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restructuration
Ahmed KSIBI
1
Institut Supérieur de Documentation
Université de la Manouba
ahmed.ksibi@isd.rnu.tn
Résumé :
Cette étude essaye de présenter l’évolution des systèmes universitaires d’information
documentaire en Tunisie, du point de vue de l’insertion des Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication (NTIC) en matière de moyens informatiques et
d’interconnexion des réseaux d’information dans les bibliothèques universitaires Tunisiennes
BUT relevant des institutions de l’enseignement supérieur.
Il s’agit de décrire le changement des BU en fournissant des données générales ayant trait
aux innovations relatives à la création du réseau de communication se basant sur le
développement d’un intranet universitaire et le perfectionnement du traitement de
l’information grâce aux projets d’informatisation. Ensuite, l’exposé d’un plus grand nombre
de variables relatives au fonctionnement des systèmes d’information documentaire des BU :
gestion automatisée de l’information, ressources matérielles et humaines, … etc. nous
permet de recenser les obstacles qui entravent le développement des BUT.
Ce qui soulève un grand nombre de questions d'ordre théorique et pratique, sans les
réponses desquelles il ne serait pas possible de mener à terme l'analyse escomptée et
d'atteindre les objectifs voulus par la rénovation. La question difficile reste à savoir comment
faire la part entre les possibilités excitantes qu’offrent les NTIC et leurs réels usages et leurs
véritables impacts. Comme réponse nous livrons les perspectives de la restructuration des
BUT qui pourraient être résumées par trois mots d’ordre : Réorganisation , Capitalisation et
Numérisation.
Introduction
Après la deuxième phase du Sommet mondial sur la Société de l’Information (SMSI) à Tunis,
tout le monde s’accorde que la maîtrise de l’information et de son processus constitue la
condition essentielle du développement socio-économique. La Tunisie a été parmi les
premiers pays à l’échelle africaine et arabe qui ont opté pour les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication (NTIC) comme facteur déterminant pour le
développement. Les dépenses consenties au traitement de l’information trouvent leur appui
dans les plans de développement1 et s’accroissent rapidement d’un plan quinquennal à un
autre. C’est dans ce cadre que les derniers plans de développement ont alloué de plus en
1
plus de crédit à l’amélioration du réseau de communication et pour le perfectionnement du
traitement de l’information. Durant les dernières années, la Tunisie a porté une attention
particulière à la mise en place et à l’amélioration de son infrastructure réseau, en particulier
son réseau universitaire et de recherche scientifique. Depuis le 9ème Plan de
développement et précisément en 1997, le Centre de Calcul El Khawarizmi 2 (CCK 3,
fournisseur de services Internet pour l’enseignement supérieur du secteur public) a assuré
l’interconnexion des différents établissements universitaires, les unités et les laboratoires de
recherche, les services administratifs ainsi que les services d’information documentaire. Les
investissements attribués à ces services dont notamment la restructuration du Centre
4
National Universitaire de Documentation Scientifique et Technique (CNUDST) et le projet
d’informatisation des Bibliothèques Universitaires Tunisiennes (BUT), connu sous le nom
BIRUNI dénotent la position centrale qu’occupent ces services
1-La rénovation des systèmes universitaires d’information documentaire
Les innovations concernent la création de systèmes universitaires d’information
documentaire modernes en Tunisie représentés essentiellement par les projets
d’informatisation et d’interconnexion des centres de documentation et des BUT relevant des
institutions de l’enseignement supérieur puisqu'ils permettent de partager l'information dans
une communauté scientifique preneuse et de créer, par là même, des synergies cognitives
dans les domaines de l’enseignement et de la recherche.
Dans le cadre de sa politique de modernisation, le Ministère de l’Enseignement Supérieur a
mis en place le Programme National de Rénovation Universitaire (P.N.R.U.). Des moyens
financiers exceptionnels sont mis à sa disposition par le la Banque Mondiale (BIRD 3456 /
TUN – PNRU). Le P.N.R.U. visait essentiellement à réaliser la réforme de l’enseignement
supérieur par différentes opérations: diversification des filières de formation, création de
pôles d’excellence, rénovation de l’outil pédagogique, renforcement des activités de
recherche, formation des formateurs …, et précisément la modernisation des structures de
l’information par la rénovation de bibliothèques.
