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(16.1.1914 – 25.1.1944)
1
Introduction
2
Chronique familiale de Frédéric KOENIG
établie sur 3 générations.
En 1919, ses parents quittent Volksberg (67290) pour Rothbach (67340) où il fréquente l'école communale de
1920 à 1928 dont il sera « libéré » - selon sa propre expression dans son curriculum vitae du 27 décembre 1942 –
comme meilleur élève de la commune au certificat de fin d'études.
Voulant devenir agriculteur, il travaille avec son père pendant une année. Mais au bout de cette année, son père,
toujours de bon conseil, éveilla en lui l'envie de devenir artisan. C'est ainsi qu'il a été en apprentissage de boucher-
charcutier du 15 octobre 1929 au 15 octobre 1932. Le 9 mars1933 il est reçu à l'examen de "Compagnon Boucher".
Il effectue son service militaire du 29 avril 1935 au 15 octobre 1936 au 62ème Régiment d'artillerie à TUNIS
(Tunisie).
Son père Jean meurt le 15 avril 1937, Frédéric est âgé de 23 ans.
Le 22 mai 1941 naît son fils Jean-Louis. Frédéric est âgé de 27 ans.
Frédéric KOENIG est déclaré « Mort pour la France » le mardi 25 janvier 1944, à l'âge de 30 ans, à Wolgowo.
Ceci pour la chronique généalogique. Mais le vrai parcours ne fait que commencer.
Génération 2
3
Son père Frédéric meurt le 25 janvier 1944, Jean-Louis est âgé de 2 ans.
Il s'unit avec Lydie, Marie-Antoinette BECKER, Professeur des Ecoles, la fille légitime d'Erwin, Nicolas
BECKER et de Hélène PAWLAK.
Ce couple aura deux enfants :
-Isabelle, Guyllène, Frédérique née en 1967.
-Christophe, Frédéric, Gilles né en 1970.
Le 24 avril 1970 naît son fils Christophe. Jean-Louis est âgé de 28 ans.
Génération 3
1.1
Isabelle, Guyllène, Frédérique KOENIG est née le samedi 9 septembre 1967 à Saint-Avold (57500).
Elle est la fille légitime de Jean-Louis KOENIG, Trésorier Principal du Trésor Public, âgé de 26 ans et de Lydie,
Marie-Antoinette BECKER, Professeur des Ecoles, âgée de 26 ans.
1.2
Christophe, Frédéric, Gilles KOENIG voit le jour le vendredi 24 avril 1970 à Saint-Dié (88100).
Il est le fils légitime de Jean-Louis KOENIG, Trésorier Principal du Trésor Public, âgé de 28 ans et de Lydie,
Marie-Antoinette BECKER, Professeur des Ecoles, âgée de 29 ans. A sa naissance, il a une soeur Isabelle,
Guyllène, Frédérique (née en 1967).
Ils se marient le samedi 28 avril 2001 à Dargies (60210) et divorcent le 16 septembre 2008 à Bordeaux (33000).
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Chronique de l'ascendance de Frédéric KOENIG
Première génération
Deuxième génération
Troisième génération
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6. Philipp VOLLMER est né le 8.septembre.1850 à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Il est décédé à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Philipp a épousé Sophie GUTBUB le 11.octobre.1871 à
Rothbach, 67340, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Quatrième génération
6
Cinquième génération
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29. Elisabeth Marie GANGLOFF est née le 3.avril.1801 à Rothbach, 67340, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 4.juin.1850 à Rothbach, 67340,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Sixième génération
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38. Daniel FUERSTENBERGER est né le 15.août.1737 à Rosteig, 67290, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,. Il est décédé le 12.décembre.1774 à Volksberg, 67290,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,. Daniel a épousé Christina Margaretha MEDER.
57. Marie Elisabeth FORLER est née le 23.août.1779 à Rothbach, 67340, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 28.mars.1841 à Rothbach, 67340,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
9
58. Georges GANGLOFF est né en 1766 à Pfaffenhoffen, 67350, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Il est décédé le 20.juin.1810 à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Georges a épousé Marie LÄNDLER le 20.mars.1799 à
Rothbach, 67340, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Septième génération
69. Anna Maria PHILIPPI est née en 1716. Elle est décédée le 20.novembre.1781
à Volksberg, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
70. Jacob HOCH est né en 1712 à Medieshall, , , ,,. Il est décédé le 18.juillet.1764
à Oermingen,
67970, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,. Jacob a épousé Maria Elisabeth WAGNER
10
le 23.avril.1737 à Oermingen, 67970, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
71. Maria Elisabeth WAGNER est née le 21.juin.1711 à Keskastel, 67260, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 3.février.1766 à Oermingen, 67970,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
73. Maria Margaretha COLIN est née le 1.décembre.1696. Elle est décédée le
6.juin.1749 à Struth, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Suisse française
77. Sophia REUTENAUER est née en 1712. Elle est décédée le 5.octobre.1778 à
Rosteig, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
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100. Johann Adam RICHERT.
12
121. Eva METZ est née en 1737.
Huitième génération
129. Anna Christina SCHEURER est née le 20.octobre.1684. Elle est décédée le
8.octobre.1745 à Volksberg, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
136. Hans Georg ROTH est décédé en 1740. Il a épousé Anna Barbara SCHMIDT
le 20.janvier.1693 à Neuwiller-lès-Saverne, 67330, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,.
137. Anna Barbara SCHMIDT est née en novembre.1672. Elle est décédée le
11.janvier.1718.
139. Anna Ottilia NN. est née en 1672. Elle est décédée le 10.avril.1742 à
Volksberg, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
13
140. Johann Adam HOCH est né en 1678 à Medieshall, , , ,,. Il est décédé le
22.juin.1731 à Oermingen, 67970, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,. Johann a
épousé Dorothéa NN..
141. Dorothéa NN. est née en 1686. Elle est décédée le 14.février.1752 à
Oermingen, 67970, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
143. Maria Barbara FISCHER est née en 1674. Elle est décédée le 4.mars.1715 à
Keskastel, 67260, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
158. Hans Nicolaus BERON est né en 1671. Il est décédé en 1750. Hans a épousé
Anna Christine GERSHEIMER le 3.juin.1698 à Waldhambach, 67430, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,.
229. Eva Barbara REISS est née le 17.octobre.1721 à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 19.septembre.1757 à Rothbach, 67340,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
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239. Marie Elisabeth GROSS est née le 8.mai.1718 à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 3.mai.1781 à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,.
241. Anna Elisabeth LEININGER est née en 1688 à Rothbach, 67340, Bas-Rhin,
Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 6.novembre.1767 à Rothbach, 67340,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Neuvième génération
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Hans a été Boucher.
275. Catharina ENSMINGER est née en 1646. Elle est décédée le 14.juin.1708 à
Waldhambach, 67430, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
276. (Hensel Lips) PHILIPPI est décédé le 27.mai.1687 à Volksberg, 67290, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,. Il a épousé Anna Maria HESSER le 16.janvier.1644 à
Volksberg, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
277. Anna Maria HESSER est née en 1611. Elle est décédée le 22.avril.1690.
287. Elisabetha BECKER est née en 1650. Elle est décédée le 17.septembre.1715 à
Keskastel, 67260, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
317. Anna Margareth NN. est née en 1646. Elle est décédée le 25.novembre.1711 à
Weislingen, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
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318. Johann Nicolaus GERSHEIMER est né en décembre.1648. Il est décédé le
16.décembre.1722 à Waldhambach, 67430, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Johann a épousé Anna Christina NN..
319. Anna Christina NN. est née en 1645. Elle est décédée le 19.avril.1708 à
Waldhambach, 67430, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
493. Maria Esther MOSER est née le 26.novembre.1672 à Rothbach, 67340, Bas-
Rhin, Alsace,FRANCE,. Elle est décédée le 6.mars.1729 à Rothbach, 67340,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
17
494. Michael GURTNER est né en 1660 à Diemtigen, 3754, Berne, Espace
Mittelland,SUISSE,. Il est décédé en 1730. Michael a épousé N N.
Dixième génération
1600 ?
1600 ?
554. Georg HESSER est décédé en 1644. Il a épousé Anna NN. le 20.août.1644 à
La Petite-Pierre, 67290, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
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555. Anna NN..
918. Johann Christian LEININGER est imprimé en tant que #482 à la page 9.
919. Anna Elisabeth SCHWAB est imprimé en tant que #483 à la page 9.
967. Marguerite NN est née en 1628. Elle est décédée le 26.juin.1695 à Rothbach,
67340, Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
986. Hans Jörg MOSER est né en 1640 à Affoltern am Albis, 8910, Zurich,
Zurich,SUISSE,Suisse). Il est décédé en 1690. Hans a épousé N N.
987. N N.
Onzième génération
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1094. Basilius MUSCULUS a épousé N. NN..
Basilius a été Pasteur à RITTERSHOFFEN.
1095. N. NN..
1919. Maria JUNG est née en 1646. Elle est décédée le 18.juillet.1714 à Griesbach, ,
Bas-Rhin, Alsace,FRANCE,.
Douzième génération
13. génération
Voir texte publi sur le site Union Protestante Libralevoir aussi le site de
Grard Botz
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4377. Margaretha BARTH.
14. génération
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Un parcours de seulement 30 ans
22
De Volksberg au Simserhof.
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Il alla ensuite chez Meier Henner (Henri) à Zinswiller (67) en extra
jusqu'à Noël.
Puis, ce fut un peu plus loin, chez Bour à Illkirch (67). Là ce qui lui plut,
c'est quand le patron disait "demain matin à 4 (5) heures ...". Là il y avait du travail et
il y resta sept mois. Mais une luxation de la hanche l'obligea à une hospitalisation et à
un arrêt de travail de dix semaines.
Il recommença à travailler chez Kirschbaum à Ingwiller (67), mais peu de
travail et donc peu de salaire. Il quitta pour aller chez Helstetter Freddel (Alfred) où le
travail ne manquait pas, mais ce ne fut que pour dépanner, un compagnon était
malade. Puis il alla chez "Schägel" (Jacques) qui était de la famille de Helstetter.
Là le travail ne manquait pas et comme Frédéric connaissait son métier, le
patron n'avait pas "besoin de le réveiller". Mais un jour, pour des raisons bien
particulières, il y eut une engueulade qui fit qu'il repartit, bien que le patron ne voulait
pas le laisser partir.
Il alla chez Schliffer à Zinswiller (67) où le travail était agréable, seule "la
Madame avait des cheveux sur les dents", ce qui veut dire qu'elle était mauvaise
langue. Il y resta les sept mois jusqu'à son service militaire.
Ainsi, il fit son service militaire, "comme c'est de coutume", en Afrique
plus précisément en Tunisie, au 62ème Régiment d'Artillerie à Tunis : avec le grade
de .... « cuistot » !
Il y resta dix sept mois : il y faisait si chaud que "les chiens se mettaient
presque à hurler et que les cochons s'enfouissaient deux mètres sous terre" !
Au retour, il resta quelques jours à la maison pour aider son père et sa
mère à rentrer le regain. Puis, un dimanche après-midi arriva le boucher Georges de
Baerenthal (57) qui lui demanda de venir travailler chez lui. Tout reprit comme avant,
et plus il y en avait plus il travaillait avec plaisir. Il resta quatre mois, car il a eu un
différend (c'est sûrement un euphémisme !) avec la "vieille" qui voulait que son frère
prenne la place de Frédéric. Il partit sans beaucoup de regrets : ne jamais se laisser
marcher sur les pieds par qui que ce soit.
