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Mircea l’Ancien

Mircea était le fils du voïvode Radu Ier et de Calinica, et donc est de la famille des Basarabi. Son
fils était Vlad II le Dragon (Vlad Dracul), et ses petits-fils Mircea II le Jeune (Mircea cel Tânăr), Vlad III
l'Empaleur (Vlad Ţepeş), et Radu III l'Élégant (Radu cel Frumos), tous voïvodes, et membres de la famille
des Drăculea.
Les frontières de la Valachie ont bougé tout le temps au cours de son histoire, mais pendant son
règne, celle-ci contrôlait la zone la plus étendue de son histoire : de l'Olt au nord jusqu'au Danube au sud, et
depuis les Portes de Fer du Danube à l'ouest jusqu'à la mer Noire à l'est.
Mircea renforça le pouvoir de l'État et organisa ses différents services en mettant en avant le
développement économique. Il accrût les revenus de l'État et frappa une monnaie d'argent qui avait cours
non seulement à l'intérieur du pays, mais encore dans les pays limitrophes. Il donna aux marchands de
l'union polono-lituanienne des privilèges commerciaux et renouvela ceux que ses prédécesseurs avaient
accordés à la population de Hermanstadt/Braşov. Mircea put alors accroitre sa puissance militaire. Il fortifia
les citadelles du Danube et constitua la "grande armée" à partir de citadins, d'hommes libres et de serfs. Il
prouva aussi qu'il soutenait l'église orthodoxe orientale.
En organisant le pays, il sut bâtir un système d'alliances qui lui permit de défendre l'indépendance
du pays. Par l'intermédiaire de Pierre Ier Muşat (Petru Muşat), le prince de Moldavie, il conclut un traité
d'alliance en 1389 avec Władysław Jagiełłon, le roi de Pologne. Le traité fut renouvelé en 1404 et en 1410.
Il maintint des relations étroites avec Sigismond de Luxembourg, le roi de Hongrie, en s'appuyant sur
intérêt commun dans la lutte contre l'expansion des Ottomans.
Ses interventions pour soutenir les populations chrétiennes au sud du Danube, qui se battaient
contre les Turcs, l'amena à s'opposer directement à l'Empire ottoman. En 1394 Bayezid Ier (connu aussi
comme "Beyazid Ilderim", "la foudre") traversa le Danube avec 40 000 hommes, une force impressionnante
à cette époque. Mircea n'avait avec lui que près de 10 000 hommes, et il n'aurait pas pu résister dans un
combat ouvert. Il choisit ce que nous appelons aujourd'hui la guérilla en affamant l'armée adverse et en
attaquant brièvement et en se retirant aussitôt après. Le 10 octobre 1394, les deux armées se rencontrèrent à
la bataille de Rovine, sur un terrain de forêt, empêchant les Ottomans de se déployer ; Mircea vainquit
finalement les Turcs, et les rejeta hors du pays. Cette fameuse bataille a été racontée de façon épique par
Mihai Eminescu dans sa troisième épître.
Aidé par Sigismond de Luxembourg, Mircea se débarrassa aussi de Vlad Urzupatorul, un pantin du
sultan ottoman, qui tentait de lui prendre le trône. En 1396 Mircea participa à une croisade anti-ottomane
initiée par le roi de Hongrie. La croisade se termina sur la victoire des Turcs à Nicopolis le 25 septembre.
L'année d'après, en 1397, Mircea arrêta une autre expédition ottomane qui traversait le Danube, et en 1400
il vainquit encore une autre expédition turque qui parcourait le pays.
La défaite du sultan Bayezid II par Tamerlan à Ankara dans l'été 1402 ouvrit une période d'anarchie dans
l'Empire ottoman, et Mircea en profita pour s'organiser avec le roi de Hongrie pour monter une campagne
contre les Turcs. En 1404 Mircea fut capable de ré-imposer sa loi sur la Dobroudja. De plus, il prit part à la
lutte pour la conquête du trône du sultan et permit à Musa d'y monter (pour un bref instant). Le prince avait
atteint l'apogée de sa puissance.
"Le plus brave et le plus capable des princes chrétiens", ainsi que l'historien allemand Leunclavius
l'a décrit, a régné sur la Valachie trente trois ans. À côté de ses succès militaires, Mircea était un amoureux
des arts, et nous a laissé entre autres monuments le monastère de Cozia, construit d'après l'église de
Krusevac en Serbie.
À la fin de son règne, Mircea signa un traité avec les Ottomans, qui reconnurent l'indépendance de
la Valachie, en échange de 3000 pièces d'or annuelles comme tribut (somme relativement faible). Éviter à
son pays de devenir une province ottomane ("pashalik"), signifiait aussi maintenir les Ottomans hors de
l'Europe de l'ouest, ce qui rétrospectivement pourrait ne pas être considéré comme très impressionnant, mais
qui, à l'époque, fut un évènement remarquable.

ARSENE ANA si ARDELEANU ANDA ( source : Wikipedia)

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