Le secteur des systèmes universitaires d’information documentaire est l’un des plus
importants secteurs de l’information documentaire du pays. De fait, les BUT renferment des
fonds documentaires riches et variés : monographies en langues arabe et latines, thèses et
mémoires de fin d’études, revues et périodiques sur supports papier et électroniques….
Elles devraient comprendre les plus importants acquis de l’intelligence humaine (145 BUT
Tunisiennes renferment presque 1 million de monographies, 10.000 titres de périodiques5 )
et les résultats les plus intéressants de la littérature académique tunisienne ( 100 mille
thèses et mémoires).
Ce secteur connaît aujourd’hui des mutations compte tenu de l’augmentation galopante du
nombre des BUT, comme conséquence logique de l’augmentation du nombre d’
établissement d’Enseignement Supérieur et de Recherche, qui est passé de 95 en 1998 à
190 établissements en 2007 dont 24 Instituts Supérieurs d’Eudes Technologiques et 3
6
Instituts Supérieurs de Formation des Maîtres . Par conséquent , le nombre d’usagers
potentiels des BUT s’est accru exponentiellement pendant la dernière décennie. Les BU
sont, par définition, au service des étudiants et du personnel enseignant7. Dans ce contexte,
elles doivent relever le défi de la satisfaction des besoins grandissants de ses diverses
catégories d’utilisateurs : effectif total des étudiants (régulier et non réguliers, public et privé,
en Tunisie et à l’étranger, etc ...) qui est passé de 112.634 en 1995 à 367.627 en 2007 et
celui des enseignants qui est passé de 5600 en 1995 à 18117 en 2007 8. La fréquentation
des BU a atteint, en 2005, plus de 10 millions d’entrées 9. A ce rythme , il faudrait un effort
gigantesque pour couvrir les besoins réels et potentiels des usagers des établissements
d’enseignement et de recherche dont le nombre va atteindre selon les estimations 548 699
usagers en 2010. Cette recrudescence est le résultat de l’application du principe d’un accès
étendu, non sélectif , de l’ensemble des bacheliers à l’enseignement supérieur, dans les
perspectives de croissance si expansives que tout le système universitaire serait mis en
branle à tous les niveau (accueil, encadrement…).
Ces perspectives alourdissent le financement provenant des fonds publics, elles conduisent
à envisager des solutions technologiques et de nouveaux modes de communication savante.
La formation et l’information à distance, entre autres solutions, ont fait pleine preuve de
l’amélioration de l’accès au savoir et ont permis la diminution des coûts et charges10.
1.1- L’innovation technologique
Le Réseau National Universitaire (R.N.U), a concrétisé des services interactifs et des
dispositifs de travail collaboratif, mis en valeur par les plates-formes de formation à distance
et par la généralisation des accès aux ressources numériques. La création de l’université
virtuelle de Tunis ( UVT) en 2002, a permis de soulager progressivement les filières
« prioritaires » de la pression du nombre du sureffectif des étudiants et a assurer, depuis
2006-2007, des formations avec des supports numériques pour arriver à couvrir 20% de
leurs contenus. La mise à disposition des ressources documentaires à distance s’appuie sur
le Réseau National Universitaire RNU, pour attribuer un rôle novateur aux bibliothèques
universitaires. Afin de promouvoir des services de première qualité pour l’enseignement et
pour la recherche, BIRUNI déployait les moyens informatiques les plus sophistiqués pour
permettre l’interaction distante des bibliothèques, et favoriser les échanges entre elles et les
usagers.
