EXERCICES DE GRAMMAIRE ET CONJUGAISON

OBJECTIF : maîtriser l’emploi et la conjugaison des temps du récit au passé.

L’IMPARFAIT

1. Relève, dans ce texte, les verbes à l’imparfait.

Au retour de mon sixième voyage, j'abandonnai absolument la pensée

d'en faire jamais d'autres. Outre que j'étais dans un âge qui ne demandait plus
que du repos, je m'étais bien promis de ne plus m'exposer aux périls [...].
Ainsi je ne songeais qu'à passer doucement le reste de ma vie. Un jour que je
régalais nombre d'amis, un de mes gens me vint avertir qu'un officier du calife
me demandait. Je sortis de table et allai au-devant de lui : « Le calife, me dit-
il, m'a chargé de venir vous dire qu'il veut vous parler. » Je suivis au palais
l'officier, qui me présenta à ce prince, que je saluai en me prosternant à ses
pieds. « Sindbad, me dit-il, j'ai besoin de vous. »

Les Mille et Une Nuits, « Septième voyage de Sindbad » (trad. en

1704), trad. A. Galland

2. Précise la valeur de l’imparfait dans ces phrases : répétition,

durée ou description.

1. Nous discutions depuis plus de trois heures. 2. Des arbres majestueux se

dressaient autour de la propriété. - 3. Le trappeur écoutait les bruits de la
montagne, lorsqu'il perçut le feulement d'un lynx. - 4. Tous les jours, les
enfants rendaient visite au vieil homme. - 5. Le chemin était escarpé. De gros
cailloux le recouvraient sur toute sa largeur. - 6. À chaque fois qu'il nous
parlait de son enfance, son regard brillait. - 7. Je comprenais mal ses
explications. Je lui demandai de les préciser.

CHOISIR ENTRE IMPARFAIT ET PASSE COMPOSE

D’abord, à l’oral ! On emploie l’imparfait ou le passé composé selon le

sens.

3 . Mettez les verbes à l'imparfait ou au passé composé :

1. Il (neiger) cette nuit.

- Est-ce qu'il (neiger) quand tu es sorti ?

2. L'an dernier, je (jouer) toujours au tennis avec ma cousine.

- La semaine dernière, je (jouer) deux fois avec Rémi.
3. Avant, vous (partir) en vacances en août, n'est-ce pas ?
- Pourquoi cette année, (partir )-vous en juillet ?

4. Charlotte (travailler) longtemps dans ce laboratoire.

- Est-ce qu'elle y (travailler) encore en février dernier ?

5. Quand j'étais petit, je (regarder) souvent des dessins animés.

- Hier soir, je (regarder) un dessin animé avec le petit Basile.

4 . Mettez les verbes à l'imparfait ou au passé composé :

1. Il (arriver) juste au moment où nous (parler) de lui.

2. Nous (rencontrer) Mathilde alors que nous (passer) devant les vitrines des
Galeries parisiennes.
3. Au moment où nous (atterrir), on (entendre) un bruit inquiétant.
4. Pendant que nous (déjeuner) à la terrasse du café, une jeune fille
(s'approcher) pour nous proposer d'acheter des fleurs.
5. Quand nous (habiter) en Italie, nous (aller) plusieurs fois à Venise.

5 . Mettez les verbes à l'imparfait ou au passé composé :

1. Cet été, nous (repeindre) tous les volets de la maison ; ils (être) en mauvais
état.
2. Hier, le garagiste (vérifier) la pression de mes pneus ; ils (ne pas être)
assez gonflés.
3. L'été dernier, à Amsterdam je (voir) beaucoup de punks qui (avoir) les
cheveux verts ou rouges.
4. L'histoire du Petit Chaperon Rouge, je la (lire) au moins vingt fois à mes
enfants.
5. Mes enfants (écouter) toujours cette histoire avec plaisir quand ils (être)
petits.
6. La dernière fois qu'il (passer) à Grenoble pour son travail, il (téléphoner) à
son vieil ami Antoine.
7. Chaque fois qu'il (venir) à Nancy, il nous (téléphoner).
8. Quand je me (réveiller), il (être) neuf heures.
9. Je (étudier) le français pendant longtemps, mais je manque encore de
vocabulaire !
10. Ma sœur (habiter) le même quartier que moi, mais elle ( déménager) il y a
six mois.
11. Nous (rouler) depuis plus de six heures quand un violent orage (éclater).
12. Nous (rouler) plus de six heures sans nous arrêter ; ce (être) un peu
fatigant.
13. Appeler s'écrit avec deux «p ». Je (croire) qu'il n'y en (avoir) qu'un.
14. On (entendre) un coup de frein brutal ; je (croire) que ce (être) un
accident.
15. Le tremblement de terre ne (durer) que quelques secondes ; beaucoup de
gens (se rendre) à leur travail quand il (se produire).
16. En nous promenant dans le Chouf, nous (découvrir) la flore et la faune de
cette région que nous ne (connaître) pas.

