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POSITIONNISME ET COURSES HIPPIQUES

par Dominique VALCHE


(Mai 2005)

La presse unanime :

« Epoustouflant ! » Le Monde

« Un pronostic sans concession » Paris-Turf

« Très synthétique sur les problèmes actuels du notariat »


Revue française du notariat

« Révolutionnaire » Le Quotidien du Peuple

« Vive Benoît XVI » L’ Osservatore Romano

« Enfin une contribution digne d’un disciple » Dr François Léger

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POSITIONNISME ET COURSES HIPPIQUES

Courses hippiques et positionnisme sont-ils antinomiques ? Le positionnisme


rappelons-le est la philosophie consistant à faire l’amour suivant les seules positions
reconnues par la Bible. Qu’enseigne celle-ci à propos des chevaux en général et des courses
hippiques en particulier ? Dans quelle mesure le positionnisme y trouve t-il sa place ? En
d’autres termes les courses hippiques sont-elles ou non vecteur de pêchés ?

I. Les interdits bibliques et le positionnisme (1)

La Bible émet de nombreux interdits et le positionnisme n’est qu’une variante sexuelle à


contrario de ces interdits. On examinera donc ci-dessous d’une part les interdits concernant
les animaux donc le cas échéant le cheval et d’autre part ceux concernant la sexualité. Pour ce
faire on s’appuiera plus particulièrement sur le Lévitique.

A. Les interdits sur les animaux

C’est dans le livre XI que sont consignés ces interdits. Ils sont nombreux et ce sont
surtout des interdits alimentaires :
« Voici la créature vivante que vous pourrez manger d’entre toutes les bêtes qui sont
sur la Terre : toute créature qui a le sabot divisé et qui présente une fente aux sabots et qui
rumine parmi les bêtes, voilà ce que vous pourrez manger ».
On constate d’emblée que pour le cheval, quadrupède à sabot non divisé et non
ruminant ne peut donc être mangé et est frappé par cet interdit. C’est donc un animal impur de
facto sans que le texte saint ne le précise à cet instant.
En revanche Le Lévitique Livre XI introduit des exceptions parmi la catégorie
susceptible d’être mangé :
« Voici seulement ce que vous ne devrez pas manger parmi ceux qui ruminent et qui
ont le sabot divisé : le chameau parce qu’il est ruminant mais n’a pas le sabot divisé. Il est
impur pour vous. (…) Et le lièvre parce qu’il est ruminant mais qu’il n’a pas le sabot divisé.
Il est impur pour vous. Et le porc parce qu’il a le sabot divisé et qu’il présente une fente au
sabot mais qu’il ne rumine pas. Il est impur pour vous. Vous ne devrez pas manger de leur
chair et ne devrez pas toucher leur corps mort. Ils sont impurs pour vous »

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Suivent d’autres interdictions concernant les animaux aquatiques, les animaux volants.
Puis le Lévitique Livre XI dans son alinéa 26 et 27 fait un sort définitif quant à l’impureté du
cheval :
« Quant à toute bête qui a le sabot divisé mais qui ne présente pas de fente et qui ne rumine
pas, elles sont impures pour vous. Quiconque les touchera sera impur. Vous regarderez
comme impurs tous ceux des animaux à quatre pieds qui marchent sur leurs pattes :
quiconque touchera leurs corps morts sera impur jusqu'au soir”
Dans quel mesure selon la Bible, une femme, animal à sabot fendu, parfois ruminant
peut-elle être dégustée ? C’est encore Le Lévitique, véritable traité du quotidien, qui le
mentionne dans ses Livres 18 à 20.

B. Interdits sexuels et interdits bibliques

Le Lévitique prescrit de nombreux interdits concernant la nudité. Ainsi « vous ne


devrez vous approcher, nul homme d’entre vous, d’aucune proche parente charnelle pour [en
] découvrir la nudité. Je suis Jéhovah ».
Toute la famille ne doit pas être vue nue mais c’est aussi le cas d’une parente plus
éloignée : « la nudité d’une femme et de sa fille, tu ne devras pas la découvrir. Tu ne devras
prendre ni la fille de son fils, ni la fille de sa fille, pour découvrir sa nudité. Elles sont des cas
de parenté par le sang. C’est de l’inconduite ».Quant à la femme de son compagnon elle « ne
devras pas donner [son] émission de semence, pour en devenir impur ».
Puis le Lévitique devient franchement positionniste en décrivant certaines attitudes
mais loin de les cautionner c’est pour mieux les condamner. Il émet ainsi des interdits
concernant l’homosexualité, la sodomie et la bestialité. Au Livre 18 il est ainsi précisé :
« Et tu ne devras pas coucher avec un mâle comme on couche avec une femme. C’est
une chose détestable. Et à aucune bête tu ne devras donner ton émission pour en devenir
impur, et une femme ne devra pas se tenir devant une bête pour s’accoupler avec elle. C’est
une violation de ce qui est naturel ».
Mais ce type de sexualité est non seulement interdit mais puni de mort comme le
martèle de nouveau le Livre 20 du Lévitique. La mort est de rigueur également en cas
d’adultère : « Et l’homme qui couche avec la femme d’un autre homme, commet l’adultère
avec la femme de son semblable. Il devra être mis à mort sans faute, l’homme adultère et la
femme adultère ».

