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Nnie

Nnie traite du chagrin des dieux . Ce mot


vient du latin Nenia, chant funbre qui tait
chant rgulirement pour le mort. Ici on chante
pour une ide abstraite:la beaut qui est
phmre.

Auch das Schne mu sterben!


Das Menschen und Gtter bezwinget,
Nicht die eherne Brust rhrt es des
stygischen Zeus.

Mme la beaut doit mourir. Ce que les hommes et


les Dieux ont conquis
Ne touche pas le coeur d'acier de Zeus, terrible
comme le Styx.

Einmal nur erweichte die Liebe den


Schattenbeherrscher, Und an der Schwelle noch,
streng, rief erzurck sein Geschenk.

Une seule et unique fois, le matre des ombres s'est


laiss attendrir par l'amour
Mais sur l'ultime seuil, implacable , il a repris ce
qu'il a donn.
(Allusions Orphe et Eurydice)

Nicht stillt Aphrodite dem schnen Knaben die


Wunde, Die in den zierlichen Leib grausam der
Eber geritzt.

Aphrodite ne peut calmer la blessure de ce bel


Adonis
Qui a t inflige par un sanglier son ventre
fragile.
(Allusions l'amour d'une desse pour un mortel
et la jalousie de Mars )

Nicht errettet den gttlichen Held die


unsterbliche Mutter, wenn er, am skischen Tor
fallend, sein Schicksal erfllt.
Aber sie steigt aus dem Meer mit allen
Tchtern des Nereus, Und die Klage hebt an um
den verherrlichten Sohn.

Et la mre immortelle ne peut sauver ce divin


hros
Quand il accomplit son destin, tombant aux portes
de la mort .
Accompagne de toutes les filles de Nre , elle
sort de la mer
Et fait entendre une plainte pour glorifier son fils
(Allusions la desse Thetis et la mort d'Achille,
son fils, aux portes de Troie)

Siehe! Da weinen die Gtter, es weinen die


Gttinnen alle, Da das Schne vergeht, da das
Vollkommene stirbt.
Auch ein Klaglied zu sein im Mund der
Geliebten, ist herrlich, Denn das Gemeine geht
klanglos zum Orkus hinab.

Regarde !Voil que pleurent les dieux, que


pleurent toutes les desses
Sur la beaut qui s'vanouit, sur la perfection qui
se meurt.
Une plainte dans la bouche d'une amante, c'est
magnifique
Alors que la banalit sombre sans bruit dans
Orcus, le fleuve de l'oubli.
( Gnralits sur le caractre phmre de la
beaut)

Friedrich Schiller (1759 1805)

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