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LE PROBLEME DE LA LUNE = EP LA THPORTE Des svomams pynawrques (42 feuve ye Notes du cours de A. Chenciner , Parie VII, 1985-1986. A la mémoire de Charles Conley. Le probléme n'est pas ici d'y mettre les pieds, plutdt a'y mettre les mains, je veux dire dans les équations de Newton. La thése de Charles Conley, qui généralise au cas de masses arbitraires des deux corps pri- maires les résultats de Poincaré et Birkhoff sur le probléme restreint (et circulaire) des trois corps, sera prétexte & 1'introduction de bien des notions fondamentales de 1a théorie des systémes dynamiques. Cet exemple et ses petites soeurs Stent A la base du sujet, ceci n'a rien a'étonnant mais, s'il faut Gtudier des difféomorphismes de 1'anneau ayant 1a propriété de "distortion monotone", qu'au moins on sache pourquoi. L'histoire n'est pas si vieille. Le probléme... Wes \ OK ENS \ ~ “ ws \ | ae “ar sy \ y / La référence fondementale: Charles Conley, On Some Nex Long Periodic Solutions of the Plane Restricted Three Body Problem, Communications on Pure and Applied Mathematics, vol XVI, 49-467 (1963). I~ LES EQUATIONS EP LEUR GEOMETRIE APPROCHEE. 1.~ Newton Référence: H. Pollard, Celestial Mechanics, = Carus Math. Monographs 0°18, M.A.A. 1976. ~ 3 y / R aM / ks , ™ x WoW, 5 | ae es ae mm, oe Gmjme 8-2 oS J Re eR ane s ime & cy X 2 i jth a jk Aj ° oy ~ Bee vm Pelee a ee oy fs: 4 Sil y an corps, on obtient un champ de vecteurs sur R°° privé de ses diegonaies ©; = %y + a . Me = (gerd) » Bee Caves) J wie. ue » Heme, Aho se, dus _ ik oe Cy-%%) > *- Se Gin) , m= a Se (4-32) Lois de conservation: : z pee (4) Le centre de masse Sm Lot une accélération nulle; le Prendre comme origine des coordonnées ne change( done pas les Equations. Autrement=dit, on se restreindra au sous-espace vectoriel de codimension 6 ae a aérini par les Squations > 3 ry) Sm sO, 2am te 8, (ii) L'énergie totale eye Tev2 42m Bl Cina hyun se conserve au cours du mouvement; les équations de Nexton s'écrivent en effet ay “eG any, on tg te wee (BEM BY (iii) Le moment _cinétique ez 2m(K A) est lui aussi constant au cours du mouvement; c'est évident et bien connu. Avee trois corps dans R? i1 nous reste quand néme un champ de vecteurs sur un espace (variété en général) de dimension 6,3 - 6 - 1-3 = 8 ce qui est encore bien effrayant (au moins pour un mathématicien). Avec trois corps dans (R° le méme décompte nous donne 4,3 - = 1-1 = 6 qui n'est guére plus sympathique. Dans le cas de deux corps, au contraire, on sait complatement intégrer ; les Squations du mouvement, et ce depuis Kepler®) You . aga dd. Ke) Ges avant gaa Ces chrablent | trieat ois wed nste pose 4) Kepler revu par Levi-Civita et quelques autres: 1a fibration de_Hopf dans tous ses états horsqu'il n'y a que deux corps, seul reste a déterminer le mouvement autour du centre de masse du segment qui les joint: le vecteur Y= ¥, - 7, véritie 1'équation de Kepler A PA . a) SE _ Clwatvn) Z 6 rciivl ae * a , et la constance du moment cin€tique devient celle de = ~ > TALC | ar a oui . ec 3 dol il suit que chaque orbite est située dans un plan (orthogonal aC). Nous nous placerons dorénavant dans un tel plan, et normaliserons les unités de fagon que G(m, + my) = 1. Identifiant F = (x,,x,) et = (yyo¥p) vespectivement & ae, x, + ixg €€-0, yay, + iy, € 6, l'énergie totale s'écrit (A un facteur 2 prés) = c ee 2 HZ g) 2 iyi = ia o et 1'équation de Kepler prend, conformément & sa nature variationnelle, le forme Hamiltonienne (voir Arnold, Méthodes Mathématiques de la Méca~ nique Classique, Editions Mir) we PRL gy (2) 5 > 2 a Ez = Hote: Nous ferons les abus de notation suivants: H sera souvent Berite H(x.y) ou H(x,sx,.¥,5¥p)+ Ltidentité a Mag, BWhay 4 BH ay 2 Hae 4 a Udy +H BH ay «Mt ae Say 4S ay = Seanad, « Udy « ME dy, fournit imnéaiatenen, 2H 2 4 (34 4 iH ) ete -.- LL Ix U °F aK (voir n'importe quel livre sur les fonctions analytiques). L'équation (2) s'écrit done, de fagon plus classique, x ‘ o 0 4 o\ [tH ay 4 UM . ayoj=| © 0 8 t]fea | da -4. 0 00 tH od 4s ° Oo Oo 1h » te second menbre est le gradient symplectique grad,H de H relatif a le 2rforme symplectique w= 2(ax,pdy, + dx,ady,) = dxadf + é€ady. Il est ca caractérisé par la formule woe Mo \ =f Vx, aHix)= w(X, PAH) , AN ys ic et ne différe du gradient usuel que par une rotation de £ dans chaque MM plan (x,,¥,) et (x),yp) et une homothétie non signifivative (voir Arnold, M.MAM.C. chap. 8). Remarquons que cette forme des équations rend évidente la conservation de 1'énergie. ae ; 4 F Fixons 1'énergie 1 8 une valeur négative, notée=Z, en confornité avec Conley: les mouvenents correspondants sont elliptiques, nous le verrons bientét, Il n'est pas difficile de se persuader que 1'équation HO 4) a = O aéfinit une sous-variété Ze ae (6 - ome aiftéomorphe au tore solide onvert she? Crest le champ de vecteurs d6fini sur cette variété par 1'équetion de Kepler (2) que nous désirons comprendre: 1a non compacité de Sg, source de aifficultés diverses, provient de L'existence d'orbites de collision d'énergie quelconque; au voisinage d'une collision, Ix} tend vers 0 et (y\ vers l'infini. Levi-Civita © proposé au aébut du sidele le "changement de variables” 2 w. L.c ) we 22 = ( > dE assorti du changement de temps de 2 2E\x\ at’ (qui empéche la vitesse de devenir infinie au voisinage d'une collision) pour régulariser ces collisions. Plus précisément, le complémentaire =, du plan (z = 0) dens le sphére sic ¢? ar équation Kaw) (zt? + (wl? ~ € = 0 est Gvidemment airtéo- morphe a sit, et 1a restriction a 2 ae Ltapplication (1.C.) aéfinie ci-dessus est un revétement & deux feuillets de &, sur £q , clest- A-dire un honGonorphisme local dont L'image réciproque de chaque petit disque est forme de deux disques disjoints (penser @ 1a restriction au cercle unité de © de 1'application ze 2°), OO-O Lede Aprés changement de la longueur des vecteurs suivant 1a loi indiquée Sq ® pour image C.) sur Hy ie restriction a'un champ régulier (changement de temps), le champ aéfini par (2) sur réciproque par ( détini sur 8° toute entidre par les formules dz enneolkst ht awe TN OY) aw. ye. bo 4g # La démonstration de tout ceci est immédiate (ce qui n'enlave rien & le beauté de la chose) et vaut également pour les fonctions H plus compli- )+4] Y quées que nous rencontrerons par 1a suite: on pose K (zw) = ere [H (25% . z )+4, et on montre que la restriction & -f{em, K(z,W) = 0,2 fo} du champ de vecteurs dz Wk. = UH + ow dz = f= Sez, = dw Un o +5 OH (-)4 5s zw OH, -- Rs -ez [wees ya i |- 4 Ez Syl eee admet une image ditecte par (L.C.) sur SE, , qui n'est autre que Xs bade. 2 £ bel Or) dy dow w az 2 _ 2ete WH aa a a ag) clest- A-aire (2) au changement de temps prés. Remarque: Que (3) ait encore 1a forme Hamiltonienne n'est pas un miracle mais la conséquence de la préservation & honothétie prés de le forme sym- F Ueki den dw) . plactique @ par L'application (L.C.): Axaayt O@ady 2 (voir Arnold,M.M.M.C. ou Siegel,Moser, Lectures on celestial mechanics, Springer 1971, chapitre 1, §2). Revenant & 1'équation (linéaire!) (3), nous 1a résolvons en se plagant dans une base propre; chaque valeur propre +i de la matrice associge tant double, le choix d'une telle base n'est pas unique & homothétie prs: celui que nous faisons, analogue a celui de Conley, stimposera par la suite comme le mieux adapté A notre problame car il fait jouer un réle particulier aux orbites Kepleriennes circulaires. on pose | A= WHED Wes Wie , blends bende) ce qui transform (3) en 4 (de, 485 48s nits ) dus Ly f () dee * 4 Me dy ms 2 qui s'int&gre explicitement en it ie . 2 Ww(t)e cyee ) ulb)= qe y Peale beats eet e, (Ne pas oublier os nous sommes sur la sphére d'équation (z|+lw\"= clest-a-dire fugl*+ tu, l 22 e% -8- Les courbes intégrales sont done les intersections de 1a sphére S? de oe are 5 2 2 2 . A, 2, quation fu,|° +(u,|° = 2? avec les droites”tomplexes de 6°: wi). & € Cus: Plc) Gpheve de Riemann . WlE) Se { Aeaites cou pleres de €7f , Chacune est donc un grand cercle de 33, L'application de quotient: a aS? —» SP.) qui, eu couple (u,su,) vérifiant fui]? + |u|? = 26 (ou 1, c'est pared) associe 1'élément de L'espace projectif P,(€) de coordonnées honogénes [u,.uj] est une fibration 1ocalement triviale dont les fibres sont nos courbes intégrales (1'image réciproque d'un petit disque dans P,(¢) est homéomorphe eu produit de ce disque par le cercle S's pour plus de pré- cisions voir n'importe quel livre de Topologie Algébrique). Elle est cé1@bre sous le nom de fibration de Hopf. Won contente de représenter le générateu fu groupe a*honotopie 1, (S*)¥Z, elle apparait égalenent (2 isonorphisme prés) come restriction au ga: bord au fibré en disques normal & P,(€) cenoniquenent plongé dans P,(€)s ox” 1a figure ci-dessous représente ceci aprés qu'on ait malhonnétenent remplacé € par &: de ts i 1. tubule Wan de Ref disiue DY de BLE) hows PCE) (HCO) = | deates comprec de C7} Ue) ateike @huifte So fous ev, de lucerne doa Co : CK) Pin Rluioaaduk de Hapf, vole Hilea , Topolyy from He diff. wlowpact, Uf Mega pot Ce n'est pas tout; nous verrons bientdt les liens étroits qu'elle entretient avec le flot géodésique sur 1a sphére ronde S* et donc, cela va de soi, avec le groupe orthogonal S0(3) dont $3 est, tiens, tiens!, un revStement & deux feuillets. Pour la décrire, laissons nous guider par 1s fagon retorse dont nous Ltavons introduite: dans nop diverses coordonnées, le moment cinétique s'écrit Bad . dt 0 De sa constance le long des courbes intégrales de (2) sur Bz , on déduit que les tores T° = 348! (éventuellement dégénérés en un cercle) a*équations (u,|? + (u,\® = 28%, |u|? - ful? = constante, sont 1eissée invariants per le flot de (4\), Ce nest certes pas une grande découverte puisqu’il est évident que [u,|* et |u,|* restent constants le long des courbes intégrales de (4), mais ces tores auront une grande importance par la suite et de plus leur considération facilite beaucoup la compré~ hension spatiale de cet enchevétrement de cercles que forment dans S? fibres de 1a fibration de Hopf. les Gere [atti const [lest argh uy 20 courbes siteprales de (tt) | fibres de ts fcbiubin ¢ Hopf. s 3_ gi. gphite S35 Qu» ae tg Uegls 26 - (u20, Wyteer} Ceampliber pou Qe port d 2/00). Les courbes intégrales de (l) forment des réseaux de courbes "parallaies" sur chacun.de ces tores, & l'exception des deux qui correspondent respec~ tivement @ j= 0 et u, = 0. Bien entendu, seul le choix de 1a décomposition de 8° en tores 1, i.e. 1e choix de 1a base de €2, fait jouer un réle particulier & ces deux derni@res. Cette description met en évidence une propriété fondamentale de la fibra~ + dans 8? (ou, ce qui revient au néme, dans R? = 8? moins tion de Hop: un point) les fibres sont deux & deux enlaces. Cet enlacement, qu'on peut faire renonter au fait que deux droites complexes distinctes de ¢@ s'intersectent transversalement & 1'origine.