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ANALYSE GRAMMATICALE

I. Définitions
Principe de l'analyse
Phrase
Proposition
Coordination
Juxtaposition
Subordination

Phrase (définitions)
La phrase est l'unité de communication minimale par laquelle un locuteur (ou scripteur) adresse un
message à un auditeur (ou lecteur).
Il existe des phrases composées d'un seul mot (Entrez! Sortez! Adieu.). Mais la plupart du temps, la
phrase est composée de plusieurs mots, occupant diverses fonctions, appartenant à diverses
catégories, et reliés de diverses manières. (La voiture rouge remonte l'avenue) est une phrase
régulière (Voiture la remonte rouge l'avenue) n'est pas une phrase régulièrement construite.
D'après les éléments qu'elles contiennent on peut distinguer la phrase simple et la phrase
composée, la phrase verbale et la phrase averbale, d'après la manière dont elles sont prononcées
(la nature de la communication), on distingue les phrases énonciatives, les phrases injonctives,
les phrases interrogatives.
La phrase simple est une phrase qui contient un seul prédicat. Le noyau du prédicat est, le plus
souvent, un verbe, la plupart du temps à une forme conjuguée.
La phrase complexe est la réunion de plusieurs phrases simples qui deviennent alors des sous-
phrases. Cette réunion peut se faire de plusieurs manières :
• les phrases simples sont rattachées les unes aux autres, c'est la coordination (Pierre pleure
et Jean rit). Le rattachement se fait à l'aide de mots outils spécifiques, voir conjonctions.
• Les phrases simples sont mises côte à côte, c'est la juxtaposition (Pierre peint, Jean
regarde).
• les phrases simples sont emboîtées sans qu'elles ne fusionnent, c'est l'incidence (Je l'ai lu,
dit Pierre, en reposant le livre).
Ces sous-phrases venant se coordonner, se juxtaposer, etc. pour former une phrase complexe sont
aussi nommées propositions, on a alors des propositions coordonnées, juxtaposées, incises.
En dehors des relations décrites ci-dessus, les phrases simples fusionnent parfois pour former une
seule phrase grammaticale. Dans une telle phrase, les sous-phrases "fusionnées" sont imbriquées
les unes dans les autres, et jouent un rôle grammatical (sujet, ou complément). Cette relation est dite
de subordination (Ils chantaient pendant que nous pleurions).
Les propositions subordonnées forment une partie importante de l'analyse de la phrase et vous
trouverez sous l'entrée subordonnées de nombreux renseignements.
Les phrases averbales sont des phrases qui ne contiennent pas de verbe : Maison à vendre.
À chacun son métier. Tel père, tel fils, etc.
Les phrases verbales sont des phrases, simples ou composées, qui contiennent un verbe, c'est la
construction habituelle.
Propositions (définitions)
Une proposition dit quelque chose d'un être ou d'un objet (Le ciel est gris. Cet homme est
méchant). Elle comprend, la plupart du temps, soit un sujet et un verbe (Pierre mange), soit un
sujet, un verbe d'attribution, un attribut (Cet homme est médecin), soit encore un sujet, un verbe,
un complément (Pierre mange la soupe).
Notez : Le verbe peut être absent, et la proposition est alors dite elliptique. Le verbe peut être un
infinitif, un participe passé ou un participe présent, et les propositions sont alors dites infinitives ou
participiales.
Les éléments d'une proposition peuvent être un mot ou un groupe de mots : "Le voisin de ma sœur
répare soigneusement une vieille voiture du début du siècle" est une proposition indépendante
composée d'un groupe sujet (le voisin de ma sœur) d'un verbe modifié par un adverbe (répare
soigneusement), d'un groupe complément, ici COD, (une vieille voiture du début du siècle).
Pour savoir combien il y a de propositions dans une phrase, il faut chercher les verbes à un mode
personnel (aux réserves près de la note ci-dessus concernant les elliptiques, les infinitives et les
participiales).
D'après sa position dans la phrase, d'après les liens qui peuvent l'unir à une autre proposition, on
distingue les propositions :
indépendante : qui ne dépend d'aucune autre et dont aucune autre ne dépend.
principale : qui a sous sa dépendance une ou plusieurs propositions.
incise : qui coupe ou se joint à une autre proposition sans se lier avec elle.
subordonnée : qui est dans la dépendance d'une autre proposition. Une subordonnée
peut avoir elle-même une autre proposition sous sa dépendance.

