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The Isis Papers
(Commentaire)
Le Docteur Cress Welsing, une femme psychiatre exerçant à Washington, D.C. et qui
sert une jeune clientèle noire, a lu Neely Fuller à une période où elle cherchait des réponses
aux questions muettes que lui posaient ses patients. Impressionnée par le fait que le concept
d’un système de domination blanche sur le monde non-blanc pouvait expliquer la réalité
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sociale d’une situation difficile de « non-blanc », elle s’est appesantie, en tant que psychiatre,
sur une force motivante possible, à la fois aux niveaux individuels et de groupes. Elle a
pensé que cette force motivante pouvait expliquer l’évolution de ces modèles de
comportement social qui fonctionnent dans tous les domaines de l’activité humaine
(économie, éducation, divertissements, travail, législation, politique, religion, sexe et guerre).
Le résultat de sa réflexion fut La Théorie Cress de la Confrontation des Couleurs et du
Racisme (suprématie blanche) : (une théorie psychogénétique et une vue du monde)
(1970).
Pendant dix-neuf ans, le Dr Cress Welsing a écrit des traités (présentés devant
l’American Medical Association) exposant sa théorie, soutenue par sa connaissance
particulière des symboles qui aident à démasquer la suprématie blanche globale (ex.., le
symbolisme des pistolets et d’autres armes, le symbolisme des jeux de balles, le symbolisme
du viol, le symbolisme des billets de banque et de l’or, le symbolisme de la boxe, le
symbolisme des objets à fumée, etc.). Son œuvre est capitale pour les Noirs et tous les non-
Blancs du monde qui sont infériorisés par les racistes blancs. Cette œuvre propose des
réflexions, une théorie scientifique ainsi que sa formulation synthétique à tous ceux qui
veulent s’en sortir. Mais pour y parvenir il faut lire The Isis Papers.
Le Dr. Cress Welsing ne dit nulle part que les Blancs furent des esclaves des
Egyptiens nègres (les Blancs et les sémites furent esclaves sous les Ramsès et même
avant). Donc ils ont deux raisons de haïr la race noire :
1. d’avoir été écartés de l’Afrique à cause de leur état d’albinisme
2. d’avoir été combattus et réduits en esclavage à chaque fois qu’ils sont venus
s’attaquer à l’Egypte (voir Cheikh Anta Diop, Nations Nègres et Culture et/ou
Civilisation ou Barbarie).
Quand on est Noir, il faut faire preuve de patience et de dignité humaine pour ne pas
détester les Blancs, étant donné leur cruauté et leurs mensonges à notre égard. Et pourtant,
nous autres aliénés de la diaspora noire éprouvons difficilement de la haine pour notre
ennemi ; nous avons tendance même â le « singer ». Quant aux Africains, ils conservent leur
identité culturelle, mais les Blancs leur ont tout volé : richesses, peuples, autonomie, moyens
de survie économique, et mode de vie paisible. Les religions chrétiennes et musulmanes ne
nous ont pas rendu service non plus ! Disons que La Bible et Le Coran ont servi à nous
tranquilliser pendant que les militaires et les commerçants blancs faisaient la sale besogne.
Heureusement, à toutes les époques, certains individus des deux races, armés d’un
vrai amour de leur prochain, ont accompli l’impossible : vivre en harmonie (par des
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A mon avis, le but final qui devrait être visé par la Théorie Cress est de ramener
l’humanité à se comprendre, à vivre ensemble sur cette planète et dans l’univers. A cette fin,
tous les hommes et toutes les femmes de toutes les couleurs doivent accepter les origines
nègres de l’humanité, puisque des savants, à commencer par Cheikh Anta Diop, les ont
longuement mises à jour et puisque tous les Anciens constatèrent que l’Egypte ancienne
était nègre ! Tous les Blancs (leucodermes) doivent assumer leur part de responsabilité (ou
celle de leurs aïeux) pour le génocide des Noirs et des non-Blancs commis par l’Occident. Ils
doivent également avouer leur anxiété, leur aliénation et leur agression constante vis-à-vis
des mélanodermes. Les savants grecs sont les premiers coupables parce qu’ils faisaient
régulièrement des stages d’initiation dans les temples égyptiens (entre autres, Platon et
Eudoxe 13 ans, Démocrite 5 ans, Pythagore plus de 20 ans, Homère et Aristote plusieurs
années), mais une fois rentrés, ils faisaient figure d’innovateurs, passant sous silence leur
apprentissage des hiéroglyphes et des sciences égyptiennes. Ce refus des savants blancs et
de la collectivité blanche d’admettre, à voix haute, qu’ils doivent et leur origine et leur science
aux Noirs, est en partie responsable de tous nos maux. L’œuvre de Cheikh Anta Diop et ce
livre de Cress Welsing devraient figurer sur les listes de lectures exigées des lycéens et des
universitaires de tous les continents. Ensuite il incombe aux Peuples de couleur (noirs,
asiatiques, indiens, métis, sémites) mondiaux de connaître et d’intérioriser ces lectures. Pour
1
Cheikh Anta Diop, Nations Nègres et Culture, Paris, Présence Africaine, 1954, p. 173 - 175.
