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L'ALCOOLISME CONCERNE

TOUTE LA FAMILLE:
LES EPOUSES, LES EPOUX, LES ENFANTS, LES COMPAGNONS DE VIE, LES PARENTS.
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Leur manière de penser et de vivre est dominée par les comportements et réactions de l
a personne alcoolique. Souvent, les proches se sentent désemparés.
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QUE PEUT-ON FAIRE ?
· s'informer sur la maladie alcoolique
· comprendre les rôles joués par chacune et chacun
· modifier son propre comportement
· chercher de l'aide pour soi-même hors de la famille
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QU'EST-CE QUE L'ALCOOLISME
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L'alcoolisme est une maladie caractérisée par la dépendance psychique et physique à l'al
cool.
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On ne devient pas alcoolique d'un jour à l'autre. C'est peu à peu que la personne al
coolique ne maîtrise plus les quantités bues et perd la liberté de choix face à l'alcool
. Imperceptiblement, elle ressent le besoin de consommer de l'alcool pour se sen
tir mieux et pour combler le manque physique qui s'est installé.
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Plus l'alcoolique boit, plus les problèmes augmentent, pour lui-même ou elle-même et p
our son entourage. La personne alcoolique boit alors pour oublier ses difficultés
et son comportement désagréable avec les proches.
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Les causes de la maladie alcoolique sont multiple; elles peuvent être autant dans
l'individu, au plan génétique, biologique et psychologique, que dans son environneme
nt, au plan social et culturel.
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LE DENI
Pour ne pas voir elles-mêmes qu'elles sont devenues dépendantes, les personnes alcoo
liques adoptent une attitude de défense déroutante pour leur entourage: le déni.
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Pour la personne dépendante, le déni est une manière de justifier sa consommation d'al
cool. Toutes les critiques et tous les reproches qui lui sont fait, à ses yeux, au
tant de raisons pour continuer de boire, car ils donnent à la personne alcoolique
l'impression d'être incomprise, mal aimée et coupable.
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Aussi longtemps que la personne alcoolique se trouve des excuses pour boire, ell
e ne pourra pas aborder son vrai problème, la dépendance.
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LE CO-ALCOOLISME
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Souvent, la vie des proches est accaparée par la consommation de la personne alcoo
lique.
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Par amour pour la personne dépendante, mais aussi par peur et pour rendre leur pro
pre vie plus supportable, ses proches la protègent, cautionnent tous ses actes ou
les cachent. De ce fait, en voulant aider le malade alcoolique, son entourage re
nforce son comportement.
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La personne alcoolique pense alors que puisque aucune remarque ne lui est faite,
tout va bien. Elle peut donc continuer à boire.
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Pourtant, en réagissant ainsi, les proches s'épuisent, perdent espoir. Ils en vienne
nt à oublier de s'occuper d'eux-mêmes. Maintenant, l'alcool dirige aussi leur vie !
Ils sont pris par le cercle vicieux de la co-dépendance.
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D'ABORD S'AIDER SOI-MEME !
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Le processus d'aide commence par un apprentissage personnel qui permettra de se
libérer du pouvoir de l'alcool sur sa propre vie. Inutile de vouloir "empêcher l'aut
re de boire".
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C'est une étape difficile; les proches ont souvent l'impression d'abandonner la pe
rsonne alcoolique lorsqu'ils ne s'occupent plus de ses problèmes. C'est pourtant l
a seule manière de lui donner la volonté de réagir: refuser de subir les conséquences de
ses alcoolisations en lui laissant la responsabilité de ses actes.
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ADOPTER DE NOUVEAUX COMPORTEMENTS
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En arrêtant de protéger la personne alcoolique de ses abus, en ne contrôlant plus sa c
onsommation d'alcool, les proches la mettent face à sa réalité, à ses responsabilités, à se
actes.
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Les membres de l'entourage pourront alors prendre du temps pour eux-mêmes, pour le
urs propres besoins. C'est primordial, car on ne peut aider quelqu'un que si l'o
n est soi-même fort et équilibré.
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CHERCHER DE L'AIDE A L'EXTERIEUR DE LA FAMILLE
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Il n'est pas facile de changer des habitudes profondément ancrées dans le quotidien.
C'est pourquoi il faut chercher de l'aide à l'extérieur de la famille: briser le si
lence et l'isolement de chacune et chacun, c'est commencer à aider l'autre.
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C'est en s'ouvrant sur l'extérieur, en parlant avec d'autres personnes que la fami
lle réalisera qu'elle n'est pas seule face à ces difficultés.
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Les groupes d'entraide sont alors des ressources importantes. Dans ces groupes,
il y a des personnes qui ont traversé ces difficultés; cela permet une autre compréhen
sion, une autre écoute.
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Les services sociaux spécialisés quant à eux peuvent proposer une aide professionnelle
, dans la discrétion du secret de fonction, et aiguiller vers d'autres lieux au be
soin.
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Le médecin de famille est aussi une ressource pour ces situations-là.
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L'ESPOIR EXISTE
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Lorsque les proches commencent à modifier leurs attitudes pour prendre de la dista
nce avec la personne alcoolique, celle-ci se sent désécurisée; elle peut traverser une
période de crise, pénible pour tout le monde.
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Il faut garder espoir et courage; c'est à travers cette crise que la personne dépend
ante sentira qu'il faut changer quelque chose.
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Pour le malade alcoolique aussi, un soutien extérieur est nécessaire. Des groupes d'
entraide, des professionnels et le médecin de famille peuvent le guider dans sa déci
sion.
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Le rétablissement est long; l'entourage devra encore faire preuve de patience et d
e compréhension jusqu'à ce que l'alcoolique ait surmonté sa maladie.
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Pour en savoir plus ou obtenir des adresses de référence par région, s'adresser à :

€QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DE LA MALADIE ALCOOLIQUE €


€€ vues par€ un Groupe de parole du Centre Hospitalier de...
Service de Médecine/Alcoologie....
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Perte de la liberté de s'abstenir - Le malade alcoolique doit satisfaire son beso
in de boire, soit pour apaiser des troubles tels que le tremblement ou l'angoiss
e, soit pour retrouver un certain bien-être. Ce besoin n'a rien à voir avec la volon
té. Un peu d'alcool ... ou beaucoup ..., ce n'est pas la quantité qui fait la maladi
e.
Perte du contrôle de la consommation - Un verre en appelle un autre. L'intervalle
entre les verres peut être irréguliers. Si le sujet était capable d'arrêter au deuxième v
erre, ou au troisième verre, il ne serait pas malade alcoolique. La plupart du tem
ps le malade est incapable de dire la quantité qu'il a bue la veille. Si on le lui
demande, il a tendance à minimiser. Le malade alcoolique est devenu incapable de
"gérer" son alcool.
Altération du sens critique -€ Chacun de nous est capable de mesurer, de critiquer l
a signification et la portée de ce qu'il fait ou ce qu'il dit. La colère ou la paniq
ue sont déjà capables de nous faire perdre – momentanément - notre "self-contrôle". L'alco
ol amplifie cet état, le sujet ne se critique plus ; c'est pourquoi on voit si sou
vent un sujet alcoolisé faire ou dire des choses qu'il regrettera par la suite.€€€€€€€€€
Culpabilisation - Elle découle de ce qui précède. Lorsqu'un sujet accomplit sous l'e
mprise de l'alcool une action que la morale commune réprouve, il se sent coupable
Lui est-il facile de le reconnaître ?€
Altération de la mémoire - Qui ne s'est demandé, en lendemain d'ivresse, ce qu'il avai
t fait la veille ? ... de bien ou de mal ? ... ce qui augmente la culpabilisatio
n.€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€
Les dénégations - Si on vient à reprocher à un malade alcoolique une "mauvaise action"
, ou bien il n'a gardé', aucune mémoire de ce qu'il a fait, donc il ne ment pas, il
se trompe ; ou bien ce qu'il a fait est trop lourd pour qu'il le reconnaisse : i
l est trop culpabilisé, alors il minimise et il trompe les autres.€€€€€€
L'incompréhension, le manque d'amour, -€ L'alcoolique vit dans son monde à lui, s'éloig
nant doucement de la réalité qui fait le monde des autres. Pour le Malade Alccoli
que, ce sont les autres qui s'éloignent, qui ne le comprennent plus, qui ne l'aime
nt plus. C'est ainsi qu'il s'enferre dans un isolement douloureux, dans la solit
ude. Plus il se sent isolé et incompris, plus il boit ; plus il boit, plus il s'en
fonce. C'est la prison sans barreaux (... pas toujours !).
La recherche des alibis - les rationalisations -€ Dans ce qui lui arrive, ce sont
les autres qui sont responsables; rien n'est de sa faute. Plutôt que mettre en cau
se son alcool, il invoque des raisons, il cherche des explications auxquelles il
est seul à croire car il ne peut convaincre personne. Ses raisons ne sont en fait
que des alibis.
Résignation puis acceptation - S'estimant rejeté, marginalisé par les autres, il se rés
igne, l'espoir d'en sortir s'évanouit, alors il accepte, ne pouvant plus imaginer
qu'il pourrait encore vivre autrement, dans le monde des autres, dans le réel.
L'angoisse - la peur - Ce sont les compagnes du malade alcoolique. Une prise d'
alcool est la façon la plus rapide de les faire disparaître, pour s'en libérer et se s
entir normal ?
La période rosé - la période noire - Lorsqu'un sujet «€se met en ménage avec l'alcool€»,
nnaît pendant un certain temps, parfois pendant des années, une véritable lune de miel
pendait laquelle il se sent bien. C'est la période rosé. Mais le besoin d'alcool s'
accentuant, le bien-être trouvé est dépassé par les inconvénients de l'alcool ; le malade
alcoolique ne peut plus "payer le prix" de son alcool (pas le coût financier mais
le coût affectif, social et parfois médical). C'est€ la période noire.
€€€€€€€€€€€€€€€€ L'idée pourra lui venir de se soigner s'il réalise qu'il est porteur d'une
vice comme disent ceux qui ne connaissent pas la maladie alcoolique et aussi inévi
tablement ceux qui ont eu à souffrir de l'alcool d'un autre.€€

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