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Rapport de fin d’études

Juin 2006

De toute évidence ; la formation théorique, indépendamment du domaine

pour lequel elle est préconisée, s’avère l’élément fondamental et

incontournable pour enrichir les connaissances et développer les

capacités personnelles. Cependant une application alternée, ne serait-ce

que périodique sous forme de stage, va sans doute donner encore plus

d’élan à l’efficacité et à l’initiative.

Par ailleurs j’ai été amené à rédiger ce rapport qui représente en

quelque sorte, une synthèse des connaissances pratiques et

théoriques acquises durant ma formation qui s’est étalée sur quatre

ans, et reflète surtout l’expérience riche et envoûtante que j’ai vécu

au sein du département « commissariat aux comptes » chez le

cabinet SaaÏdi & Associés tout au long de la période de mon stage de

fin d’études.

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Ce modeste rapport a été établi au terme de mon stage de formation

qui s’est déroulé du01 /04/2006 au 01/06/2006 au sein du

département « commissariat aux comptes et conseil financier » chez

le cabinet SaaÏdi & Associés .

C’est avec gratitude que j’adresse mes chaleureux remerciements, tout

d’abord aux responsables qui m’ont permis d’effectuer mon stage au sein du

cabinet SaaÏdi & Associés et à mes chers parents qui ont su me soutenir,

m’encourager et m’offrir le cadre favorable et opportun pour que je puisse

passer mon stage dans les meilleurs conditions.

Mes vifs remerciements vont particulièrement à M. Ameur Nawfal, à M.

Sbaa Tarek ; à M. Ajji Samir ; superviseur chef et à M. Bennis Youssef

ainsi qu’à tout le personnel du département « commissariat aux comptes »

pour leur assistance et leur soutien.

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A cette même occasion je remercie chaleureusement tout le personnel de

la direction pour leur assistance et leur soutien.

Enfin, j’exprime mes sincères remerciements à toute personne du

cabinet et les prie de trouver dans ces lignes l’expression de ma

profonde gratitude.

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• L’annonce du stage :

Nature du stage : Stage de fin d’études

Nom de la société : Cabinet SaaÏdi & Associés

Adresse : 4, Place Maréchal ; Casablanca – Maroc-

Département : Commissariat aux comptes et conseil financier

Thème de la mission : Commissaires aux comptes : « Acteurs de la

sécurité financière »

Durée : Deux mois

Période : du 1 avril 2006 au 1 Juin 2006

Maître de stage entreprise : M. Ajji Samir

Encadrant interne de l’école : M. Lotfi Mohamed

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I. Chapitre préliminaire :
1. Introduction …………………………………………………………………………… 8
2. Présentation du cabinet SaaÏdi & Associés ………………….……………………..... 11
• Historique………………...…………………………………………………
• Les dates clés…………….………………………………………………….
• Les métiers du groupe……...……………………………………………….
+ Présentation du département ………………

II. Présentation de la mission de stage :

1- Planification et orientation de la mission ………………...……………………………. 10


• Définition de la mission ………………………………………………………………
12
• Présentation de l’entreprise……………………………………...……………………
12
• Activité et risque inhérent…………………………..…………………………………
14
• Changement des principes comptables………………………………………………
18
• Seuil de
signification…………….…………………………………………………… 18
• Interv
enants…………………………………………………………………………… 19

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2- Travaux de contrôle des comptes ……………………………………………………. 21


• Examen des comptes d’Actif ………………………………………………………..
24
• Exa
men des comptes du Passif……………………………………………………… 48

III.Les réformes de la profession du commissariat aux comptes :

1- Le commissariat aux comptes au Maroc………………………………..

1. Cadre juridique de la profession…………………………………………………


• Points forts du cadre juridique……………………………………………….
• Faiblesses du cadre juridique…………………………………………………
2. Qualité des prestations d’audit …………………………………………..

2- Les réformes touchantes à la profession………………………………….

1. La réforme française : la LSF…………………………………………………… 89


• Organisati
on et contrôle de la profession
• Clarification des règles déontologiques
• Renforcement des informations financières

2. La
réforme américaine : Sarbanes-Oxley Act : vers un référentiel d’audit et
des règles de bonne gouvernance …………………………………….……
• Responsabilité du CAC dans le cadre de la S.O
• Coordination du CAC avec le comité d’audit

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3-Les normes IAS/IFRS : vers un dispositif de normalisation comptable…………


• Organisation
• Le mécanisme d’élaboration des normes
• Des normes révisées et complétées en vue d’une plus grande rigueur

IV.Conclusion Générale …. .… ..……………………………………

Annexes
Bibliographie

Ces dernières années ont été sans doute très marquées par d’importants

scandales financiers partout au monde. Bien qu’il n’ont pas tous revêtus la

même ampleur, ni ont eu les mêmes principales causes et conséquences, ils

ont contribué à l’instauration d’une incertitude réelle sur la sincérité des

comptes présentés par certaines entreprises et sur le contrôle légal de

ceux-ci.

La profession du commissariat aux comptes qui représente l’organe

principal de contrôle légal des informations financières des agents

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économiques que sont les entreprises, s’est trouvée par conséquent au

milieu de nombreuses interrogations à l’échelle mondiale.

Ces interrogations portent essentiellement sur la qualité des travaux de

contrôle des professionnels, sur le degré de respect des normes

professionnels, sur la pertinence de l’organisation de la profession, et bien

évidemment sur l’étendu des contrôles et des missions des commissaires

aux comptes.

Les années 2002 et 2003 ont constitué donc des années de réformes de la

profession dans de nombreux pays. C’est le cas aux Etats Unis avec la loi

Sarbannes Oxley et en France avec la loi sur la sécurité financière. Ces

réformes ont confié au commissaire aux comptes le statut d’acteur de la

garantie de la sécurité financière.

La mise en place de ces réformes qui avait comme objectif principal la

restauration de la confiance des investisseurs dans l’économie du marché, a

été considérée par ces Etats comme la condition sine qua none pour la

relance de la croissance économique.

Il n’y a pas de doute que des réformes comparables doivent être

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entreprises partout au monde.

Le dernier scandale en Italie met l’action sur cette nécessité et prouve que

les scandales financiers ne se produisent pas qu’aux Etats Unis.

Au Maroc, les tendances économiques actuelles indiquent la nécessité

d’offrir aux partenaires économiques du Maroc une information financière

compréhensible et fiable (c’est-à-dire contrôlée selon un cadre normatif

reconnu, à savoir les normes d’audit internationales).

L’amélioration de la profession au Maroc suppose au préalable une

connaissance des faiblesses actuelles concernant le cadre juridique et la

qualité des travaux d’audit appuyée d’une connaissance des enjeux et

orientations de la profession au niveau international.

Durant mon stage, j’ai essayé donc de dégager les faiblesses concernant la

profession du CAC au Maroc et d’analyser les principaux apports des

nouvelles réformes, française et américaine, pour le métier du

commissariat aux comptes.

C’est ce travail de recherche et de réflexion que j’ai décidé d’en rendre

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compte dans la deuxième partie de ce rapport de stage, tout juste après

une première partie destinée à présenter le travail que j’ai réalisé pendant

une des missions effectuées durant mon stage au sein du cabinet SaaÏdi &

Associés .

Présentation de
la mission de

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stage

1- Planification et orientation de la mission

DEFINITION DE LA MISSION

Il s’agit d’une mission de commissariat aux comptes concernant l’exercice

clos au 31 décembre 2005.

La nomination du cabinet A.Saaidi & Associés en qualité de commissaire aux

comptes pour trois exercices (2003, 2004, 2005) est intervenue à

l’assemblée générale du 17 juin 2003.

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A l’issue de notre mission, nous devons émettre :

• Un rapport général de certification des comptes de la société

arrêtés au 31/12/2005.

• Un rapport spécial sur les conventions réglementées.

• Une lettre de recommandation sur le système de contrôle interne en

fonction de l’importance des observations relevées.

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

Société : Douja Promotion

Forme sociale : Société anonyme selon la loi 17-95

Siège social : Aïn Sebaâ, Casablanca

Capital social : DH 10.000.000

Organes de gestion : La société est administrée par un conseil

d’administration

Téléphone : 022 20 75 66/67 – 11 46 21/22

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Télécopie : 022 26 62 96

Principaux interlocuteurs :

• Président du Conseil d’Administration : M. Anas SEFRIOUI

• Directeur Général : M. Noureddine EL AYOUBI

• Directeur Général Adjoint : M. WALIYALLAH

• Conseiller de la Présidence : M. BELBACHIR

• Responsable financier et comptable : M. MOUSLIK

• CHIFFRES CLES

EN KDH 31/12/2005 31/12/2004 31/12/2003

Chiffre d’affaires 1 427 057 1.064.062

Stocks 1 410 552 1.234.726

Variations des 175 826 107.263

stocks

Résultat 461 489 389.148

d’exploitation

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Résultat Courant 449 724 360.294

A.I.

