Le personnage dans un roman, est une invention, une fiction, qui n’a d’existence que littéraire : cependant l’auteur qui l’a conçu cherche à le doter de l’apparence de la réalité (il lui confère alors un nom, une biographie, une psychologie précise, etc.). Je : C’est le narrateur-personnage principal. Il s’appelle Sidi Mohammed, âgé de six ans. Il est le fils de Sidi Abdeslam et de Lalla Zoubida, c’est un enfant unique et atypique. C’est également, un Fassi d’origine montagnarde. Souffrant de sa solitude, il aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il a un penchant pour le rêve. Il est souvent malade. Lalla Zoubida : La mère du narrateur. Elle a un teint d’ivoire, une bouche généreuse et un nez court Enhardi et flattée par ses origines, elle prétend être la descendante du prophète, et prend des airs de supériorité sur ses voisines. Elle croit aux superstitions. Agée de vingt deux ans, elle n’est pas coquette, et se comporte comme une vieille femme. Avec son caractère agressif et changeant, chaque fois qu’elle prend la parole, c’est pour se plaindre, critiquer, agresser ou contrefaire. Son langage est grossier et frôle parfois le vulgaire. Maalem Abdeslam : Le père de Sidi Mohammed. Homme d’origine montagnarde, fort et de haute taille, barbu. Il a la quarantaine. Il s’installe à Fès après avoir quitté son village natal situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville. Il est tisserand de djellabas pou hommes. Grace à ce métier, il vit à l’aise. Il a la quarantaine. La Chouafa : On l’appelle tante Kenza. C’est une voyante très exigeante et très étonnante, respectée par crainte. Une fois par mois, elle organise une soirée de danse et de musique, animée par des gnaouas, ou se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens, dans une atmosphère de fraternité entre les djnouns et l’homme, qui dure le temps d’une nuit. Elle est la principale locataire de Dar Chouafa. La famille de Driss el Aouad : Driss al Aouad est un fabricant de charrues. Il est l’époux de Rahma, qui a offert le cabochon de verre à facettes à Sidi Mohammed quelque temps après sa dispute avec sa mère. Elle la maman de Zineb âgée de 7 ans, que Sidi Mohammed méprise, tient responsable de ses malheurs, et avec qui il ne cesse de se bagarrer. Cette famille habite au 1er étage. La famille de Fatma Bziouya : Cette famille partage avec celle du narrateur le 2ème étage. Elle est composée de Fatma Bziouya, et de son mari (Allal –Mohammed) qui est jardinier. La famille de Lalla Aicha : Composée de Lalla Aicha, une Chérifa qui a su rester digne malgré les déceptions du sort. Elle est une ancienne voisine de Lalla Zoubida, sa connaissance lui flattait l’orgueil. Elle est l’épouse de M. Laarbi, un babouchier qui serait trompé par son partenaire, et qui épousera par la suite la fille du coiffeur. Lalla Aicha présente la souffrance d’une femme victime de la polygamie du mari. La famille habite rue Zenqat-Hajjama. Driss le teigneux : Un vieil et fidèle serviteur du Maalem Abdeslam il avait l’habitude de garnir les cannettes, faire les commissions, et acheter les provisions de Lalla Zoubida. Abdallah : Un épicier qui représentait le monde mystérieux et onirique (rêve) qui attirer Sidi Mohammed. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu’il a eu l’occasion d’entendre. Le fqih : C’est le maitre de l’école coranique. Un grand maigre à barbe noire qui habitait rue Jiaf. Il somnolait pendant que les écoliers récitaient les versets du coran, et distribuait des coups de baguettes de cognassier au hasard. Sidi Mohammed lui embrasser souvent la main. Sidi El Arafi : Voyant aveugle, honnête et sincère dans ses propos. Il ressemble à un sage ou à un derviche des temps anciens (RELIGION membre d'une confrérie mystique musulmane soufie). Il a été consulté par Lalla Aicha et Lalla Zoubida accompagné de son fils. Ses paroles leurs étaient d’un grand confort. Abdelkader : C’est l’ex-associé du Moulay Laarbi. Ce dernier lui a versé une somme d’argent sans établir de papiers de reconnaissance de cette dette, alors il en profita, et la nia. Malheureusement, le jugement a été prononcé injustement en faveur de l’escroc (Abdelkader). Sidi Mohammed ben Tahar : Coiffeur qui est mort quelques temps avant l’Achoura. Il était malade depuis deux mois. Sidi Othmane : C’est un vieillard marié à une jeune femme appelée Lalla Khadija qu’il considère comme sa fille. Il avait une ancienne esclave nommée M’barka qui raconta à Rahma, ce qui s’est produit entre lui, sa femme et Salem le nègre (marchant de viande). Haj Ali Lamrani : Marchant de thé dans le quartier Sagha. Il est le père de sidi Ahmed (mendiant de science)) qui va épouser la fille de sidi Omar le notre Salama : Marieuse professionnelle. Elle a une voix d’homme. C’est elle qui a planifié le second mariage de Moulay Laarbi. Zhor : Voisine de Lalla Aicha, que le narrateur trouve d’une beauté considérable. Lalla Fattoum : Caissière dans le bain maure. Les élèves : 1- Hammoussa : l’élève le plus petit e taille à l’école coranique (vrai nom : Azouz Berrada) 2- Allal El Yaacoubi Les coiffeurs : Sidi Abderrahmane : ils travaillent l’un à coté de l’autre M. bnou Achir : à Chemaine