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Université d’Oran
Présenté par :
• HEBBAR Douniazed
• GUETTARI Aicha
Encadré par :
• Mr SALHI Tarik
Année Universitaire :
2007- 2008
REMERCIEMENT
A mon père pour son sincère amour, sa générosité, son sacrifice, et à qui je le
dois beaucoup sans limites.
A ma jumelle : KHADIDJA
A mes aimables frères et à mes chères sœurs, leurs maries et leurs enfants.
A toute les familles GUETTARI et BOUDRAA, BENMENNI et MEDDOUR
A mon binôme et très chère amie DOUNIAZED ainsi qu’à toute sa famille.
A mes fideles Amis: HADJER, FATIMA, IMENE, SAMIHA, SHERINE,
YOUCEF, MAHMOUD et DJAMEL
A tous mes professeurs qui m’ont enseigné durant les trois années
AICHA
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à mon père et à ma mère qui ont été toujours des
guides et soutien indéfectible tout au long de ma vie.
À mes grands parents et arrières grands mères qui, par leur affection m’ont
permit de rester dans la voie droite.
À mes oncles et tantes qui m’ont pas lésiné sur les encouragements et les
conseils concernant tant ma vie personnelle que celle ayant trait aux études.
Douniazed
SOMMAIRE
* Introduction générale
1/ Le commerce international
1.1/ Définition
2/ Le commerce extérieur
2.1/ Définition
1/ L'entreprise
1.1/ Définition
2.2/Les assurances
3/ Le transport international
3.1/ Présentation
4.3/ La logistique
1.1/ Définition
2.1/ Définition
2.4/ Avitaillement
2.8/ Lamanage
2.9/ La manutention
2.10/ Le pilotage
2.11/ Le remorquage
2.13/ L’acconage
2.14/ Le gardiennage
2.15/ Le pilotage
1.2/ Le contrôle indirecte du commerce extérieur par le bais des entreprises publiques :
« monopole d’importation »
1.1/ L’histoire
1.4/ Les avantages que peut procurer une telle adhésion à l’Algérie
1/ Tendance générale
2.1/ A l’importation
2.2/ A l’exportation
5/ Annexe
1/ La recherche de fournisseurs
4/ La passation de commande
5/ Le suivi de la commande
2/ La réception de la commande
3/ La gestion de la logistique
Conclusion
* Conclusion générale
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise qui est l’intervenant le plus important car elle joue le rôle de
client dans l’opération d’importation, et de fournisseur dans l’opération
d’exportation ; ou l’entreprise doit apprécier le cadre dans lequel s’effectuent les
échanges internationaux, connaître la situation économique des pays et elle doit
mesurer les risques associés à l’environnement international, c'est-à-dire les
risques politiques qui sont difficiles à évaluer, les risques économiques,
technologiques, juridiques et les risques de change.
Ensuite, les institutions financières qui sont les banques et les assurances :
Dans ce travail nous avons choisi les infrastructures portuaires ; qui assurent
l’accueil des navires et leurs placements à quai, surveillent la navigation,
contrôlent les entrées et les sorties de la marchandise, perçoivent les droits de
douane et les taxes, élaborent et diffusent des statistiques du commerce
international, coordonnent et organisent le déplacement des marchandises.
- Quelles sont les activités communes entre les infrastructures portuaires et les
entreprises dans le cadre du commerce extérieur ?
Commerce extérieur
1/ Le commerce international :
1.1/ Définition:
Ce type de commerce existe depuis des siècles, mais il connaît un essor récent
du fait de la mondialisation, dont il est une composante majeure.
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Le commerce international et ses intervenants
Un produit ne peut être exporté que si les producteurs disposent de coûts plus
faibles et donc d'une productivité plus élevée que leurs concurrents. Adam Smith
raisonnait en termes d’avantages absolus. Avec cette dernière, le pays qui
dispose, pour la fabrication de tel ou tel produit, d'une productivité plus élevée
que celle de ses concurrents doit se spécialiser dans la production de ce produit.
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Le commerce international et ses intervenants
2/ Le commerce extérieur:
2.1/ Définition:
Les échanges avec le reste du monde portent sur des marchandises mais aussi
sur des services et des capitaux.
1/ L'entreprise:
1.1/ Définition :
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Le commerce international et ses intervenants
La production est la raison d’être une entreprise. Elle consiste à combiner des
facteurs de production en vue d’obtenir des biens ou des services. Par cette
production, l’entreprise crée un supplément de richesse appelé valeur ajoutée.
1.4.1/ définition :
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Le commerce international et ses intervenants
Une entreprise peut souhaiter une présence internationale sinon mondiale pour
plusieurs raisons suivantes :
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Le commerce international et ses intervenants
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Le commerce international et ses intervenants
• La remise documentaire :
Est une technique de paiement par laquelle une banque a reçue mandat d’un
exportateur de ne remettre à l’acheteur les documents représentatifs de la
marchandise que contre paiement ou acceptation d’effet de commerce. Mais
il n’y a pas d’engagement à payer de la part de la banque.
La remise documentaire peut être utilisée dans le cadre de relations
commerciales avec des partenaires connus, dans des pays sans risque de non
transfert et pour des marchandises pouvant être facilement revendues sur
place en cas de désistement de l’acheteur.
• Le crédit documentaire :
Est l’engagement d’une banque (la banque émettrice) de payer un montant
déterminé au fournisseur d’une marchandise ou d’une prestation (le
bénéficiaire), contre remise, dans un délais fixé, des documents conformes aux
instructions de l’acheteur (le donneur d’ordre) prouvant que la marchandise a été
expédiée ou la prestation effectuée.