1.2-Réformes administratives pour les BUT
La bibliothèque de l’Université de Tunis a fait ses premiers pas dans le sillage de
l’établissement qui l’abritait en 1957 ; pour autant, la place qu’occupe la BU n’est reconnue ni
dans le processus de l’enseignement supérieur et ni dans les activités la recherche
scientifique. Aucun texte réglementaire ou juridique n’avait été ordonné pour organiser
administrativement les BU jusqu’à ce que deux prescriptions inédites ont institué la
bibliothèque dans les organismes communs des universités et des établissements
d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.
La première est le décret de 1989 portant organisation de l’organigramme de chaque
université qui intègre pour la première fois la bibliothèque universitaire centrale (BUC) parmi
les organismes communs (au même plan que les offices d’œuvres universitaires) et en a
précisé les missions et les fonctions :
« la BU fait partie des organismes relevant de l’université. Le conseil de l’université délibère
sur sa création et établit son règlement intérieur en vue d’assurer la coordination des
services d’achats, d’utilisation et de maintenance dans le cadre de la même université. La
BU est pluridisciplinaire. Néanmoins, elle peut comprendre des bibliothèques annexes
spécialisées. L’établissement d’enseignement supérieur et de recherche peut,
éventuellement, comprendre une bibliothèque spéciale, lorsque l’éloignement de la BU le
justifie.La BU comprend, en plus des bibliothèques annexes spécialisées, un service de
lecture, un autre pour l’achat et un troisième pour le prêt et l’entretien. »
Après une décennie, selon le portail des BU Tunisiennes, réalisé par le CCK « ce projet a
pour objectif de doter, dans les délais les plus brefs, les bibliothèques des moyens
nécessaires et d’un système d’information performant, permettant un accès ergonomique et
le plus exhaustif possible aux documents existants dans ces bibliothèques et aux ressources
électroniques disponibles sur les réseaux internationaux 13» toute la partie de rationalisation
de la gestion et de promotion des ressources humaines n’est plus citée et abandonnée. Le
CCK et l’Institut Supérieur de Documentation (ISD) ont eu la lourde tâche de gérer au début
la réalisation du projet d’informatisation.
2-Rénovation des systèmes universitaires d’information documentaire
La mise en œuvre du projet BIRUNI s’était produite pendant plus qu’une décennie, les
travaux ont connu un organisation fluctuante sous forme de groupe d’experts travaillant sous
l’égide de la Direction Générale des projets, programmes et de la pédagogie (DGPPP), puis
différents comités 14ont vu le jour pour étudier et mettre en place le système projeté :
- Des séminaires (3) ont été organisés au profit des conservateurs en exercice. Le recyclage
de 287 agents d’exécution à été effectué en techniques documentaires, informatiques et
bureautiques et en langue française. Des séminaires de formation sur l’utilisation du
VIRTUA…
Les bibliothèques membres du réseau BIRUNI sont des bibliothèques appartenant à des
établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique sous la tutelle du
MESRST et/ ou en cotutelle avec d’autres ministères tel que le Ministère de la Santé
Publique ou de l’Agriculture
3. Pour la gestion virtuelle des BUT, un logiciel VIRTUA, Virginia Tech Library Systems
(VTLS15) performant a été chèrement acquis16 pour implanter un système intégré de gestion
des bibliothèques (SIGB) et qui demeure sous exploité. Le système BIRUNI, se base sur une
architecture client –serveur permet de fournir des services à distance et assure
essentiellement les fonctionnalités suivantes :
- Acquisition et contrôle des fonds documentaires : le système permet la gestion des
commandes, les réclamations, l’annulation, le contrôle des périodiques, même à
distance.
- Catalogage et mise à jour du catalogue en temps réel : catalogage des fonds,
téléchargement des notices, enregistrement et contrôle des autorités, indexation,
localisation et cotation…
- Circulation et prêt : gestion du prêt et du prêt inter bibliothèques (réservation à
distance, retour, renouvellement, rappel) ; maintenance de la base de données des
lecteurs et génération des cartes avec codes à barres…
- OPAC : accès aux catalogues collectifs, recherche, saisie, élaboration des rapports.
