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20.03.

1993
isnard jacques
RWANDA Retrait d'une partie des troupes françaises
Aux termes de l'accord conclu le 7 mars dernier à Dar-es-Salaam entre le gouvernement du
Rwanda et le Front patriotique rwandais (FPR), la France a prévu de retirer une compagnie de
cent cinquante hommes de son contingent de six cents hommes déployés sur le territoire
rwandais.
Ce retrait, qui a commencé le 17 mars, doit être effectif dans les huit jours à compter de cette
date. Il ne concerne pas le détachement d'assistance militaire et d'intervention (DAMI), d'une
soixantaine d'hommes, que la France a mis en place en vertu des accords d'assistance signés le
18 juillet 1975.
Cette première compagnie ralliera Bangui, en République centrafricaine, avant la fin de cette
semaine. Elle faisait partie des renforts deux compagnies, soit trois cents hommes envoyés au
Rwanda après le 8 février dernier, lorsque le FPR a lancé une offensive contre les troupes
gouvernementales dans le nord du pays. La deuxième compagnie devrait rester momentanément
sur place, en attendant que le FPR se replie derrière les positions qu'il occupait avant le 8 février.
Deux autres
compagnies
Aux termes de l'accord de Dar-es-Salaam, dont l'annexe sur le retrait des troupes étrangères n'a
pas été rendue publique (le Monde du 17 mars), le reste des troupes françaises, soit deux autres
compagnies réunissant trois cents hommes (qui étaient présentes avant le 8 février), seront
cantonnées à Kigali, la capitale du Rwanda, à partir du 17 mars, jusqu'à leur remplacement par
une force internationale neutre, convenue d'un commun accord entre le gouvernement et le FPR
sous le contrôle de l'ONU. Ces deux compagnies protègent l'aéroport de Kigali et les
ressortissants européens dans la ville.

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