Résultat net 436 992 343.894

Total Bilan 2 326 852 1.762.252

Capitaux propres 1 218 575 801.584

ACTIVITE ET RISQUE INHERENT

3.1 Activités
• Promotion immobilière ;

• Acquisitions de terrains ;

• Exploitation et mise en valeur des terrains (Lotissement, viabilisation,

aménagement, équipement et édification de constructions à usage

d’habitation commercial, professionnel ou industriel…

• Commercialisation des biens immeubles.

3.2 Facteurs de risque inhérent


• Société familiale.

• Particularités fiscales : Société bénéficiant des exonérations

accordées pour les logements économiques (Convention étatique pour

la réalisation de logements sociaux);

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• Traitement comptable particulier des stocks (Contrats à long terme).

3.3 Faits significatifs en 2005


• Augmentation du nombre de projets en cours et des ventes (environ

8500 logements) et extension de nouveaux programmes vers d’autres

villes et notamment Marrakech ;

• Fiabilité du nouveau système informatique.

3.3 Autres risques spécifiques :

• Contrôle interne (Existence des marchés avec les fournisseurs, suivi

de l’avancement des travaux, établissement des contrats de vente et

remise des clés...) ;

• Suivi des procédures mises en place pour les nouveaux projets

entamés en dehors de Casablanca ;

• Suivi des retenues de garanties notamment en cas de changement

éventuel de taux et leur impact sur les comptes de charges ;

• Exhaustivité du chiffre d’affaires ;

• Cut off sur chiffre d’affaires ;

• Evaluation des stocks et surtout méthode d’incorporation des charges

financières au niveau du stock ;

• Transfert du coût des terrains faisant partie de la réserve foncière

au compte des lotissements ou des constructions entamés (Stocks en

cours) ;

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• Cut off sur stocks ;

• Suivi des encaissements (espèces, chèques et effets) et contrôles

inopinés ;

• Validation de la nouvelle procédure de caisse ;

• Analyse et apurement des comptes clients ;

• Suivi des comptes « Autres débiteurs » ;

• Conventions et prêts intra-groupe ;

• Suivi séparé des projets par convention et consolidation entre

comptabilité des logements économiques et celle des autres

logements ;

• Test du nouveau système informatique en cas d’utilisation définitive ;

• Traitement des indemnisations et donations accordées aux occupants

des terrains sur lesquels la Société entend réaliser ses projets ;

• Inventaire des immobilisations ;

• Analyse des comptes de TVA et suivi du sort des demandes de

remboursement du crédit de TVA ;

• Suivi des dossiers de remboursements

• Suivi et contrôle des échelles d’intérêts bancaires ;

• Vérification de la partie des intérêts supportée par la Société dans le

cadre de la convention de promotion conclue avec la BP (Emprunts à

4%) ;

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• Suivi des comptes divers débiteurs anciens ;

• Risque fiscal :

* Encaissements en espèces supérieurs à KDH 20 ;

* TVA sur avances reçues des clients ;

*Calcul de l’IS.

• Conformité aux nouvelles dispositions du code de travail.

4. CHANGEMENT DES PRINCIPES COMPTABLES


Une attention particulière doit être accordée aux changements pouvant

survenir au niveau des méthodes d’évaluation des stocks et la

comptabilisation des frais généraux. (Suite à la rentrée du nouveau plan

comptable)

Seuil de signification
Les seuils de signification suivants peuvent être retenus :

- Seuil sur les redressements (compte de résultat) : KDH 22.000 (5% du

résultat 2004)

- Seuil sur les reclassements (bilan) : KDH 40.000

Les éléments qualitatifs qui pourraient apparaître tout au long des travaux

seront analysés.

INTERVENANTS
• M. Ajji Samir : stocks, ventes/clients

• M. Sbaa Tarek : état, impôts et taxes

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• M. Bennis Youssef : achats/fournisseurs et trésorerie

• M. Ameur Nawfal : Immobilisations, Paie et personnel

• M. Malaki Mohamed Chafik : j’ai été tenu d’assister à différentes

révisions. L’objet de mes différents travaux sera détaillé dans le

chapitre qui suit.

CONCLUSION

Les travaux à réaliser au cours de cet exercice seront articulés autour des

points suivants :

- Suivre les points relevés l’année dernière ;

- Programmer des interventions spécifiques à convenir avec le client ;

- Faire une revue analytique ;

- Travaux de contrôle des comptes couvrant les différentes

sections citées ci dessus

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2-Travaux de contrôle des comptes

A travers ce chapitre du présent rapport, j’ai essayé de présenter

l’ensemble des travaux que j’ai moi-même effectué pendant cette mission

en vue de valider les comptes au 31 Décembre 2005.

Ces travaux concernent les sections suivantes :

- L’Actif

- Le Passif

- Le Résultat

- Les Etats financiers

Description succincte de la phase

- Le contrôle des comptes permet au commissaire aux comptes

d’obtenir les éléments probants suffisants et appropriés pour

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fonder l’assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa

certification.

A cet effet, il dispose de différentes techniques de contrôle, notamment :

- Les contrôles sur pièces de vraisemblance

- L’observation physique

- La confirmation directe

- L’examen analytique

Synthèse des travaux effectués

Niveau de
Section Travaux Préfinal
confiance
Banques et Elevé - Etablir la lead shédule

caisse - Tester les états de

rapprochements bancaires

- Vérifié l'apurement des suspens

sur la période subséquente et

investiguer les anciens suspens


Clients et Elevé - Etablir la lead shédule

comptes - Tester les soldes clients

rattachés
Immobilisations Elevé - Etablir la lead shédule

corporelles et - Valider les acquisitions et les

incorporelles cessions

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- J’ai vérifié que les taux

d’amortissement sont constants

et admis fiscalement
Etat et autres Elevé - Etablir la lead shédule

collectivités - Tester les comptes IS

publiques - Tester les comptes de TVA

- Etablit la procédure de

remboursement de TVA
Capitaux Elevé - Etablir la lead shédule

propres - Analyser l’affectation du

résultat

- vérifié l'écriture de

l'affectation du résultat avec le

PV AGO
Salaires et Elevé - Etablir la lead shédule

charges sociales - Effectuer une revue analytique

- Rapprocher les salaires

comptabilisées et les journaux

de paye
Résultat Elevé - Etablir la lead shédule

financier - Effectuer une revue analytique

détaillée

- Tester l’exactitude des produits

et charges financiers
Autres comptes Elevé - Etablir la lead shédule

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débiteurs et

créditeurs
Etats financiers Elevé - Tester la balance générale

(Etablir la lead proof)

Banques et Caisses

Titre: 1 - Etablir la feuille maîtresse et pointer les soldes à la balance

générale

Description du travail :
-Préparer une feuille maîtresse des banques et caisses présentant les chiffres

comparatifs de l'exercice précédent.

a) Vérifier l'exactitude arithmétique de la feuille maîtresse.

b) Vérifier que les soldes de l'exercice correspondent à ceux de la balance

générale et, que les comparatifs correspondent à ceux audités l'année

précédente.

c) Revoir la feuille maîtresse pour détecter les omissions éventuelles ou les

éléments inhabituels

Titre : 2 - Vérifier les rapprochements bancaires sur base de tests

Description du travail :
a) Obtenir les états de rapprochements bancaires (ERB) de l'exercice:

b) Vérifier que les ERB sont :

- équilibrés;

- visés par la personne qui les établit et par le DAF;

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c) Sur l'ERB de décembre 2005 :

- Vérifier la conformité des soldes reportés sur l'ERB sont conformes à la

balance et au relevé bancaire.

- Vérifier l'absence de suspens anciens ou significatifs.

Conclusion des tests :


• Rapprochement bancaire équilibré

• Suspens trop anciens

Points à suivre :
-Rapprochement entre l’inventaire de la caisse et le solde comptable fait ressortir un

écart non justifié d’environ 216kdh

-Des recettes dune valeur de 33millions de dhs dont 3,2 en espèces ont été versées en

retard à la banque. Le décalage constaté entre la date d’encaissement et celle de

versement en banque peut aller jusqu’à 2 mois

-L’examen de la procédure de caisse révèle l’existence d’un cumul de fonction entre le

ramassage des fonds et la tenue de la caisse

-Un contrôle inopiné de la caisse devrait être instauré pour contrecarrer les risques de

fraudes

Clients et ventes

Titre : 1- Etablir la feuille maîtresse et pointer les soldes à la balance générale

Description du travail :

Préparer une feuille maîtresse des comptes clients et comptes rattachés présentant

les chiffres comparatifs de l'exercice précédent :

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a) Vérifier l'exactitude arithmétique de la feuille maîtresse.

b) Vérifier que les soldes de l'exercice correspondent à ceux de la balance générale

et les comparatifs à ceux audités l'année précédente.

c) Revoir la feuille maîtresse pour détecter les omissions éventuelles et les

éléments inhabituels.

d) Effectuer une revue analytique des comptes clients et chiffre d'affaires.

