Sie sind auf Seite 1von 17

PLAN

INTRODUCTION

I - LA FUITE DES CERVEAUX : DÉFINITION et Historique

II- Causes et effets de la fuite des cerveaux :

III- Les Métiers concernés par la fuite des cerveaux :

IV- Situation actuelle et politiques d'attraction et de rétention :

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

1
INTRODUCTION :

2
I - LA FUITE DES CERVEAUX : DÉFINITION et Historique

I-1- Définition :

L'utilisation du mot «cerveau» concerne n'importe quelle


compétence, habilité ou attribut qui est vu comme un actif potentiel. Le
terme «fuite» implique que le taux d’exode est à un niveau plus haut
qu’une situation normale ou que celui désiré. L’union des deux
expressions implique le départ à un taux appréciable des plus doués.

Dans une approche plus particulière, la «fuite des cerveaux» semble


plus souvent associée aux individus hautement qualifiés, habituellement
avec une éducation de niveau tertiaire. D'autres interprétations se réfèrent
plus spécifiquement aux groupes professionnels qui sont perçus comme
«clés» pour la croissance de l’économie, ainsi la fuite des cerveaux fait
allusion à la migration des ingénieurs, des médecins, des scientifiques ou
des autres individus hautement qualifiés tels que les professionnels des
technologies de l’information (TI).

Pour les pays en développement, la notion de « fuite des cerveaux »


désigne en général l’émigration permanente ou de longue durée de
personnes qualifiées auxquelles leur propre société a consacré un
investissement considérable en éducation. Mais, cette définition est un
mythe étant donné que les pays développés sont tous aussi concernés.
Certes, les pays développés deviennent moins exposés à la fuite des
cerveaux que ne le sont les pays en développement, mais le risque existe
pour eux aussi.

3
L’expression «fuite des cerveaux» s’exprime maintenant par
plusieurs termes comme «exode», «drainage», «gaspillage» et «circulation
des cerveaux» qui sont maintenant très utilisés pour décrire ce
phénomène. En outre, depuis quelque temps on parle de plus en plus de
«migration» ou de «mobilité» des personnes hautement qualifiées.
Cependant, les termes les plus utilisés sont: «fuite des cerveaux» qui fait
plutôt référence à une migration permanente et «circulation de cerveaux»
pour une migration temporaire des travailleurs hautement qualifiés.

Selon l’OCDE, la définition relative à «travailleurs hautement


qualifiés» est problématique, car il n’existe pas de définition
internationalement admise. Cependant, le Manuel de Canberra de l’OCDE
constitue une base utile pour la mesure des ressources humaines en
sciences et en technologie (RHST). La définition des RHST regroupe une
population très large qui: 1) a terminé des études de troisième cycle en
sciences et techniques ; et/ou 2) sans avoir les qualifications formelles,
exerce une profession S-T pour laquelle les qualifications en question sont
normalement requises.

I-II- Historique :

La circulation de la main-d’œuvre à travers le monde n’est pas un


phénomène nouveau. Par contre, cette problématique est devenue
alarmante dans la mesure où elle affecte maintenant plus particulièrement
une population active et déterminante pour la croissance d’un pays. Ces
dernières années, la mobilité des personnes très qualifiées, notamment en
provenance des pays en développement a spécialement augmenté, ce qui
reflète les tendances liées à la mondialisation et au progrès technologique.
Quoi qu’il en soit, c’est la British Royal Society qui a introduit pour la
première fois l'expression «fuite des cerveaux» pour décrire la sortie des

4
scientifiques et des technologues anglais aux États-Unis et au Canada
dans les années 50 et le début des années 60.

Pendant les décennies suivantes, l'exode des compétences a été


caractérisé comme un sujet entre le Nord et le Sud. Les soucis se sont
concentrés sur la perception que le phénomène était nocif pour le pays
d’origine, et les discussions des années 60 et 70 ont conclu que l'exode
des compétences aurait été conditionné par des déséquilibres politiques et
économiques dans le système mondial.

La phase suivante de ce phénomène est la phase actuelle de la


mondialisation. Cette phase démarre au début des années 90, avec le
rapide développement de la mondialisation et de la croissance des
technologies de l’information et des communications (TIC). En outre,
cette phase coïncide aussi, dans la plupart des régions du monde, avec la
transition vers l’économie de marché, surtout dans le cas de l’ancien bloc
soviétique.

Cependant, ce phénomène n’a pas seulement touché les pays en


développement ou en transition. Aujourd’hui, la fuite des cerveaux
constitue également un problème pour certains pays développés. De
données présentées par l’OCDE montrent que des pays comme le Canada,
l’Australie, la France, l’Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni sont des
sources importantes d’immigrants temporaires qualifiés aux États-Unis
(par exemple des gradués postdoctoraux, des chercheurs, du personnel
déplacé au sein de leur entreprise), mais le sont moins pour les migrants
qualifiés permanents, ce qui fait penser plus à une « circulation des
cerveaux » qu’à une « fuite des cerveaux».

