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Éditorial » Sortez les bouteilles réutilisables, l’eau embouteillée n’est plus une option | P. 19
Catherine Cimon
Isabelle Larose
actualites@larotonde.ca
Février 2009
L a Rotonde a obtenu une copie de la lettre signée Trois-Rivières, février 2009. beco avec l’assureur Green Shield, et
L’Association générale des étu- met la main sur le contrat. Le même
par l’ancienne vice-présidente aux finances qui montre diants de l’Université du Québec à
Trois-Rivières lance un appel d’of-
scénario se répète à l’Association
facultaire étudiante des sciences
que, dès le 20 avril dernier, les cartes étaient jouées et le fres pour trouver un nouveau cour-
tier d’assurances. L’ancien courtier
humaines de l’Université du Québec
à Montréal, où le Groupe financier
nouveau courtier, choisi. Ajoutez à cela des partenariats de la FEUO, le Groupe financier
Major, se lance dans la course et fait
Major sort gagnant du processus
d’appel d’offres contre Morneau So-
entre le courtier Morneau Sobeco, l’assureur Green Shield une analyse de marché en contac-
tant plus d’une dizaine d’assureurs
beco et l’assureur Green Shield.
Fait intéressant, Green Shield
et la division des services de la Fédération canadienne des pour obtenir des soumissions. Il
contacte l’assureur Green Shield
est l’assureur de toutes les asso-
ciations étudiantes membres du
de la part de l’exécutif et l’expérience des autres universités sionner. La raison? Une relation
privilégiée entre Green Shield et le
services de la FCEE, fédération à
laquelle la FEUO est affiliée depuis
dans le domaine de l’assurance pour obtenir le récit courtier Morneau Sobeco. Dans un
courriel daté du 27 février 2009
2008. Puisque Green Shield est lié
à la fois à Morneau Sobeco et à la
chronologique d’un changement de courtier qui prend des dont La Rotonde a obtenu copie, un
employé de Green Shield écrit noir
FCEE, l’existence d’un lien entre
Morneau Sobeco et la FCEE semble
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le 20 septembre 2010 Actualités
Ottawa, le 20 avril 2010. Quelques jours Moncton, le 26 avril 2010. Alain Pa-
à peine avant de commencer son mandat de rent, directeur des ventes à l’assurance col-
trésorière nationale de la FCEE, Roxanne lective chez Assomption Vie (ex-assureur de
Dubois, alors vice-présidente aux finances de la FEUO), reçoit un message téléphonique
Avril 2010
la FEUO, signe une lettre de désignation de de Gerry Matlasheski, représentant de Mor-
courtier au profit de Morneau Sobeco. À ce neau Sobeco. L’homme indique qu’il est le
moment, elle détient un contrat d’exclusivité nouveau courtier de la FEUO et qu’il veut
la liant au Groupe financier Major jusqu’au obtenir certaines données concernant le ré-
31 août 2010. Interrogée par La Rotonde à ce gime d’assurance. Il mentionne également
sujet à la fin d’août, Dubois avait assuré que qu’il fait affaire avec la FEUO depuis peu
« Morneau Sobeco n’a pas été désigné courtier [« a last little while »]. Informé peu après de
du régime d’assuran- l’entente d’exclusivité
ce de la FEUO avant « [J]e suis un peu amer avec le fait qu’il y ait une personne, entre le Groupe finan-
la réunion du conseil Mme Dubois, qui a un dossier de 2,5 M$ entre les mains et qui cier Major et la FEUO,
[d’administration]
signe un mandat avant son départ avec une compagnie qui a un Matlasheski ne reçoit
de juillet ». Pourtant, aucune information de
La Rotonde a obtenu lien étroit avec l’organisation où elle s’en va travailler » Parent.
copie de la lettre qui - Alain Parent L’employé d’As-
nomme sans équivo- somption Vie s’expli-
que Morneau Sobeco que mal la situation
nouveau courtier : « À compter d’aujourd’hui, qui s’est produite avec la gestion du régime.
nous, la [FEUO], nommons et désignons par Sans condamner Dubois, il soutient tout de
la présente Morneau Sobeco notre conseiller même qu’il y a peut-être des apparences de
et agent réalisateur […] La présente lettre an- conflit d’intérêt : « Je trouve ça drôle, en fait,
nule toute lettre de désignation antérieure. je suis un peu amer avec le fait qu’il y ait une
À compter du 1er septembre 2010, toutes les personne, Mme Dubois, qui a un dossier de
commissions sont payables à Morneau So- 2,5 M$ entre les mains et qui signe un man-
beco. » Précisons qu’à ce moment, aucun dat avant son départ avec une compagnie qui
appel d’offres public n’avait été fait par la a un lien étroit avec l’organisation où elle s’en
FEUO. Théoriquement, la décision de choisir va travailler […] C’est comme si le dossier
un nouveau courtier revenait aux membres partait de la main droite de Mme Dubois pour
du conseil d’administration (CA) de la FEUO s’en aller dans sa main gauche, mais dans
durant l’été. une autre fonction et dans un autre temps. »
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Actualités le 20 septembre 2010
date de l’année dernière ». dévaloriser un poste de chaire pour femmes », renouveler mon contrat. »
Steeves a cependant tenu à mentionner que a-t-elle commenté. Rendement négatif
le retard de l’horaire d’examens est en grande - Agnes Whitfield
partie imputable au fait que la FEUO doit faire Souhait répréhensible Le non-renouvellement du contrat d’Agnes
beaucoup de concessions dans son échéancier Privée de l’accès Whitfield au poste de titulaire de la Chaire en
pour ne pas que les étudiants soient pénali- La Chaire conjointe en études des femmes à son courriel de l’U d’O études des femmes soulève aussi, selon elle,
sés, tout en essayant de faire paraître l’horaire bénéficie d’une mise de fonds de 500 000 $ une autre problématique bien présente dans
d’examens le plus tôt possible. donnée à sa création en 1985 par le gouverne- En avril dernier, alors que son contrat pre- les milieux universitaires canadiens : le peu de
En ce qui concerne le calendrier d’événe- ment, qu’elle doit s’assurer de faire fructifier nait fin tel que discuté avec les universités femmes en charge de chaires de recherche.
ments, Steeves ne croit pas qu’il sera prêt pour son bon fonctionnement et sa pérennité. Carleton et d’Ottawa, Whitfield s’est vu retirer À l’Université d’Ottawa, 24,14 % des chaires
avant janvier. S’il assure que la compagnie Le laisser-aller manifeste de l’administration l’accès à son compte courriel de l’U d’O, une sont attribuées à des femmes; à l’Université
mandatée pour créer un tel calendrier a déjà dans cette responsabilité aurait donc un lien démarche qui l’a grandement irritée : « On Carleton, ce pourcentage tombe à 20,83 %,
soumissionné, il ajoute néanmoins qu’un tel direct avec l’état financier désastreux de la m’a enlevé mon accès le jour même de la der- contre 25,17 % à l’échelle nationale.