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Mais aussi : « Et lorsqu’une femme s’avance vers une bête quelconque pour
s’accoupler avec elle, tu devras tuer la femme et la bête. Elles devront être mises à mort sans
faute. Leur propre sang est sur elles ».

On le voit les interdits sont nombreux et pour la Bible seul Jéhovah doit être l’objet
d’attention. La sexualité n’est là que pour satisfaire Jéhovah. La chair doit être contrôlée et
tournée vers Jéhovah. La Bible le rappelle en de nombreux endroits. Citons notamment les
Epîtres aux Romains Livre 13 alinéa 13 & 14:
« Marchons avec décence, comme en plein jour, non pas dans les orgies ni dans les
beuveries, non pas dans les querelles, ni dans les jalousies. Mais revêtez le seigneur Jésus-
Christ et ne combinez rien d’avance pour [satisfaire] les désirs de la chair ».
ainsi que les Epîtres au Galates Livre 5 alinéa 17 à 24 :
« Car la chair en son désir est contre l’esprit et l’esprit contre la chair car ils
s’opposent l’un à l’autre, si bien que vous ne faites pas ce que vous voudriez. (...) Or les
œuvres de la chair sont manifestes : ce sont la fornication, l’impureté, l’inconduite (…), les
envies, les beuveries, les orgies et [autres] choses semblables. Et à ce propos je vous préviens
comme je vous ai déjà prévenus : ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas le
royaume de Dieu. (…) Or ceux qui appartiennent à Jésus Christ ont attaché sur le poteau la
chair avec ses passions et ses désirs ».

La Bible adopte donc un positionnisme relatif car c’est un positionnisme subordonné à


Jéhovah.
Quelle a été maintenant l’attitude des guides spirituels face au positionnisme et
accessoirement aux courses hippiques. On s’attachera ci-dessous aux trois guides spirituels
incontestables que sont le pape Jean-Paul II, l’iman Khomeyni et Claude Lévi-Strauss.

II. Le positionnisme chez quelques guides spirituels

A. Jean-Paul II et le positionnisme

Jean-Paul II fut-il positionnisme ? Avant de répondre à cette question il est


indispensable de rappeler ce que fut celle de son prédécesseur Pie X car l’attitude de ce

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dernier a sans aucun doute influencé celle de son successeur comme nous allons ci-dessous le
démontrer.
Pie X a eu incontestablement une attitude ambiguë dans son approbation envers le
positionnisme et les courses hippiques. Dans son ouvrage (2) Michel Fontbel présente une
photographie du pape sur un cheval (cf. ci-dessous) accompagné de ce commentaire sans
ambiguïté : « A Venise, le cardinal Sarto était débordant de vie. On put le voir descendre du
Monte Grappa, dont il venait de faire l’ascension, pour y bénir une statue de la Vierge, monté
sur une mule blanche, suivi d’un long cortège de Vénitiens, et ayant, autour de son chapeau
une guirlande d’edelweiss, d’étoiles des Alpes, que son peuple avait cueillies pour lui » ce
qui constitue déjà un éloignement à l’égard des volontés positionnistes traditionnelles de
l’Eglise.

Plus troublant dans le même ouvrage l’auteur souligne aussi que selon Pie X « lorsque
sur les routes poudreuses de la Crète, les enfants vous offrent des fleurs, ils disent :
« puissiez-vous jouir de vos yeux. » et Michel Fontbel poursuit « le futur Pie X était déjà bien

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convaincu de la nécessité de cette jouissance pour l’esprit et le corps de l’homme. Il n’aimait
pas que la beauté fût un objet de musée »
D’ailleurs Pie X lui même reconnaîtra que Dieu n’était pas l’unique objet de son
attention. Selon cet auteur « oui, écrit Pie X, et je me suis toujours senti uni à Marie par des
liens très étroits, et j’ai toujours trouvé dans l’Immaculée l’appui nécessaire dans les heures
difficiles que j’ai traversées ».
Mais finalement cette bienveillance envers des attitudes non-positionnistes ne doit pas
cacher l’essentiel chez Pie X. En effet il aurait déclaré selon Michel Fontbel « Comme les
avenues qui mènent à Dieu, celles qui conduisent à la beauté sont diverses et multiples.
L’essentiel est qu’elles ne s’encombrent jamais des bals masqués de la pensée ». En ce sens
Pie X a été résolument positionniste même s’il laissait à jamais le choix du chemin pour y
parvenir ce qui a parfois été mal compris.

