Dans ce chapitre de son oeuvre maîtresse, Ibn Khaldoun distingue les
différents usages qui peuvent être faits des revenus provenant du travail et des
activités des individus. Les revenus consacrés aux besoins de première nécessité
constituent les « moyens d'existence ».
La même préoccupation se retrouve dans les écrits des premiers penseurs
qui ont conçu l'économie quantitative : William Petty, Gregory King, François
Quesnay, Antoine Lavoisier et Joseph Lagrange, précurseurs du produit national
brut (PNB) et du produit intérieur brut (PIB). Cette notion apparaît également
dans les écrits des économistes classiques : Adam Smith, David Ricardo, Robert
Malthus, Karl Marx et John Stuart Mill.
La notion de développement humain, lancée dans le premier Rapport
mondial sur le développement humain en 1990, s'est donc appuyée sur cette
tradition déjà ancienne, mais quelque peu oubliée de nos jours. Elle a remis en
question le bien-fondé de cette préoccupation unique qui établit un lien entre
PNB et développement, transformant du même coup la façon de concevoir le
développement : l'être humain revient à la place de choix qui est la sienne, c'est-
à-dire au centre du débat et du dialogue sur le développement. Cette notion a eu
un impact qui a dépassé de loin les attentes de ceux qui l'ont parrainée en 1990.
Le concept de développement humain va plus loin que d'autres modèles
de développement centrés sur l'individu.
Le modèle basé sur la mise en valeur des ressources humaines met en
avant uniquement le capital humain et traite l'être humain comme un apport au
processus de développement, et non comme son bénéficiaire. Le concept visant
à combler les besoins fondamentaux met l'accent sur les besoins minimaux des
êtres humains mais non sur leurs choix. Celui qui vise à promouvoir le bien-être
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humain considère l'individu comme un bénéficiaire, mais non comme un
participant actif au processus qui détermine les conditions de son existence. Le
développement humain, en regroupant tous ces aspects, constitue une approche
plus synthétique du développement.
a- Définition de l'IDH :
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• la santé /longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance),
qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels
essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau potable, à un
logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux. En 2002, la
Division de la population des Nations Unies a pris en compte dans son
estimation les impacts démographiques de l'épidémie du sida pour 53 pays,
contre 45 en 2000.
• Le savoir ou niveau d'éducation. Il est mesuré par le taux
d'alphabétisation des adultes (pourcentage des 15 ans et plus sachant écrire et
comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne) et le
taux brut de scolarisation (mesure combinée des taux pour le primaire, le
secondaire et le supérieur). Il traduit la satisfaction des besoins immatériels tels
que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la
société ;
• Le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant
en parité de pouvoir d'achat), afin d'englober les éléments de la qualité de vie
qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou
l'accès à la culture.
Les données utilisées sont celles communiquées par les États à l'ONU.
L'IDH est toujours publié avec un certain retard, car calculé à partir de chiffres
généralement collectés deux ans plus tôt. L'IDH 2004 utilisait ainsi des chiffres
de 2002, pour 175 pays membres de l'ONU, plus Hong Kong, Chine et les
territoires palestiniens. C'était la première fois que le Timor oriental et Tonga
faisaient l'objet du calcul de l'IDH. Les informations comparables, crédibles ou
disponibles sur les 4 composantes de l’IDH manquent pour quelques pays (16
en 2003.)
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---- Pays de ‘’’’’’ Pays
l'OCDE arabes
+++ Asie de
l'Est
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
En se référant le cas du Sénégal, l'indicateur de longévité prend la valeur :
D'ou
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
c-Le niveau de vie (C):
Il est calculé à partir du revenu ajusté en suivant la formule suivante.
On rappelle bien la manière dont on a procédé pour calculer l'IDH dans le cas
du Sénégal, est valable pour tous les pays.
La situation d'un pays est plus satisfaisante lorsque l'IDH est proche de « 1 » et
inversement lorsque l'IDH tend vers « 0 ».
Alors le cas du Sénégal la situation est très faible. Quand il s'agit du
développement humain dans la période de l'année 2000 dans laquelle l'IDH est
égale à 0.431.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
On observe l'IDH de quelques pays développés et sous développés à partir du
tableau ci dessus1.