Le bénéficiaire est averti de l’ouverture du crédit documentaire par une
banque de son pays (banque notificative).
2.1.4/Les opérations de financement :
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Le commerce international et ses intervenants
• Police d’abonnement :
Elle concerne les exportateurs ou les importateurs qui ont un besoin
fréquent de l’assurance transport, elle offre une garantie automatique pour
toutes les marchandises répondant à la définition arrêtée d’un commun
accord lors de la souscription d’un contrat.
• Police au voyage :
Elle intéresse les importateurs qui reçoivent ou expédient des risques
comme son nom l’indique, elle couvre une marchandise identifié lors d’un
voyage déterminé ; elle expire à la fin de celui-ci.
• Police à alimenter :
Elle souscrite pour un marché déterminé, le montant de chaque
expédition vient en déduction de la somme globale assurée, la police
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Le commerce international et ses intervenants
3/ Le transport international :
3.1/ présentation:
Le transport, du latin trans au-delà, porter est le fait de porter quelque chose
(transport de marchandises), ou quelqu'un (transport de personnes ou de
voyageurs), d'un lieu à un autre.
Le transport est un élément fondamental toute activité humaine, qu'il s'agisse
d'activité économique, de loisirs, de secours ou d'action militaire.
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Le commerce international et ses intervenants
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Le commerce international et ses intervenants
Le transport ferroviaire est l'un des moyens les plus sûrs qu'il existe
aujourd'hui. Il permet de transporter des petits colis jusqu'au conteneur. Le
transport ferroviaire peut concurrencer le transport maritime au niveau de la
capacité de la charge.
Les assurances classant les risques de transport d’après leurs causes et d’après
leurs natures.
Ce sont tous les risques pouvant atteindre les marchandises pendant leur
transfert d’un point à un autre quelque soit le lieu de leur réalisation comme
l’abordage, l’échouement, le naufrage, le heurt, voie d’eau, incendie, explosion,
chute de colis, fortune de mer, fortune de terre.
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Le commerce international et ses intervenants
Ce sont toutes les détériorations manquants et pertes matériels ainsi que les
pertes de poids et de quantités subis par les marchandises transportées, ces
avaries peuvent provenir soit d’évènements dits majeurs frappant à la fois le
moyen de transport et le chargement (naufrage, incendie, explosion), soit
d’accidents affectant uniquement les marchandises (mouille par eau de mer ou
par eau de pluie, vol, disparition pure et simple).
- Les avaries communes :
L’avarie commune est un risque spécial aux transports par navire (par mer).
Les opérateurs sont exposés à des lourdes pertes s’ils ne sont pas assurés.
Lorsque pour échapper à un danger menaçant à la fois le navire et la
cargaison ; le capitaine est conduit dans l’intérêt commun, à décider de faire un
sacrifice ou à effectuer une défense extraordinaire. L’amateur et les chargeurs
(propriétaires des marchandises) sont dans l’obligation d’en supporter chacun
une part dans le sacrifice ou dans la dépense.
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Le commerce international et ses intervenants
Un port est un endroit situé sur le littoral maritime, sur les berges d'un lac ou
sur un cours d'eau important, et destiné à accueillir des bateaux et navires. Un
port peut remplir plusieurs fonctions, mais doit avant tout permettre d'abriter les
navires ainsi que leur chargement et déchargement. Ils permettent souvent le
ravitaillement, la réparation, parfois le séjour d'une durée plus longue qu'une
simple escale.
Des ports de toutes tailles existent, abritant de quelques barques, à des milliers
de bateaux et installations utilitaires ou industrielles de production
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Le commerce international et ses intervenants
lacs de montagne mais également les grands ports de commerce sur les Grands
Lacs.
Les ports à sec sont relativement récents (depuis les années 1960 aux États-
Unis), et permettent le stockage à terre de petites unités telles que les voiliers de
plaisance et les yachts. Ces « ports » sont situés à proximité d'un port de
plaisance ou au moins d'une cale de mise à l'eau.
- Statut :
Selon leur mode de gestion, on distingue les ports publics (dont les ports
autonomes) et les ports privés.
Les ports publics sont gérés directement ou indirectement par le secteur
public.
Les ports privés sont gérés par une entreprise privée .
On peut même trouver une seule entreprise gérant plusieurs ports d'un pays,
comme Associated British Ports au Royaume-Uni.
- Activité :
Selon leurs activités et les types de bateaux accueillis, on distingue les ports
de commerce, de pêche, de plaisance, et les ports militaires. Il est fréquent qu'un
même port combine plusieurs activités, mais elles sont souvent séparées
géographiquement, par exemple avec différents bassins.
Les ports de commerce servent à accueillir les navires de commerce : ceci
inclut le trafic de passagers sur les ferries et les paquebots et le transport de
marchandises pour les navires cargo, il inclut aussi des liaisons routières et
ferroviaires, voies fluviales.
Les ports de pêche sont les plus nombreux dans le monde, et sont souvent
ceux dont les dimensions sont les plus réduites. Leurs dimensions varient selon
les bateaux accueillis : les chalutiers de haute mer partant pour plusieurs
semaines auront besoin de plus d'espace de quai en revenant décharger leur
cargaison, tandis que les petits bateaux de pêche partant à la journée auront
besoin de pouvoir décharger rapidement pour la criée.
Les ports de plaisance accueillent les bateaux de plaisance, de loisir et de
compétition, à voile et à moteur.
Enfin, les ports militaires (ou ports de guerre, bases navales) accueillent les
navires de guerre. Certains ports sont ouvertes, mais d'autres, notamment les
bases de sous-marins, sont fermés et interdits au public pour des raisons de
sécurité.