projet prend du temps : « Avoir une chose Chaire, d’après Agnes Whitfield. nière remise de note pour mon cours que je
qui fonctionne avec tout le monde qui fait des Par ailleurs, Whitfield précise que lors donnais à l’Université, mais j’avais encore un
événements, c’est difficile. » De plus, Steeves
affirme que s’il met autant d’énergie dans ce
de son embauche et de la signature de son
contrat de titulaire, il avait été convenu avec
travail d’une de mes élèves, à qui j’avais donné
une extension, à corriger. »
ERRATUM
projet, c’est que, selon lui, c’est très important les vice-recteurs Peter Ricketts (Carleton) et Dans une lettre, le vice-recteur aux études Dans « Une année bruyante s’annonce
« pour la communauté étudiante et pour la François Houle (U d’O) qu’un des points im- de l’U d’O, François Houle, lui garantissait
volonté de savoir ce qui se passe sur le cam- portants de son mandat serait de « préparer toutefois qu’elle recevrait le contenu de son
à l’U d’O », en page 6 de l’édition du 13
pus ». des stratégies de levée de fonds » pour redres- compte courriel sur un cédérom que l’Uni- septembre, les propos décrivant l’état du
Même si les délais sont déjà anticipés par la ser la Chaire et lui permettre de se développer versité se chargerait de lui faire parvenir à
FEUO, il reste que la population étudiante de- et de rayonner.
stationnement barricadé étaient ceux de
l’adresse désirée, tout en la félicitant pour les
vrait bénéficier d’un calendrier d’événements Néanmoins, après plusieurs initiatives de la excellentes évaluations faites par les étudiants Claudio Brun del Re, et non de Pierre Laroche.
et d’un horaire d’examens bien bâtis pour la
grande première.
part de Whitfield pour collecter des fonds et dans ses deux cours en études des femmes. Toutes nos excuses.
développer la Chaire, les universités ont fina- Le ton de l’échange demeurait courtois,
Catherine Cimon lement décidé de restreindre ses activités de tout en restant bref et concis. La rédaction
Université d’Ottawa
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le 20 septembre 2010 Actualités
Retour en cours Centre de ressources pour les hommes
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Actualités le 20 septembre 2010
Commerce de la FEUO
Disparition des bouteilles d’eau à saveur sur le campus
Antoine Trépanier ble » fait partie des responsabilités entre guillemets de remplacement
de la vice-présidente aux affaires [aux bouteilles d’eau pure] pour plu-
Le 14 septembre dernier, Amy étudiantes, donc d’Amy Hammett. sieurs clients », analysent certains
Hammett, vice-présidente aux af- De plus, le projet de « campus employés du Pivik.
faires étudiantes de la Fédération sans eau embouteillée » est mené Au populaire magasin à détail, on
étudiante de l’U d’O (FEUO), s’est conjointement par la FEUO et le croit que le retrait de ces bouteilles
rendue au Pivik afin d’avertir les Centre de développement durable, était planifié, mais que la FEUO ne
gestionnaires de retirer toutes les impliquant ainsi nécessairement les a pas avertis en bonne et due for-
bouteilles d’eau claire à saveur. la vice-présidente aux affaires étu- me. Un problème de communica-
« On a été prévenu mardi que diantes dans le dossier des bou- tion serait la cause d’une telle inter-
ça y est, on a perdu, au-delà des teilles d’eau. vention de la part de Hammett. Les
bouteilles d’eau régulières, tou- Toutefois, est-ce à elle d’interve- employés rencontrés affirment tou-
tes les bouteilles d’eau à base de nir dans une telle situation? Lorsque tefois qu’il ne faut pas blâmer la v-p
saveur », affirme un employé du La Rotonde s’est entretenue avec aux affaires étudiantes, puisqu’elle
Pivik qui souhaite garder l’ano- Hammett, cette dernière n’a pas a agi « en fonction des décisions
nymat. Il ajoute que toute cette voulu expliquer pourquoi elle, et non prises par la FEUO et l’Université
marchandise s’envolera des réfri- sa collègue aux finances Sarah Jayne d’Ottawa ».
gérateurs dans un délai très court King, s’était présentée au Pivik pour Selon les informations obtenues
puisque les ventes sont « impres- exiger l’arrêt de la vente d’eau em- par La Rotonde, le distributeur prin-
sionnantes ». bouteillée à saveur. Plus tard, dans un cipal du dépanneur étudiant, Coca-
échange de courriels, elle mentionne Cola, avait prévu une telle action de
Changements de rôles ne pas être en mesure de commenter la FEUO.
les « situations de nature de ressour- Aucun renouvellement de com-
Selon le site internet de la FEUO, ces humaines ». mande d’eau à saveur embouteillée
ce serait à la vice-présidente aux n’a été fait. Néanmoins, un retour
finances, Sarah Jayne King, d’in- Le Pivik sous le choc de marchandise n’est pas envisa-
tervenir auprès des commerces geable étant donné que les ven-
étudiants, du Pivik dans le cas pré- Au Pivik, on craint des pertes al- tes vont bon train. Le commerce
sent. On peut y lire que King « su- lant jusqu’à 40 000 $ en ce qui a trait écoulera simplement les bouteilles
pervise le 1848, l’Agora, le Pivik et aux ventes globales de ces bouteilles restantes. Au Pivik, il va sans dire
le Café Alternatif ». d’eau. Sans compter les pertes consi- qu’on redirigera une fois de plus
Toujours selon le site internet dérables prévues que causera la dis- les étudiants au dépanneur Mac’s
de la FEUO, « la supervision des parition des bouteilles d’eau réguliè- de la rue Osgoode pour des raisons Photo de Mark Colletti
Après l’eau embouteillée « régulière », c’est l’eau à saveur qui est visée par
initiatives de développement dura- res. « Ces bouteilles [d’eau] servaient qui restent nébuleuses. l’interdiction de vente.
Programmes d’études
PARTAGEZ VOS IDÉES SUR Quoi de neuf à l’U d’O cette année?
LES MOYENS D’AMÉLIORER Hélène Boulay choisir l’enseignement aux cycles
primaire et moyen (de la mater-
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le 20 septembre 2010 Actualités
Condition de la femme Revue de presse universitaire
Les professeures Catherine Cimon (auteur du SuperColumbine Mas-
sacre) prennent sa défense, d’autres
Arrive finalement la partie où
le journaliste passe à l’action, qui
d’université moins
n’hésitent pas à détracter violem- peut véritablement se résumer par
ment le jeu, qu’ils trouvent écœu- un muffin Tim Horton se déplaçant
rant. tout seul et des transformations
géographiques intenses. La conclu-
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Actualités le 20 septembre 2010
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le 20 septembre 2010 Actualités
Protection du consommateur
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Arts et culture
le 20 septembre 2010
Catherine Dib
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Semaine franco-ontarienne
Concert
De la caserne centrale aux chats sauvages
Sara Pedroso Semaine franco-ontarienne, J’envoie à travers des mélodies et des disso- qui pourrait comprendre des villes mément de l’interaction naturelle
a donné un concert vigoureux et nances. comme Ottawa, Montréal, Toronto et qu’ils retrouvent dans la salle de ré-
Le 17 septembre dernier, la Nouvelle énergique, décidément résolu à nous De plus, des cris inattendus entre Québec. pétition : l’amusement pur et simple.