Les propositions s'imbriquent alors reproduisant le rapport de subordination les unes vis-à-vis des
autres. Voir fonction des subordonnées
Ces propositions donnent lieu à des entrées que vous pouvez consulter en cas de besoin.
Des propositions de même nature peuvent être simplement coordonnées ou juxtaposées (voir
coordination, juxtaposition).

Coordination (définitions)
La coordination est la relation qui unit des éléments de même statut. (sujet, verbe, attribut, pour
les mots, indépendante, principales, subordonnées, pour les phrases).
Cette relation peut concerner des phrases (Je le trouve aussi démuni que moi. Mais je ne demande
rien à personne), des propositions (L'hiver est venu et les premières neiges sont tombées), des mots
(Ils sont rapides et décidés).
La coordination est réalisée à l'aide de mots outils nommés conjonctions de coordination.

Juxtaposition (définitions)
Des propositions de même nature qui, dans une phrase, sont placées les unes à côté des autres, sans
l'aide d'une conjonction, sont dites juxtaposées. Elles sont alors séparées par une simple virgule.
La juxtaposition place des éléments de même nature au même niveau, c'est une relation très proche
de la coordination. Elle n'offre pas les mêmes distinctions sémantiques que celle-ci "addition,
disjonction, causalité, opposition" est là est peut-être son unique différence. Voir coordination.
Subordination (définitions)
La subordination est la relation qui s'établit entre des mots (ou groupes de mots) ou entre des
propositions qui ont des statuts grammaticaux différents.
La relation de subordination fait dépendre un élément de l'autre, l'élément subordonné ne peut
exister seul.
"J'ai visité le jardin de ma voisine", par exemple, se divise, si on laisse le prédicat de côté, en : "le
jardin" groupe nominal principal du COD, et "de ma voisine" groupe nominal subordonné au
premier. La disparition de l'élément subordonné n'est pas impossible, il reste : "J'ai visité le jardin",
avec une perte sémantique évidente (Quel jardin? Où se trouve-t-il?). Mais la disparition du
premier laisse "J'ai visité de ma voisine", groupe qui ne peut plus être considéré comme un
message.
Les mots qui servent à marquer la relation de subordination sont appelés conjonctions de
subordination. (voir conjonctions). Voir subordonnées.

II. Analyse du mot

Analyse de l’article
Analyse du nom
Analyse de l'adjectif
Analyse du pronom
Analyse du verbe
Analyse de l'adverbe
Analyse de la préposition
Analyse de la conjonction

Analyse de l'article
L'analyse de l'article doit mettre en évidence sa fonction, sa nature, son genre et son nombre :
1. la fonction : un article est un déterminant, il se joint à un nom pour
l'"actualiser". Il faudra donc dire de quel nom il est le déterminant.
2. la nature : il peut s'agir d'un article défini, d'un article indéfini, d'un article
partitif. (Voir les entrées correspondantes). Il peut être élidé ou contracté. Voir
(article contracté, élision).
3. le genre et le nombre : masculin ou féminin, singulier ou pluriel.

La description de l'article aura donc cette forme :


Il a acheté une voiture.
une = article indéfini, féminin singulier, déterminant voiture.
Il y avait de la neige partout.
de la = article partitif, féminin singulier, déterminant neige.
Voir aussi : OMISSION DE L'ARTICLE

Analyse du nom
L'analyse du nom doit mettre en évidence sa fonction, sa nature, son genre et son nombre :
1. la nature : on dira s'il s'agit d'un nom commun ou d'un nom propre.

2. son genre et son nombre : masculin ou féminin, singulier ou pluriel. (voir genre,
féminin des noms, nombre des noms).

