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Queden rigurosamente prohibidas, sin la autorizacion escrita de los ttulares del Copy righ las sanciones establecidas en las leyes, Ia reproduccién total o parcial de esta obra por cualquier medio © procedimiento, comprendidos la reprografia y el tratamiento informitico, y su distribucién Datos de Publicacién Exitores: Patrice Cressier, Maribel Fierro y Luis Molina Titulo: Las almohades: problemas y perspectives 1. Edad Media. Historia. Arqueologia, Epigrafia, Numismatica 2. Al-Andalus. Magreb. Epoca almohade © Patrice Cressier, Maribel Fiero, Luis Moline (editores) ‘IPO: 653-05. PATRICE CRESSIER MARIBEL FIERRO LUIS MOLINA (editores) LOS ALMOHADES: PROBLEMAS Y PERSPECTIVAS VOLUMEN II 09 WIL. 2009 CONSEJO SUPERIOR DE INVESTIGACIONES CIENTIFICAS MADRID, 2005 L'ORGANISATION MILITAIRE DES ALMOHADES Jean-Pierre MOLENAT CNRS-LRELT,, Paris Il faut, en premicr lieu, noter le fait surprenant du petitnombre de travaux consacrés a ce sujet, Cette faiblesse est paradoxale, étant donné ‘oire des Almohades, et dans leurs expéditions en al- Andalus. Le renouveau de aire, sensible depuis plusieurs années, particuliérement pour la Péninsule Ibérique chrétienne, aussi bien en Espagne qu'au Portugal’, ou pour d’autres périodes de l'histoire dal- Andalus’, n'a, semble-t chercheur récent parle & ce sujet de restent a faire» ‘Nous nous appuierons done dans cet exposé qui n'a nullement Pintention de faire preuve d'or mensité des recherches qui connaissances actu ‘Miranda, certes déja anciens, mais qui demeurent méme que ses traductions, aussi bien son histoire politique de l'empire almohade, récemment rééditée', que ses grandes batailles de la A. SABBANE, Le gouvernement et l'administration de la dynastic almohade, * Historia politica Las grandes bi Reconquista. Sur a bataille de Las Navas de Tolosa, du c6té musulman, voir également F. VIDAL CASTRO, « Al-Iqib: Las ‘Navas de Tolosa en las fuentes drabes ». rio almohade. 548, J-P. MOLENAT Hopkins consacré au gouvernement médiéval en Berbérie’. Nous utiliserons également le livre de ‘Izz al-Din ‘Umar Misa sur les portant respectivement sur les Hilaliens Andalus"”, Nous n’aurons garde enfin d’oublier la thése soutenue en Sorbonne, il y a peu d’années, par un jeune chercheur marocain, Abdellatif Sabbanc, et consacrée & comporte une partie sur l’armée et la marine almohades! pu consulter deux ouvrages espagnols récents consacrés & la bata Las Navas de Tolosa, !'un di a un auteur unique”, et l'autre collectif™ Nous ne dirons rien de la force militaire navale des Almohedes, récemment étudiée par Christophe Picard’, qui en traite dans cette méme reunion "= C. VaRA THORBECK, El lunes de Las Navas. " TP Jornadas de Estudios Histéricos “La batalla de Las Navas de Tolosa”” " Locéan Atlantique mus almohade. , de la conguéte arabe & I'époque LYORGANISATION MILITAIRE DES ALMOHADES 549 Les SFFECTIFS 1 faut évidemn hommes présents da de Tolosa/al-"Ugab'®. En un autre endroit, on trouve le chiffte, déja probablement trés exagéré, de 300 000'S. De méme durant l’expédition de Mais, a aucun moment de histoire de l’Oceident encore moins que pour I"Occident chrétien, on ne bles a ce sujet’ parla dynastic mu’minide. Simultanément se manifestent la lourdeur et Jenteur des mouvements de troupes almohades en campagne, qui font contraste avec I’agilité et la rapidité des déplacements des chrétiens higpaniques dans la Péninsole, On trouve poutant chez les Almohades ‘alent des « coins » que les cavaliers d’ Avila pouvaient enfoncer en IBN ABIZAR’, Rawd al-Oirtés, cite par A. SABBANE, Le gouvernement et Vadm almohades, sans référence d'édition. En additionnant les chiflres foumis par le chronigueur mérinide (texte, éd. Rabat, p. 240; trad, 3B: 200; trad. HUICI MIRANDA, p. 468), nous trouvons : 160 + 300 000 « soldats » + 30 000 négres + 10 000 Guzz et ers, soit $00,000 hommes « sans compter les Almohades, les Zenata, les es autres», dot, sans doute, le chiffre donné par A. Sabbane "Vy, AGUILA: tnuciones militares: el ejército », p. 192, et note 29, p. 206, se frant au Ranvd al :. p.240, et rad. p. 468, ajoutant que double le chifire (Ed. 1972, p. 46). ‘ANONYME, al-Blulalal-mawsivya, p. 152 ; rad. A. HUICI MIRANDA, p. 182 "SMP, ViGuERA, « La organizacién militar en al-Andalus », renvoie @ ce sujet aux études de M, ALViRA CABRER, « La muerte del enemigo en el pleno medievo: ciftas e ideologia (BI modelo de Las Navas de Tolosa) » et Guerra e ‘deologia en ta Espaita Medieval: Culuira y actitudes historias ante el giro del principios del siglo XI11. Batallas de Las Navas de Tolosa (1212) y Muret (1213). 550 J-P. Mottnat quelques jours jusqu’au coeur de I’Andalousie, tel, pour ne citer qu’un exemple, leraid qui pénétra dans les Monts de Toléde l'année méme qui suivit la bataille de Las Navas de Tolosa, et qui, conduit par Ie fils du gouverneur de Cordoue, comprenait aussi bien des Arabes et des Guzz que des Andalousiens”. On peut donner de multiples exemples de la lenteur des cexpéditions almohades. Ainsi pour la campagne de Huete, le calife Aba ‘Ya'gib Yusuf, parti de Séville le 11 Sawwal 567/6 juin 1172, met plus >. Plus encore, la en 553 H/1158, L'ORGANISATION « TRIBALE » Le premier trait remarquable de I'armée almohade est son organisation que I'on peut caractériser de « tribale ». Il serait plus exact de parler d’orgenisation ethnique, puisqu'aux éléments primitifi, composés effectivement de groupes que l'on peut qualifier, dans une premiére approximation, de « tribus »**, puisqu’au reste les textes arabes ® «Vino fillo del Rey de Cordoba con Algaraves e con Algoces © con Andeluces e muchos peones adaragados e pasaron Tajo e corricron ¢ prisieron muchos calivos e cativas e mucho ganado. E exio el apellido de Toledo,peones ¢ caballeros ¢ ballesteros e alcanzaronlos en Fagabraen & ron con ellos ¢ arrancaron a los Moros e sagudieron la ganancia, Mas los Moros mataron a los cativos e dieron fuego a la Xara e quemaron 1s moros ¢ aduxieron a Toledo muchas lorigas e muchos caballos ¢ jas de September, Era ur Ia signification peu ‘Particle classique de J, BerQue, « Qu’est-ce qu'une “tribu” nord-africaine ? » L’ORGANISATION MILITAIRE DES ALMOHADES 551 plus généralement traduit par « tribu», sont venus s’ajouter, avec le temps, des Arabes, nomades, évidemment organisés eux-aussi en « tribus », des Francs (mercenaires chrétiens), des Tures ou des Kurdes (Guzz) Les premiéres troupes almohades, au temps d’Tbn Tamar ‘bus masmoudiennes ralliées : Harga, Gadmiwa, Tinmalaly”, Hi ajouter de nouvelles, parmi lesquelles se trouvent les Kiimiya, la tribu dPorigine de “Abd al-Mu'min, DEUX CATEGORIES MYSTERIEUSES : LES “ABID AL-MAHZANET LES H4SAM origine se trouve sans doute dans les tribus almoravides vaincues™, & ‘moins, selon 'interprétation suggérée par d'autres chercheurs, S'agisse ’esclaves noirs™. Ils forment une garde rapprochée des souverains mu’minides. C’est, semble-til, eux que se référe 'auteur du Ravd al-Qirtds dans sa description de la bataille de Las Navas de Tolosa : ¥¥ no puidieron abrir brecha: entonces volvieron las grupas de sus cabs ® Nous souscrivons dla note d’E. LEvi-PROVENCAL hn voit par la te des fractions qui composaient ce groupement que celui Aout & fait p-220 :FKALAS, ‘nda I-Muwabbidin A. SABBANE, Le gouvernement et ladmini n de la ch 552 J-P. Moutnat scorszas contra las lanzas de los negtosditigidos contre ellos, y entraron en sus fils" Pour ce qui conceme les faiam, ceux-ci, fréquemment mentionnés i propos des Almoravides, et, plus tard, des Mérinides, ne le seraient pas avec les Almohades, selon J. F. P. Hopkins. Mais d'autres auteurs les citent & propos des mémes Almohades, et résents Las Navas de Tolosa, selon le texte cité du Rawd al LES ANDALOUSIENS La participation active des Andalousiens @ la défense de leur patrie sous la tutelle des Almobades est parfaitement attestée. On sait 4 Alarcos, Abii ‘Abd Allah b. Sanadid, -Mansir avant Alarcos’”. A inverse, la défaite de Las Navas est partiellement due aux dissension entre al-Nasir et son vizit Ibn Gimi dune part, les qa’id's andalousiens de V’autre, et notamment Ibn iu la place de Calatrava”, Dés la premiére période de . conseil ire du gouvernement almohade, ct de ses compagnons, les soldats andalousiens inserits dans le 9 ‘Rand al-Qirtas, €d. 1972, pp. 223-224 ; trad. HuIct MIRANDA, suivantes * Rawd al-Qirtas, éd. 1972, pp. 237-238 ; ad. HUICI MIRANDA, t. 2, 8. fann bi-t-Imama, ¢6. p. 121 ; trad. HUICI MIRANDA, p. 36. LL'ORGANISATION MILITAIRE DES ALMOHADES 553 Les Guz Les mentions de la présence de ces Turcs, ou de ces Kurdes, dans \ées almoravides™, ou dans celles de ‘Abd al-Mu'min’", sont trés sujettes & caution, car ces hommes n’apparaissent vraiment au Maghreb qu’avec Qaraqiié 4 Tripoli en 568/172-1173, La premigre rencontre entes les Almohades et les Ghuzz eut lieu 87, lors de la bataille de ‘Umra en Iftiqiya, quand les fléches Arabes Hi de Sétif (548/115 54/1062, Yasuf b, Tasfin auritintroduit dans son armée les ets, pour effrayer les Maghrébins (Ranwd al MIRANDA, t. 1, p. 268), A. T. AL-TiBf cite le texte arabe en précisant que rien ne Vieat comoborer cette affirmation («al-Agziz _wa-qudiimu-hum », spécifiquement p. 91) * En 553/1158, “Abd al-Mu’min aurait marché en direction de lest, avec des troupes inombrables, comprenant notarament des Guzz (Agzaz) (Raved al-Qirtds, trad. Huici MIRANDA, t. 2, p. 3 man », -Muwalhidin, p, 188 ; trad. AL-MARRAKUS, al- trad. E. FAGNAN, «L’histoire des , Revue Afr , pp. 357-358, 554 JP. MoLena [LES MERCENAIRES EUROPEENS ‘Tout comme leurs prédécesseurs almoravides, et en dépit des critiques portées contre cux sur ce point, les souverains almohades employérent des chrétiens européens (Riim) pour soutenit leur pouvoir. Cartes, aprés la prise de Marrakech en 1147", en partic dite la défection de certains des miliciens chrétiens au service des Almoravides, des milliers d’entre eux rentrérent en direction de la péninsule Tbérique chrétienne, et notamment A Toléde”’, Mais, dés l'année suivante, un contingent de Riim participe &’expédition destinge a soumettre le rebelle ‘al-Massi ou al-Massati”. En 565/1170, l'aventurier portugais Giraldo Sem Pavor, passé au service des Almohades, emméne dans le région du Dar', avant d’étre exécuté pour trahison, une troupe de 350 ‘farhan"®. Ce demier terme désigne sans doute les mercenaires européens que l'on vverra téapparaitre dans la péninsule Tbérique Somme les Parfanes” Mais c'est surtout avec les calife al-Ma’miin que le r6le des Riim s’accroft, avec les cavalicrs castillans peut-étre