Pays IDH année 2000
Norvège 0.942
Canada 0940
France 0.128
Malaisie 0.782
Maroc 0.602
Congo 0.512
Comores 0.511
Madagascar 0.469
Nigeria 0.462
Niger 0.227
c- Formule générale
L'IDH vaut
1
Source : statistique du rapport mondial pour le développement humain 2002.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
Le calcul des indices est donné dans le tableau ci-dessous1.
d- exemple de calcule
En Côte d'Ivoire, l'espérance de vie à la naissance est EV = 41,2 ans, les taux
d'alphabétisation et scolarisation TA = 49,7% et TBS = 42% et le produit
intérieur brut par habitant PIB = 1 520 dollars en parités de pouvoir d'achat. Les
indices composant l'IDH sont :
• Longévité
1
Site web Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_humain
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
• Niveau d'éducation
• Niveau de vie
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
3- Limites de l'IDH :
Bien que l'IDH représente une avancée importante dans la définition d'un
indicateur synthétique du développement ; il est soumis à plusieurs critiques.
2. Le savoir est l'une des clés de la croissance (flux), donc du PIB (stock), les
économistes le savent depuis longtemps…
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
PIB par tête relatif et IDH par pays, 19971
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
b. les questions de pertinence
Quand l'IDH nous fournit des résultats sensiblement différents du PIB par
tête (cela arrive), on peut légitimement se poser des questions sur leur
pertinence : examinons le tableau ci-dessous :
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
pays européens de 1870 (Espagne, Italie…). Si l'on considère que l'IDH de
l'Inde en 1913 (0,055) est le plus faible niveau jamais enregistré dans l'histoire,
alors on trouve que l'écart absolu d'IDH de 0,650, en 1997, entre l'IDH le plus
haut et celui le plus bas dans le monde est bien plus faible qu'en 1913 ; de plus,
il y a eu une réduction substantielle, depuis 1950, de l'écart entre l'IDH moyen
en Afrique et l'IDH moyen des zones occidentales (Europe de l'Ouest, Amérique
du Nord, Océanie) : de plus de 0,6, on est passé à moins de 0,41.
1
Le site web : melchior site d’économie et science sociale :
http://www.melchior.fr/index.php?indice_de_developpement_humain5
2
ALAOUI Moulay Mamoune ; ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT;(ed 2006) ; page37.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
Développement humain et discrimination sexuelle1
Rang Rang ISDH Rang IPF (94 classés)
IDH (146 classés)
Pays
(175
classés)
Canada 1 1 6
Japon 7 12 34
Hongrie 48 34 25
Iran 70 - 81
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
- la longévité (dont l'absence est mesurée par la probabilité de décéder avant
l'age de 40 ans).
- Le savoir (taux d'alphabétisation des adultes).
- Et l'accès général aux moyens économique publics et privés (% l'individus
privés de l'eaux portables, % d'individus privés de services de santés et %
enfants moins de 5ans souffrants d'insuffisance pondérable).
L'IPH2 se concentre ainsi sur les manques concernant les aspects essentiels
déjà envisagés dans le cadre de l'IPH1, en se rattachant en plus à une dimension
supplémentaire : l'exclusion, le taux d'illettrisme dans la population de adultes,
le % des personnes vivant en deçà du seuil (l'individu dont le revenu journalier
est inférieur à 2 dollars) et la proportion de la population en situation de
chômage de longue durée (c'est à dire depuis au moins une année).
Il existe deux indicateurs, selon qu'il s'agit d'un pays en développement ou
d'un pays développé.
Pour les pays en développement, l'IPH-1 est constitué de 3 indicateurs:
• Indicateur de longévité (P1): pourcentage de décès avant 40 ans.
• Indicateur d'instruction (P2) : pourcentage d'analphabétisme des adultes;
• Indicateur de conditions de vie (P3), lui-même composé de 3 sous
indicateurs : accès à l'eau potable, accès aux services de santé et enfants de
moins de cinq ans souffrant d'insuffisance pondérale.
Pour les pays développés, l'IPH-2 est constitué de 4 indicateurs :
• Indicateur de longévité (P1): pourcentage de décès avant 60 ans;
• Indicateur d'instruction (P2) : taux d’illettrisme des adultes;
• Indicateur de conditions de vie (P3) : pourcentage de personnes vivant en
dessous de la demi médiane de revenu disponible des ménages;
• Indicateur d'exclusion (P4) : le taux de chômeurs depuis plus de 12 mois.
L'IPH est exprimé en pourcentage. Plus il est élevé, plus le pays est
"pauvre"1.
