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GESCHWORENENGERICHT ZÜRICH

30. November 2010 19:16; Akt: 02.12.2010 10:42

Les femmes aussi torturaient les enfants


Auch Frauen quälten die Kinder
Par Attila Szenogrady – Le „prophète“ de Wila a martyrisé ses
enfants au nom de Dieu. Mais les aides du gourou ont également
été fortement impliquées dans le drame.
von Attila Szenogrady - Der «Prophet» von Wila hat seine Kinder
im Namen Gottes gequält. Allerdings waren die willigen
Helferinnen des Gurus am Drama auch massgeblich beteiligt.

Die 26-jährige Angeklagte mit ihrem Anwalt. Sie soll das Kind zu Tode geschüttelt haben. (Bild: 20 Minuten)

L’accusée de 26 ans avec son avocat. Elle avait secoué l’enfant à mort.

Le deuxième jour de processus a montré que le père, 44 ans aujourd'’hui, était le chef de la
communauté sectaire de Wila. Il était considéré comme le chef spirituel, donnait les
instructions pour la vie quotidienne et réglait aussi des conflits.
Il déterminait aussi les punitions pour ses filles, de 5 et 8 ans au moment du crime.
Cependant il n'était pas le seul tourmenteur. Ceci est montré par l'interrogatoire d’aujourd’hui
mardi de l’assistante sociale de 62 ans.

« Un fils de Dieu »

L'ancienne adepte de Bhagwan avait accueilli le dit Jésus-haschisch en 1998 dans sa


maison de Wila et l’homme au charisme lui avait rapidement plu. Même devant le tribunal
elle s’enthousiasmait pour son co-accusé et le qualifiait de « fils de Dieu ». Devant la barre,
il fut bientôt évident que non seulement elle avait vénéré son gourou jusqu’à ce jour, mais
qu’elle avait aussi intériorisé sa vision du monde toute entière.

En outre, l’assistante sociale a été la seule personne qui a poursuivi un travail et a entretenu
financièrement son Prophète peu porté au travail. Elle lui a même payé plusieurs semaines
de vacances en Inde et s'occupait pour lui de ses deux enfants.

Elle aussi torturait les enfants

Il était donc fatal, que la femme soit aussi une émule des enseignements du fanatique
religieux Jakob Lorber et donc s’approprie les méthodes cruelles de l'éducation de son
modèle. Au détriment des deux enfants qui ont aussi été torturé par l'accusée. En particulier
Anna* (*nota en bas de page : le prénom à été changé), âgée de 4 ans, à qui l'accusée tirait
si fort sur les oreilles, qu’elles en étaient bleues.

Lors d’un autre incident, la fillette avait dû se tenir durant toute une nuit sans bouger contre
une armoire. Parce qu'elle avait mouillé son pantalon, argumentait la pédagogue de cette
terrible méthode. Elle qualifiait la situation de l’enfant à cette époque-là comme
désagréable, mais aussi comme libératrice. Seules les semaines avant la mort de l'enfant
émaciée, elle les décrivait comme "limites". Les fréquentes privations de nourriture, elle les
décidaient à cause de la lutte pour le pouvoir (*la rébellion, obstination) de la fille. Son
récapitulatif qu'Anna avait été élevée plus pour le ciel que pour le monde, recevait par là
un sens macabre double.

L’ex-petite amie refuse toute déclaration

Mardi après-midi, l’ex-petite amie du gourou, 26 ans, est apparue en tant que témoin devant
la barre. La jeune Suisse avait selon l'acte d'accusation secoué à mort la fille Anna et a ainsi
donné lieu à l'affaire. L'étudiante transsexuelle doit répondre l’année prochaine en raison
d’assassinat prémédité devant un autre tribunal. Devant le jury, cependant, elle a refusé
toute déclaration.

Aussi le procureur Ulrich Weder n’a donc pas eu d'autre choix que de faire ses remontrances
à partir de l'enquête/instruction. Là, l'ex-partenaire du chef kiffeur (*usager de haschisch)
avait reconnu, seulement après cinq interrogatoires, qu'elle avait secoué l'enfant
massivement. Cependant, elle avait montré plus tard un certains remords/repentir et reconnu
qu'elle aussi avait tourmenté les enfants. Entre autres choses, elle avait aussi giflé une fille.
A cause de son petit ami, qu’elle ne voulait pas de poignarder/tomber dans le dos. Logique,
à Weder elle parlait en mal sur/de l’assistante sociale. Celle-ci aurait douché très souvent
les deux enfants à l’eau froide.
Le procès continuera mercredi avec d’autres témoins. Ainsi les deux mères des enfants
doivent déposer.

