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Exercices corrigés “le moteur asynchrone”

Posted by admin in Exercices corrigés on 10


20th, 2009 | no responses
Exercices corrigés d’Electrotechnique sur le
moteur asynchrone
Exercice MAS01 : moteur asynchrone
Un moteur asynchrone tourne à 965 tr/min
avec un glissement de 3,5 %.
Déterminer le nombre de pôles du moteur
sachant que la fréquence du réseau est f = 50
Hz.
Correction ▲
Vitesse de synchronisme : nS = n / (1 – g) =
965 / (1 – 0,035) = 1000 tr/min
Nombre de paires de pôles : p = f / nS = 50 /
(1000 / 60) = 3
6 pôles
Exercice MAS02 : moteur asynchrone
triphasé
Les enroulements d’un moteur asynchrone
triphasé sont couplés en triangle.
La résistance d’un enroulement est R = 0,5 W,
le courant de ligne est I = 10 A.
Calculer les pertes Joule dans le stator.
Correction ▲
3RJ² = RI² = 0,5×10² = 50 W
Exercice MAS03 : démarrage « étoile –
triangle » d’un moteur asynchrone
Dans ce procédé de démarrage, le stator est
couplé en étoile pendant le démarrage, puis en
triangle pour le fonctionnement normal.
1- Montrer que le courant de ligne
consommé en couplage étoile est trois fois
plus petit qu’en couplage triangle.
2- On admet que le couple utile du moteur
est proportionnel au carré de la tension.
Montrer que le couple utile est divisé par trois
pendant la phase de démarrage.
Correction ▲
Tension aux bornes d’un enroulement :
Couplage triangle : U

Couplage étoile : V
3- Quel est l’avantage du démarrage «
étoile – triangl e » ?
Correction ▼
Quel est son inconvénient ?
Correction ▲
Ce procédé ne permet pas toujours au moteur
de pouvoir démarrer en charge
Exercice MAS04 : moteur asynchrone
Les tensions indiquées sur la plaque
signalétique d’un moteur triphasé sont :
400 V / 690 V 50 Hz
(Cela signifie que la tension nominale aux
bornes d’un enroulement est de 400 V).
Quel doit être le couplage du moteur sur un
réseau triphasé 230 V / 400 V ?
Correction ▲
Couplage triangle (avec un couplage étoile, la
tension aux bornes d’un enroulement n’est que
de 230 V).
Et sur un réseau triphasé 400 V / 690 V ?
Correction ▲
Couplage étoile
(Avec un couplage triangle, la tension aux
bornes d’un enroulement est trop importante :
690 V).
Exercice MAS05 : fraiseuse
La plaque signalétique du moteur asynchrone
d’une fraiseuse porte les indications suivantes :
3~ 50 Hz
D 220 V 11 A
Y 380 V 6,4 A
1455 tr/min cos j = 0,80
1- Le moteur est alimenté par un réseau
triphasé 50 Hz, 380 V entre phases.
Quel doit être le couplage de ses enroulements
pour qu’il fonctionne normalement ?
Correction ▲
Couplage étoile.
2- Quel est le nombre de pôles du stator ?
Correction ▲
4 pôles (vitesse de synchronisme : 1500
tr/min)
4- Calculer le glissement nominal (en %).
Correction ▲
1500-1400/1500=3%
4- Un essai à vide sous tension nominale
donne :
- puissance absorbée : Pa = 260
W
- intensité du courant de ligne : I = 3,2 A
Les pertes mécaniques sont évaluées à 130 W.
La mesure à chaud de la résistance d’un
enroulement du stator donne r = 0,65 W.
En déduire les pertes fer.
Correction ▲
Bilan de puissance :
Pertes par effet Joule au stator :
3×0,65×3,2² = 20 W
Pertes par effet Joule au rotor :
négligeables
Pertes fer : 260 –
(130 + 20 + 0) = 110 W
5- Pour le fonctionnement nominal, calculer :
- les pertes par effet Joule au stator
Correction ▲
3×0,65×6,4² = 80 W
- les pertes par effet Joule au rotor
Correction ▲
Puissance absorbée : Ö3x380x6,4×0,80 = 3370
W
Puissance transmise au rotor : 3370 – (80 +
110) = 3180 W
3180x 0,03 = 95 W
- le rendement
Correction ▲
Puissance utile : 3 180 – (130 + 95) =
2955 W
Rendement : 2955 / 3370 = 87,7 %
- le couple utile Tu
Correction ▲