Comme il l'aurait parié, il retrouva une embauche quatre jours plus tard à
Yutz (57) chez Armbruster Charles. Il a été bien reçu, mais le patron lui fit
comprendre qu'il avait besoin de quelqu'un de plus âgé pour encadrer les apprentis. Il
insista en disant qu'il était assez "vieux" et qu'il savait tout faire. Tout se passa bien
pendant quatre mois, puis le patron a cédé le commerce à son neveu Georges de
Pfaffenhoffen (ce nul !) chez qui il resta encore trois mois.
Il alla chez Kehr à Thionville (57) d'où il partit six semaines plus tard
parce que la Madame a refusé le vin au repas. Le même jour il fut embauché par Breit
où le travail lui plaisait, mais il était mal rémunéré. Comme le patron ne voulait pas
donner d'avantage il est allé voir chez Samuel. Il y fut deux mois avant de tomber
gravement malade.
Pendant quatre mois il ne put rien faire : il croyait que ses os allaient se
rompre.
Après quoi, il alla à Petite-Rosselle (57) chez Salzig Pierre où il ne se
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plaisait pas du tout, car le Pierre n'était pas un vrai boucher : il "travaillait à l'envers et
rien n'avance mais tout recule, pas d'ordre et pas de savoir-faire".
Après sept mois, il prit des congés mais se retrouva, huit jours après (en
septembre 1938), pour une première fois au Simserhof (57), pour "faire la guerre nous
a-t-on dit et une semaine plus tard ils nous ont renvoyés dans nos foyers".
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Du Simserhof à Petite-Rosselle
Il alla à Puttelange (57), chez Schien, "le plus beau des beaux" : du travail
par dessus la tête et rien à manger ! Au bout de 48 heures, il donna son congé et partit
pour Langensoultzbach (67), chez Stoeckel.
Là-bas tout marcha à merveille. Au bout de cinq mois ... il vit pour la
première fois... sa chère Margrid ! Elle lui plut et il "lui promit qu'elle pourra un jour,
en tant que sa femme, lui cuisiner son repas" !
Promesse tenue, Frédéric (25 ans depuis le 16 janvier) et Marguerite (20
ans le 14 août prochain) se marient le jeudi 8 juin 1939 à Langensoultzbach (Bas-
Rhin).
Le jeudi 15 juin 1939, soit exactement une semaine après leur mariage,
ils ouvrent sa boucherie à PETITE-ROSSELLE (Moselle) !1
Mais sa joie fut de courte durée. Mobilisé le jeudi 24 août 1939 (10 jours
après les 20 ans de Marguerite !) Frédéric est affecté au Simserhof - ouvrage de la
ligne Maginot au Légeret (Moselle) - au 150ème Régiment d'artillerie de position où
il « officie » dans la cuisine des officiers, jusqu'au 1er juillet 1940.
Frédéric est fait prisonnier par les Allemands le lundi 1er juillet 1940 ; il est
libéré le vendredi 12 juillet 1940.
1 La raison de ce mariage précipité : impossible pour Frédéric, qui devait se prononcer pour signer ou
non le bail, d'imaginer ouvrir sa boucherie et de laisser sa Margot à 100 km de là.
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Le mercredi 18 septembre 1940 il peut rouvrir sa boucherie, devenue
Metzgerei.
Tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles - pour
l'époque -, car servir des Sturmführer, SA et autres SS, n'était pas vraiment de son
goût, mais que faire ?
27
De Petite-Rosselle à Wolgowo
Cette partie sera la plus longue, la plus douloureuse, car reconstituée à partir
de ses lettres, mais aussi celles, non parvenues, de sa chère Margot et de celles de
quelques camarades.
Dès le lendemain, il écrit une première lettre expédiée de la gare de Metz dans
laquelle il relate le début de son voyage : dans la nuit de dimanche à lundi ils ont
dormi à Saint-Avold (57), à 25 kilomètres de Forbach, 32 de Petite-Rosselle ! De là,
ils sont repartis avec le train rapide de 7h28 pour Metz d'où le voyage devrait
continuer avec le train de 11 heures en direction de la Belgique(?) où ils recevraient
leur paquetage, puis direction la Ostküste (la côte est). Il estima qu'il valait mieux
avoir été incorporé aujourd'hui que dans 15 jours ou quatre semaines dans les
Grenadiers. Sa FP (Feldpost Nummer) était alors 58.900 B.
Ce n'est que le lendemain qu'ils reçurent leur paquetage "tout neuf, tout
chaud".
Son adresse : Marineannahm. - 6. Kompanie - Stabsabteilung 2A. d. O. - Gr.
Nr. 2581 Kiel.
Le mardi 7 septembre 1943, il était déjà à List sur l'île de Sylt. A midi, ils
avaient pris leur premier repas à List et on venait de leur affecter lit et placard. Le
repas de midi avait été bon et suffisant. Le soir, sauf le mardi et le vendredi, repas
froid : viande en boîte (le "singe" allemand) avec le pain et du café. Et comme on était
vendredi, le repas du soir sera chaud.
Il parle d'un certain Wagner, que Margot était sensée connaître et avec qui il
partageait les victuailles amenées avec eux ou reçues par colis. Etait-il de Rosselle,
Forbach, etc ? Vraisemblablement. Il parle aussi d'un "pauvre bougre", jeune et sans
famille, à qui il donne ses cigarettes (Frédéric ne fumait pas) et qui "mange avec eux,
tant qu'il y en a. Dieu ne peut que récompenser de tels actes et l'intérêt général prime
l'intérêt particulier".
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"Alsace ma Patrie
Je t'aimerais toujours
Tu m'as donner (sic) la vie
et j'y ai vécu les plus beaux jours."
La lettre du mardi 14 septembre 1943 révèle quelque chose de neuf sur les
camarades de chambre ou du groupe : il était question de faire venir leurs épouses et
outre Mme Wagner, il y aurait Mme Teutsch de Schoeneck et Mme Aman de Stiring.
Évidemment son souhait était que sa Margot vienne aussi.
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veux, tout en souhaitant si fort qu'elle le veuille que cela s'entend dans son écriture, de
continuer l'exploitation de la boucherie. N'ayant eu jamais à connaître de toutes ces
formalités et autres, Margot a dû en avoir le tournis !
Sur Sylt il n'y a priori rien à voir, ou pas grand-chose : Barwacker Kaserne,
Kolonie Häuser und Dünen ! Ecrit-il dans sa lettre du vendredi 24 septembre 1943.
Dans une des trois lettres qu'il vient de recevoir de Margot, il apprend que "Philippe a
été blessé ... il était comme un frère pour moi" 2. En répondant à une demande de
Margot, il décrit leur uniforme : "Nous sommes en gris comme les autres autour de
nous mais avec des "Auflagen" jaunes comme les troupes du Sud et une ancre de
marine sur l'épaule. Nous devions avoir des tenues de sortie de marin, mais il n'y en
avait plus pour nous". Ceci explique peut-être pourquoi dans la citation pour mémoire
du Volksbund une des fiches fait état de "Matrose".
Source : http://www.lexikon-der-wehrmacht.de/Uniformen/Gliederung.htm
30
Le samedi 25 septembre 1943, la matinée fut consacrée au nettoyage de la
chambre et l'après-midi à la revue de détails ! Tout fut OK. Il remplace comme chef
de chambrée le Polonais qui a été affecté dans une autre chambre. Moins anecdotique,
l'annonce par Oma (Wiess) que le Bäecke Fritzel a été porté disparu. Ce garçon est le
fils du boulanger et restaurateur où Oma Wiess était cuisinière, bonne et même nurse.
C'est elle qui avait quasiment élevé ce Fritzel.
Wagner, Teutsch et le camarade de Béning ont obtenu l'autorisation de faire
venir leurs épouses du 1° au 31 octobre.
Dans la lettre du lundi 4 octobre 1943 il est question d'une Mlle Engel qui
serait au guichet de la poste à Cocheren (57), soeur d'un "collègue" qui est parti avec
lui pour List.
Au cours de cette période Margot a dû aller plusieurs fois aux abris par suite
des attaques sur Sarreguemines et environs, selon les nouvelles reçues par Frédéric.
31
Une seconde lettre écrite à la plume et également datée du jeudi 11 novembre
1943 est assez troublante : il y parle d'une permission passée à laquelle il pense,
décrivant tout ce que sa Margot lui avait offert de mieux, de même que son fils qui lui
témoigna combien il l'aimait et qui savait déjà que son père avait été parti depuis
longtemps et devait repartir. Il n'avait pas eu de permission avant le 11 novembre
1943. D'ailleurs, deux paragraphes plus loin, il annonce qu'il aura une permission "fin
de la semaine prochaine", qui malheureusement dès la lettre suivante sera remise à
dans quinze jours.
Cette fois, c'est vrai : car il n'y a pas de lettres à partir du mardi 16 novembre
jusqu'au lundi 6 décembre 1943. Son retour à List date de la veille, le dimanche 5
décembre 1943 après 26 heures de train, "assis tous les deux sur la « Holzkist »" de
Frédéric, faute de places assises dans le train jusqu'à l'approche de Hambourg. Le
trajet aller avait duré 34 heures. Selon la lettre du mardi 7 décembre 1943, FISCHER
Nicolas est parti en permission alors que lui-même venait de rentrer : il lui a confié
une lettre à poster à son arrivée à SARREBRUCK. Donc si Fischer n'est parti qu'à
cette date, qui était le deuxième homme assis sur la valise en bois ?
Il est de retour, au plus tard le jeudi 6 janvier 1944 à LIST qu'il quittera le
vendredi 7 janvier 1944. Ils passent la nuit à Hambourg.
32
le jour "Sonntag abends 19h30". Il en sera ainsi pour les quatre dernières.
Le jeudi 13 janvier 1944, ils sont toujours en cours de route et avaient roulé,
en train, de 5 heures du matin du mercredi 12 au jeudi 13 janvier l'après-midi. Mais
ils n'étaient pas encore arrivés à destination, à savoir N. (pour NARVA). Il ne fait pas
tellement froid : -6% en dessous de zéro.
L'autre est évidemment pour sa Margot et ses chéris. Il confirme qu'il est dans
la ville de Narva depuis hier, donc le vendredi 14 janvier 1944, soit après un périple
de 7 jours. Il dit y rester jusqu'à lundi dans la nuit, puis en route pour le commando
d'affectation.
Les témoignages de deux camarades, non cités jusqu'ici, René WILLRICH qui
ne précise pas son lieu d'incorporation (Alsace ou Moselle) et Jean METZ de Fouchy
(67) confirment l'arrivée à UST-LUGA (cf. ci-dessous Relation des faits).
Selon René WILLRICH ils ne restèrent plus que trois jours ensemble3.
Le vendredi 21 janvier 1944, tôt dans la matinée après une alerte dans la nuit,
dix des onze compagnons venant de Sylt, avec d'autres militaires, sont transportés et
débarqués à KRASNOJE SELO. Selon un de ses camarades revenu en 1946, le
mercredi 26 janvier 1944 15 hommes, dont Frédéric KOENIG, ont été encerclés par
les Russes : avec un sous-officier et d'autres soldats allemands, les deux lorrains, en
l'occurrence Frédéric KOENIG et vraisemblablement un de ceux cités plus haut, à
l'exception de Wagner qui avait reçu une affectation différente avant même la
première permission de Frédéric. Etait-ce Nikolaus FISCHER (né le 27 avril 1919 à
PETITE-ROSSELLE, mais incorporé à GROSTENQUIN (57) où il a fréquenté
l'école communale de 1925 à 1933)4 ou Teutsch de Schoeneck, ou Aman de Stiring ou
le "gars de Béning" (si c'était Engel, ce ne pouvait être le cas, puisqu'il avait une
épicerie à Béning encore dans les années 1960) se sont livrés aux Russes.5
33
Le 24 février 1944, le Capitaine (Oberleutnant) d'Artillerie de Marine et
Commandant de compagnie SCHAUER « se devait d'informer » l'épouse que
l'Artilleur de Marine Friederich KOENIG était porté disparu.