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Le commerce international et ses intervenants
- les pistes :
Les pistes d'un aéroport sont construites en dur, en général le revêtement est
en bitume ou composé de plaques de béton. Elles sont bordées de balises
lumineuses pour être facilement repérables de nuit, ou lorsque les conditions
météorologiques sont mauvaises (pluie, brouillard), et pour une aide visuelle à
l'atterrissage (papi). De plus, l'installation comprend un système de balises radio
pour les appareils de repérage automatique intégrés notamment dans les avions
de ligne (ILS).
- les aires de stationnement (tarmacs) :
Les tarmacs sont les parties de l'aéroport où les avions stationnent, que ce soit
pour le transbordement des passagers et du fret, soit pour l'entretien.
Les parkings destinés au stationnement des avions pour les opérations de
transbordement se trouvent naturellement au contact de l'aérogare. La plupart du
temps, un système de passerelles télescopiques et orientables permet aux
passagers d'accéder directement aux portes de la cabine depuis l'aérogare, sans
avoir à descendre sur le parking. Exceptionnellement, lorsque les parkings les
plus proches sont saturés, les passagers transitent jusqu'à l'avion par bus ou
minibus. Ils montent dans l'avion par un escalier mobile.
Les voies de circulation sont des voies délimitées qui permettent aux
appareils de se déplacer sur le tarmac, les parkings et les pistes. Elles sont
également construites en bitumes ou composées de plaques de béton et
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Le commerce international et ses intervenants
repérables par une signalisation jaune. Une bande jaune délimite le centre de la
voie, une double bande jaune en délimite les bords. La signalisation se fait au
moyen de balises de couleur bleue.
- la tour de contrôle :
La tour de contrôle est l'organe le plus visible de toute la chaîne dédiée au
contrôle aérien. C'est à partir d'elle que les « contrôleurs du ciel » opèrent pour
guider les avions dans les phases du vol liées au survol de l'aéroport :
instructions pour les phases finales d'approche et délivrance de l'autorisation
d'atterrir, délivrance de l'autorisation de décollage et instructions pour rejoindre
le couloir aérien défini dans le plan de vol de l'avion. La tour de contrôle est
placée de manière à pourvoir suivre visuellement les évolutions des avions sur
les voies de circulation et sur les pistes. C'est elle qui gère, en fonction des
conditions météorologiques, le choix des pistes à utiliser et l'activation du
balisage lumineux au sol.
- l’aérogare :
L'aérogare est l'ensemble des bâtiments par lesquels transitent les passagers
et leurs bagages, où sont également situés : les guichets des compagnies
aériennes, les services administratifs de l'aéroport, les services de douane ainsi
que les services de sécurité. Selon la taille de l'aérogare, on peut aussi y trouver
une zone de vente détaxée, des bars et restaurants.
Le passager aérien qui entre dans une aérogare pour y prendre l'avion doit
procéder à plusieurs étapes avant de pouvoir embarquer. Il lui faut tout d'abord
acheter son billet au guichet d'une compagnie aérienne s'il ne l'a pas déjà fait.
Ensuite, il lui faut s'enregistrer et déposer ses bagages pour leur mise en soute. Il
peut ensuite patienter en salle d'attente ou faire des emplettes dans la zone
commerciale. Il doit passer les contrôles de sûreté pour accéder à la salle
d'embarquement avant de monter à bord de l'appareil.
Lorsque le vol est un vol international, en plus de l'enregistrement et du
contrôle de sûreté, le passager doit passer par un filtre transfrontalier (contrôle
émigration par la Police de l'Air et des Frontières) et éventuellement la douane.
À son débarquement, le passager doit aller récupérer ses bagages de soute. Si
le vol est international, il subit un contrôle immigration avant d'accéder en salle
de livraison des bagages, puis passe par la douane du pays d'arrivée.
- le fret et les bagages :
Les excédents de bagages justement, plus que l'étourderie ou la
malveillance, sont la cause principale des alertes à la bombe aux colis
abandonnés. « Leur coût non anticipé et souvent de bimbeloterie comme
cadeaux pour de la famille étendue incite certains voyageurs à laisser sur place
une partie de leurs affaires ».
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Le commerce international et ses intervenants
Conditionnement Manutention
Emballage Stockage
Marquage
Logistique
Choix du mode de
transport
Obtention des documents
Assurance transport
Formalités douanières
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Le commerce international et ses intervenants
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Le commerce international et ses intervenants
Groupe D Delivred ou rendu Le vendeur assume les coûts et les DAF.. , DES..,
risques du transport principal. DEQ..., DDU..,
DDP
Une importation est une entrée dans un pays de biens ou services provenant
d'un autre pays. Pour cet autre pays, l'opération est une exportation.
Les entreprises qui sont conduites à réaliser des opérations d'importations sont
dans le quasi- totalité des cas confrontées à des incertitudes dues à la
méconnaissance de marché extérieur. Par la même, il y beaucoup d'entreprises
qui n'ont pas encore la parfaite maîtrise de cette opération qui devient de plus en
plus une affaire de spécialiste et de professionnel.
L'importation a ses propres règles, ses normes et ses propres techniques. Gérer
efficacement une opération d'importation c'est économiser du temps et de
l'argent et favoriser une utilisation optimale des ressources en devises étrangères
toujours limitées et parallèlement permet à l'entreprise importatrice tout comme
à l'ensemble du pays de faire l'économie des pertes sérieuses.
