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II - la calvaria
- la base est organisée autour d¶un centre de résistance, formé par le corps du sphénoïde et la selle turcique, vers lequel
convergent les poutres de la base :
. une poutre ventrale, sphéno-frontale, qui suit les petites ailes du sphénoïde et aboutit au processus zygomatique de l¶os
frontal ; elle est doublée par une poutre accessoire, le long de la grande aile, qui rejoint le pilier zygomatique,
. deux poutres dorsales :
- la poutre pétreuse qui suit la partie pétreuse de l¶os temporal jusqu¶au pilier latéral mastoïdien,
- la poutre occipitale qui longe les bords de la partie basilaire de l¶os occipital.
- la base peut être résumée par la description de quatre anneaux :
. un anneau ventral représenté par l¶arcade dentaire,
. deux anneaux moyens constitués par les deux arcades zygomatiques,
. un anneau dorsal représenté par le foramen magnum.
PATHOLOGIES
- des anomalies de la forme du crâne ou de la face peuvent survenir lors de la fermeture trop précoce des sutures (crânio-
synostose ou craniosténose) : la calvaria subit alors des déformation en raison de la croissance encéphalique :
. dolichocéphalie et scaphocéphalie pour la suture sagittale : diminution du diamètre transversal du crâne,
. brachycéphalie pour la suture coronale : diminution du diamètre ventro-dorsal par racourcissement de la partie ventrale
de la base du crâne,
. turricéphalie pour la suture lambdoïde,
. trigonocéphalie pour la suture frontale,
. plagiocéphalie pour la suture coronale si elle se soude d¶un seul côté,
. à l¶inverse une hydrocéphalie peut entraîner une augmentation de la taille du crâne par fermeture retardée des sutures et
fontanelles.
- les sinus para-nasaux sont tapissés d¶une muqueuse dont l¶infl ammation ou l¶infection est à l¶origine de sinusites
aiguës ou chroniques.
- pathologies traumatiques :
. les fractures du crâne sont de topographie variable : les plus dangereuses sont temporo-pariétales par le risque de
section de l¶artère méningée moyenne, responsable d¶un hématome extra-dural,
. les fractures du massif facial sont fréquentes, en général par impacts horizontaux ; les fractures les plus fréquentes sont
:< br> - les fractures de l¶os nasal, par chocs médians,
- les fractures de la pommette, ou fractures de l¶os zygomatique, qui peuvent se déplacer en bas, en dehors et en arrière ;
elles s¶accompagnent volontiers :
. d¶un trait de refend au niveau de la paroi inférieure de l¶orbite avec un risque d¶incarcération du muscle droit inférieur à
l¶origine d¶une diplopie,
. d¶une fracture maxillaire,
. d¶une fracture alvéolo-dentaire maxillaire ou mandibulaire,
- les fractures de la mandibule,
. les dysjonctions crânio-faciales entraînent une mobilisation possible de l¶arcade dentaire supérieure et de la face, par
rapport au massif crânien :
- les fractures de Lefort I passent par le maxillaire, sous l¶épine nasale antérieure : seule l¶arcade dentaire supérieure est
mobilisable,
- les fractures de Lefort II sont maxillo-zygomatico-frontales : le trait de fracture passe par l¶os zygomatique, la paroi
inférieure de l¶orbite puis audessus de l¶os nasal : l¶arcade dentaire supérieure, le nez et le massif facial médian sont
mobilisables par rapport au reste du squelette crânien,
- les fractures de Lefort III dont le trait passe par la suture frontozygomatique, la paroi supérieure de l¶orbite et la
jonction naso-frontale :
l¶arcade dentaire supérieure, le nez et les orbites sont mobilisables par rapport au reste du crâne,
. les fractures du squelette crânio-facial sont traitées par ostéosynthèse avec de petites plaques vissées sur les parties
osseuses les plus résistantes.
06-10-2004
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