Le passé simple
1. Identifier le passé simple.

6. Les verbes en gras sont-ils conjugués à l’imparfait ou au passé

simple ?

1. Des étoiles brillaient dans le ciel d'août.2. Une porte cachée dans la
tapisserie s'ouvrit sans bruit. (Dumas) - 3. Quand le soleil se leva, je me
réveillai près d'une rivière. - 4. Entre les pattes d'un Lion, un Rat sortit de
terre assez à l'étourdie. (La Fontaine) - 5. Je cherchais un moyen d'éclairer
les lieux, lorsqu'une forme humaine apparut dans l'obscurité. - 6. Le beau
chevalier aperçut une jolie jeune fille qui semblait dormir dans l'herbe. - 7.
Pendant plus de trois heures, nous écoutâmes sans ennui le grand
professeur.

7. Relève les verbes au passé simple :

La nouvelle épouse du roi apprécie peu que celui-ci favorise sa fille, la belle
Florine, au détriment de celle de la reine, la laide Truitonne.

À quelque temps de là, on apprit que le roi Charmant devait arriver. [...]
Quand la reine sut ces nouvelles, elle employa tous les brodeurs, tous les
tailleurs et tous les ouvriers à faire des ajustements à Truitonne. Elle pria le roi
que Florine n'ait rien de neuf, et, ayant gagné ses femmes, elle lui fit voler
tous ses habits, toutes ses coiffures et toutes ses pierreries le jour même que
Charmant arriva, de sorte que, lorsqu'elle se voulut parer, elle ne trouva pas
un ruban.

Marie-Catherine comtesse d'Aulnoy, « L'Oiseau-bleu »,

Contes (1698)

8. Identifie le temps des verbes : imparfait, passé simple, futur ou

présent.

1. Il dressa la liste de tous les artistes qu'il admirait. - 2. Je vous préviendrai

de mon retour. -3. Tout à coup, je sursautai en entendant un craquement. - 4.
Je préférais souvent prendre le chemin le plus long, mais aussi le plus beau. -
5. Nous ignorions quand il sortirait. - 6. Rien qu'en pensant à cette mauvaise
farce, nous rions aux éclats. - 7. Les trois sœurs l'écoutèrent chanter avec
ravissement. - 8. Les habitants de la cité profitaient tous les étés d'une piscine
en plein air.

9. Identifie le temps des verbes en gras.

1. Ce jour-la, je l'étonnai par la précision de mes réponses. - 2. Nous
étudions le piano avec un professeur réputé. - 3. Depuis plusieurs heures,
nous surveillions l'entrée de l'immeuble.4. À l'époque, vous vous liiez
facilement avec les gens. - 5. Je dis à ton collègue qu'il pourrait me rencontrer
le lendemain. - 6. Ce qu'il dit n'a guère d'importance pour moi. - 7. Deux
acteurs interprétaient les dix personnages de cette pièce de théâtre ! - 8. Je
vous enverrai une invitation pour mon exposition.

2. Justifiez la valeur de chaque Passé simple.

10. Précise la valeur du passe simple dans ces énoncés : durée,

brièveté, action délimitée dans le temps, succession d'actions ou répé-
tition. Souligne l'indication qui t'a permis de répondre.

1. Un centaure surgit alors devant le héros. - 2. Les coureurs firent dix fois le
tour de la piste. 3. Joachim pensait être tiré d'affaire. C'est alors que le maître
appela son nom. - 4. Pendant des années, rien ne troubla leur bonheur. - 5.
Karine s'assura au moins quinze fois que la serrure était bien fermée. - 6. Je
lui faisais toujours confiance, mais ce jour-là, je comptai encore plus sur lui. 7.
Il se leva et se précipita à la fenêtre.