Scène accueillait la formation mu- faire éprouver des sensations fortes. les séquences musicales témoignent Un collectif dynamique refusant de « Au début c’était tout simple et gen-
sicale J’envoie, un groupe qui, dans Nous, les spectateurs, sommes restés de l’énergie éclectique des musiciens, se conformer et déterminé à préserver til, et ensuite c’est devenu tout cro-
les mots de Richard Lebel, directeur accrochés à chacune de leurs phrases ces derniers communiquant entre son esprit indépendant, notamment che », indique Fairfield, témoignant
général de la Nouvelle Scène, « prend rythmiques en anticipant graduel- eux par les moyens de la voix et des à travers l’enregistrement de leur de l’évolution constante de leur mu-
des risques ». J’envoie est une forma- lement le point culminant, pour en- cris, du regard et des membres cor- musique sous leur propre étiquette sique en perpétuel mouvement.
tion composée de quatre musiciens suite nous retrouver perplexes devant porels, manifestations de l’esprit indépendante, E-Tron, qui a égale-
provenant de la région d’Ottawa- des rythmes complexes et syncopés, d’union synchronisée entre les mu- ment enregistré différents groupes
Gatineau, soit Pierre-Luc Clément, ainsi que l’introduction de nouveaux siciens. Ils commencent et arrivent locaux. « E-Tron, c’est une étiquette
Patrick Sénécal, Olivier Fairfield et thèmes, tout cela au sein d’une seule au même endroit, se suivant tout le pour représenter la scène locale ici et
Philippe Charbonneau. pièce musicale. long en laissant entre les deux la place à Hull, et représenter essentiellement
Le son solide de la basse électrique, à l’improvisation et à la liberté musi- la musique créative, affirme Philippe
Incommensurabilité musicale mélangé au jeu subtil des pédales de cale. Charbonneau. C’est un portail pour
la guitare, fusionné au son parfois diffuser les artistes locaux, une plate-
Catégorisé tantôt post-rock, tantôt spatial provenant du synthétiseur, Un avenir prometteur forme nécessaire et totalement in-
jazz et même, par moments, métal, avec la précision des temps complexes dépendante, aussi avec une approche
J’envoie laisse les spectateurs per- sortant de la batterie : voilà un aperçu Après leur dernier album intitulé DIY ».
plexes lorsqu’il s’agit de préciser leur de ce que pourrait représenter un mo- La vitesse des chats sauvages suivra Sur la scène artistique locale,
genre musical. ment dans la musique de J’envoie, un le lancement officiel d’un nouvel al- J’envoie se perçoit comme s’appuyant
Vendredi dernier, au demi-studio moment qui se déconstruit aussi vite bum, dont la sortie est prévue vers sur une base de non-prétention, c’est-
de la Nouvelle Scène, marquant un qu’il est présenté, afin d’évoluer con- la fin de l’automne. Cela dit, il y a à-dire que lorsqu’ils donnent des L’album éponyme de J’envoie.
début à l’occasion de la cinquième stamment tout au long du concert également une possibilité de tournée, spectacles, cela ne diffère pas énor-
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le 20 septembre 2010 Arts et culture
Théâtre Portrait d’artiste
Réunion de bénévoles
il a plusieurs projets et spectacles à l’a dit Ricky Laurent : « La pro-
Dans « À la guerre comme à la guerre » son actif, dont Retrophonic, dans le- chaine fois que nous allons nous
quel il reprend les plus grands clas- revoir, j’espère que vous vous serez
en page 8 de l’édition du 13 septembre, la Le mardi 21 septembre, 14 h 30 siques du rock. procuré le CD et que vous chante-
photo illustrant les comédiens Alexandre 109 rue Osgoode Nouveau spectacle
rez avec moi! »
Ricky Paquette a joué du blues.
Bazinet et Philippe Landry aurait dû être Son nouvel album, Inside Out,
Aujourd’hui, on l’appelle Ricky Lau-
rent afin de symboliser son change-
signée « Courtoisie de Chloé Ekker ». Toutes Venez rencontrer l’équipe et apporter en main, Ricky Laurent entre sur ment de style du blues vers le rock.
nos excuses. votre grain de sel à La Rotonde. Les la scène Desjardins du Festival
Outaouais émergent. Il montre fiè-
Il offre quelque chose de totalement
différent, mais de toujours aussi
La rédaction nouveaux intéressés sont les bienvenus! rement aux quelque 200 personnes bon. Pour les fans de musique rock,
présentes son nouveau projet : « Je c’est à noter!
culture@larotonde.ca www.larotonde.ca • 11
Arts et culture le 20 septembre 2010
Exposition
Université d’Ottawa
www.uPortable.uOttawa.ca
Aussi disponible à la Librairie, Centre universitaire
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le 20 septembre 2010 Arts et culture
Mots à maux Théâtre
Les files d’attentes : terreur
d’une discipline imposée
« Le Chien » de garde du théâtre franco-ontarien
Simon-Nicolas Grandmaître dernier acte. Le Chien est une histoire au sujet enfin qu’il l’aime?
de l’amour maternel, des liens de fraternité et Ayant remporté le Prix du Gouverneur gé-
À l’occasion des 35 ans du drapeau franco-on- de la haine viscérale envers le paternel. C’est néral en 1988, cette pièce de Jean-Marc Dalpé
Catherine Dib tarien, on laisse ses pensées vagabonder vers un drame englobant la pauvreté d’une région est franchement une petite merveille. L’action
Chef de pupitre Arts et culture des rivages littéraires plus locaux. Le Chien, rurale, les secrets de famille macabres et les ne cesse de s’entrelacer entre trois générations,
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pièce phare du théâtre franco-ontarien, a pris épreuves d’une vie. les époques se mêlent, sans jamais qu’on perde
d’assaut la scène il y a plus de 20 ans. Un court Jay n’est jamais seul, en fait, car son grand- le fil de la pièce. L’équilibre n’est pas rompu et la
En ce début d’année bruineux, une nuée résumé de l’histoire est de mise afin de se ra- père, décédé il y a bien longtemps, l’accompagne structuration est ingénieuse. Le style de Dalpé
d’étudiants débarquent en trombe sur fraîchir la mémoire. et lui parle tout au long de son périple. Il retrouve est simplement puissant, avec un langage cru,
le campus. Nous sommes prêts à tout, à Nord de l’Ontario, au bout d’un chemin de également sa mère, qui, comme toute mère serré, juste, percutant et sincère. Une répli-
l’imprévisible, à l’impossible. Des folies de terre, un soir de juillet où le soleil borné re- ayant vu partir son fils au bout de l’inconnu, que n’attend pas l’autre, elles sont toutes aussi
la Semaine 101 jusqu’à l’horripilante péri- fuse d’aller se coucher. Jay, fils unique, rentre s’est fait un sang d’encre pendant plusieurs an- chargées les unes que les autres. Dalpé touche
ode d’examens. Nous avons parcouru le à la maison après des années d’absence. Il est nées. Mais la relation la plus belle de la pièce est un sujet souvent difficile à présenter au théâtre,
tout-Ottawa afin d’atteindre ces contrées accueilli par les aboiements du chien enragé celle que Jay partage avec Céline, sa sœur adop- soit l’incommunicabilité entre père et fils, et il
ratoureuses où, dès potron-minet, l’on con- qu’il avait laissé derrière lui. Voilà comment tive, une Amérindienne recueillie durant son en- réussit avec brio.