Titre: 2 - Tester les soldes clients

Description du travail :
a) Obtenir le détail solde clients

b) Examiner les contrats de ventes

Conclusion des tests:


• Test moyennement satisfaisant

Points à suivre :
-Des contrats de ventes d’une valeur globale de 455 kdh ont été passés et signés en

2006 et comptabilisés en 2005

-Des contrats de ventes d’une valeur globale de 11 millions de dhs ont été passés et

signés en 2005 et comptabilisés 2004

-La société ne dispose pas de balance âgée pour apprécier l’ancienneté des créances

clients

-Une procédure pour le reclassement des créances douteuses ou compromises doit être

mise en place

-Les clauses de certains contrats sont en incohérence avec l’historique client extra

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comptable au 31/12/2005

-Certains avis pour l’établissement du contrat de vente sont datés postérieurement à la

date figurant sur les contrats

Débiteurs divers

Titre: 1- Etablir la Lead débiteurs divers

Description du travail :

Préparer la feuille maîtresse des débiteurs divers et :

a) Vérifier que les soldes du tableau correspondent aux soldes de la balance

générale et les montants repris à l'ouverture à ceux de la clôture précédente.

b) S'assurer de l'exactitude arithmétique.

Immobilisations

Titre : 1- Etablir la feuille maîtresse et pointer les soldes à la balance générale

Description du travail :

a) J'ai vérifié que les taux d'amortissement appliqués sont constants et admis
fiscalement

b) J'ai demandé si la société à procéder à l'inventaire physique de ses immobilisations

c) J'ai vérifié la réalité des acquisitions de l'exercice

Conclusion des tests:

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• Test satisfaisant

Points à suivre :

-La société n'a pas procédé à l'inventaire de ses immobilisations conformément à la loi

comptable 9-88 qui doit être effectué au moins une fois par an ;

-Les cessions de véhicule n'est pas matérialisée par des factures en bonne est due

forme

Personnel et organismes sociaux

Titre: 1- Tester les comptes du personnel

Description du travail :
a) J'ai établi la Lead au 31/12/05 et au 31/12/04 avec les chiffres comparatifs

b) J'ai rapproché les masses salariales déclarées au niveau de l'IGR, CNSS avec la

comptabilité et les journaux de paie

c) J'ai vérifié les de déclarations de CNSS, ainsi que leur dépôt

d) J'ai vérifié le dépôt des déclarations d'IGR dans les délais

Conclusion des tests:


• Test satisfaisant

Points à suivre :
-La société devrait se conformer aux nouvelles dispositions du code de travail

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Etat et autres collectivités publiques

Titre: 1- Etablir la feuille maîtresse et pointer les soldes à la balance générale

Description du travail :

Préparer une feuille maîtresse des Impôts et taxes présentant les chiffres

comparatifs de l'exercice précédent et effectuer le travail suivant :

a) Vérifier l'exactitude arithmétique de la feuille maîtresse.

b) Vérifier que les soldes de l'exercice correspondent à la balance générale et les

comparatifs à ceux audités l'année précédente.

c) Revoir la feuille maîtresse pour détecter les omissions éventuelles et les

éléments inhabituels.

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d) Vérifier le calcul de la TPA

e) Etablit la procédure de remboursement de TVA


f) Vérifié les montants de la TVA déductible avec les factures y afférentes.

Capitaux propres

Titre: 1- Etablir la feuille maîtresse des capitaux propres et pointer les soldes à la

balance générale

Description:

Préparer la feuille maîtresse des capitaux propres présentant les chiffre de l'exercice

précédent et :

a) Pointer les soldes d'ouverture au dossier de l'exercice précédent et les soldes

de clôture à la balance générale.

b) Vérifier l'exactitude arithmétique.

C) Obtenir et analyser le PV de l'AGO qui a décidé l'affectation du résultat de

l'exercice.

Conclusion des tests:


• Test satisfaisant

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Points à suivre :
- Rien à signaler

Les réformes de
la profession du
commissariat aux
comptes

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I -Le commissariat aux comptes au Maroc

1- Cadre légal de la profession du CAC au Maroc :

Au Maroc, le cadre légal et réglementaire organise la profession d’expert-comptable à

travers l’ordre des experts comptables « O.E.C » :

Ce cadre repose notamment sur :

- Le dahir n° 1-92-139 du 14 Rejab 1413 (8 janvier 1993) portant

promulgation de la loi n° 15-89 réglementant la profession d’expert-comptable et

instituant un ordre des experts-comptables (la loi sur les experts-comptables)

- Le décret n° 2-93-521 du 11 Rebia I 1414 (30 août 1993) pris pour

l’application de la loi n° 15-89 réglementant la profession d’expert-comptable et

instituant un ordre des experts-comptables.

Toutefois, ce cadre juridique souffre de plusieurs insuffisances ce qui a une

conséquence directe sur l’organisation et le contrôle de la profession au Maroc.

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Ces insuffisances engendrent des pratiques professionnelles qui laissent à désirer.

La profession du commissariat aux comptes au Maroc, a besoin d’un cadre adapté afin

de préserver l’image de la profession et éviter toute dérive professionnelle.

• Points forts du cadre juridique de la profession :

La loi sur les experts-comptables et la loi sur la SA ont permis à la profession de faire

des avancées considérables notamment en réglementant strictement son accès et en

organisant un monopole pour ses membres.

En effet :

- La loi sur les experts-comptables confère aux seuls experts-comptables, sous

réserve de leur inscription au tableau de l’O.E.C, l’exercice de la mission de

commissaire aux comptes ainsi que toute attestation portant sur les comptes des

entreprises.

- Le non-respect de cette disposition est sanctionné pénalement.

- Cette loi donne à l’Ordre la puissance publique avec des moyens d’exercer le contrôle

de la profession à travers un système de sanctions disciplinaires qui peut aller

jusqu’à la radiation du tableau.

- La nouvelle loi sur la SA a contribué à l’amélioration de l’intervention du commissaire

aux comptes en réglementant son intervention et en précisant ses diligences

• Faiblesses du cadre juridique de la profession :

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Le cadre légal et réglementaire actuel, malgré son indéniable contribution à

l’organisation de la profession, n’a pas permis à l’O.E.C. de se donner les moyens de

jouer son rôle. Des insuffisances ne sont pas comblées à ce jour :

- Le cadre actuel ne prévoit pas d’organe de régulation dédié au contrôle de la qualité

de la profession,

- Le code des devoirs professionnels, prévu par la loi dans son article 24, n’est pas

finalisé à ce jour.

Aussi, la mise en application du cadre légal et réglementaire, même si elle se traduit par

des actions concrètes (rédaction par l’Ordre d’un manuel des normes professionnelles

en 1998 et d’un projet de code des devoirs professionnels, organisation du stage

d’expertise comptable, protection de la profession, etc.), se heurte cependant à de

nombreuses difficultés et retards qui se résument à travers les caractéristiques

suivantes :

- L’absence d’un barème des honoraires adapté a pour conséquence un phénomène de

« dumping » des honoraires, particulièrement pour les sociétés cotées et les

établissements publics. Ce phénomène a abouti à des niveaux d’honoraires qui

donnent à s’interroger sur la qualité des prestations fournies par les commissaires

aux comptes.

- Des normes professionnelles d’audit existent mais, en l’absence de contrôle qualité,

l’Ordre n’est pas en mesure de s’assurer de leur respect par ses membres.

- La composition des commissariats aux comptes traduit un risque de profession à

deux vitesses avec d’une part, une concentration des missions de commissariat aux

comptes vers les grands cabinets (cabinets affiliés à un réseau international et

Cabinet SaaÏdi & Associés 33


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Juin 2006

quelques rares cabinets locaux) du fait d’une préférence pour les signatures

internationales et d’autre part, des cabinets de petite taille qui n’ont aucun mandat

de commissaire aux comptes. C’est dans ce contexte que les grands cabinets

connaissent une surcharge de travail, ont un ratio « nombre de stagiaires par

associé ou directeur de mission » élevé et ne sont pas toujours en mesure de

respecter la méthodologie imposée par leur réseau international respectif du fait

des contraintes d’honoraires et du volume de travail. Les experts-comptables

indépendants, pour leur part, n’ont pas atteint la taille critique pour exercer les

fonctions de commissaire aux comptes. C’est ainsi que 65% des experts-comptables

marocains n’exercent aucun mandat de commissaire aux comptes.

- Par ailleurs les ressources financières de l’Ordre, institution indépendante des

autorités, sont limitées. Elles sont constituées par les cotisations et le bénévolat de

ses membres. Ce manque de ressources contribue aux problèmes de fonctionnement

et à la lenteur des actions entreprises par l’Ordre.

2- Qualité des prestations Audit au Maroc :

En 1998, l’O.E.C a promulgué les normes professionnelles d’audit constituant le

référentiel pour les missions d’audit légal (commissariat aux comptes) ou contractuel,

les travaux additionnels spécifiques au commissariat aux comptes, les missions

connexes du commissaire aux comptes, les examens limités, les examens sur base des

procédures convenues, et les compilations. La démarche générale était en grande partie

conforme aux normes internationales d’audit de l’IFAC de l’époque et constituait un

progrès très important par rapport au passé.