11. Précise la valeur du passé simple dans ces énoncés: durée,

brièveté, action délimitée dans le temps ou répétition. Souligne
l'indication qui t'a permis de répondre.

1. Yasmina essaya plusieurs fois de prendre la parole.

2. Il fallut près d'une heure pour terminer le château de sable.
3. Tandis que personne ne faisait attention à lui, Romuald sortit discrètement
de la salle.
4. Le téléphone interrompit subitement notre conversation.
5. Ce fut à ce moment précis que le héros révéla sa véritable identité.
6. Je consultai a plusieurs reprises le dictionnaire pour ne pas me tromper.
7. Le 25 janvier 2007, Karim rejoignit notre groupe d'amis.

12. Justifie la valeur du passé simple dans ces phrases.

1. Jules César conquit la Gaule au premier siècle avant Jésus-Christ.

2. La construction de la cathédrale de Reims dura presque un siècle.
3. Le commissaire de police interrogea plusieurs fois les témoins du crime.
4. Le Docteur Rieux se retourna brusquement vers lui et ouvrit la bouche pour
parler, mais il se tut. (Camus)

CHOISIR ENTRE IMPARFAIT ET PASSE SIMPLE

Maintenant, à l’écrit ! On emploie l’imparfait ou le passé simple selon

le sens.
Identifier les valeurs des 2 temps !

13. Relève les verbes à l’imparfait et au passé simple puis précise leur
valeur : action délimitée, description ou action répétée.

Il était une fois un roi fort riche en terres et en argent ; sa femme

mourut, il en fut inconsolable. Il s'enferma huit jours entiers dans un petit
cabinet, où il se cassait la tête contre les murs […] On mit des matelas entre la
tapisserie et la muraille, de sorte qu'il avait beau se frapper, il ne se faisait
point de mal. Tous ses sujets résolurent de l'aller voir, et de lui dire ce qu'ils
pourraient pour soulager sa tristesse. Les uns préparaient des discours graves
et sérieux ; d'autres d'agréables et réjouissants: mais cela ne faisait aucune
impression sur son esprit, à peine entendait-il ce qu'on lui disait.

Marie-Catherine comtesse d'Aulnoy, « L'Oiseau-bleu », Contes (1698)

14. Même consigne :

Un homme […] avait une cervelle d'or ; oui, madame, une cervelle tout
en or. Lorsqu'il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne
vivrait pas, tant sa tête était lourde et son crâne démesuré. Il vécut cependant
et grandit au soleil comme un beau plant d'olivier ; seulement sa grosse tête
l'entraînait toujours, et c'était pitié de le voir se cogner à tous les meubles en
marchant. Il tombait souvent. Un jour, il roula du haut d'un perron et vint
donner du front contre un escalier de marbre, où son crâne sonna comme un
lingot. On le crut mort ; mais en le relevant, on ne lui trouva qu'une légère
blessure, avec deux ou trois gouttelettes d'or caillées dans ses cheveux blonds.

Alphonse Daudet, « La légende de l'homme à la cervelle d'or », Les

Lettres de mon moulin (1866)

Employez le passé simple ou l'imparfait selon le sens :

15. Complète chaque phrase en choisissant la forme verbale qui

convient.

1. Le jour de ses vingt ans, mon frère (recevait / reçut) une montre en or.
2. Je (m'apprêtai / m'apprêtais) à quitter la pièce, lorsqu'un détail (attira /
attirait) mon attention.
3. Il (ignora / ignorait) constamment nos conseils.
4. Ce jour-là, il (organisa / organisait) des jeux pour les enfants, de sorte que
la journée (passa / passait) très vite !
5. Le vert de la colline boisée (se détacha / se détachait) sur le bleu du ciel.
6. Tout le monde l'(attendit / attendait) impatiemment, quand enfin le célèbre
acteur (monta / montait) sur scène.
7. Quand le comédien Michel Serrault (monta / montait) sur scène, les
spectateurs (retinrent / retenaient) toujours leur souffle.
16. Complète chaque phrase en choisissant la forme verbale qui
convient. Réfléchis bien à la valeur du temps employé dans chaque
phrase !

appréciaient - eut - put - reprit - avait - pouvait - résistait - reprenait -

apprécièrent - savait - résista

1. La répétition………………. après une courte interruption.

2. La répétition……………….. habituellement après une courte interruption.
3. Son ami Mohammad .………………. tout réparer : rien ne lui .……………….. !
4. Son ami Jean.……………….. le don de tout réparer, mais il ne ……………... rien
faire le jour où mon baladeur tomba dans la piscine.
5. Rien normalement ne ……………………….... arrêter le champion, mais il ne
…………….. pas à une crampe.
6. Les infirmières………………………………... aussitôt ce jeune médecin.
7. Les infirmières……………………………. beaucoup ce médecin qui vient de partir
en retraite.
8. Ulysse.…………………… la présence d'esprit de se boucher les oreilles.

17. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé simple ou à

l’imparfait.

Les Ammonites, qui (harceler) sans cesse les tribus installées en

Transjordanie, (venir) un jour assiéger la ville de Jabès-Galaad. Les Anciens
(aller) alors trouver Nabach, roi des Ammonite pour lui proposer un traité de
paix. « J'accepte, (répondre) le roi avec un rire méprisant, à condition que
chacun de vous se crève l'œil droit. »
Les Anciens (demander) sept jours de réflexion et (envoyer) des
messagers dans toute la Palestine pour quêter de l'aide. Partout ceux-ci
(récolter) plaintes, larmes et sanglots, mais aucune promesse de secours. Et il
en (être) de même à Ghibea, où (vivre) Saül.

Michèle Kahn, Contes et Légendes (1995).

18. Réécris chaque phrase en remplaçant le présent en gras par

l'imparfait ou le passé simple.

1. Ce jour-là, il sort victorieux du combat.

2. Monsieur Duflot joue du tuba dans la fanfare municipale depuis quarante
ans.
3. À chaque heure, la sonnerie marque la fin des cours.
4. Cette nuit-là, la pluie tombe sans arrêt.
5. Soudain, je me rends compte qu'on me suivait.
6. La maison est inoccupée depuis trois ans lorsque ce couple s'y installe.

19. Réécris ces phrases en remplaçant le présent par l'imparfait ou le

passé simple.
1. Il ne comprend jamais mes explications.
2. Ce soir-là, les habitants participent nombreux au rassemblement.
3. Pour la première fois, le nouveau-né dort toute la nuit.
4. La salle de concerts peut accueillir cinq mille spectateurs.
5. L'employé voit entrer un homme distingué qui doit bien mesurer deux
mètres.
6. Habituellement, il écrit toute la journée et s'offre une promenade le soir.
7. Le jour de son départ, elle nous fait un discours très émouvant.

20. Réécris ce texte en remplaçant le présent par l'imparfait ou le

passé simple.

C'est soir de fête dans cette famille de quatre filles et quatre garçons.

Soudain on entend frapper à la porte. Un jeune homme entre ; il a des

mèches de côté frisées, une moustache ondulée. Il porte un vêtement doublé
de fourrure de renard, un chapeau orné d'une plume, de grandes bottes à
éperons. [...]Devant la porte stationne son traîneau. Celui-ci est incrusté
d'ivoire finement travaillé. [...] Les rênes de l'attelage étincellent de pierreries.
Les garçons ôtent le harnais, conduisent les chevaux à l'écurie, leur donnent à
manger du foin et de l'avoine.

D'après Isaac Bashevis Singer, Une histoire de paradis et

autres contes (1966).

21. Réécris ce texte en conjuguant les verbes entre parenthèses à

l’imparfait ou au passé simple.

Le lendemain, la chaleur (être) toujours là, égale à elle-même.

Il n'était pas tombé une goutte d'eau dans la nuit. Sara (se réveiller) encore
une fois la première, encore une fois vers dix heures. Elle (trouver) l'enfant
assis au même endroit que la veille ; il (contempler) le jardin déjà écrasé de
soleil.
Vêtu seulement d'une petite chemise, il (fixer) les broussailles d'où,
(croire)-il, (sortir) les lézards. Elle le (laisser) là et elle (aller) dans la cuisine.
La bonne, prévoyante, (faire) le café le soir. Sara ne (prendre) pas le temps de
le faire chauffer. Elle le (boire) froid, d'un seul trait, puis elle (allumer) une
cigarette et elle (aller) s'asseoir sur les marches de la véranda, près de
l'enfant.

