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Feux de circulation routière

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 Pour les articles homonymes, voir Feu (homonymie),  Feu rouge et Feu rouge clignotant.

Les 3 états d'un feu tricolore

Les feux de circulation routière constituent un dispositif permettant la régulation du trafic routier entre les


usagers de la route, les véhiculeset les piétons.

Les feux destinés aux véhicules à moteurs sont généralement de type tricolores, auxquels peuvent s'ajouter
des flèches directionnelles. Ceux destinés aux piétons sont bicolores et se distinguent souvent par la
reproduction d'une silhouette de piétons. Les feux tricolores pour cyclistes se distinguent par la
reproduction d'une bicyclette.

En Europe, la convention européenne sur la signalisation routière (convention de Vienne sur la signalisation
routière) de 1968, à laquelle se sont depuis ralliés de nombreux États, contient des dispositions qui fixent
les catégories, formes et couleurs des signaux routiers, dont les signaux lumineux.

Un carrefour à feux tricolores est commandé par un contrôleur de feux, appareil électronique de


contrôle/commande.

Les feux sont généralement déclinés à partir de deux couleurs de base : le rouge pour fermer, le vert (ou
encore le bleu plus rarement) pour ouvrir. L'orange (ou parfois le jaune) est également utilisé et sert à
signaler le passage du feu vert au feu rouge. Ces couleurs ont l'avantage d'être très différentes, sauf pour
la plupart des daltoniens.

Sommaire
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1 Histoire
2 Usage[1]

3 Séquences de feux

o 3.1 Feux de signalisation à

trois états

o 3.2 Feux de signalisation à
quatre états

o 3.3 Feux de signalisation à

cinq états

4 Feux spécialisés

o 4.1 Feux à décompte

5 Feux et environnement

6 Autres particularités nationales

o 6.1 Allemagne

o 6.2 Finlande

o 6.3 Danemark

o 6.4 France

o 6.5 Amérique du Nord

o 6.6 Chine

7 Notes

8 Voir aussi

o 8.1 Articles connexes

o 8.2 Liens externes

Histoire[modifier]

Bien qu’il existe très peu de sources historiques sur les signaux routiers, il semblerait que ce soit à Londres,
au coin de Bridge Street et de Palace Yard, le 10 décembre 1868, qu’un feu de signalisation ait été utilisé
pour la première fois, sous la forme d’une lanterne à gaz pivotante aux couleurs rouge et verte nécessitant
la présence d'un agent de police pour le manœuvrer (ce dernier sera grièvement blessé le 2 janvier 1869).
Ce n’est que bien plus tard que les feux, après leur généralisation sont devenus tricolores par l’adjonction
d’une phase intermédiaire marquée par la couleur jaune-orange.

Aux États-Unis, les premiers feux - bicolores - seront installés à Cleveland en 1914.

En France, l'inventeur du feu tricolore est Léon Foenquinos, lequel le décrit ainsi dès 1920 : « on installera,
aux angles des croisements de rues, des poteaux ayant trois mètres de hauteur, sur lesquels seront fixés
des signaux électriques lumineux et sonores (...) ». Léon Foenquinos diffusera ses idées et cédera toutes
ses inventions à la France par amour de son pays.

En France, le 5 mai 1923, au croisement des boulevards Saint-Denis et Sébastopol, à Paris, est posé un
feu de signalisation. Il est rouge et accompagné d'une sonnerie. C'est le premier en France. Il faudra
attendre dix ans avant que n'apparaissent les feux vert et orange.

Dès à présent, on peut voir des feux tricolores dont les ampoules sont remplacées par des diodes
électroluminescentes et qui affichent le décompte des secondes restant avant le changement d'état.
Musée de Melbourne
L'ancêtre des feux tricolores

Usage1[modifier]

L'emploi des feux de circulation a pour but d'assurer la sécurité des piétons et des usagers des véhicules et
d'améliorer la fluidité de la circulation. On peut citer comme exemples d'emploi :

 la gestion du trafic aux intersections,

 la traversée des piétons,

 l'exploitation par sens uniques alternés d'une section où le croisement est impossible ou
dangereux (ouvrage d'art étroit, etc.),

 l'affectation de certaines voies d'une chaussée à un sens de circulation en fonction des besoins, ou
leur condamnation momentanée,

 le contrôle d'accès à certaines voies rapides,

 la gestion d'un point de contrôle des personnes ou des véhicules nécessitant leur arrêt (péage),

 la protection d'obstacles intermittents (passages à niveau, traversées de voies de tramways, ponts


mobiles, passages d'avions, avalanches, etc.).
Séquences de feux[modifier]