Voici sa lettre :
Dienststelle
O.U6, den 24 Februar 1944.
Fe1dpostnummer O8614 C
In vorzüglicher Hochachtung
Heil Hitler!
Gez. SCHAUER
Oberleutnant M,A. Und
Kompaniechef
34
Chère Madame Koenig !
Vous avez sûrement entendu que les combats sur le front de la Narwa ont
été extrêmement véhéments.
La compagnie fut jetée contre l'ennemi qui déferlait supérieur en forces.
Les soviétiques réussirent à s'insérer avec des chars entre différentes parties de la
compagnie. Avec un engagement opiniâtre et tenace la troupe retourna sur sa
position sur la Narwa.
Les pertes furent considérables.
J'ai la lourde tâche de vous informer que votre mari est porté disparu.
Tout a été entrepris pour connaître le lieu où serait l'Artilleur de Marine
Friederich Koenig, sans résultat.
S'il devait s'avérer que la présomption de disparition de devait pas être
maintenue, vous en serez immédiatement avisée,
Avec ma considération distinguée,
Heil Hitler !
Signé : SCHAUER,
Capitaine Artilleur de Marine et
commandant de compagnie
Jusqu'au 15 juillet 2007, toutes les recherches ont été déclarées vaines. Or, par
lettre du 16 juillet 2007, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberführsorge e.V. me
faisait parvenir un document selon lequel le nom de Friedrich KOENIG, né le
16.1.1914, disparu le ..1.1944 figure dans le « Livre des Souvenirs » du cimetière de
rassemblement de KORPOWO. Le lieu de disparition serait WOLCHOW Fluss U
Front, zone plus large englobant WOLGOWO. Mais dans une autre lettre du 19
juillet 2007 le même service confirme qu'il ne détient pas, en l'état actuel des choses,
d'indication sur un éventuel lieu de sépulture.
Le parcours de Frédéric Koenig n'est donc pas terminé, même si par lettre du
19 décembre 2007 la Deutsche Dienststelle m'informait une nouvelle fois qu'elle ne
détenait aucune information relative à la captivité ou au décès de l'artilleur de marine
de la 3ème compagnie du 531ème Bataillon d'artillerie de marine, déclaré disparu à
Wolgowo, Friederich KOENIG.
35
Les camarades qui ont pu être identifiés,
7 Ce dernier n'était pas parmi les « onze bons copains » qui sont arrivés à Ust'Luga puisqu'il a changé
de commando dès novembre 1943 à son retour de permission.
8 cf. ci-dessous
36
Enchaînement des faits
Le samedi 15 janvier 1944, Frédéric écrit qu'il est arrivé la veille « dans
cette ville », donc le vendredi 14 janvier 1944. La ville : Narva.
De là, il repartira dans « le nuit de lundi », le 17 janvier 1944, vers le
commando d'affectation : ce sera Ust Luga.
Selon Jean Metz, un ancien de 5 mois de la compagnie qui partit le 21 janvier 1944 :
« Le 21 janvier 1944, nous fûmes débarqués sous le feu des Russes près
de Krasnoje Selo, pour endiguer l'avance des Russes. Nous étions placés toujours
comme arrière-garde.
Le 26 janvier 1944, un petit groupe de 15 hommes, dont 2 Lorrains, (l'un
d'eux s'appelait, si mes souvenirs sont exacts, Koenig), un Strasbourgeois (peut-être
René Becker – cf. Les camarades identifiés) et moi, étions encerclés de très près par
les Russes, et il ne semblait plus possible d'en sortir autrement qu'en levant les mains.
L'un des Lorrains m'avait vu me préparer à faire feu et me dit à ce moment :
- Tu n'es pas fou de vouloir te défendre encore ? Fais donc comme nous !
Et les deux ont à ce moment jeté leurs fusils et sont allés les bras levés à la
rencontre des Russes, pendant que je leur disais que chacun devait faire ce que bon lui
semblait.
37
A mon retour, je n'ai rien signalé de cet incident, par crainte que les
familles n'aient à encourir de terribles représailles.....
... Deux Lorrains, dont l'un s'appelait probablement Koenig, ont déserté
chez les Russes, en bonne santé et sans blessure, vers le 26 janvier 1944. Je ne sais
pas ce qu'il est advenu d'eux. (Un sous-officier et plusieurs autres allemands ont
d'ailleurs déserté à la même occasion) ».
38
Annexes
39
Curriculum vitae
Les cinq CV que Frédéric rédigea correspondent aussi aux différentes étapes de
son parcours :
- D' Kannes Fritz wird Metzier (1) relate son parcours jusqu'au service militaire
en Tunisie,
- D' Kannes Fritz wird Metzier (2) reprend, avec quelques variantes concernant
les noms des patrons bouchers, le précédent et le complète jusqu'à la seconde
mobilisation au Simserhof. Il est daté du 5 novembre 1939 ;
- Mein Lebenslauf est un CV plus "personnel", en vers et en Allemand,
également écrit au Simserhof et retranscrit par sa Margot sur un cahier
d'écolier ;
- Meisterprüfung est un curriculum vitae rédigé pour être joint au dossier
d'inscription au brevet de maîtrise ;
- Lebenslauf a été rédigé sur l'île de Sylt, à LIST. Il s'agit du brouillon d'une
"formalité" exigée par la Wehrmacht notamment pour les soldats destinés à
servir au front. Au dos figure d'ailleurs un début de brouillon du CV d'un autre
lorrain, Nicolas Fischer.
40
Dr Kannes Fritz als Metzier (1).
41
Den e Hüffe Erwed no hab ech nur Muet.
Bi dem hab ech siwe Moned gemacht.
No haw ech m'r Hufft fascht üs enander gekracht
Ich bin ins Spidal komme hab nemi kenne gehn.
No hab nemi kenne schaffe eWocher zehn.
Ich hab awer doch schun bin Kirschbaum in Ingwiller
Bal ang'fange awer widder wie immer
Kenn Erwed kenn Lohn. des hedti m'r nedol g'falle.
Aber bin au ball nuff min Kiefferle schnalle.
Zuem Hellmstedder Alfredel of Pfaffhofe derd war' g'fetzt.
Do ham' ebs g'schafft un a d'r zue g'schwetz
Awer numme zum Usshelfe den einer war krank.
No ben ech zuem Schägel, e'r esch noch med'm verwandt
Dert hedd's au gebuddert in alle Ecke.
Er hedd Spass an m'r g'hedd er hedd mich nedd brüche wegge.
Ich hab d'Erwed gewest und au alles gemacht
Und do d'r zue noch g'zunge, gepfiffe un gelacht
Grad wie wenn des alles e Sport wär fer mich.
Er hedd als g'said ech hab noch gar kenner so g'sähn as wie dich.
Ewer einmal hedd awer gerumelt im Egge
M'r hann Grach gred uss b'sundere Zwegge
No bin ech ab ohne das Er hedd welle.
Und hab g'said es welle noch anderi G'selle.
No bin ich zuem Vogt uff Rouffach anfange
Der hedd mech tatsächlich med're Kischt empfange.
Der war emmer schlecht gelünnd un b'soffe.
No hab ich em g'sait dass ech uff ebbs anders kann hoffe.
Dort war d'Erwed nedd imer so schwär
Awer ech hab an alle Daa g'hedd
Denn wam'r so allein esch schafft eim niemes e Wedd
Do hedd's m'r g'falle sie hann eim alles genn.
Awer d'Madam hedd e paar Hoor an de Zehn
Es hedd awer g'hebbt de ganze siewe Monet
No bin ich ins Africk zum Milidär des esch au so Gewohnet
42
Ich hab awer guet 17 Moned üssg'haldde.
Un kann eich sawe es diren eim dort kenn Fiess verkaldde
Dort es heiss as Hund ball brielle
Un d'Säui sich zwei Meder in de Bodde nin wülle.
Am schluss vun dere Zitt ben ech ganz g'fezt.
Denn ich hab gewesst dass am Autos e Mäidel word stehen.
43
Dr Kannes Fritz als Metzier (2).
44
Denn viel Erwed macht mich numme Muet.
Bi dem hab ech sewe Monet gemacht.
No hab ich mir fascht gar d'Hufft verkwetscht
Ich bin ins Spidal komme hab n'im kenne gehn.
Un nemi kenne schaffe eWoche zehn.
Ich hab awer doch bim Kirschbaum in Ingwiller
Bal ang'fange awer widder wie immer
Kenn Erwed kenn Lohn. des hedti m'r net g'falle.
Un bin au ball nuff min Kefferle schnalle.
Zuem Helstedder Freddel dert war's g'fitzt.
Do ham' ebs g'schafft un a d'r zue g'schwitz
Awer numme zum Usshelfe einer war krank.
No ben ich zuem Schägel, e'r esch noch met em verwandt
Dert hett's au gebutert in alle Ecke.
Er hett Spass an m'r g'hett er hett mich net brüche wegge.
Ich hab d'Erwet gewest und au alles gemacht
Un do d'r bie g'zunge, gepfiffe un gelacht
Als wie wan alles e Sport wär g'sin fer mich.
Er het als g'sat ech hab noch kenner g'sehn so wie dich.
Ewer einmal hett's awer gerumelt im Ecke
M'r hann Grach gred uss b'sunderie Zwegge
No bin ech fort ohne das Er hedd welle.
Und hab g'sait es sueche noch anderi G'selle.
Zuem Schliffer uf Zinswiller noch vor'em Milidär
Do war's Schaffe net e so schwer
Awer ech hab an alle Daa genue g'hedd
Un wam'r so e lein esch schafft m' nieme ze Wedd
Do het's m'r guet g'falle sie hann eim alles genn.
Awer d'Madam het e paar Hoor an de Zehn
Es het awer g'hebt de ganze siewe Monet
No bin ich ins Africk zum de Soldate des esch au so Gewohnet
Ich hab awer 17 Moned üssg'halde.
Un kann eich sawe es d'üen eich dort Fiess nit verkalte
Dort esch heiss dass d'Hund ball brielle
45
Un d'Säui sich zwei Meter in de Bode nin wülle.
Wie ich bin hab ich mich gemacht ganz schen
Dann ich hab gewest dassam Autobus e Mäidel duet stehen.
Jetzt hab ich e paar Daa d'heim usg'halte.
Un hab im Babe u. de Mame s'Omt helfe rin schallte.
No am e Sunda Midda esch d'r Baeredähler Metzier komme
Un het g'seid dass ich zue im soll komme.
Jetzt hab ich wedder ze Metze an g'fange
Es grad wedder wie vorhere gange
Numme schaffe u. druff no hab ich Plessier
Un wan ich ewer em Jäschde ase ganz verschmier
Bim Georges hab ich vier Monet üssg'halte
No hab ech ewer einmal Krach gred met d'r Alte.
Die het welle ihre Brüder hole u. mich abdrigge
No het ze mich schiggeniert ver des 'ze bezwecke.
Ich bin au ab ohne viel Kummer
Ich bin au ken e so Dummer.
Nie sich von eim uff de Fuess losst rum dredde
Un das ich bald schaff hedd ich glich dreue wedde.
Vier Daa druff bin ich uff Yutz zuem Armbruster Charles
Der het mich guet empfange awer g'said ech brüch e eldere Karl
Ich bin alt genue hab ich g'said un kann alles schaffe
No het'r gemeint, schaffsch, un wan m'r duesch basse
Polt ech dich so gern wie e Alter.
Denn bi mer esch einer Lehrbüewe Halder.
Er het mich no gern g'hedd, un hab em g'falle
No het er g'sad es isch wie m'r duet falle.
