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La méthode RAROC

Issue des banques anglo-saxonnes, la méthode RAROC, Risk Adjusted


Return On Capital (ou rentabilité du capital ajustée au risque) a été
adoptée par les grandes banques européennes puis françaises au cours
des années 90.

Cette méthode, comme la notion de ROE, Return On Equity (retour sur


fonds propres), a changé l’approche des banques françaises, où volume
d’opérations et PNB représentaient auparavant des critères prioritaires.

1. Description générale du RAROC

Il consiste à mesurer la performance des opération avec la clientèle non


seulement au niveau de la marge, mais aussi en fonction des risques
encourus.
Il s’agit d’un taux de rendement des fonds propres économiques, ou du
rapport entre :

• la marge nette attendue (après déduction des pertes anticipées) et,


• les fonds propres nécessaires pour couvrir un pourcentage de pertes maximales (>99
%).

Il permet le calcul systématique de la rentabilité prévisionnelle nette de


risque dès l’octroi d’un concours.
Chaque opération est traitée selon une approche bottom up donc
ascendante, et la quantification du risque client est faite par une notation
de chaque contrepartie.

1. Intérêt et limites

L’intérêt du produit est multiple :

• outil d’aide à la décision pour l’octroi de crédit ;


• maîtrise des risques par leur prise en compte à priori ;
• mise en place d’une segmentation précise de la clientèle par classe de risques ;
• outil de simulation et de tarification ;
• mise en place d’une activité de risk management pour gérer le risque de crédit.

Cependant, il se heurte à certaines limites :

• l’observation des taux de défaillance est encore trop récente et les


séries statistiques trop réduites ;
• la fixation et le suivi de la notation d’une contrepartie restent délicats ;
• la contrainte du marché (concurrence) limite les possibilités de tarification.
Ainsi, contrairement aux risques de marché, où il est possible de
confronter quotidiennement résultat d’un modèle d’analyse et réalité
économique, le manque d’historique rend la validation d’un modèle
RAROC très délicate. Cela explique qu’aucune norme réglementaire
internationale (ou nationale) pour le calcul de fonds propres économiques
n’ait encore été instaurée.

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