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TITRE HT © FUSIL 86-93. CILAPITRE Tf. NOMENCLATURE ARTICLE UNIQUE. 44. Pour l'étude de fa nomenclature, le fusil 86-93 peut se diviser en six parties principales (1) : Culasse motile. Hausse Embouchot & qui on, ~ Canon. Crosse. \Boite de < Fat FF ay Ree « : | 2 Pact culasse Grenadiére 4 arnneau de Ditentes | outen dulewer dé manauvre battant. “sBattant ae crosse Pusil 86-05. 1° le canon et ja hausse; 2° la boite de culasse; 3° Ja culasse mobile; 4° les mécanismes; 5* Ia monture et les garnitures; 6° l'épée-bafonnette. (1) Ti existe des fasila 66-93 aménagés pour recevoir une lunette de pointage. 4° CANON ET HAUSSE. oy Canon. 65, Intérleur {fig. 1); l'éme, du calibre de 8 millimétres (1), . Bouton filece » Sentlement dy tonnerre. Chambre: Fig. 1. — Canon. (Partie postérieure,) | avec quatre rayures (2) faisant un tour sur 24 centimétres; la chambre qui recoit la cartouche, 66. Extérieur (fig. | et 2): la tranche de la bouche; le pelil tenon d'épée-balonnelie et 'embase du guidon, tous les fi i Gundam — tes Embase du guido a Tranche de fa bouche “Petit tenon Vig. 2. — Canon, (Partie antéricure.) deux venus de forge avec le canon; le grand tenon d'épéew balonnetie, soudé sur Je canon (3); le guidon, soudé sur soa embase; le tonnerre (4); le bouton fileté, avec |'aminci du lo- gement de Vextracteur. 67. Le canon est bronzé extérieurement. (1) Mesure prise sur le plein des rayures. () On eppelle eens dew rayures dana une arme. Ia direction que prema Ie rayure avpérteure quand om regarde I'&me par fe tonnerre ou par le bouche. Lo fuel) 86-93 est rayé & gauche, c' dire que is rayure supé- rieure est orientée vers la gauche, quand on regarde l’ama comme vient d'étre dit, (3) Venu de forge, eur les armes fabriquées pendant la guerre. (4) Bur le tonnerre on remarque ; & la partie antérieure et inféericura, le pon pour Tenculassage (vissage do canon dans Ia bofte de eulaase); & lo partic postérieure ct supérieare, le trait de repére correspondent & celui de Im belte de culesse (limite de viseage du canon}. mausse. @8. La hausse (fig. 3) comprend huit piéces : 1" le pied de hausse, soudé sur le canon, ses griffes, ses gradins, ses oreilles; sur la face gauche, des chiffres indi- quent les distances de hausse correspondant a chaque gra- din (400 & 800 métres); 2° le ressor! de hausse; 3° la vis de ressort de hausse (1); 4° la planche, qui porte deux crans de mire : lun n'est visible que lorsque la planche est rabattue en avant; il corres- pond a Ja distance de 250 métres : fran de mire dy curseut. tran de mire de 250 métres i J a Oeeille ‘ Wis de ressort ve bradios ge hausse ‘ dz hausse Fig. 3. — Hanusae, Griffe-.- ~ Vautre sert pour les distances de 400 4 800 métres, quand on dispose Je curseur sur les gradins du pied. La planche est graduée de 900 & 2.400 métres; chaque bord est gradué de 2 en 260 métres (centaines impaires sur le bord droit, cen- iaines paires sur le bord gauche); au-dessus de chaque grand trait est inscrit lc nombre indiquant la distance; enfin, 4 cété de chaque nombre, se trouve un petit trait qui indi- que la distance donnée par le nombre, augmentée de 50 mé- tres; ; ‘1) Le bout de la vis o’est pas Mleté et péndtre dans une fraisure spe- _diale du canon, ponr empécher lo pied de hausse de se aéplaver, 3 le curseur, qui porte le cran de mire utilisé pour les distances de 900 4 2.400 métres; G° le ressort de curseur, logé dans Ja coulisse gauche du curseur; T la vis-arrétoir de eurseur; 8° la goupille, qui réunit la planche au pied de hausse. 