4. Le catalogue collectif à accès public en ligne, l’OPAC « on line public access catalog» du
projet BIRUNI est considéré comme sa pierre angulaire. Ce catalogue est d’autant plus
important qu’il a nécessité un travail de normalisation, et de conversion rétrospective.
Celle-ci repose sur le téléchargement et un système de conversion des notices des
réservoirs bibliographiques (essentiellement en français, CD d’Electre et de la bibliothèque
nationale de France BNF) à partir du numéro ISBN de monographie. La saisie directe des
notices a été effectuée pour le fonds en langue arabe ou pour les ouvrages n’ayant pas de
numéro ISBN.
Les bases de données constituant les quatre catalogues (collectif, nord, centre et sud) seront
alimentées à partir de bibliothèques qui sont réparties sur trois catalogues selon leurs
appartenances géographiques par région et par université.
L’hébergement du portail BIRUNI et du serveur central au CCK, permettra la consultation du
catalogue collectif avec les catalogues régionaux, ainsi que l’accès à des ressources
documentaires à distance.
Le CCK 17a assuré de nouveaux services du R.N.U et de nouvelles applications en ligne tels
que:
- l’hébergement des sites web des institutions universitaires , qui vise la promotion de
l’activité scientifique et technique académique par la mise en ligne des cours
pédagogiques, des sources d’information scientifique et technique et des applications
administratives destinées aux étudiants et aux chercheurs
Mais il faudrait aller plus loin encore, la coordination instituée localement devrait s’étendre ,
un certain nombre de partenaires Maghrébins qui seraient intéressés à collaborer. Exemple :
le réseau ARN (Academic Research Network), géré par le Centre de Recherche sur
l'information scientifique et Technique CERIST32, regroupe l'ensemble des institutions à
caractère scientifique et technologique de recherche, doublé par le Réseau régional Inter
Bibliothèques Universitaires «RIBU »33 constitué des BU algériennes du centre, membres
d’un consortium appuyé par le financement Européen. Ces deux réseaux ont permis la
constitution du catalogue collectif34 de bibliothèques universitaires avec un logiciel local :
SINGEB. Nous proposons de pousser plus en avant le « résautage » par la création de pôles
associant les trois instituts de l’information scientifique Maghrébin: Algérie : CERIST ,
Tunisie : CNUDST , Le Maroc : IMIST. Ils peuvent être les trois têtes de pont d’un Réseau
assurant une meilleure diffusion de l'Information Scientifique et Technique. La constitution
d'un catalogue collectif entre les membres du projet devraient s’appuyer sur des pivots
documentaires, les SCD de chaque université partenaire. Ces pivots sont des courroies des
transmission des instructions et des actions requises pour la mise à niveau du réseau. La
vision synoptique et perspicace assurera la bonne fonctionnalité et la pérennité du réseau de
documentation.
L’évolution des missions attribuées aux bibliothèques universitaires doit suivre la tendance
de l’enseignement et la recherche scientifique à la multidisciplinarité, à la diversité culturelle
et linguistique: « Les bibliothèques doivent renforcer la communication à tous les niveaux :
spécialisée, entre scientifiques de la même discipline ; interdisciplinaire, entre professionnels
associés par des questions et des enjeux communs ; interculturelle à tous les sens du terme,
sans oublier “les cultures”, humaniste et scientifique… »
4.2- La capitalisation
A la multiplicité des documentations traditionnelles, viennent s'ajouter les ressources
documentaires électroniques. La réalisation de la nouvelle économie immatérielle exige un
meilleur investissement dans l’exploitation de toutes les ressources d’informations
disponibles, notamment celles qui circulent sur le réseau des BU. L’amélioration des
contenus est axée autour du développement des collections des BUT pour suivre le même
rythme d’accroissement des savoirs technologiques et des résultats de la recherche et/ou il
s'insérer dans des réseaux documentaires plus vastes pour assurer de multiples services
complémentaires qui visent à répondre aux demandes d'usagers. Aux rôles qui leurs sont
normalement impartis aux BU dans la nouvelle donne de production et de la reproduction
du savoir s’ajoutent de nouvelles fonctions. Les BU devraient s’occuper à aider les étudiants
à comprendre et approfondir les leçons en contribuant aux méthodes pédagogiques
modernes qui permettront à l’étudiant de compter sur lui-même (tel que l'auto enseignement,
l’enseignement ouvert, l’enseignement à distance, l’enseignement programmé et
l’enseignement contractuel) et devraient s’occuper aussi des enseignants pour assurer la
conception des cours, des syllabus et afin d’accomplir leurs recherches scientifiques et
techniques.