D'après Marguerite Duras, Les Petits Chevaux de Tarquinia, @ Gallimard

Le plus-que-parfait

22. Reformulez les phrases en les situant au passé :

Exemple :
Le professeur se rend compte que les étudiants n'ont pas bien compris son
explication.
 Le professeur se rendait compte que les étudiants n'avaient pas bien
compris son explication.

a. Air France confirme que l'avion en provenance de Beyrouth est bien arrivé.
Air France a confirmé que...
b. Mounir est en retard ; une fois de plus, il n'a pas entendu son réveil.
Mounir était en retard ; ...
c. Elle est architecte ; elle a fait ses études aux Beaux-Arts, à Paris.
Elle était architecte ; ...
d. Je vais chercher le livre que j'ai commandé chez le libraire.
Je suis allé(e) chercher le livre ...
e. Depuis qu'il a eu un accident de voiture, il souffre du dos.
Depuis qu'il ..., il souffrait du dos.

23. Complétez les phrases en employant le verbe indiqué au plus-que-

parfait :

Exemple :
Je cherche partout ma montre. Pourtant, je croyais que... (poser)
 Pourtant je croyais que je l'avais posée sur la table de nuit.

a. Le candidat à la présidence a été réélu ; les sondages le ... (prévoir).

b. Tu n'as pas vu ma raquette de tennis ? Je la ... (laisser) dans l'entrée.
c. Les Haddad sont encore à Paris ! Pourtant la semaine dernière, on m'a dit
qu'ils ... (partir).
d. Tu ne m'as pas appelé comme prévu. Tu n'as pas mon numéro ? Pourtant je
te le ... (donner).
e. Marie voit encore Patrick ? Je croyais qu'ils ... (se disputer).
f. Tu es encore fâché avec Aya ? Pourtant, elle m'a affirmé qu'elle ...
(s'excuser).

24. Complétez les phrases par : Je te l'avais bien dit ! Je n'y avais pas
pensé ! J'avais oublié ! Pourtant je le lui avais demandé !

a. Pierre n'a pas mis ma lettre à la poste ...

b. Il a réussi son bac, j'en étais sûr ...
c. C'est vrai, tu n'aimes pas le thé ...
d. Les Champs-Élysées sont interdits à la circulation à cause du défilé du 14
juillet...

TRANSPOSITION DANS LE PASSÉ

25. Transposez les phrases au passé :

Exemple : Je regarde par la fenêtre et je vois qu'il va neiger.

 J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu qu'il allait neiger.

1. Il est vingt heures ; le spectacle va commencer.

 Il était vingt heures ; ...
2. Je crois que tu vas changer d'avis.
 J'ai cru que ...
3. Je sais qu'ils vont partir bientôt.
 Je savais que ...

26. Mettez les textes au passé (passé simple, imparfait ou plus-que-

parfait) :

Il est neuf heures du matin ; c'est l'hiver. Une fois de plus Zeina va
arriver en retard au lycée parce qu'elle s'est couchée tard et que son réveil n'a
pas sonné. Elle s'habille vite, avale une tasse de café et prend son gros
manteau car elle sait qu'il fait froid dehors. Au moment où elle monte dans la
voiture de ses parents, elle s'aperçoit qu'elle a oublié son devoir de français.
Elle vient d'arriver à l’école quand elle tombe sur une camarade de classe qui
descend l'escalier du bâtiment. Celle-ci lui annonce que le cours n'a pas lieu
parce que le professeur est malade.

27. Même exercice (attention aux expressions de temps) :

Aujourd'hui, alors que Rana fait des courses au BHV, elle rencontre son
amie Jeanne qui est de passage à Beyrouth. Hier, Jeanne n'a pas réussi à la
joindre au téléphone pour la prévenir de son arrivée. Comme elles ne sont pas
pressées, elles vont prendre un café. En quittant Rana, Jeanne lui promet
qu'elle veut vraiment l’inviter à dîner avant son départ.

28. Même exercice :

Cette année, nous avons décidé de passer nos vacances en Jordanie.

Nous avons réservé deux places sur le vol Beyrouth-Amman et l'avion doit
décoller de l'aéroport international Rafic-Hariri à 10 heures. À l'aéroport, il faut
que nous fassions enregistrer nos bagages. Il y a déjà beaucoup de voyageurs
qui font la queue. Ensuite, nous passons dans les boutiques « duty-free ». Je
veux acheter un roman car j'ai oublié d’emporter de la lecture. Tout se passe
bien et nous nous installons dans la salle d'embarquement où nous attendons
que notre vol soit annoncé. Enfin, on nous invite à nous présenter à la porte
10. Une hôtesse vérifie et remet à chacun sa carte d’embarquement et nous
prenons place dans l'avion. À 10 h 12, enfin nous décollons.