69. Le pied de hausse est bronzé comme Ie canon; les au- tres pidces sont mises A la couleur bleue. 70, La planche de hausse eat polie sur Ja face qui porte la Sraduation, 2° BOITE DE CULASSE. 71. La bolte de culasse est vissée sur Je canon. Elle pré- sente, 4 sa partie supérieure, le logement de la culasse mo- bile et, 4 sa partie inférieure, celui des mécanismes de répé- lition et de détente. 72, Partie supérieure (fig. 4 el 5); léerou, dans lequel se visse le bouton fileté du canon; les épaulements d'appui des tenons de Ia culasse mobile, la tranche antérieure de Tranche postemeure ry Entarlle & Véshancrure ~_ _ T de demontage y- Thaw pour Je \ ys eyrcteur - ferou ~ culasse Fave sncirnee plane—- ; ¢ Echencranes pour lebouton 4” Trai pour te Quadrille de manure Passage des cariovenes * deue tatérate . | Encasirement du.” tenon dattacne ou fit Fig. 4. — Botte de cnlases. (COté droit.) (échanerure, avec la rampe de dégagement, lentaille pour le passage de J'extracteur; la franche postérieure de léchan- erure, avec la rampe hélicotdale; l'entaille pour te démon- 1 Partie, — Fusits, 5* le curseur, qui porte le cran de mire utilisé pour les distances de 900 4 2.400 métres; 6° le ressort de curseur, logé dans la coulisse gauche du curseur; 7° la vis-arrétoir de eurseur; 8° la goupille, qui réunit Ja planche au pied de hausse. 69. Le pied de hauase est bronzé comme le canon; les au- tres piéces sont mises 4 la couleur bleue. 70. La planche de hausse eat polie sur la face qui porte la graduation, 2° BOITE DE CULASSE. 71, La bolte de culasse esi viss¢e sur le canon. Elle pré- sente, 4 sa partie supérieure, le logement de la culasse mo- bile et, A sa partie inférieure, celui des mécanismes de répeé- tition et de détente. 72, Partie supérievre (fig. 4 e1 5) : !¢erou, dans lequel se visse le bouton fileté du canon; les épaulements d'appui des tenons de [a culasse mobile, la tranche antérieure de Tranche postemeure Entailte ob J ohancrure evec Te ti Wt de demontage le Sigidale Trou pow . Fampe =e ws eyrcteur | gerou a * Pueue &e ~" culassé Face inchinee piane—-! ’ Echancrures pour Je bouton ee 4! Frais pour te quadriilé de manwuvre “passage des cartovenes Jeue tardrate. 2! Encastrement dy.” tenon dattacne du fit Fig. 4. — Botte de onlasee. (Coté droit.) (échanerure, avec la rampe de dégagement, Ventaille pour le passage de J'extracteur; la franche postdérieure de l'échan- crure, avec la rampe hélicotdale; l'entaille pour te démon- 6° CULASSE MOBILE, 77. La culasse mobile (fig. 6) comprend huit piéces : c se Renfare antérveur r % sep a. . a a we EVIEr lamaarnesaue | ; txiracteor ha ~ Chen. ® = * % Tite mobiles Cylndre Pecotaed Manchon. Fig. 6. — Onlnase mobile. 1o Ja téte mobile (fig. 7) : leworps cylindrique; les deur senons de fermeture; la cumette; le bouton; le logement de Wertracteur; \a rainure transversale pour le collier du tam- Tampon-masque = ,Bovton Tenon de fermeture _ Lorps cytindpique. Canal du _/ i ; ‘Collier du tampon-masque percent: ? —\ Tenon de fermeture +Douille ~~ #ente puur le podan Fig. 27. — Epée-baionnette 1° la lame quadrangulaire : le daion, les quatre ardies, Jes quatre goulliéres, la pointe, la soe, filetée & son extré + (1) Le scouwre-bowthe n'est pas distribaé en temps de ¢uix. 2° la monture: la poignde, dont la téle pénétre dans Ir logement de l’embouchoir; le dos, avec sa rainure servant de guide pour mettre la balonnetle au canon; la virole, son Ppoussoir quadrillé, son faquet, & plan incliné; la croisiére, <0n corps, son quillon (1), sa douille, sa Jente pour le guidon; 8° le fourreau (fig. 28) : le corps du fourreau; le brace- ~Cowe oy fpurrrer fig. 23. — Fourrean, let-pontet; le bouton el son trou; la cuvette avec ses quatre battes. 