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les autodidactes et les analphabètes, les universités du tiers monde devraient mettre sur
pied un enseignement oral et/ou télévisé. Les Peuples de couleur pourront ainsi se
débarrasser, enfin de leur complexe d’infériorité (ou parfois de supériorité) vis-à-vis des
Blancs. Car ces complexes sont axés sur « ce que pensent les Blancs » ou bien « ce que je
suis par rapport aux Blancs ». Eventuellement, le pansement des plaies du racisme et la
cicatrisation pourront commencer et de nouveaux comportements (basés sur la
connaissance de la vérité) pourront s’affirmer.
Sur les plans politiques et culturels, les non-Blancs doivent s’unir, se forger des
alliances, commencer par l’unité africaine continentale et l’unité de l’Afrique et de sa
Diaspora. Quand cette unité se fera (et elle peut se faire en une génération), tous les autres
problèmes d’ordres économiques, sociaux ou militaires se résoudront sans trop de dégâts.
Pour les Africains et les Africains-Américains, cette rencontre des deux mondes
devrait être appelée et comprise comme une séparation de deux mondes. C’est à dire il y a
cinq cents ans l’Afrique et ses enfants ont cessé d’être un monde unique pour devenir deux
mondes séparés par l’oppression, mais liés par un héritage commun… L’Afrique n’est plus
seulement un peuple continental, mais plutôt un peuple transnational, et pour nous de
penser et d’agir en conséquence… Il y eut des tentatives continuelles pour nous couper de
notre héritage culturel et du peuple qui le représente. L’intention sous-jacente a été de bien
faire de nous une population qui ne voit que ses origines dans la défaite et l’oppression ; et
que cette défaite et cette oppression soient pour nous les seules sources de références de
notre identité. L’Afrique offre aux Afro-Américains une chance de nous redéfinir et de nous
établir solidement comme ayant naturellement un important rôle à jouer dans les affaires
internationales. L’Afrique a besoin de l’aide des Africains-Américains pour le progrès
matériel. Ainsi par leur retour en Afrique et leur collaboration étroite avec les Africains, ils
contribueront à développer les immenses richesses potentielles du continent. Cette
collaboration permettra aux Africains-Américains de mettre fin à leur privation culturelle et
d’assumer en tant qu’acteur global toutes les potentialités qu’ils possèdent…
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Devant l’unité des Noirs, les autres non-Blancs cesseront de s’identifier aux Blancs,
de nier leur part de sang noir. Alors, des alliances se forgeront entre eux, en dépit de tout ce
que les Blancs pourront faire pour les casser. Entre eux, les non-Blancs du monde
possèdent toutes les richesses premières y compris les valeurs spirituelles et les matières
génétiques tant convoitées par les autres. Un petit pays comme le Japon a donné des leçons
à l’Occident. Les non-Blancs du monde doivent exiger que les pays blancs indemnisent les
autres pour leurs crimes contre l’humanité (rapt, viols, pillage, génocide) ! A cette fin, le chef
Abiola, milliardaire nigérian, a fait don à l’O.U.A. d’une somme de 500 000 dollars qui doit lui
permettre d’évaluer les réparations dues à l’Afrique pour la traite des esclaves et
l’exploitation coloniale. Il estime que la communauté internationale devrait au moins 25
milliards de dollars aux Africains2.
Comme disent Frantz Fanon et Aimé Césaire, il faut aller vers un nouvel humanisme, libérer
les hommes d’eux-mêmes.
Le tam tam baragouine le message cosmique. Seul le nègre est capable de le transmettre,
d’en déchiffrer le sens, la portée…3.