Jean-Paul II semble s’être inscrit dès son élection au pontificat dans cette attitude qui a
pu apparaître ambiguë. Ainsi n’a-t-il pas déclaré dès le début de celui-ci « N’ayez pas peur ».
Il ne peut s’agir que d’une attitude d’ouverture, d’audace et finalement de transgression

envers le positionnisme biblique. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit ici de l’une de ses
premières déclarations qui sont généralement celles qui donnent une certaine orientation de
l’attitude à venir.
Toutefois il semble qu’il évolue très vite vers des positions plus traditionnelles (3). Au
cours de son séjour en France du 30 mai au 2 juin 1980 on peut croire qu’il renie purement et

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simplement le positionnisme en faisant l’apologie de l’amour libre. Ainsi il tient le discours
suivant aux religieuses contemplatives du diocèse de Bayeux et de Lisieux :
« Vous embrasez le monde à distance. (…) Ne cherchez même pas à vous justifier !
Tout amour, dès lors qu’il est authentique, pur et désintéressé, porte en lui-même sa
justification. Aimer de façon gratuite est un droit inaliénable de la personne, même – et il
faudrait dire surtout – lorsque l’Aimé est Dieu lui-même »
Toutefois ce déviationnisme à l’égard du positionnisme de la Bible n’est qu’apparent
car dans un dialogue avec les jeunes à propos de la morale sexuelle de l’Eglise, il rappelle
avec fermeté les fondements de cette morale dans la Bible « Dans ce domaine, l’Eglise pose
seulement les exigences qui sont étroitement liées à l’amour matrimonial et conjugal vrai,
c’est à dire responsable. Elle exige ce que requièrent la dignité de la personne et l’ordre
social fondamental. (…) La permissivité morale ne rend pas les hommes heureux. La société
de consommation ne rend pas les hommes heureux. Elles ne l’ont jamais fait ».

Naturellement certains esprits malveillants tentent de ressortir « de vieux dossiers » en


particulier concernant la position de Jean-Paul II envers les courses hippiques et une attirance
que beaucoup estiment fortuite mais qu’une minorité s’ingénue à souligner qu’il ne l’a jamais
démentie. Il s’agit naturellement ici de l’organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse
1997 sur l’hippodrome de Longchamp.
Pourquoi un hippodrome disent les détracteurs ? D’autant plus qu’à proximité se situe
un second hippodrome celui d’Auteuil sans compter le bois de Boulogne tout proche où les
allées et venues cavalières étaient encore incessantes à cette époque ?
Faux procès rétorque la majorité. Tout ce procès en sorcellerie est parti d’un dessin
d’un caricaturiste reproduisant un ecclésiastique qui assiste à l’arrivée d’un quinté et rappelle
l’arrivée « Le père, le fils et le Saint Esprit », sous l’œil plus approbateur du Saint-Père. Un
second ecclésiastique fait alors le commentaire suivant « Mince ! Je les ai dans le désordre ».
Il s’agit ici du célèbre dessin de Plantu du 25 août reproduit ci-dessous.

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Il est assez facile de démontrer l’inanité de tels rapprochements ou amalgames. Le
calendrier officiel de France Galop 1997 ne fait état d’aucune course à Longchamp à cette
époque et même pour tout le mois d’août. Il en va de même pour l’hippodrome d’Auteuil.
Cela ne doit pas surprendre puisque les courses plates au mois d’août n’ont pas lieu
traditionnellement en région parisienne mais à Deauville. Quant au Bois de Boulogne, il
constitue certes un lieu de génuflexion mais en aucun cas un lieu de recueillement aussi la
présence pontificale en ces lieux à cette période est totalement exclue.
Au final donc le pape Jean-Paul II malgré quelques interrogations initiales est sans
conteste possible un fidèle prosélyte du positionnisme. Pour achever de convaincre les
sceptiques on rappellera que Jean-Paul II dans aucun de ses discours n’a parlé des courses
hippiques ce qui signifie clairement qu’il ne les cautionne pas. De surcroît il n’y a pas
d’hippodrome au Vatican.
On m’objectera qu’étant donné l’étroitesse de cet Etat un hippodrome n’est guère
envisageable. Mais il y a bien une gare au Vatican. Une gigantesque église. Et Monaco et
Saint-Marin ce sont de petits Etats. Pourtant ils sont tous deux leur circuit de Formule 1. Donc
l’absence d’hippodrome est un choix résolument positionniste, une attitude confirmée par son
successeur Benoît XVI qui est resté jusqu’à présent absolument muet sur le sujet
contrairement à la reine d’Angleterre qui a mentionné le Grand National de Liverpool jusqu’à
la cérémonie de mariage de son fils !!! Mais soit dit en passant une telle attitude n’est pas
surprenante de la part d’une île hérétique.