3. sa fonction : un nom peut être sujet, attribut, mis en apposition, mis en apostrophe
(voir nom en apostrophe), complément d'objet direct, complément d'objet indirect,
complément circonstanciel, complément du nom, complément d'agent, complément
déterminatif de l'adjectif, de l'adverbe, de l'interjection, du présentatif. (voir aussi :
fonctions du nom, in fine).

La plupart de ces fonctions donnent lieu à des entrées spécifiques que nous vous conseillons de
consulter en cas de besoin.
La description du nom aura donc cette forme :
Je suis sûr que ton ami, par le train, arrivera plus vite.
ami = nom commun, masculin singulier, sujet du verbe arrivera.
train = nom commun, masculin singulier, complément circonstanciel de moyen du verbe
arrivera.

Analyse de l'adjectif
L'analyse de l'adjectif doit mettre en évidence sa fonction, sa nature, son genre et son nombre, sa
personne pour les adjectifs possessifs.
1. sa nature : de quel genre d'adjectif s'agit-il? adjectif qualificatif, adjectif numéral,
adjectif possessif, adjectif démonstratif, adjectif relatif, adjectif interrogatif, exclamatif,
indéfini.

2. son genre et son nombre : masculin ou féminin, singulier ou pluriel (voir nombre
des adjectifs, féminin des adjectifs).

3. la personne si c'est un adjectif possessif: voir adjectif possessif.

4. la fonction : L'adjectif qualificatif peut être épithète, attribut (du sujet ou de l'objet),
apposition. Les autres adjectifs sont classés dans les déterminants, il faut dire quel est le
mot qu'ils déterminent.

La description de l'adjectif aura donc cette forme :


Cette robe est trop grande
grande = adjectif qualificatif, féminin singulier, attribut du sujet robe.
Cette = adjectif démonstratif, féminin singulier, déterminant robe.
Analyse du pronom
L'analyse du pronom doit mettre en évidence sa fonction, sa nature, son genre et son nombre, sa
personne pour les pronoms possessifs, les pronoms personnels, les pronoms relatifs, les pronoms
interrogatifs.
1. la fonction : le pronom peut avoir les mêmes fonctions que le nom voir fonctions du
nom, in fine.

2. la nature : pronoms personnels, pronom démonstratif, pronoms possessifs, pronoms


relatifs, pronom indéfini, pronoms interrogatifs, exclamatif.

3. la personne : pour les pronoms possessifs, les pronoms personnels, les pronoms
relatifs, les pronoms interrogatifs.

4. le genre et le nombre : masculin ou féminin, singulier ou pluriel, neutre.

La description du pronom aura donc cette forme :


J'aime ceux qui savent vivre
ceux = pronom démonstratif, masculin pluriel, complément d'objet direct de aime.
qui = pronom relatif (ayant pour antécédent ceux), 3e personne, masculin pluriel, sujet
de savent.

Analyse du verbe
L'analyse du verbe doit mettre en évidence sa fonction, sa nature, sa forme:
1. sa fonction : indiquer la proposition, la phrase que le verbe commande.

2. sa nature : verbe attributif (voir attribut), transitif, intransitif, impersonnel,


pronominal

3. sa forme : le mode (indicatif, conditionnel, subjonctif, etc.), le temps (présent, futur,


etc. voir temps (du verbe), la personne et le nombre (voir personnes grammaticales), la
voix pour les verbes transitifs directs.

Notez : de nombreuses locutions verbales ne sont pas analysables séparément : avoir froid, avoir
faim, crier victoire, faire défaut, perdre pied, rendre justice, etc. doivent être comprises comme
équivalent à un verbe simple.
Les infinitifs et les participes (participe passé ou participe présent) ne sont considérés comme
commandant une proposition que s'ils ont un sujet propre (voir infinitive, participiale).
La description du verbe aura donc cette forme :
J'entends chanter les oiseaux.
entends = verbe entendre, transitif direct, voix active, indicatif présent, 1er personne du
singulier, base de la phrase.
chanter = verbe chanter, intransitif, infinitif présent, base de la proposition infinitive.
Analyse de l'adverbe
L'analyse de l'adverbe doit mettre en évidence sa fonction, et sa nature.
1. sa fonction : un adverbe peut modifier un verbe (Il marche lentement), un adjectif (Il
est trop fort), un autre adverbe (Il marche trop lentement).