Vier Monet druff hedd'r G'schäfft abgedredde
Sim Neveu in Georges von Pfaffhoffe dem Nedde
Bi dem hab ich's noch drei Monet gepaggt.
No het's met uns zwenn au nemmi geglabt.
Zuem Kehr ben ech uff Thionville in Stadt.
Dort hab isch g'schafft un hab's guet gedabbt.
Bess sechs Woche später d'Madam de Win refusiert.
46
De selwe Daa hab ich mich bim Breit angaschiert.
Dort hedd's m'r au g'falle ich hab mich g'freit
Awer ver d'Erwet Lohn des hab esch em g'sait
Er hedd awer net genue welle genn.
No hab ich mich bim Samuel umg'sähn
Dort hab ich g'schafft zwei Monet ung'fähr
No bin ich krank worre un zimmlich schwehr.
Un hab no e will nechts kenne mache
Denn ich hab gemeint me duen Knoche verkrache.
Biss vier Monet nochher, no bin ich uff Rossle.
Em Salzig Peter d'gans Erwet bossle.
Do hedds m'r ewerhaupt nit guet g'falle.
Er esch nit Metzier, un hedd' wie die alli
Sie schaffe verkehrt es geht allez zerügg.
So isch's bi dem gange, kenn Ordnung oder G'schigg.
No hab noch sewe Monet ich Ferie genumme
Und bin acht Daa druff in Simserhoft kumme
Ver in de Kriej han's uns g'sait.
Un e woch später han se heim uns gejaid.
No bin ich uff Pittlinge zuem Strien.
Dess esch de Nedschd von de aller Nedschde g'sinn.
Fascht nick's ze Esse u. Erwet ze viel.
Un 48 Stun hab ich em g'said dass ech net e so well.
No bin ich uf Soultzbach zum Stoeckel anfange.
Dort esch alles varmos gange
M'r hann uns imme sehr guet verstande
Un kenner hedd geschafft geje em andere sinni Gedanke.
Wie ich fünf Monet derte bin gewenn
Hab ich 's erschte mol min Liewe Margrid g'sehn.
Des hett m'r g'fallen un esch hab im versproche
Es derf mir e mol als mi Frau alles mi Esse koche.
Jetzt hett sich für mich e Gelejeheit gemacht
Un hab in Rossle dess G'schäfft m'r ang'schafft.
Do hedd's geklappt, un met greschder Freit
47
Hann mir zwei g'schafft, un wär an gedeijd.
Awer ich hab ja ken Gluck, bin wiedder im Fort.
Wan's noch lang dürt hab nur greui Hoor
Jetzt ward ich mit Schmerz uff de Fridde,
Den de Kummer duet mir Herz bal abdrigge.
Simserhof
5/11/1939
Fritz Koenig
48
Mein Lebenslauf (privé)
49
Dass für mein Eltern ich wurd ein sichere Quelle
Das Geld trug stets nach Hause ich
Weil sie es sehr bedürftig
Denn doch zu Ihrem Schinden verfolgt sie stets das Unglück
Als dann kam auch die Zeit ich musst zum Militär
Nach Afrika mein Wunsch und weiter doch nicht mehr
Das ging auch gut vorüber, ich kam bald wieder zurück
Doch sollte ich noch nicht finden das lang ersehnte Glück
Mein Vater er erkrankte und Mutter bald darauf
So ging es ja vier Monate dann trugen sie hinauf
Zum Friedhof mein Vater der immer so gut
Uns hatte erzogen und tat uns dazu Mut
Ehrlich gerecht u. tapfer zu werden
So ließ uns zurück als Männer auf der Erde
Jetzt bleibt nur noch die Mutter mir lieb
Die ich auch nie wird vergessen
Denn sie hat stets für mich nur große Lieb besessen
Ich war noch immer in der Fremde
Bald hie und bald dort
Bis dann vor einem Jahr zum Krieg ich musste fort
Doch bald war es vorüber es dauerte nicht lang
Acht Tage später trat ich wieder zu Hause an
Jetzt fand in diesem Jahr ich mein lebendes Glück
Mein größter Schatz auf Erden ich sage es zurück
Mein Alles auf Erde mein einziges Glück
Es ist meine liebes Grittchen ein Mädel so fein
Das kann als meine Frau heut' einzig allein
Mich nur noch erfreuen ; weil mit Gute u. Treue
Es tut mich umgeben und immer noch aufs Neue
Im Juni schloss ich mit Ihr der heilige Bund der Ehe
Um acht Tage später ein Geschäft ich tat unternehmen
Wir arbeiteten Freudig und fleißig voran
Verdienten unser Brot hatten Freuden daran
Doch wieder kein Glück es soll noch nicht sein
50
Man riss mich von Ihr meinem Liebchen so fein
Fort in den Krieg doch niemals für gut
Denn auf der Front floss schon unschuldiges Blut
Bis hierher mein Leben wie ich es erzählen
Es gäb jetzt schon Frieden wenn ich durfte wählen.
Frédéric Koenig
51
Lebenslauf (Professionnel)
Lebenslauf
Ich Fritz König, bin am 16 Januar 1914 in Volksberg, Kreis Zabern im
Elsass, als Sohn des Landwirtes Johann König und seiner Ehefrau Sophie geborene
Vollmer, geboren. Im Jahre 1919 verzogen meine Eltern nach dem Heimatsort meiner
Mutter, Rothbach, im Kreis Hagenau.
Ich besuchte die Volksschule von Rothbach. Im Jahre 1928 wurde ich
nach meiner gut bestandenen Schulentlassungsprüfung als bester Schüler des Ortes
entlassen.
Ich arbeitete nun mit meinem Vater in der Landwirtschaft, denn Landwirt
wollte sein. Nach einem Jahr erregte mein Vater durch seinen immer guten Rat das
Interesse in mir Handwerker zu werden. Im Herbst 1929 trat ich in die Lehre in dem
Meztgerhandwerk, im nah gelegenen Offweiler. Am ende meiner Lehrzeit bestand ich
meine Gesellenprüfung mit gut und konnte als Geselle in die Fremde ziehen.
Bis zu meiner aktiven Dienstzeit war ich in verschiedenen Betrieben des
Unter-Elsaßes tätig und verbesserte mich immer mehr in meinem Handwerk. Im April
1935 wurde zum Heer einbansen. Meine aktive Dienstzeit verbrachte ich beim 62.
Nordafrikanischen Artillerie-Regiment in Tunis. Im Herbst 1936 wurde ich zur
Reserve entlassen.
Ich ging wieder au meinem Handwerks über und besuchte noch viel
Betriebe besonders schöne, gute Wurstlereien.
Nach drei Jahren entschloss ich mich Selbständiger Handwerker zu
werden. Ich kaufte die ganze Einrichtung hier in Kleinrosseln und mietete die
Räumlichkeiten. Am 8. Juni 1939 verheiratete ich mich mit der berufslosen
Margaretha geb. Grall aus Langensulzbach, Kreis Weisenburg. Am 15. Juni eröffnete
ich meinen Betrieb. Trotz aller Schwierigkeiten und Hindernisse die mir begegneten
wurde mein Geschäft immer besser, was ja auch bewiesen ist, zumal ich mein Betrieb
eröffnete mit einem Geselle und zehn Woche später drei Gesellen beschäftigen
konnte.
52
Mein Glück war aber von kurzer Dauer. Am 24. August musste ich mich
zu meinem Truppenteil, dem 150. Artillerie Regiment bei Bitsch begeben. Während
dem Westfeldzug war ich der große Festung Simserhof als Koch für die Offizieren
tätig bis zum 30. Juni 1940.Ich kam dann in die Gefangenschaft und wurde zwölf
Tage später von den deutschen Militärbehörden entlassen. Da wir über die Dauer des
Feldzugs evakuiert waren, war mein Betrieb völlig ausgeraubt oder zerstört. Nach
harter Arbeit gelang es mir wieder das nötigste herbeizubringen. Im September
desselben Jahres eröffnete ich zum zweiten Male meinen Betrieb. Durch
unermüdliche Arbeit konnte ich meinen Betrieb wieder in beste Ordnungen bringen.
Ich habe mich trotz meiner vieler Arbeit entschlossen die Meisterprüfung
zu machen. Ich bin zur Zeit im Begriff mich durch die Lehrbriefe des Fernunterricht
des Handwerks gründlich für die Meisterprüfung vorzubereiten.
Ich bin überzeugt dass ich nach Beendigung meines Lehrganges auch
meine Meisterprüfung mit Erfolg bestehen werde.
Fritz König
Metzger
________________________________________________________________
Dates :
27 décembre 1942 : Dimanche
16 janvier 1914 : vendredi
8 juin 1939 : jeudi
15 juin 1939 : jeudi
24 août 1939 : jeudi
30 juin 1940 : dimanche
12 juillet 1940 : vendredi
53
Lebenslauf (pour l'armée)
M.A. Fritz KOENIG "Evang."
Ich Fritz Koenig bin als Sohn des Landwirts Johann Koenig u. seiner Ehefrau Sophie
geborene Vollmer, am 16.1.1914 in Volksberg im Elsass geboren.
Ich besuchte die Volksschule zu Rothbach (Elsass) von 1920 bis 1928. Ich erlernte
das Meztgerhandwerk vom 15.10.1929 bis 15.10.1932. Ich bestand die
Gesellenprüfung in diesem Handwerk am 9.3.1933.
Ich wurde zum französischen Heere einberufen am 29.4.1935 bis 15.10.1936 und
diente bei dem 62° Artillerie Regiment in Afrika.
Ich verheiratete mich mit Margaretha geborene Grall am 8.6.1939.
Ich eröffnete einen selbständigen Metzgerei Betrieb am 15.6.1939 in Kleinrosseln,
Lothringen. Ich wurde am 24.8.1939 wieder zum französischen Heere zurückgerufen
und war bei dem 150. Festungsartillerie Regiment in einer Festung bei Bitsch tätig
vom 24.8.1939 bis 1.7.1940.
Ich kam in deutsche Gefangenschaft und wurde am 12.7.1940 (erlassen). Am
18.9.1940 eröffnete ich mein Geschäft zum zweiten mal und bereitete mich zur
Meisterprüfung. Am 22.5.1941 wurde mir ein Sohn geboren namens Hans-Ludwig.
Ich bestand meine Meisterprüfung am 29.8.1943 und bin zu Zeit bei des 2./5.
Marineersatzabteilung in List auf Sylt.
Lothr.
54
Lettres
55
Samedi le 15 janvier 1944
Mes Chers !
Comme je suis bientôt rendu à destination et que je suis assis au chaud dans un abri, je
veux vous écrire quelques lignes. Je suis arrivé ici dans le grand Nord enneigé, il fait
pas mal frais ici, mais chez nous il a fait déjà souvent aussi froid, seulement ici ce
n'est que le début et ça promet de (devenir joyeux). Je suis ici dans une ville où je
reste jusque dans la nuit de lundi, puis nous continuerons jusqu'à la position définitive
du Commando, où ? vous pourrez l'apprendre plus tard.
J'ai donc été pour quelques jours à la maison ce qui me réjouit encore maintenant, car
je ne vais plus voir ce cher pays et cette chère petite famille de sitôt.