quiert d’un pas assuré les escaliers inter- débute Le Chien, pièce de Jean-Marc Dalpé. Se fance par ses parents. Sans oublier son père, qui En somme, Le Chien est une pièce d’une vé-
minables vers ces boîtes de sardines com- déroulant en une soirée, c’est l’histoire de Jay lui reproche d’être parti du trou que lui-même rité profonde qui est écrite à la perfection. C’est
munément appelées des classes. À nous, le de retour dans la petite maison mobile pour déteste tant. Il est la raison du départ et du re- une pièce que je recommande de lire comme
capital intellectuel. confronter les démons qu’il a fuis sept ans tour de Jay. Il est tout ce que Jay déteste dans d’aller voir au théâtre. Il est cependant plus
Cependant, il n’y a pas de rose sans épine auparavant en faisant face à son redoutable ce bas monde, mais ce dernier revient, persuadé rapide d’aller à une librairie que d’attendre une
et comme la vie aime bien choyer les étudi- père. Ayant parcouru le Canada et les États- que cette fois-ci, il va faire parler son père. Qu’il tournée de la pièce, alors procurez-vous cette
ants, ces épines s’avèrent particulièrement Unis d’un bout à l’autre, de travail en travail, va pouvoir se débarrasser de l’aliénation qui lui lecture, c’est un monument du théâtre franco-
soporifiques. Mesdames et messieurs, je sans trop se trouver, il est de retour pour le pèse depuis sept ans. Son père lui avouera-t-il ontarien.
vous présente la bureaucratie et ses incon-
tournables files d’attente. Manufacture de Cinéma
L’Arnacœur débarque en Amérique
paperasse en perpétuel changement, ce con-
cept réussit à s’immiscer en tant que para-
doxe en soit. Immuable et mobile tout à la
fois, elle amènerait n’importe quelle per-
sonne raisonnable vers les bordures acides David Beaudin-Hyppia de leur victime et les exploiter. En se faisant les prises de vues du panorama méditerranéen
de la folie. Étant à ma troisième année uni- passer pour un garde du corps, Alex Lippi suit et les contrastes de couleurs vives ou sombres
versitaire, je suis quelque peu accoutumée L’Arnacœur débarque en Amérique, six sa victime pas à pas, mais réalise cependant sont grandioses. Malheureusement toutefois,
au branle-bas de septembre et je tente tant mois après avoir fait fureur au box-office fran- rapidement que Juliette est une femme têtue, l’histoire semble invraisemblable.
bien que mal de contourner les heures de çais. Si les films du type romantique et comi- bornée et snob. Il essaie par tous les moyens Bien sûr, il s’agit d’une comédie romanti-
pointe aux bureaux, aux librairies et autres que, un tantinet fleur bleue, vous intéressent, d’accomplir sa mission, mais il semble trouver que et on le voit bien. Un play-boy profession-
tartufferies. Cependant, la chose finissant ce film de Pascal Chaumeil est le summum de beaucoup plus d’embûches sur le chemin qu’il nel brisant des couples et pour qui les femmes
par être le lot de tous et chacun, je me résous la légèreté à la française. Si, au contraire, l’in- ne l’avait prévu : erreur sur la personne, alter- tombent aveuglement : très eau de rose. Ce
à me placer dans ces vampiriques lignes. signifiance des gens riches, frivoles et heureux cation avec la mafia, etc. film français est caractérisé par son humour
Une fois arrivée au bout, après avoir vain- ne vous attire pas, ce film est plutôt à éviter. Le jeu des acteurs est impressionnant et les et sa fantaisie. Il est amusant de constater que
cu l’ennui, la faim et la fatigue – veni, vidi, C’est dans un Monaco jet-set et estival que têtes d’affiche tiennent le coup. Romain Duris certaines scènes tendent vers le très hollywoo-
vici, bref –, je me présente à la secrétaire l’histoire prend place : Alex Lippi (Romain est crédible dans son personnage d’arnacœur, dien, notamment avec la musique de fond en-
qui saura nécessairement prendre en charge Duris) est un chasseur de « couples ». Lui, sa tout comme Julie Ferrier et particulièrement traînante de George Michael, ou encore une
tous mes besoins estudiantins. Mais ne nous sœur Mélanie (Julie Ferrier) et son beau-frère François Damiens, qui sert souvent de bouffon scène où Vanessa Paradis et Romain Duris
reposons pas déjà sur nos lauriers, le temps Marc (François Damiens) sont tous trois des de service. Vanessa Paradis joue aussi bien son interprètent la fameuse chorégraphie de Dir-
d’un battement de cils : on m’envoie tout de briseurs de couples professionnels. C’est à tra- rôle de femme indépendante. Certaines scè- ty Dancing (film sorti en 1987 et mettant en
go vers une administration qui, à son tour, vers leur nouvelle mission, commandée par le nes sont très comiques, aussi rit-on beaucoup vedette Patrick Swayze). Dans le style « léger,
s’avère décevante, étant fermée. Comme père de Juliette Van Der Becq (Vanessa Para- lorsque François Damiens s’improvise plom- divertissant, comédie d’été », L’Arnacœur est
si j’étais un vulgaire pigeon voyageur, on dis), que l’« arnacœur » rencontre sa nouvelle bier polonais ou encore quand Romain Duris un succès du cinéma français contemporain.
m’envoie vagabonder à gauche et à droite. victime. Il doit séduire cette dernière pour s’efforce de pleurer pour séduire ses victimes. Ici, cependant, connaîtra-t-il la même popula-
Ce fléau des temps modernes ne s’arrête rompre son mariage. Les trois compagnons fe- En plus d’être impressionnant, le jeu des ac- rité? À vous de le décider, le film est à l’affiche
pas seulement à ce cher corps administratif. ront tout pour connaître les moindres défauts teurs est crédible, le script est drôle et cocasse, depuis le 10 septembre.
Que ce soit pour des éléments de base tels la
cafétéria ou l’attribution des célébrissimes Calendrier culturel du 20 au 27 septembre
laissez-passer universels, ces embouteillag-
es de foule sont partout et incontournables.