2. sa nature : selon leur sens on classe habituellement les adverbes en sept catégories
(voir espèces d'adverbes).

La description de l'adverbe aura donc cette forme :


Il marche lentement
lentement = adverbe de manière, complément de marche.
Il est trop fort.
trop = adverbe d'intensité, complément de fort.

Analyse de la préposition
L'analyse de la préposition doit mettre en évidence sa fonction, et sa nature:
1. nature : la préposition est un mot simple (avec, de, par, etc.) ou une locution (près
de, quant à, à cause de, etc.).

2. sa fonction : il faut indiquer les mots que la préposition met en relation.

Notez : certaines prépositions ne jouent aucun rôle grammatical, elles sont dites explétives ou vides
(Il considère cet homme comme innocent).
La description de la préposition aura donc cette forme :
La porte de la grange est fermée.
de = préposition, unit le complément de relation grange au nom porte.

Il parle à sa mère
à = préposition, unit le complément d'objet indirect mère au verbe parle.

Analyse de la conjonction
Il existe deux sortes de conjonctions : la conjonction de coordination et la conjonction de
subordination. La première unit des éléments de même fonction ou des propositions de même
nature. La seconde unit une proposition subordonnée à une proposition principale. L'analyse de
la conjonction doit mettre en évidence sa fonction, et sa nature.
1. sa nature : la conjonction est un mot simple (mais, cependant, et, lorsque, puisque,
etc.) ou une locution (en effet, bien plus, pourvu que, aussitôt que, etc.). Il peut s'agir
d'une conjonction de coordination (mais, et, ou, ni) ou d'une conjonction de
subordination (quand, comme, lorsque, puisque).

2. sa fonction : il faut indiquer les mots que la conjonction met en relation.

La description de la conjonction aura donc cette forme :


Mon voisin et son fils sont partis à la pêche.

et = conjonction de coordination, unit les sujets voisin et fils.

Réveillez-vous avant qu'il soit trop tard.

avant que = locution conjonctive de subordination, unit la subordonnée il soit trop tard
au verbe base de la phrase réveillez.

III. Analyse de la phrase

Analyse de la phrase

Analyse de la phrase
L'analyse de la phrase consiste à déterminer les éléments composant la phrase, et les relations
qu'entretiennent ces éléments.
La première analyse fera apparaître les parties de la phrase possédant un verbe à une forme
personnelle, ce sont les propositions. Une phrase contient autant de propositions que de verbes à
une forme personnelle.
SOUVENEZ-VOUS CEPENDANT : l'infinitif et le participe, lorsqu'ils ont un sujet propre
peuvent être les noyaux d'une proposition (voir infinitives, participiales). Certains verbes sont
régulièrement sous-entendus voir elliptiques.
Il faut ensuite repérer la proposition principale. Son verbe est la base de la phrase, le sens l'indique
presque immédiatement lorsque les propositions se suivent (Je partirai quand tu reviendras...
lorsque nous aurons fini, demain à l'aube, etc. où Je partirai est toujours la principale).
L'affaire devient plus délicate lorsque les propositions sont imbriquées. Il faut alors procéder par
élimination et écarter selon le sens, d'abord, les propositions décrivant des circonstances (quand,
lorsque, où, bientôt, etc.), selon la fonction ensuite les propositions grammaticalement
subordonnées (déterminative d'un nom, complément d'un verbe, etc.). Souvenez-vous, en tout cas,
qu'une principale ne peut commencer ni par une conjonction de subordination, ni par un pronom
relatif.
Cette principale, si elle n'est pas seule (Je partirai), entretient avec les autres propositions des
relations particulières : les autres propositions peuvent aussi être des principales Pierres rit et Jean
pleure. L'hiver arrive, les hirondelles s'en vont), elles sont alors coordonnées (voir coordination) ou
juxtaposées (voir juxtaposition). Mais la plupart du temps, la principale a sous sa dépendance une
autre ou d'autres propositions, celles-ci sont dites des subordonnées (Les hirondelles s'en vont
lorsque l'hiver arrive).
Les relations qui unissent une subordonnée à une principale sont de même nature que les relations
qui unissent les mots dans la phrase simple (sujet, attribut, complément, etc.). On aura donc ainsi
des subordonnées sujet répondant aux questions "qui est-ce qui?, qu'est-ce qui?", des
subordonnées complément d'objet direct répondant aux questions "qui? quoi?, etc. Voir fonctions
de la subordonnée.
Notez : une proposition peut être subordonnée par rapport à une première proposition et principale
par rapport à une troisième (Mon voisin dit que l'on travaille mieux quand on est bien payé).
Cette première analyse réalise la distinction des propositions, on la nomme aussi analyse logique.
Une seconde étape décrira, mot par mot, la nature, la forme, la fonction de chaque mot à l'intérieur
de chaque proposition, on appelle cette partie l'analyse grammaticale. Voir Analyse de l'article,
Analyse de l'adjectif, Analyse du pronom, Analyse du verbe, Analyse de préposition, Analyse de la
conjonction, Analyse de l'adverbe.