(choisir une base dans laquelle les deux cercles considérés sont portés respectivenont par u, = 0 et uy = 0 et contempler la figure qui précBde), se voit facilement lorsque les deux cereles appartiennent & un méme tore (il ne reste plus ensuite qu'a se ranener & cette situation par déformation sans créer d'intersection, ce qui est facile): @) Se défdun ek & : “ [7 Note 2 ow “wok dali Realacencuh Sea (4), wruls (2) eat plas fia, fuslouh 58 ya platoons fours Mais revenons sur terre, ou plutét dans le plan des x, pour y vecueillir les fruits du travail de Levi~Civita, en 1'occurrence 2 Jes ellipses ae xepies”, Soit (u,(t),u,(t)) 1a courbe intégrale de (4) qui s'écrit tA,te) tre) Loe A ae y Helb)= Le p MES Ee u,b) = Des formules ~ yt we azte -2(4-@) on déduit sans mal que oe opin [Gre eaX - ear, + elrf- ay )aeX] 5 P= AA = Argus ~ Argus ot x = Agta, 2b = Asya + Argus sont bien définis modulo 27h i On obtient évidenment une ellipse dont le grand axe, incliné de 1'angle ¥, a u 2 2 i'énergie),et le petit axe |r} - r| (proportionnel au module au moment & pour longueur rf + rs = 2° (inversenent proportionnel au module de cinétique). @ Ce n'est bien entendu pas Kepler qui a intégré les équations aifré- rentielles du probl8me des deux corps qu'il aurait été bien en peine a'écrire. En ce temps 12, les anges poussaient encore les plandtes! a pds, 2S rset oud A angle P constant, on a donc le suite de dessins ci-dessous (faits pour @ =E ) iorequ'on passe de T= 08x =O: come dived ellipse divede Satie eS ose Cercle Mbroprade On voit ici & quoi se référait le choix des coordomnées propres 4, juy: les deux orbites particuliéres dans cette représentation (a = 0 ow ug* 0) correspondent aux mouvements Kepleriens circulaires. Quant & la collision (qui se produit bien lorsque Je moment cinétique #'annule) elle est régularisée en choc élastique. Dans 1a sphére 8°, les courbes intégrales correspondant aux orbites de collision remplissent le tore |u,{ = Ju,| (moment cinétique nul); Quant eux courbes intégrales remplissant le tore Ju,| = rj, Jus) = ry elles correspondent & des ellipses ne différant que par leur inclinaison {P . Ces ellipses sont parcourues dane le sens direct si Ty >, (moment cingtique positit), le sens rétrograde si r, 0 Lowanan Ade sething 15 Chaque courbe intégrale non circulaire de (1) rencontre A transver- salement en deux points diamétralement opposés de 8°, courbe uakigrale de (H+) tear lA > Gz couture) , Gun te Fhe couiaive” (f= 0) : En particulier, @ et r° - x3 sont des coordonnées naturelles non pas sur A, ais sur son quotient 4 par L'antipodie (u,,uy) > (aya), encore difféomorphe & Shf-2¢?,2¢7]. Liintérieur of de OX rencontre transversalement et en un seul point chaque courbe intégrale "non cir- culaire" du flot quotient de (4) sur 87/antipodie (aifféomorphe & 80(3) comme nous le verrons bientét). La restriction de ce dernier flot au complémentaire du cercle ame de Yt (image de 1"fme (z = 0) de A) est bien entendu difféomorphe eu flot aéfini par (2) sur “Eg (eppts chengeusah Ae hues). Nous noterons T: A» A L'unique prolongement continu (en fait c%) e de l'application qui, & un point de A , fait correspondre le premier ° °° point de A 2 1a courbe intégrele (orientée) de (4) recoupe A (application de premier retour de Poincaré). T est évidenment conjuguée ; Te a siteece : & la rotation de de stee’2e-], et son avatar % aprés quotient par L'antipodie est l'identité. Ltepplication T (resp. "G ) décrit entidrement le géométrie du flot de (4) (resp. au flot quotient) 8 difféouorphisme prés, mais ne dit rien sur le paramétrage des courbes intégrales. On retrouve par exemple sur les relations T° = Identité, U& = raentité, que toutes les orbites de (h) et de son quotient par l'antipodie sont périodiques. Mais revenons au quotient de 5° par 1’antipodie: 1e groupe SU(2) des isomorphismes €-linéaires de €° véritiant “LL = 1a, det L= 1, stidentifie naturellement & 1a sph8re S°: un élément L de SU(2) est en effet représenté par une matrice de le forme G4) od (ab)Ee? véritie Jal? + Il? = 1 (1a correspondance (a,b) HP a détinie par arf, + i $5 Re, a= $+ Li, b= Fr Hi identizie SU(2) au groupe des quaternions de norme 1). L'application aset -BAS4+ a A6rinit une action de Su(2) sur Le sphre de Riemann P,(€) = ¢ue0 (ou S$ reo encore un homonorphisne de SU(2) dans PSL(2,)). Par projection stéréographique on obtient une action de PSL(2,€) sur la sphre unité de mR°, qui identifie 1'image PSU(2) = su(2)/4Ia ae su(2) Gans PSL(2,€) au groupe $0(3) des rotations de m3, = 80(3) tant engendré par les rotations d'axe Oz et celles d'axe Ox (par exemple) il suffit, pour prouver cette dernigre affirmation,de remarquer que 7, ef 9 o 3% @ pour image 1a rotation d'angle @ autour de Oz, et que os ise @ pour image la rotation d'angle @ autour de ox. (Voir Gelfand, Minlos, Shapiro, Representations of the rotation and Lorentz groups and their applications, Pergamon press 1963). 50(3) s'interpréte également comme fibré unitaire tangent de la sphre 8°: wm vecteur unitaire y tangent & S° au point x est en effet un couple ordonné (x,y) de vecteurs uniteires orthogonaux de R3; un tel couple se compléte uniquement (par leur produit vectoriel z = xy) en une base orthogonale positive de iR°, image de la base canonique par un élément bien défini de S0(3). Crest done dans $0(3) que vit le flot géodésique (f,).4q de S* (munie de la métrique induite par la métrique euclidienne de R°), associant & ate 7 un vecteur tangént¥ixyy) de S° le vecteur tangent % (x,y) obtenu en translatent (x,y) 8 le vitesse unité pendant le temps t le long de 1" unique géodésique (grand cercle) orientée qu'il définit. spot ae # De la description ci~dessus de SU(2) = 8° comme revétement & deux feuillets de 80(3) = su(2)/s1a = 5°/antipodie, on aéauit que 1"image réciproque par 8° mp S0(3) du flot géodésique de 8% cofncide avec le flot de (4). sur En effet, 1a courbe intégrale du flot géodésique issue du vecteur ten gent x = (1,0,0), y = (0,1,0) est le cercle de 60(3) forné des rotations quel est l'image de l'ensemble des éléments de SU(2) de % | y= 0, clested-dire 1'intersection de su(2ss8ce2 O. autour de Oz, la forme a= e avec la droite complexe d'équation > TL ne reste plus qu’ noter que SU(2) préserve l'ensemble des droites complexes de ¢° et $0(3) 1tensemble des grands cercles de $* {1e para nétrage ne pose pas de probléne). Le flot géodésique sur 1a sphére ronde S° apparait ainsi comme 1a régu- larisation naturelle du problame des deux corps lorsque 1'énergie est fixée 8 une valeur négative. Ce fait, démontré 1a premi’re fois par J. Noser, adnet des généralisations aux cas. ol L'énergie est nulle(orbites Paraboliques, flot géodésique sur le plan plat) ou positive (orbites hyperboliques, flot géodésique sur le plan hyperbolique): voir J. Milnor, On the geometry of the Kepler problem, American Mathematical Monthly ,vol. 90, n°6, June-July 1983, pp. 353-365, et Alexeev, Quasi-random oscille- tions and qualitative questions in Celestial mechanics, Amer. Math. Soc. Translations (2) vol. 116, 1981. Exexcice: Le long d'une orbite elliptique a'énergie €2-t 1e vitesse Fi Mm, oi yee: Sh sidaik AL ei? ME Fre ers pe A See &= ie (@-@,) we ae ase Montrer que y décrit un cercle dont l'image inverse par la projection stéréographigque du péle nord de S° ur le plan z= 0 est un grand cexcle ae 8°. Retrouver alors ce qui préedae. Creer. 9 VP 3s. suc) for. x l | Gols) ler rd, 3 NS + ae appa (R10 9> dtr 28, Re Be: 7 jo oe be spur Aon: of Canetti de Choad Gee (od. rer c* Ger, UFR, ov evs Sai. Lispa ho Chusper ~ (82) (Ce) ( (4 1D de pot As ae ie Rubee ee o 4 > fo Je ; we e deh oo a ae u, de J Awee da ce oe (3 (wa = We me] ~19- 3.- Le problame de le lune A chacun sa lune et les moutons seront bien gardés. La ndtre est de masse nulle et se meut dans un plan od le soleil et la terre décrivent uniformément des cercles centrés sur leur centre de masse. Il parait que ce n'est pas un probléme stupide; il a en tout cas un nom, problane restreint cireulaire des trois corps, et une belle histoire depuis 1i11 et Poincaré, Y ud ST =2, R(t): C wot, feet ) ~ ~ ot: 3 5 SL\ = 8, \Tel = $9 J Wleaed. les équations de Newton, telles qu’elles sont écrites au bas de la page 1, gardent un sens si certaines des masses s'annullent; physiquement, cela signifie que les corps considérés n'influencent pas le mouvement des autres nais sont influencés par ces derniers. (#) mm fait depuis Zuler! =20- Dans les coordonnées de Jacobi (¥,q) décrites sur le figure, on obtient @) at = Ela) 2 = EGF , 2) as _ G vw, 7). Grip o) > tie” pF) , (1) est, comme on pouvait s'y attendre, une équation de Newton & deux corps; rappelons qu'on en a choisi 1s solution dans laquelle S et T ont un mouvement circulaire uniforme autour de 0; le fréquence a'un tel mou- venent est détermin€e par (1): w= Vow )/x% =\6Qs¥) . Le mouvement de L est done décrit par 1'équation (2) dans laquelle on renplace ¥ par ( zoswt, sinut), Dene 1e zepize tournant: ($4) aétini par Z=Xtives (gripe? = se, cette Equation devient okY de = Ae y)+ Be os a See AS . aGcrivent respectivement la position de 3 et celle de T dans le repére Ys. -3), tournant (aprés identification de B a 6). ~21- La formulation Hemiltonienne des équations dane le repére tournant stobtient en posant 3 twos =a. le réle de 1'énergic est tenu par 1'int&grale de Jacobi HESou) = [UY + Cw (Fa=yR) — 2Ga _ 26V + ctte yr Ves) et les Equations deviennent aoe ea or ab Ww du 9H : Gc GY on. -iwu +A $-3)4—— (5-4). To y 1358 : On remarquera que dans ces coordonnées 1'express: yn du moment cinétique reste inchangée: = dz aZ is — 45°25 Ju-Fa. 2 les coordonnées (x,y)e C* de Conley sont trds 1ég8renent différentes: eka) ws yt iad Compte tenu de 1a valeur de @ rappelée plus haut, 1'intégrale de Jacobi devient Huy) = lye tear(ay- xyz) - EGY - 26a plat) + cle, fel toed} et s Gquations dx 24 ar” 2 (5) yn / at 2% Remarquons qu'on retrouve bien le Hamiltonien (1'énergie) du problame des deux corps en égalant & tero fact 4 , ce qui revient & envoyer Le soleil 8 1"infini. On choisira comme Conley la normalisation G = 1, +V = 1 (done W = 1), ce qui donne Capes choix de Ra cuftante ) H(mg) = (gla i (Zy- xz) - 22 - 2 teres Up Pep fet Si H est tr&s négative, ce que nous supposerons, x ne peut se trouver que dans 1'une des trois régions de Hill, voisinages respectivement de -1, 0, et l'infini . Nous nous placerons dans le cas ol 1a lune se trouve au voi- Sinage de 1a terre (x proche de 0) ce qui, au moins pour le moment, est réaliste. H admet alors le développement limité (\xj<< 4 ) Hoag) = Iyl ¥i Gy 9g) ~ of - epo[d tas 3 (ate 24) + 05+) , ol 0,(x) désigne des termes d'ordre supérieur ou égal & trois en x,x. Lorsque |x| est petit, 1"influence du soleil sur 1a lune devient négli- geable par rapport @ celle de la terre et, & la limite de la collision, le couple terre-lune est régi eprés régularisation par une équation & deux corps. 