fournis par Ferdinand III dans des conditions controversées. ba Haldan donne par les souverains maghrébi que face aux musulmans, jamais dans le gihdd contre les cht peur de les voir se retourner du cété de leurs coreligionnaires" farih, trad, E. FAGNAN, Annales du fori, éd, et notes L. SANCHEZ BELDA, n® idin, p. 315 A. ss faisant remonter au VII ‘I, chap. 20, p. 143. CL. F. LYORGAWS ATION MILITAIRE DES ALMOHADES 555 LES « VOLONTAIRES » ent contre la menace chrétienne dans la ‘appel aux prétendus « volontaires ». Tn johade, a Le gihad, spéci justi a ia pratique du volontariat dans I’armée occasion de l'année 585/1189 Entonces se publics luntaios y s= dos y obedientes, Llegaron muchas gentes de en I rubios y negros con diversidad de lenguas Tos voluntaris, y de las masas de los Arabes y de los alistados y no alistados, pare los que results estecha laa pues fueron mis numerosos que las gotas de agua y que ls piedras ‘A Las Navas de Tolosa, les volontaires se firent tous massacre, fen trouvant Ie martyre (wa-stashada I-mutaawwi'a), & la différence autres éléments de l'armée™ LECOMMANDEMENT guer les différents niveaux de commandement, La direction des unités tribales, régionales ou etbniques, est en général laissée a un chef appartenant au groupe conceré, mais jouissant de la confiance du calife. Mais parfois, a partir de YUsuf I", on trouve un sayyid. Les ités andalousiennes sont commandées par des chefs ifes dirigent eux-mémes les grandes expéditions dans la ide, ainsi al-Mansi & Alarcos, 4. 1985, p. 201 ; trad. , éd. 1962, p. 239; trad. A. DA, t 2, p. 465. La difference entre les deux traductions est notable. 596 JP, MoviNat LES BASES MILITAIRES, OU « VILLES-CAMPS > nsuite yn, commencée par ‘Abd al-Mu’min, a ‘Mais on peut mentionner également dans cet ordre did isé en 579/1 183 par Yasuf * pour y loger les troupes tribales qu’il fait installer dans la capitale™, ainsi que la fondation d’ Aznelfarache (Hisn al-Farag), prés de Séville, par alMansir, qui y loge ses troupes au retour d’Alazcos®, ou la construction et la fortification de Gibralter, sur l'ordre de ‘Abd al- Mo min’ La plus célébre est le camp, ou la ville, de Rabat, apps Ribat al-Fath, dont la construct L'INTENDANCE OU LES APPROVISIONNEMENTS L’armée en campagne vivait naturellement en partie sur le portance des effectifs engagés, cela ne ions ne manquent pas sur Ie souci ides dassurer l’approvisionnement de leurs des souverains mu’ troupes, ‘Ainsi ‘Abd al-Mu’min fait préparer des provisions pour ses expéditions d'Iftigiya et d’al-Andalus, le blé et l’orge étant notamment ® A, Huic MIRANDA, Historia pe jon HUICI MIRANDA, p. 9p. 153-154. 359, avec référence , pp. 242-243, faisant johade (6d, HUICI, pp. Sgaler 189, 192) “C.F, SeYBOLD et A. HUICI MIRANDA, A. Hurt bile Insma, p. 84 ; trad. HIUICI MIRANDA, pp. 20-22. LLIORGANISATION MILITAIRE DES ALMOHADES 937 amassés aux environs de Salé”, Des « puits » sont creusés pour les amasser, qu’il faut évidemment comprendre comme de silos souterrains. LES RETRIBUTIONS Le texte le pl les rétributions payées aux soldats de Varmée almohade parait étre celui d'al-Marrakusi, @ propos des Guz Le prince les regut ts bien et les accabla d’honneurs, ion ze que celle des Almokades : ceux-ci, en ‘ne cogoivent leur paie que tous les quatre mois, soit trois fos par an, fandis que les Ghozz la touchent tous les mois sans faute. Le prince, pour Gjustfier cette difference, disait que ceux-ci, en leur a) favaient que leut paie et nulle ressouree dans le jsstient de fiefs et de