IV. Les propositions


Indépendante
Principale
Participiale
Infinitive
Subordonnée
Elliptique

La proposition indépendante
Une proposition indépendante est une proposition qui ne dépend d'aucune autre et dont aucune
autre ne dépend.
Il mange une pomme mûre.
Il a acheté une voiture rouge.

Le sens est complet lorsque le verbe est présent. Mais une indépendante est souvent elliptique en
particulier dans les proverbes, les exclamations, ou dans le style accéléré
À bon entendeur salut!
Quel beau paysage.
De l'agitation, du bruit, un chaos infernal.

Elle peut être particulièrement brève dans les injonctions ou les exclamations.
Sortez !
Ralentir
Fichtre !

La proposition principale
Une indépendante devient proposition principale dès qu'elle a sous sa dépendance une ou plusieurs
autres propositions.
Il a décidé de partir quand vous lui avez parlé.
quand = conjonction de subordination, apporte une précision sur le message de la
principale.

L'ordre graphique n'est pas toujours l'ordre de la relation logique.


Quand vous lui avez parlé, il a décidé de partir.
Une principale peut être très brève.
Sortez! puisque vous ne pouvez rien y faire.

Elle peut être elliptique.


Quel plaisir lorsque j'ai appris la bonne nouvelle.

La proposition participiale
La participiale est une proposition subordonnée. Elle n'est introduite par aucun mot subordonnant :
Le travail achevé, ils partirent en vacances.

La participiale (ou proposition participe) a un verbe au participe présent ou passé qui possède un
sujet propre. Ce sujet ne peut occuper la même fonction, vis-à-vis d'aucun autre verbe dans la
phrase.
Il ne faut pas confondre le participe, noyau d'une proposition, et le participe en apposition, celui-ci
n'a pas de sujet propre, il joue un rôle d'adjectif.
Mon ami, trompé par l'obscurité, s'engagea sur le mauvais chemin.

Trompé par l'obscurité est ici une apposition au sujet du verbe principal, Mon ami sujet
de s'engagea. Le participe n'a pas de sujet propre, et il n'y qu'une proposition,
indépendante.

Mon ami trompé, le vendeur disparut dans la nature.

Il existe deux sujets, le vendeur qui disparaît et Mon ami qui a été trompé. Il y a donc
deux propositions : une principale Le vendeur disparut dans la nature et une participiale
Mon ami trompé.

La participiale joue un rôle de complément circonstanciel et peut introduire quatre nuances : le


temps, la cause, la concession, la condition.