89. Le fourreau est bronzé extérieurement. CHAPITRE fT. DEMONTAGE ET REMONTAGE, 90. Le démontage complet de !'arme, tel qu'il est indiqué ci-aprés, n’est fait qu’exceptionnellement et seulement sur Yordre d'un officier ou d'un sous-officier. Les pidces non indiquées dans les prescriptions qui sui- vent sont nettoyées sur place el ne sont jamais démontées, 91. Il est Interdit, en vue d'éviter les mutilations, de frapper une pléce quelconqua de l’'arme aveo un objet métallique (démontage de l’embouchoir et de la gre- nadiére). 92,'Les vis doivent toujours étre serrées 4 fond (particu- liérement la vis postérieure de pontet et la vis de mécanisme); il faut les engager A la main (au moins les trois premiers filets) toutes les fois que cela est possible. (1) Le plopart des baionnettes fabriqnées pendant la guerre en sont dépourvues, ainsi que lea batonnettes de nouvelle fabrication. DEMONTAGE, 93. L’épée-baionnetle étant separée de l'arme et ja bretelle cetirée, le démontage s’opére dans lordre suivant : | culasse mobile, mécanismes, tat, DEMONTAGE DE LA CULASSE MOBILE. 94, Retirer la culasae mobile de la boite de culasse. — QOuvrir ta culasse et la ramener en arriére, jusqu'A ce que la tranche postérieure du renfort antérieur du cylindre soit a hauteur de la tranche postérieure de Ja boite de culasse; dévisser la vis d'assemblage du cylindre et de la léle mobile de la quantité nécessaire pour séparer ces deux piéces (la dévisser de trois ou quatre filets, jusqu'A ce que la Léte de la vis soil complétement visible hors de son trou); faire tour- ner le manchon 4 druile, avec la main (ou, si c’est nécessaire, avec un lournevis) pour dégager enti¢rement le boulon et le masyue de leur logement dans le cylindre (agir directement, avec la main ou avec un tournevis, sur le tampon-masque, sl n'a pas suivi le mouvement de la téte mobile); faire sortir la culasse mobile dé la bolte de culasse; enlever Ja téte mo- ile restée dans la boite. 95. Remargue. — Lorsque le fusil est muni du couvre-cu- lasse, opérer comme il est dit ci-aprés : ouvrir la culasse et la rumener en arriére; dévisser et enlever la vis d'assem- blage du cylindre et de la téte mobile; enlever le couvre- culasse; disposer la culasse de fagon que la tranche posté- rieure du renfort antérieur du cylindre soit & hauteur de la tranche postérieure de la boite de culasse; puis terminer lopération comme il est dit au n* 94. Dang le cas ov le démontage de la culasse mobile doit étre limité 4 l’enlévement de la culasse, on peut se dispenser de démonter le couvre-culasse; i) suffit d’opérer comme Il est dit au n° 94, 96. II est Interdit de dévisser la vis d'assemblage lors- que la culasse est ferméa, 97, Démonter complétement la culasse mobile, — Opé- rer comme il est prescril pour le démonjage de Ja culasse mubile du fusi] 116 (n** 30 et 3}). DEMONTAGE DES MECANISMES. 98, Enlever les mécanismes, — Mettre le levier de ma n@uvre 4 la posilion du tir A répétition et abaisser l'auget; déviseer et enlever la vis postérieure de pontet, puis la vis de mécanisme, en maintenant d'une main Je pontet dans son logement, pendant qu'on retire la vis de mécanisme avec !'au- tre main; séparer les mécanismes de la botte de culasse. 