ARTS VISUELS sur le campus
Notre époque étant dédiée au « fast-
foodisme », comment souffrir ces temps Dipna Horra – Avaaz Émission sur le campus : première du talk-
morts obligatoires? Il y a pourtant une Quand? Jusqu’au 24 octobre show Coups francs
manière de remédier à ces bouchons, qui Où? La Galerie d’art d’Ottawa, 2, avenue Quand? Le 20 septembre à 19 h 30
ont pris de l’ampleur depuis les dernières Daly, Ottawa Où? Agora du Centre universitaire
années. Depuis cinq ans, l’U d’O est passée
de 31 500 étudiants à près de 38 000, selon Festival X de la photographie d’Ottawa Concert Chasse-galerie – Mastikédigère
un document publié en janvier 2010. Des Quand? Du 23 septembre au 3 octobre Quand? Le 22 septembre à 20 h
changements en vue d’une adaptation ont-il Où? Partout à Ottawa et Gatineau Où? Bistro 1848, Centre universitaire
été produits? Le problème n’est nullement
MUSIQUE Fête du drapeau franco-ontarien
au niveau de la lenteur du service, mais de
l’organisation du système même. Peut-être Pierre Lapointe seul au piano Quand? Le 23 septembre à 13 h
une restructuration à l’intérieur même de Quand? Le 23 et 24 septembre à 20 h Où? Terminus du Centre universitaire
la machine bureaucratique serait de rigueur Où? Salle Jean-Despréz, 25, rue Laurier,
afin que l’offre corresponde à la demande. Gatineau Camp d’entraînement de la LIEU
Bien sûr, on n’attrape point de mouches Quand? Le 23 septembre à 19 h 30
THÉÂTRE
avec du vinaigre, et patienter doucereuse- Où? Agora du Centre universitaire La dernière semaine
ment sera la solution temporaire à cette Magasin général du camp d’entraînement,
plaie. Après tout, dans la tête de tout bon Quand? Du 22 au 25 septembre
citoyen, la bureaucratie s’apparente à la Où? Théâtre de l’Île, 1, rue Wellington, Divers sera ce jeudi 23 septembre
température, dans le sens qu’on en a beau Gatineau Journées de la culture à l’agora!
parler, il faudra irrévocablement la subir. Quand ? Du 24 au 26 septembre Venez en grand nombre!
Où ? Gatineau
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Sports
le 20 septembre 2010
Vincent Duquette
sports@larotonde.ca
C
ette histoire a fait couler Son équipe, classée deuxième au de Gloucester au niveau juvénile de
beaucoup d’encre depuis la Canada, profite de la présence de 2003 à 2005.
fin de la dernière saison de nombreux vétérans et joueurs d’ex- Âgé de seulement 34 ans, James
football. Ayant pris la décision de périence qui poursuivent la tradi- Derouin est originaire de la grande
consacrer plus de temps à sa jeune tion victorieuse du Double G. Quoi région d’Ottawa. S’exprimant à la
famille, l’entraîneur-chef Denis Pi- qu’il en soit, Asselin ne pouvait pas fois en français et en anglais, c’est
ché a choisi de quitter l’équipe et espérer un meilleur scénario pour un entraîneur qui préconise un style
de laisser la place à un successeur. débuter sa carrière d’entraîneur- de jeu offensif et qui mise sur le bon
C’est donc Jean-Philippe Asselin chef au niveau universitaire. positionnement de ses joueurs sur
qui a reçu le mandat de transpor- le terrain. Cette année, Derouin sera
ter l’équipe ottavienne, elle qui de- James Derouin secondé dans ses fonctions par Emil
vrait atteindre de nouveaux som- Basketball masculin O’Neil, Carlos Brown, Clarence Por-
mets cette année. Âgé de seulement ter et Trevor Steynor. L’équipe d’en-
27 ans, Asselin devient le plus jeune En juin 2010, l’équipe de basket- traîneurs tentera de recréer l’en-
entraîneur de football universitaire ball masculine de l’U d’O connais- gouement qui s’était installé autour
canadien à diriger une équipe. Par sait son nouvel instructeur : James des deux Gibson en faisant appel à
contre, son calme et son expérience Derouin. Celui qui secondait Dave de nouvelles recrues qui pourraient
du football ne devraient pas l’empê- DeAveiro de 2002 à 2008 prend les surprendre. Le défi est tout simple-
cher d’imposer son respect, lui qui rênes d’une équipe jeune et dynami- ment de vaincre les éternels rivaux
a joué pour les Gee-Gees de 2003 à que qui doit composer avec le départ de l’Université Carleton et une par-
2006 et qui occupait le poste d’en- des deux Gibson. Ayant joué pour ticipation aux séries ne serait pas à
traîneur des receveurs et d’entraî- le Gris et Grenat, Derouin possède négliger.
neur adjoint depuis trois ans. d’excellentes qualités de leader. Il
Asselin pourra compter sur le re- a occupé la fonction de capitaine Yanick Evola
tour de la majorité de ses adjoints pendant les deux dernières saisons Hockey féminin
pour la saison 2010-2011 et c’est de son expérience de basketball
pour préserver une certaine conti- universitaire. Avant de se joindre Ancien porte-couleurs des Cata-
nuité que les hauts placés de l’U d’O à l’équipe des Gee-Gees, Derouin a ractes de Shawinigan et des X‑Men
ont choisi un remplaçant à l’interne. été l’entraîneur adjoint de l’excel- de l’Université St. Francis Xavier
Il est donc normal que le système lente équipe de l’Université de la (N.‑É.), Yanick Evola vient à Ot-
de jeu ait peu changé et que la men- Colombie-Britannique, avec laquel- tawa dans le but de diriger l’équipe
talité de l’équipe reste la même. Au le il a participé à deux finales des de hockey féminine de l’U d’O. En-
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le 20 septembre 2010 Sports
Soccer féminin
Semaine encourageante
Siniša Šindik ment content de notre victoire et de terrain gorgé d’eau, produisant ain- échappée et a calmement réalisé le
l’excellente performance de notre Le 18 septembre si plusieurs trous de terre boueuse. but gagnant en milieu de deuxième
Le 15 septembre équipe », a souligné l’entraîneur- Alors plus la pluie tombait, plus demie », a ajouté Johnson.