Cabinet SaaÏdi & Associés 34


Rapport de fin d’études
Juin 2006

Aujourd’hui, l’audit des états financiers selon les normes professionnelles marocaines

ne présente pas les mêmes garanties que l’audit selon les normes internationales de

l’IFAC et ce pour plusieurs raisons :

 les normes professionnelles marocaines n’ont pas été réactualisées :

En effet, les normes ISA 100 – « mission d’assurance », ISA 240 – « responsabilité

de l’auditeur quant à la prise en compte des fraudes et des erreurs dans l’audit des

états financiers », ISA 260 – « communications des questions touchant à l’audit

avec les personnes constituant le gouvernement d’entreprise », ISA 505 –

« confirmations externes », ISA 570 – « continuité de l’exploitation » et ISA 700 –

« rapport de l’auditeur sur les états financiers » n’ont pas été incorporées ou

actualisées au niveau marocain .

 Certaines normes internationales d’audit ont été omises ou partiellement reprises :

- Sur le plan des normes ISA que les normes professionnelles marocaines ont omis de

reprendre, on notera notamment la norme ISA 402 – « facteurs à considérer

pour l’audit d’entités faisant appel aux services bureaux » alors que celle-ci est

particulièrement importante dans le cadre des audits d’OPCVM, la norme ISA 550 –

« parties liées » alors que celle-ci est d’une importance fondamentale dans le

contexte économique marocain, et la norme ISA 720 – « autres informations

présentées dans des documents contenant des états financiers audités » alors que

certaines entreprises publient leur rapport annuel.

Cabinet SaaÏdi & Associés 35


Rapport de fin d’études
Juin 2006

- Sur le plan du manque de détails fournis par les normes marocaines, on notera

notamment la norme ISA 210 reprise partiellement par les normes marocaines à

l’exception des règles relatives aux modifications des termes de la mission, et la

norme ISA 401 reprise seulement partiellement par les normes marocaines en dépit

de l’importance de l’environnement informatique dans les entreprises marocaines.

Toutefois, bien que les normes professionnelles présentent certaines lacunes

identifiées ci-dessus, elles pourraient contribuer de manière beaucoup plus

significatives au développement d’un commissariat aux comptes de qualité si elles

étaient scrupuleusement respectées par les membres de l’O.E.C.

En effet, de nombreux experts-comptables ne respectent pas les normes

professionnelles. Tel est l’exemple de plusieurs experts-comptables qui ne requièrent

pas des déclarations écrites de la direction sur les aspects significatifs touchant aux

états financiers (lettres d’affirmation), ne documentent que partiellement leurs

travaux, ne formalisent pas leurs plans d’audit, etc. L’absence de mécanismes de

contrôle qualité, le manque de formation systématique aux normes professionnelles et

de directives sont autant de causes du non-respect du cadre normatif.

2-Les réformes touchantes à la profession

1- La réforme française : La loi sur la sécurité financière « LSF »

La France, bien qu’elle n’a pas connu de scandaleuses affaires financières, a pris

conscience de la nécessité de mettre en place un dispositif qui renforce les mesures

Cabinet SaaÏdi & Associés 36


Rapport de fin d’études
Juin 2006

assurant la sécurité financière.

Les mesures prises ont pour objectif principal de rétablir la confiance des investisseurs

afin de réconcilier avec la croissance économique du pays.

Cette loi a conduit à une réforme importante concernant la profession du commissariat

aux comptes notamment pour les questions suivantes :

♦ L’organisation et le contrôle de la profession :

La LSF a prévu l’instauration d’un organisme de contrôle externe à la profession.

Il s’agit du Haut Conseil du commissariat aux comptes dont l’objectif est d’assurer la

surveillance de la profession et de veiller au respect de la déontologie et de

l’indépendance des commissaires aux comptes.

Le Haut Conseil du commissariat aux comptes a donc comme missions, outre les missions

traditionnelles d’inscription et de discipline, la promotion des bonnes pratiques

professionnelles et l’émission d’avis sur les normes élaborées par la CNCC.

♦ La clarification des règles déontologiques


d’indépendance concernant la séparation des
missions d’audit et de conseil :

La LSF interdit au commissaire aux comptes d’avoir un mandat chez une société s’il se

trouve dans une des situations suivantes :

- S’il la conseille

- S’il conseille sa mère ou ses filiales

- Si un membre du réseau auquel il appartient effectue des prestations de services

pour cette société

Cabinet SaaÏdi & Associés 37


Rapport de fin d’études
Juin 2006

- Si le réseau auquel il appartient fournit des prestations de services fournit des

prestations de services à la mère ou aux filiales de nature à affecter son

indépendance.

D’après nous, cette disposition ne concerne que les prestations « non-audit » du réseau

fournies aux sociétés du groupe.

La LSF a introduit aussi une mesure qui limite le mandat d’un commissaire aux comptes à

6 exercices non renouvelables.

♦ Le renforcement des informations financières par la


voie des rapports du CAC :

Le président du conseil d’administration ou de surveillance doit rendre compte dans un

rapport des conditions de préparation et d’organisation du conseil ainsi que des

procédures mises en place.

Le commissaire aux comptes doit émettre un rapport sur le rapport du président du

CA.

Toutefois, le rapport du CAC couvre un périmètre de contrôle interne plus restreint

que celui couvert par le président du CA puisqu’il est limité aux seules procédures de

contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information financière et

comptable.

2 – La réforme américaine : Sarbanes-Oxley Act

Les Etats Unis est le pays qui a été le plus concerné par les scandales financiers.

Cabinet SaaÏdi & Associés 38


Rapport de fin d’études
Juin 2006

En effet, l’affaire Enron a provoqué une remise en question des normes américaines.

Nous pouvons dire que c’est un pays ou la réforme a été vue comme une mesure

d’urgence nécessaire pour rétablir la confiance.

Sarbanes-Oxley Act est une réforme très large qui concerne plusieurs domaines.

Marqué par la rapidité sans précédent de sa mise en œuvre, le Sarbanes Oxley Act

« SOA » est la réponse la plus diligente donnée par le Congrès américain et publiée le

30 juillet 2002.

Ce texte avait, pour l’essentiel, les cinq finalités suivantes :

 L’accroissement de l’indépendance des commissaires aux comptes,

 Le renforcement de la surveillance de la profession de commissaire

aux comptes,

 L’amélioration des pratiques de corporate governance,

 L’amélioration, l’accélération et la conservation de l’information à

communiquer par les sociétés émettrices de titres,

 Le durcissement des sanctions.

1-L’accroissement de l’indépendance des commissaires


aux comptes
Une définition de nouvelles règles d’incompatibilité plus strictes qui interdisent le

cumul de la mission d’audit avec les neuf missions suivantes :

 Tenue de comptabilité,

 Conception ou mise en place de systèmes d’information financière,

 Evaluation, Opinion sur la régularité ou rapports sur les apports en

nature,

 Evaluations actuarielles

 Externalisation de l’audit interne,

Cabinet SaaÏdi & Associés 39


Rapport de fin d’études
Juin 2006

 Appui à la gestion des ressources humaines

 Conseil en placement,

 Missions juridiques,

 Missions en qualité d’expert sans rapport avec l’audit.

2-Le renforcement de la surveillance de la profession de


commissaire aux comptes

A travers la création du PCAOB «Public Company Accounting Oversight Board » en

charge de la régulation de cette profession, avec les pouvoirs suivants :

- l'enregistrement de l'ensemble des firmes d'audit préparant ou émettant des

rapports d'audit sur des sociétés cotées aux Etats-Unis,

- l'établissement de standards en matière d'audit, de contrôle qualité, d'éthique

ou d'indépendance,

- la conduite d'enquêtes et l'adoption de procédures disciplinaires et de

sanctions à l'encontre des firmes d'audit enregistrées.

L’inscription au PCAOB est obligatoire pour tous les cabinets d’audit (américains et

étrangers) ayant des clients cotées ou faisant appel public à l’épargne aux Etats Unis et

les règles d’information et de transmission des données confidentielles sont applicables

de manière homogène quelle que soit la nationalité du cabinet d’audit.

3-L’amélioration des pratiques de corporate governance


Et ce à travers :

• Certification des rapports annuels et trimestriels par les dirigeants et mise en

place de procédures et de contrôle interne de l’information

Cabinet SaaÏdi & Associés 40


Rapport de fin d’études
Juin 2006

• Nouvelles règles de composition du conseil d’administration et du comité d’audit,

avec la reconnaissance à ce dernier, du pouvoir de recruter, rémunérer et

contrôler les firmes d’audit ainsi que les conseils indépendants

• Définition plus nette des délits d’initiés en introduisant également la notion de

période de blackout

• Interdiction de tout prêt personnel aux dirigeants et exigence de reversement

des bonus et plus values reçues en cas de réajustement des comptes

4-L’amélioration, l’accélération et la conservation de


l’information à communiquer par les sociétés émettrices de
titres
Et ce à travers une :

• Communication en temps réel sur les changements significatifs touchant à la

situation financière ou à l’activité de la société

• Transmission d’informations à la SEC concernant les corrections et les

ajustements

• Communication sur les opérations hors bilan

5-Le durcissement des sanctions


ET ce en adoptant et en exigent de :

• Nouvelles dispositions pénales visant la destruction, l’altération, la rétention, la

falsification de documents ainsi que le défaut de conservation, par les auditeurs,

Cabinet SaaÏdi & Associés 41


Rapport de fin d’études
Juin 2006

de leurs dossiers pendant un délai minimum de 5 ans

• Nouvelle responsabilité civile des dirigeants qui tendraient d’influencer, de

contraindre, de manipuler ou de tromper l’auditeur

3-Les normes IAS/IFRS : vers un dispositif de normalisation


comptable

L’harmonisation de l’organisation des marchés financiers européens a

conduit l’Union Européenne à prendre un certain nombre de décisions

dont le choix d’un référentiel comptable unique qui devrait progressivement

permettre à toutes les entreprises européennes de parler le même

langage en matière d’information financière.