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Tout en respectant et en soutenant les valeurs de la libertés, de la démocratie
et des droits de l'homme, la déclaration du millénaire compte des principes
objectifs à atteindre d'ici 2015 pour faire avancer le développement et faire
disparaître la pauvreté.
En se referant au Maroc, les objectif sont les suivants :
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
• 100 millions d’enfants qui doivent être à l’école n’y sont pas, dont 60
millions sont des filles ;
• Plus d’un milliard de personnes survivent avec moins de 1 dollar par jour ;
• Presque 1,8 milliard de gens vivent dans des pays dont le régime politique
ne respecte pas pleinement les libertés démocratiques, politiques et civiles ;
• Environ 900 millions de personnes appartiennent à des groupes ethniques,
religieux, sociaux ou linguistiques victimes d’une forme ou une autre de
discrimination. Reconnaissant ces constats à l’aube du millénaire, les dirigeants
du monde, réunis à l’occasion du Sommet du Millénaire des Nations unies en
septembre 2000, ont exprimé une détermination sans précédent de mettre un
terme à la pauvreté dans le monde. Ils ont affirmé leur engagement non
seulement vis-à-vis de la population de leur propre pays, mais aussi envers la
population du monde entier. Les 189 pays présents lors de ce Sommet ont
adapté la "Déclaration du millénaire", s’engageant à faire de leur mieux pour
atteindre les objectifs principaux de l’humanité pour le 21ème siècle, notamment
l’éradication de la pauvreté, le respect de la dignité humaine et l’accession à la
paix, à la démocratie et à un environnement durable. Les objectifs de
développement pour le millénaire (ODM) sont issus de cette déclaration : 8
objectifs, 18 cibles et 48 indicateurs, afin d’établir des objectifs concrets et
limités dans le temps pour favoriser le développement humain et faire reculer la
pauvreté d’ici 2015 ou avant1.
Dans leur Déclaration du Millénaire (2000), les Nations Unies ont défini huit
objectifs de développement - les Objectifs du Millénaire pour le développement
(OMD) - qui fixent un ordre du jour ambitieux et visent à améliorer les
conditions de vie d'ici à 2015.
a- Réduire l'extrême pauvreté et la faim
Plus d'un milliard de personnes continuent de lutter pour survivre avec moins
d'un dollar par jour. L'objectif est loin d'être atteint dans plusieurs régions du
monde.
1
Dr Grefft - Alami : COMPRENDRE LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ; page 35 ; 36 ; Juin 2006.
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Selon le Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau
(WWDR1), les problèmes spécifiques à la pauvreté sont inextricablement liés
aux problèmes des ressources en eau (disponibilité, proximité, quantité et
qualité). Améliorer l'accès des populations démunies aux ressources en eau peut
contribuer de façon significative à l'élimination de la pauvreté.
Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet
objectif sont:
- Proportion de la population disposant de moins d'un dollar par jour;
- Indice d'écart de pauvreté. Pour les personnes dont le revenu est inférieur
à un dollar par jour (seuil de pauvreté), écart moyen entre ce revenu et le seuil
de pauvreté;
- La part du 1/5 de la population la plus pauvre dans la consommation
nationale.
Réduire de moitié, d'ici à 2015, la proportion de la population qui souffre de
la faim2.
b- Assurer l'éducation primaire pour tous
Environ 113 millions d'enfants d'âge scolaire, dont 60% sont des filles, ne
vont pas à l'école. Néanmoins, les perspectives sont encourageantes.
Selon le WWDR, les facteurs liés à l'eau, tels que la nécessité de recueillir
l'eau utilisée à des fins domestiques, jouent un rôle important au niveau de la
fréquentation scolaire.
Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet
objectif sont:
- Taux net de scolarisation dans le primaire;
- Proportion d'écoliers commençant la première année d'études dans
l'enseignement primaire et achevant la cinquième;
- Taux d'alphabétisation des 15 à 24 ans.
c- Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
Deux tiers des illettrés du monde sont des femmes, et le taux d'emploi des
femmes est inférieur d'un tiers à celui des hommes. Pourtant, lorsque les
femmes sont impliquées dans les initiatives liées à l'eau - telles que les projets
1
WWDR signifier World Water Development Report
2
Le site web de l’UNESCO : http://www.unesco.org/water/wwap/facts_figures/mdgs_fr.shtml
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de développement agricoles - le taux de réussite est nettement supérieur à celui
constaté lorsqu'elles en sont exclues.