5
Même temporaire, la perte de travailleurs qualifiés peut poser un
problème lorsque la demande étrangère est forte et l’offre intérieure
limitée. Dans ce contexte, plusieurs pays ont développé des politiques de
rétention, de retour et de circulation.

D’autre part, il existe aussi une autre manifestation: la migration


intra régionale de personnes hautement qualifiées en Europe, en Amérique
(du Nord et du Sud) et en Asie.

Et enfin, on observe dans la phase actuelle, une évolution de la


composition de cette mobilité des compétences notamment vers les
technologies de l’information et le savoir.

II- Causes et effets de la fuite des cerveaux :

II-1- Causes :

Il existe plusieurs raisons à la fuite des cerveaux. On peut les regrouper en


plusieurs grandes catégories.

a) Des conditions de travail beaucoup plus attractives :

Les pays attracteurs de main d’œuvre offrent des avantages


« mirobolants » aux chercheurs étrangers : fiscalité faible, perspectives de
carrière boostées, logements offerts, cours de langue, etc.

De nombreuses possibilités leur sont ainsi octroyées afin de faciliter


leur arrivée et leur intégration dans le pays. Les points les plus attrayants
concernent les possibilités de carrière et l’attribution de moyens de
recherche.

6
Le personnel qualifié est ainsi attiré par des possibilités de
recherche qu’il ne pourrait pas effectuer dans son pays d’origine, par des
moyens colossaux que ce soit sur le plan financier ou matériel afin de
mener à bien ses recherches, par une qualité parfois plus avantageuse. On
verra les différentes particularités dans la partie consacrée aux situations
des différents pays et à leur politique vis-à-vis de la fuite de cerveaux.

Cependant, ce dernier point concernant la qualité de vie doit être


nuancé, tout cela dépendant des conditions de vie antérieures ! Ainsi de
nombreux africains du Sud qui disposaient de grandes maisons avec
piscine et d’un temps ensoleillé, ont du mal à s’adapter à l’étranger et
reviendraient volontiers dans leur pays si les conditions étaient favorables.

b) Des salaires plus attrayants :

Ce n’est plus l’élément déterminant du départ des personnes


qualifiées. Le salaire est peut-être plus élevé dans le pays qui les accueille
mais il en est de même du coût de la vie.

Comme le montre bien le témoignage du professeur polonais Piotr


Kuna, directeur de l’hôpital de Lodz (Pologne), explique le phénomène :
"Le coût de la vie à l’étranger est nettement plus élevé. J’ai moi-même
travaillé quatre ans à New York. Résultat ? Je n’ai pas réussi à économiser
un seul zloty ! La totalité de mon salaire a servi à payer mes besoins de
base."

Cependant cela reste un élément très attrayant pour les personnes


qui veulent s’expatrier qui vont se retrouver ainsi payées trois à vingt fois
plus que dans leur pays d’origine. Comme le disait M. Mbow, ancien
ministre de la Culture du Sénégal, lors d’une conférence

7
intergénérationnelle avec les étudiants de la Jeunesse panafricaine, « nos
universitaires, nos intellectuels sont extrêmement mal payés ».

Le salaire ne constitue donc qu’un élément de plus qui penche en faveur


des pays attracteurs.

c) Des conditions de vie auxquels les cerveaux veulent échapper :

Selon l’ancien directeur général de l'Unesco, Amadou Mahtar


Mbow, les mauvaises conditions de vie des intellectuels africains
conduisent à la fuite des cerveaux.

Les conditions sociales, politiques et économiques des pays qui


perdent leur main d’œuvre sont parfois telles que de nombreuses
personnes qualifiées fuient le pays ou décident de ne jamais y revenir.
L’exemple de l’Afrique est sur ce point très explicite. Les crises
économiques qui se traduisent par des famines, les nombreuses guerres
civiles qui déchirent tour à tour les différents pays africains, les dictatures,
les violations des droits de l’homme ou encore des taux de chômage
élevés et des services sociaux inadaptés ont contribué à l’expatriation des
professionnels africains.

Ceci s’ajoute de plus, à l’ambiance dans laquelle se trouve les


intellectuels et les chercheurs qui considèrent ne pas disposer d’une liberté
suffisante pour pouvoir s’exprimer. Le manque de moyens est également
un élément auquel les expatriés cherchent à échapper.

8
II-2- Les Effets de la fuite des cerveaux :

Tout d’abord, il s’avère important de discuter des effets généraux de


la fuite des cerveaux, car les suites se rejoignent que l'on parle de
l'Afrique ou de l’Asie.