Maintenant nous y sommes, tout près et bientôt dedans, et alors tout peut arriver, y
aura-t-il un au revoir, nul le sait, et sinon, c'est que cela ne devait pas être. J'ai
constamment espéré votre visite à Nouvel An, mais malgré tout en vain, personne n'a
donné signe de vie (ne s'est fait entendre ni voir). Les Weiss m'ont dit que tu avais
dit : « à Nouvel An je serai là, car Fritz vient. »
Henri ne pouvait pas venir non plus, car il n'avait presque pas de journées de libres et
ceux de Soultzbach (Langensoultzbach) arrivèrent enfin le lundi (en l'occurrence le 3
janvier 1944), ainsi ma joie de fêter agréablement un, peut-être, tout dernier « au
revoir » avec vous est tombé à l'eau (dans la boue). J'aurais aimé vous dire tant de
choses, que j'espère ne pas être nécessaire, que Dieu nous assiste ainsi cette peine
s'effacera bientôt pour nous. Il n'est pas facile de quitter sa petite famille quand on ne
sait pas si on pourra la revoir.
Nous allons déjà dans les prochains jours filer sur l'ennemi et lui opposer hargne et
résistance partout où c'est possible, le détruire, jusqu'à ce qu'il soit définitivement
battu et soit réduit à néant. Pas de panique, tout ira bien et bientôt cette douleur aussi
sera oubliée.
Enfin, recevez les meilleurs salutations et baisers de votre frère et tonton (nonon)
Fritz
A un proche au revoir,
Ne dites rien à Marg (Marguerite) et Maman de ce que je vous ai écrit, je ne leur écris
pas ces choses.
56
N. Samedi le 15 janvier 1944.
Une fois de plus je prends la plume pour écrire à ceux que j'aime le plus
quelques aimables lignes.
Depuis hier je suis dans la ville dont je vous parlais et y reste jusque dans
la nuit de lundi, puis plus loin vers notre commando d'affectation, tu sais où, de là
affectés puis au lieu définitif. Je suis toujours en bonne santé et en pleine forme, et ça
va comme avant et j'espère qu'il en est de même pour vous mes chéris. Il ne fait pas si
froid et quand nous serons arrivés à destination nous aurons des vêtements chauds et
bottes de sorte que le froid ne puisse pas nous atteindre. Vous savez bien ça ne me fait
rien et bien habillé je n'ai peur de rien en ce qui concerne le froid et quand on a de
l'(énergie) on ne peut pas craindre le froid.
N'ayez pas peur cela ira bien, Pappi ne mourra pas et partout il est bien
considéré. Tout cela va bientôt s'améliorer et nous nous reverrons bientôt dans cette
chère patrie et nous resterons alors pour toujours ensemble sans plus jamais nous
quitter. Il ne peut pas être autrement en ces temps ci et ces moments doivent aussi être
surmontés. Il en est ainsi dans la vie, ainsi beaucoup de choses surviennent auxquelles
on ne pense pas auparavant. Dieu va nous préserver. C'est Lui qui dirige tout.
Comment vas-tu ma chère, bonne Margot, t'es-tu ressaisie, cela ne sert à
rien de te faire du souci, tout va son train (chemin ) et ça ne changera rien. Laissez les
choses aller leur cours et regardez consolés vers le ciel. Seul Dieu vous guidera dans
le bon sens et laissera Pappi revenir vers vous. Je rêve presque toutes les nuits de vous
mes chéris, comme je suis avec vous, parmi vous et vous aime et vous embrasse
comme ce fut dans la réalité, et je suis intimement convaincu que cela deviendra de
nouveau réalité.
Et maintenant Margot mon cher trésor porte toi bien (mais « lebe wohl »
veut aussi dire Adieu) et espère très fort Pappi va revenir bientôt, c'est ce qu'il y a de
mieux à faire. Soit saluée et embrassée chaleureusement de ton fidèle Mick qui t'aime
profondément.
57
Lettre du dimanche 16 janvier 1944.
Aujourd'hui Dimanche, mon 30ème anniversaire, je suis assis ici sur mon lit et vous
écris ces quelques lignes. Les collègues sont allés au cinéma, je suis seul avec un
collègue de Lembach, « Ruppert Georges ». Il est également en train d'écrire, nous
gardons l'abri, de l'air frais nous pourrons en profiter prochainement largement lors
des exercices. Aujourd'hui en particulier n'est pas un jour pour moi pour sortir, je
pense à vous mes chéris, comme se serait beau de pouvoir fêter mon anniversaire si
j'étais à la maison, surtout que c'est justement dimanche. Mais nous ne fêterons que
davantage l'année prochaine et peut-être déjà avant au tien (anniversaire) ma Chérie,
et aujourd'hui je me réjouis encore plus que nous ayons vécu ton 24ème si joliment.
Dans tous les cas, le premier de nos anniversaires que nous fêterons ensemble, devra
être un enchantement, et si possible déjà nos retrouvailles après la guerre. Mais nous
devons d'abord patienter jusqu'à ce que tout soit fini, mais surtout pas de panique, ce
jour viendra aussi et ce sera de nouveau la paix.
Demain nous partons pour le commando et là nous serons acheminés vers notre lieu
d'affectation. Là j'apprendrai l'exacte adresse que je t'enverrai aussitôt ma Chérie.
Sinon, je me porte toujours bien et j'en espère autant pour vous tous. Il ne fait pas
vraiment froid ici aujourd'hui, la neige fond, on ne croit pas être aussi loin au nord. Ce
n'est pas plus mal pour nous, ainsi nous le supportons mieux.
Je termine pour aujourd'hui avec l'espoir de vous revoir bientôt sains et saufs comme
je vous ai quittés.
Ma Mickelen Chérie soit saluée et embrassée du fond du coeur de ton Mick et fidèle
amoureux qui ne vit que pour toi. Plusieurs milliers de bonjour et de baisers pour Oma
et Hansi.
_________
A un proche au revoir dans cette
chère patrie en paix.
58
1ère Lettre de René Willrich du 8 février 1944
(l'original est en allemand)
Reval, le 8.2.44
59
2ème Lettre de René Willrich du 11 juin 1944
(l'original est en allemand)
Wesenberg, le 11.6.44
Chère Madame,
Après un long silence j'ai enfin reçu votre lettre du 23.5 que j'ai reçue avec
joie et peine. Je voulais depuis un certain temps également vous écrire pour demander
si, peut-être, il y a eu un signe de vie de Fritz, mais malheureusement je ne savais pas
si j'allais bien faire, je sais combien vous avez dû souffrir et ne voulais pas rouvrir
cette plaie. J'espère Madame König que vous me comprendrez. Etant donné que j'ai
reçu votre missive, je suis volontiers prêt à vous parler de votre mari.
Ce n'est pas grand chose, car après avoir quitté List nous arrivâmes à Ust
Luga où nous n'étions plus ensemble que pendant trois jours. Je crois vous avoir déjà
écrit que pour mon bonheur je n'ai pas dû partir avec les autres le 20 janvier étant
donné que j'étais blessé au genou et que je marchais avec difficulté. Mais nous étions
10 hommes à être arrivés ensemble et tous devaient partir. Je ne peux vous relater que
le jour où ils sont partis. Ce fut tôt le matin du 21 janvier lorsque l'alerte fut donnée,
nous le savions depuis la veille et durant toute la nuit nous restâmes ensemble tous les
11. Fritz, pardon votre mari, me racontait beaucoup de vous et de son enfant. Nous
nous montrions mutuellement des photos de femme et enfant et parlait beaucoup de
vous. Déjà en cours de route de List à ici, il se faisait du souci pour vous. Il m'a dit,
entre autre, combien se sera douloureux pour vous d'apprendre qu'il est venu jusqu'ici
en haut. Par chance, à un permissionnaire qui est parti un jour auparavant, tous les 10
hommes lui avons donné une lettre afin qu'il la poste dans le « Reich » pour que vous
ayez plus rapidement notre FP N° et ce devait aussi être la dernière lettre. L'heure du
départ arriva, tous les hommes avaient déjà pris place sur le véhicule, j'étais planton
au portail lorsque votre mari revint encore une fois vers moi. Pressentait-il quelque
chose ou n'était-ce qu'un sentiment. Il dit : René, je ne sais pas si nous nous reverrons,
si je devais ne pas revenir, s'il te plait avertit ma femme. Je lui dis encore : Allez Fritz,
ne raconte pas de bêtises et pense à ce repas de cochonnaille que nous voulons fêter
quand nous rentrerons chez nous. Et il me serra encore une fois les mains et alla d'un
pas lourd rejoindre ses camarades. Puis vinrent pour moi aussi des heures difficiles.
Le premier jour s'écoula dans le calme. Au 2ème jour arriva une voiture « de devant »
(du front) et apporta des pièces de vêtement et le conducteur raconta comment ils se
sont retrouvés au milieu des Russes. Ils voulaient occuper un village mais ne savaient
que le Russe y était depuis longtemps et c'est alors que la compagnie fut déchirée.
Chacun tenta de sauver sa peau et c'est ainsi que votre mari et encore quelques autres
camarades furent encerclés par les Russes et faits prisonniers. Lorsqu'on m'apporta la
nouvelle je ne pus pas non plus y croire, aussi rapidement et lui celui qui était notre
meilleur ami ne devrait plus revenir. J'attendais encore quelques jours et espérais
toujours le revoir. Jusqu'à ce que quelques uns revinrent et racontèrent que deux des
nouveaux qui avaient été avec lorsque les autres ont été capturés. Des 10 hommes
seulement 6 sont revenus, un tomba le 2ème jour et 3 sont portés disparus.
60
Ce serait a peu près tout ce que je sais de votre mari. Mais j'espère aussi
qu'il est toujours en vie et je me le souhaite car il était très proche et un camarade
fidèle. Ce qui nous peine le plus, c'est que nous ne pouvons pas obtenir de nouvelles
de la captivité en Russie. J'espère toujours que nous aurons un jour des nouvelles de
lui, car d'après ce que je sais et qui est déjà arrivé les Alsaciens et les Lorrains doivent
être repris par les Anglais et ainsi pouvoir donner de ses nouvelles. Cela prendra
sûrement encore du temps. Une belle-soeur à moi a bien reçu des nouvelles de son
mari 7 mois après qu'il soit tombé en captivité.
Enfin, Chère Madame, je vais arrêter ma lettre en vous faisant part que je
suis en bonne santé, nous avons été relevés du front de la Narva et nous trouvons très
loin derrière. Nous espérons pouvoir rester ici jusqu'à la fin de la guerre. Je pense
pouvoir aller bientôt en permission chez ma femme mais cela durera bien encore 7
semaines.
Dans l'espoir que cette lettre ne vous cause encore plus de peine et que je
vous aurais ennuyée, je vous souhaite de tout coeur beaucoup de bien et aussi une
prochaine bonne nouvelle.
Avec les meilleurs salutations,
René Willrich
Je pense que j'aurais plus avant de vos nouvelles et encore tous mes
remerciements pour votre lettre.
61
Lettre de Jean Metz du 13 octobre 1946
62
advenu d'eux. (Un sous-officier et plusieurs autres allemands ont d'ailleurs déserté à la
même occasion).
Dans l'espoir que mes renseignements auront été exacts dans la mesure du
possible, et qu'ils vous apporteront un peu de consolation et beaucoup d'espoir,
veuillez agréer, Madame, l'expression de mes respectueux sentiments.
63
Parcours armée française
64
62e régiment d'artillerie
Historique
Dissous après l'armistice, il est recréé en Tunisie en 1927, d'où il rejoint la France en
mai 1940.
Revenu à Tunis fin août il s'illustre pendant les campagnes de Tunisie, de France et
d'Allemagne, où après avoir appuyé le franchissement du Rhin, il atteint la frontière
autrichienne. En six mois le 62 a tiré 300 000 coups de canons, capturé 1500 hommes
et infligé des pertes écrasantes à l'ennemi.
Le 62e Régiment d'artillerie d'Afrique faisait partie des armées de la victoire en 1945
au sein de la 5e Division blindée.
Revenu en Tunisie en 1946 il est dissous en 1959 puis recréé 5 mois plus tard en
Algérie.