La proposition infinitive
L'infinitive peut être une proposition indépendante ou principale (si elle a sous sa dépendance une
subordonnée). Elle n'est introduite par aucun mot subordonnant.
L'infinitive a un verbe à l'infinitif qui possède un sujet propre. Ce sujet ne peut occuper la même
fonction, vis-à-vis d'aucun autre verbe dans la phrase.
Il ne faut pas confondre l'infinitif noyau d'une proposition et l'infinitif complément d'objet :
Il entend les oiseaux chanter.
Deux sujets "il" sujet de "entend" et "les oiseaux" sujet de "chanter" = deux
propositions "Il entend" principale et "les oiseaux chanter" infinitive.

Il entend réussir à son examen.


Un seul sujet "il" sujet de "entend" une seule proposition, "réussir" = infinitif
complément d'objet direct.
L'infinitive est une indépendante. Dans ce cas, le sujet de l'infinitif est très souvent absent,
l'infinitif ayant alors un rôle proche de l'impératif.
Ne pas toucher, danger.
Ne pas dépasser la dose prescrite.

Elle exprime l'ordre ou la défense (Cf. les exemples ci-dessus), l'exclamation ou l'interrogation
(Que faire? Toi, mentir pour si peu!), l'affirmation avec un infinitif de narration (Et tous de
s'exclamer).
L'infinitive est une subordonnée. Elle est essentiellement COD.
L'infinitive en position de COD n'est introduite par aucun mot subordonnant. Il faut, bien entendu,
que l'infinitif ait son sujet propre. Elle se trouve après des verbes de perception ou de sensation
(sentir, voir, apercevoir, entendre, regarder, etc.); après des semi-auxiliaires (faire, laisser, etc.);
après voici introduisant, la plupart du temps, "venir" (Voici venir l'hiver). Voir complétive
infinitive.

La proposition subordonnée
Une proposition subordonnée est une proposition placée sous la dépendance d'une autre
proposition (principale, ou subordonnée d'un niveau supérieur). La subordonnée ne peut assurer un
message cohérent en dehors de cette dépendance. Voir subordination.
Mon voisin dit que les matins fraîchissent.
Il faut que vous veniez demain.
Pierre est plus adroit que je ne le croyais.

Une proposition subordonnée peut occuper, dans la phrase, les mêmes fonctions grammaticales
qu'un nom dans la proposition. (Voir fonctions de la subordonnée).
On distingue, selon les fonctions de la subordonnée, quatre grandes catégories :
- les complétives : elles sont, la plupart du temps, complément d'objet direct (voir à
l'entrée complétives). On les appelle parfois "substantives".

- les relatives : elles sont complément de nom ou de pronom. On les appelle parfois
"adjectives".

- les circonstancielles : que l'on classe habituellement d'après sept nuances : temporelle,
consécutive, causale, concessive, finale, comparative et conditionnelle. On les appelle
parfois adverbiales.

- les participiales : dont le noyau est un verbe au participe passé ou présent, possédant
un sujet propre et qui équivalent à des circonstancielles.

Souvenez-vous, les propositions peuvent être emboîtées, et une proposition, subordonnée par
rapport à une principale, peut, elle-même, être la principale d'une subordonnée de niveau inférieur.
Mon ami m'a dit qu'il avait été surpris quand il a appris la nouvelle.
La proposition elliptique
Une proposition est dite elliptique lorsque le verbe n'est pas exprimé.
Les mots omis par ellipse doivent parfois être rétablis pour mener à bien l'analyse de la phrase. La
proposition elliptique peut être une indépendante ou une principale.
Merci pour le café.
Merci pour le café que vous m'avez offert.

Il peut s'agir aussi d'une subordonnée.


- une relative : après "parmi lesquels, dont" (Il leur restait trois cents francs, dont cent
à lui). Dans des expressions figées (Ils courent à qui mieux mieux), avec "qui" à valeur
distributive (Ils se jetaient, qui sur la viande, qui sur les boissons, qui sur les entrées).

- de complétives : complétive par "que" ou complétive interrogative (Il prétend que


non. Il n'est pas venu ; je n'ai jamais su pourquoi).

- dans de nombreuses circonstancielles (comparaison, corrélation, etc.). "Cela s'est


passé aujourd'hui comme hier. Elle le soignait comme un enfant".

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