Seront ainsi concernées par ce nouveau référentiel quelques 6700 sociétés

cotées en Europe représentant, à fin 2000 une capitalisation boursière de

6 175 milliards d’euros, dont 1 0753 pour la France au travers de 8164 sociétés

cotées. En prenant en compte toutes les filiales de ces sociétés, c’est

environ 30.000 entités qui sont affectées par ce changement.

Cabinet SaaÏdi & Associés 42


Rapport de fin d’études
Juin 2006

L’adoption par l’Europe du référentiel IFRS résulte d’un choix stratégique

répondant à des objectifs nombreux (convergence, notoriété, compétence,

efficacité) intégrant cependant des contraintes de temps et de moyens.

Ainsi, le référentiel IFRS disposant d’un corps de normes constituées et

reconnues au plan international, s’est logiquement imposé comme étant

la meilleure alternative, mais dont le mécanisme d’adoption par l’Europe

devait simplement être inventé.

La question de l’utilisation des seules normes IFRS pour les besoins d’une

publication financière aux Etats-Unis demeure en suspens, la SEC continuant

d’exiger des tableaux de réconciliation avec les US GAAP et des

notes annexes complémentaires pour les sociétés qui n’applique pas ce

référentiel dans leurs comptes consolidés.

Le texte fondateur de cette “révolution comptable” est un règlement

européen du 19 juillet 2002. Celui-ci stipule que toutes les sociétés cotées

régies par le droit national d’un état européen devront appliquer le

référentiel IFRS dans leurs comptes consolidés des exercices ouverts à

compter du 1er janvier 2005.

Le contexte marocain

Le développement économique du Maroc est largement tributaire de sa capacité à

attirer les investisseurs étrangers. La décision d’investissement de ces derniers est

liée au degré de pertinence et de comparabilité des comptes de nos sociétés et nos

groupes par rapport aux standards internationaux.

Or au Maroc, la qualité de l’information comptable est encore insuffisante en

Cabinet SaaÏdi & Associés 43


Rapport de fin d’études
Juin 2006

comparaison avec ce qui est requis par ces standards.

Les entreprises marocaines doivent donner l’exemple et réussir à attirer les

investisseurs étrangers qui avaient tendance pendant plusieurs années à déserter la

place boursière de Casablanca.

Ces bailleurs de fonds, pour investir, recherchent un certain degré de fiabilité et de

transparence des comptes, loin d’être atteint au niveau des entreprises marocaines

compte tenu du caractère frugal de l’information comptable et des textes de loi en

vigueur abordant le sujet.

Indubitablement, l’investisseur au vu des risques qui planent autour de la pertinence et

l’exactitude de l’information financière, thermomètre de la santé financière de toute

société, sera contraint à chercher ailleurs, là où il trouvera sécurité et rendement

garanti.

C’est justement là où entre en jeu le référentiel IAS/IFRS qui, de part sa renommée

internationale et son application en 2005 pour les groupes cotés en Europe, a pour

principal objectif de mettre sur le même pied d’égalité les entreprises, abstraction

faite de leur pays d’origine, de les confronter à armes égales afin que l’investisseur

puisse disposer d’une base identique de comparaison et effectuer son choix

d’investissement de la manière la plus logique et rationnelle qui soit.

Au Maroc, l’évolution vers les normes IAS est


inéluctable :

Cabinet SaaÏdi & Associés 44


Rapport de fin d’études
Juin 2006

o Pour les besoins des investisseurs étrangers ;

o Pour les groupes marocains qui veulent se faire coter sur un marché

financier étranger ;

o Pour les groupes qui souhaitent aller vers une plus grande transparence et

améliorer leur gestion et leur politique de communication ;

o Pour les filiales de multinationales devant remonter des reportings en

normes IAS à leurs groupes pour leur permettre d’établir leur

consolidation

Organisation de L’IASB

Cabinet SaaÏdi & Associés 45


Rapport de fin d’études
Juin 2006

IASC FOUNDATION – 19 trustees


Présidée par Paul VOLCKER
Désigne les membres du board,
recherche le financement

IASB – 12 membres à temps plein, 2


membres à mi-temps
Définit les sujets techniques, approuve IFRIC – International Financial
les normes, exposés sondages et Interpretations Committee
interprétations 12 membres

SAC – Standards
Advisory Council Désigne
49 membres

Conseille
Advisory Groups
Pour les thèmes techniques
majeurs Rapporte à

International Accounting Standards Committee (IASC)


L’IASC a été créé en 1973, sous forme de fondation, par les représentants

des professions comptables de 9 nations à savoir l’Allemagne, l’Australie, le

Canada, les Etats-Unis, la France, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas et le

Royaume-Uni. Il avait pour objectifs de :

• formuler et publier des normes comptables, acceptables au plan international,

pour la préparation des états financiers ; • promouvoir leur utilisation à l’échelle

mondiale ; • plus généralement, travailler pour harmoniser les pratiques comptables

et la présentation des normes au plan international.

Cabinet SaaÏdi & Associés 46


Rapport de fin d’études
Juin 2006

L’International Accounting Standards Board (IASB)


L’IASB est aujourd’hui constitué de 14 membres (12 à plein temps) dont

7 ont un rôle de membre de liaison “liaison member” avec les organismes

normalisateurs nationaux. Il est doté de pouvoirs exécutifs, son

rôle étant de définir les priorités, d’élaborer et d’approuver les normes du

référentiel IFRS.

La nouvelle équipe de l’IASB est actuellement constituée de quatre américains,

trois britanniques, un allemand, un australien, un canadien, un

français, un japonais, un sud-africain et un suédois.

Ses membres sont sélectionnés en fonction de leur expérience professionnelle,

dans le respect d’un équilibre géographique et technique

(représentants des normalisateurs, des préparateurs, des utilisateurs, des

auditeurs et des professeurs).

La réforme engagée traduit un souci de professionnalisation, d’indépendance

et d’ouverture de ses instances aux préparateurs, régulateurs et

normalisateurs nationaux en complément des professionnels de la comptabilité.

La dissolution du “G4+1”14 et l’appui de la SEC américaine témoignent de

la volonté des anglo-saxons de participer activement aux travaux de

l’IASC.

Le Standards Advisory Council (SAC)


Le SAC, issu des réformes de l’IASC, a un rôle consultatif sur l’agenda des

travaux de l’IASB et les projets en cours.

Il est constitué de 49 membres également nommés par les Trustees de

l’IASC Foundation, dont le Président du Board. Ses membres sont des

représentants des organismes et des particuliers ayant un intérêt pour

Cabinet SaaÏdi & Associés 47


Rapport de fin d’études
Juin 2006

l’information financière internationale. La Commission Européenne, la

SEC américaine et la Financial Services Agency du Japon y siègent également

à titre d’observateurs. D’après les statuts de l’IASC, le SAC est présidé

par le président de l’IASB. Actuellement deux français sont membres de

ce comité.

L’ International Financial Reporting Issues Committee (IFRIC)


L’ IFRIC, (ex Standing Interpretation Committee) est chargé de l’interprétation

des normes existantes. Ces interprétations sont soumises à

l’IASB pour approbation. Il est composé de 12 membres auxquels sont

adjoints des représentants de l’IOSCO et de la Commission Européenne,

en tant qu’observateurs.

LE PROCESSUS D’ÉLABORATION DES NORMES

Figé dans la préface des IFRS, révisée en 2001, l’élaboration d’une norme

internationale est soumise à une procédure prédéfinie et encadrée, intitulée

“due process”.

Cette procédure, publique et contradictoire, repose sur un processus de

concertation avec toutes les parties intéressées à l’information financière,

à savoir, les préparateurs et les utilisateurs au sens large puisqu’il recouvre

toute la communauté financière.