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B. L’iman Khomeyni et le positionnisme

En ce qui concerne l’imam Khomeyni, il n’y a d’emblée aucun doute. Sa vie étant
depuis toujours tournée en direction du Prophète, il souscrit naturellement au positionnisme
développé dans le Coran (4) comme il l’affirme très clairement dans deux de ses œuvres :
« Amant et Aimé sont dérivés d’Amour, et Amour est en soi libre de toute
détermination et transcende en Lui-même le fait d’être caché et apparent ; mais par toute
manifestation de perfection, du fait qu’elle est Son essence même et Ses attributs, Il s’offre
Lui-même à Lui-même sans le miroir de l’Amant et de l’Aimé et Se manifeste à Lui-même Sa
propre beauté (…). »
« L’Amant, souligne Christian Bonaud, c’est tout état conditionné de créature, épris
d’amour pour l’Aimé, la Divinité. L’Amour, Lui, est la Réalité divine inconditionnée qui se
manifeste à la fois en l’Aimé et en l’Amant. L’Imam apporte ici discrètement une subtile
précision : le masdar ‘ishq, principe de la dérivation, est intégré à la division tripartite
Amour-Amant-Aimé, et il correspond donc à « l’inconditionné qui est une des parties de la
subdivision », c'est-à-dire l’inconditionné qui inclut toutes les limites mais qui, par cette
inclusion même, exclut aussi bien le conditionné (qui est une limite) que le négativement
conditionné (qui exclut toute limite) et compose avec eux une triade. Or la Réalité occulte
suprême dont il est question ici est « l’inconditionné qui est le tout partagé », à quoi
correspondrait, dans cet exemple symbolique, la racine ‘ayn-shîn-qâf (ce que l’on appelle
expressivement en arabe « la substance »), racine jamais révélée en elle-même alors qu’elle
est omniprésente aussi bien dans le masdar (principe de dérivation) que dans toutes les
dérivées. »

Cette position pourtant déjà très explicite est réaffirmée dans une autre de ses œuvres :
« Lorsque l’Amour essentiel s’est attaché à la contemplation de l’Essence dans le
miroir des Attributs, Il a fait apparaître le monde des Attributs et S’est manifesté en la
Présence de l’Unicité par une manifestation relevant de l’Essence, en un miroir synthétique
d’abord, puis dans d’autres miroirs selon leur ordre de mérite et l’ampleur ou l’étroitesse du
miroir.
Après cela l’Amour s’est attaché à La voir dans le concret, et Il S’est alors manifesté,
recouvert par les voiles des Noms, dans les miroirs créaturels ; Il a donc fait apparaître les
mondes hiérarchiquement et est apparu dans les miroirs selon cet ordre, d’abord dans le
suprême miroir parfait par le Nom suprême, puis dans les autres miroirs selon leur ordre

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existentiel, de haut en bas, depuis les anges rapprochés et les cohortes inconnues jusqu’au
dernier des mondes manifestes du Royaume d’ici-bas (Misbâh, nûr 3 p. 44-45) »

On ne saurait être plus clair. Il n’y a donc rien à ajouter.

C. Claude Lévi-Strauss et le positionnisme

Tout le monde a lu Claude Lévi-Strauss. En ce sens c’est un guide spirituel naturel.