234 Ar 4 Nous fixons dorénavant 1'énergie & 1a valeur H = ~ 5, € comme un petit param’tre. % et considérons La composante connexe &, ae He correspondant & 1a région de Hill con- sidérée est manifestement ai ttéomorphe & son analogue & pour le probléme A deux comps, clest-d-cire SLR°, et 1a régularieation de 1a collision se fait comme précédenment @ l'aide de la traneformation de Levi-Civita (u-¢) xs 22” 4 = 2 définie comme & 1a KG») page 6, le nouvelle intégrale veut n evra H(z 4% )+ 4 | ut mu £(zw)s paves (aw-2w)P* € M4 4) Bot 3B lzi*(2teZ*) + 0, i zy tL te \r2~4 t) et aprés le changement de temps dt = 2s\x at’ ae . L 2 fizw) tert lwly ve a 4eledb’ , le flot de Newton sur Sq se régularise en un flot sur le sphére de dimension trois d'équation K = 0 qui s'écrit az WK we relate > Ab ww dw IK 2 ew) e - ace izthw ape” Wea), at de ie») t al -2h= An si l'approximation linéaire n'était pas dégénérée! Puisqu' € est petit, 1'étude de (6) sur le sphére K = 0 se confond avec celle de (6) au voisinage de son point singulier (0,0). Les néthodes pernettant une telle étude locale font l'objet d'un copieux chapitre de 1a théorie des syst@mes dynamiques dont le parfum sera donné par un survol des "Chapitres supplénentaires de la théorie des Squations différentielles ordinaires" a'Arnold, publié aux éaitions Mir. Comme dans tout probléme local, on conmence par linéariser le champ de vecteurs, i.e. ne garder dans le second membre de (6) que les termes Lingaires en z,w. On obtient sans surprise le champ de vecteurs (3), régularisation du probléme des deux corps. Nous voici en fait devant 1s premitre difficulté sérieuse: le probléme des deux corps n'est pas un probléme honnéte; il est affreusement dégénéré! On n'a pas idée en effet d'avoir toutes ses orbites d'énergie négative périodiques! La diffioulté saute aux yeux sion pense @ 1'anneau de section et 81! epplication de premier retour de Poincaré © qui est 1'identité: pas ‘application plus difficile & perturber que 1'Identité; tout peut arriver, aueun garde-fou du type théordne des fonctions implicites ne permet de contréler les perturbations. A titre a’illustration de 1a dégénérescence, supposons qu'a 1a place de (3), ctest-a-dire de (I) dans une base propre, la linéarisation nous ait fourni les équations suivantes: ders thats Bey, ab 2) idas. On supposera que X, et A, sont des réele non nuls distincts; en remplagant @ventuellement 1'une ou LYautre des variables u,ju, par sa conjuguée, on peut supposer que h, et A, sont positits. Le portrait de phase de (7) @ certaines similarités avec celui ae (4): A l'exception pr&s des orbites périodiques de la forme ~25- Oat AL & als Ae, UlH=0 & Uwlt}=0, us rz e (que nous appellerons fondanentales ou primaires), les solutions ujlt)=e cy nt Wl(He a ead : poem vivent sur les tores T° a'équations [uy] = r,, (us| ery. Mais, ces solutions ne sont plus foreément périodiques: elles ne le sont en fait que s'il existe des entiers positifs n,m, et un temps t tels que Aitetlny, Ayteting, etestrd-aire nghy ~ njhy = 0. Dans le cas contraire, chacune est dense dans le tore qu'elle habite; pour le démontrer, nous utilisons @ nouveau 1'idée de Poincaré d'une surface (ei une courbe!) de section: EA Lepplication de premier retour sur un cerele(s, = constante)est évi- dement (voir figure) 1a rotation atangle MM; i1 ne reste donc 3 nontrer que 1a densité dans le cerele des orbited“a'une rotation atangle 2M L lorsque & atest pas rationnel. &) Si f:X —>X est une application bijective, on appelle orbite de x€X Llensemble des itérés fe%(x), n€z¥ de x. L'idée de surface de section montre le rapport avee les orbites des Equations différentielles; on peut Ggalement aire qu'on considdre f r",née{ cone un flot & temps discret. -26- tes orbites d'une rotation se déduisant l'une de l'autre par une rotation, tout découle du lame: Siw oot inrationen, Lensembie fa od.ty nea} eat dene dansw! = B/E. Dénonstration: (i) si ny £ Tas Sy # no¢ mod.1; sinon, il existe m #0 tel que (ny-n,) = met of est rationnel. (ii) Ltensemble considéré Stant infini a'aprés (i), i2 Poss®de un point d'accumulation dans le compact T'; pour tout € positit, {1 existe done deux entiers positite n> n, tels que alnwanx’) < £ (od d désigne 1a distance dans 1e cercle). (441) Liinvariance per rotation de 1a distance (mesure Ge Lebesgue, mesure de Haar) sur le cercle imlique a((ng-n,)W,0) < Ey et done a(n(ng-n,Jas(a1)(ng-n, )M)0, et restreindrons le champ (1) & 1a sous~variété invariante J, a'équation (1 = ¢>0) qui coupe le a (u, = 0) suivant Ltorbite périoaique primaire 0, fu,(t) “Ee At uy Ayant isolé Lorbite périodique primaire 0, en se restreignant 2, 1e premier outil auguel on pense est le Théoréme des fonctions implicites; nous allons voir qu'il peut étre utilisé...presque toujours..., mais justement pas dans le probléme de la lune. soit G une surface de section (locale) associée & Lorbite périoaique 0, dans I, . -39- Détinissons par exenple GQ” par 1'équation docale(arg u, = 0 mod. 27), et choisissons dans G 12 coordomée ue = €°. Fegura doug Je, Liintersection (u,= 0) de lorbite primaire 0, avec CS est un point fixe de L'application P de premier retour sur G au champ défini par (1) sur Ig + Le temps nécessaire au retour sur J est évidennent égal 8 ATA, , atod il cuit que P est 1a rotation de nombre de rotation No/A, Pla) = a, em As On retrouve bien sir le résultat de 1'étude précédente sur les tores. Considérons maintenant une perturbation de classe C**+ ae (7) dont on Suppose qu'elle Inisse invariante une sous variéh’ de clase CK, Corot de Fe. tn enangowont de classe Cf ae cooriomnfea GE proche de 1"Identité nous ranBne au cas d'une perturbation de (7) laissant in- variantS*ie cous. varicte’ Ie j les théortnes classiques sur 1a aépen- dance différentiable des courbes intégrales d'un champ par rapport aux données initiales et aux perturbations (voir Arnold, Equations Différen~ tielles Ordinaires, § 32, Editions Mir, 1974: on ne perd pas de dérivée) montrent alors qu’au voisinage de 0,, @ est encore une surface de sec- tion pour le nouveau champ de vecteurs; si 1 n'est pas dans le spectre de DP(0), i.e. siha/A, n'est pas entier, on déduit du théoréme des fone~ tions implicites que la nouvelle application de premier retour sur GF posséde un point fixe prés de 0 dépendant différentiablement des para~ metres. #) ow vetinage de O4 =33- Nous venons de démontrer le Théoréme de Liapunov: omens dans r = * (coordonnées Uy ety ) un champ de vecteurs X de classe c! dont 1a dérivée & ltorigine soit analogue 3 (7): a, ot el as Aga td Ex lujar) , (od ae a“ ae CAvar + &% Cua, ) 5 a : 4 jemay [t€,¢,) est une eppiication ae ft! = €? dans 1ui-néne de classe C1 dont Je aérivée stannutte & Lorigine, et 1, A, my, A, A Of. Supposons que X posse une intégrale premifre I de classe C® dont le développement de Taylor @ l'origine soit T (aay) 2 Mala! + Avlinl” ¢ lagu) 5 [¥ est une fonction our a prenidres Gérivées B Lorigines et /tys My ER My A gf. rg nvest pas entier, chaque variété de niveau de I rencontrant ©? ae classe C® nulle ainsi que ses deux ie plan (u, = 0) suivant une courbe fermée non vide Y assez proche de 2 ltorigine, contient une orbite périodique de X proche de Y , et de pé- rio c ay ae proche de TY IL suffit en effet d'introduire un petit paramtre € par le chan- gement de variables uae yy > Woey. Nous utiliserons 1a notation 0, (e) pour désigner une fonction sur la doule unité de RY dont 1a norme c* tena vers 0 avec &. Le champ de vecteurs (X) devient 3h ae Mae + La(evaeyy = avy + 04 (6) ee CAM + Seve) = Cla ve + O1(€), que l'on restreint & la sous-variété 4'équation av, 2) 1, of Tv) = 2, T(t, 82) = fatale pele Bye4, eu) Poa bal’ tpn (el + On CE)» Le théoréme que nous venons a'énoncer est en fait un ces particulier du Théorame de Liepunov: d'une part, on peut considérer des champs de vecteurs ayant en 0 des valeurs propres quelconques (autres que 4iA,), pourvu gutaucune ne soit un multiple entier de idj5 en particulier la dimension ambiante peut étre quelconque. D'autre part, 1a famille & un paramBtre (1a valeur C de I) dlorbites périodiques obtenue engendre une sous-variété de dimension deux de 1'espace anbiant, de classe 0° si (x) est de classe C°, y compris & Lorigine oi elle est tangente § Lordre deux au plan propre associé aux valeurs proprestih, (le Plan up = 0). Le dénonstration de ceci sera prétexte 2 1"introduetion de 1a théorie des formes normales. De la régularité des solutions. d'équations aifférentielles en fonction du temps et des conditions initiales, on déduit que les courbes intégrales de (X) voisines de L'origine sont de la forme Oak wale)= e@ yt (Ui u,€)] 4 ba lk)s ech §Lart or (uruast)] , od M et X, sont des fonctions de classe C* sur MIR aéfinies au voisinage de \of,}o).fo,48 ] , qui stannulent ainsi que leurs dérivées premidres en tout point ae lot. (woleus, v2 loz.) -35~ En particulier, wilt) = 4, ale + o (ludtluat) Uy Ce) a Ur ele © (ludletuel) » avec des o uni fae eu t, Supposons un instant que le plus petit temps positif T au bout duquel Margument de u,(T) soit égal modulo 2 & celui de u, soit de le forme T= H+ O(aju) , od © cst une fonction de classe c* sur iR* au voisinage de 1'origine. On aurait alors ads Ui(T)s ae ™% 4 £laaur), od fest une fonction de classe ® nulle en 0 ainsi que sa aérivée, et on en déduirait que 1'équation u,(7) Fu, @quivaut & une équation de 1a forme u, = g(u,), o g est une fonction nulle en 0 ainsi que sa dé- ve graphe de g serait donc une sous-variété N de dimension deux de Re’, tangente en O au plan (uy = 0), et contenant les origines des éventuelles orbites périodiques que nous recherchons. De plus, on voit facilement que, dans ces conditions, lexistence de 1'intégraibremi’re I force Légalité u, u, (et pas seulenent Arg u,(?) = Arg u, mod @t) pour tous les points (u,,u,) de N: autrement dit, N est 1a réunion des orbites périodiques données par le Théoréme de Liapunov. TL y a deux difficultés & surmonter pour transformer ce réve en une aémonstration décente: 1) On ne peut assurer que Arg u,(@%4,) est proche de Arg uy + on que si le terme de perturbation «,(u, ait) est petit en module devant ayy {uj}, ce qui n'a de chance a'étre vrai que si (uj,u)) ne s'approche pas trop prés du plan (u, = 0), par exemple si on se restreint au secteur" EC aréquation fu, | ¢ (u,f. fe) Les Sous varveles de uiveen de T Wows Gitrefent adwelrenb, an vatinage de (p20), une aaah de La flue (ala f(Agus, tu). be Conduutinn Uruk aunde CC f wlete que _C°. Nous Aevitudros far co peat. 2) Méne dane © , 7 n'est pas a priori une fonction dérivable de 4,57 syst, B Lorigine: penser eux termes tels que T/u, dans 1'identité Ages Ts Any (44 SelttesD ) Angus +27, Bien entendu, tous ces ennuis n'existeraient pas si u,(t) était divisible par u,, et c'est essentiellement un changement de variables nous ranenant & cette situation (& des termes de degré arbitrairement haut prés) que va nous fournir la théorie des formes nornales. Formes normales: Une bonne référence est Arnold, Chapitres Supplémentaires de la Théorie des Equations Differentielles Ordinaires, Chapitre 5, Ea. Mir, 1980, L'idée, qui remonte & la thse de Poincaré (1879), est de chercher des variables au voisinage d'une singularité d'un champ de vecteurs, dans les- quelles les traits saillants de la géométrie du portrait de phase appa- vaissent: il s'agira essentiellement de rendre manifeste l'existence d'une symétrie (approchée) et d'en déduire l'existence de sous-ensembles (appro- xinativenent) invariant. La renarque initiale est que le changement de variables Ye X 4KUK) Xela mad Ye revel, £2 Bayern be), dans lequel les h; sont des polynomes homogines,da degr r % 2 indépendant ae i, en les xj, transforme 1'quation Ake AX + FX), Fe fafa), dans laquelle les f; sont a'ordre % 2 en les x,, en une Equation de le forme ahs Ay + F (y) +[DalyAy - AALY)] + fowes dude & ret -37- qui ne différe de 1'équation initiale que par des termes d'ordre >r, les termes d'ordre r étant obtenus en ajoutent aux anciens le crochet (Lak) = TAY) DACWAY- ALY) des champs YrepAY et Yr->h(¥). Une base de l'espace vectoriel des h est