Et voici le nègre réhabilité, ‘debout à la barre’, gouvernant le monde de son intuition, le nègre
retrouvé, ramassé, revendiqué, assumé… alertant les antennes fécondes du monde, planté
dans l’avant-scène du monde, aspergeant le monde de sa puissance poétique… J’épouse le
monde ! Je suis le monde ! Le Blanc n’a jamais compris cette substitution magique. Le Blanc
veut le monde ; il le veut pour lui tout seul… Il l’asservit. Il s’établit entre le monde et lui un
rapport appropriatif. Mais il existe des valeurs qui ne s’accommodent qu’à ma sauce… Entre
le monde et moi s’établissait un rapport de co-existence. J’avais retrouvé l’Un primordial…4
La lecture de Cheikh Anta Diop, Frantz Fanon, Aimé Césaire, Cress Welsing (parmi d’autres)
nous convainc en tant que Noire, qu’effectivement, il existe des valeurs qui ne
s’accommodent pas aux Blancs. Afin de mieux faire ressortir ces valeurs, il nous faut la
lecture de Cheikh Anta pour la rigueur scientifique, la lecture de Césaire pour l’énonciation
poétique, la lecture de Fanon pour l’élément psycho révolutionnaire, et la lecture de Cress
Welsing pour une nouvelle explication psychologique des symboles et des comportements.
2
in Jeune Afrique, N° 1643 du 2 au 8 Juillet 1992, p. 19.
3
Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, Paris, Editions du seuil, 1952, p. 100.
4
Ibidem., p. 103.
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D’aucuns trouveront que le Docteur Cress Welsing élabore une théorie raciste. Qu’ils lisent
tous les comptes-rendu jusqu’ici au bout avant de se prononcer, car sa théorie n’a pas été
élaborée au hasard. Elle dissèque chaque aspect de la vie aux Etats-Unis où les Noirs se
trouvent être une minorité. Depuis Gunnar Myrdal (Le Dilemme américain) elle est la
première à aller droit au but : démasquer le système de la suprématie blanche. Elle le fait
pour que les Noirs et les non-Blancs ne soient pas dupes, pour qu’ils puissent être libérés,
une fois pour toutes, de leurs angoisses, de leurs complexes. C’est un livre qui s’adresse
surtout au lecteur noir, mais peut intéresser tout le monde. Les Blancs de bonne foi ne
doivent pas craindre de découvrir certaines vérités qu’il n’est plus possible de passer sous
silence. La grande déesse noire, Isis, dont le culte a duré en Egypte plus de trente-cinq
siècles, et été observé comme religion universelle près de mille ans, a inculqué aux peuples
de la terre les principes de justice (maat, en égyptien) et d’humanisme5. C’est certainement
pour cette raison que Cress Welsing a intitulé son livre The Isis Papers. Isis, grande
patronne de la justice, dont le culte a ouvert la voie au judaïsme et au christianisme, veille
encore sur nous tous.
N.B. : Qu’il me soit permis de remercier mes amis, le Dr. Théodore Ette et Dr. Henri
Gadou, de leur aide précieuse. Lillie Elizabeth Trent, Juillet 1992
Frances Cress Welsing, M. D.
5
Sarwat Anis Al-Assiouty, Jésus le Non Juif, paris, Letourneur & Anet, 1987, p. 63-64
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Neely Fuller, dans son traité (1969), observe que contrairement aux idées actuelles, il
n’y a qu’un seul racisme fonctionnel dans le monde : la suprématie blanche. La seule
définition valide et opérationnelle du racisme est la suprématie blanche ; qu’elle que soit la
revendication des « non-Blanc » à l’indépendance économique et/ou politique, en dernière
analyse, ils seront toujours victimes du processus de la suprématie blanche. Fuller explique
que le racisme est un système opérationnel universel de la domination et de la suprématie
blanche auquel participe la majorité du monde blanc ; ce n’est pas une question d’évolution
économique qui en est à la base. Au contraire, il révèle l’inadéquate analyse de telles
théories en suggérant plutôt que les divers systèmes économiques tels le capitalisme, le
communisme et le socialisme sont autant de dispositifs raffinés utilisés pour atteindre les
buts primaires de la domination blanche : l’établissement, la maintenance, l’expansion et le
perfectionnement de la domination mondiale par des membres d’un groupe qui se classe lui
même comme « race » blanche. Fuller suggère que le mot race n’a plus sa signification
biologique et qu’il s’agirait plutôt d’organisation. Son concept de couleur amplifie l’assertion
faite par W.E.B. du Bois (1903) dans The Souls of Black Folk que le problème de la couleur
est un grand problème de ce vingtième siècle. Le poids crucial dans le travail de Fuller est la
description des relations entre « non Blancs » et « Blancs ».