Mais si chacun a fait son miel de ses œuvres, sa thèse complémentaire « La vie familiale et
sociale des indiens Nambikwara » soutenue en 1948 est moins connue. Or elle est
fondamentale pour situer le rapport au positionnisme de ce grand penseur. (5)
Claude Lévi-Strauss décrit la vie sociale de cette tribu amazonienne qui il faut le
rappeler ici n’a pas été élevée dans la juste foi apostolique et romaine ce qui excuse ses
comportement puisqu’elle est égarée et ne bénéficie pas d’une aide amicale susceptible de la
ramener dans le vrai chemin de la Vérité. En effet selon l’auteur les croyances religieuses de
cette tribu reposent sur un cocktail de croyances de caractère magique reposant sur les
poisons notamment le curare ainsi que de chamanisme ce qui vous l’avouerez fait frémir rien
que d’y penser.
Claude Lévi-Strauss décrit seulement et ne juge pas ou du moins il juge avec
bienveillance voire empathie ces coutumes. Sa responsabilité en est d’autant plus grande car il
ne joue pas lui, personne extérieure éduquée, de son rôle naturel de guide spirituel et laisse
ces malheureux Indiens dans le péché et l’ignorance.
En effet toutes les pratiques qu’il décrit et que l’on ose à peine reproduire ici (voyez
les illustrations ! ! !) ont toutes un caractère déviationniste, anti-positionnisme marqué.

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La sexualité par exemple. Claude Lévi-Strauss l’observe (!) et la décrit en ces termes :
« L’attitude Nambikwara envers les choses de l’amour peut se résumer dans leur formule :
tamindige mondage, traduite littéralement, sinon élégamment : « Faire l’amour, c’est bon ».
Nous avons déjà noté l’atmosphère érotique qui imprègne la vie quotidienne. Les affaires
amoureuses retiennent au plus haut point l’intérêt et la curiosité indigènes (…) Pourtant les
rapports sexuels sont rares, et les prohibitions qui les limitent n’expliquent cet état de choses
que partiellement. (…) Au cours des jeux amoureux auxquels les couples se livrent si
volontiers et si publiquement, et qui sont souvent très poussés, nous n’avons jamais pu noter
un début d’érection. Le plaisir recherché semble être moins d’ordre physique que ludique et
sentimental (…).
Les indigènes connaissent, et utilisent, deux positions pour le coït ; nous n’avons pu
savoir si elles sont indifféremment pratiquées ou si le choix dépend d’une règle. Quoi qu’il en
soit, en plus de la position postérieure si fréquente en Amérique du Sud, une autre position
peut être décrite de la façon suivante : la femme sur le dos, l’homme lui faisant face, la jambe
droite seulement entre les jambes de la femme et la jambe gauche au dehors, si bien que les
deux corps superposés affectent la forme général d’un X. »
Puis il décrit longuement les rapports familiaux marqués par une promiscuité qui est la
porte ouverte à des comportements anti-positionnisme mais qu’heureusement ce groupe
d’Indigènes fait en toute innocence (voyez les photos ci-dessus).

Et le cheval dans tout cela ? Face à un environnement si délétère, les malheureux


quadrupèdes risquent d’être impliqués et compromis dans des comportements anti-
positionnistes. Claude Lévi-Strauss souligne ainsi que « non seulement les enfants vivent en
relation très intime avec les animaux, mais ces derniers sont traités (au moins
extérieurement) dans la famille comme de véritables enfants ». D’ailleurs seul le chien a un
rôle utilitaire. Les autres animaux « sont élevés dans un but d’agrément. On ne les mange pas,
et on ne consomme pas les œufs de poule. (…). En voyage, et sauf les animaux capables de
marcher, toute la ménagerie est embarquée avec les autres bagages ».
Plus loin il indique qu’il n’y a qu’une seule prohibition alimentaire : « les poules et
les chiens ne sont jamais mangés mais leur introduction est récente. Par contre le jaguar peut
être chassé et tué (…) mais il n’est mangé sous aucun prétexte ». L’épervier lui est mangé.
On note ici l’absence du cheval et donc le risque d’anti-positionnisme hippique est
écarté. Mais qu’en sera t-il si le cheval est introduit dans l’univers social de cette tribu et qu’il
s’installe à l’image des poules et des chiens, le soir autour du feu et des enfants ?

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En réalité l’absence du cheval dans l’univers des Nambikwara ne doit pas surprendre.
Claude Lévi-Strauss ne note aucune présence d’hippodrome dans la région. Il est donc par
conséquent logique qu’il n’y ait pas de cheval. En revanche l’auteur ne dit rien sur la présence
ou non de cynodrome, la présence des chiens étant ici avérée, ce qui ne manque pas
d’inquiéter on en conviendra.

On le voit selon que les guides spirituels sont engagés ou non dans la vie religieuse
l’attitude face au positionnisme varie. Ainsi Jean-Paul II et l’iman Khomeyni sont des
positionnistes de toujours. Ce sont aussi des religieux d’une grande intégrité. Car pour mieux
résister à toute tentative déviationniste, ils recommandent les préceptes de la Bible ou du
Coran mais eux-mêmes sont encore plus rigoureux puisqu’ils refusent tout rapport sexuel.
A l’inverse Claude Lévi-Strauss cautionne des attitudes franchement déviationnistes
par rapport au positionnisme. Cela ne doit toutefois pas surprendre puisqu’il s’agit d’un civil
qui n’a contracté aucun engagement religieux.
La conclusion qu’il faut logiquement donner ici est que le risque de déviationnisme est
plus grand chez les civils qui mènent une vie sexuelle normale que chez les religieux qui se
sont astreints à une abstinence sexuelle rigoureuse.