Selon le WWDR, de nombreuses filles ne peuvent pas aller à l'école car elles
doivent recueillir l'eau utilisée à des fins domestiques et parce que
l'établissement scolaire n'a pas créé de toilettes séparées.
Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet
objectif sont:
- Rapport filles/garçons dans l'enseignement primaire, secondaire et
supérieur;
- Taux d'alphabétisation des femmes de 15 à 24 ans;
- Pourcentage de femmes salariées dans le secteur non agricole;
- Proportion de sièges occupés par des femmes au parlement national1.
d- Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans
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- Taux de mortalité maternelle;
- Proportion d'accouchements assistés par du personnel de santé qualifié1.
f- Combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies
1
Voir estimations de l'OMS, l'UNICEF et le FNUAP : Mortalité maternelle 2000 : http://www.who.int/reproductive-
health/publications/maternal_mortality_2000/maternal_mortality_2000.pdf .
2
Voir Le Rapport sur le paludisme en Afrique http://www.rbm.who.int/amd2003/amr2003/amr_toc.htm .
3
Voir Le un rapport publié par l'UNESCO sur la valeur de l'eau ;
http://www.unesco.org/courier/1999_02/fr/dossier/intro.htm
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Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet
objectif sont:
- Proportion des zones forestières;
- Superficie des terres protégées pour préserver la biodiversité;
- Énergie consommée (en kilogrammes d'équivalent pétrole) par dollar de
produit intérieur brut;
- Émissions de dioxyde de carbone (par habitant) et consommation de
chlorofluorocarbones qui appauvrissent la couche d'ozone;
- Proportion de la population utilisant des combustibles solides1.
h- Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
1
Voir résumé des écosystèmes et le bien-être de l'Homme : Un cadre d'évaluation :
http://www.millenniumassessment.org/viewdocument.aspx?ID=6
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Selon le WWDR, de nombreux gouvernements soucieux de réduire les
montants de leur dette et de leur déficit budgétaire, ont fortement réduit les
dépenses affectées aux infrastructures et services liés à l'environnement.
Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de
cet objectif sont:
- Proportion du total des importations des pays développés (en valeur
et à l'exclusion des armes) en provenance des pays en développement et des
pays les moins avancés admises en franchise de droits;
- Taux moyens de droits appliqués par les pays développés aux
produits agricoles, textiles et vêtements en provenance des pays en
développement;
- Proportion de l'aide publique au développement allouée au
renforcement des capacités commerciales;
- Estimation des subventions agricoles dans les pays de l'OCDE
(Organisation de coopération et de développement économiques): part de
leur produit intérieur brut (%);
- Nombre total des pays ayant atteint les points de décision de
l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE1) et nombre total
des pays ayant atteint les points d'achèvement (cumulatif);
- Engagement d'allégement de la dette au titre de l'initiative PPTE, en
dollars des États-Unis;
- Service de la dette, en pourcentage des exportations de biens et
services2.
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Troisième partie : cas du Maroc : INDH
L'un des plus grands défis du Maroc est le taux élevé de la pauvreté. Bien
que la pauvreté ait régressé - de 19% à 15 % entre 1999 et 2004 pour une
population de 30 millions1 - elle reste importante. Par ailleurs, elle est fragile,
sensible à la volatilité de la croissance économique liée au secteur agricole. On
note en effet que la régression de la pauvreté est le résultat de bonnes
performances dans le secteur agricole sur la période 2001-2004, alors que la
hausse de la pauvreté dans les années 1990 (de 13% en 1991 à 19% en 1999)
était le résultat d'une faible production économique due à la sécheresse. La
pauvreté est donc tributaire de la sécheresse, avec les faibles taux de croissance
qui s'ensuivent.
La pauvreté reste un phénomène typiquement rural, avec plus de 25 % de la
population rurale vivant en dessous du seuil de pauvreté contre 12% dans les
zones urbaines. La pauvreté se fait aussi plus cruellement sentir dans les zones
rurales et a considérablement augmenté depuis 19912.
Malgré les efforts faits pour améliorer le statut et la condition des femmes,
les indicateurs de genre sont loin de refléter la parité. Les disparités sont
particulièrement fortes en zones rurales où 75% des femmes sont analphabètes
et où seulement 78,6% des filles sont scolarisées dans le primaire. Dans les
zones urbaines, les résultats sont meilleurs, avec un taux de 23% de femmes
analphabètes et 94,4% de scolarisation. Des progrès ont été accomplis dans la
composition de la main-d'oeuvre qui compte 35% de femmes (chiffre supérieur
aux 28% du MENA).