chef au Service des sports au terme Samedi midi, les joueuses du Gris la qualité du jeu se détériorait. La Le Gris et Grenat n’avait pas trop
L’équipe de soccer féminine des de la rencontre. et Grenat (3-0-1 SUO) tentaient de température et la condition du ter- le temps de se réjouir de cette im-
Gee-Gees (2-0-1 SUO) entreprenait L’unique but de la rencontre a été devenir la seule équipe invaincue rain n’ont fait que provoquer des er- portante victoire, car le lendemain,
son séjour de cinq matchs à l’étran- marqué très tard dans le match, soit dans la conférence de l’Est des reurs de la part des deux équipes », elles se dirigeaient vers l’Université
ger cette semaine en faisant escale à la 80e minute de jeu, gracieuseté Sports universitaires de l’Ontario, s’est exclamé l’entraîneur Johnson Laurentienne (2-1-3 SUO) pour y
tout d’abord à l’Université Queen’s de Christine Hardie, attaquante de alors qu’elles rendaient visite aux à la fin de la partie. affronter les Voltigeurs et tenter par
pour y affronter les Gaels (4-1-0 deuxième année. En effet, Hardie a Lakers de Nipissing (1-1-3 SUO). Ce sont les joueuses locales qui ont le fait même de réaliser un week-
SUO), elles qui étaient toujours in- profité d’une jolie pièce de jeu or- On peut dire que c’est mission ac- pris l’initiative, tôt dans la rencontre, end parfait. Malheureusement, le
vaincues depuis le début de la sai- chestrée par sa coéquipière Sarah complie puisque la troupe d’Ottawa en marquant à la 14e minute de jeu, Double G a dû se contenter d’une
son. Eh bien, l’équipe de Steve Jo- De Carufel pour finalement y aller a quitté Nipissing avec trois autres mais Sarah De Carufel, attaquante de semaine de six points sur une pos-
hnson s’est assurée de stopper cette d’un puissant tir qui a trompé la vi- points en banque, aidée d’une vic- deuxième année, s’est chargée de ra- sibilité de neuf, car, étonnamment,
séquence en remportant le match gilance de la gardienne des Gaels. toire de 2-1. mener les deux équipes à la case dé- Laurentienne a pris la mesure des
par la marque de 1-0. Mélissa Pesant, quant à elle, a réa- Les conditions météorologiques part à la 36e minute de jeu. Les Gee- joueuses d’Ottawa par la marque de
Le match, qui a débuté avec un lisé son deuxième blanchissage de sur place ont compliqué la tâche du Gees ont finalement marqué leur 2-0.
retard de 45 minutes, s’est terminé la saison. Double G, mais les filles ont tout de deuxième but en milieu de deuxième Ottawa poursuivra et termi-
à la tombée de la nuit et il faut dire Les Gee-Gees poursuivaient même réussi à rester concentrées et demie, alors que Corina Jarrett a nera son long périple à l’exté-
que le Gris et Grenat a offert une leur séjour à l’étranger avec un intenses tout au long de la rencon- trouvé le fond du filet et, du même rieur la fin de semaine prochaine,
solide performance qui lui a permis arrêt à Nipissing, le samedi 18, tre : « Nous avons gagné une grande coup, donné la victoire aux siennes : après une visite à Trent le samedi
d’aller chercher trois points très et à Laurentienne, le dimanche bataille dans de mauvaises condi- « Le but de Corina Jarett était digne 25, puis à Ryerson le dimanche
importants : �����������������������
« Oui, je suis extrême- 19 septembre. tions. La pluie incessante a rendu le de mention. Jarett a réussi une belle 26 septembre.
Tirs de barrage
Capitaine Tétreault
Originaire de Granby, Sébastien Tétreault illustre parfaitement comment la persévérance et le dévouement permettent d’atteindre ses objectifs. Le diplômé en activité physique
complète cette année sa cinquième année d’éligibilité au football universitaire canadien. La Rotonde s’est entretenue avec le colosse de 6’4” dans une entrevue qui vous
permettra de mieux connaître ce joueur talentueux et sympathique.
Vincent Duquette Double G?
LR : As-tu un joueur fétiche, ST : Je pense que je ne donne pas
La Rotonde : Pourquoi avoir une idole? ma place. Je ne suis pas le genre de
choisi l’U d’O? ST : Il y a beaucoup de joueurs joueur à parler aux autres équipes,
Sébastien Tétreault : Pour plu- que j’admire pour leur travail et le mais je suis un motivateur. Sinon,
sieurs raisons. À vrai dire, je voulais style de jeu qu’ils ont. Dans la Ligue Chayce Elliot est un peu plus ex-
poursuivre mes études dans les deux canadienne de football (LCF), un pressif parce qu’il joue une game un
langues parce que je suis allé au cé- gars comme Anwar Stewart est un peu différente : il affronte le même
gep en anglais. Je suis aussi tombé joueur que j’admire beaucoup parce joueur tout le match. Mais on aime
amoureux de la ville. J’ai aussi aimé qu’il comprend très bien le jeu et il bien qualifier notre défense de silent
l’ambiance qu’il y avait autour de réagit rapidement à ce qui l’entoure. but violent!
l’équipe et je me sentais bien avec [NDLR : Plus tard dans l’entrevue]
les joueurs et les entraîneurs. C’est Ray Lewis est pour moi l’icône du LR : Et celui le moins expres-
important de bien choisir l’endroit football, je ne sais pas pourquoi je sif?
où l’on veut poursuivre ses études n’y ai pas pensé! ST : Un gars comme Lee Shaver
parce que ça va dicter les 40 pro- ou Tyler Sawyer. Ils sont le genre
chaines années de sa vie. LR : Pourquoi portes-tu la de joueurs à faire un bon jeu, à se
visière? relever et à marcher vers le cocus
LR : Que penses-tu de l’ar- ST : À la base, j’ai une hypersen- comme si de rien n’était.
rivée de Jean-Philippe Asselin sibilité à la lumière, mais j’ai été
comme entraîneur-chef? capable de jouer sans ça. Ça m’aide LR : Quels sont tes projets
ST : Sur le plan des stratégies, ça aussi à entrer dans ma bulle. Évi- d’avenir?
a très peu changé. C’est qu’il a tout demment, c’est aussi un peu pour J’adore le coaching, ça fait déjà
simplement été promu à un poste le look! six ans que je coache différentes
d’une plus grande importance. Il a équipes et c’est quelque chose qui
changé la mentalité que Denis Piché LR : La ligue américaine ou m’intéresse, mais je vais me laisser
[NDLR : ancien entraîneur de foot- la ligue canadienne? le temps de voir si la Ligue cana-
ball] avait apportée en établissant ST : Je ne sais pas trop! Je me dienne va m’offrir une occasion que
un climat de compétition. pose encore la question! Ce sont je ne pourrai pas refuser. Sinon, ça
deux ligues tellement différentes. fait deux ans que je suis porte-paro-
LR : Quels sont les objectifs Je suis un amoureux du football en le pour le Centre canadien d’éthique
de l’équipe d’ici la fin de la sai- général! sportive, avec qui je fais des confé-
son? rences, mais ce n’est pas vraiment
ST : On est supposé être 3‑0. Ce LR : Des prédictions? un emploi, ce n’est pas vraiment
n’est pas une surprise. Depuis le dé- ST : Les Ravens, c’est mon équipe payant! J’ai l’intention d’aller por-
but de l’hiver, on s’est établi comme dans la NFL : Big defence! Dans la ter ma candidature au Cégep de
étant l’équipe numéro un dans la LCF, j’aime bien les Alouettes, mais l’Outaouais pour travailler comme
ligue. On se dit aussi que la seule sinon, je suis aussi fan des Roughri- enseignant ou aide pédagogique
équipe qui peut nous battre, c’est ders de la Saskatchewan. individuelle. J’aimerais aussi dé- Photo de Vincent Duquette
Sébastien Tétreault
nous-mêmes. L’objectif ultime reste marrer un projet au Cégep qui serait
de gagner la coupe Vanier et je suis LR : Qui est le joueur le plus une aide spéciale pour les étudiants
sûr qu’on est capable de s’y rendre! expressif dans la défense du athlètes seulement.