III. Positionnisme, cheval et course hippique


A. Bible, Cheval, et positions

Dans la Bible le cheval est présent et Jéhovah en fait un compagnon positionniste


même si Jéhovah se révèle à l’image de celui-ci un peu fougueux et impétueux comme on le
voit dans la troisième citation mais c’est pour la bonne cause car lorsque l’on voit des
attitudes anti-positionnistes on ne peux que réagir de la sorte :
Psaumes, 33 alinéa 17 : « Pour le salut le cheval n’est qu’une illusion. Et par
l’abondance de son énergie vitale il ne met pas à même de réchapper ».
Psaumes, 147 alinéa 10 : « Ce n’est pas à la puissance du cheval qu’il prend plaisir,
ni aux jambes de l’homme qu’il se complait. Jéhovah se complet en ceux qui le craignent. En
ceux qui attendent sa bonté de cœur »
Jérémie, 51 alinéa 20-22 : « Tu es pour moi une massue, comme des armes de guerre,
et pour toi je fracasserai assurément des nations et par toi je ravagerai des royaumes. Et par
toi je fracasserai le cheval et son cavalier et par toi je fracasserai le char de guerre et celui

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qui le monte. Et par toi je fracasserai l’homme et la femme et par toi je fracasserai le
vieillard et le garçon, et par toi je fracasserai le jeune homme et la vierge ».

Concernant les positions amoureuses du cheval on ne lui en connaît qu’une : à


califourchon, près de l’encolure, le mâle mordillant les oreilles de la femelle, celle-ci
supportant stoïquement le poids de son amant sans que les visages ne se rencontrent les yeux
dans les yeux. Je n’ai personnellement jamais observé de cas où la partenaire se tenait allongé
sur le dos (ou son compagnon) ce qui démontre que le cheval est par nature positionniste sauf
si celui-ci avait pris un malin plaisir à se détourner à ma vue.

Pourtant force est de constater une chose. En matière de reproduction équestre on


constate tous les jours d’autres possibilités que celle décrite plus haut qui sont autant
d’attitudes anti-positionnistes.
Ainsi l’insémination artificielle. Les corps de la jument et de l’étalon ne se rencontrent
plus mutuellement mais de manière très indirecte. Quelle tristesse. A la place le mâle ne se
trouve qu’en face d’un support plastifié tellement peu réaliste qu’il faut parfois amener une
vraie jument à proximité pour stimuler le malheureux étalon. On dit parfois que la chair est
triste mais que dire du polyéthylène expansé couleur peau ?
Quant à la jument son seul contact devient désormais humain.

On pressent déjà les responsabilités. Les présomptions se renforcent lorsqu’une


nouvelle technique toute aussi anti-positionniste et condamnable vient de voir le jour. Je veux
parler du clonage. Comme ce procédé m’est insoutenable je ne vous livre seulement que les
dépêches faisant état de ce procédé. Sans commentaire :
« Un clone nommé cheval COLLEGE STATION, Texas (AP) - Une équipe de chercheurs
américains et français a annoncé cette semaine avoir cloné avec succès un cheval. Le
poulain a été baptisé Paris-Texas.

L'Université A&M du Texas qui a travaillé avec la société Cryozootech, basée en France,
pense qu'il s'agit du premier clonage chevalin réussi en Amérique du Nord, alors qu'il y en a
déjà eu plusieurs en Italie. Il a fallu plus de 400 tentatives sur quatre mois pour réussir le
clonage à partir de cellules de la peau d'un cheval de race d'Europe. Six embryons ont été
créés mais un seul a pu être porté jusqu'à terme par une jument nommé Greta. Le poulain né
le 13 mars a été présenté au public. »