65
Formation
Frédéric KOENIG
(1914-1944)
au 62ème RA en Tunisie
(probablement en 1934)
66
Simserhof
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 1 Le fort
* 2 Construction de l'ouvrage
o 2.1 Le premier projet (7 juillet 1929)
o 2.2 Deuxième projet (12 juillet 1929)
* 3 La vie dans l'ouvrage
* 4 Les combats du Simserhof
Le fort
Le Fort du Simserhof est construit de 1929 à 1936 et constitue l'un des ouvrages de
l'ensemble fortifié appelé la Ligne Maginot, mis en place dans le cadre de
l'organisation défensive des frontières nord et nord-est de la France.
Construction de l'ouvrage
Ce projet est examiné le 1er juillet 1929 par les généraux de la Commission
d'Organisation des Régions Fortifiées et de nombreuses objections sont formulées : ce
projet nécessite de grands déboisements et la structure dispose d'un champ de tir
insuffisant (les pentes trop fortes vers les vallées profondes de Schorbach et du
Hornbach sont mal battues par les canons de 75 mm ; la défense rapprochée manque
de champ de tir vers la droite (Est) et en avant (Nord) ce qui provoque des angles
morts exploitables par l'assaillant).
67
Ce projet est rejeté et le 8 juillet 1929, une reconnaissance est effectuée sur le terrain
pour trouver une solution à la construction de cette forteresse.
[modifier]
Il est décidé de construire huit blocs bétonnés et l'entrée est dédoublée (une entrée des
hommes et une entrée des munitions).
Le gros œuvre est réalisé de 1930 à 1933. 2000 personnes sont engagées sur ces
chantiers de jour comme de nuit. L'année 1933 marque la fin du gros œuvre. Une
partie de l'équipement est mise en place (tourelle : blocs 3, 4 et 8).
En 1934, l'usine électrique, les monte-charges et les réseaux de câbles sont mis en
place, ainsi que le réseau ferroviaire. En 1937, le champ de rail antichar continu est
implanté et à partir de 1938, l'ouvrage est prêt à fonctionner. Il aura coûté au total 118
millions de francs (30 millions d'euros).
Le Simserhof était occupé par un équipage composé de 876 hommes, issus du 3ème
bataillon du 153e Régiment d'Infanterie de Forteresse (RIF), du 7ème bataillon du
155e Régiment d'Artillerie de Position (RAP) et des éléments du 1er, 15e et 18e
Régiment du Génie.
En temps de paix, les troupes d'active, affectées au Simserhof, étaient stationnées dans
le casernement du Légeret, fraîchement sorti de terre et qui offraient des bâtiments
neufs et confortables. L'état-major du régiment résidait à la caserne Jouart, à Bitche.
68
L'ouvrage du Simserhof était composé, comme tous les ouvrages de la Ligne
Maginot, de deux parties distinctes : une partie arrière et une partie combat. On
accédait à la partie arrière par deux entrées : une entrée homme (EH) et une entrée
munitions (EM). Dans cette partie de l'ouvrage, on retrouvait le casernement (lieu de
vie des soldats), les cuisines, l'usine électrique et le magasin à munition (M1). Les
blocs de combats se trouvaient à 1800 mètres de l'entrée de l'ouvrage.
Une étroite cohabitation s'est instaurée entre les troupes de forteresse et les habitants
de la région. Le 17 mai 1936, la ville de Bitche remet ses fanions au 153e Régiment
d'Infanterie de Forteresse et le 20 septembre 1936, c'est au tour des commerçants et du
syndicat d'initiative de remettre leurs fanions aux batteries d'ouvrage.
La vie à l'intérieur de l'ouvrage était calquée sur celle des navires de guerre. Un
service par quart rythmait la vie l'occupation des locaux :
Les troupes enfermées dans le fort n'avaient plus la notion du temps. La vie n'était pas
réglée en fonction du jour et de la nuit mais par rapport aux heures de quart. Pendant
la "Drôle de guerre", le secteur était calme.
Quotidiennement, des séances d'éducation physique avaient lieu. Les éléments non
affectés à leur poste s'affairent dans les blocs à l'entraînement quotidien et à
l'entretien.
69
Malgré ces efforts, la vie sous terre entraîne une sensation indéfinissable que les
équipages vont appeler la " bétonite ". L'absence de lumière solaire, de différence
entre le jour et la nuit, l'exiguïté des locaux affectent le moral de ces soldats.
[modifier]
Le 21 août 1939, la mesure n°10 est décrétée (occupation des ouvrages). Vers 23
heures, l'active est à son poste et l'ouvrage est opérationnel. Le 24 août, les réservistes
frontaliers ont un délai de 18 heures pour rejoindre les ouvrages. Ils arrivent à
l'ouvrage du Simserhof où ils sont habillés et équipés.
Le 10 mai 1940, Hitler lance la " Blitzkrieg " à l'Ouest, mais devant la Ligne Maginot
le front reste calme.
70
doivent être remis intacts à l'autorité allemande. Le sort des équipages reste ambigu.
Les Allemands tentent de négocier avec les ouvrages mais ils sont à chaque fois
renvoyés. Les commandants d'ouvrages attendent un ordre de l'état major français.
Huit jours après l'armistice et cinq jours après le cessez-le-feu, le Simserhof dépose
les armes et un détachement allemand rend les honneurs à l'équipage invaincu qui est
emmené en captivité.
Les Allemands sont maîtres de l'ouvrage. La maintenance est assurée par quelques
officiers et techniciens de l'équipage. L'ouvrage du Simserhof sert de stock de
torpilles, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Fin novembre 1944, les Alliés (7th Army du général Patch) se heurtent à la résistance
des Allemands, dans la région et à partir du 15 novembre, la 100th Division prend
d'assaut le Simserhof.
Les troupes alliées occupent l'ouvrage mais dans les premiers jours de l'année 1945,
Hitler lance sa contre-offensive l'opération Nordwind et les Américains sont
contraints de quitter le fort. Le 15 mars 1945, les Américains reviennent, mais les
Allemands ne peuvent utiliser le Simserhof.
Pendant ce temps, les troupes sur la frontière résistent et pour illustrer en quelques
mots cet épisode, citons le texte de Weygand apposé à l'entrée de l'ouvrage militaire
du Simserhof, sur la Ligne Maginot à proximité de Bitche :
" Le 1er juillet 1940. Officiers, sous-officiers et soldats ! 22 000 de vos camarades
viennent de résister sur la Ligne Maginot pendant cinq jours après l'entrée en vigueur
de l'Armistice. Enfermés et encerclés dans les ouvrages qu'ils avaient pour mission de
défendre jusqu'au bout, ils ne furent pas touchés par l'ordre de cessez-le-feu et,
refusant toute communication avec l'adversaire, poursuivirent la lutte jusqu'à ce que
le Commandement français ait pu les avertir. Cette page de vaillance et de fidélité au
devoir militaire s'ajoute à toutes celles que vous avez écrites.
Elle constitue le testament de l'armée d'aujourd'hui où celle de demain trouvera, avec
le legs de gloire et les leçons de ses aînés, la foi dans son propre destin. Signé :
Weygand. "
71
En juin 1940, le secteur bitchois de la Ligne Maginot est bien défendu par les
éléments du 158e Régiment d'Infanterie Mécanisée (RIM) français. Les Allemands de
la 257e Division d'Infanterie attaquent les positions françaises le 14 juin 1940. Dès le
15 juin 1940, à 22 heures, tous les postes avancés du 153e RIM français, notamment
ceux du Hohwald et du Bitscherberg, se replient sur ordre après avoir détruit leur
matériel. Sous les ordres du lieutenant-colonel Bonlarron, l'ouvrage fortifié du
Simserhof résiste à l'attaque allemande en tirant plus de 15 000 obus du 15 au 25 juin
1940, causant des ravages dans les rangs allemands. L'ouvrage de la Ligne Maginot
résiste ainsi jusqu'au 25 juin 1940, date d'entrée en vigueur de l'armistice dont les
défenseurs du Simserhof prennent connaissance par radio. Cette nouvelle amène le
lieutenant-colonel Bonlarron à diffuser l'ordre du jour suivant :
" Le 25 juin 1940 est un jour de deuil national pour la Patrie. Nous sommes vaincus.
Mais les Allemands eux-mêmes ont rendus hommage à la vaillance déployée.
L'ouvrage du Simserhof, jusqu'au bout, jusqu'à la minute du cessez-le-feu, a rempli
vaillamment sa mission et nous gardons l'honneur. Dans ces derniers jours où, pour
tous, la tristesse et les graves préoccupations n'ont pas manqué, j'ai trouvé dans toute
la garnison la même ardeur, le même espoir tenace, la même volonté de tenir
jusqu'au bout. Je vous en remercie de tout mon cœur et j'en reste fier. L'heure
présente est aussi douloureuse pour les vieux soldats que pour les jeunes. Cherchons
le réconfort dans l'accomplissement du devoir et préparons-nous pour la
reconstitution de la Patrie blessée mais immortelle. Gardons au cœur le souvenir de
notre Simserhof inviolé ."
Les troupes françaises de l'ouvrage continuent néanmoins à tenir leurs positions
malgré l'armistice du 25 juin 1940. Elles attendent l'ordre officiel du gouvernement
français d'arrêter les combats. Étrange similitude avec la fin du siège de Bitche de
1870-1871. Le lieutenant-colonel Bonlarron adopte la même attitude en 1940 que le
colonel Teyssier en 1871.
Le 26 juin 1940, l'ouvrage du Simserhof est nettoyé, les archives militaires françaises
sont brûlées, mais la garnison ne se rend toujours pas, allant même jusqu'à éconduire
un parlementaire allemand. Quatre jours plus tard, le 30 juin 1940, le lieutenant-
colonel Bonlarron est conduit au début de l'après-midi au Grand-Hohekirkel où le
lieutenant-colonel Simon, de l'état-major du général Weygand, lui remet l'ordre
officiel du général Georges : " L'armistice étant signé, le général commandant en
chef les forces françaises sur le front nord-est donne l'ordre d'évacuer les ouvrages
aux garnisons qui ont vaillamment résisté jusqu'ici sur la Ligne Maginot ".
Le 30 juin 1940, à 19 heures 30, les honneurs sont rendus une dernière fois au drapeau
français qui flotte à l'entrée du Simserhof. La garnison française défile alors devant le
lieutenant-colonel Bonlarron ainsi que devant une section allemande qui lui présente
les armes. Quelques mètres plus loin, les soldats français déposent leur armement, et
les officiers sont autorisés à garder leur sabre. Au soir du 30 juin 1940, les troupes
allemandes de la 257e Division d'Infanterie peuvent occuper l'ouvrage du Simserhof
et l'ensemble de la Ligne Maginot du secteur de Bitche.
72
Parcours dans la Wehrmacht
73
Les deux itinéraires les plus longs ....