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Le commerce international et ses intervenants
1.2.1/ La coordination:
Une fois les offres des fournisseurs reçus, on doit avant de passer commande
prendre en considération tous les éléments en jeu et en particulier le prix, le
respect des spécifications, la régulation et la situation géographique du
fournisseur, l'emballage, les conditions de paiement et les délais de livraison.
1.2.6/ Délais d'exécution des commandes:
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Le commerce international et ses intervenants
• une marchandise importée est non seulement taxable au titre des droits de
douane, mais aussi imposable au titre de la TVA et d'autres droits
indirects. Ces obligations pouvant être dissociées, elles ont donné
naissance à deux régimes particuliers : la mise en libre pratique et la mise
à la consommation ;
• les opérations d'importation sont soumises à un plus grand nombre de
formalités et de contraintes que les opérations d'exportation. L'enjeu en
termes de rentrées fiscales par l'administration en est la première raison,
les orientations de la politique économique et commerciale la seconde.
Ces orientations se traduisent par les mesures de contrôle du commerce
extérieur, par la mise en œuvre des régimes tarifaires préférentiels
2/ Les opérations d'exportations:
2.1/ Définition:
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Le commerce international et ses intervenants
• exportation définitive
• exportation temporaire (foires et expositions)
• admission temporaire (la réexportation)
• les régimes de dépôts
• la procédure d'échange produits et échange technique
• le troc frontalier
Face aux enjeux de l'export, le dirigeant de l'entreprise doit prendre une série
de disposition, il s'agit notamment:
1- De faire un diagnostic de l'entreprise, c'est un inventaire des forces qui
peuvent être accordées à l'exportation, et des faiblesses qui peuvent être
résolues pour exporter, afin de localiser avec certitude les points sensibles
dans la production.
2- Les ressources de l'entreprise étant limitées, le choix des marchés ciblés à
l'exportation est rendu nécessaire, ce qui suppose la mise en œuvre de
critères de sélection (taille du marché, contraintes administratives,
l'éloignement, comportement des consommateurs…)
3- Après avoir choisi son marché, une connaissance globale du marché
sélectionné s'impose les techniques utilisées sont habituellement une étude
documentaire, l'expérimentation, l'enquête…
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Le commerce international et ses intervenants
Dans toute étude de marché, il faut tenir compte de l'offre, distribution, part de
marché, prix, concurrents, taille du marché.
Pilotage maritime :
Il consiste à guider les grands navires près des côtes et à l’approche des ports.
Remorquage :
Il consiste à remorqué les navires a l’aides des remorqueurs (gérer par une
entreprise de remorquage) installés sur le port, afin de lui apporter une aide a
l’entrée, au stationnement et la sortie du port.
Lamanage :
Il consiste a assurer l’amarrage (fixation) et le largage (lâchage) des amarres des
navires à quai.
Fourniture de poste à quai ou de mouillage :
Manœuvre pour jeter l’ancre et croché pour assurer l’équilibre du navire et palan
pour le chargement ou chargement de marchandise.
Avitaillement opération d’approvisionnement des navires en
nourriture, équipement et combustible.
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Le commerce international et ses intervenants
1.2.1/ Marchandises :
Manutention :
C’est toutes les opérations de mise à bord et du débarquement des marchandises
en provenance ou à destination de la voie maritime, y compris les opérations de
mise et de reprise sous hangar et sur terre-plein.
L’acconage :
C’est toutes les opérations servant a assurer, la réception, le pointage et la
reconnaissance à terre des marchandises débarquées ainsi que leur gardiennage
jusqu’à leur embarquement ou leur livraison au destinataire.
Stockage :
C’est la mise en entrepôt et le gardiennage des marchandises, jusqu’à leur
embarquement ou leur livraison au destinataire.
Gardiennage :
C’est toutes les opérations servant a assurer la sécurité portuaire (navires,
infrastructures, équipements et marchandises).
Près et post-acheminement :
Services annexes tels que le transport.
1.2.2/ Passagers :
Gares maritimes :
Endroit de départ ou d’arriver des navires pour le transport des personnes.
Galeries marchandes :
Endroit réservé aux voyageurs.
Passerelles d’accès :
Passerelle qui sépare le quai et bastingage des navires.
Parc de stationnement :
Salle d’attente ou de contrôle douanier.
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Le commerce international et ses intervenants
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Le commerce international et ses intervenants
♣ Contrôler les entrées et les sorties des personnes et des marchandises. (1)
♣ Percevoir des droits (droits de douanes) et des taxes (TVA et autres taxes
fixes) à l’importation et à l’exportation. (2)
♣ Elaborer et diffuser des statistiques du commerce international. (3)
2.8/ lamanage :
Les lamaneurs assurent l’amarrage et largage des amarres des navires à quai.
2.9/ la manutention :
2.10/ le pilotage :
2.11/ le remorquage :
Il consiste à remorquer les navires à l’aide des remorqueurs (gérer par une
entreprise de remorquage) installés sur le port, afin de lui apporter une aide à
l’entrée, au stationnement et à la sortie du port.
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Le commerce international et ses intervenants
2.13/ l’acconage :
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Le commerce international et ses intervenants
Cette relation nous permet de connaître les services offerts par le transitaire
(déclaration douanière, organiser et coordonner l’opération d’importation ou
d’exportation.
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
La politique tarifaire, avec ses effets indirects s’avère vite inadéquate car :
Les droits de douanes sont trop faibles pour compenser les bas prix, plus
compétitifs des pays partenaires (Européens surtout) de l’Algérie.
Leur éventail est peu ouvert pour exercer une action discriminatoire en
faveur du développement de telle ou telle branche.