29. Même exercice :

Ce matin, Mme Langlois, professeur au lycée Pasteur, est partie de chez

elle un peu plus tard que d'habitude, mais elle pense qu'en se dépêchant, elle
peut arriver à l'heure pour son cours. Heureusement, on circule bien dans la
ville. Plusieurs feux rouges l'obligent cependant à s'arrêter et lui font perdre du
temps.
À un carrefour, alors qu'elle va tourner à gauche, le feu passe du vert à
l'orange sans que Mme Langlois s'arrête. Un coup de sifflet la rappelle à
l'ordre. Elle comprend immédiatement et s'arrête, un peu inquiète. Un agent
de police s'avance, la salue poliment et lui demande ses papiers qu'il examine
avec la plus grande attention. Puis il fait le tour de la voiture, vérifie que le
numéro d'immatriculation correspond à celui des papiers et revient vers Mme
Langlois. Alors, d'un air impassible, il lui demande quelle est sa profession. «Je
suis professeur.» répond-elle et, d'une voix timide, elle reconnaît qu'elle vient
de faire une imprudence. «Eh bien, madame, reprend l'agent, vous me
copierez cent fois : «Je dois respecter les feux de signalisation. »

30. Même exercice :

Ce matin, j'ai de la peine à me réveiller et il faut que Nabil m'appelle et

me secoue. Nous ne mangeons pas parce que nous voulons nous baigner tôt.
Je me sens tout à fait vide et j'ai un peu mal à la tête. Mon café a un goût
amer. Nabil se moque de moi parce qu'il dit que j'ai «une tête d'enterrement ».
Il a mis une chemise de toile blanche et ses cheveux sont bien coiffés. Je lui
dis que ça lui va bien, il rit de plaisir.
En descendant, nous frappons à la porte de Raymond. Il nous répond
qu'il descend. Dans la rue, à cause de ma fatigue et aussi parce que nous
n'avons pas ouvert les volets, le jour, déjà tout plein de soleil, me frappe
comme une gifle.

31. Mettez le verbe entre parenthèses au temps du passé qui

convient :

a. Le stade (être) plein à craquer ; le match Bordeaux-Nantes (aller)

commencer.

b. Je (essayer) de t'appeler plusieurs fois ce matin, mais ou bien ça ne

(répondre) pas, ou bien ce (être) occupé. Qu'est-ce que tu (faire) ?

c. On (annoncer) que les prix de plusieurs produits de consommation courante

(rester) stables l'année dernière.

d. Hier, au village, il y (avoir) un bal. Tout le monde (danser) les jeunes, les
vieux et même les enfants.

e. Ils (être) très heureux, ils (venir) d'apprendre que leur fille (être reçue) à
ses examens.

f. La pièce de rechange que nous (commander) pour votre appareil, (arriver)

enfin.

32. Même exercice :

 Hier, je (téléphoner) à Catherine car nous (devoir) aller au théâtre
ensemble. Sa mère me (répondre) et me (annoncer) que Catherine (venir)
d'être transportée d'urgence à l'hôpital ; juste après le petit déjeuner, elle se
(sentir) mal et ses parents (appeler) le médecin qui (diagnostiquer) une crise
d'appendicite. Alors, je (dire) à sa mère que je (être) désolée et que je
(espérer) que tout (aller) bien se passer. Je (ajouter) que je (souhaiter) rendre
visite à Catherine demain après-midi.

33. Même exercice :

Dimanche dernier, ce (être) l'ouverture de la chasse. Malgré le temps

pluvieux, Hadi (se sentir) de belle humeur. Son chien Fox (courir) de tous
côtés. Arrivé à la forêt, Hadi (s'enfoncer) sans bruit dans un petit chemin le
long de l'étang. Les feuilles (tomber) une à une : ce (être) déjà l'automne.
Soudain, un canard sauvage (surgir) de derrière les roseaux. Hadi (épauler)
son fusil, (tirer). L'oiseau (continuer) son vol dans un grand bruit d'ailes. Hadi
le (manquer) !