Depuis 2001, le Maroc connaît une plus forte croissance économique (4,8%
en moyenne), en partie imputable à des conditions climatiques favorables et à
une légère reprise du secteur industriel. Ceci s'est traduit par la création
d'emplois, en particulier dans les zones urbaines où le chômage est tombé de
22% en 1999 à 18,4% en 2004. Toutefois, pour réduire le taux de chômage dans
les années à venir, l'économie devra maintenir un taux de croissance annuelle de
l'ordre de 6%.
1
Aperçu sur le Maroc: groupe du banque mondiale au Maroc Decembre2005.
2
Rapport du Cinquantenaire : LE MAROC POSSILBLE.125 ; 126.
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A- Historique du développement au Maroc.
1-Les progrès en matière de développement
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2-Évolution du développement humain au Maroc :
1
Selon les valeurs de l'IDH, le PNUD distingue trois niveaux :
- Les pays à développement humain faible : IDH inférieur à 0,500;
- Les pays à développement humain intermédiaire : IDH compris entre 0,500 et 0,799;
- Les pays à développement humain élevé : IDH supérieur ou égal à 0,800.
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Le Maroc à, certes, accordé une attention particulière aux questions relatives
au développement humain, notamment durant la dernière décennie, qui se
reflète autant par les progrès accomplis dans ce domaine que par la grande place
qu'occupent les dépenses et transferts sociaux dans le budget de l'État1. Dans le
même temps, les progrès accomplis dans le domaine social demeurent encore
insuffisants dans la mesure où la demande dépasse largement les réalisations2.
En effet, parler du volume des besoins à couvrir en matière de développement
humain, c'est évoquer, entre autres, les réponses à apporter aux besoins des
couches de la population à faible revenu ou fortement démunies. Parler de la
qualité du développement humain, c'est dégager des réponses aux lacunes qui
persistent dans les prestations relevant de ce domaine dans son ensemble,
lacunes autant en ce qui concerne l'apport en direction du citoyen que l'apport au
service du développement national, en général.
Ces réformes ont été prises comme «dans le cadre de l'État de droit et du
développement participatif impliquant non seulement les institutions élues aux
échelons national, régional et local mais également le monde de l'entreprise et la
société civile…
Elles illustrent bien le choix fondamental par le Royaume de la démocratie
pour l'édification et le développement de sa société et de son économie »3.
1
A ce titre, il faut signaler que 49,3 % du budget de l'État est consacré aux secteurs sociaux en 2003.
2
Parmi les programmes ayant visé la réduction des inégalités sociales et régionales et ciblé les populations démunies
dont notamment celles résidant en milieu rural, on peut citer, entre autres, le programme des priorités sociales (BAJ1)
mené dans les 14 provinces les plus défavorisées du Royaume; le programme approvisionnement groupée en eau potable
des populations rurales (PAGER), le programme d'Électrification Rurale Global (PERG), le programme National des
Routes Rurales (PNRR).
3
A. Lahlimi Alami (2004), Préface du Rapport intitulé « Population et Développement au Maroc : dix ans après la
conférence internationale sur la population et le développement du Caire (1994) », Rapport publié par le Haut
Commissariat au Plan.
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B-concept et vision globale de l’ INDH.
« […]
L’initiative nationale pour le développement n’est ni un projet
ponctuels,
ni un programme conjoncturel de circonstance.
C’est un chantier de règne. […]
1
Extrait du discours à la Nation prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le mercredi 18 mai 2005.
2
Voir le site web de l’INDH http://www.indh.ma
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- Communication institutionnelle
- Promotion de la coopération internationale
- Suivi général des indicateurs de développement humain et évaluation
générale de l'INDH
b- Comités INDH Au niveau régional
Organe de gouvernance au niveau régional
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
* élaboration de conventions de financement des ILDH avec les différents
partenaires locaux impliqués
*déblocage des fonds correspondant aux ILDH validées, en fonction de
l'avancement des projets
*supervision de la mise en œuvre des programmes, suivi, contrôle
*la maîtrise d'œuvre est confiée de manière contractuelle aux responsables
des services déconcentrés, aux établissements publics concernés, aux
collectivités locales, aux associations, etc.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
C-les programmes prioritaires
On distingue que L'Initiative Nationale pour le Développement Humain se
décline en quatre programmes :
-deux programmes à dimension nationale :
· Le programme transversal.