Ces taxes sont réparties en trois colonnes concernant dans l’ordre
décroissant des privilèges : d’abord la France, ensuite le reste de la
Communauté Economique Européenne (C.E.E) et les pays ayant passé un
accord commercial avec l’Algérie et enfin les autres pays.
La loi de finance pour 1973 remodèle le tarif douanier et le subdivise en deux
colonnes :
* Un tarif de droit commun réservé aux produits en provenance des pays qui
accordent le traitement de la nation la plus favorisé à l’Algérie.
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
Outre le tarif douanier et le contrôle des changes mis en place dés 1965. La
main mise de l’état sur le commerce extérieur s’est d’abord exercée au travers
d’un cadre contingentaire fixant des restrictions quantitatives à l’importation de
certains produits.
Dans la mesure où ils n’étaient pas prohibés, les autres produits pouvaient être
importés librement.
Les produits contingentés quant eux, ne pouvaient être que sur autorisation
ministérielle délivrée sous forme de licence individuelle ou collective
d’importation.
1.2/ le contrôle indirecte du commerce extérieur par le bais des entreprises
publiques : « monopole d’importation »
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
1988 : toutes les opérations d’exportations sont régies dans le cadre des
programmes général de budgets devises pour les entreprises. Les exportations
hors hydrocarbures peuvent tirer profit et certaines politiques incitatives telles
que par exemple : l’exemption de la taxe sur les profits industriels et
commerciaux ainsi qu’un allègement des charges sociales et certaines mesures
d’assistance à la promotion des exportations.
1989 : aucun changement.
1990 : un système de rétention des devises aux taux de 100% s’applique pour
la plupart des industries et des devises, néanmoins ce taux est réduit à 50% pout
les exportateurs de produits agricoles et les produits de la pêche, de 20% pour le
tourisme et la production de vin, et de 10% pour les services de transports, les
services financiers et les assurances. Pour ce mécanisme les entreprises
exportatrices peuvent conserver les devises acquises à l’exportation et les utiliser
pour financer leurs importations. Les devises non utilisées ne peuvent être
échangées contre des dinars qu’avec la banque centrale au taux de change
officiel.
Le système de rétention de devises ne s’applique pas aux entreprises opérantes
dans le domaine des hydrocarbures ou dans le secteur minier. La SONATRACH
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
a été marquée par la formulation des réponses aux deux séries de questions de
plus de 200, la première série de questions, dont la grande partie a été déposée
par les de l’Union Européenne, le Japon, la Suisse et l’Australie. Quant à la
deuxième, les réponses ont été formalisées par une nouvelle série de questions,
elle a été proposée par les Etats-Unis.
1.2/ Les étapes d’accession à l’OMC :
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
Les hausses ont aussi concerné les biens destinés à l’outil de production
41,31% et les biens de consommation non alimentaires et alimentaires avec
respectivement 33,11% et 27,03%.
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
2.2/ A l’exportation :
Dans la structure des exportations Algériennes, les hydrocarbures continuent à
représenter l’essentiel de nos ventes à l’étranger durant l’année 2007 avec une
part de 97,8% du volume global des exportations, et une hausse de 8,94% par
rapport à l’année 2006.
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours
marginales, avec seulement 2,2% du volume global des exportations soit une
valeur de 1,31 Milliards de Dollars US. Elles ont enregistré une augmentation de
prés de 11% par rapport à l’année 2006.
Les principaux « produits hors hydrocarbures » exportés, sont constitués
essentiellement par le groupe « demi-produits » qui représente une part de
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
• Le volume des échanges avec les pays de Maghreb (U.M.A) a enregistré une
augmentation par rapport à l’année 2006 en passant de 750 Millions de Dollars
US à 974 Millions de Dollars US.
• Les pays Arabes (hors U.M.A) quant à eux, ont enregistré une hausse par
rapport à l’année 2006, puisque le volume global des échanges commerciaux
avec ces pays est passé de 1,08 Milliards de Dollars US à 1,31 Milliards de
Dollars US soit une augmentation de plus de 21 %.
5/ Annexe :
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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L’évolution du commerce extérieur en Algérie
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
Section I : La gestion de la commande à l’import
La compétitivité de l’entreprise passe par une bonne maîtrise de ses achats car
ceux-ci représentent désormais le poste le plus important du coût de revient des
produits industriels. Pour éviter un trop forte dépendance et obtenir les
conditions les plus avantageuses, l’acheteur doit diversifier ses sources
d’approvisionnement et rechercher des fournisseurs à l’étranger. Il doit ensuite
procéder à leur sélection et gérer l’opération d’achat international.
1/ la recherche de fournisseurs :
La recherche de fournisseurs sera menée avec le plus grand soin afin de
trouver le partenaire qui satisfasse au mieux les intérêts de l’entreprise
acheteuse. A l’instar de ce qui se fait dans le cadre de la prospection de la
clientèle, cette recherche exige rigueur et méthode. Elle suppose de définir avec
précision le profil des fournisseurs potentiels et d’en établir une liste aussi
exhaustive que possible afin d’effectuer ensuite une sélection pertinente,
selon les étapes suivantes :
* la détermination du profil des fournisseurs
* l’identification des fournisseurs potentiels
* la rencontre des fournisseurs potentiels
* la sélection des fournisseurs
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
Les produits soumis à D.I (déclaration d’Importation) sont signalés au tarif
micro-fiché. Lors du dédouanement, l’importateur doit alors fournir :
- Une D.I avec visa préalable du ministère technique compétent lorsque les
autorités souhaitent exercer un contrôle a priori sur l’importation du
produit.
- Une D.I dispensée de visa préalable lorsque la surveillance de la
marchandise s’avère moins stricte et autorise un contrôle a postériori.