évidemnent formée par ceux qui vérifient AMY) 20 fawn (#4, (Me ys bee ot ' Ya, Cite FAG Si A= diag yaeerda)s le crochet a = k est ae par AY) 20 fm ita, Fy) = atone Gd a) ya et ne contribue @ l'image de 1'opérateur L, que si les valeurs propres dj de A ne vérifient pas 1a relation ‘ Bau tidy, fare tn eM Lee oer Une telle relation est appelée résonance et un monome tel que h, est appelé monome (ou terme) résonnant s'il correspond A une résonance. Ms OAat- £n composant un nombre fini (resp. un nombre infini) de changements ae variables du type ci-dessus, on obtient le Considérons, au voisinege de 0 dans R", 1'équation aX Se = AK4+ FQ), dans laquelle A = diag (A,,..,4,) et F est une application de classe c* nulle & l'origine ainsi que sa dérivée premidre. Par un changement de variables de la forme Id + Hy H= (hy,..sh,), hy polynomes d'ordre > 2, on peut supprimer dans le développement de Taylor de F & l'origine tous les monomes non résonnants de degré inférieur & un degré fixé. Si les composantes de F sont des séries formelles, on peut , par un chan~ gement de variables formel de la forme Id + H, hy séries formelles d'ordre “32, supprimer dans F tous les monomes non résonnants. =38- Remarque importante: Supposons que lee valeurs propres de A ne soient pas toutes réelles et notons les da day bed dee » Promo? Dane une base X,Kyy+++sKelesYopeqe+o¥, dont les 2k premiers vecteurs se groupent en paires conjuguées, un élément de iR" e des coordonnées de 2a forme x) Xys+++5% Ke YoxyyoeVgs et est done parfaitement repéré par 1a donnée de (xy9.e100y Hey Yoqa yee oan) € Coin ee, Cette identification dem” a CX m™”°* étant faite, le raisonnement pré- cédent, qui est purement formel, peut étre fait, et le théordme est encore valable: la seule différence est que les x5 i= 1,..k, sont complexes ainsi que les A; correspondants. Par exemple, 1'€quation dans R° = ¢ au. Xd Flu a. hu + Fla) est fornellenent équivalenté®) du oF (i) & 1'équation linéaire = Nu si Re(A)£0 (pas ae résonence), (44) 2 une 6quetion formelle de 1a forme 4H = uGP(ful2) od Pest une @ série formelle & une variable & coefficients complexes vérifiant 4(0)=A si Re(A) = 0, h# 0 (les seules résonances sont de 1a forme Lz At p(Atd) et on remarquere que le second membre est Gquivariant sous l'action du eroupe des rotations: we G(lue%|*) -[athlt}e* ), le-néne et pas mieux si A= 0 (tous les monomes sont résonnants: dhe pdtqgay)- (iii) ae (*) Lorsque deux champs (€quations) se déduisent 1'un de l'autre par un changement de variables (formel), on ait qu’ils sont (formellement) équivalents. ~39- Revenant & notre probléme, nous voyons que, pourvu que , ne soit pas un multiple entier de h,, les résonances s tions engendrées par les rela- Ant (Ta) 20, Av 4) 20, & dvenhallemeat tiem (ch) 2. En particulier, les monones résonnants de degré inférieur ou égal A deux ne peuvent tre que dy rca 1 ie fein 16 componsate 7 7 due Yy > wily dans 2a composante $i. A changement de variables polynomi: prés, on peut done supposer que le champ de vecteurs (xX) s'écrit dur. ihya, + aur + 4, (au) ak de hee Bums Elayu) oi a et b sont des nombres complexes, et &.,%, des fonctions sur R’ de classe 0” nutes & l'origine ainsi que leurs dérivées jusqu'a Liordre deux. Les courbes intégrates du ahamp (X) premment alors 1a forme ule) =e [ut taut +X (aunt) |, u, (bE) = ety Gitta, + x Caja,t) | , Ca(o)e ta, t2Co)s a), -ho- ot m,. “%, sont des fonctions de classe C® sur un voisinage de Lofsfol-fo.38] cans 6.0.8, dont les aérivées jusqu'a 1'ordre deux en u, iH, ,uy,0, s'annulent sur {o}fo|eR. (Pour démontrer ce point, on détermine par identification le développement de Taylor de u,(t), up(t) par rapport aux variables u,,i,,u,,0) , en remarquant que @ ou 2 bone sont différents de zero que si 2A, -A, = 0). Reprenant la "démonstration" esquissée plus haut, nous cherchons & résoudre, dans le domaine € aéfini par lu, | uj], tes equations ams MT + Arg larTa @ 4 Xonar) | ) Ua us ONT Tae T Guie + Ri(uau TJs ae. Appliquer le théoraue des fonctions implicites & des équations définies dans un domaine tel que € , qui n'est pas ouvert au voisinage de 0, pose quelques problémes. Heureusement les "géométres algébristes (iques?)" ont inventé depuis longtemps une panacée pour les cas de ce genre: c'est 1'éclatement (local) (ayze) mr (uz, 4,2 Zate) qui applique juetement le voisinage de zero (\z)| < 1) dans €° sur le domaine g, en réel ga donne 1a figure suivante ete Dang les variables 2,2,,7, nos équations deviennent a (24, 2,20 "| =0, Se et définissent T et 2, conme fonctions de classe C' de Z,,Z, par simple application du théor8me des fonctions implicites; en effet, 1) Ect Bz sont de ctasse c! dans le voisinage de 0 € e2 of elles sont aéfinies: il suffit de remarquer que KaCeritvtT) ep Ma yest ,T) rs a sont de classe C' (et de dérivée nulle par rapport aux variables 2 % ul WUG,,6,, 4, ) (0,1 ,0) = ; 2(T,22.,%,) ™ et est inversible. Il reste @ redescendre sur terre, en 1'oceurrence dans © la sous-variété N de dimension deux de €° définie comme graphe de 2, baba, est manifestenent tangente au plan (2, = 0), done strenent pas au plan (2, = 0) qu'elle coupe transversalenent en un seul point ; on endéduit qu'elle se projette sur une sous-variété N de classe C2 den! = 6°, tangente & 1'ordre deux A Lorigine au plan (u, = 0): on effet, Wi eat le graphe d'une fonction 2, = t(z,) de classe c! en 2,sF,, nulle ainsi que ses aérivées premigres en 0, de classe C® en dehors de 2, = 0, et ayant des aérivées partieties secondes_o (iy) lorsque |2,| tend vers o({2 surtit de véritier que Det $B, ont ces propriétés);N est done le graphe de u,f(u,) qui est de classe c et stannule en 0 & l'ordre deux. a 4 ab 1) Montrer que la forme normale formelle de (X) est Ses ae F, (uly tot") > £,(0,0) Mee us Fy (melt, lat’), FL (0,0) = £AK,Y), AMY) serces Frruclles eu X,Y > coeff'eceus compler si, et h, sont rationnellement indépendants, du, Mutt da) aha (imi tut, aaa) £,(0,0,0) =e. Bios Ma F(a duct, em) as g tet oat, Be Fdere=ide, BH us £ (tual tap dan) « at Cian tut Wty") , 4,(0,0,0) cd, , AAKY,Z), 0+ Hees fawallec en KY, Z, Zo coeprvue complanes , silt, = ahs ale [Geren eemctathatuen ontesernte ete epee cas Haniltonien, 1a forse normale de H ne agpend que ae wf’, uff, eas,ces aériver alors par rapport 2%, et Ty respectivenent]. =43- Remarquer que dans le eas non résonnant (A, et A, rationnellement indé~ Pendants) 1'étude formelle de (X) se ram8ne & celle d'une Squation de Volterra dans R° (v) Ke KRY), Kelul, yelur, Epr2heh,, Rarkeh. AY. FLOW), ED) . Si lea séries formelles convergent, 1'invariance de (Xx) par $0(2),80(2) fait correspondre & un point singulier de (V) sur les axes (resp. en de~ hors des axes) une orbite périodique de (x) (resp. un tore T? invariant), et & une orbite périodique de (V) un tore W? invariant par (x). Les Gquations de ce type (tout au moins leur restriction eu quadrant positif) interviennent en biologie des populations pour aécrire les phé~ nonénes de compétition d'espéces (Squations prédateur-proie dans le cas de R°). Lorsque n espaces sont présentes (équation analogue & (V) dana RB, correspondant & (X) dans €", n>2) le forme particuliare de 1'équation Rlapporte qu'une simplicité illusoire: Smale a en effet renarqué (Journal of Mathematical Biology 3,5-7(1976)) qu'avec des F; bien choisis, une telle Equation pouvait avoir un comportement asymptotique aussi complexe qu'une équation générale dans R™'. En fait, das n= 3, et méne avec des Fy Liné- aires, on trouve des comportenents chaotiques (Coullet ot, Tresser}) viedo Occmratuncs £ Whe abbrnctors ud 2 Vidkeue egvainn 7 Peye CeeuP4 A P. 9-22" 45 Fo) %) Montrer que lorsque (X) est de classe CX, k = 2,3,..,00 , Ja sous-variété N est de classe C*,et est tangente @ l'ordre k au plan (a, = 0) si (X) eat sous forme normale jusqu'a 1'ordre M{ioraque k = 0, la mise sous forme normale utilise le théoréme de Borel affirmant l'exis- tence de fonctions C™ ayant un développement de Taylor prescrit). Question: Bxiste -t-i2 un champ (Xx) de classe c! pour lequel N ne soit pas une sous-variété c! gem! Nota: Notre définition de N vient au début du remarquable cours de J.J. Duistermaat intitulé Bifureations of periodic solutions near equilibrium points of Hamiltonian systems (CIME Montecatini 1983, Bifurcation theory and applications, Springer Lecture Notes in Mathematics 1057, 1984). Nous aurons l'occasion den reparler. CF) Remerqutr qutalots la Cou pofaute fala tty Ae OV co walle o (orden &. o) La démonstration analytique du Théoréme de Liapunov Notre référence est le livre de Siegel et Moser, Lectures on Celestial Mechanics, Springer 1971, Chapitre IZ, §§ 16 et 17. TL stagit de démontrer, dans le cas od le champ (X) est analytique réel, Liexistence d'une sous-variété analytique N de, union a'orbites péri- odigues (y compris 0) ae (x). Nous donnons cette dénonstration, car c'est elle qui sert de modéle & Conley deans le cas dégénéré du probléme restreint des trois corps. Si le processus (infini) de mise sous forme normale convergeait, on obtiendrait un changement de variables analytique réel dans un voisi- nage de l'origine, (uur) ee (Syeagee > Tre eaen) transformant (X) en (1) AS. Asha 4 Halt Ke), Se AL +t AGH), of les deuxiémes membres ne comportent que des monomes résonnants. En particulier, Y, (£,0)= 0 car toutes les résonances dew. comportent obligatoirenent au deuxitme membre un multiple de iA, ou (iXa), ie plan (%G, = 0) serait done invariant par le champ. [fs contraire, si =a), YOu) peut comporter par exemple un terme en 3 enptchant 14(0$,) de stannuler; en cas de résonance, le plan (P, = 0) Pourrait done ne pas étre invariant)” pe plus, contenu dans 1a sous~ variété N d'équation f(T) =f, le plan (3, = 0) ne pourrait que coincider avec elle. La restriction &N de (x) serait de le forme @) ee Didar F(Isa) Py = (st), » dei Comparer ob Werercce 4) - destus - este sl" -45- (seules interviennent les résonances id, = ik, + p(iA+(TA,)) ne mettant en cause que 16 valeun propres id, Uy les orbites péricdiques s'écriraient 5,lH = ce (iai*) E $.