Il existe deux principales séquences de feux :

Feux de signalisation à trois états[modifier]

Utilisé en France, aux États-Unis, au Canada, en Nouvelle Zélande, au Sénégal et en Belgique

Rouge : « Tout conducteur doit marquer l'arrêt absolu devant un feu de signalisation rouge, fixe ou
clignotant. »

Vert : « Les feux de signalisation verts autorisent le passage des véhicules […]. »

Jaune : « Tout conducteur doit marquer l'arrêt devant un feu de signalisation jaune fixe, sauf dans le cas
où, lors de l'allumage dudit feu, le conducteur ne peut plus arrêter son véhicule dans des conditions de
sécurité suffisantes. »

Feux de signalisation à quatre états[modifier]


Utilisé au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, en République tchèque, en Hongrie, en Turquie,
en Israël, en Chine et au Canada.

Le deuxième état, jaune bref sans extinction du rouge, permet aux conducteurs de se préparer à démarrer
mais n'autorise pas le passage.

En Italie, le jaune clignote avec le vert pour prévenir du passage au rouge.

Au Canada, une flèche verte peut être présente en plus des trois feux de couleur, indiquant la priorité pour
un virage (généralement à gauche). La priorité de virage à gauche est souvent indiquée simplement par le
clignotement du feu vert, d'une durée limitée, lors du passage du feu rouge au feu vert (la circulation à
contre-sens est alors maintenue au feu rouge).

Feux de signalisation à cinq états[modifier]

Utilisé en Autriche

L'état supplémentaire, vert clignotant entre les états du vert et du jaune, prévient la fin de l'état vert.

Feux spécialisés[modifier]

Des feux spécialisés peuvent être utilisés pour réguler soit une catégorie précise d'usager soit une partie
précise du trafic.

 Vélo Figure 1

 Piétons Figure 2

 Transports en communs (tramway, bus, ...) Figure 3

 Véhicules allant dans une direction précise Figure 4

Il existe également des feux permettant de passer dans une direction donnée ; ou encore de laisser passer
certains véhicules avant les autres. Figure 5

Le feu rond est généralement remplacé par un symbole lumineux tel que des flèches directionnelles, la
silhouette d'un piéton, d'une bicyclette etc. Pour un tramway, il est remplacé par des barres verticales
(correspondant au vert), obliques (même signification mais indique en outre un changement de direction)
ou horizontales (correspondant au rouge). Figure 5

Ces feux peuvent être simplifiés (séquence à deux états) voir codés différemment (transports en
communs).

Ils peuvent aussi être utilisés pour indiquer l'état d'un aiguillage au chauffeur d'un tramway, exemple Figure
6 :
 Losange : indique au chauffeur que son véhicule en approche a bien été détecté et que celui-ci
disposera d'une priorité en temps et en heure comme prévu (assurée par le contrôleur).

 Point d'exclamation : prévient à l'avance d'un changement d'état à venir de la ligne (passages
d'ouverture à fermeture, ainsi que de fermeture à ouverture)

Actuellement, en France, tous ces signaux ne sont absolument pas normalisés au niveau des couleurs, de
la présence de clignotements, des durées etc.

Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4

Figure 5 Figure 6 Figure 6bis

Ici, le tramway de Bordeaux

Note : Les traits autour des feux signifient qu'ils clignotent.


Feux à décompte[modifier]

Chine. Feu à décompte.


Utilisé surtout en Asie (Thaïlande, Vietnam, etc.), un décompte en secondes peut s'afficher à proximité du
feu pour indiquer le temps restant avant le changement d'état. Ce décompte est souvent de la couleur de
l'état en cours et est sur deux caractères (le nombre 99 est affiché quand le temps restant est supérieur à
99 secondes).