Der zweite Prozesstag machte es deutlich: Der heute 44-jährige Vater war der
Führer der sektenähnlichen Gemeinschaft von Wila. Er galt als geistiges Oberhaupt,
gab die Anweisungen für das alltägliche Leben und schlichtete auch Streitigkeiten.

Er bestimmte auch die Strafen für seine zur Tatzeit fünf- und achtjährigen Töchter.
Allerdings war er kein Einzeltäter. Dies zeigte die Befragung einer heute 62-jährigen
Sozialpädagogin am Dienstag.

«Ein Sohn Gottes»

Die ehemalige Bhagwan-Anhängerin hatte den so genannten Hasch-Jesus bereits


1998 in ihrem Haus in Wila aufgenommen und schnell Gefallen am Mann mit
Charisma gefunden. Selbst vor Gericht schwärmte sie vom Mitangeklagten und
bezeichnete ihn als «Sohn Gottes». Vor den Schranken wurde schnell klar, dass die
Frau ihren «Guru» nicht nur bis heute verehrt, sondern auch seine gesamte
Weltanschauung verinnerlicht hat.

Zudem war die Sozialhelferin die einzige Person, die einer Arbeit nachging und ihren
arbeitsscheuen Propheten finanziell unterhielt. Sie zahlte ihm sogar mehrwöchige
Ferien in Indien und betreute für ihn seine beiden Kinder.

Ebenfalls die Kinder gequält

Fatal war dabei, dass die Frau auch den Lehren des religiösen Fanatikers Jakob
Lorber nacheiferte und sich damit die grausamen Erziehungsmethoden ihres
Vorbildes aneignete. Zum Schaden der beiden Kinder, die auch von der Angeklagten
gequält wurden. Vor allem die vierjährige Anna*, welche die Beschuldigte so fest an
den Ohren zog, dass diese blau anliefen.

Bei einem anderen Vorfall musste das Mädchen eine ganze Nacht lang unbeweglich
vor einem Schrank stehen. Weil sie in die Hosen genässt habe, begründete die
Pädagogin diese fürchterliche Methode. Sie bezeichnete die damalige Situation des
Kindes als unangenehm, jedoch auch als befreiend. Einzig die wenigen Wochen vor
dem Tod des abgemagerten Kindes bezeichnete sie als «grenzwertig». Die häufigen
Nahrungsentzüge nahm sie wegen des Machtkampfes mit dem Mädchen dennoch in
Schutz. Ihre Zusammenfassung, dass man Anna mehr für den Himmel als für die
Welt erzogen habe, bekam einen makabren Doppelsinn.

Ex-Freundin verweigerte Aussage

Am Dienstagnachmittag trat die 26-jährige Ex-Freundin des Gurus als


Auskunftsperson vor die Schranken. Die junge Schweizerin hatte laut Anklage die
Tochter Anna zu Tode geschüttelt und damit den Fall ausgelöst. Die transsexuelle
Studentin soll sich im nächsten Jahr wegen vorsätzlicher Tötung vor einem anderen
Gericht verantworten. Vor den Geschworenen verweigerte sie allerdings jegliche
Aussage.

Staatsanwalt Ulrich Weder blieb deshalb nichts anderes übrig, als ihr Vorhaltungen
aus der Untersuchung zu machen. Dabei hatte die Ex-Partnerin des kiffenden
Oberhauptes erst nach fünf Einvernahmen zugegeben, dass sie das Kind massiv
geschüttelt hatte. Allerdings zeigte sie später eine gewisse Reue und gab zu, dass
auch sie die Kinder geplagt habe. Unter anderem habe sie eine Tochter auch
geohrfeigt. Wegen ihres Freundes, dem sie nicht in den Rücken habe fallen wollen.
Denkbar schlecht sprach sie laut Weder über die Sozialpädagogin. Diese soll die
beiden Kinder sehr häufig kalt abgeduscht haben.

Der Prozess wird am Mittwoch mit weiteren Zeuginnen fortgesetzt. So sollen die
beiden Mütter der geschädigten Kinder aussagen.

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