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SEANCE DU 11 OCTOBRE 1954. 849 du lemme et les ensembles dD \)d, sy} étant bien répartis relativement & elle. Bnvisageons alors les ensembles A, d'applications de E dans E obtenus & partir de E et F comme dans la proposition directe; ils sont tous distinets et on vérifie sans peine, en utilisant le lemme, que les applications définies pour chaque élément de L, par Brus dirs d appartiennent & A,. L’ensemble formé par les applications 2 lorsque d décrit D tout entier est un sous-demi-groupe R’ de R [pour lequel tous les ensembles ‘AA, sont non vides et vérifient Pexistence des quotients & gatiche, condition ailleurs suifisante pour que R’ satisfasse a (1)] et on voit que ln correspon- dance entre d et 2 est un isomorphisme. ANALYSE MATHEMATIQUE. — Sur Uimpossibilieé de la multiplication des distributions. Note (*) de M. Laverst Seuwanrz, présentée par M, Jacques Hadamard. On ssit que fa muliplication de deus distributions aritexines est imposible, Cr tee phgetedns ddatrersfen uuiicer des produits tele que. oi. 427-.. Nowy alons tmontrer quon ne peut, dans aucune liar. avoie 4 la fais une mullipliation, une Aerivation, et un Aérnent 3 Laue 1. — Soit Eun espace neetoriel sur le earps des uonibres réels, dont un sous-espace vectoriel soit Cespace F, des fonctions réelles continues dune variable réeile. H r’ewiste pas de multiplication partout définie sur B, opération bilinéaire associative (non nécessairement commuiative), cofucidant sur Fy avec la multipli- cation usuelle, admettant la fonetion t eomme élément unité, ct telle qulen autre existent deus éléments a-* et 3 vérifiant : o En effet on en déduirait oa '(8)=(a-tr)2—= 24, en contradietion avec les hypotheses. Liauis 2. — Soit E est un espace vectoriel contenant F,, muni d'une multiplica- tion, opération bilinéuire associative induisant sur F (a multiplication usuelle et admetant (a fonction 1 pour unité, et @une dérivation D, opération linéaire coincidant avec ta dérivation usuelte sur le sous-espuce F, de F constitué par les (fonctions continuement différentiables, et satisfaisant a la régle de dérivation du produit ) DIY) DXIY + X(DY), Alors Vélément D* foi f est la fonetion se(logaxi—1), est un inverse de x : (3) IDfes id= (°) Seance du a7 septembre 19 848 ACADEMIE DES sciences. [Remarquonsqu’en théoriedesdistributions (*), D /=log'z\, et D* /=«p([x)] En effet D satisfait non seulement a la formule (2) mais la formule plus géné- rale de Leibnitz : (4) perxyy =F (™)nexpe ny. On an particulier “ (Dif) 2D fer) —aDsDur— fD82= fe) — aD/. Mais fm est une fonction continiment différentiable, done D(fx) est la dérivée usuelle 2/-+ x, done D*( fxr) = 2D f-+ 1, done (5) entraine (3). ‘Tneontue. — Dans un espace vecioriel EDF, muni @une multiplication et une dérivation vérifiant les conditions indiquées dans le lemme 2, il n'eaciste pas d dlément 2A 0 vérifiant xt =o. En effet, en posant t= D*/, avec f= .x(log|«+|—1), il suflit d’appliquer le lemme { en tenant compte de (3). Remarque. — Dans E, ona 6) e(D!}2|) =o. (Dans la théorie des distributions, D*|2|—23). En effet, en appliquant la formule de Leibnitz @) 2(D%x|)=DYerle|)— Diz. Mais w|2{ est continament différentiable, done D(w\z|)= lz, et D*(x|2|)=2D}.x|, done (7) donne (6). Le théoréme montre done que dans E ona nécessairement D* |x| = 0. Ainsi || est un élément de dérivée seconde nulle, et qui n'est cependant pas un polynome de degn’ “1; dott Conottame. — Dans E il existe un ément de dérivée mulle qui n'est pas une fonetion constante Sans quoi en effet tout élément de dérivée seconde nulle serait une fonetion linéaire, Conelusion.— Dans Vespace vectoriel F, lui-méme, la multiplication est toujours possible, mais non la dérivation (et il n'y a pas d'élément 2). Dans espace des distributions, la dérivation est toujours possible, et il y a un élément 3, mais la multiplication n'est pas toujours possible, (Je ne connais pas exemple de multiplication et dérivation toujours possibles, méme avec 30). Mais on ne peut exiger a la fois multiplication, derivation et élément 2. De toute fagon le lemme 1 montre déj qu’on ne peut a la fois utiliser 3 et 3* [qui lait intervenir ep(1 (2) =a~*] et vouloir une multiplication toujours définie. eee () Voir notre Théorie des distributions, Paris, Hermann, 1, 1950, p. 115.

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