Plusieurs étapes sont organisées, dont certaines sont facultatives :

• réflexion initiale de l’équipe technique pour identifier ce qui existe sur le

Cabinet SaaÏdi & Associés 48


Rapport de fin d’études
Juin 2006

thème étudié, notamment en liaison avec le cadre conceptuel ;

• étude comparée des pratiques et des standards nationaux et échanges

de vues avec les normalisateurs concernés ;

• consultation du SAC sur l’opportunité d’inscrire ce thème à l’agenda des

travaux de l’IASB ;

• constitution d’un comité consultatif “advisory group” pour conseiller

l’IASB dans ses travaux ;

• publication d’un document de discussion avec appel à commentaires ;

• publication d’un projet de norme ou de révision d’une norme appelé

“exposé-sondage” pour commentaires du public avec dans certains cas

un “basis for conclusion” qui constitue en quelques sorte le résumé des

conclusions du normalisateur mais reprend également ses réflexions et ses

intentions ;

• analyse et prise en considération des commentaires reçus ;

• réflexion sur l’opportunité d’organiser des auditions publiques ou de

faire des tests sur le terrain ;

• approbation de la norme par l’IASB à la majorité qualifiée (au minimum

8 voix sur 14) ;

• publication de la norme définitive et de ses compléments

LE POINT SUR LES NORMES


Le référentiel IFRS est aujourd’hui constitué de 37 normes IAS et IFRS

publiées15 et de 11 SIC16 qui sont des commentaires ou interprétations des

normes existantes. Il est également doté d’une préface et d’un cadre

conceptuel général qui rappellent le contexte et les objectifs, établissent

des principes généraux applicables, et définissent certains éléments des

Cabinet SaaÏdi & Associés 49


Rapport de fin d’études
Juin 2006

états financiers ou des concepts utilisés dans le développement de certaines

normes.

Récemment, ont été adjoints au texte des normes, des guides d’application

“implementation guidance” qui ont pour objectif d’illustrer, au travers

d’exemples, l’application des normes en question.

Les normes sont destinées aux entreprises à but lucratif, elles excluent en

principe de leur champ d’application toutes les entités non lucratives et

publiques.

Au-delà de ses normes et interprétations, l’IASB assure la diffusion d’un

ensemble de parutions (exposé des principes, projets de normes, …) et de

périodiques (IASB Insight et IASB Update, IASB IFRIC Update, …) qui font

état des travaux des différents groupes de travail et font le point des

débats en cours.

Les normes IAS (numérotées de 1 à 41 ), IFRS (numérotées de 1 à 5), et

les interprétations SIC (numérotées de 1 à 35) ou ultérieurement IFRIC18

peuvent être déclinées selon plusieurs logiques.

Nous avons choisi un classement thématique qui permet de situer chacune

des normes dans un contexte particulier. Nous nous sommes attachés

à classer les interprétations avec les normes auxquelles elles sont susceptibles

de se rattacher :

• Les normes “cadres” qui définissent les grands modes de comptabilisation,

de présentation ou d’information requise quelle que soit la nature

Cabinet SaaÏdi & Associés 50


Rapport de fin d’études
Juin 2006

des opérations ou l’activité exercée. Elles peuvent se décliner en trois

sous niveaux : les normes en matière de présentation des comptes,

d’évaluation et d’information financière ;

• Les normes “spécifiques” qui ont trait à une nature particulière de

comptes ou de type d’opérations ;

• les normes “métiers” qui décrivent les modes de comptabilisation applicables

à une activité spécifique.

LA GESTION D’UN PROJET DE CONVERSION

Le passage aux normes IFRS constitue une opportunité stratégique réelle

pour les entreprises en terme de communication financière. Elle a été qualifiée

de “révolution culturelle” par certains acteurs de la place financière

française et doit faire l’objet d’une réflexion structurée dans chaque groupe

d’entreprises concerné, à tous les niveaux opérationnels.

Il devrait permettre de répondre aux attentes et interrogations des

investisseurs en matière de mesure de la performance de la rentabilité, de

comparabilité des entreprises entre elles et de création de valeur.

Il doit être considéré comme un chantier majeur et faire l’objet d’une véritable

organisation en mode “gestion de projet” pour analyser et évaluer

toutes les incidences de l’adoption des normes IFRS, pour déterminer les

zones d’analyse de performance les plus pertinentes en matière d’information

financière ainsi que les adaptations potentielles des systèmes d’information

en présence.

Cabinet SaaÏdi & Associés 51


Rapport de fin d’études
Juin 2006

L’occasion est ainsi donnée aux entreprises de revoir l’organisation de la

production de leurs données financières en rapprochant les éléments de

gestion des états financiers traditionnels et de revaloriser la fonction

comptable.

Pour être prêt à l’échéance et assurer la gestion de la période transitoire,

l’adoption du nouveau référentiel nécessite la mise en place d’une organisation

en mode projet qui, sous l’impulsion de la direction générale, doit

impliquer toutes les fonctions du groupe.

Les principales étapes clés peuvent s’articuler comme suit :

• Lancer et mobiliser sur le projet (composition d’un comité de pilotage

et d’une équipe dédiée, communication interne sur l’importance stratégique

du projet, formation des acteurs) ;

• Définir un calendrier et une organisation ( étapes clés à respecter, fonctionnement

des différents ateliers) ;

• Identifier les compétences et les connaissances requises ;

• Inventorier les divergences entre le référentiel actuel et les normes IFRS

(qualitatif et quantitatif) ;

• Analyser les systèmes d’information et identifier les aménagements

éventuellement nécessaires ;

• Faire des choix comptables et d’organisation (options sur les méthodes

possibles, définition des niveaux d’information sectorielle, cadences de la

communication financière, modification des systèmes d’information, mise

en place des moyens humains et formation) ;

• Modifier les procédures, les traitements, les systèmes, les paramétrages…

Cabinet SaaÏdi & Associés 52


Rapport de fin d’études
Juin 2006

• Simuler les comptes en IFRS en cours de période de transition (jeu d’essai,

conformité, retraitements d’ouverture et comparatifs) et préparer les

budgets 2005 en normes IFRS ;

• Préparer le marché aux écarts significatifs ;

• Publier les premiers comptes en normes IFRS ;

• Suivre l’évolution des normes et des interprétations nouvelles.

LISTE DES NORMES

IAS 1 Présentation des états financiers


IAS 2 Stocks
IAS 3 Etats financiers consolidés (remplacée par IAS 27)
IAS 4 Comptabilisation des amortissements
IAS 5 Information que doit fournir l’entreprise dans les états financiers
(remplacée par IAS 1)
IAS 6 Information reflétant les effets de variation de prix (remplacée par IAS
15)
IAS 7 Tableau de flux de trésorerie

IAS 8 Changements de méthodes comptables et erreurs


IAS 9 Frais de recherche et de développement
IAS 10 Evénements postérieurs à la date de clôture
IAS 11 Contrats de construction
IAS 12 Impôts sur les bénéfices

IAS 13 Présentation de l’actif à court terme et du passif à court terme


(remplacée par IAS 1)
IAS 14 Information sectorielle
IAS 15 Information reflétant les effets de variation de prix
IAS 16 Immobilisations corporelles
IAS 17 Contrats de location
IAS 18 Revenus des activités ordinaires
IAS 19 Avantages du personnel
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur
l’aide publique
IAS 21 Effet des variations des cours des monnaies étrangères

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Rapport de fin d’études
Juin 2006

IAS 22 Regroupement d’entreprise (remplacée par IFRS 3)


IAS 23 Charges d’emprunt
IAS 24 Information relative aux parties liées
IAS 25 Comptabilisation des placements (remplacée par IAS 32, 39 et 40)
IAS 26 Comptabilité et rapport des régimes de retraites
IAS 27 Etats financiers consolidés et individuels
IAS 28 Comptabilisation des participations dans les entités associés
IAS 29 Information financière dans les économies hyper inflationnistes
IAS 30 Information à fournir dans les états financiers des banques et des
établissements financiers assimilés
IAS 31 Information financière relative aux participations dans les co-entreprises
IAS 32 Instruments financiers : information à fournir et présentation
IAS 33 Résultat par action
IAS 34 Information financière intermédiaire
IAS 35 Abandon d’activité (remplacée par IFRS 5)
IAS 36 Dépréciation d’actifs
IAS 37 Provisions, passif éventuels et actifs éventuels
IAS 38 Immobilisation incorporelles
IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
IAS 40 Immeubles de placement
IAS 41 Agriculture

IFRS 1 Première adoption des normes d’information financière internationales


IFRS 2 Paiements en actions
IFRS 3 Regroupements d’entreprises
IFRS 4 Contrats d’assurance
IFRS 5 Actifs non courants destinés à être cédés et abandon d’activités
IFRS 6 Exploration et évaluation des ressources minières

PRESENTATION PAR THEME

I- NORMES CADRE

• Normes relatives à la présentation

IAS 1

• Normes relatives à l’évaluation

IAS 8, IAS 10, IAS 18, IAS 21

Cabinet SaaÏdi & Associés 54


Rapport de fin d’études
Juin 2006

• Normes relatives à l’information

IAS 7, IAS 14, IAS 15, IAS 24, IAS 29, IAS 33, IAS 34

• Normes relatives à la consolidation

IAS 27, IAS 28, IAS 31

II- NORMES SPECIFIQUES

IAS 2, IAS 11, IAS 12, IAS 16, IAS 17, IAS 19, IAS 20, IAS 22 , IAS 23, IAS 32,

IAS 35, IAS 36, IAS 37, IAS 38, IAS 39, IAS 40 – IFRS 2, IFRS 3, IFRS 5

III- NORMES METIERS

IAS 26, IAS 30, IAS 41 – IFRS 4, IFRS 6

Cas d’exemple : IAS 16 et IFRS4

Résumé de IAS 16 "Immobilisations corporelles"

Objectif de la norme

L’objectif de la norme IAS 16 "Immobilisations corporelles" est de prescrire leur

traitement comptable. Les questions fondamentales concernent la comptabilisation des

actifs, la détermination de leur valeur comptable, les dotations aux amortissements et

Cabinet SaaÏdi & Associés 55


Rapport de fin d’études
Juin 2006

les pertes de valeur correspondantes.

