« Pour en finir avec la critique de l’aide au

développement
Esquisse des courants actuels »
L’auteur dénonce dans son article les paradigmes qui orientent les théories de
développement et démontre les points faibles de quelques courants critiques du
système d’aide au développement et met en évidence d’autres courants.

Dans la première partie de l’article, l’auteur parle du courant du « post-

développement » apparue dans les années 1980. Celui-ci infirme l’efficacité du
système d’aide qui conduit à l’asservissement des pays destinataires de l’aide et la
compatibilité de la culture dominante du Nord avec celle du Sud, tout en
considérant le développement comme un processus isolé et linéaire.

Cette idée a été rejetée par l’auteur qui affirme que le développement est un
processus historique et négocié entre les organismes de développement et les
acteurs locaux.

Dans la deuxième partie de l’article, l’auteur parle des courants de l’anthropologie

du développement et celui des biens communs planétaires, mettant en cause les
logiques structurelles de l’aide au développement, à savoir la crédibilité des
institutions d’aide au développement, qui soulèvent le même diagnostic pour
justifier leur intervention. Après, il repère les limites du système d’aide, qui a
utilisé soit des démarches participatives, soit des investigations rapides en milieu
rural à finalités de recherche, soit la matrice de cadre logique.

Ensuite, l’auteur rapporte plusieurs citations pour dire que le développement n’a
pas pu lutter efficacement contre la pauvreté.

Puis, l’auteur parle de représentations stéréotypées culturalistes faites des

bénéficiaires de l’aide qui ont conduit à une inefficacité d’une partie de l’aide.

L’auteur conclue que l’aide reste altéré entre deux intentions, celle de réduire la
pauvreté et celle de créer la stabilité et l’intimidation au sein des pays destinataires
de l’aide.