Feux et environnement[modifier]

Les feux contribuent à limiter la vitesse et à diminuer le risque d'accident. L'apparition des leds a fortement
diminué leur consommation d'électricité. Mais le démarrage brutal au feu vert serait également source
de pollution automobile plus importante. Il triplerait les émissions de CO2 aux carrefours urbains lorsque la
circulation est peu fluide 2.

Autres particularités nationales[modifier]


Allemagne[modifier]

En République démocratique allemande, une flèche verte peinte placée à côté du feu rouge autorisait de
tourner à droite à un croisement lorsque que le feu était au rouge. Lors de laréunification allemande ce
principe qui n'existait pas auparavant dans l'Allemagne de l'Ouest, a été repris à certains carrefours mais
n'est pas la règle générale. Il existe en lumineux (l'exemple de droite sur l'image) pour qu'il s'affiche à des
moments précis ou en fixe (panneau sur le côté du feu; l'exemple de gauche) pour que ce soit pour toute la
durée du feu rouge.

Les feux pour piétons spécifiques de l'Allemagne de l'Est sont représentés par un homme et une fillette.
Articles détaillés :

 Culture de l'Allemagne

 Ampelmännchen, personnages des feux pour piétons de l'Est

Piéton les grünpfeil.

Piéton marchant (détail) Jeune piétonne

Finlande[modifier]

A Helsinki, capitale de la Finlande, les feux tricolores pour voiture passent systématiquement par le feu
orange, tant pour annoncer le passage au feu rouge qu’au feu vert. Ce qui est aussi le cas en Allemagne et
en Suisse.

Danemark[modifier]
A Copenhague, capitale du Danemark, certains feux de signalisation pour piéton possèdent un minuteur.

Station Nørreport à Copenhague.

France[modifier]

Les deux types de feux clignotants

Note : Dans cet article, les traits autour des feux signifient qu'ils clignotent.

En France, les feux de signalisation lumineux sont définis dans le Code de la route dans la section 5 (article
R412-29 à R412-33). Ils sont de trois couleurs : verts, jaunes et rouges (les feux de signalisation jaunes et
rouges pouvant être clignotants).

Ils sont toujours placés avant le carrefour.

Jaune clignotant : Le feu jaune clignotant est une invitation à la prudence ; le passage du véhicule est
toléré, mais celui-ci doit laisser la priorité à droite.

Rouge clignotant : Le feu rouge clignotant est utilisé pour indiquer la proximité immédiate d'un danger,
comme un passage à niveau, une piste d'aérodrome, un passage de tramway ou un pont mobile.

À noter qu'en France et en Belgique le feu dit « jaune » est de couleur orange.

Les contrôleurs de carrefours à feux sont protégés dans des armoires (qui peuvent être métalliques, en
matières plastiques, etc... et de diverses couleurs). Selon l'arrêté du 18 juin 2003, tous les contrôleurs de
feux tricolores doivent posséder un procès verbal de conformité. Depuis 2001, tous les carrefours équipés
de feux tricolores doivent respecter les nouvelles normes édictées par l'instruction interministérielle du
21/06/1991.
Amérique du Nord[modifier]

Au Canada: interdiction de tourner à droite au feu rouge.

Au Canada, les feux peuvent être placés soit après le carrefour, soit au milieu, et très rarement avant.

Dans la plupart des États américains et des provinces canadiennes, sauf indication, il est permis mais non
obligatoire de tourner à droite au rouge, ainsi que, dans le cas où les deux routes sont à sens unique, en
tournant à gauche. Seule la ville de New York l'interdit complètement sur son territoire, et la province de
Québec, qui était le seul territoire où cela était interdit partout, a changé le code de la route pour le
permettre à certains endroits. Les endroits interdits sont indiqués par un panneau. La Ville de Montréal, de
concert avec le Ministère des Transports du Québec, l'a interdit sur toute l'île de Montréal.

Un feu vert clignotant est normalement une indication que l'on peut effectuer un virage à gauche prioritaire.
Une signalisation particulière (panneau carré vert avec écritures blanches généralement) indique la fonction
du vert clignotant. Lorsque celui-ci a cessé de clignoter, on peut toujours tourner à gauche, mais le trafic en
sens opposé aura priorité, il faudra donc céder.

Chine[modifier]

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