99, Démontage du mécanisme de répétition, — Le mé- canisme de répétition ne doit Aire démonté qu’exceptionnel- lement, sur V’ordre et en présence d'un officier, Appuyer sur le resgort de gachette, afin de dégagor le rou- leau supérieur de son logement, relever I'augel; dégager le regsort du levier de mancuvre de dessous la face d’appui du levier, en introduisant la lame d'un tournevis entre le ressort et l’oreille droite du corps de mécanisme et en exer- ¢ant une pression de c6té sur le ressort; rabattre le ressort vers Pavant. Mettre la came du levier de manceuyre en face de son pas- sage dans l'oreille droite du corps de mécanisme; appuyer avee la main gauche sur le dessus de la queue d’auget, de maniére A empécher le ressort d'arrét de cartouche de sou- lever-J'auget; enlever le levier en lui imprimant un léger mouvement d’oscillation autour de son axe. Séparer de l'auget Je butoir d'auget, puis la gachette avec la détente. Déwisser la vis-goupille d'arrét de cartouche; enlever !'ar- rét de cartouche et le ressort du levier de manceuvre, DEMONTAGE DU FUT. 100. Pour démonier le fat, enlever l’'embouchoir et la gre- nadiére; dloigner avec précaution du canon lextrémité du fat, jusqu’a Ce que le tenon datlache soit dégagé de son lo- gement dans la boite de culasse, A cet effet, opérer de le fagon suivante : placer le fusil horizontalement aur les ge- noux par exemple) le canon en dessous, la crosse & gauche; introduire l'index de la main gauche dans la boile de culasse par l’ouverture ménagée pour le passage du mécanisme de —répétition, et repousser Ja téte du-piston A Tintérieur du mbe-_ arrtt; faire basculer en méme temps le fat, qu'on saisit avec i» main droite. ARTICLE I. REMOQNTACE, 101. Le remontage s opére dans J'ordre inverse du démon- tage, en se conformant aux prescriptions données ci-aprés. REMONTAGE DU FUT. 102, S'assurer que le crochet de tenon d’attache et son lo- gement dans la bofte de culasse sont parfaitement propres; puis, saisir le fat par l'extrémité postérieure, J'incliner de tagon & pouvoir introduire facilement le tenon d’altache dans son logement; redresser doucement le fat contre le canon, sans exercer aucun effort, afin de ne pas dégrader le tube- arrél de piston. Si l'on éprouve quelque résistance, dégager le tenon et recommencer I'opération. Remeltre la grenadiére, la bande embrassant le canon, le bec tourné du cété de l'embouchoir; replacer !'embouchoir. REMONTAGE DU MECANISME DE REPETITION. 103. Si l'arrét de cartouche a été démonté, le remettre en place, le ressort en dessous; replacer le ressort de levier de manceuyre et revisser la vis-goupille d'arrét de cartouche. Assembler, sur la queue d'auget, la g&chette et le butoir d'auget; introduire le tout entre les oreilles du corps de mé- canisme, en engageant d'abord Ja queue de la détente dans la fente du pontet; appuyer, avec la paume de la main gau- che, sur le dessus de I'auget, de maniére a faire porter la bulée de la face gauche de la queue d’auget contre loreille gauche du corps de mécanisme; engager axe du levier de manceuvre dans son logement et le pousser a fond. Placer le Jevier a la position du tir A répétition; ramener, avec la main, la te du ressort du levier de manceuvre vers l'arriére et introduire sous la face d’appui du levier; & cet effet, pren- dre appui avee Ia lame d'un tournevis sous le gradin du bu- toir d'auget et appuyer sur le ressort en tournant la lame de cdté; appuyer sur la g&chette pour faire entrer le rouleau supérieur de son ressort dans son encastrement. REPLACER LES MECANISMES DANS LA BOITE DE CULASSE, 104. Mettre, s'il n'y est déja, le levier de manauvre & la posilion du tir 4 répétition et abaisser |'auget; introduire le tenon d’aitache du corps de mécanisme dans son encasire- ment de la bofte de culasse et appwyer sur le corps du pon- tet pour faire entrer les mécanismes dans |a bofte; mettre en place la vis de mécanisme, el continuer & appuyer sur le pontet jusqu’é ce que celle vis ait été revissée 4 fond; revis- ser, enfin, la vis postérieure de pontet. REMONTAGE DE LA CULASSE MOBILE. 