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A∴ L∴ G∴ D∴ G∴ A∴ D∴ L’U∴

T∴ R∴ M∴ , VV∴ MM∴ en vos grades et qualites

Parler de la légende d’Hiram signifie rentrer dans l’etude de tout le contenu de l’enseignement du
troisième grade. Le fait d’être la S∴ Experte lors de la dernière éxaltation qui eut lieu dans ma loge, m’a
permis d’approfondir le symbolisme de ce grade.

Je voudrais commencer par une petite introduction sur le mythe et la légende. Le mot grec “µ υ θ ο ς ”
(mythe) désigne le résultat du fait de dire, s’entretenir ou raconter. Un mythe appliqué dans un sens
philosophique ou religieux, c’est une opinion, une narration plastique, fabuleuse et généralment opposée à
quelque soit le type de formulation raisonnée et démontrée, employée surtout pour exprimer des
convictions philosophiques, cosmovisionnaires ou religieuses. Les changements qui peuvent être donnés
dans ces narrations, les rendent faibles d’un point de vue dogmatique.

La légende est une narration orale ou écrite, d’apparence plus ou moins historique, mais en réalité avec
une majorité ou une minorité proportionnelle d’élements imaginatifs.

Nous allons revivre une narration qui est soutenue par une histoire reélle dès son origine dont il est fait
mention dans la Bible et dans les Constitutions d’Anderson. Les yeux des maçonnes qui cherchent la
verité occulte, nous permettrons au delà des diffèrences qui se sont introduites, de comprendre la mort et
la résurrection, le mal qui amène au bien, les ténèbres à la lumière, la tristesse à la joie. En somme le
passage du binaire au ternaire. Les contrastes sont évidents, mais le psychodrame devient cohérent.

Rechercher qui était ce personnage de la légende, le maître Hiram c’est la première clé de notre travail.

En tant qu’autres mystères, celui d’Isis où est représenté la mort et la régénération d’Osiris chez les
Egyptiens, ceux de Dionisos chez les Grecs, celui d’Atys chez les Phrygiens, celui de Mithra chez les
Perses, celui d’Adonis chez les Phéniciens, ou celui du Christ chez les Chrétiens, on nous présente la
légende d’Hiram au personnage qui passe par diverses épreuves et finalement meurt pour renaître, ensuite,
victorieux.

Le nom d’Hiram apparait dans la Bible à trois reprises.

1) Premier livre des Rois, Chap. 7 V.13 il est dit que Salomom fit venir de Tyr Hiram,“fils
d’une veuve de la tribu de Nephtali et d’un père Tyrien qui travaillait sur l’airain...Hiram était
rempli de sagesse, d’intelligence et de savoir faire pour toutes sortes d’ouvrages d’airain”.

2) Chroniques II. Chap. 2 V.11Le roi Hiram répondit dans une lettrre au roi Salomon lui
reconnaissant sa prudence, son intellegence et lui disant. “Je t’envoie un homme, Hiram Abi,
fils d’une femme d’entre les filles de Dan et d’un père Tyrien. Il est habile pour travailler les
mètaux”.
3) Finalement encore, mais de façon non clairement exprimée dans Ezequiel 40, on parle de
la reconstruction du Temple. Et il esst dit: “Il y avait un homme dont l’aspect était comme
l’aspect de l’airain: il avait dans la main un cordeau de lin et une canne pour mesurer”.
Cette dernière pourrait être, la référence qui permettrait de parler d’un acchitecte, vu que dans les
autres textes bibbliques Hiram est l’artisant du metal, de la forge, Tubalcaïn, le fils qui apprit l’art
de travailler les metaux celui qui fondit les colonnes, fit la mer d’airain et autres ornements du
Temple de Salomon; l’ancien forgeron maître des trois régnes naturels, les utilisa pour donner vie
à des formes nouvelles et cataliser les formes matériels et spirituelles.

En plus de ces réfèrences bibliques dans la Constitution d’Anderson, 2ème. edition de 1738, à la page, 14.
nous lisons: “(le Temple) se termine dans une bref delai de sept ans et sept mois, cette chose étonne le
monde, la fraternité célebra avec joie la pose de la pierre placé au sommet, cependant sa joie va être
interrompue pour la mort de son bien aimè maître: Hiram Abif, que l’on a enterré convenablement
dans la loge, prés du Temple, selons les coutumes anciennes”.

Dans le troisième édition on rajoute dejà la participation du Roi Salomon et la celebration des funérailles
solennelles.

Le plus important c’est le sentiment profond qui nous devons chercher de vivre le psychodrame qui se
presente, afin de refléchir sur nous même et en tirer des conclusions pour les appliquer au
perfectionnement de notre temple personnel.