(fso 2 Liexistence de 1'intégrale premi8re I impliquerait done x =x Enfin, rappelons que dans le changement de variables faisant passer de (ujouy) & F,5%,) 42 est inutile atutiliser des monomes résonnants Puisque ceuxvei, ayant une image nulie dans 1'application h -»[A,n] (voir page 37), ne contribuent pas effectivement 4 la mise sous forme normale.Soumis @ cette condition, le changement de variables devient uniquement déterminé, Alternativement, on peut supposer que c'est le changement de variables inverse qui a cette propriété, ce qui implique 44($,20) = S, + série atorare & 2 en S, sans termes $, 1S, |" , (i) ue($.0) = série dlordre > 2 en $, sans termes $,(% |. Tout ceci n'a que bien peu de chances a'étre vrai dans le monde des fonctions analytiques (on y reviendra), mais l'est certainement dans celui des séries foruelles; le seul point nécessitant une explication est le relation &*¥~O . En fait, nous allons voir que celle-ci est vérifiée d8s qu'il existe une intégrale premiare topologigue I dont les sous-variétés de niveau I = C,C petit (disons > 0) ganas Sener -hé~ ful = f)(Arg u,, u)) au voisinage du plan (uy = 0) dans des coordonnées Uy rup mettant (X) sous forme normale @ l'ordre deux (a'aprée ce qui pré- cde, cette hypothése implique 1'existence a'ue sous-variété N de classe c? ae ht teuitietée par des orbites périodigues ae (x) de période proche ce MA). h a 2 Supposons en effet que O& #F~ OC ; i1 existe un terme %y lg/ tel que Re %g #0. Si nous tronquons @ lorére & > 2K+f 1e changement de vari- ables formel de 1a page 44, nous obtenons un changement de variables poly~ (4,4) ee (K,8) nomial transformant (X) en 4 Mette t Fe(tud) L(t el)*] t OW) ay ke Rane x (Osdet.1)T , oe A : _ ot Y4 et YW sont des polynomes en $4,94,Jx Jp de degré inférieur ou égal & » ne comportant que des termes résonnants. D'aprés l'exercice 2, la sous-variété N est de classe clot tangente @ ' 20): 4 itorare € au plan ( ¥, = 0): te «(Usa )- ATTENTION: en général, 1a sous-variété N dépend du syst8ne de coordonnées choisi; cependant, elle prend un sens intrins?que & partir du moment od elle représente une famille & un param&tre d'orbites périodiques de (xX) . Prenant 4 comme coordonnée sur N, on obtient pour la restriction de (X) an . a 4 af iAFa 6 He Coke « (Hall) = tAe$a+ BHO) 4+ Cl) | -uy- clest-B-dire BB ACIDE + oe CRY, ol le polynome & (troncation de la série formelle o{ ) contient le terme ee (ty (vériciont Re Ke #0. ) Mais alors Als (2 Uke (HME) = Ske Zt tee 4 (15%) = 2(Re x Dis | 4 Cis \e***) est du signe de Re og si ¥, #0 est assez proche de 0. On en aéduit facilenent que toutes les courbes intégrales de (x)|,, sont, dans un voisinage de 0, adnérentes & 0, ce qui contredit 1'existence sur N 4! orbites périodiques. . Nota: Une fonction telle que Ve @écroissante (croissante) le long des courbes intégrales d'un champ est appelée fonction de Liepunov pour ce champ. C'est l'outil principal des démonstrations de stabilité asymp- totique (voir plus loin,...peut étre...). Remarque: On comparera avec profit le reisonnenent que nous venons de de faire avec celui, purement formel, de Siegel-Noser. Nous venons de montrer le ) on suppose que k est le plus petit indice ayant cette propriété. 48 Lemme: Sous les hypoth8ses du Théoréme de Liapunov (avec éventuellement une intégrale premigre simplement 0°, voir pages 45,46), et si le champ (X) est analytique réel, i1 existe quatre séries formelle!*tmiquenent aéterminges, of(x), S(t), 21683) (8,5 Jari vérifient e : rae w 482 «(sl )¥ , xKlojetdy , Ke-x , ak - ana Apa treg ence Uy (Sr)= G4 série dordre 22 Saws (ia) t Uy C6R)= serte dade 22 Sams Peruer P/F)” ‘Les séries formelles en t , ae (344) Galt) = wa( SCE), Ur CH = ar (SESH) , vérifient formellement 1'équation (xX), Ce Lemme résume les résultats du § 16 du chapitre II de Siegel-Moser: nous nous excusons d'en avoir Sté le cdté quelque peu miraculeux. Il ne nous "reste plus" qu’ montrer la convergence des diverses séries impliquées, ce que nous ferons en paraphrasant le paragraphe 17 du chapitre II du cusdit: peu de mathématiciens ont mieux manipulé les séries que Siegel, alors, (4) a coetticients complexes. ~hg- &) Démonstration de la convergence par le méthode des séries majorantes Pour une bonne introdu jon 8 la méthode des séries majorantes, coneul~ ter le deuxidne tome du cours d'analyse mathématique de G. Valiron, Equations fonetionnelles , Applications, 2°™° gaition, Masson et Cie, 1950, pages 68 et suivantes. On aauit de (i) que les séries ent, u, et u, véritient («= «(SF)) (iii) devient alors (a5 By Se a 3)< ~OMgae = Fe (44a) (Qys~ PEF]e ae = @ lus), [y+ A (eaesy, 7! j [ Aa a If, 3" ] ~ ih [s+z {4.tpq set] =, (44a) , LE Coiba Efi CEST J — MLZ babes] = & Cu, Dans cette démonstration, f et € sont traitées come des indéterminées inddpendanhes , =50- ol on a noté K(S)= dat Ble Ss”, mals) = $+ Be Lady sts! iy (SS)= Fe buat SST a. L'identification aes termes en $°F4 gonne [er aid 2 ~iAffes int 2 rat thease hy = [tlon)},, ’ [(r-a) Aa ia] toby t & (rs) paaa bets = 144%) 4 4 S64, lorsque p= r+1, q =r, se réauit & oe Khe flu yy DB a AKAG erin, AGE Dans ces formes, (lu), designe évidenment 1e coefficient en $°F% &.(u53),42(S,5)) , et Les sommes starrétent quand l'un des indices pra-r devient négetife ( a a ete’ furd, <4 o Jug, +0 ). Sic, désigne un majorant des P- A — | et aes lap page si k = 1, on obtient rer Crap dena [ebay] S Cal Peon deg [4S pape bh, haar, prqtd what, penes In Hey) = Ne lod sab “51- Suivant toujours Siegel et Moser, nous adoptons les conventions que voici: si © est une série entidre, Tl aésigne 1a série entidre obtenue en remplagant chaque coefficient de 0 par son module. Etant données deux séries enti’res 4, a coefficients réels positifs, 1a relation qm < Y signifiera que chaque coefficient de o est inférieur ou gal au coefficient correspondant-de Y . = {4 ssf, S= lutls fg] + fag) [ae] , Se Ute ety * 10" enfi Ente *e = - On notera enfin Weu,-S, usu, X= - ih, les majorations précédentes donnent inméaiatenent (on suppose ©,%1): FF She] < ©, [FR + ea + THT (AFL) , et donc, tenant compte de ce que %& S + (FF) < ¢, | HRlleealsleteleleaal FS] , our estimer Q(u,,u5 Sha ulmlukad, RO ee, By on remarque classiquement qu'il existe c)>0 tel que OK, os 7 cy = (es jealedtH = 0 0 par exemple) eduettent au voisinage au plan (J, = 0) (et assez prs de 0) un paranétrage de 1s forme($,| = ty(areT,, 3 )+ Git \3/hee'n eat) punllentier il} eristelunsteousevari 6t6]Riae dimension deux de classe o* ae R’, tangente en 0 au plan (a, = 0), feuilletée par des orbites périodiques de (X) dont 1a période est une fonction c* de la position qui vaut v4 en 0. Si (x) est sous forme normale & L'ordre k dans des coordonnées $, = u, 13, = uy + s++) Nest tangente A l'ordre k au plan (‘% = 0) (resp. cofn~ cide avec ce plan dans le cas analytique). “55+ Ltapproximation cubique(ou le probline des deux corps dans un : repére tournant) jet l'existence des orbites périodiques primeined™)/ Nous revenons dans ce paragraphe au probléme de la lune; 1'approxi- mation linéaire étant a6générée (\, =,), le Taéor8me de Liapunov ne peut @tre invogué pour démontrer L'existence d'orbites périodiques de période proche de 21. Quelques exemples tirés d'un article de Moser**) vont nous permettre de faire le point: (i) Le premier exemple est peu encourageant: il montre que, méme dans ie cas d'un champ Hamiltonien, il peut n'exister aucune orbite pério- ique ue ata. dique torsaie A, =A, AMs LS 1H fauyde batt tval? 4 2 (Wali) Re Caw) , 2 oUt T=, caapbiee! A FN eed deed). FD tery On vérifie que Simlvsvy) = WRelvyvy))® + Cfyy|? + [yp |?)%s at ia fonction Im(v,v,) est donc croissante le long de chaque courbe inté- grale autre que (0,0) (fonction de Liapunov) ce qui exclut toute possi- Dilité d'orbite périodique. (&) encore appelées “nodes fondamentaux" (#4 On a Theorem of Alan Weinstein, Communications in Pure and Applied Mathematics vol. XXIX 727-THT (1976) et vol. XXXI 529-530 (1978). (ii) Le deuxi&me exemple est également un champ Hamiltonien et montre que, si h, = 45h, (j entier 22), i1 peut n'exister que le seule famille d'orbites périodiques aseurée par le Théoréme de Liapunov mm, (périodes proches ae I, ). See TT) Wands jit batt a ete (vite?) ay sw T2H ee On vérifie que 2 etal v,v3) als Ja fonction Im(v,v3) est done croissante le long de chaque courbe inté~ aPC? + grale non située dans le plan (v, = 0), €e qui exclut toute autre orbite ijt périodique que celles de le famille v,(t) = c,et!*, vp(t) = 0, 1 (Ai) Le dernier exemple différe en deux points importants des précé- dents: le champ n'est pas Hamiltonien, et les sous-variétés I = C sont des sphdres: ds J < . Ted Mt T (uu) fugit la] . - jta ’ . " festa, au) Mj, ed, jeu Il n'y a done pas d'autre orbite périodique que celles de la famille u(t) = ce®, ult) 0, -57- 11 se trouve que cee exeples sont optinaux: ds 1950, seiter avait démontré que toute perturbation assez petite (au sens C°) du champ de Hop? sur §° possde au moins une orbite périodique. Plus récemment, einaveit ‘a prouvé que dans le cas a/un champ Hamiltonien (H de classe oF, Hays) = dy lu)? + Aglugl? +...) dont res rpersurfaces "éner~ gic constante sont, au voisinage de 0, difféonorphes & $3 (A, et A, > 0) 2 existe tonjours deux fanilles atorbites plriodiques de périodes respectivement voisines de Ket MY, au voisinage de 0, et ceci quels que soient A, et A, positife (par exempie A, = A,)- Ce résultat vaut on fait dane 8°, et HoseS"s montré dane 1e cas non Honiltonien un ré- suttat analogue qui généralise 1¢ Théortm de Seifert: en supposant que I, de classe C*, est de te forme ya, ]u)® + Balad? + oy pet pn >0, eye fe champ est de classe C', on trouve au moins une famille d'orbites pério- diques. Contrairement au Taéoréme de Liapunov qui est doublement locel (on tra~ vaille au voisinage d'une orbite péricdique du champ linéaire, elle-méme supposée assez proche de 0), les Théortmes de Seifert, Weinstein, et Moser, participept & le fois du local et du global: globaux dans la sphére (I = C), ils sont néanmoins locaux dens le sens od C doit étre choisi tel que cette sphere soit assez proche de 0. Des Théorémes plus globaux ont té démontrés par Rabinowitz, Ekeland, Lasry, etc... par des néthodes variationnelles (voir un panorama et des références dans Berestycki, orbites péricdiques des systémes conservatifs, Séminaire Goulacuie Meyer Schwartz, école Polytechnique, exposé XXIV, 1982). ca] H.Seifert, Closed integral curves in 3-space and isotropic 2-dimensio~ nal deformations, Proc, Amer. Math. Soc., 1, 287-302 (1950). A.Weinstein, Normal modes for non-linear Hamiltonian systems, Inv. Math. , 20, W757, (1973). J.Moser, Periodic orbits near an equilibrium and a Theorem by Alen Weinstein, Comm. Pure and Applied Math., XKIX, 727-Th7 (1976). -58- Ignorant pour le moment ces théorémes profonds, nous allons éémontrer Llexistence des orbites périodiques primaires dans le probléme de la lune par le méthode purement locale qui nous a servi pour le Théoréme de Liapunov: une orbite (périodique) donnée du champ de Hopf n'ayant aucune raison a priori de résister & une perturbation arbitraire de ce champ (perturber par exemple 1'application de Poincaré locale, égale & L'identité, en une translation), c'est 1'examen des termes d'ordre su- périeur (trois, en loccurence) au développement de Taylor qui peut seul nous mener & la conclusion. Tronqué & l'ordre trois en z,Z,w,¥, le champ de vecteurs (6) obtenu a la fin du paragraphe trois par régularisation devient we Uslerz , @) =f law)e - ee lelw + wl? - Ye? est 1a tronquation & l'ordre quetre (ayy) le du Haniltonien K (rappelons que £*(z,w) = 1 + 2i€ (Zw - 27). oa Conme celle su premier ordre, cette tronquation a elle aussi une inter prétation trés simple: il "suffit" d'annuler la masse ja du soleil pour passer de (6) & (8); que ceci ait un sens vient de ce qu’ausci gros soit- il, le soleil n'intervient que peu relativenent 4 1a terre lorsque 1a lune est trés pris de cette dernigre. Le chap (6) s'interpréte done simplement comme la régulerisation de Levi-Civita des équations du pro- blame des deux corps (Terrejlune) dens un repre tournant centré sur 1a Terre (43 = 1; dans le cas général, remplacer f°(z,w) par 1+ 2iwélZw - 2). Cette interprétation rend évidente L'existence des orbites périodiques primaires, de période voisine de 2M, puisque les orbites Kepleriennes circulaires, directe et rétrograde (voir page 12), continuent & étre périodiques dans le rep’re tournant. Les autres sont ou bien périodiques -59- ou bien quasi-périodiques (ellipses ayant un