Que les effets soient positifs ou négatifs, la migration des


travailleurs qualifiés est un fait d’actualité trop peu documenté encore
aujourd’hui. On éprouve de la difficulté à comprendre toutes les
motivations de cette fuite pour ainsi mieux élaborer des politiques
adaptées à ces personnes.

On peut facilement associer les termes «immigrant» et «émigrant»


aux termes «développé» et «sous-développé». En fait, les pays en voie de
développement ont à bâtir une politique d’attraction afin d'attirer des
personnes qualifiées et assurer ainsi leur développement futur.
Certains pays sous-développés ont des ressources naturelles uniques
pouvant faire l’objet d’études, d’où la nécessité de recruter des personnes
compétentes et spécialisées dans ces domaines respectifs. Mais, les pays
développés doivent travailler sur la rétention de ces ressources humaines
qualifiées afin de limiter la perte du potentiel de croissance du pays.
Bref, dans les deux cas on fait face à des conséquences qui se
doivent d’être étudiées.

9
a) Les effets négatifs des pays expéditeurs de main-d’œuvre qualifiée :

«Plus que des cerveaux, nous perdons notre capacité d’innover.


Chaque fois que cela se produit, nous perdons en quelque sorte un
morceau de notre avenir» (Le Devoir, 15 juillet 1999).

À première vue, lorsque de la main-d’œuvre quitte le pays, une


perte de capacité de productivité se fait sentir. De plus, cette main-
d’œuvre ne contribuera plus à l’essor de son propre pays à l’aide de ses
revenus et de ses compétences.
Les pays qui perdent leur main d'oeuvre s'interrogent sur le retour
sur investissement qu'ils retirent de l'éducation donnée : plusieurs
diplômés ont ainsi effectué leur formation dans leur pays d'origine mais
une forte proportion de ces diplômés travaille à l’étranger. Ceci constitue
un manque à gagner d'un point de vue développement notamment pour les
pays africains. Comme l'a fait remarquer l'ancien ministre sénégalais de la
Culture, M. Mbow, lors d'une conférence intergénérationnelle à Dakar,
"ce sont les pays africains qui avaient financé la formation des hommes et
des femmes qui concourraient au développement en Europe et dans les
pays industriels. C'est le paysan africain, par ses impôts, par son travail,
qui finançait les études des Africains qui, après, restaient en Europe ou
en Occident pour travailler au lieu de rentrer et participer au
développement du pays".

10
b) Les effets positifs des pays expéditeurs de main-d’œuvre qualifiée :

La majorité des études discutent des effets dévastateurs de la fuite


des cerveaux. Toutefois, malgré les bénéfices personnels évidents dont les
expatriés peuvent profiter, la société néglige encore aujourd’hui les
quelques effets positifs dont elle bénéficie.

Quelques études ont révélé que le personnel qualifié immigré garde


un contact professionnel avec leur pays d’origine. Cette observation
amène un échange puissant de connaissances tant au niveau des pratiques
d’entreprise, des technologies ou du réseau de contact.

D'autre part, parmi les gens qui décideront de s’expatrier pour


bénéficier de meilleures conditions, plusieurs le feront de manière
temporaire. Ce phénomène très commun montre qu’une fraction de la
fuite des cerveaux n’est pas définitive. Ainsi, l’expérience acquise à
l’étranger est un atout non négligeable pour le pays expéditeur.

c) Les effets négatifs des pays receveurs de main-d’œuvre qualifiée :

Dans certains cas, les travailleurs qualifiés locaux auront des


conditions salariales inférieures aux travailleurs immigrants. Cette
frustration peut amener une certaine démotivation de ceux-ci à aller
chercher les compétences demandées.

De plus, certaines institutions scolaires vont privilégier les meilleurs


étudiants sans accorder d’importance à la provenance de ces derniers
limitant ainsi la chance au potentiel local.

11
d) Les effets positifs des pays receveurs de main-d’œuvre qualifiée :

Les pays receveurs bénéficient de l’augmentation d’une main-


d’œuvre parfois rare ou unique dans un domaine recherché. Cette
embauche permet de libérer les goulots d’étranglement en production ou
en recherche.

Un autre aspect positif de la fuite des cerveaux est lié aux


institutions scolaires. Plusieurs conclusions révèlent que les étudiants
étrangers ayant acquis leur formation dans un pays hôte décide d’y rester
après leur graduation. Cette immigration amène un bassin de main-
d’œuvre qualifiée pour ainsi contribuer à l’essor du pays. Il est donc
primordial dans une politique d’attraction de personnes qualifiées
d’investir dans la qualité des institutions scolaires.

Dans certains domaines, le manque de main-d’œuvre qualifiée


permettra à des institutions scolaires de maintenir ou d’accroître leur
qualité et leur capacité à former de futurs travailleurs.