Le décor de la loge n’est pas de moindre importance et nous tiendrons compte de quelques uns de ses
éléments. L’unique pilier qui est maintenu allumé est celui de la T∴ R∴ M∴ , celui de la sagesse, n’est
pas la principale qualité du Roi Salomon?.La lumière qui illuminait les travaux et qui representait Hiram,
a disparu, le noir envahi tout.

La marche par dessus le cadavre demande une reflexion interieure. L’equerre sur le sol, le compas près a
traçer le cercle mystereux, comme le dit le rituel, avec les deux pointes decouvertes. Chaque pas requiert
de mettre les pieds en équerre et de s’arrêter, se rappeler de défi de la mort, le soutien d’une reflexion sur
l’ignorance, l’intolérance et l’egoïsme qu’il faudra vaincre, surpasser en étant capable dee discernement,
d’agir avec rectitud et de toujours s’élever en spiritualisant la matière.

Dans sa marche, on verrait que avant d’être maître, elle a été apprentie et compagnone, elle ne devra pas
l’oublier.

Nous parlerons maintenant de la seconde partie de cette légende: la mort d’Hiram aux mains de trois
maux compagnons. Qui sont ces compagnons qui ont commis un tal crime?

Rien ne laisser à penser que compagnons au seuil de leurs élévations, ils prendraient une telle décision
puisque ils avait dejà démontré leurs dispositions au travail de compagnon. Mais sans doute les motifs qui
les ont conduits à le faire, ne peuvent échapper à nos yeux: l’impatience, l’ignorance, l’intolérance et
l’ambition furent la raison de cet acte si vil. Une phrase du rituel d’initiation, dejà nous avertissait en
disant que les ennemis ne se trouvent pas toujours en face.

Qui sont celles qui personnifient les trois mauvais compagnons à l’atelier? Sont-, peut-être les trois
lumières de l’atelier? Les trois lumières à mon avis il paraît que par analogie personnifient le roi Salomon,
Hiram Abif et le roi Hiram.

Et qui sont les intruments qui furent la cause de l’assassinat? Ils sont la règle, le levier et le maillet. Ce fait
m’avait embarrassé en donnant à penser depuis longtemps. J’en cherchais la signification à travers de les
différences entre les obédiences: dans les outils, mais je ne les trouvais pas. Je cherchais le sens de les
trois outils et les copus donnés. La gorge et l’épaule droite où fut porté le premier coup tout nous parle de
ce qui est reflexion et passivité; celui sur la nuque et l’épaule gauche, nous parle de l’action et l’activité, le
coup sur la front nous parle de la lumière de la connaissance spirituelle. Les trois point des coups forment
un triangle avec la pointe vers haut.

Les chutes sur les genoux, quelle est leur signification? Peut-être sont le contraire que les genoux à terre
pendant la consacration au premiere et seconde degré? Même pour le première et le second travail avec la
pierre dans chaque degré? Est-que ce est à cause de l’absence d’humilité la chute? Et la chute avec les dos
au sol?

Quel le sens de les portes où étaient chacun des trois assassins attendant le maître? Midi, Occident et
Orient, points de la course du soleil, et dans le rituel de nos travaux.

La première réflexion sur ce crime est à mon avis que la perversion peut arriver où l’on s’y attend le
moins. Qui parmi nous pourrait lancer la première pierre et dire que jamais elle neferait une chose
pareille?.

Se mettre en quête du cadavre et sa découverte n’en finit pas d’être un des moments etonnants du rituel
qui nous transporte vers un second acte de la légende, celui de “la recherche et la decouverte du
cadavre”.

La mort a emmené le maître Hiram et avec lui la parole sacrée. Cette disparition et sa substitution ont été
pour moi autre des mystères qui m’ont le plus interloqué. Finalment je pense que le sens de la recherche
de la parole perdue n’est pas autre que la recherche individuelle et personnelle permanente sur la
reconstitution et régéneration de notre prope Temple interieur pour accéder au perfecctionnement.

Le sens d’orientation de la recherche du cadavre nous àmene de l’Occident, fin de le jour, moment pour la
reflexion, pour l’intériorisation, vers l’Orient, lieu du lever du soleil. Ensuite de l’Orient vers le Midi.