3/ la facture pro-forma :
Devis présentant tous les éléments d'une facture ordinaire mais non pris en
compte dans la comptabilité des entreprises et ne correspondant à aucun
paiement.
En fait, la facture pro forma ne constitue pas une facture définitive, ce n’est
qu’un document provisoire établi le plus souvent pour les convenances de
l’acheteur.
La facture pro- forma est le fruit de long négoces, en quelque c’est le résumé
regroupant tout les points et détails déjà discuté et négocié en commun accords.
C’est une petite banque de données qui servira dans la suite des démarches.
4/ la passation de commande :
- La passation de commande est un acte important car elle engage
juridiquement l’entreprise. L’acheteur doit donc être prudent et vigilant
d’autant qu’il est confronté à un droit différents du sien.
- Lorsque l’achat porte sur un bien d’équipement qui nécessite montage,
maintenance, formation du personnel,… la commande est formalisée par
le biais d’un contrat de vente dont les différentes clauses sont négociées
par les parties.
- Dans le cas de composants de produits consommés au cours du cycle de
fabrication ou revendus en l’état, la commande est effectuée par le biais
d’un bon de commande transmis au vendeur.
5/ le suivi de la commande :
- L’acheteur ne saurait attendre passivement l’arrivée des marchandises
importées car il s’expose alors à de nombreux déboires : retard, produit
non conformes,…
- Il vérifie tout d’abord que le fournisseur a bien renvoyé un accusé de
réception de commande. Il ne se contente pas d’une confirmation par
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
téléphone mais exige un écrit surtout si les conditions générales de vente
du vendeur indiquent que son offre est indicative et que seul son
acceptation de commande faite par l’écrit l’engage.
- Il gère également toutes les modifications qui doivent être apportées à la
commande en cours : variation quantitative, décalage du programme de
livraison,…il est communique par écrit comme pour une commande
nouvelle et demande un accord du fournisseur afin de ne pas encourir
d’éventuelles pénalités.
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
ne se pose que dans le cas où son fournisseur exige un règlement en devises. La
politique dans ce domaine varie d’une entreprise à l’autre, certaines préférant se
couvrir immédiatement, d’autres se réservant la possibilité de le faire
ultérieurement, en fonction de l’évolution des cours des devises.
Pour couvrir le risque de change, l’importateur dispose de trois types
d’instruments :
- Les instruments internes de l’entreprise.
- Les techniques bancaires.
- Les assurances COFACE.
1.2/ la mise à jour de la position de change :
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
La seule question qui se pose est de savoir à quelle date il faut établir et
expédier le chèque, ou donner à la banque l’ordre de virement. Par exemple,
lorsqu’il est prévu un règlement « sous quinze jours », faut il considérer que ce
délai part de la date d’expédition, de réception des marchandises, ou de
réception de la facture ?
2.2/ le règlement à crédit :
2/ la réception de la commande :
La réception de la commande est la première phase de traitement de
l’opération d’exportation. Elle exige beaucoup de rigueur dans l’organisation et
une concertation avec les autres services de l’entreprise de façon à fournir au
client une réponse rapide et adaptée.
3/ la gestion de la logistique :
Pour tous les courants d’affaires réguliers, il est souhaitable qu’une politique
globale soit définie en matière d’emballage, de transport, d’assurance et de
dédouanement.
Dans la plupart des cas, chaque opération commerciale se traduit par la mise
en œuvre de solutions prédéfinies, et c’est l’hypothèse dans laquelle nous nous
plaçons ici.
Il peut arriver cependant qu’une opération ponctuelle conduise l’exportateur à
construire une solution spécifique en matière logistique. Cette capacité
d’adaptation est un important facteur de succès à l’exportation.
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
4/ La gestion de la chaîne documentaire :
L’exécution correcte d’une commende export entraîne la création de
nombreux documents.
Dans l’ensemble de ces documents, la facture apparaît comme le document
essentiel. Outre le fait qu’elle est indispensable pour le paiement des
marchandises, elle est requise pour calculer, par exemple, la valeur en douane,
les avantages financiers liés à l’exportation ou pour établir les titres de transport.
Pour éviter les oublis, l’élaboration de cette facture se fait en conformité avec la
formule cadre de Genève et elle est complétée en fonction des instructions des
clients ou des exigences du pays destinataire.
La gestion de cette chaîne documentaire est assurée par le service
d’administration des ventes export. Pour les documents élaborés au niveau
interne, ce service s’assure de leur conformité avec l’expédition réelle des
marchandises. Pour les autres, c'est-à-dire les documents fournis par les
administrations (licence, certificat d’origine,…) et les prestataires de services,
une surveillance des délais et des relances sont prévues afin de disposer de la
liasse documentaire complète en temps requis.
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
Section VI : La gestion des opérations d’après-vente
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La gestion commerciale des opérations du commerce
extérieur
préserver les intérêts de la clientèle (et donc ceux de l’entreprise) tout en leur
assurant une rémunération convenable pour leur intervenants.
1.3/ les contrats d’entretien :
Une réclamation qui revient sans cesse, une panne qui se répète, sont des
signes de dysfonctionnement qu’il convient de prendre en compte. Encore faut-il
pour ce faire tenir un état rigoureux des problèmes que le service après-vente
doit résoudre. Il suffit pour cela d’affecter à chaque type de panne ou de
problème un code, qui sera saisi chaque fois sur ordinateur : un traitement
statistique très simple donne alors facilement les cas qui se rencontrent le plus
souvent.
S’il s’agit de questions logistiques, il faut en rechercher d’abord la cause
(stock de pièces détachées insuffisant chez l’agent ou chez nous, mode
d’expédition trop lent, etc.). Il faut ensuite mettre en place une organisation qui
permettre de les résoudre.