74
De Forbach à List
Selon un horaire réel du 28 août 2007
Bahnhof/Haltestelle Zeit
Forbach(F) ab 07:45
Bening ab 07:52
St Avold ab 08:02
Faulquemont ab 08:11
Remilly ab 08:22
Metz Ville an 08:37
Metz Ville ab 09:30
Thionville ab 09:53
Bettembourg(fr)
Luxembourg ab 10:24
Sterpenich(fr)
Arlon ab 10:43
Libramont ab 11:09
Namur ab 12:15
Bruxelles-Luxembourg ab 13:00
Bruxelles-Schuman ab 13:03
Bruxelles-Nord ab 13:12
Bruxelles-Central ab 13:16
Bruxelles-Midi an 13:19
Bruxelles-Midi ab 14:22
Liege-Guillemins ab 15:10
Aachen Süd(Gr)
Aachen Hbf ab 16:06
Köln Hbf an 16:45
Köln Hbf ab 17:10
Düsseldorf Hbf ab 17:34
Duisburg Hbf ab 17:47
Essen Hbf ab 18:00
Bochum Hbf ab 18:11
Dortmund Hbf ab 18:25
Münster(Westf)Hbf ab 18:57
Osnabrück Hbf ab 19:23
Bremen Hbf ab 20:17
Hamburg-Harburg
Hamburg Hbf
Hamburg Dammtor
Hamburg-Altona an 21:26
75
Hamburg-Altona ab 21:33
Elmshorn ab 21:55
Glückstadt ab 22:06
Itzehoe ab 22:20
Wilster ab 22:27
Burg(Dithm) ab 22:42
St Michaelisdonn ab 22:49
Meldorf ab 22:57
Heide(Holst) ab 23:07
Lunden ab 23:18
Friedrichstadt ab 23:24
Husum ab 23:35
Bredstedt ab 23:47
Langenhorn(Schlesw) ab 23:53
Niebüll ab 00:04
Klanxbüll ab 00:15
Morsum ab 00:26
Keitum ab 00:31
Westerland(Sylt) an 00:37
Westerland(Sylt)
Westerland, ZOB
Westerland, ZOB ab 05:15
Westerland(Sylt), Alte
ab 05:16
Post
Westerland(Sylt) Johann-
ab 05:17
Möller-Platz
Westerland(Sylt)
ab 05:18
Norderstraße
Westerland(Sylt)
ab 05:19
Marinesiedlung
Westerland(Sylt),
ab 05:20
Waldstraße
Westerland(Sylt),Nordsee
ab 05:21
klinik
Schauinsland ab 05:22
Wenningstedt, Mitte ab 05:23
Wenningstedt, Post ab 05:24
Norddörfer Schule ab 05:25
Kampen, Süd ab 05:26
Kampen, Mitte ab 05:28
Kampen, Dikstieg ab 05:29
Kampen(Sylt),
ab 05:30
Hamburger Kinderheim
Vogelkoje(Sylt) ab 05:32
Westerheide-Blidsel ab 05:33
List, Mellhörn ab 05:35
List, Mövengrund ab 05:37
List, Süderhörn ab 05:38
List(Sylt), Dünenstraße an 05:39
76
List - Insel Sylt
77
De List à Narwa
Selon un horaire réel du 28 août 2007
Bahnhof/Haltestelle Zeit
List(Sylt), ab 15:05
Dünenstraße
List, Süderhörn ab 15:06
List, Mövengrund ab 15:07
List, Mellhörn ab 15:08
Westerheide-Blidsel ab 15:09
Vogelkoje(Sylt) ab 15:11
Kampen(Sylt), Hamburger
ab 15:13
Kinderheim
Kampen, Dikstieg ab 15:15
Kampen, Mitte ab 15:19
Kampen, Süd ab 15:20
Norddörfer Schule ab 15:21
Wenningstedt, Post ab 15:23
Wenningstedt, Mitte ab 15:25
Schauinsland ab 15:27
Westerland(Sylt),Nordseekli
ab 15:28
nik
Westerland(Sylt)
ab 15:29
Marinesiedlung
Westerland(Sylt)
ab 15:30
Norderstraße
Westerland(Sylt) Johann-
ab 15:32
Möller-Platz
Westerland(Sylt) Stadtmitte ab 15:34
Westerland, ZOB an 15:38
Westerland, ZOB
Westerland(Sylt)
Westerland(Sylt) ab 15:52
Keitum ab 15:59
Morsum ab 16:04
Klanxbüll ab 16:14
Niebüll ab 16:43
Husum ab 17:09
Heide(Holst) ab 17:35
Itzehoe ab 18:14
Hamburg Dammtor ab 19:06
Hamburg Hbf ab 19:21
Büchen ab 19:45
Ludwigslust ab 20:11
Wittenberge ab 20:30
Berlin-Spandau ab 21:19
Berlin Hbf (tief) an 21:26
78
Berlin Hbf (tief)
Berlin Hbf
Berlin Hbf ab 21:36
Berlin Ostbahnhof ab 21:47
Frankfurt(Oder)(Gr)
Rzepin ab 23:58
Poznan Gl.
Kutno
Warszawa Centralna
Warszawa Wschodnia an 06:15
Warszawa Wschodnia ab 06:49
Minsk Mazowiecki ab 07:18
Siedlce ab 07:59
Lukow ab 08:38
Miedzyrzec Podl. ab 09:03
Sitno ab 09:10
Szachy ab 09:14
Sokule ab 09:19
Porosiuki ab 09:32
Biala Podlaska ab 09:41
Chotylow ab 09:58
Malaszewicze ab 10:13
Terespol an 10:24
Terespol ab 12:43
Brest(Gr)
Brest Central ab 16:41
Baranovichi Centralyne ab 18:53
Minsk(BY) ab 20:52
Orscha Central ab 23:58
Vitebsk ab 01:41
Ezerisce(Gr)
Newel 2 ab 04:25
Novosokolniki ab 05:28
Loknja ab 06:18
Suschewo ab 06:47
Dedowitschi ab 07:40
Dno ab 08:10
Solzi ab 08:52
Batezkaja ab 09:40
St Petersburg Vitebskii an 12:07
St Petersburg Vitebskii ab 12:07
St Petersburg P Mosk an 14:07
St Petersburg P Mosk ab 14:50
Malaja Wischera ab 16:58
Okulowka ab 19:08
Uglowka ab 19:24
Bologoe-Mosk an 20:03
79
Bologoe-Mosk ab 22:24
Kingisepp ab 03:56
Iwangorod-Narwsk ab 05:18
Narva(Gr)
Narva an 04:25
80
Narva 1944
Im spiegelbildlicher Verkehrung der Lage aus den Anfangstagen operierte die Rote
Armee in den großen Offensiven 1944 mit der "Blitzkriegstaktik".
Am 22. Juni 1944 begann die Rote Armee eine Offensive bei Minsk, die zur
Einkesselung der Heeresgruppe Mitte führte.
Die Heeresgruppe Nord wurde infolge des Vordringens nach Westen von Ostpreußen
abgeschnitten und vollständig im Kurland bis zum Kriegsende im Mai 1945
eingeschlossen.
Der organisierte Widerstand der stark angeschlagenen und personell wie materiell
unterlegenen Wehrmacht, die zeitgleich an der Westfront gegen überlegene Kräfte
operieren musste, wurde mit sicherem Hinterland und kontinuierlichem Nachschub der
Roten Armee so entscheidend erschwert.
81
Ust-Luga
70 km de Narva à Ust-Luga
(russisch Усть-Луга, finnisch Laukaansuu) ist eine Stadt in Russland an der Ostsee,
an der Mündung des Flusses Luga in die Lugabucht und unweit der Grenze zu
Estland.
Sie liegt in der Oblast Leningrad etwa 100 km westlich von Sankt Petersburg. Ust-
Luga ist ein wichtiger Seehafen. Derzeit wird ein großes Fährterminal für den
Eisenbahn-, Auto- und Personenverkehr zwischen dem russischen Kernland und der
Oblast Kaliningrad (Fährterminal Baltijsk) gebaut.
82
Krasnoje Selo (aussi Krasnoe Selo)
83
Volgovo
Coordonnées de Volgovo :
Latitude 59.5667 – Longitude 29.600
59°34' 0N 29°36'0E
Altitude 137 mètres
UTC +3 (+4DT)
84
Les Recherches
85
Les recherches tous azimuts
Les recherches entreprises par Margot ont été aussi diverses que
variées, avec l'énergie du désespoir, allant jusqu'à consulter des
cartomanciennes et autres chiromanciennes. Toute étincelle devenait lueur
d'espoir.
Car les démarches officielles ou officieuses aboutissaient toujours à
la même conclusion.
D'abord, des brouillons de lettres non datés qui montrent sans détour
que toute possibilité devait être et était saisie :
- une lettre au journal "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" - édition
française - pour faire insérer une photo de Frédéric et les informations relatives
à sa FP et le dernier lieu de "séjour" connu. Cette insertion parut dans l'édition
du 13 octobre 1946 comme le prouve la lettre du même jour dans laquelle Jean
METZ de Fouchy (67) relate le déroulement des opérations entre le 21 et le 26
janvier 1944 ;
- une lettre identique pour l'insertion dans l'édition en version allemande ;
- la même lettre a de toute évidence été adressée au Républicain Lorrain et à
France Journal, version en langue allemande du précédent.
Je suis certain d'avoir vu par la suite, parmi les photos, des coupures
de presse de l'un ou l'autre de ces journaux.
- une lettre adressée à M. Fischer, vraisemblablement le "Nicolas Fischer"
dont Frédéric a commencé le brouillon de CV, dans laquelle Margot disait, en
allemand :
Cher Monsieur Fischer,
D'après les dires de M. WALLE, vous seriez en mesure de me fournir des
renseignements sur mon mari.
Je vous serais très reconnaissante si vous pouviez me donner de rapides et
complètes informations, où il se trouve et quand vous étiez avec lui et quand
vous lui avez parlé.
J'attends avec impatience votre réponse et vous envoie mes meilleures
salutations.
Madame Frédéric Koenig.
Aucune trace, ni souvenir d'une réponse.
86
Comité Exécutif du Croissant Rouge et de la
Croix Rouge
1 Klemenkovsky 1
Pelvilock - Moscou (U.R.S.S.)
lettre datée du 26 avril 1946
Monsieur le Directeur du Comité,
Je vous envoie cette missive pour vous demander des nouvelles au sujet de
Monsieur Frédéric Koenig, né le 16.1.1914 à Volksberg, canton de Drulingen
dans le Bas-Rhin (Alsace). Incorporé de force dans l'Armée Allemande, Il se
trouvait sur le front de Narva à Ust-Luga. Sa dernière lettre datait du
19.1.1944 9Secteur Postal 08614C.
Je vous prie Monsieur le Directeur de bien vouloir avoir l'obligeance de me
transmettre les nouvelles le plus tôt possible. Je vous en serait très
reconnaissante.
Acceptez Monsieur mes salutations distinguées.
87
transmise à la Mission en Zone Soviétique, apporta le 14 mars 1956, des
précisions obtenues auprès de la W.A.S.T. qui détient les archives de l'ex-armée
allemande. Ainsi :
- son numéro matricule était : 0.35474 MK
- qu'il appartenait à la date du 25.1.1944, à la Marine-Artillerie-Abteilung 531
-Feldpostnummer 8614 C . Il a été porté disparu à WOLGOWO.
88
DRK-Suchdienst
8000 MÜNCHEN 40 INFANTERIESTRASSE 7a
Monsieur
Jean Louis K o e n i g
chez.M.Raymond Berthol
9, Lotissement Long Pré
F—97232 Lamentin—Martinique
Wird am Ende der Darstellung auch der Schluss gezogen, dass Ihr
Angehöriger zu den Opfern des II. Weltkrieges gezählt werden muss, hoffen wir dennoch, Sie
durch die Bekanntgabe des Nachforschungsergebnisses von jahrelang ertragener
Ungewissheit zu befreien.
M. Heinrich, Direktor
Anlagen:
1 Gutachten
1 Empfangsbestätigung
89
DEUTSCHES ROTES KREUZ
IN DER BUNDESREPUBLIK DEUTSCHLAND
SUCHDIENST MÛNCHEN
8000 MÜNCHEN 40, INFANTERIESTRASSE 7a
G U T A C H T E N
Blatt 2
(6208 33)
90
Blatt 2
(6208 33)
Zur Begründung wird ausgeführt :
91
Il ne semblait donc plus nécessaire de continuer des recherches,
jusqu'en 2000 lorsque la Croix Rouge du Haut-Rhin fit connaître que la
Croix Rouge française venait de se voir confier un dossier comportant les noms,
lieux de décès et d'enterrement de près 7200 incorporés. Mais Frédéric ne figure
sur aucune de ces listes selon la réponse du 20 octobre 2000 à ma demande.