mouvement de précession) et vont manifestement habiter sur des tores "feuilletant’ la sphére 83 aétinie par (& = 0): 1'approximation au troisi&me ordre est encore compl8tement intégrable (voir Arnold M.M.M.C.) Com une fajure plus prelate, vire page 64) Une intégrale définissant les tores en question est donnée par le moment cinétique 4 Im(Xy) qu'on peut remplacer par £°(ayw) = 1+ 28 (Bw - 2); quant aux équations des deux familles d'orbites périodiques primaires, on les obtient par exemple en cherchant les singularités de 1'intersec- tion des deux hypersurfaces (R = constante) et (f° = constante), clest- ~60- A-dire en résolvant les équations A ey MR 2k dk QZ wo fae . eT ee UE a ca ew we on obtient ainsi 1a relation w= ¢if(z,w)2 qui, sur chaque sphare (K = constante), définit deux courtes fermées peralléles tracées sur un tore ((zl = constante, {w= constante). Le changenent de varisbles Sp. ws flEWe , Ha Wetfewyz | slimpose alors (clest celui qu'utilise Conley; on renarquera qu'il est non canonique, i.e. gu'il ne préserve plus & homothétie prés le forme symplectique standard, voir note au bas de la page 6); de (8), 1e champ devient (aprés multiplication par + » clest-A-dire changement de temps) . € ey as. ig, (4- —E—— \s-F I) (a) } + ( 2H (Ista) ? eB ve ah 2 if, (4+ tft, ine UP (eel o& la fonction d'une variable réelle Fest définie implicitement par eiap cea + et vérifie done Fo = 4~ Sx4 Gee) = ~61- les orbites périodiques primaires s'écrivent maintenant trds simplement: £tcq\* - flat Ye Slk= c, il wFaar)) | S(F)2 0, et Ree 7 Eley os Lltl= 0, )s ae’ (4° gin) : or Plus généralenent, Ifj[ et If,(" étant évidenment aes intégrales premigres du champ (9), les courbes intégrales sont de la forme Ty) = eA) Gta) a nelle) od on peut supposer r, et fient alors les équations réels positifs ou nulss les arguments véri- au. 4 [area ~ tae caerrt) | dt * Learn) ] . ¢ adaah 2 Utara or eared) ae 4+ SEES \w aa qui, impliquant es = 2, stint®grent explicitement en alte soe - Gee et , ae — fa: Gereaiesee) “eacnaeyl, 2 Wear) VAR ar) l= Xfe)at 4 @EAR DEL Pats Pac (ula) atcyet) - falete) +69] ae 2Farat) — Farr) 4 (rappelons que sur 2'nypersurface (R= 0), ona r°+ ro = avE™ ), Comme dans le paragraphe 2, 1'anneau A défini dans 1a aphare (i = 0) par (Arg J, +Are}, = 0 mod. 27), est bordé par les deux orbites périodiques primaires et son intérieur rencontre transversa~ ~62- lement toutes les autres courbes intégrales. L'application de premier retour de Poincaré F coincide ici encore avec l'application "temps ]", puisque c'est au bout de ce temps que A(t) + ap(t) = 0,(0) + & (0) # 26 reprend, modulo am , 1a valeur o,(0) + (0). On peut choisir comme param@tres sur l'intérieur de A, d'une part B= Aref, (clest-adire o4), d'autre part r = re . 8 ; qui varie entre -2¥e° et + eye"; on constate que P,, d€finie a priori sur 1tintérieur de A, se prolonge en un difféomorphisme de A lui-méme, défini par : 3_ smvet AY R(8,2)= oer aie yr) = (®+7 -WVE" aT + iyo), 2). Le conservation des cercles (r = constante) refléte bien entendu celle des tores (\¥,| = ry, [$p] = r2) dont its sont les intersections avec A. Comparant avec le paragraphe 2, nous constatons qu'une aégénérescence a &té levée: au lieu d'étre une rotation rigide d'angle TT ,] ‘application Pg peut maintenant Stre considérée comme une famille de rotations du cercle, dont l'angle varie avec le coordonnée radiale r qui détermine le cercle. Si & est assez petit, cette variation est monotone; on dit alors que P, eet une “distortion monotone standard" de 1'anneau, en englais "standard monotone twist map", J'adjectif "standard" faisant ré- férence & le conservation par Py de chaque cercle (r = constante). eae Remarque: J.> Clest le tacteur Yoy) qui erée 1a distortion; nous verrons cependant que Lexistence des orbites périodiques primaires n'en aépend pas (i2 suffira de savoir que aye 1+ O(€r)). ~ Dans le paragraphe 2, nous avions introduit © =e}, - comme coordonnée, non pas sur A, mais sur son quotient 2% par 1'antipodie 3 ($15 $2) (-3,, -9,) ae 1e spare s?; ob est un anneau de section pour le flot sur SO(3) quotient du flot de (9), dont 1'applivation de pre- nier retour & : MW —> MH, quotient ae Pe, s'écrit e5, modulo 2 Seen) -(¢ a >) = (e-enve ~3mvet 428464), ). my Llinterprétation des variables @ et X = are $, + are, moa. 2m est la méme que dans le rep8re fixe; un calcul identique a celui de la page 11 donne en effet 4 ¢ _ : f(atat) es ~s ~ FREER ~ lezen ca — dra ae EOn zyx | , OW dete Bl se En particulier, 1'anneau = 0 mod. 2™ correspond aux pointe de tan gence de la trajectoire (dans le plan de x) avec le cercle de rayon ~6h- (em. ayer[4-[4- e | UTA) qui on est une envelope (caustique), 1a composante angulaire p, de Lapphication Qe (@r) = (pg(#),2) stinterprétant comme 1a rotation sur ce cercle qui fait passer d'un point de tengence au suivant (voir figure), et coincidant done avec celle définie par Birkhoff dans son premier grand article sur le problane restreint des trois corps ( The restricted problem of three bodies, Rendiconti Circolo Mat. Palermo, vol. 39, 265-334 (1915)). ako pela” tas oy” t/] ~ a 1 Lo, yKecession ellipses rebrogrades poecestion dorbiter de coll’iou ae de rages wat) tel; Ad allipces divectes . ADO, Phecetiton Wipe it beanump plug re fat Frid Wiehe, (a vite, da cofaten fur (/ellip “Py [se que be ete de Arhtin ded aver, [a flare Ulett pas abate! ]. ~65- Chaque cercle (r = constante) de 1'anneau WX correspond ainsi @ un cercle 2 x : 3 (de rayon 2VE [4- aa | ) dans le plan des x, que les trajectoires enveloppent dans le sens rétrograde ou direct suivant que r est négatif ou positif. Lorsque r est nul (orbites de collision) le cercle associé dans le plan des x se réduit & l'origine. Remarquons avec Birkhoff que ces cercles peuvent s'interpréter comme des orbites périodiques primaires, ré- trogrades ou directes, correspondant & des valeurs de 1'intégrale de Jacobi H comprises entre -%t et - 00 , la valeur - 0 correspondant & 1a cofn- cidence Terre-Lune. On arrive ainsi & la vision qu'a Birkhoff de 1'anneau FX comme ramifié le long de (r = 0) au-dessus du plan de 1a variable x: cca 3.- On pourrait @tre tenté de croire A ce point que les Mathématiques sont contradictoires: ians le repre fixe, tous les mouvements elliptiques Keple- riens d'énergie fixée ont méme période. Ils donnent done lieu dans le re- pere tournant & des mouvenents qui sont ou bien tous périodiques (période de rotation du rep8re et période du mouvement sur 1'ellipse rationnellement dépendants), ou bien tous quasi-périodiquess on pourrait hativement en con- clure que L'application Py (ou Q ) doit étre conjuguée 2 une rotation ri- gide (i.e, la méne pour tous les r): en effet, c'est seulement dans ce cas que toutes les orbites de P, (ou §) ont le méme type (périodique ou quasi-périodique), 1'existence d'une distortion impliquant au contraire la présence similtanée d'orbites périodiques et d'orbites quasi-périodiques. La contradiction disparait d8s qu'on remarque que fixer la veleur de 1'in- tégrale de Jacobi ne revient pas @ fixer celle de L'énergie dans le repére fixe: par exemple, les orbites circulaires directe et rétrograde ayant néme intégrale de Jacobi ont des rayons différents, et donc des énergies différentes dans le 'reptre fixe( voir figures et formules tus [c veramjue 2) , ~6t- 4.- Tl est instructif de faire un "mauvais choix" , par exemple Any Sy =O weduto 277 de 1a surface de section: 1'epplication de premier retour Qg est définie, dans les coordonnées (X= Aref, r), par les équations implicites an: (4-2 Fay \rs ve? 4- ae [ se (aa 277) ~ oa 0] 2 Pa) - Q, (4) = ve? ve 4 - are 1 5) e(X)*) at(44 Yo Fay }r peels (<2t) sie] , ou encore Qeler) = (2%) , 3 3 W4- Tepe Teo = 2TVE YY JEL ‘ofa Sue (oly 2%) ~ Seb of watts “any * Fe) Tas | 1, Qe lair) = (F,,, () mr), ob le difféomorphisme f, , admet un développenent limité en £ de le forme Bob 466 74 f,(x)e e+ ME, ye _ way NAS TFB eyn + O(€%) | , Fo) #8) 4) Sur le tore 7, a*équations (K #0, =r, , i.e. (I zr, (3,] =) nous avons done deux courbes de section: ~6P- Tin A crurbe dubejrate de (9) " (veAg,+ AiySys © woedule 17) He, = © mentleut Nous avons vu qu‘il existe une coordonnée © sur le cercle T, NA telle que la restriction & ce cercle de Pg soit une rotation ( d'angle 1_tvs? = Matha + oe) ). Il n'est pas difficile d'en déduire qu'il existe une coordonnée eC sur le cercle ( Arg, = 0 modulo 2m) en termes de laquelle Q_ devienne une ro~ tation aue Pe soit conjuguée 8 une rotation implique en effet lexis tence sur le tore T, de coordonnées dans lesquelles les courves intégrales de la restriction de (9) a T soient des "droites" ( images de droites de W par 1a projection canonique @ —>e?fm® = 7 5 voir s.sternbere, Celestial Mechanics, Part II, Chapter III, Theorem 1.1, ow le cours de 1" auteur & Hanoi déja cité page 29; on peut également le montrer soi-mme, ce n'est pas difficile!). ~€4- Le difféonorphisme du cercle f,, est done conjugué @ une rotation, ce qui ne saute pas aux yeux sur le formile qui le défini On peut cependant remarquer, et ce sera utile dans la suite, que si f est un difféomorphisme du cercle de la forne FUL) = K+ a + boos + O(c), e = o(fbl), b = o(lal), @ = 0(1), 1a conjugaison par le aif?éomorphisne n(x) = &- Bsinw le transforme ‘en ea Ta) = a + a + OCB cl + al ) =X! +a +o(ldl). Ti ne feudrait pas en déduire que 1a dynamique de la famille & deux pa~ ramttres Sapp (KD K+ a4 boosh 5 IDL C1, de difféonorphismes analytiques du cercle est facile & étudier; si on fixe b A une valeur non nulle, la famille & un paramtre obtenue pré- sente toute la complexité d'une famille générale de difféomorphismes du cerele: les valeurs de @ pour lesquelles f, ,, est analytiquenent conju~ gué & une rotation non périodique sont de mesure non nulle (Théorémes Arnold et d'Herman) mais leur complémentaire contient un ouvert dense de valeurs de a telles que f, | soit structurellement stable, i.e. ait ‘asd un nombre fini d'orbites périodiques byperboliques. ~to= Sur ce dernier point, on pourra consulter les références suivantes: V.T.Arnold, Chapitres supplémentaires de la théorie des équations différentielles, Chapitre III, § 11.K; M.R,Herman, Sur le conjugaison différentiable des difféomorphisnes du cercle & des rotations, Publications de 1'I.H.E.S. n°h9, 5-234, (1979)5 M.R.Herman, Mesure de Lebesgue et nombre de rotation, Springer Lecture Notes n°597,271-293, (1977); et enfin le cours de l'auteur @ Hanot cité page 29. Porak Gaon s Abe he & Behude) Ndr. ~oryft omr- fe rehotony lose Kepler be ofker (ts Cw, epatanpeh re » \ £ eeu a wef 2 ep G seu) VaF a Gai fe e: ape (te te) [uF ~ vs eas Agnit(sw-td) eeege URURDS | (Vdwodt fru 2 | VOWS We eC unlts bel) - | = [el Peat PLT oll! | Pate Cll 4 6 Tal" 2aa| 3 nan (MPI OG Be Le) mca +) Pal A Re olnlieg Gord tuck . Existence des orbites périodiques primaires Pans les coordonnées {j= w+ if(z,w)z, $, = 5+ it(z,w)Z, le champ de vecteurs (6) (non tronqué!) s'éorit Ms if, (4-E lt B i) + 8 O¢(5) , Go) HC Elbe RL) + 2 Os(8) , OB les 0,(§) désignent des termes @'ordre au moins 5 en $4) hh. Cette approximation suffit pur montrer l'existence de deux familles d'orbites périodiques primaires, de périodes voisines de 2%, approchant les orbites circulaires directes et rétrogrades obtenues en oubliant le soleil. Hous montrons