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Sports le 20 septembre 2010
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le 20 septembre 2010 Sports
Football Brève
Excellent départ pour l’équipe
Après une victoire électrisante, d’athlétisme
les « étudiants 101 » en veulent plus Compétition sur invitation de l’Université Colgate
Catherine Cimon meilleur temps à l’épreuve de huit
kilomètres en terminant 29e. Son
Samedi dernier se déroulait la pre- coéquipier Rob Bark était tout juste
mière compétition de l’année, de derrière avec une 30e place. De plus,
type invitation, de l’équipe de cross- Kyle Mackie, un coureur de troisiè-
country des Gee-Gees à l’Université me année, a su se frayer une place
Colgate (Hamilton, New York). dans le top 50 en terminant 37e.
Pour l’occasion, le Double G avait Finalement, les femmes ont aussi
envoyé une délégation constituée disputé une course de six kilomè-
des meilleurs éléments ottaviens. tres digne de mention puisque deux
En effet, quelques 10 coureurs et des athlètes du Double G ont ter-
12 coureuses s’étaient déplacés pour miné parmi les 50 meilleures cou-
faire briller l’étendard du Gris et reuses : Nathalie Côté s’est en effet
Grenat. Majoritairement composée classée 40e devant sa coéquipière
d’anciens, la troupe de McInnis se Emily Clarke, qui s’est retrouvée
préparait en vue des championnats au 46e rang. Julia Britton est venue
des Sports universitaires de l’Onta- compléter le trio ottavien en enre-
rio, qui se tiendront le 30 octobre gistrant une 55e position.
prochain à Guelph. Bref, ces belles performances
Ainsi, les coureurs ottaviens ont augurent bien pour la prochaine
offert une excellente performance compétition majeure à laquelle
lors de cette compétition sur invi- prendront part les Gee-Gees. De
tation puisque, au classement gé- fait, le 1er octobre 2010 se tiendra à
néral par équipe, ils ont terminé Bethlehem (Pennsylvannie) la com-
troisièmes; une performance en- pétition sur invitation Paul-Short.
courageante pour un début d’année Le Gris et Grenat devra répondre
qui indique bien le niveau de forme à de grandes attentes étant donné
physique des athlètes de l’U d’O. que l’année dernière, la délégation
Au sein de l’équipe masculine, féminine avait remporté la médaille
c’est le coureur de troisième année d’or en équipe et que les hommes
Photo de Simon Cremer Matt Vierula qui a enregistré le s’étaient couverts du bronze.
Les nouveaux étudiants en liesse pour les Gee-Gees.
Service des sports, collaboration rager leurs partisans à faire de plus presque impossible de ne pas deve-
spéciale en plus de bruit. Constater cet ap-
pui et une telle interaction entre la
nir un fanatique, peu importe son
sport de choix.
Réunion des bénévoles
Le premier match à domicile des foule à domicile et leur équipe était Étudiante de première année en Le mardi 21 septembre, 14 h 30
Gee-Gees contre les Mustangs de un spectacle incroyable. Sans aucun sciences infirmières, Britney Allard
Western la semaine dernière a été doute, l’entrain des spectateurs n’est a décrit l’ambiance « d’incroyable » 109 rue Osgoode
une énorme victoire, non seulement pas passé inaperçu. et admis qu’elle assistera sans aucun
pour le programme de football de « Nous avons même entendu des doute au prochain match. « Et j’ai
l’U d’O, mais aussi pour tous ses commentaires de la part de Wes- même réussi à persuader mes cama- Venez rencontrer l’équipe et apporter votre grain de sel à La Rotonde.
partisans. Les plus de 6000 specta- tern au sujet du rôle que la foule a rades de m’accompagner, » ajoute-
teurs présents à la rencontre de la joué dans ce match. C’est énorme t-elle en riant. Les nouveaux intéressés sont les bienvenus!
fête du Travail Lorsqu’on a de-
ont eu la chance On peut affirmer sans aucun doute qu’un tel match est d’une importance mandé aux joueurs
d’assister à un d’expliquer combien
excellent match, primordiale pour établir les fondements de l’esprit de corps et donner un le soutien moral de
parler sentiment d’appartenance à la vie étudiante sur le campus. Les sports la foule vaut pour
Stage d’aide humanitaire
sans
d’une conclu- l’équipe, le demi-
sion encore interuniversitaires font partie intégrante de l’expérience universitaire et leur défensif de cinquiè-
plus exaltante. montrer son appui est favorable à la fois pour les partisans et les athlètes.
À 29 secondes
me année Chayce
Elliott (Burnaby,
en République Dominicaine
de la toute fin, C.‑B.) souligne :
le quart arrière de quatrième an- pour nous, affirme Jean-Philippe « Quand [la foule] sait à quel mo- Au cours du printemps et de l’été 2011, 32
née Brad Sinopoli (Peterborough, Asselin, entraîneur-chef des Gee- ment faire du bruit lorsque l’offen- jeunes (entre 20 et 35 ans) partiront 4 ou 6
Ont.) a atteint sa cible, le receveur Gees. C’est un grand stade […] et sive est sur le terrain, comment elle
semaines en République Dominicaine pour un
de quatrième année Steven Hu- quand plus de 6000 personnes s’y nous encourage quand nous réussis-
ghes (Ottawa, Ont.) avec une passe rassemblent, on commence à sentir sons quelque chose de bien […] C’est projet d’aide humanitaire sous la tutelle de
de 29 verges pour le touché gagnant. toute une atmosphère. C’était su- vraiment énorme de bénéficier de l’organisme « Solidarité Jeunesse ».
Une véritable frénésie s’est emparée perbe », a-t-il ajouté. l’appui de nos partisans, et si nous
de la foule, alors que tous les parti- En effet, si une telle atmosphère pouvions l’avoir à tous nos matchs à
sans venaient d’assister à un revire- régnait, c’était grâce aux milliers de domicile, ce serait sublime. »
ment presque impossible contre les participants à la Semaine 101 qui ont « En tant qu’équipe, nous avons Soyez du
puissants Mustangs. bravé le temps frais de septembre de grandes attentes, et nos attentes
Le match était loin d’être gagné, pour assister à leur premier match doivent correspondre à celles de nos nombre !
toutefois. Le Gris et Grenat devait de football des Gee-Gees. Pour bon partisans », ajoute Elliott en répon-
fournir ses plus grands efforts dé- nombre d’entre eux, il s’agissait de se aux commentaires de Julien De-
fensifs au cours des 29 secondes leur première expérience de football mers, étudiant de première année
suivantes pour empêcher Western en direct, et la plupart ont même en activité physique, affirmant qu’il Soirée d’information : le jeudi 23 septembre, 19h30,
de se rendre à portée d’un botter avoué qu’ils n’étaient pas de sérieux continuerait d’y assister « pourvu au 101, avenue Parent, à Ottawa (coin Saint-Patrick, derrière
de placement. Les cris de la foule partisans de ce sport. Encore là, qu’ils continuent de gagner ». Il va la cathédrale).
encourageant la ligne défensive l’enthousiasme était contagieux. Le sans dire que les joueurs savent ce
retentissaient jusqu’au banc des fait de prendre part à une victoire qu’il y a en jeu à chaque rencontre 613-241-7515
joueurs, et les défenseurs des Gee- comme celle-là en compagnie de et qu’ils ne tiennent aucunement cet cdjeunes@comnet.ca
Gees levaient les bras pour encou- milliers d’autres spectateurs rend appui pour acquis.