· Le programme de lutte contre la précarité.
-deux programmes ciblés territorialement :
· Le programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain.
· Le programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
rupture du bien sociale.
L'exclusion sociale est un phénomène qui réside quotidiennement dans le milieu
urbain et péri - urbain.
Le programme contre l'exclusion sociale vise 250 quartier urbain les plus
défavorisés dont la population moyenne d'un quartier est environ 1000 ménage
et 6000 habitant.
Il a comme objectif principal d'assurer l'insertion de la cohésion sociale et
d'amélioration de condition et de qualité de vies de la population.
b-Les actions menées dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale :
En parallèle à la mise en convergence des programmes de développement
sectoriel, des programmes du développement rurale, ville sans bidon ville,
l'INDH vise les actions suivantes :
- dynamisation du tissu économique locale par des activités génératrices des
revenus.
- Soutien à l'accès aux équipements sociaux sanitaires et éducatifs des bass.
- Soutien à l'action et l'animation sociale
- Renforcement de la gouvernance locale1.
1
Voir Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain
http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/INDH_Urbain_fr.pdf
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
• Les enfants non scolarisés,
• Les enfants des rues ;
2. en matière de logis :
• Les vagabonds, • Les aliénés sans-abri,
• Les mendiants nécessiteux, • Les familles objet d’expulsion judiciaire;
3. en matière de santé :
• Les personnes handicapées,
• Les vieillards démunis ;
4. pour la problématique de la délinquance :
• Les enfants et jeunes délinquants,
• Les ex-détenus sans ressources.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
b- les enfants des rues et les jeunes sans abris.
La spécificité de la problématique des enfants des rues empêche un
traitement regroupé avec d'autres catégories.
Par ailleurs les associations les plus expérimentés dans la question
préconisent que la prestation en centre d'accueil soit précédée d'un important
travail spécifique et sur le terrain auprès de la population ciblée, faute de quoi la
mise en place des centres ne résoudrait pas durablement les problèmes1.
c-les aliénés sans abris :
Cette catégorie nécessite des prises en charges psychiatres qui ne tolèrent
aucun regroupement avec d'autres populations.
Les populations qui se trouvent dans ces centres vont bénéficier des
prestations, par exemples, une prestation d'hébergement doit être assortie des
services de restauration, d'installation sanitaire, d'équipement de blanchisserie,
de présence médicale et d'installation de réussite.
La mise en place de ce programme de lutte contre la précarité est soutenue
par un programme de formation organisée au profit de personne, de l'action
sociale répartie sur l'ensemble de provinces et préfectures des royaumes2.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
Chacun des quatre grands programmes se voit affecter 2,5 milliards de DH
au titre du quinquennat 2006-2010 qui constitue la première phase de mise en
œuvre de l’INDH.
A première vue, ce montant peut sembler relativement modeste pour la
totalité de la période considérée et compte tenu de l’importance des territoires et
des personnes concernées. Mais ce serait oublier que ce fonds vient en addition
des dépenses ordinaires de l’Etat à travers les lois successives des finances,
notamment dans les secteurs sociaux et qui représentent 50% du budget de
l’Etat ; et ce serait oublier qu’il est destiné à parer aux fluctuations tant de la
croissance économique que de la trésorerie publique, pour conférer aux
programmes de l’INDH un, caractère durable et pérenne. En outre, ce serait
oublier que l’adhésion collective à l’INDH et la ferveur patriotique qu’elle
suscite sont à même d’abonder ce financement qui, de ce fait et à l’instar du
Fonds Hassan II, jouerait un effet de levier.
Plus importantes que le niveau absolu de ces ressources, sont l’efficience
nouvelle qu’on attend d’elles et les modalités originales et souples de leur
allocation et de leur mise à disposition. En effet, après validation des projets et
des initiatives, la délégation des crédits observe un mode globalisé et
contractualisé. Cette souplesse nouvelle dans les modalités d’allocation des
ressources a évidemment pour corollaire naturel un contrôle a posteriori
vigilant, à la fois sur la conformité des dépenses et sur les résultats.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
- pour les communes rurales : taux de pauvreté, niveau d'accès aux
infrastructure et prestations de bases, programme d'action en cours envisagé.