Ayant eu connaissance d'une action menée par ZDF, la deuxième
chaîne allemande, et intitulée "Die letzte Hoffnung", j'ai transmis à la rédaction
les données, maintenant précises, concernant Frédéric.
Un e-mail du 29 décembre 2003 m'informait que la rédaction
travaillait en étroite collaboration avec :
- le service de recherche de la Croix-Rouge Allemande,
- l'Union nationale pour l'entretien des cimetières allemands (Volksbund
Deutsche Kriegsgräberführsorge),
- le Bureau du recrutement (Deutsche Dienststelle Berlin = W.A.S.t),
et que, même si précédemment j'avais adressé, par le passé, des demandes de
recherches directement à ces organismes il avait été judicieux de faire cette
nouvelle demande pour éclaircir si dans le cas précis de nouvelles informations
étaient disponibles. En tout état de cause, ma demande a été transmise aux trois
organismes ci-dessus.
Par lettre du 9 mars 2004, la Croix-Rouge Allemande me faisait
savoir qu'elle a procédé à une nouvelle vérification au reçu des données par
ZDF, mais que malheureusement rien n'avait changé par rapport au compte-
rendu du 17 janvier 1975.
Le 5 avril 2004, la Deutsche Dienststelle regrettait de ne pouvoir
fournir d'autres renseignements au-delà de la déclaration de disparition du 25
janvier 1944 et que Frédéric ne figurait pas non plus dans les documents relatifs
aux prisonniers de guerre.
Le 15 juillet 2007, sur le site internet du Volksbund Deutsche
Kriegsgräberführsorge, en lançant une recherche sur Koenig Friederich, né le
16.1.1914, deux résultats apparaissent :
- le premier pour Koenig Friederich , marin, né le 16.1.1944, date de
disparition janvier 1944, mais sans indication de lieu. Ayant appartenu à la
Marine, son nom est inscrit, soit sur des tableaux du Mémorial des sous-
marins de Möltenort près de Kiel, soit sur le Livre des Souvenirs
(Gedenkbuch) ;
- le second pour Koenig Friederich, sans information sur le grade, né le
16.1.1914, date de disparition 1.1.1944 à WOLCHOW Fluss U Front. Son
nom figure sur le Livre des Souvenirs du cimetière de KORPOWO, cimetière
de rassemblement. Un extrait de ce livre m'a été adressé le 16 juillet 2007.
92
Le même 15 juillet, j'ai fait une nouvelle demande de recherche
visant à retrouver une éventuelle tombe. Le 19 juillet 2007, le V.D.K. me
confirme qu'ils n'ont aucun élément allant dans ce sens actuellement en leur
possession et qu'il transmettait une nouvelle fois ma demande à la Deutsche
Dienststelle( ex-Whermachtauskunftstelle - WASt).
93
Cdt en chef français en Allemagne
COMMANDEMENT EN CHEF
FRANÇAIS EN ALLEMAGNE Berlin, le 23 mars 1948
GROUPE FRANÇAIS 96, Kurfürstendamm
du
CONSEIL DE CONTROLE
Le CHEF DE LA DIVISION
Monsieur,
de Monsieur
KOENIG Frédéric,
L. DE ROSEN
94
Evangelisches Hilfwerk
EVANGELISCHES HILFSWERK FÜR INTERNIERTE UND KRIEGSGEFANGENE ERLANGEN
EV.
Der Beauftragte des Rates der Evangelischen Kirche in Deutschland für
Kriegsgefangenenarbeit — Bischof D. Heckel
Wir erhielten Ihr Schreiben und danken Ihnen herzlich für Ihre
freundliche Spende.
Gottes gnädiger Trost möge Ihr Herz stark machen in Geduld und
Sie über Leid und Sorge erheben.
95
Mission en zone Soviétique 1
MINISTERE
DES ANCIENS COMBATTANTS REPUBLIQUE FRANÇAISE
ET VICTIMES DE GUERRE
DELEGATION GENERALE S. P. 54 611, le 14 mars 1956
POUR L’ALLEMAGNE ET L’AUTRICHE
Madame,
K O E N I G Frédéric,
né le 16.1.1914 à VOLKSBERG (Bas-Rhin).
./. .
96
Mission en zone Soviétique 2
-2-
J’ai, néanmoins, fait ficher son nom et s’il m’était donné par
la suite de recueillir une indication quelconque à son sujet, je ne
manquerai pas de vous la communiquer.
F. R E N A R D
Madame Frédéric K O E N I G
52, Avenue Alex. Hoffmann
PETITE ROSSELIE (Moselle)
97
Croix Rouge 68
Association reconnue d’utilité publique (JO. du 28 Avril 1945) CROIX-
ROUGE FRANÇAISE
Albert DURR
Vice-Président
98
Zum gedenken 1
**************************************************************
Nachname: Koenig
Vorname: Friedrich
Dienstgrad: Matrose
Geburtsdatum: 16.01.1914
Geburtsort:
Todes-/Vermisstendatum: 01.1944
Todesort:
**************************************************************
99
Zum gedenken 2
**************************************************************
Nachname: Koenig
Vorname: Friedrich
Dienstgrad:
Geburtsdatum: 16.01.1914
Geburtsort:
Todes-/Vermisstendatum: 01.01.1944
**************************************************************
100
Deutsche Dienststelle
für die Benachrichtigung der nächsten Angehörigen von Gefallenen der ehemaligen
deutschen Wehrmacht
Deutsche Dienststelle (WASt), 13400 Berlin
Herrn
Jean-Louis Koenig
Rue des Marcassins 12
17390 KLEINROSSELN
FRANKREICH
Geschäftszeichen:
(Bei Rückfragen bitte Geschäftszeichen,
Namen und Geburtsdaten angeben)
V11
Bearbeiter/in:
Frau Rannow
Zimmer:101
Telefon:
(0 30) 4 19 04 (Intern 99 61 94) 230
Telefax:
0) 4 19 04 (Intern 99 61 94) 100
Datum : 05.04.2004
Ich teile Ihnen mit, dass die Ermittlungen über Ihren Vater
Rannow
Kasimir
101
Deutsche Dienststelle
für die Benachrichtigung der nächsten Angehörigen
von Gefallenen der ehemaligen deutschen Wehrmacht
Deutsche Dienststelle (WASt), 13400 Berlin
Geschäftszeichen:
(Bei Rückfragen bitte Geschäftszeichen,
Namen und Geburtsdaten angeben)
VI 3112-151597
Monsieur Bearbeiter/in:
Jean-Louis KOENIG Zimmer :
12, rue des Marcassins 0104
17390 LA TREMBLADE Telefon:
FRANCE (030) 41904 167
Telefax:
(030) 41904 100
Datum:
19.12.2007
Zipperling
102
Table des matières
Introduction............................................................................................................................................................... 2
Chronique familiale de Frédéric KOENIG................................................................................................................3
Chronique de l'ascendance de Frédéric KOENIG......................................................................................................5
Un parcours de seulement 30 ans............................................................................................................................22
De Volksberg au Simserhof.....................................................................................................................................23
Du Simserhof à Petite-Rosselle...............................................................................................................................26
De Petite-Rosselle à Wolgowo................................................................................................................................28
Les camarades qui ont pu être identifiés, ................................................................................................................36
Enchaînement des faits............................................................................................................................................37
Annexes.................................................................................................................................................................. 39
Curriculum vitae......................................................................................................................................................40
Dr Kannes Fritz als Metzier (1)...............................................................................................................................41
Dr Kannes Fritz als Metzier (2)...............................................................................................................................44
Mein Lebenslauf (privé)..........................................................................................................................................49
Lebenslauf (Professionnel)......................................................................................................................................52
Lebenslauf.........................................................................................................................................................52
Dates :............................................................................................................................................................... 53
Lebenslauf (pour l'armée) ..............................................................................................................................54
Lettres..................................................................................................................................................................... 55
Samedi le 15 janvier 1944.......................................................................................................................................56
N. Samedi le 15 janvier 1944..............................................................................................................................57
Lettre du dimanche 16 janvier 1944........................................................................................................................58
1ère Lettre de René Willrich du 8 février 1944.......................................................................................................59
2ème Lettre de René Willrich du 11 juin 1944........................................................................................................60
Lettre de Jean Metz du 13 octobre 1946..................................................................................................................62
Parcours armée française.........................................................................................................................................64
62e régiment d'artillerie...........................................................................................................................................65
Simserhof................................................................................................................................................................ 67
Parcours dans la Wehrmacht...................................................................................................................................73
Les deux itinéraires les plus longs ..........................................................................................................................74
De Forbach à List....................................................................................................................................................75
Selon un horaire réel du 28 août 2007...............................................................................................................75
List - Insel Sylt........................................................................................................................................................77
De List à Narwa...................................................................................................................................................... 78
Selon un horaire réel du 28 août 2007...............................................................................................................78
Narva 1944............................................................................................................................................................. 81
Ust-Luga ................................................................................................................................................................82
Krasnoje Selo (aussi Krasnoe Selo).........................................................................................................................83
Volgovo.................................................................................................................................................................. 84
Les Recherches........................................................................................................................................................ 85
Les recherches tous azimuts....................................................................................................................................86
Comité Exécutif du Croissant Rouge et de la Croix Rouge....................................................................................87
DRK-Suchdienst ....................................................................................................................................................89
Cdt en chef français en Allemagne..........................................................................................................................94
Evangelisches Hilfwerk...........................................................................................................................................95
Mission en zone Soviétique 1..................................................................................................................................96
Mission en zone Soviétique 2..................................................................................................................................97
Croix Rouge 68....................................................................................................................................................... 98
Zum gedenken 1...................................................................................................................................................... 99
Zum gedenken 2....................................................................................................................................................100
Deutsche Dienststelle............................................................................................................................................101
Deutsche Dienststelle ..................................................................................................................................102
103
INDEX
Volksberg (67)........................................................................................................................................................23
Rothbach (67)..........................................................................................................................................................23
Metzier Charles....................................................................................................................................................... 23
Offwiller (67)..........................................................................................................................................................23
Krafft à Reischshoffen (67).....................................................................................................................................23
Meier Henner (Henri) à Zinswiller (67)...................................................................................................................24
Bour à Illkirch (67)..................................................................................................................................................24
Kirschbaum à Ingwiller (67)....................................................................................................................................24
Helstetter Freddel....................................................................................................................................................24
"Schägel".................................................................................................................................................................24
Schliffer à Zinswiller (67).......................................................................................................................................24
62ème Régiment d'Artillerie à Tunis.......................................................................................................................24
Georges de Baerenthal (57).....................................................................................................................................24
Yutz (57) chez Armbruster Charles.........................................................................................................................24
Kehr à Thionville (57).............................................................................................................................................24
Breit........................................................................................................................................................................ 24
Samuel....................................................................................................................................................................24
Petite-Rosselle (57) chez Salzig Pierre....................................................................................................................24
Simserhof (57)........................................................................................................................................................ 25
Puttelange (57), chez Schien...................................................................................................................................26
Langensoultzbach (67), chez Stoeckel.....................................................................................................................26
sa boucherie à PETITE-ROSSELLE (Moselle).......................................................................................................26
Légeret (Moselle) - au 150ème Régiment d'artillerie de position............................................................................26
LIST sur l'île de SYLT............................................................................................................................................28
Hambourg............................................................................................................................................................... 32
NARVA.................................................................................................................................................................. 33
UST'LUGA.............................................................................................................................................................33
KRASNOJE SELO.................................................................................................................................................33
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