biens immobiliers I n‘en est ‘rai qu'll avait essigné aux principaux des comme aux Almohades et méme davantage Ce passage montre Ia distinction entre la « paie » (dans le texte arabe : al-gamikiyya) et ce que E. Fagnan traduit par « fief» (en arabe al- 3’), On sait bien maintenant que ligid' n'est pas un « fief», mais ‘pour son propre compte des impéts dus & © Igy AL-ATIR, trad, E, FAGNAN, Annales du Maghreb et de Espagne, p. 584: « Par ses ordres, on prépara des sacs & provision, des outres et tout ce quill faut a une armée en marche ; il écrivit & ses lieutenants dans tout le ‘Maghreb, ~ don! auprés de Tunis -, de conserver et de of the Almohades, p. 210. 558 Je. MouiNat Ce qui parait fai us probléme ici est le ou plutot, "on parle ici de militaires, la solde. Pour certains cherchcurs, et nommément A. Sabbane, al-Marraku8i emploie ici le terme al-gamikiyra pour ce que les textes officiels almohades désignent comme la baraka. Ce dernier terme, détourné de son sens primitif, aurait servi pour dénommer Ia solde régulire payée aux troupes, avec des montants inégaux, et & des :s Guzz itervalles plus rapprochés. les mémes auteurs citent ég les textes qui montrent le caractére de gratification exceptionnelle de la baraka, payée en de grandes occasions, comme pour la bay’a d'un souverain, une victoire, et des bénéficiaires qui n’ont rien de militaires, tels que des fonctionnaires civils, des médecins, des poétes.... Mais il existe également des rétributions en nature, appelées muwasa LADMINISTRATION MILITAIRE Le paiement des troupes, et notamment celle de la baraka, de ‘méme que la gestion des approvisionnements, exigeait l'existence d'une administration de I’armée, dune intendance, sur laquelle on est peu renseigné. Ona seulement mention de « secrétaites de l'armée a8), ou autres désignations analogues, peut-étre plus précis Allah b. Muhsin, secrétaire du bureau du recensement de toutes les armées, chargé du paiement de la baraka aux Almohades et aux autres L’ORGANISATION MILITAIREDES ALMOHADES. 559 ‘murtazigin). Celui-ci se présente devant le calife Abi Ya'qiib Yasuf avec leregistre des effectits (talhis ), obtila trouvé des erreurs par exces (c'est lui qui parle ‘ald ma tagaddama»), Le cal selon ces états, car sa volonté est de faire grace a ses troupes ((a-qala li radiya Llahu ‘an-hu : nafd la-hum al-baraka ‘ald dali, innama garadu- san li-agnddi-nd wa-an tazhara ‘alay-him al-hayra y*. Un peu plus loin, le méme personnage est désigné ‘comme « secrétaire de I’armée » (katib al-'askariyya)”. LES MACHINES DE SIEGE Un aspect intéressant de l'organis: est 'emploi de machines de siége, en accord avec la lourdeur et la lenteur isées pour la prise de Salvatierra, avant Las Navas de Tolosa™, com ‘Mansiir en 1187%, ou celle de Mahdiyya par al ma, p. 347 ; trad. HUICI MIRANDA, p. 175: « Me cconté elescriba Abii ‘Abd Allah b. Mubasin, escriba del divin de la revista para todos los soldados y encargado de repartir os donativos @ los almohades y a las demas gentes del ejercito, que recibia soldada, y me dijo: “Entré a nuestro seior jevando en mi mano un extracto del registro dele revista je: *Sefior y dueiio nuestro, he examinado estarevista y he in aumento grande sobre el anterior’. Me contest ‘apesarde ello, nuestro tnico propésito eshacer bien a 5 bienes y dones’ \dma, p.363. niae, Livre 7, chap. 35; trad. 3. Espa, p. 304. IBN ABI 460 = «Larodeé con ‘cuarenta miquinas, _F66d, 1999, p. 196 sus soldados y comenzé a bali

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