- Pour les quartiers : villes chef lieu de région et villes de plus de 150000
habitant, taux d'habitant non réglementaires, taux de chômages, niveau d'accès
aux infrastructures et prestation de base. Il y'a au total dans le royaume, 360
communes et 250 quartiers nécessitant une action renforcée à titre de l'INDH.
La mise en oeuvre des actions de l'INDH ne se traduit pas par les transferts
de fond direct aux populations, mais par des subventions à des associations, des
coopératives...qui jouent un très grand rôle dans les programmes prioritaires.
Ces contributions ont été distribuées aux programmes d'actions à court terme
du développement humain :
Lutte contre l'abandon scolaire, soutien à la santé, au cadre de vie des
populations.
Elles sont réparties de la façon suivante :
160 Mdh pour les programmes urbains et ruraux, réparti sur une
base territoriale à raison d'environ 1.5 Mdh par province, par
préfectures et 2 à 5 Mdh pour les chefs lieux de régions.
80 Mdh pour le programme de précarité, repartie en fonctions des
besoins présents des régions pour la mise à niveau de centre
sociaux et prioritairement en direction des enfants des rues, des
mendiants et des vagabonds.
10 Mdh pour le programme transversal.
a- Répartition des crédits par programme
Pour le second semestre 2005, une enveloppe de démarrage de 250 Mdh a été
constituée à partir des contributions provenant du :
- Budget général de l'Etat : 50 Mdh.
- Collectivité locales : 100 Mdh.
- Fonds Hassan II : 100 Mdh.
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
1
Répartition des crédits par programme
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*
mode de calcul :
- pour chaque province / préfecture : 1.5 Mdh
- pour chaque chef lieu de région : 2 Mdh additionnels
- pour les 6 plus grandes villes du Royaume (Rabat, Salé, Casablanca,
Marrakech, Tanger, Fès) : 3 Mdh additionnels
soit un total de 168 Mdh pour "l'enveloppe développement humain 2005"
1
Voir le site web http://www.indh.gov.ma/fr/presse.asp
-------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
L’enveloppe 2005 pour la lutte contre la précarité
mode de calcul :
- indexation de l'allocation sur la population urbaine de la province selon les
résultats du RGPH 2004
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Crédits par Région
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2- Procédure à suivre :
Chaque gouverneur est destinataire de crédit INDH délégués sous la forme
suivante :
- pour l'ensemble des provinces, une enveloppe du programme de la
précarité et une enveloppe du programme transversal.
- Une enveloppe du programme rural pour chaque commune rurale
impliquée.
- Une enveloppe du programme urbain pour chaque quartier et l'enveloppe
urbaine est constituée des lignes budgétaires correspondant aux types d'actions
éligibles au financement de l'INDH telles que fixées par décret.
- Les crédits ne peuvent être placés d'une enveloppe à une autre. En revanche
à l'intérieur d'une enveloppe, les lignes sont fongibles moyennant d'une
information du contrôle d'exécution budgétaire (CED) et d'une justification au
niveau central.
Pour les dépenses de l'INDH :
- Le plafond de bon de commande de 200000dhs est déterminé par opération
et non par ligne budgétaire.
- Pour la dépense en régie, le plafond d'encaisse est porté à 1Mdh
- Possibilité de consultation restreinte pour les opérations inférieures à 1Mdh.
- Le visa du CED est accordé avec observations non suspensives de
l'engagement et du paiement.
-Des délais raccourcis ont été adoptés pour l'ensemble du cycle de la
dépense.
L'assouplissement significatif des processus d'exécution des programmes de
l'INDH se fait par :
-la réglementation en matière de contrôle des ordonnances de paiement reste
inchangée.
-un système d'information comptable et financier sera mis en place en réseau
entre le service centrale et l'ensemble des provinces et des préfectures réel de
l'exécution financière des enveloppes allouées.
-un dispositif d'archivage physique de toutes les pièces justificatives de
dépense devra être mis en place après de chaque gouverneur1.