Les moteurs
Posted by imyimy in Électricité on 10 14th,
2009 | 4 responses
Les moteurs asynchrones
I)- GENERALITES
Le moteur asynchrone représente 80% des
moteurs utilisés industriellement, étant donné
leur simplicité de construction et leur facilité
de démarrage. D’autre part à puissance égale,
c’est le moteur le moins cher. Il ne nécessite
pas de source de tension particulière puisqu’il
fonctionne sous la tension réseau
1)- FONCTION D’USAGE

2)- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT


En alimentant 3
bobines identiques
décalées de 120°,
par une tension
alternative
triphasée, on
produit 3 champs
magnétiques
alternatifs.
Les 3 champs
magnétiques
alternatifs produits
se composent pour
former un champ
tournant à
l’intérieur du rotor.
Ce champ tournant
crée dans le circuit
électrique du rotor
des courants
induits qui
provoquent une
force
magnétomotrice
qui entraîne le
rotor en rotation.
4)- CHOIX DU COUPLAGE
Le choix du couplage va dépendre des
informations de la plaque signalétique :
a)- 220V ∆ / 380V Y
si le réseau est de 220V entre phases ou Y s’il
est de 380V.∆ Il suffit d’exécuter le couplage
b)- 220V / 380V
La tension la moins élevée correspond à la
tension maximale que peut supporter un
enroulement.
Dans notre cas les enroulements peuvent
supporter au maximum une tension de 220V.
On devra donc adapter le couplage du moteur
en fonction du réseau.
• Réseau 380V : couplage Y => tension
enroulement = 220V
• Réseau 220V : couplage ∆ => tension
enroulement = 220V
Exemples :

VI)- LA PLAQUE SIGNALETIQUE


La plaque signalétique spécifie les valeurs du
point de fonctionnement nominal ( point pour
lequel le moteur fonctionne normalement).
On trouve sur la plaque signalétique du moteur
différentes informations :
Les moteurs à courant continu
I)- GENERALITES
Les moteurs à courant continu à
excitation séparée sont encore
utilisés assez largement pour
l’entraînement à vitesse variable des
machines. Très facile à miniaturiser,
ils s’imposent dans les très faibles
puissances. Ils se prêtent également
fort bien à la variation de vitesse
avec des technologies électroniques
simples pour des performances
élevées et jusqu’à des puissances
importantes. Leurs caractéristiques
permettent également une
régulation précise du couple, en
moteur ou en générateur. Leur
vitesse de rotation nominale est
adaptable aisément par construction
à toutes les applications, car elle
n’est pas liée à la fréquence du
réseau. Ils sont en revanche moins
robustes que les moteurs
asynchrones et nécessitent un
entretien régulier du collecteur et
des balais.
1)- FONCTION D’USAGE

Remarque : La machine à courant continu est


réversible c.à.d. qu’elle peut fonctionner aussi
bien en moteur qu’en génératrice
2)- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
L’application par excellence de la loi de
Laplace est le moteur à courant continu. Cette
loi affirme que l’action d’un champ
magnétique sur un conducteur traversé par un
courant, produit une force, cette force
engendre un couple qui fait tourner le moteur.
II)- CONSTITUTION D’UN MOTEUR A
COURANT CONTINU

1)- L’INDUCTEUR OU LE STATOR


2)- L’INDUIT OU LE ROTOR

3)- COLLECTEUR ET BALAIS


III)- LES DIFFERENTS TYPES DE
MOTEUR
1)- MOTEUR A EXCITATION
SEPAREE
Les bobinages induit et inducteur sont
connectés en parallèle. L’inversion du sens de
rotation s’obtient en général par inversion de
la tension d’induit.
2)- MOTEUR A EXCITATION SERIE
Ce moteur est de construction semblable à
celui du moteur à excitation séparée. Le
bobinage inducteur est connecté en série avec
le bobinage induit, d’où son appellation.
L’inversion du sens de rotation est obtenue par
inversion des polarités de l’induit ou de
l’inducteur.