105. Opérer comme if est prescrit pour le remontage de Ja culasse mobile du fusil 1916 (n* 41). CHAPITRE (11. FONCTIONNEMENT, — ENRAYAGES. ARTICLE I. FONCTIONNEMENT DANS LE TIR COUP PAR COUP. 106. On suppose que le magasin est [ermé et que le coup vient de partir. Le bouton quadrillé du levier de manceuvre se trouve dans Yéchancrure antéricure; fa queue du butoir d'auget ne dé- passe pas le bord de I’échancrure. Un étui se trouve dans la chambre; la griffe de Vextrac- teur est en avant du bourrelet de l’étui; le chien est a l'abattu; le percuteur fait saillie dans la cuvelte de la téte mobile, le ressort de percussion est normalement débandé, jo OUVRIR LA CULASSE. 107, Tourner le levier, de droite 4 gauche, jusqu’d la posi- tion verticale, puis le ramener 4 fond yers I'arriére. Pen- dant cette double opération, il s'est produit : le déverrouil- lage et l'ouverture de la culasse, la premiére partie de l'ar- mé, l'extraction et l’éjection, 108. Déverrouiliage et ouverture. — Par |'intermédiaire du levier, le cylindre tourne en entrainant la téte mobile, a laquelle il est lié par la vis d’assemblage; les tenons glissent sur les épaulements d'appui et se placent dans la position verticale, ce qui permet l'ouverture. 109. Armé, — Le mouvement ae rotation du cylindre tend a se transmettre au chien par Jes rampes hélicoidales en con- tact; mais le chien ne peut pas tourner, parce que sou ren- fort est arrélé par la face gauche de ‘a fente supéricure de la boite de culasse; il recule, et, quand le levier est 4 la posi- Gon verticale, le coin d’arrét du chien est tombé dans le eran de larmé du cylindre; le cran de départ du chien a dé- passé, vers l'arriére, la (éte de gichette, Le ressort de per- cussion a été bandé entre le ressaut du cylindre et |'embase du percuteur qui, par lintermédiaire du manchon, a“suivi le mouvement du chien, 110. Extraction et éjection, — Au début du mouvement de rotation du cylindre, la téle mobile tourne sans reculer; puis, dés que les tenons sont dégagés, elle recule légérement sous l'action de la rampe de dégagement. Ce recul a pour effet de décoller |'étui sil adhére 4 la chambre, Maintenu dana la cuvette par la griffe de lextracteur, I'étui est extrait de la chambre pendant le recul du cylindre. Vers la fin du mouvement arriére, le bourrelet heurte la vis-djecteur : I'¢tui est projelé hors de l’arme. 2) CHARGER. 111, Placer une cartouche dans l'échancrure, la belle en avant,. 3° FERMER LA CULASSE. 112. Pousser le levier an avant, puis le rabatire compléte- ment 4 droite. Pendant celle double opération, il s'est pro- duit: le chargement, la fin de Varmé, la fermeture et le ver- rouillage, 113. Chargement, — La téte mobile, en avangant, pousee la cartouche dans la chambre, jusqu'au moment de la ren- contre de l'arrondi du renfort antérieur du cylindre avec la rampe de dégagement. Le lampon-du tampon-masque est venu se placer dans le passage du tenon supérieur de Ja \éle mobile, pour le bou- cher. : 114, Fin de Marmé, — Au début de la rotation du