En somme, malgré les côtés négatifs et les coûts imputés, l’effet


global de la migration des travailleurs qualifiés consiste en une
augmentation générale de la productivité des biens et des services ainsi
qu'en une efficience accrue dans le transfert de connaissances. Un
meilleur échange de connaissances par l’offre et la demande de
travailleurs qualifiés entretient la qualité des emplois, des meilleures
conditions de travail et un plus grand échange de connaissances dans le
monde.

12
III- Les Métiers concernés par la fuite des cerveaux :

Certains métiers sont plus touchés que d’autres par la fuite de


cerveaux. C’est notamment le cas des scientifiques, des professionnels de
la santé, des ingénieurs, des économistes, des spécialistes des technologies
et de l’information ou encore des professeurs d'université.

a) Recherche :

Les jeunes sont de moins en moins attirés vers des métiers


scientifiques. La gestion est devenue une voie que de plus en plus
d’étudiants privilégient au détriment de la santé ou de la recherche
scientifique.

Les doctorants et post-doctorants sont devenus des denrées rares


que différents pays se veulent d’attirer aux moyens de salaires
mirobolants, de conditions de travail exemplaires, de moyens de recherche
importants et de possibilités d’évolution de carrière.

Cependant à ce jeu, tous les pays ne peuvent gagner ! Les


principaux perdants en sont notamment les pays sous-développés. La
situation est encore plus préoccupante dans le domaine de la santé.

b) Professionnels de la santé :

L'exode des médecins vers des pays qui offrent des conditions de
vie et de travail beaucoup plus attrayantes est devenu une réalité
quotidienne dans tous les pays en voie de développement de l'Afrique et
de l'Asie notamment. Ceci pose de nombreux problèmes pour la santé des
populations de ces continents. La lutte contre le VIH, par exemple, est
fortement compromise par cet exil.

13
Cette fuite ne touche pas seulement les médecins. Les infirmiers
constituent également une population susceptible de partir vers d'autres
horizons.

c) Ingénieurs et TIC :

Le secteur des nouvelles technologies est un domaine qui se voit


touché, depuis quelques années, par ce phénomène qu’est la fuite des
cerveaux. Cependant, les sociétés occidentales n’offrent plus de
perspectives de croissance aussi importantes que les années précédentes
contrairement à certains pays qui n’ont pris leur envol que très
récemment. C’est notamment le cas de la Russie, pays où les
programmeurs informatiques rentrent de plus n plus nombreux dans leur
pays.

d) Universitaires :

De nombreux immigrés, partis étudiés à l’étranger, soit pour une


maîtrise, un doctorat ou un post doc, restent dans leur pays d’accueil afin
d’enseigner. On trouve ainsi de nombreux professeurs d’origine asiatique
(Inde, Pakistan) en Amérique du Nord.

14
IV- Situation actuelle et politiques d'attraction et de rétention :

La fuite des cerveaux est devenue un phénomène mondial. Avec la


mondialisation, l'ouverture des frontières, le développement des facilités
de transport, les "cerveaux" circulent beaucoup plus facilement et dans
beaucoup plus de sens qu'autrefois.

Les pays en voie de développement sont autant touchés que les pays
riches. Les départs d'Afrique et d'Amérique latine vers les pays du Nord,
notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada ou des pays
comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont devenus de plus en plus
nombreux depuis les années 1980.

Cette "fuite" ou cette "circulation" des cerveaux pose de nombreux


problèmes tant pour les pays développés que pour les pays en voie de
développement qui voient partir une main d'œuvre qualifiée, synonyme de
développement, vers des pays aux conditions de travail plus avantageuses
et aux salaires plus attrayants.

Ceci a amené certaines organisations continentales et mondiales à


venir en aide aux différents pays voyant leur matière grise fuir. C'est
notamment le cas de l'Organisation Internationale des Migrations, l'Union
Européenne, l'Organisation des Nations Unies et ses différents organismes
régionaux.

Les pays ont également mis en place ou sont sur le point de mettre
en place de nombreuses politiques visant à retenir leur personnel qualifié
et à attirer des cerveaux étrangers pour pallier à leur manque de main
d'œuvre.

15
CONCLUSION :

16
BIBLIOGRAPHIE :

- OCDE. 2002. La mobilité internationale des travailleurs hautement qualifiés.

- Wickramasekara, Piyasiri. 2003. Options politiques de réponse à la migration


des compétences : rétention, retour et circulation. International Labour Office.

- Ndiaye, Ndioro. 2000. Le phénomène de la fuite des cerveaux et le programme


de retour de personnel qualifié mis en oeuvre par l’OIM en Afrique.
Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

- Cervantes, Mario et Gellec, Dominique. 2002. Fuite des cerveaux : Mythes


anciens, réalités nouvelles. L’Observateur OCDE.

- http://projetscours.fsa.ulaval.ca/gie-64375/cerveau/sources.htm

17

Das könnte Ihnen auch gefallen