La présente norme ne s’applique pas aux actifs biologiques en rapport avec l’activité

agricole (cf. IAS 41 "Agriculture").

La norme IAS 16 a été publiée par l’IASB le 18 décembre 2003 ; elle est applicable aux

exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005. Une application anticipée est

cependant encouragée.

Définition

Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels :

qui sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans la production ou la

fourniture de biens ou de services, soit pour être loués à des tiers, soit à des fins

administratives ; et dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus d’une période.

Comptabilisation

Le coût d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé en tant qu’actif si, et

seulement si :

• il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront

à l’entité ; et

• le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.

Une entité apprécie tous les coûts de ses immobilisations corporelles au moment où ils

sont encourus. Ces coûts incluent :

Cabinet SaaÏdi & Associés 56


Rapport de fin d’études
Juin 2006

• les coûts encourus initialement pour acquérir ou construire une immobilisation

corporelle,

• et les coûts encourus ultérieurement pour l’accroître, la remplacer partiellement,

ou assurer son entretien.

Des parties de certaines immobilisations corporelles peuvent exiger un remplacement à

intervalles réguliers (comme par exemple le revêtement intérieur d’un four ou des

sièges d’avion). Une entité comptabilise dans la valeur comptable d’une immobilisation

corporelle le coût de remplacement partiel au moment où ce coût est encouru, si les

critères de comptabilisation sont satisfaits. La valeur comptable des pièces remplacées

est décomptabilisée.

La poursuite de l’exploitation d’une immobilisation corporelle peut être soumise à la

condition de la réalisation régulière d’inspections majeures destinées à identifier

d’éventuelles défaillances, avec ou sans remplacement de pièces. Lorsqu’une inspection

majeure est réalisée, son coût est comptabilisé dans la valeur comptable de

l’immobilisation corporelle à titre de remplacement, si les critères de comptabilisation

sont satisfaits. Toute valeur comptable résiduelle du coût de la précédente inspection

(distincte des pièces physiques) est décomptabilisée. Si nécessaire, le coût estimé d’une

inspection similaire future peut être utilisé comme indication de ce qu’était le coût du

composant existant de l’inspection au moment de l’acquisition ou de la construction de

l’élément.

Evaluation lors de la comptabilisation

Une immobilisation corporelle qui remplit les conditions de comptabilisation en tant

qu’actif doit être évaluée à son coût, c’est-à-dire :

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Juin 2006

• son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non remboursables,

après déduction des remises et rabais commerciaux ;

• tout coût directement attribuable au transfert de l’actif jusqu’à son lieu

d’exploitation et à sa mise en état pour permettre son exploitation de la manière

prévue par la direction : coûts des avantages du personnel, frais de montage et

d’installation, honoraires de professionnels … ;

• l’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de

l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située.

Sont en revanche exclus les frais administratifs et autres frais généraux.

Le coût d’une immobilisation corporelle est le prix comptant équivalent à la date de

comptabilisation. Si le règlement est différé au-delà des conditions habituelles de

crédit, la différence entre le prix comptant et le total des règlements est

comptabilisée en charges financières sur la période de crédit, à moins qu’elle ne soit

incorporée dans le coût de l’actif selon l’autre traitement autorisé par la norme IAS 23

Evaluation après comptabilisation

Une entité doit choisir comme méthode comptable :

• le modèle du coût ;

• le modèle de la réévaluation.

Cette même méthode doit être appliquée à l’ensemble d’une catégorie d’immobilisations

corporelles.

Le modèle du coût :

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Juin 2006

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être

comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes

de valeur.

Le modèle de la réévaluation :

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste

valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant

réévalué, à savoir sa juste valeur à la date de la réévaluation, diminuée du cumul des

amortissements ultérieurs et du cumul de pertes de valeurs ultérieurs.

La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des

parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence

normale.

Les réévaluations doivent être effectuées avec une régularité suffisante pour que la

valeur comptable ne diffère pas de façon significative de celle qui aurait été

déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture.

La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste valeur des

immobilisations en cours de réévaluation. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué

diffère significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est

nécessaire.

Lorsqu’une immobilisation corporelle est réévaluée, toute la catégorie des

immobilisations corporelles dont fait partie cet actif doit être réévaluée.

Lorsque la valeur comptable d’un actif est augmentée à la suite d’une réévaluation,

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Rapport de fin d’études
Juin 2006

l’augmentation doit être créditée directement en capitaux propres sous la rubrique

"écarts de réévaluation". Toutefois, une réévaluation positive doit être comptabilisée

en résultat dans la mesure où elle compense une réévaluation négative du même actif,

précédemment comptabilisée en résultat.

Lorsque à la suite d’une réévaluation, la valeur comptable d’un actif diminue, cette

diminution doit être comptabilisée en résultat. Toutefois, une réévaluation négative

doit être directement imputée en capitaux propres sous la rubrique "écart de

réévaluation" dans la mesure où l’écart de réévaluation présente un solde créditeur pour

ce même actif.

Amortissement

Le montant amortissable d’un actif doit être réparti systématiquement sur sa durée

d’utilité.

Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif par rapport au

coût total de l’élément doit être amortie séparément (amortissement par composants).

Une entité ventile le montant initialement comptabilisé pour une immobilisation

corporelle en ses parties significatives et amortit séparément chacune de ces parties

La valeur résiduelle et la durée d’utilité d’un actif doivent être révisées au moins à

chaque fin de période annuelle et, si les attentes diffèrent par rapport aux estimations

précédentes, les changements doivent être comptabilisés comme un changement

d’estimation comptable conformément à la norme IAS 8 "Méthodes comptables,

changements d’estimations comptables et erreurs".

Le mode d’amortissement utilisé doit refléter le rythme selon lequel l’entité s’attend à

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consommer les avantages économiques futurs liés à l’actif. Le mode d’amortissement

appliqué à un actif doit être examiné au moins à la fin de chaque période annuelle.

Dépréciation

Pour déterminer si une immobilisation corporelle est dépréciée, une entité applique la

norme IAS 36 "Dépréciation d’actifs" : cette norme explique comment une entité revoit

la valeur comptable de ses actifs, comment elle détermine la valeur recouvrable (le plus

élevé de la juste valeur nette des coûts de la vente et de la valeur d’utilité) d’un actif

et dans quels cas elle comptabilise ou reprend une perte de valeur.

Décomptabilisation

La valeur comptable d’une immobilisation corporelle doit être décomptabilisée :

• lors de sa sortie (voir aussi IFRS 5 "Actifs non courants détenus en vue de la

vente et activités abandonnées") ;

• lorsque aucun avantage économique futur n’est attendu de son utilisation ou de sa

sortie.

Le profit ou la perte résultant de la décomptabilisation d’une immobilisation corporelle

sera inclus dans le résultat lors de la décomptabilisation de l’élément.

Le profit ou la perte résultant de la décomptabilisation d’une immobilisation corporelle

doit être déterminé comme la différence entre le produit net de la sortie, le cas

échéant, et la valeur comptable de l’immobilisations corporelle.

Les profits ne doivent pas être classés en produits des activités ordinaires définis par

IAS 18 "Produits des activités ordinaires".

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Informations à fournir

Les états financiers doivent notamment indiquer, pour chaque catégorie

d’immobilisations corporelles :

• les conventions d’évaluation utilisées pour déterminer la valeur brute comptable ;

• les modes d’amortissement utilisés ;

• les durées d’utilité ou les taux d’amortissement utilisés ;

• la valeur comptable brute et le cumul des amortissements en début et en fin de

période ;

• un rapprochement entre les valeurs comptables à l’ouverture et à la clôture de la

période, faisant apparaître :

o les entrées ;

o les sorties ;

o les acquisitions par voie de regroupement d’entreprises ;

o les augmentations ou les diminutions résultant de l’application de la méthode

de la réévaluation et des pertes de valeur comptabilisées ou reprises directement en

capitaux propres selon IAS 36 ;

o les pertes de valeur comptabilisées dans le résultat selon IAS 36 ;

o les pertes de valeur faisant l’objet d’une reprise dans le résultat selon IAS

36 ;

o les amortissements ;

• l'existence et les montants des restrictions sur les immobilisations corporelles

données en nantissement de dettes ;

• lorsque les immobilisations corporelles sont inscrites à leur montant réévalué, les

informations suivantes doivent être fournies :

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o la date à laquelle la réévaluation a été effectuée ;

o le recours ou non à un évaluateur indépendant ;

o les méthodes et les hypothèses importantes retenues pour estimer la juste

valeur des immobilisations corporelles ;

o pour chaque catégorie d’immobilisations corporelles réévaluées, la valeur

comptable qui aurait été comptabilisée si les actifs avaient été comptabilisés

selon le modèle du coût.