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Mais aussi

« Clonage: Nouvelle naissance d’un cheval en Italie LA naissance d’un clone de cheval
castré, qui devrait permettre de donner une descendance à l’animal stérilisé, devait être
annoncée jeudi 14 avril 2005 en France et en Italie par les laboratoires de génie génétique
Cryozootech d’Evry (Essonne) et LTR-CIZ de Crémone. En mai 2003, pour la première fois,
un poulain issu du clonage de sa propre mère porteuse avait vu le jour en Italie à Crémone,
déjà dans le cadre des travaux du professeur Cesare Galli. Le poulain nommé Pieraz-
Cryozootech-Stallion est né le 25 février dernier et a été présenté jeudi à Crémone, selon le
laboratoire français. Il est le clone du champion du monde d’endurance 1994 et 1996 Pieraz,
propriété de la cavalière américaine Valérie Kanavy. Pieraz avait été castré pour des raisons
de sécurité, comme c’est souvent le cas pour les chevaux d’endurance. Le poulain dont il est
à l’origine est en «parfaite santé» et pesait 42 kg à sa naissance, selon la même source.
Approchée par Eric Palmer, PDG de la société Cryozootech, en 2002, Valérie Kanavy
championne d’endurance avait alors autorisé la société Cryozootech à réaliser une biopsie
sur son cheval Pieraz. Fruit de la collaboration entre le laboratoire français chargé
principalement de la sélection des chevaux et de la collecte des biopsies et un laboratoire
italien qui effectue les micromanipulations et les transferts d’embryons, le poulain clone sera
exclusivement destiné à être étalon. Il devra transmettre son patrimoine génétique à sa
descendance. «On ne peut, à l’heure actuelle, garantir que le clone sera aussi bon
compétiteur que son jumeau génétique», a précisé Cryozootech. «Par contre dans le domaine
de la sauvegarde du patrimoine génétique, cette technique est fiable», a ajouté le PDG de la
société, en réponse à l’inquiétude manifestée dans le monde des éleveurs de chevaux de
course. »

De sombres nuages s’annoncent sur notre monde !


Enfin pour terminer le cheval est dans la nature libre de tout cavalier. Or sur les
hippodromes les courses se déroulent uniquement accompagnées de jockeys. Pire même un
cheval qui termine le parcours sans son jockey est automatiquement disqualifié.
Voilà encore une attitude anti-positionniste manifeste ! De surcroît ces positions sont
multiples. Courses de galop, courses d’obstacles, courses de trot attelé, courses de trot monté.
Que de positions contraires à notre sainte Bible.

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B. Où l’on démontre que les participants aux courses hippiques sont de
dangereux déviationnistes qui ne peuvent malheureusement plus être
condamnés au bûcher comme hérétiques

De ce qui précède plus haut, on l’a suffisamment démontré, le cheval, créature divine,
ne peut être taxé en lui-même de créature anti-positionniste. Les ecclésiastiques, personnes
saintes par nature, ne peuvent l’être non plus y compris d’ailleurs les femmes ce qui démontre
l’esprit d’ouverture de l’Eglise contrairement à ce que l’on affirme parfois.

Mais l’on a vu par ailleurs que les civils ne sont pas exempts de tout reproche. Et il
faut se rendre à l’évidence : les attitudes déviationnistes des chevaux en matière de
reproduction et de courses hippiques ne sont provoquées que par l’attitude outrageuse de
civils.
Ainsi un homme de qualité pendant longtemps tel que Jean-Luc Lagardère a succombé
aux sirènes anti-positionnistes en devenant non seulement propriétaire d’une écurie de courses
mais surtout sur le tard Président de cette officine, une vraie secte en réalité, qu’est France-
Galop. Aujourd’hui il est mort alors ne l’accablons pas plus maintenant. D’autant qu’il faut
saluer l’attitude digne de son fils Arnaud Lagardère, qui n’a jamais cautionné ces égarements
et qui dès qu’il l’a pu a désavoué son père en vendant l’écurie de course et en se contentant de
poursuivre l’activité traditionnelle de la famille, autrement plus morale qu’est la vente
d’armes.
Un autre homme de qualité l’a suivi dans cette voie de la rigueur morale, il s’agit de
Serge Dassault. En rachetant Le Figaro, il a constaté qu’il y avait un lièvre nauséabond dans
la corbeille, l’immonde feuille Paris-Turf autoproclamée « Bible du turfiste et il s’est
empressé de la revendre comme tout honnête marchand d’armes n’aurait pas manqué de le
faire.
Mais toute erreur se paie un jour. Ainsi le successeur de Jean-Luc Lagardère à la tête
de France Galop, Edouard de Rothschild, a récemment reçu un sérieux avertissement s’il
s’entêtait à poursuivre dans cette voie anti-positionnisme. En effet récemment Edouard Stern
a été assassiné à Genève. Officiellement un crime passionnel. Mais deux éléments troublants
laissent à penser qu’il s’agit plutôt d’un avertissement à l’égard de l’actuel président de
France Galop. Deux points communs troublants le prouvent :
D’abord les deux hommes s’appellent tous les deux Edouard. Ensuite ils sont tous les
deux banquiers. Et s’il y avait eu erreur sur la personne ?