IV)- MODELE EQUIVALENT DU


MOTEUR
1)- LA FORCE CONTRE
ELECTROMOTRICE
Un moteur en rotation présente une force
contre électromotrice noté E aux bornes de
l’induit :
• E : f.é.m. en V
• N : nombre de conducteurs
de l’induit
• n : vitesse de rotation en
tours par seconde (tr/s)
• Φ : flux inducteur en
webers (Wb)
• p : nombre de paires de
pôles
• a : nombre de voies
d’enroulement
2)- SCHEMA EQUIVALENT DU MCC
• r : Résistance interne du moteur
caractérisant la résistance du bobinage de
l’induit.
• L : Inductance interne du moteur
caractérisant l’inductance du bobinage de
l’induit.
En régime permanent le courant
qui circule dans le moteur est
constant donc la chute de tension
aux bornes de l’inductance interne
du moteur est nulle. LdI/dt = 0 donc U
= E + rI
V)- CARACTERISTIQUES DU MOTEUR
1)- LA VITESSE DE ROTATION
D’après ce qui précède:
• U=E+rI
• E=k.n.Φ avec k=pN/a
En supposant le flux Φ constant on peut
admettre que la force contre-électromotrice est
proportionnelle à la vitesse de rotation.
E=K.Ω
• Ω : vitesse de rotation en rad/s; Ω = n/2π
• K=pN2π /a
Ω =(U-rI)/K
Donc si l’on néglige la chute de
tension due à la résistance de
l’enroulement rI on peut admettre
que la vitesse de rotation d’un
moteur à courant continu est
proportionnelle à sa tension
d’alimentation d’induit.U=E+rI=K.Ω
donc:
Ω =U/K
2)- LA PUISSANCE
ELECTROMOTRICE
La puissance électromotrice notée Pem en
Watts: Pem = E . I
3)- LE COUPLE ELECTROMOTEUR
Le couple électromoteur notée Tem
en N.m: Tem = K . I
Tem=Pem/Ω =E.I/Ω =KΩ .I/Ω =K.I donc
Tem=K.I
4)- LA PUISSANCE ABSORBEE
• par l’induit P=UI
• par l’inducteur p=ui
La puissance absorbée totale par le
moteur en Watts: Pa = P + p = UI + ui
Pa = UI + ui
• U, I: tension et courant d’induit
• u, i: tension et courant de l’inducteur
5)- PUISSANCE UTILE (MECANIQUE)
La puissance mécanique notée Pu :
Pu=Tu/Ω
• Tu: couple utile disponible sur l’arbre
moteur en N.m
• Ω : vitesse de rotation en rad/s
6)- RENDEMENT DU MOTEUR
Le rendement noté η : η =Pu/Pa
• η s’exprime en %
VI)- BILAN DE PUISSANCE

1)- PERTES JOULES INDUCTEUR OU


D’EXCITATION
Elles traduisent l’énergie dissipée
dans le bobinage inducteur. Pjex=
Rex.i² = u.i
• Rex étant la résistance du bobinage
inducteur.
2)- PERTES JOULES INDUIT
Elles traduisent l’énergie dissipée
dans le bobinage induit. Pji= r.I²
• r étant la résistance du bobinage induit
3)- LES PERTES CONSTANTES
C’est la somme des pertes
mécanique (frottement) et des
pertes magnétiques (Foucault et
hystérésis). Ces pertes sont
supposées constantes quelque soit le
point de fonctionnement du moteur.
VII)- REVERSSIBILITE DE LA
MACHINE A COURANT CONTINU
1)- PRINCIPE
Si on place un conducteur du rotor
(induit) dans le champ magnétique
produit par le stator (inducteur), et
que l’on déplace ce conducteur, il est
le siège d’un courant induit On a
donc créé un générateur de courant.
La machine à courant continu
fonctionne alors en générateur, c’est
le principe de la dynamo.
2)- FONCTIONNEMENT DANS LES
QUATRE QUADRANTS
La machine à courant continu est
fondamentalement réversible. Ainsi en
fonction du signe de la puissance absorbée elle
peut fonctionner en moteur ou en générateur
(frein) . On définit ainsi quatre quadrants de
fonctionnement pour la machine.

Par exemple lors d’un déplacement


horizontal (cas d’un train), la
machine fonctionne :
• à l’aller, en moteur dans le quadrant 1
• puis au retour, toujours en moteur dans le
quadrant 3
• et entre ces deux cas, le ralentissement forcé
jusqu’à l’arrêt s’effectue dans le deuxième
quadrant pour l’aller et dans le quatrième
quadrant pour le retour
VIII)- LA PLAQUE SIGNALETIQUE DU
MOTEUR
La plaque signalétique spécifie les
valeurs du point de fonctionnement
nominal ( point pour lequel le moteur
fonctionne normalement). On trouve
sur la plaque signalétique du moteur
différentes informations :
• Puissance nominale
• Vitesse nominale
• Tension et courant d’induit
• Tension et courant d’excitation
IX)- INVERSION DU SENS DE
ROTATION
Deux possibilités existent pour
inverser le sens de rotation d’un
moteur à courant continu :
• Soit inverser le sens du courant
d’excitation.( inversion tension
d’excitation)
• Soit de changer le sens du courant de l’induit.
(inversion tension d’induit)
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