Elisabeta Rizea est née avant la première guerre mondiale dans un petit village

situé dans les Carpates Méridionales, département d’Arges. Paysanne simple, elle avait
une petite parcelle de terrain, une petite maison en bois et quelques animaux. Elle portait
des vêtements traditionnels populaires, ornés de broderies. A l'âge de 14 ans elle a quitté
l'école en suivant son destin: gagner son existence en cultivant la terre.
Son opposition à l'expropriation communiste et le fait que son mari a rejoint
les partisans dans les montagnes ont eu pour conséquence des tortures et beaucoup d'ans
de prison. Elle a été déclarée 'ennemie du peuple' et sa maison 'maison des bandits', les
plus graves accusations dans un Etat communiste. Dans la fameuse prison de Pitesti,
Elisabeta Rizea a été mise en chaines et détenue dans une cellule de haute securité. Elle a
survécu à la sentence de mort pour raconter son histoire après la chute de Ceausecu.
En Roumanie, les communistes ont accédé au pouvoir en 1945. Rizea a rejoint la
résistance en approvisionnant les partisans avec de la nourriture et de l'argent pendant 4
années. Elle finit par être attrapée par les autorités, condamnée à 7 ans de prison et
déclarée ennemie du peuple. Quand le chef de la résistance anticommuniste a été arrêté
en 1961, la sentence de Elisabeta Rizea a été prolongée de 25 ans.
Pendant sa détention elle a été torturée à cause de ses idées. Elle a été suspendue à
un crochet par les cheveux et battue jusqu'à la perte de la connaissance.

„Après m'avoir retiré la table sous les pieds ils ont commencé à me frapper jusqu'au sang
avec un bâton. J'ai eu quelques côtes cassées et je me suis évanouie”, a-t-elle raconté
une fois.
Lors de l'amnistie générale elle a été mise en liberté en 1964. 35 ans plus tard, son
histoire a été publiée dans la presse roumaine et présentée dans des
documentaires concernant la période communiste.

Olărescu Alexandru + Mincă Adrian

Clasa a XI a H
Professeur coordonnateur: Iulian Untaru