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le 20 septembre 2010
PHOTO DE LA SEMAINE
Divertissements
Réunion des bénévoles
Le mardi 21 septembre, 14 h 30
109 rue Osgoode
Sudoku
Ont participé à cette édition:
Hélène Boulay
Marika Dubé
Anaïs Elboujdaïni
Melly Wells
Sara Pedroso
La Rotonde n’est aucunement responsable de tout problème de manque
Léa Papineau Robichaud d’attention de ses lecteurs en classe en raison de ce Sudoku.
Philippe Pépin lectrices. La Rotonde ne s’engage ni à publier les lettres, ni à justifier leur non-publication.
Nous nous réservons la possibilité de réduire la longueur des textes retenus. Pour nous
faire parvenir vos lettres, veuillez nous envoyer un courriel.
Siniša Šindik
redaction@larotonde.ca
redaction@larotonde.ca
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le 20 septembre 2010
Éditorial
le 20 septembre 2010 • Vol. LXXVIII No. 3
« Eau »
109, rue Osgoode
Ottawa (Ontario)
K1N 6S1
bac
613 421 4686
Rédactrice en chef
Julie-Anne Lapointe
redaction@larotonde.ca
Secrétaire de rédaction
Les étudiants assoiffés entre deux cours de- tudes quotidiennes et développer le réflexe marche du Centre universitaire au dépanneur Joanie Demers
vront prendre leur mal en patience. L’eau em- de s’apporter une bouteille réutilisable pour Mac’s, aux abords du campus, pour se procurer revision@larotonde.ca
bouteillée est désormais une denrée en voie étancher leur soif. leur eau, plutôt que partir à la recherche d’une Adjoints à la secrétaire
d’extinction sur le campus, et on pourra bien- Cependant, en pointant du doigt les bou- fontaine, un accessoire presque aussi rare que de rédaction
tôt lancer haut et fort que l’U d’O est exempte teilles d’eau pour désigner le grand coupa- l’eau embouteillée sur le campus. Katy Le Van
de ces bêtes noires, ennemies des environne- ble d’un fléau environnemental, on oublie Les étudiants devront donc être plus pré- Fortunat Nadima
mentalistes. une partie du problème. Tous les jus de fruits, voyants s’ils avaient l’habitude de compter sur le Actualités
Une telle initiative a de toute évidence boissons gazeuses et thé glacés sont, au même Pivik pour se procurer leur eau fraîche. D’ici à ce Catherine Cimon
été applaudie par étudiants, professeurs et titre que l’eau embouteillée, nocifs pour l’envi- qu’ils s’ajustent à la nouvelle politique contre la (Chef de pupitre)
actualites@larotonde.ca
autres membres de la communauté univer- ronnement. Le contenant est composé des mê- vente de bouteilles d’eau, ils pourront toutefois Isabelle Larose
sitaire pour le pas de géant qu’elle représen- mes matériaux dommageables que dans le cas se vanter de fréquenter la première université où (Adjointe)
te dans le domaine de l’environnement et de l’eau. Pourquoi, dans ce cas, s’entêter à in- existe une telle initiative pro-environnementale. nouvelles@larotonde.ca
du développement durable. En interdisant terdire la vente de bouteilles d’eau, alors que L’U d’O devient en ce sens la pionnière d’une ini-
Arts et Culture
la vente de l’eau embouteillée, on oblige les étudiants auront toujours la possibilité de tiative qu’on verra sans doute s’étendre à la gran- Catherine Dib
les étudiants à diminuer leur consomma- se procurer un autre produit semblable? deur du pays, dans les autres établissements d’en- culture@larotonde.ca
tion de plastique nocif pour l’environne- On ne peut d’ailleurs pas compter sur les seignement, au cours des prochaines années.
ment et à opter pour une alternative plus fontaines, quasi introuvables sur le campus, On aura beau rouspéter à l’idée de devoir se dé- Sports
Vincent Duquette
économique : l’eau offerte gratuitement pour approvisionner les étudiants en eau. Et placer pour acheter de l’eau ailleurs ou de se traî- sports@larotonde.ca
aux fontaines. celles qu’on trouve, après une quête démesu- ner jusqu’à la fontaine la plus proche, la politique
Le mot-clé ici est « obliger ». Car on rée pour trouver un endroit où remplir une interdisant la vente d’eau embouteillée est une Section Opinions
redaction@larotonde.ca
ne cachera pas que, trop souvent, des bouteille réutilisable, offrent un produit dé- idée qui, une fois digérée par la masse étudiante,
méthodes drastiques doivent être em- cevant, incomparable à l’eau réfrigérée ven- ne peut qu’avoir un impact considérablement po- Web
ployées pour modifier un comportement dues dans les commerces. sitif. L’invitation à l’ouverture d’esprit que cette Antoine Trépanier
ancré dans une culture. Si les campagnes de Il va sans dire que si l’U d’O veut se vanter politique encouragera, autant chez les étudiants web@larotonde.ca
sensibilisation démontrent leur efficacité d’encourager ses étudiants à opter pour des ottaviens que dans les autres établissements à Directeur de la production
dans certains domaines, l’U d’O se devait de habitudes de vie plus saines et plus écologi- travers le monde, a tout pour se distinguer des Buildman Biyong
passer concrètement à l’action, pour effec- ques, elle devrait aussi penser à adapter ses autres politiques injustes et contestées à l’Univer- production@larotonde.ca
tuer un vrai tournant vert. Sans eau em- installations en conséquence. Sans quoi les sité. À une époque où les initiatives environne- Directeur artistique
bouteillée à vendre, les étudiants devront étudiants assoiffés préféreront de loin faire la mentales sont enterrées par le désir du rayonne- Mark Colletti
forcément réviser leurs ment économique et les velléités d’action, c’est le direction.artistique@larotonde.ca
habi- moins qu’on puisse faire que d’accepter
Photographie
de remplir sa bouteille d’eau Anne Dussault
réutilisable et de laisser
l’eau embouteillée ÉDITIONS ET VENTES
sur les tablettes
Directeur général
du Mac’s. Pascal Justin Boyer
direction@larotonde.ca
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Edgar Donelle
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La Rotonde est le journal étudiant de
l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi
par Les Éditions de La Rotonde, et distribué à
4000 copies dans la région d’Ottawa-Gatineau.
Il est financé en partie par les membres de la
FÉUO et ceux de l’Association des étudiants
diplômés. La Rotonde est membre du Carrefour
international des presses universitaires franco-
phones (CIPUF) et de la Presse universitaire
canadienne (PUC).
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Université d’Ottawa