L'approche fédérative devrait intégrer ces documents pédagogiques au sein de portails ou
de catalogues collectif qui constituent un premier pas vers la capitalisation des données
pour une multiplication des accès dans un cadre élargi. Enrichir l'offre des services internes
axés sur le catalogue est certes un moyen efficace d'en valoriser l'utilisation,mais il faudrait
aller plus loin encore, en laissant les étudiants et les enseignants créer leurs propres
espaces sur les Web services.
Le web 2 représente une opportunité pour ouvrir les catalogues et de "libérer" les
informations dont ils sont riches. Reposant sur un format de données pivot, cette ouverture
peut revêtir plusieurs formes : la réutilisation des informations pour des usages différenciés
au sein d'interfaces dédiées, l'échange des données et leur visibilité sur le web
(interopérabilité syntaxique, OAI-PMH), la création de nouveaux services de liés aux
données (système d'alertes RSS personnalisées signalant les nouvelles acquisitions par
thèmes).
Une intégration de toutes les bases de données bibliographiques et factuelles de toutes les
BUT et du le Centre National Universitaire de Documentation Scientifique et Technique
(CNUDST) devient prioritaire. Puis il s’agit d’une compilation, après validation de ces fichiers
devrait permettre une meilleure circulation des travaux de recherche.
Conclusion
En dépit de ces perspectives, il convient toutefois d'indiquer que le chemin à parcourir pour
atteindre le niveau auquel sont parvenus aujourd'hui certaines BU des pays développés, et
notamment américaines39, sera long et vraisemblablement sinueux. Peut-on espérer qu’avec
les associations des responsables des bibliothèques et centres de documentation
universitaires et de recherche, qui existent ou à créer, une nouvelle dynamique de
coopération sera de mise pour suggérer, susciter et réaliser des projets de numérisation et
de valorisation des livres, des œuvres scientifiques et techniques.
L’accès au savoir fait peau neuve avec la numérisation des ressources cognitives et avec la
démocratisation du Web. Reste une question, comment l'organiser tout en respectant la
diversité culturelle, les normes, des droits d'auteurs et le principe du libre accès?
L’organisation et les activités des systèmes universitaires d’information documentaire en
Tunisie restent fluctuantes et fragiles. Alors qu’elle doivent agir dans une perspective
d’ancrage, de continuité et d’écologie40. Car la durabilité est un défi pour les universités du
monde entier, dans l’univers fluctuant des réseaux, qui contraint les BU à repenser leurs
missions, à restructurer leurs programmes et les projets d’organisation.. Les BU doivent être
en mesure de gérer des normes, des valeurs contradictoires et des ressource de
connaissance évolutive.
1 - Voir les deux plans quinquennaux de développement :le IX plan et le X plan
2 - Al-Khuwarizmi (v. 780-v. 850), mathématicien arabe, concepteur des algorithmes base de la
programmation informatique, dont les travaux sur l'algèbre, l'arithmétique et les tables d'astronomie ont
considérablement fait progresser la pensée mathématique.
3 -Le Centre de Calcul El Khawarizmi (C.C.K) est un établissement public sous la tutelle du Ministère de
l’Enseignement Supérieur, www.cck.rnu.tn .Il a été crée en Octobre 1976 pour mettre à la disposition des
enseignants/chercheurs et des étudiants des moyens informatiques et leur offrir l’aide et l’assistance
nécessaire.