levier, fe cran de départ du chien rencontre la téte de gachelle et s'appuie sur elle; il reste a cette position tandis que le cy- lindre continue A avancer en Lournant, le renfort du cylindre prenant appui sur la rampe hélicoidale de la boite de culasee, A la fin du mouvement, le ressort de percussion est complé- tement bandé, Quand Ja rotation du levier est acheveée, le coin d'arrét du chien est en face de la rainure de départ du cy- lindre, 115, Fermeture et verrouillage, — La rotation du le vier entiaine ty léte mobile et. par suite, améne les tenons eur leurs épaulements d'appui (1). Le lampon-masque, qui ne ——— oo 41) Voir la définition de la fenillore aa renvei (1) de le page at, peut touwner avec la téte mobile, continue & assurer lobtu ration du passage du tenon supérieur de la téve mobile. Pendant le dernier mouvement d’avance de la culasse, la griffe de l'extracteur a franchi le bourrelet de la cartouche, el est venue se placer en avant de lui. Pendant le mouve- ment de verrowillage, la griffe de bextracteur ghisee sur le pourtour du bourrelet (1). a FAIRE PARTIR LE COUP. 116. En agissant sur la détente, la bossetle antérieure, puis Ja bosselte postérieure vierment s'appuyer sur la queue de culasse ep provequant l'abaissement progressil de la téte de gachetle; celle-ci finit par s‘effacer complétement de la boite de culasse ; le chien est libéré. La pression du ressort de percussion sur l'embase du percuteur a pour effet de porter en avant le percuteur, et, par celui-ci, le manchon et le chien. La pointe du percuteur émerge dans Ia cuvette de la téte mobile, frappe l'amorce qui enflamme ia charge de poudre. Le mouvement en avant du percuteur est limité par Ja butée du chien sur le cylindre. 117. Les diverses piéces de l'arme se trouvent dans la po- sition relative qui a été donnée au n° 106. ARTICLE I. FONCTIONNEMENT OANS LE TIR A REPETITION, 11%. Les piéces de la culasse mobile et du mécanisme de détenie fonctionnent dans le fir & répétition comme dans le tir coup par coup. Aussi, dans ce qui va suivre, ne les con- sidére-l-an que dans leurs relations avec les piéces du méca- nisme de répétilion. 119. On suppose que le magasin est approvisionné el que le coup vient de partir, Le bouton quadrillé du levier de mancuvre est rament dans [‘échancrure postérieure. L'augel est abaissé et maintenu dans cette position par le levier d’arrét de cartouche, dont le grand bras agit sur la tranche antérieure du talon d'augel. La premiére cartouche du magasin est entitrement contenue dans T'auget; la griffe de l'arrét de cartouche est relevée par la pression du talon de Vauget sur le grand bras du levier et arréte la deuxiéme cartouche. (1) Voir rewvoi (2), page 37. 1: OUVRIR LA CULASSE.. 120. Si, aprés avoir tourné lo levier de droite a gauche, on raméne la culasse mobile en arriére, Pétui vide est en- trainé par l'extracteur et éjecté, puis le tenon inférieur de la téte mobile rencontre le butoir da relévement. Le choc du tenon contre le butoir, quand il se produit avec assez de force, détermine le relévement de l’auget. Le tenon vient alors frapper contre la butée de la culasge mobile et le mou- vement de la ae mobile est arrété. Pendant la rotation de l'auget autour de I'axe du levier de manceuvre, le talon de Yauget gtisse sur le plan incliné du grand bras du levier d’arrét de cartouche et se dégage. A ce moment, la pression du levier, produite par le ressori d’arrét de cartouche, s’exerce au-dessous du talon de l'augel, et termine le relévement de l’auget