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Cas Pratique
Introduction :
En Algérie, il existe beaucoup plus de l’importation de marchandises par
rapport à l’exportation sauf les hydrocarbures.
Nous vous présentons une petite illustration concernant les démarches et
Procédures usuelles, même universellement connues dans le domaine de
l’importation de marchandises.
Nous les citons par ordre de tache afin de vous facilitez le cheminement à
suivre, depuis votre premier contact avec le fournisseur jusqu'au déchargement
de la marchandise à votre dépôt.
Certes, dans certains cas les contacts dites préliminaires et négoces
approfondis ne sont pas nécessaires, particulièrement quand il s’agit d’un
fournisseur habituel, ou bien des produits déjà acquis auparavant.
Juste, nous conseillons à l’importateur que la connaissance de son créneau
commercial est d’une importance extrême, tels que les détails et caractéristiques
techniques des produits à savoir la matière de composition, la qualité,
résistances physiques, etc.
La bonne maîtrise de la langue du pays du fournisseur, ou bien à priori
l’anglais langue universelle.
L’outil informatique est devenu dans nos jours nécessaire est indispensable
pour les diverses recherches, les contacts rapides et efficaces.
Selon les informations apportées d’une entreprise importatrice qui est Eurl
PLOMBEQ, et des organismes de port d’Oran, nous allons vous présentés les
étapes et les procédures d’une opération d’importation.
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Cas Pratique
2/ les étapes et les procédures d’une opération d’importation :
L’entreprise ne peut pas faire une opération du commerce extérieur entre
matin et nuit, mais elle a plusieurs étapes et procès importants pour réaliser cette
opération.
On va prendre un exemple sur une opération d’importation des arts de
plomberie avec une entreprise chinoise ; CHINA-BASE FOREIGN TRADE.
2.1/ Contacts Préliminaires :
L’Eurl « PLOMBEQ » qui est l’importateur, a sélectionné une liste des articles
choisis pour une commande, faite sur la base d’un catalogue général délivré par
le fournisseur « CHINA-BASE », où bien de son site Web .Chaque article
dispose d’une référence qui facilite la transmission d’un langage
compréhensible et d’atteinte d’objectifs.
2.1.2/ Informations générales :
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Cas Pratique
2.2/ Négoces d’ordres général :
2.2.1/ Emballages :
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Cas Pratique
troisième partie :
2.4.1/ Généralités :
Les modes de règlements habituels utilisés sont: (L/C, CAD, T/T …), le
client et le fournisseur ont mis en accord pour un mode de paiement qui est le
crédit documentaire (lettre de crédit).
2.4.2/ L /C (lettre de crédit) :
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Cas Pratique
2.4.4/ Déroulement de l’opération :
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Cas Pratique
2.5.1/ Facture commerciale :
En Anglais Bill of landing. Le connaissement est le titre qui est remis par le
transporteur maritime au chargeur en reconnaissance des marchandises que son
navire va transporter.
Sur ce document, sont contresignés la nature, le poids et les marques des
marchandises embarqués, cette pièce est dûment signée par le capitaine après la
réception des marchandises, avec l’engagement de les remettre dans l’état ou il
les a reçues au lieu de destination.
Le connaissement est établi en quatre exemplaires .c’est le porteur du
document original qui a un droit sur la marchandise.
Notons bien que le retrait de la marchandise au port de destination prévu ne
peut se faire que sur présentation et remise de l’original endossé par la banque.
Il arrive parfois que les connaissements ne soient pas disponibles à l’arrivé du
navire, il reste malgré tout possible de délivrer la marchandise sous réserve
d’obtenir une lettre de garantie bancaire.
En conclusion, le connaissement constitue une pièce d’importance extrême
pour dédouanement et la délivrance de la marchandise à son destinataire final.
Il s’agit d’un titre endossable, pour permettre au vendeur de transférer la
propriété des marchandises à l’acquéreur.
2.5.3/ Certificat d’origine :
Document sur lequel sont répertoriés tous les colis constituant une expédition,
cette liste permet de vérifier la conformité de l’expédition à la commande, c'est-
à-dire à la facture établie par CHINA-BASE.
2.5.5/ Certificat de qualité :
2.6.1/ Généralités:
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Cas Pratique
Le receveur des impôts a disposé de huit jours, délais règlementaire pour
accorder ou refuser son visa sur l’attestation : c’est suivant les résultats de
vérification de la situation du contribuable, à jour ou déjà redevable
d’anciennes dettes non réglées envers les impôts.
2.6.3/ Procédures bancaires :
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Cas Pratique
adresse du bénéficiaire, nom et adresse de la banque du bénéficiaire, nature du
règlement, numéro de facture, désignation de la marchandise, tarif douanier,
cachet et signature du donneur d’ordre.
• Cas de remise documentaire :
C’est presque les mêmes procédures que les précédentes, simplement dans
ce cas, les démarches ne se font pas à l’avance, c’est à la réception des
documents envoyés par le fournisseur.
L’importateur est informé par sa banque de l’arrivée des documents, il
procède alors aux démarches citées auparavant sauf que le formulaire de la
demande d’ouverture du crédit documentaire n’est plus nécessaire a remplir,
le reste est sans changement.
2.7/ Embarquement et Débarquement:
2.7.1/ Embarquement :
Une fois le navire est mis à quai et après la délivrance, des certificats
nécessaires ainsi que le plan de déchargement par le capitaine, la compagnie
chargée de la gestion du port a procédé au débarquement des marchandises en
ses différentes formes et natures.