4 - Décret N° 2241 daté du 10 octobre 1999 portant sur la réorganisation du Centre National Universitaire de
Documentation Scientifique et Technique qui était crée en 1980.
5 - Sources multiples : Enquête Biruni 1996,
6 - Source:Ministère Tunisien de l’Enseignement Supérieur (MES): http://www.uninversites.tn
7- l'Annuaire statistique de l'UNESCO
8- Source MES
9 -- Mohamed Abdeljaoued .Les bibliothèques en Tunisie . ATD éditions, 2006, p.50
10 -60 % des universités des Etats-Unis ont aujourd’hui des programmes d’enseignement virtuel
11 -Biruni est une abréviation très symbolique, elle renvoie au nom de l’ illustre astrologue Musulman du X
siècle ( né en 973 de la ville de Kawarizm, pays d’Al- Khawarizmi) originaire de l’actuel Ouzbékistan
ancienne république soviétique, ayant construit des observatoires astrologiques.
12 -Circulaire du ministre de l’enseignement supérieur N° 1/96
13 - Portail des BU Tunisiennes : [en ligne]. Conception et réalisation CCK [consulté le 27/05/2008].
Disponible sur : http://www.biruni.tn:8080/conten/home.html
14 -Rapport interne présenté en 2000 par le directeur de l’Institut supérieur de la documentation de Tunis,
Henda Hadjami Ben Ghezala , Sihem Zghidi . Le projet d’informatisation des bibliothèques universitaires
tunisiennes « BIRUNI ». 24ème Congrès Annuel de MELCOM 2002
15 - VTLS compagnie Américaine de l'industrie du logiciel et firme commerciale ayant le 8ème rang aux
Etats Unis , Société créée en 1984 à partir du start up qui diffuse le système de bibliothèque de la Virginia
Tech University . (Données puisées de l’article sur le marché des logiciel de : Marshall Breeding.- Private
equity moves into the ILS, and open source support emerges- in : Library Journal, 4/1/2007 . Disponible sur :
http://www.libraryjournal.com/article/CA6429251.html?q=Market+place+april+2007)
16 - L’acquisition du logiciel VTLS pour les Bibliothèques universitaires tunisiennes a coûté autour de 500
milles $ US
17- Le Centre du Calcul El Khawarizmi (CCK) Maillon essentiel dans l'enseignement supérieur en Tunisie .
Disponible sur le Web: webmanagercenter.com, consulté : 16/11/2005
Henda Hajjami Ben Ghezala .The New Generation of The Tunisian-.
University_National Network Computing Center El Khawarizmi TNT Workshop .October 2005. Disponible sur
le Web:
http://www.itu.int/osg/spu/tnt/Documents/The_New_Generation_of_The_Tunisian_University_National_Netw
.ork.pdf
18 -Les ressources d'information: Ce terme générique inclut les collections et les fonds internes des
publications et bases de données produites dans le site même et englobe l'information externe sous forme
de publications (imprimées ou numériques) récupérables
19 - Les données sont puisées à partir du site web: www.cnudst.rnrt.tn :
20 - http://www.cnudst.rnrt.tn/index8853.html?ref_tunidoc_fr. Dernière mise à jour : 15 Mai 2008
21 - http://www.cnudst.rnrt.tn/index5f58.html?ref_tuniper_fr. Dernière mise à jour : 1er février 2007
22 -“In the fall 2006, some 72 percent of academic libraries provided library reference service by e-mail or
the Web” in: - Holton, B., Hardesty, L., and O’Shea, P. (2008). Academic Libraries: 2006 (NCES 2008-337).