Résumé de IFRS 4 "Contrats d'assurance"

Objectif

L'objectif de IFRS 4 est de spécifier l'information financière pour les contrats

d'assurance devant être établie par toute entité qui émet de tels contrats (définie

dans la présente norme comme un assureur) jusqu'à ce que le Board de l'IASB achève la

seconde phase de son projet sur les contrats d'assurance.

Définitions

Un contrat d'assurance est un contrat selon lequel une partie (l'assureur) accepte un

risque d'assurance significatif d'une autre partie (le titulaire de la police) en convenant

d'indemniser le titulaire de la police si un événement futur incertain spécifié

(l'événement assuré) affecte de façon défavorable le titulaire de la police.

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Un traité de réassurance est un contrat d'assurance émis par un assureur (le

réassureur) pour indemniser un autre assureur (la cédante) au titre de pertes sur un ou

plusieurs contrats émis par la cédante.

Une composante dépôt est une composante contractuelle qui n'est pas comptabilisée

comme un dérivé selon IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et évaluation"

et qui entrerait dans le champ d'application de IAS 39 si elle était un instrument

séparé.

Un passif d'assurance correspond aux obligations contractuelles nettes d'un assureur

selon un contrat d'assurance.

Les actifs au titre des cessions en réassurance sont les droits contractuels nets d'une

cédante selon un traité de réassurance.

Champ d'application

Une entité doit appliquer IFRS 4 aux :

• contrats d'assurance (y compris les traités de réassurance) qu'elle émet et aux

traités de réassurance qu'elle détient ;

• instruments financiers qu'elle émet avec un élément de participation

discrétionnaire. IAS 32 "Instruments financiers : informations à fournir et

présentation" impose de fournir des informations sur les instruments financiers

y compris ceux qui contiennent de telles caractéristiques.

IFRS 4 ne traite pas, en principe, d'autres aspects de comptabilisation par les

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assureurs, tels que la comptabilisation des actifs financiers détenus par les assureurs

et les passifs financiers émis par les assureurs (voir IAS 32 et IAS 39).

Décomposition des composantes "dépôt"

Certains contrats d'assurance contiennent à la fois une composante "assurance" et une

composante "dépôt". Dans certains cas, un assureur est tenu de décomposer ces

composantes ou est autorisé à le faire :

(a) la décomposition est imposée si les deux conditions suivantes sont satisfaites

(i) l'assureur peut évaluer la composante "dépôt" (y compris toute option de rachat

incorporé) séparément (c'est-à-dire sans prendre en compte la composante

"assurance") ;

(ii) les méthodes comptables de l'assureur ne lui imposent pas par ailleurs de

comptabiliser l'ensemble des obligations et des droits générés par la composante

"dépôt" ;

(b) la décomposition est permise, mais n'est pas imposée, si l'assureur peut évaluer

séparément la composante "dépôt" comme dans (a) (i) mais ses méthodes comptables lui

imposent de comptabiliser l'ensemble des obligations et des droits générés par la

composante "dépôt", quelle que soit la base utilisée pour évaluer ces droits et ces

obligations ;

(c) la décomposition est interdite si un assureur ne peut pas évaluer séparément la

composante "dépôt" comme dans (a) (i).

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Juin 2006

Comptabilisation et évaluation

Les paragraphes 10 à 12 de IAS 8 "Méthodes comptables, changements d'estimations

comptables et erreurs" spécifient les critères qu'une entité doit utiliser pour élaborer

une méthode comptable si aucune norme ne s'applique spécifiquement à un élément.

Toutefois, IFRS 4 exempte un assureur d'appliquer ces critères à ses méthodes

comptables en ce qui concerne :

• les contrats d'assurance qu'il émet (y compris les coûts d'acquisition

correspondants et les immobilisations incorporelles liées) :et

• les traités de réassurance qu'il détient.

Néanmoins, IFRS 4 n'exempte pas un assureur de certaines implications des critères

stipulés aux paragraphes 10 à 12 d'IAS 8. De manière spécifique, un assureur :

• ne doit pas comptabiliser comme un passif des provisions au titre de demandes

d'indemnisations éventuelles futures, si ces demandes sont générées par des

contrats d'assurance qui ne sont pas encore souscrits à la date de reporting

(telles que les provisions pour risque de catastrophe et les provisions pour

égalisation) ;

• doit effectuer le test de suffisance du passif décrit ci-dessous ;

• doit sortir un passif d'assurance (ou une partie d'un passif d'assurance) de son

bilan, si et seulement s'il est éteint, c'est-à-dire lorsque l'obligation précisée au

contrat est acquittée ou annulée ou a expiré ;

• ne doit pas compenser :

o des actifs au titre des cessions en réassurance avec les passifs

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correspondants ;

ou

o les produits ou les charges provenant de traités de réassurance avec les

charges ou les produits résultant des contrats d'assurance

correspondants ;

• doit examiner si ses actifs au titre des cessions en réassurance sont dépréciés.

Test de suffisance du passif

Un assureur doit évaluer à chaque date de reporting si ses passifs d'assurance

comptabilisés sont suffisants, en utilisant les estimations actuelles de flux de

trésorerie futurs générés par ses contrats d'assurance. Si cette évaluation indique que

la valeur comptable de ses passifs d'assurance (diminuée des coûts d'acquisition

différés correspondants et des immobilisations incorporelles liées) est insuffisante au

regard des flux de trésorerie futurs estimés, l'insuffisance totale doit être

comptabilisée en résultat.

Changements de méthode comptable

Un assureur peut changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d'assurance

si, et seulement si, pour les besoins de prise de décision économique des utilisateurs, le

changement rend les états financiers plus pertinents et ne les rend pas moins fiables,

ou les rend plus fiables et pas moins pertinents par rapport à ces besoins. Un assureur

doit juger de la pertinence et de la fiabilité d'après les critères d'IAS 8 "Méthodes

comptables, changements d'estimations comptables et erreurs".

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Informations à fournir

Un assureur doit fournir des informations qui identifient et expliquent les montants

générés par les contrats d'assurance figurant dans ses états financiers.

Un assureur doit fournir des informations qui aident les utilisateurs à comprendre le

montant, l'échéance et l'incertitude des flux de trésorerie futurs générés par les

contrats d'assurance.

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Ouvrages

Moneger J.; Granier T.; préf. De Gilbert Abraham – "Le commissaire aux

comptes" – Frois – Paris : Economica, 1998.

Ernst&Young « Conversion au IFRS : Une illustration concrète des


difficultés de mise en œuvre » Juin 2003

Mémoires

1- Mohamed Amous –Mémoire d’expertise comptable- « la certification

des prospectus d’informations : diligences, mise en œuvre et responsabilité

du commissaires aux comptes » Juin 2003

2- Nizar Barkia - Mémoire d’expertise comptable- « la certification des

entreprises de services selon la norme ISO 9001 : cas des cabinets

d’expertise comptable » 2000/2001

Normes et lois

1- Normes internationales d’audit de l’IFAC :

- ISA 210 « termes et conditions de la mission d'audit »

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- ISA 600 « utilisation des travaux d'un autre auditeur »

2- Observations concernant certains articles du règlement (CE) n°

1606/2002 du Parlement européen et du Conseil, du 19 juillet 2002,

sur l’application des normes comptables internationales ainsi que la

quatrième directive (78/660/CEE) du Conseil, du 25 juillet 1978,

et la septième directive (83/349/CEE) du Conseil, du 13 juin 1983, sur la

comptabilité

3- Journal officiel de l’Union européenne : RÈGLEMENT (CE) no

2238/2004 de la commission du 29 décembre 2004

modifiant le règlement (CE) no 1725/2003 portant adoption de certaines

normes comptables internationales conformément au règlement (CE) no

1606/2002 du Parlement européen et du Conseil,

pour ce qui concerne l’IFRS 1, les IAS 1 à 10, 12 à 17, 19 à 24, 27 à 38, 40

et 41,

4- Journal officiel n° 177 du 2 août 2003 page 13220 : LOI n° 2003-706

du 1er août 2003 de sécurité financière

Conférences

Cabinet Masnaoui Mazars « Séminaire de présentation des principales

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Rapport de fin d’études
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évolutions internationales en matière de normes de comptabilité et

d’audit » 15 &29 Octobre 2005

SITES INTERNET

www.ifac.org.com International Federation of Accountants

www.iasc.org.uk Normes comptables internationales

www.bibliotique.com Mémoires d'expertise comptable

www.cica.ca Institut Canadien des Comptables Agréés

www.cncc.fr Compagnie nationale des commissaires aux comptes

www.experts-comptables.com Conseil supérieur de l'Ordre des Experts-comptables

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LISTE DES ABREVISATIONS

IFAC : International Federation of Accountants


IASC : International Accounting Standards Committee
ISA : International Standard of Auditing
CNCC : Conseil National des Commissaires aux Comptes
IFRS : International Financial Reporting Standards
IASB : International Accounting Standards Board

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