Neuf maîtres font le voyage, neuf parce qu’il est la multiplication de trois fois trois; le nombre qui ferme
le cercle. Et trois sont les tours en ronde du cadavre et trois sont celles qui restent près du cadavre lorsqu’il
est retrouvé par les trois lumières avec la somme des éfforts et l’aide des cinq points de la maîtrise et la
parole substituée M∴ B∴ rendant possible le travail du Gran Ouvre alchimique de régéneration du corps
en putrefaction.
Les lettres hebraïques de Moabon sont Men qui correspond à l’arcane XIII la Mort, Beth à l’arcane II la
papesse Isis, la sagesse occulte derrière les voiles de les apparances et Nun à l’arcane XIV qui correspond
a la régéneration, à la vie après la mort, à la Tempérance. La somme des trois arcanes 13 + 2 + 14 = 29 =
11, c’est l’arcane de la Force de l’intelligence subtile qui est representé par une femme. Et aussi à le 2
(1+1=2), de nouveau la Papesse, parmi les deux colonnes et derrière le voile.

La relation entre Hiram forgeron et la signification de la transformation des metaux, c’est-a-dire la


transformation de la personnalité, nous rapproche du travail que la maîtresse maçonne doit effectuer pour
lui permettre de recommencer le processus de la régéneration, mourir au monde du vice, de l’erreur, de
l’illusion, de la mort de nous même, pour espèrer une vie rèelle, immortelle de l’Esprit. Blanc et noire.
L’ouvre alchimique contient ces coleurs et permet de transformer le plomb en or, cherchant l’equilibre des
forces, realisant e pas du binaire au ternaire à la recherche de l’unité.

Le VITRIOL comme dejà est survenu dans le cabinet de réflexion au cours de notre initiation, nous mene
à visiter l’interieur de la terre, à reflechir sur tout notre chemin maçonnique pendant les deux grades
anterieurs, à rectifier afin de retrouver le centre qui nous permettra de localiser l’axe vertical de notre
ascension vers un autre plan pour retrouver l’être nouveau qui a rencontré la véritable pierre
phylosophale. C’est à mon avis pour cela que sur le drap mortuaire noir qui recouvre le maître qui vient de
mourir, on pose la croix latine de couleur blanche pure qui correspond à la pierre cubique dépliée.

Finalement nous arrivons à la troisème partie de la légende, : la réssurrection du maître, lorsque le rituel
nous dit:
“Que le G∴ A∴ D∴ L’U∴ soit loué! // Le Maître est retrouvé//Il reparait aussi radieux que jamais!”.
Et plus loin: Nôtre Maître a revu le jour, il renaît dans la personne de notre S∴ ...”

Avec la réssurrection, la nouvelle maîtresse aura connu le Centre, l’Axe, la Croix, elle découvrira qu’elle
est dans la Chambre du Milieu.

Le décor change. A partir de ce moment les ténèbres, la tristesse, l’amerture devient lumière, joie, et
bonheur.

La signification profonde de tout le rituel ne se cache pas, au contraire, il se fait bien évident. Le Maître
retrouvé, laisse en arrière tout ce qui était illusion, fausseté,mauvais appentissage, ainsi apparait un
nouveau chemin lorsque l’on donne à la nouvelle maîtresse un papier blanc et un compas fermé , cèst une
deuxième opportunité de rectifier sa vie qui lui est offerte comme quand elle fut enfermée dans le Cabinet
de Reflexion afin d’y rediger son testament, lequel avait pour signification dejà l’abandon de vieilles
attitudes, de vieilles connaissances.

La cérémonie d’exaltation au troisìeme grade est comme l’appelaient les ancien, l’entrée au grands
mystères, face aux petits qui correspondent au première et second degré.

Chaque fois qui l’on célèbre une nouvelle cérémonie de nouvelles portes s’ouvrent, de nouveaux voiles se
tirent et ce qui se cachait derrière le voile, en devient moins occulte à l’oeil interieur. L’intuition nous va
mettre en chasse pour déchiffer tout ce qui nous était encore caché, en espérant notre découverte. Cette
réssurrection se revivifie en nous-même, du moment que la dernière maîtresse est celle qui prend la place
du Maître Hiram, mort; elle nous oblige à reviser notre bilan mental, notre realité.

C’est notre défi en tant que maçonnes, en tant qu’eternelles apprenties de continuer à chercher la Lumière,
la Verité, et la Sagesse. Ce sera par la conaissance, la comprehension et par l’amour que nous arriverons
plus loin dans la recherche de la vertu, de la tolérance, avançerons en compagnie de la verité et étendrons
l’amour à tous ceux qui font partie de l’Humanité.

Lorsque nous retrouverons la parole perdue nous serons au commencement et le commencement est
l’Unité qui se trouve au Centre du Cercle.

J’ai dit, T∴ R∴ M∴ .

Rosa Tur
R∴ L∴ Yetzirah de Montserrat

Barcelone, 4 de juin de 1998

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