d'abord cette existence dans le cadre O“, k%5, par la mé~ thode tr8s simple qui nous a servi dans le Théordme de Liapunov; nous ex- pliquons ensuite le structure de la preuve de Conley dans le cas anelytique, laissant au lecteur le soin de dénontrer 1a convergence par une méthode analogue & celle que nous avons exposée dans le paragraphe 4, Enfin, nous faisons allusion 2 une preuve donnée par Birkhoff, qui utilise la synétrie des Equations. la thorie des formes normales fournit de nouvelles coordonnées (encore notées £,, $,) dans lesquelies le champ s'écrit de 1a méme mani’re & la suppression prés des ternes/résonnants d'ordre trois, c'est-8 dire vow ~Te- ig, A= E(t tI) 48° @, (4,50) , 8 (44 LUT el) 4 OL), ot @, et @, sont des fonctions analytiques a'ordre 25 en $y, Tys see 5 il suffireit en fait de les supposer c! et nulles & L'ordre ¥en}, = ¥, = 0). ta solution $4(t), F(t) au temps t, issue ae ¥,(0) = $4, T,(0) =F, s'écrit alors (t) és, (4- cL (Il FE) + Bho, 6,69), Lb) = ete, (a4 i$ (inate thl')t) OK Gah], £ by ot dy et &, sont drorare 25 en §,, $5, Fs 3, unifornément en t variant dans un intervalle compact. Dans le domaine |§, | ¢ {¥,| + les Equations de N,, ensemble putatif des orbites périodiques voisines du plan (§, = 0) et de périodes proches de 211, prennent, aprés remplacement def, par 2, et §, par 2,25, 1a forme ~ eee T+ Ay] after leter yt + slur) | 0, Jet si Lizt(Aereat")T) - t\n betel T oly (ey teteT) =O t. = La premidré équation aétermine T comne fonction C? de 2442,s25:8)5 T= ew + Elz (aye It) #0 So Wi (Atte BD os ol 0, désigne une fonction nulle & 1'ordre 3 le long ae (z,= 0). La deuxime devient ainsi Yimin {Ctra )4ez Jz. 4 03 5 clest-3-dire, aprés division par 12, od 0, est une fonction c' nulle ainsi que ses dérivées premitres le long de &, = 0). N, est done une sous-variété c!, tangente au plan (2, = 0) dans les coor- données 21,2). On en déduit comme pour le Théorme de Lispunov.que, dans Liespace 585, N, est une sous-variété c°, tangente & l'ordre deux au plan (§, = 0). Bien entendu, le méme éémonstretion marche en C* & condition de pousser Jusqu'd itordre k les formes normales (remarquer que dans les termes ré— sonnants on a toujours z,|2,|° en facteur). Ainsi, nous avons montré L'existence, pour les valeurs assez négatives de l'intégrale de Jacobi, de deux families d'orbites périodiques pri- naires; dans le plan des x, c'est-&-dire dans le repre tournant, ces orbites correspondent & des mouvenents approximativement circulaires de la lune autour de le terre, dans le sens direct ou rétrograde. On notera que ces familles ne coincident pas avec les familles N,N, d'orbites périodiques primaires du champ (6) correspondant 3 une valeur fixée de &: elles ont simplement en commun avec ces derni8res les orbites 4 dont 1a constante de Jacobi vaut - the Analyticité de N, : Wous reprenons 1a démarche suivie lors de 1a démons~ tration du Théor8ne de Liapunov en analytique: supposant tout d'abord que L'opération de mise sous forme normale peut @tre faite dans le monde des séries convergentes, nous en déduisons la forme a priori sous laquelle chercher les orbites périodiques, expliquant ainsi la structure de la preuve que donne Conley: Notons (aah) me Gehan Sekt) un changenent de coordonnées transformant le champ (10) en une forme normale WS es, (4- SCAR IIA) ease S02] (CPL SEH (HII He BSS CAFE (BPKY) + 8S (18 ISL) 45, (tS TH ae » ot 4i(xy.2), YiGoy.2) , i= 1,2, sont des séries en x,y,2,7. Les courbes intégrales prennent alors la forme suivante: 50. és, = Leg ry Hts) 8S, F par VCE), FUF(EN2), véritient formetienent 1'équation (10). Si maintenant on cherche a aéterminer par récurrence les coefficients de ces diverses séries, on tombe naturellenent sur la formilation de Conley: considérant Yet Y conme paranBtres, on détermine des séries formelles chen et spews) e) gil (le), a coefficients polynones en ¥, ¥, teltes que (campaver @ &e poge 4S) : ~1- (Su- See) = is, (4-£ leh a sO; (7) ey + (Bes Me F)« ef, (44 § Ite hyn) +e A, (8) 5 (lebis) 2 Le Théoréme des fonctions implicites fournit alors Y= Xs} ) a partir de Léquation = 0 La détermination par récurrence des coefficients se passe exactement comme & la page 50; en particulier, ceux de & et (t sont détermings & l'ordre r ération des termes en 363)" ‘respectivement dans 1a premiére et 1a deuxidme Equation, ow Frouve par 1a con: = LysT + £0, (8 )0,(4) + 8°O,(4), gry e Ev¥ sF"4 £°O,(7)0.(1) + £°0 (3), Ke d- 68 (agyg) Isle 8% ee = OEY (Atv EIS) + 87 0, Cs") de 1a dernire Equation on aéauit J= eis(S(s!*) et done F254 805), 4.2 esl Sisr) +O.) | x= i(a- Elsi) + sO(Is) . Que le paramétrage soit de cette forme peut se vérifier directement en invoquant l'unicité de N, et en remarquant qu'un tel choix de a Neate) est solution au 5°" ordre prés en ‘$ des Equations (10bis) avec (t= 0. Cela vient de ce que, de méme qu'au premier ordre ona “fag VW Fete on a au troisi’ My eye ‘ se 8 troisiame ordre asst =A (clukee fe Felomence!) Quant & la convergence des diverses séries, elle se montre par une méthode de séries majorantes strictement analogue & celle que nous avons utilisée pour le Théoréme de Liapunov. Les symétries des Equations et la méthode de prolongement de Birkhotf Le Hamiltonien H(x,y) Gerit page 22 véritie H(X,-¥) = H(xsy). Les €quations (5) sont donc invariantes par la transformation Gayst) > (ZF). Dans les variables (2,w) de Levi-Civita, ceci se traduit par 1'invariance des Gquations (6) sous la transformation (aywot) b> (2, 7W,-t). ~19- Bien entendu, le passage de S0(3) & son revétenent A deux feuiliets 5° porte avec lui L'invariance de ces mémes équations sous 1a transformation (aywyt) ee (-2,-w yt). Bn définitive, les équations (10) (variables ¥,, ¥,) sont invariantes sous les transformations tat) - (3,398) ~ (-3,Faes FAy-Bee. De l'unicité des orbites périodiques primaires directe et rétrograde a ntégrale de Jacobi fixée, on déduit que, dans le plan des x, chacune est invariante par remplacement de x par X, c'est-A-dire symétrique par rapport & 1'axe Terre-Soleil. Prenant pour modéle le mémoire de 1915 de Birkhoff sur le probléme restreint des trois corps, nous donnons mainte~ nant une démonstration de leur existence basée sur cette propriété de symétrie et plus précisément sur la conséquence suivante: 1'intersection des orbites périodiques primaires avec 1'axe Terre-Soleil se fait & angle droit dans le repére tournant (et done aussi dans le repére fixe). Considérons d'abord le champ (9) (probléme des deux corps dans un rep8re tournant): les orbites issues d'un point de 1'axe Terre~Soleil opposé au Soleil (lequel est en l'occurence & 1'infini) avec une vitesse orthogo- nale a cet axe forment deux familles & un paramétre (u ou v liés par la hye? si Ltintégrale de Jacobi est fixée: IlV01C 2s". définies par les conditions initiales suivantes (les signes + et - sont relation uv o) respectivenent associés aux orbites directes et rétrogrades): 4,(0)-F,(0) = Ve, $,lo)+F(o) = + VE uv ro, uty s HVE™ clest--dire Sle)s L(ReW) , LO)= (ee) , ou encore x0) = se 20 Fey) & 2 (zur) al ve = Les orbites périodiques primaires (orbites circulaires) sont obtenues lorsque u = 7 = ave. orbite circulate itera walle whe tve® Notons u) = Re(y(t,)), ob t, est le premier temps positif tel que x(t,) soit réel négatit. Les orbites périodiques primaires sont carac~ térisées par la condition {{(u) = 0 (voir la figure ci-dessous). (aw de x) EUST -8l- Le passage des équations (9) aux équations (10) étant une petite pertur- vation (germes wt" O(KMl)), il surtit de montrer que, dans le cas de (9), L'équation %(u) = 0 se résoud par le Théoréme des fonctions impli- cites, c'est-a-dire ae SS (ave 40. Mais 4) = ee afr. (8. Wy So | es F Cie ca) Tim ($,lh)+5, (A) € OF th) fll.) — $C Welt) |S 1 Uo/ | - E(t.) Tm( & te) ¥ Uh) ~ fh) Calls) - E.G)” LE ( Aston Uh") Sle FX (be) 7 $.06)-S.lb) est réel. puisque, x(t,) = Stent réel négatif, Considérant par exemple les orbites directes, on voit que $,(t,) = 0 lorsque u = v= 2VE% et done SEG). iG) A (toe (h))) “ syoyer is us 20se wore 4,(e)= apesr? ini par la formule de la page 61 Si ry #0, p(t) peut tre a z i $(0)), (données initiates %,(0) = r,eh, § (0) = x6 1 1 2 2 a(t) dy lo)e be Oreael _ Ark : iy art) = 42(Wel ofr ele lo = Glo) Fs Grea Rte [as (atoye atest) a(ealo fa ele)] Pour 1a famille & un param’tre que nous étudions, on peut choisir A(G+W) . + 4(va-W), *y «(0)= KR, X,(0) = F (et ce ndme si u =v). + 2 L Puisque rj =0 pour u = 2¥t", on obtient A eel ever a | ur aver du us aver -f 4 (fe - rea) |. 4c eth) | » tL mw lh) | zyarer es 2¥E™ ove lorsque u = ave", Enfin, puisque -83- 3 volt): 24+ b+ 2is be 7 et de mime 7 2ei (avs) 2vsht . te <4 Ck )= Tat Ee Pep on en aéauit evstt, mth)e H+ B(ved En particulier, sin¥(t,) ne s"annule pas pour u= eve tant que € est assez petit, ce qui termine la aémonstration. Notre probléme de la lune réquit A 1'étude d'une distortion monotone de _l'ennean Alors que L'approximation au troisi8me ordre suffit pour aémontrer L'existence des orbites périodiques primaires, nous avons besoin pour ce qui suit de préciser les Equations (10). L'expression exacte de ces équations s'obtient sans peine AS ‘(4 - SRL *) + fe HS.) , +) as: elh-Rle See ig ( ae Elche hte), ar ( 2 2 Aa )s AB Hi a ot F= FUME) est aétinie dans 1a forme (9), et HS) = H, (8.5.) = (%)- + use $2 i, (= 8 2 , avec 2 = teh A ed . = 2lar { ———— -442°+7 ae pet e(z) tz ( [2zs4| . Rappelons également que 1'intégrale premidre K devient (,3.) | 22 4 (UVR) 78S wets Ce). Nous utiliserons dans ce paragraphe les approximations suivantes -85- H, (54,8,) = H. (5, 5.) = so mys mS ts)e sf sists a7 are] Ls.) = 4 sl + IIo) ve ba Oo). Zl serait agréable & cevpoint de mettre (11) sous forme normale jusqu'S Liorare 53 cependant, les termes a! re 3, bien que non tous résonants, sont assez sympathiques, et le faible gain provenant de leur mise sous forme normale ne fie pas les calculs compliqués des répercussions jusqu'a l'ordre 5 de cette opé: Par contre, mettre sous forme normale les seuls termes d'ordre les termes de l'ordre exp! Le plus Glevé, est inoffensif: il si efit de supprimer les termes non sonants. Appeiant toujours $5 9 the wy [4- Sisehel” - Fleas) | ees, Finite abst aunts 647 FS 46 T | = fat WEN + 8 02G) | 2 les nouvelles variables, on obtient le nowy @) Mee it,[4e fleas i ((ratint*) | BEAD o tee its CUP Mel + SED #4550 | - 4B OES 7, + £70, (3). 