en le faisant remonter brus- quement avec la cartouche qu'il contient, jusqu’a ce que ses- bords viennent rencontrer les butées de relévement d’auget. Pendant que le grand bras d'arrét de cartouche s'est relewé sous l’action du ressort, le petit bras s'est abaissé, entrainant la griffe du ressort d'arrét de cartouche, Cette grifle descend de prés de 2 millimdtres et vient se placer complétemenl au- dessous du bourrelet de la deuxiéme cartouche qui se pré- sente A la sortie du magasin. La cartouche, poussée par le ressort du magasin, recule jusqu'd ce que son culot vienne- buter contre le bec d'auget. 2 FERMER LA CULASSE. 12t.,En poussant ba eulasse mobile en avant, la téie mo- bile et l'extracteur poussent la premiére cartouche dans la chambre. En rabattant le levier a droite, la queue du butoir d’auget, sous la pression du renfort postérieur du levier, descend en abaissant l'auget; celui-ct appuie, par eon talon, sur le grand bras du levier de Farrét de cartouche, ef |'oblige & descendre jusqu's ce que l'aréte supérieure dg son plan incliné dépasse Taréte du talon d'anget. A ce moment, la grand bras du Te- vier se reléve brusquement sous laction de son ressort 6: améne l’auget A sa position abaissée, en agissant sur la tran che antérieure du talon. Dés que Fauget s'est suffisamment abaiss¢é pour démasquer Yentrée du magasin, la deuxiéme cartouche, . n’étant © plue- maintenue par le bee d'auget, recule de nouveau sous I'ac- tion du ressort du magasin el pénétre complétement dans- Tauget, Le mouvement des cartéuches du magasin a fiew presque instantanément sous laction d'une brusque détente du ressort Pendant que t¢ grand Oras cu ievier 5 abalssait, son peut bras, et par suite la griffe du ressort, se relevait. Au moment ot la deuxitme cartouche pénétre dans l'auget, la griffe est suffisamment relevée pour s‘Opposer a la sortie de la troi- siéme cartouche, L'arme est alors préte & faire feu, 122, Aprés le départ du coup, les piéces se relrouvent dans Ya position définie au n* J19 ARTICLE IIL. ENRAYAGES, 123, On donne généralement le nom d'enrayage a tout in- cident qui arréle momentanément Je fonctionnement du mé- canisme de l'arme. Ces incidents proviennent soit d'un défaut de l'arme ou de Ja cartouche, soit, plus généralement, d'une mancuvre cé- fectueuse. Si lenrayage est alribué 4 une dégradation ou a une dé- fectuosité d'une piéce du mécanisme au de la cartouche, Yarme doit ¢tre aussitét réparée ou la cartouche mise de cole, Si lenrayage est dd & une manceuvre défectueuse, on y remédie par les moyens donnés ci-aprés : ENRAYAGES DU MECANISME A REPETITION PROVENANT D’UNE MAN(CEUVRE LEFECTUEUSE. 124. 1* Le magasin n'diant pas approvisionné, et une car- douche se trouveani dans fauget abaissé, le soldat ferme la culasse et raméne le bouton quadrillé @ la position avant; il ne peut plus ouvrir la culasse. La manceuvre du boulon quadrillé eu pour effet de faire relever ]'auget avec la cartouche qu'il centient. Lorsqu’on essaie d’ouvrir la culasse, la tranche postérieure du tenon inférieur de la téte mobile vient prendre appui sur la pointe de la halle et s'oppoce ainsi au mouvement ré- 4rograde de la culasse mobile. 