National Center for Education
23 - Loi n° 2008-19 du 25 février 2008, relative à l'enseignement supérieur. (voir le Journal Officiel de la
République Tunisienne n°19, 2008 p.844)
24 -Les experts de l’UNESCO ont conclu depuis une vingtaine d’années « qu’il n’existe pas à proprement
parler de politique de l’information scientifique et technique en Tunisie », ce constat demeure valable
jusqu’à maintenant : - Abdelaziz Abid & Jacques Kériguy. Accès à l’information en Tunisie. Paris :
UNESCO, 1988. p.5
25 -Les données sur les BU sont le fruit des enquêtes menées depuis 1996 dans les bibliothèques
universitaires, que j’ai effectué tout le long du projet BIRUNI , depuis ma participation à l’équipe de son
lancement ( voir la décision du ministre de l’enseignement supérieur du 11 janvier 1996) ou de l’enquête
réalisée en tant qu’expert du projet « Bisrat » : réseau des bibliothèques des institutions de recherche et
d’enseignement supérieur agricole et finalement entant qu’enseignant chercheur à l’Institut Supérieur de
Documentation de Tunis, l’institution qui a hébergé le projet BIRUNI durant la période de 1998-2001. La
dernière enquête qui confirme la dégradation est celle faite en par un groupe de bibliothécaires de
l’université de Sousse. .
26 - Groupe de bibliothécaires de l’université de Sousse. La situation des BU des universités du centre
( Sousse, Monastir et Kairouan) . Rassid ( Revue de l’Association Tunisienne des Documentalistes,
Bibliothécaires et Archivistes ) N° 22/23 - 2006
27 -Le décret N° 2241 daté du 11 octobre 1999 portant organisation du CNUDST, lui attribue la mission
d’abriter la bibliothèque virtuelle de la recherche
28 - Association des Bibliothécaires Français.- Travailler ensemble : bibliothèques et réseaux, Colloque
(1995, Saint Etienne) . Paris, Ed. ABF, 1995
29 - Feola, C. ; Wilkin, L. ; Tavernier, M., « Modes de gouvernance des universités : vers une autonomie
sous pression », in M. Dewatripont, F. Thys-Clément et L. Wilkin (eds), The Strategic Analysis of
Universities : Microeconomic and Management Perspectives, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles,
2001, coll. « Éducation ».
30 - JOLLY, Claude, « Bibliothèques universitaires : Regard sur les changements », BBF, 2001, n° 6, p. 50-
54
[en ligne] <http://bbf.enssib.fr> Consulté le 17 octobre 2008
31 - Bostick, Sharon L., Dugan, Robert E , The History And Development Of Academic Library Consortia In
The United States: An Overview , Journal of Academic Librarianship, Mar2001, Vol. 27 Issue 2, p128,
( EBESCO ) , Avail. Date 12/4/2004
32 - EN HEMMADI, Moussa .-- Mise en place du réseau national Académique de recherche ARN : état et
perspectives.- In : 2e édition du séminaire national sur le système national d’information : Etat actuel et
perspectives, Ecole Supérieure de Banque, 21-22 juin 1999 CERIST . P 176.
33 - http://www.ribu-dz.org/
34 - http://www.unioncatalogs.dz/
35 -Carl LAGOZE , Catherine GUNET , Dean B. KRAFFT ( et alt) .
Qu’est-ce qu’une bibliothèque numérique, au juste ? "Au-delà des fonctions recherche et accès dans la
National Science Digital Library". jeudi 19 janvier 2006. Disponible sur : http://artist.inist.fr/article.php3?
id_article=245&var_recherche=d%E9p%F4t+
36 - Cliff Lynch. Institutional Repositories : Essential Infrastructure for Scholarship in the Digital Age ARL bi-
monthly février 2003. disponible sur : http://www.arl.org/newsltr/226/ir.html
37-L'Annuaire statistique de l'UNESCO
38 -Bibliothèque et Archives Canada. Introduction aux technologies et aux problèmes de la numérisation. [En
ligne] http://www.collectionscanada.ca/9/1... Page consultée le 3 juillet
39 - Holton, B., Hardesty, L., and O’Shea, P. Op. Cit
40- Higher Education and the Challenge of Sustainability: Problematics, promise, and practice Blaze
Corcoran, Peter; Ed.; Wals, Arjen E.J.; Ed..-- Dordrecht, Boston, London, Kluwer Academic Publishers,
2004. 355p. - ISBN: 1-4020-