3 -86- Atin 4'€erire commodénent 1'équation d'un snneau de section, i1 est naturel de remplacer les plans des coordonnées $, et ¥, par les deux sous-variétés analytiques N, et N , feuilletées par des orbites pério~ Giques, que nous avons mises en évidence dans le paragraphe précédent. = w= ACK, 424 7 wf a= ALCS) ee ie T+ AL(S) 4 = BAS) Un changement de variables ayant cette propriété est évidemnent $59.) —> (%.S.), défini & partir des paranétrages de N, et Np ( weperter @ 1a Figur) par % " Set Aa(Sadr ACL) | a3) $2 4+ Blo) + BLK). Les 6valustions ay) Aa(Sa)= £°Oe(S) , guy BCH) = ESAS UI) + st Or (Sa) données page T7 et les évaluations simileires de A,,B,, montrent 4éja ~87- qu'un tel changement de variables ne modifie pas la forme des Squations Jusqu'a L'ordre 4 puisque les éventuels termes d'ordre 3 de B, et A, sont résonants (revoir les pages 36,37 sur les formes normales). La connaissance des termes d'ordre 5 du champ de vecteurs nous permet de raffiner (13bis); on commence par analyser les coefficients tot, et {pf de [S[t dans les développements de o& et ( 8 partir des formules de récurrence (celles de la page 50 2 la présence prés de ( d tet = LE(G6O,267)b. | Aple tO NKS. = £4, (HEI, LED. ol l'on a noté (12) sous la forme ramassée Ah etm), Us hr a(t). Le aéveloppenent & itordre 3 de ¥,05,F) et T(5,5) aonné a 1e page TT suffit pour ce calcul. On constate que (Gh, s'erit MBL = EE (Be OI) — ARETE | ok dae Ge be iat [¥(u¥8) + UYU Araayisr— Sa Fist + €0, (Is?) a Ne L'équation = 0 fournit alors Y= evs Tse) , ek @n nontre «eg sans peine que -88- Aa (S41) = eae , Gr) 2 Cay Sts E(lgh) + 7 O,) , et 8, et des formes analogues pour A, En particulier, ainsi que L'avait 46j2 remarqué Conley, le changement de variables (13) ne modifie pas 1a forme 4 reste devient € O,(f) au tieu de £°O,(¥) : les responsable: ations (12); seul le tes temes de 1a forme fests!" Fan) — 2 Zl sisi" Fis") | = -esisit A (Fsr)) + 0,0) = £06), En résumé, Meas, Lae Steet - E(u 109] “BE es, [lta BHM GEIL AER 4A x | A -4at rte + £0 (3) 8 &) eI * + Met Lat eb Rls (UI ) ; Beers fa tsalte isle Calls SEs 40% Fe | AES [ele % + £0208) 5 3 ns respectives de N, et i sont Y= les Equation 0, Sy= 0, et 1'intégrate premigre s'écrit Met )= (alee y-ver + €Oc(S). @ y r) ~B9~ Tl est maintenant facile d'écrire 1'¢quation d'un anneau de section pour le champ de vecteurs (1h) dans la 3-sphdre M = 0 : arg + Arg = 0 (modulo 2 ) ferait L'aftaire, c'est d'ailleurs le choix de Conley. Il est cependant plus agréable et guére plus difficile de choisir un tel anneau qui contienne le "cercle" 2 = 0 correspondant aux Singularités du probléme initial (comparer a Birkhort [ ]). En effet, z= 0 s'éerit encore {= J, avant 1a mise sous forme normale des termes d'ordre 5 de (11), done $,- J, + £*Og (f)=0 apras cette mise sous forme normale, done %-34 €O.() = 0 apras le changement de variables (13). Ecrivons cette 6quation sous la forme y+ tS u(s)48Hhy(S) = Hr eiLugys eh uc), od les uy et les v; sont des 0, (9). i i Dtégalité dea argunents des deux membres fournit 1*équation atin annesu Ay selon notre désir (plus exactement 1'équation d'un tel anneau dans le complémentaire des deux orbites périodiques primaires): Aug, + Arg (Ar fucls) + € & vale))= Ag hi + Ay(4ee Bub) £u(s)) clest-2-dire Ags, + Mas S, + £0,(6) =0 (eedamt ) ay) Nous en venons 3 premier retour Pp : Ag —>Ag olaires S,- we pate eae ce dernier devient sur L'anneau Ag par le en coordonni 2 ads AL E@tal) + frameX - LE (atat) dk ~ SAE (ateaar + baray + Coarar 26) - the at mrp +£O.O.n) | 2 A+ FOrtar) - tua ey + SE (awa) ~ BE ( Batpaty dur 4 20arrard ) AE rere + £ Crum) Akt a(- BAP Oranat Aurh 4 € Oc(4.,42) | i cS tte af ABE (sane) alacrpe +6 O¢ (ro ; od 1'on a repris des notations kitty = Xo y= analogues A celles de 1a page 11. -@ -91- Bien entendu, les termes £0,(r,,7,) qui apparaissent dans (1h') sont tous analytiques en oy hy Thy Tp 3 cela vient de ce que le reste whe 88.) + a = 0 (res : £07($) de SE (resp. ae) stannule lorsque “6, = 0 ( p-S = 0). = K+ €0,(ur2) = 0 Conazm) Liéquation de Liintérieur de Ag et T= Ty(%,,%y574 525) le temps de re- tour sur Ag de la courve intégrale de (14") issue de (#,,4,7.r le Ag « Désignant par %,(t), H(t), r4(t), p(t) le paranétrage de cette courbe intégrale, on voit immédiatement que sur un intervalle de temps borné (par exemple par UT, qui suffit car 7, est proche deT ), - 2 ; yt) erp + CO (ei an) + (rary) 5 en particulier, sur un tel intervalle, Pe, ld) = 24 COLO AD 5 @tod Lion déduit que ji ut -| fo + cote, )at = on, + £oy(rysr5) 5 © et done que = T+ €0,(r, 42) . Avant de choisir des coordonnées sur Ag, faisons quelques remarques our la régularité de Py ~92- Ltapplication - (ad C4 42)) CEM, ETM) ae (Baz) ®™ aans 02 3 la sphére S° d'équation M = 0 est un tore T A(atear) -E7+ €O¢(4442) =O lle); l'image ri 4 A est analytique ( 5) d'équation (analytique) dont le partie située dans 1e “quadrant r, 70, r,%0 est diftéonorphe au produit de (R/prZ)” par un intervaliel ("hello anchor ring” de Conley) et est bordée par deux tores de dimension deux r,= 0 et r, = 0, laissés inva~ 1 riants par le flot de (1h'), qui s'envoient sur les orbites périodiques primaires de la sphére ‘anneau Ay de aési~ Le flot de (14') & par = 0 (mod 2) (figure), 1'applica Te est analytio "a (Wa s a 4 : de (Warz)eR° sur c* = RY induit un @ image Ag , ce qui ion de premier retour de (14') jusqu'au bord. Me: mn "coordonnées po “omorphisme anal rieur de Ag , se prolonge en jusqu'au bord. tatifrale AW saz) ne Cayeo) (nz) T ; ——» (M0) “cootdenuies fphaders " -93- Exercice.- Montrer que 1a restriction de Pg & l'un des bords de 1’anneau est analytiquenent conjugnée 3 une rotation d'angle [p= “Art od est l'angle de la rotation & laquelle est conjuguée 1a dérivée en son point fixe de L'application de premier retour de (1h) sur une transversale locale dans $3 4 l'orbite périodique primaire qui correspond au bord con- sidéré (i stagit de comparer les applications de premier retour d'un champ sans zero sur le tore T* sur deux courbes fermées transversales non homo- logues dans le cas ol L'une de ces applications est conjuguée & une rota~ tion). La forme des Squations (1l') impose pratiquement le choix des coordon~ 2 andes our Ag (identisié Te): G come coordonnée angulaire, r = ry - 75 comme coordonnée radiale (comparer 1a page 63); cependant, P n'est pas vraiment une coordonnée angulaire car elle varie de Wt quand on fait le tour de l'anneaus on travaille done avec O/, en faisant attention au dé~ phasage de TL qui s'introduit dans le calcul de L'application de premier retour (figure, 2 r fixé). ~oh- Quant 2 r, c'est une tr&s bonne coordonnée A ceei prés qu'elle n'est pas airférentiable au bord (figure schématique dans le cas of M = f(ac-ac)- VE"), aw A ASH VY = 2 VE? Ceci ne nous génera pas plus que le choix naturel des coordonnées polaires symplectiques 2 = {i e® dans 1'étude classique de 1a stabilité des points fixes elliptiques des difféomorphismes du plan qui conservent les aires (comparer par exemple & ce qui est fait dans le livre "Lectures on celes- tial mechanics"de Siegel et Moser). Nous devons done calculer FAK») = (t+ &(G) 2%), » Od Me = Mla sysrysey)s (Ky r%yoFy stp) est Je point de(Rfqg)» I qui cor repond & (Yr) EH, et («TP 4,(T)s7,(T)s7Q(T)) celui qui correspond & (BR) 2) Te. Comme @ la page 91, on déduit de 1l'estimation r,(t) que, sur un intervalle de longueur 2%, on a AGC WAlinth) = - eCaTrat) + Cia OY CCA) ate at) + Tat Oe at) oo 9 + £0 Gare), a ae rela (H4tH, a al) = = as Gageatjararaard + £0; (rr) 5 Sich, xa, vat ACH) = THE OpAaraye £06 44 rr) « On en.déduit en intéerent que A(t) = Xlo)+ 264 80, Myr) + £0¢ Gary = 26 + €O, (42) , é() @ - Cheat ye Fray tare - EECA )atay)T +E tat) Te os 26 + E% (Cr) 4" z D4 brety[-en - 380 UA)a + aes rod] pan Caras 2G) r- pene Odtayaray 42GB + £0, fray , Enfin, puisque l'on est dans la sphére M = 0, Arpay = ze + €06(14,42) 3 on particulier, r, et ry sont des O(€), et azar pret Uy + oe), do _ + O(t)= G- emye-sivehe Adar + ANE ead + OCs?) , WUTe) = ea asp ah 4 MMI aces + OC8), -96- Il sera agréable dans la suite de travailler avec un cercle de lonqueur 1, ive. d'identifier le cercle &IR/Z; posons pour cela = Ur il vient T,(,»)= (@,R?) 5 O- o+4-y8'- 3% et (4A )ae Sever oa 218 + 0s), Re r-Aapvie! si 91 4 ASMAY cA" 4a BO + OC?) & J que l'on peut encore simplifier: le changement de coordonnées (comparer & celui de 1a page 69) (O,2) = C€,4) , @: O + FA cr 40978 Anas Baie 96 - ev wore transforme Py en TelGade (erg -wek- Metrz)a 40(8), 24 0(8%) Un dernier changement de coordonnées, 1'homothétie Ax 2verg rend voisins de ¢ +41 les tords de L'anneau; oT P, devient Ge) Pi s)= (eat - Ket - Wry ey +0(€), ¢+0(er)) qui nous donne grand plaisir. Remarque.- Estimons 1'équation du "cercle" z = 0 correspondent aux singu- larités: 2 = 0 Squiveut 2}, -%, = 0, done J, ~T, + €05(5) = 0, done age tia, 4 EG MyArjed - on on asauit rar Lay 4+ LOS (As, )=0 Ae IR € Op Ca4aL) =9 , 2 Te ae (ek +nieX J+ €O(44, 4.) a Avs a-dire £O¢ (41,44), et alaprds 1e Théoréne des fonctions inplicites, r= KG) , WRMW,= ocs*). Apréa 1e changement de coordonnées (B,r) > (\€,8) cette équation devient A> ¥(@) , IBN, = O18) , Lthonothétie s = 29#'— 1a transforme enfin en Ge) p= Se), It, oc). ~98- Autre remarque.- (Comparer i celle de la page 63) Nous avons remarqué & la fin du paragraphe précédent que le passage de $0(3) A son revétement & deux feuillets $? dans la transformation de Levi-Civita se traduisait par l'invariance de (11) sous la transformation Ett) > Cif. La suppression des termes non résonants @'ordre 5 peut done se faire par un changement de variables polynomial de degré 5 respectant cette symétrie; autrement dit, (12) jouit également de cette invariance. De méme, l'unicité des orbites périodiques primaires de chaque famille forgant leur invariance, les équations (1h) sont-elles invariantes sous la transformation SF $0 (FH) Enfin, last but not least, 1'anneau de section Ag défini page 89 est lui aussi invariant, et tout ceci se traduit par l'invariance de Pg sous la transformation (Br) (84% yr) (ajouter 7 & 4 etd, et contempler la figure de le page 93 pour comprendre), et done évidemment sous la transformation (sg) > (PK 9). Dans L'anneau quotient Zt; (anneau de section pour le flot dans $0(3)) muni des coordonnées ($49) = (24)¢) , -99- ltapplication de premier retour s'écrit done Q(%e)e (@ 18 wc ep ol"), 9408) et nous donne autant de plaisir que la précédente. Bien entendu, tout ce qu'on vient de dire peut Stre répété pour 1a synétrie Qi) Ay bee qui implique la transformation de Pp sous € (og) —S (-844 55) ben Gyn toe Eg) By). Le [robes da Ra Quuy -. - Cyvatun (6.11.80) oo Flan aduak ane Gobet (este lek ye Aorubey Cahuur que Rs enh eb 2g arene cl leuhter . poe BI Aaywe 3 2 eh doeubtlaea Af ha) =ulth) , Ot yo 42s Aumifou do far de & bp a fate dae dawter pron je oe fart, fpr Ro Witine fas fou dats de £ das ay f(a teal faz) a ae aelee wp eka), Gre), eek ( ————) + aby, ( 7), fest, COA VGA) = elt K Adge ads , fe, wee L --- - eee , 4 pba ee -o LL, lye ‘ Aaj facer Le BNue 1 ya Penaanqutr que ; dam fe Car ov Ag et Ay sak telrdudthary. pretouds Cl rde ~~ = Change of variables (course on Conley’s thesis page 96) October 10, 2011 ‘The important point is to remember that, as defined on page 93, ‘Then, if for simplicity, we start! looking for a change of variables of the form p= 0 +aersin8x0, s=r, and write the original mapping (0,r) ++ (@,R) and the conjugate mapping (esr) > (®,R), we get va Beh Hyg Ble cos 08) +A, is 1 B= O+acRsin8rO = 6+ 5 — Ore with 1 A=aclr + O(@))sin8a(O-+ 5 — ze + O(€*)). Using a ‘Taylor expansion of the sine function, we get that A= aur snr0 ~Sr(ocrom rhe +00); ly, if we choose, as is done in the notes, a = 384, we get that pape tite Mag Hy pole B= 945 -$e- Teta Hr Ole), while R has not changed at the order O(¢*). It remains to compose the first change of variables with the one defined by (err) + (8) defined by 2 150? 5 ee cos 8p — er r+ cosmp =r + O(€) This does not change the form of # and one computes the transformation on the ray variables as above (I leave you check it works). Of course, one can do the composition of the two changes at one stroke

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