Les marchandises désignent tous les colis lourds ou légers, individuels ou en
palettes, matières en vrac liquides ou solide, en sacs, en rouleaux, en balles, en
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Cas Pratique
fardeaux, en fûts, etc. En général tout produits susceptible d’acheminement au
stockage.
La compagnie maritime « MSCA » ayant transporté ces marchandises a établi
des avis d’arrivés destinés aux propriétaires de marchandise, ensuite la
compagnie a procédé à l’établissement des manifestes séparés, ce manifeste a
porté une mention datée et signée par la compagnie maritime. Il comporte en
outre les mentions suivantes :
nom et adresse de la compagnie maritime
l’identité du navire.
lieu de chargement et déchargement.
références du connaissement.
le nombre, la nature, les marques et numéros de colis.
désignation des marchandises selon leur appellation commerciales.
la masse brute en kilogrammes.
les numéros de conteneurs.
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Cas Pratique
Ensuite elle informe son client pour se présenter à la banque pour la levée des
documents et la levée des réserves parfois.
2.9/ Dossier à remettre au transitaire :
Pour chaque créneau d’activité, l’importateur doit prendre attache avec son
transitaire ou bien avec l’administration douanière pour mieux s’informer du
dossier.
2.10/ Saisie de dossier et formalités de dédouanement :
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Cas Pratique
opérations d’importation où figure toutes les informations nécessaires au
remplissage de la déclaration informatisée.
Ensuite, le transitaire a procédé aux calculs des droits et taxes de chaque
article de marchandise figurant sur la facture. Ce calcul est basé
systématiquement selon la nature, la matière et la composition des produits, ce
qu’on appelle en termes de douane : les positions tarifaires.
Les droits de douanes sont 15% de la valeur déclarés dans la facture et
converti en dinars.
Les Taxes, dans ce cas que la TVA qui est de 17%, mais cette dernière n’est
calculée qu’après avoir cumulé la valeur de l’article converti en dinars
additionner du montant des droits de douanes.
C’est une fois l’ensemble de la facture est décortiquée article par article, ou
bien par groupe de position tarifaire, l’étude du dossier est terminé, les montants
à payer sont relevés, que le transitaire a validé ces informations dans la salle de
saisie, qui est une salle des ordinateurs appartenant à l’administration douanière.
Il introduit toutes les informations que ce soit coordonné, calculs, positions, etc.
dans le document dit déclaration ou bien (D3).
L’agent maritime a déclaré la marchandise dans le service de navigation qui a
préparé un manifeste contient le numéro de gros, la date d’entrée de navire, le
consignataire, le nombre des lignes, le poids brut et la date d’enregistrement(1).
L’agent de transitaire a saisi le dossier de déclaration, et cette dernière circule
vers le service dépôt de déclaration qui est pour objet de la recevabilité et le
contrôle (2).
Après, les dossiers se joindrent et s’envoient au service IPOC (Inspection
Principale aux Opérations commerciales) qui a fait le système de cotation (le
dispatching), son rôle est de distribuer des dossiers aux inspecteurs (3).
1
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Cas Pratique
2.11/ Visite de marchandise :
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Cas Pratique
confirmé son entière acceptation de passer à la caisse pour l’acquittement des
droits et taxes et l’enlèvement de la marchandise.
2.13/ Acquittement des droits et taxes :
Les droits et taxes du dossier liquidé dus, sont payables par un Credoc, ayant
le pouvoir libératoire cheque visé, cheque certifié, cheque de banque, traite visé
par la banque, une quittance est délivrée à ce titre reconnaissant l’acquittement
intégrale de la somme, avec cette quittance un bon à enlever des marchandises
est obtenu au même temps.
Toutefois, pour être acceptable, la demande écrite du déclarant doit être
introduite avant que les droits et taxes n’aient été perçus.
2.14/ Enlèvement des marchandises :
L’opération de calcul des prix unitaires est très simple, il suffit de calculer le
montant total de l’achat, celui-ci consiste à regrouper et additionner le montant
transféré par la banque pour le fournisseur, plus les droits et taxes douanières,
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Cas Pratique
les honoraires du transitaires et les charges diverses de déchargement, transport,
etc. Le montant global de l’achat en dinars est déterminé.
Le prix de reviens de chaque article est le résultat de la multiplication du prix
unitaire indiqué sur la facture avec le coefficient déjà déterminé. Avec cette
méthode mathématique est logique chaque article va obtenir sa juste valeur des
droits et taxes et sa juste valeur de transfert et aussi sa juste valeur de charges
dépensés. C’est un calcul proportionné.
Après avoir obtenu chaque prix unitaire de reviens pour chaque article, il faut
procéder à la vérification par opérations de calculs inversés, c'est-à-dire les prix
unitaires obtenus par leurs multiplications avec les quantités.
Systématiquement nous retrouvons le même montant total de l’achat.
Conclusion :
Une bonne négociation, une sérieuse étude des prix, une connaissance du
marché, une commande bien calculée, sont les signes révélateurs d’une parfaite
gestion.
La réussite d’une entreprise réside dans sa durée de vie, dans son autonomie
financière, de sa solvabilité, crédibilité, savoir faire.
Enfin, les procédures pratiquées par l’entreprise pour réaliser une opération
d’importation sont les même que les nous avons cité dans le chapitre précédent.
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CONCLUSION GENERALE
Les ouvrages :
- A.BARCELIER, J.DUBOIN, F.DUPHIL, N.GEVAUDAN-CONTAL,
L.GRATALOUP, C.LEVY, D.PAVEAU, J.M.SARHAN, « Pratique du
commerce international », Foucher, 1999, Paris.