1
Op Cite http://www.indh.ma
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Conclusion générale
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Liste des abréviations
ADS Agence de Développement Social
AFD Agence Française de Développement
AID Association internationale de développement
AMC association de micro crédit
AMI Appel à Manifestation d'intérêt
ANHI Agence Nationale de lutte contre l'Habitat Insalubre
ASP Accompagnement Social des Projets
BIRD Banque international pour la reconstitution et le développement
CCCS Conseil de coordination des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies
CED contrôle d'exécution budgétaire
CNUCED conférences des Nations unies pour le commerce et le développement
DH Dirham marocain
DHSAF Direction de l'habitat social et des affaires foncières
FMI fond monétaire international
FNAM Fédération Nationale des Associations de Micro crédit
ERAC Etablissement régional d'aménagement et de construction
FSH Fonds de Solidarité de l'Habitat
GATT accord général sur les tarifs douaniers et le commerce
HMR Habitat Menaçant Ruine
IDH l'indicateur du développement humain
INDH l'Initiative Nationale pour le Développement Humain
ILDH initiatives locales de développement humain
ISDH l’indicateur sexospécifique du développement humain
IPF l'indicateur de participation des femmes
IPH indicateur de pauvreté humain
MENA Moyen-Orient et Nord d'Afrique
MFP Ministère des Finances et de la Privatisation
MHU Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme
MI Ministère de l'Intérieur
NOEI nouvel ordre économique international
NPI nouveaux pays industriels
OCDE Organisation de coopération et de développement économiques
ODM Objectifs de développement pour le millénaire
OPEP Organisation des pays producteurs de pétrole
ONG Organisation Non Gouvernementale
ONU Organisation des Nations Unies
PAGER programme approvisionnement groupé en eau potable des populations rurales
PARHI Programme national de résorption de l'habitat insalubre
PAS programme d'ajustement social
PDES Plan de Développement Economique et Social
PDU Projet de développement urbain
PED pays en développement
PERG programme d'Électrification Rurale Global
PIB produit intérieur brut
PMA pays les moins avances
PNB produit national brut
PNUD Programme de nation unie pour le développement
PPTE pays pauvres très endettés
PVD pays en voie de développement
PSD pays sous-développés
VSB Villes sans bidonvilles
WWDR World Water Development Report
ZUN Zone d'urbanisation nouvelle
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Références
Ouvrages
A. Lahlimi Alami
Préface du Rapport intitulé « Population et Développement au Maroc : dix ans après la
conférence internationale sur la population et le développement du Caire (1994) », Rapport
publié par le Haut Commissariat au Plan (2004).
AMIN Samir :
LA FAILLITE DU DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE ET DANS LE TIERS MONDES.
(Édition L’Harmattan) .1989.
BEDHRI Mohammed :
ENVIRONNEMENT ET D2VELOPPEMENT DURABLE LE MAROC FACE AU DEFI
ECOLOGIQUE .publication de l’université Mohammed premier Oujda ; édition 2005.
ENSEMBLE D’AUTEURS :
Rapport du Cinquantenaire : LE MAROC POSSILBLE. une offre de débat pour une
ambition collective.2005.
VERNIERES Michel :
ECONOMIES DES TIERS-MONDES .Ed ECONOMICA, 1991
Grefft - Alami :
COMPRENDRE LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ; Juin 2006.
J.Y.CALVEZ :
ASPECTS POLITIQUES ET SOCIAUX DES PVD (édition : DALLOZ).
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JOHN Madely :
LE COMMERCE DE LA FAIM. ; La sécurité alimentaire sacrifiée à l’autel de libre
échange ; édition ENJEUX PLANETE.2002.
OLIVIER de Solages :
REUSSITES ET DECONVENUES DU DEVELOPPEMENT DANS LE TIERS-MONDE
.édition L’Harmattan 1989.
OSWALDO de Revero :
LE MYTHE DE DEVELOPPEMENT : édition ENJEUX PLANETE.2002.
W. A .Lewis:
The theory of economic growth, Allen and Unwin, Londres, 1955,
W W .Rostow :
Les étapes de la croissance économique, 1960, paru en traduction française au Seuil, 1963.
YVES Lacoste :
Les pays sous-développés, coll. [Que sais je ?], P.U.F., Paris, 1958,
Rapports et publications
Le discours à la Nation prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le mercredi 18 mai 2005.
Revu marocain des politiques publiques, REMAPP, numéro double 2 et 3. Année 2009.
Le rapport annuel par l’UNICEF : Accédez à La situation des enfants dans le monde 2003.
Le rapport mondial publié par UN- Habitat sur les bidonvilles 2003.
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Programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain
http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/INDH_Urbain_fr.pdf
Étude sur la sauvegarde sociale dans le cadre de l’ INDH
http://www.indh.gov.ma/fr/imgs/Etude_Sociale.pdf
Résumé des écosystèmes et le bien-être de l'Homme : Un cadre d'évaluation :
http://www.millenniumassessment.org/viewdocument.aspx?ID=6
Webographie
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