125. Pour désenrayer : abaisser lauget en ramenant le bouton qguadrillé & sa position arriére et en rabaltant vive- ment et complétement le levier a droite, 126, 2° Le magasin élan{ approvisionné ef le lireur ayant abaissé, avec la main, Vauget contenant une ecarlouche, on ne peut plug relever l'auget, AF Get NOCessdlre GQ abdisser, AVOC Ma Man, | aUL)t Conlenalls une cartouche, chaque fois que le ireur veut porter la cu- lasse mobile en avant sans pousser en méme temps dans ia chambre la cartouche de lauget. Ce cas se présente aprés un franchigsement d’extracteur, ou encore, le fusil étant ap- provisionné 4 dix cartouches (ine carlouche dans l'augel et une dans la chambre), si le tireur, par inadvertance, a fait remonter l'auget avant que la cartouche de Ja chambre ait été tirée. Si, avant d’abaisser l'auget, le tireur a omis de repousser dans le magasin la cartouche qui en sort partiellement, il peul se produire un enrayage. ) Lorsque, en effet, 'auget se trouve 4 sa position de relé. ement, le culot de la premiére cartouche du magasin prend appui contre le bee d’auget; dans son mouvement de rota- tion, l'auget [ail reculer cette cartouche jusqu’é ce que son culot vienne buter contre la balle contenue dans l’auget, Si, & ce moment, pour relever l'auget, le tireur raméne vivement la culasse en arriére, la surface convexe de la par- tie artérieuré de lauget glisse sur le culot de la cartouche qui sort du magasin; on se trouve dans les conditions du fonctionnement régulier et il ne se produit pas d’enrayage. Mais, si le choc du tenon de La téte mobile contra le bu- toir de relévement n'est pas assez brusque pour faire remon- ter lauget, il fait généralement soulever la balle de Ja car- touche qui y est contenue. La premitre cartouche du maga- sin, poussée par le ressort, se glisse alors en partie sous la cartouche de lauget, et celle piéce se trouve immobilisée. 127, Pour désenrayer : repousser dans le’ magasin la car- touche inférieure, en lui faisant franchir la griffe de Parrét de cartouche. 128. 3° Le magasin étunt approvisionné et une autre car- touche se trouvant dans l'augel abaissé, le soldat ferme la culasse ef raméne le bouton quadrilié 4 fa position avant; if ne peul plus ouvrir la eulasse, En vue d'obtenir cette ouvér- ture (n* 124), if raméne le bouton quadrillé @ la posilion ar- no Il se peut que [ouverture de la cuiasse demeure impos- b1Gle. Liincident produit procéde des deux qui viennent d'étre décrits (n** 124 et 128). La partie posiérieure du tenon inférieure de la léte mobile rencontre la pointe de la balle de la premiére cartouche ve- nue dans l'augel (n* 124); celle-ci-reste soulevée par le culot de la cartouche suivante qui a franchi la griffe d’arrét de cartouche (voir n* 126). 129. Pour désenrayer ; repousser, au dela de la griffe d’ar- rét de cartouche, avec une lame de tournevis ou de couteau, la cartouche partiellement sortie du magasin. UCHAPITRE LY, ENTRETIEN DU FUSIL 88-93, 130. Les prescriptions générales concernant |'entretien des armes soul données dans la I” partic, a** 17 a 37. Les fusils peuvent recevoir un nelloyage sommaire ou un netloyage complet, selon les ordres donnés, par le Comman- dant de l'upié ou par loflicier {ou ie sous-olficier) qui a dirigé Yexercice ou le tir. ARTICLE L PIECES A DEMONTER POUR LE NETTOYACE SOMMAIRE. 131. Culasse mobile, sans séparer les piéces autres que fa téte mobile. ARTICLE IL. PIECES A DEMONTER POUR LE NETTOYACE COMPLET 132. Culasse mobile (complétement démontée). Mécanismes. Fat. ARTICLE UL ’ PRESENTATION POUR UNE REVUE D'ARMES PASSEE PAR UN OFFICIER (OU UN SOUS-OFFICIER) DE L'UNITE (1). 433, Culasse mobile (complélement démontée). Mécanismes démontés, Fat. Epée-baionnette. Fourreau, fl) Toute antre présentation pourra @tre preserite par POfficier qui ordonne Is revue d’armes

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