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Et il y a pire de ceux qui adoptent ce genre de pratiques. Il y a ceux qui prennent
plaisir à observer ce genre de pratiques. Ce sont les plus dangereux. Bien sûr ils se croient
discrets. Rien à priori ne les distinguent de l’ensemble des honnêtes citoyens. Ils aiment les
chevaux, parfois en mange même mais un détail les trahit toujours. Ils croient bien sûrs passer
inaperçus car affirment-il c’est leur Bible qu’ils lisent quotidiennement comme tout un chacun
mais il ne s’agit pas des vrais textes sacrés, catholiques, musulman ou autre.
Non ce qu’il ose qualifier de Bible n’est que cet immonde torchon où à longueur de
pages et à longueur de journées sont racontées, analysées, décortiquées (avec photos qui plus
est !) toutes les manifestations quotidiennes anti-positionnistes. Je parle ici de Paris-Turf. Et
cela dure depuis plus de deux siècles !!!!Et certains se permettent même de faire de l’humour
dans cette feuille propagandiste avec toutes ces attitudes anti-positionnistes. On voit le résultat
ci-dessous !
Que faut-il faire alors ? Et bien je crois que plutôt qu’interdire, ce qui ne ferait
qu’amplifier le phénomène, car tout interdit attire, il faut confier la gestion des courses
hippiques aux ecclésiastiques. Ainsi les courses se feraient dans le respect de la morale
positionniste et cela rajeunirait sûrement le personnel ecclésiastique (voire attirerait des
vocations nouvelles) car il n’est pas très recommander d’effectuer un parcours de steeple-

chase ou de cross-country lorsque l’on est âgé de plus de cinquante ans.

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Par conséquent nous réclamons pour conclure que Benoît XVI soit élu à la tête de
France-Galop.
Benoît XVI président, Benoît XVI président ! ! ! !

Peut-on espérer un jour voir Benoît XVI étudiant le stud-book familial des plus grands
champions ?
Conclusion générale :

Pour conclure, on mentionnera seulement ces propos extrait probablement du premier écrit
précurseur annonçant le déviationnisme anti-positionnisme et intitulé prophétiquement
« Essai sur le problème le plus général » (6) : « Tel que je suis cependant, je ne veux pas
plus donner dans ma vie une place exagérée , à ce que l’on nomme le « sacrifice » ou le
« devoir », qu’à ce qu’on nomme plus ordinairement les « plaisirs » tout court, et je ne vois
pas la nécessité de les séparer radicalement l’un des autres, quand je me livre à l’un d’eux ou
aux autres. Je sais qu’à vivre un seul instant il n’y a aucune différence entre plaisir aigu et
sans mélange et bonheur, mais que c’est grande folie, dans une vie de beaucoup d’instants (et
qui ne se ressemblent pas » de miser sur un seul, lorsqu’on sent que l’on peut faire
autrement ».
On ne parle ni d’hippodrome, ni de chevaux mais on adopte uniquement un
relativisme anti-positionniste. Tout cela en 1939 ! Et après on s’étonne qu’on ait perdu la
guerre un an plus tard ! ! ! !

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(1). Toutes les citations de la Bible de cette constitution sont extraites de : Les Saintes
Ecritures : traduction du nouveau monde. New York : Watchtower Bible and Tract
Society, 1974.

(2). Ce développement sur l’attitude de Pie X s’appuie sur : Michel Fontbel. Sagesse de Pie
X. Paris : Ed. S.S.P., 1951. Citations extraites des pages 77, 78, 169 et 190.

(3) Le passage qui suit s’appuie sur : Jean-Paul II. France que fais-tu de ton baptême ?.
Paris : Le Centurion, 1980. Citations extraites des pages 236, 171-172.

(4) Le passage qui suit s’appuie sur : Christian Bonaud. L’imam Khomeyni, un gnostique
méconnu du Xxème siècle. Beyrouth : Ed. Al-Bouraq, 1997. Citations extraites des pages
251 et 419.

(5) Le passage qui suit s’appuie sur : Claude Lévi-Strauss. La vie familiale et sociale des
indiens Nambikwara. Paris : Société des Américanistes, 1948. Citations extraites des pages
65, 72 et 100.

(6) Il s’agit de la thèse pionnière de Maurice Riveline, soutenue en 1939 : Essai sur le
problème le plus général. Paris : F. Alcan, 1939. 420 p. Notes bibliogr. en bas de page.
Index. Citation extraite de la page 91.

NB : Toutes les citations, images sont rigoureusement réelles. Toute l’interprétation est
rigoureusement fausse, tendancieuse et malhonnête.

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