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Initier l’esprit KAIZEN

L’esprit Kaizen peut être initié de différentes manières. La plus commune est de changer les
opérations des exécutants pour rendre leur travail plus productif, moins fatiguant, plus
efficient et sûr. Pour assurer la collaboration des exécutants, ils sont invités à coopérer
activement, à repenser son travail avec l’aide de collègues ou le support d’un groupe Kaizen.
Une autre démarche est d’améliorer les équipements, notamment en installant des systèmes
de détrompeurs et / ou en changeant la disposition des machines. La troisième voie est la
révision des procédures. Toutes ces alternatives peuvent se combiner en un plan plus
ambitieux.

La première étape conseillée est de revoir les standards et vérifier les performances actuelles
et estimer combien et comment les performances peuvent être améliorées. Quand cette
étape est franchie et les nouvelles performances stabilisées, réviser les standards.

La démarche Kaizen est contrôlée. Dans un contexte industriel il est inconcevable que
n’importe qui puisse « bricoler » dans son coin les produits ou process sous prétexte
d’amélioration.

Le plus souvent, le Kaizen est piloté par de groupes d’améliorations et s’accompagne d’un
système de recueil de suggestions (TEIAN en japonais) sous forme de « boite à idées », qui
permet à tous, quel que soit leur rang, de faire connaitre leurs observations et bonnes idées.
Celles-ci sont évaluées par un comité compétent. Les suggestions retenus et mises en
application se voient généralement gratifiées d’un pourcentage sur les gains réalisés.

Une idée d’amélioration peut émerger « spontanément » ou être la réponse à un problème


formulé, et auquel on cherche une solution.

Exemples de Kaizen :
Le Kaizen n’est pas une méthode révolutionnaire, mais beaucoup plus un état d’esprit que
l’on met en place et que l’on fait vivre, par l’implication de l’ensemble du personnel.

Le Kaizen s’explique en général au travers d’exemples de réalisations :

• La réimplantation en U des machines d’un atelier permet de passer d’un système 5


machines/ 3 opérateurs à un système 5 machines / 2 opérateurs.

• Le reconditionnement en temps masqué de composants livrés en boites de 2000 en


nouvelles boites de 4000 réduit la fréquence des arrêts machine pour rechargement.

• L’utilisation de la gravité (énergie gratuite) pour évacuer des pièces ou déchets


économise des gestes ; plan de travail percé, les pièces finies tombent dans un conduit
qui les mène vers une caisse en contrebas.

• L’ajout d’une table-guide sur une plieuse de tôle permet de plier deux tôles à chaque
passe, contre une seule à l’origine.

• Cette servante d’atelier est un autre exemple de Kaizen ; sur la base d’une servante
standard, un panneau d’accrochage d’outils a été ajouté, ainsi qu’un dévidoir pour
rouleau de papier.

Cette amélioration a été faite dans le cadre d’un projet SMED.


Le Kaizen n’est pas une méthode en soi, car il utilise tous les outils de créativité et de
résolution de problèmes classiques. C’est beaucoup plus un environnement inactif et
formalisé.

Le concept Kaizen est générique pour tout un ensemble d’activités qui peuvent être
désignées sous « Kaizen », donc amélioration ;

Le SMED, TPM, le zéro-défaut, les Poka-Yoké, le juste à temps, tout cela signifie améliorations
et donc en un sens constitue de Kaizen.

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