Impressionnée par le fait que le concept d’un système de domination blanche sur le
monde « non blanc » pouvait expliquer la réalité sociale d’une situation difficile de « non
blanc », l’auteur (Dr. Cress Welsing) s’est appesantie, en tant que psychiatre, sur une force
motivante possible à la fois aux niveaux individuels et de groupes. Elle a pensé que cette
force motivante pouvait expliquer l’évolution de ces modèles de comportement social qui
fonctionnent dans tous les domaines de l’activité humaine (économie, éducation,
divertissements, travail, législation, politique, religion, sexe et guerre). Pour Fuller, tout ceci a
trait aux modèles de pensée, de langage et d’action pratiqués à des degrés divers par la
plupart des gens du monde blanc. Le seul commentaire qu’il a fait sur l ‘étiologie est que :
La raison qui fait que la plupart des Blancs haïssent le Noir est que les Blancs ne
sont pas des Noirs.
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Le Docteur Cress soutient que la qualité d’être blanc est effectivement une
insuffisance ou un état relatif de déficience génétique, basée sur l’incapacité génétique de
produire la mélanine pour la pigmentation de la peau. Ainsi, la grande majorité des habitants
de cette planète ne doit pas se croire condamnée au désespoir, la couleur étant normale
pour les êtres humains, et l’absence de couleur, anormale. En plus, cette absence de
couleur agit toujours comme une récession génétique par rapport au facteur génétique
dominant de la production de la couleur. La couleur annihile toujours (d’un point de vue
phénotypique et génétique) la non-couleur, blanche. Les Noirs possèdent le plus grand
potentiel de couleur, les bruns, les rouges et les jaunes possédant respectivement moins.
Ceci est la base génétique et psychologique de La Théorie Cress de la Confrontation des
Couleurs et du racisme (suprématie blanche).
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Blancs désirant avoir une peau de couleur mais incapables d’atteindre ce but, proclamèrent
(consciemment ou inconsciemment) que la couleur de la peau les dégoûtait, et
commencèrent à attribuer des qualités négatives à la couleur -- spécialement à la couleur
noire. De façon intéressante, le terme « non blanc » est une double négation débordant sur
une affirmation positive. C’est peut être un lapsus freudien dans lequel l’utilisation du
langage révèle intimement la première dynamique psychologique.
L’envie pour les blancs d’avoir une peau de couleur peut se remarquer aux tout
premiers signes du printemps ou de l’été quand ils commencent à se dépouiller de leurs
vêtements (en autant de pièces que le permettent les lois), laissant souvent leurs peaux se
brûler sévèrement dans leur tentative d’ajouter quelque couleur à leurs corps pâles et se
rendant et se rendant ainsi vulnérables au cancer de la peau dans ce processus. La plupart
des produits cosmétiques sont autant de tentatives pour ajouter de la couleur à la peau
blanche. De telles compositions de couleur sont prévues pour les mâles et les femelles
blancs. Et finalement, d’énormes millions de francs sont dépensés annuellement en produits
chimiques annoncés comme étant capables d’augmenter le potentiel de tannage des blancs.
Le fait que des Noirs ont essayé de changer la couleur de leur peau en blanc ne diminue pas
la force de cette argumentation par le fait qu’il peut être facilement démontré que ces non-
blancs sont en train de répondre aux conditions sociales déjà établies, de la suprématie
blanche. Un tel processus, comme on l’a vu chez les Noirs et autres non-blancs, peut être
décrit comme une identification avec l’oppresseur.
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le sentiment de culpabilité des Blancs dans leur impulsion d’agression contre les Noirs et
autres gens de couleur. Un autre exemple, peut être spécial, de l’utilisation de la projection,
est le désir historique continuel des Blancs de relations sexuelles avec les non-Blancs, un
désir auquel les mâles blancs se donnent libre cours à travers le monde. Ce profond désir a
été projeté sur les mâles et femelles noirs et s’est manifesté par la notion que les gens de
couleur ont des désirs sexuels pour les mâles et femelles blancs. La Théorie de la
Confrontation des couleurs postule que les Blancs désirent encore et encore bien des
rapports sexuels avec les non-Blancs, mâles et femelles, parce que c’est seulement à
travers cette voie que les Blancs peuvent achever l’illustration d’être capable de produire de
la couleur.
La rage implacable suscitée contre l’idée d’une relation sexuelle entre l’homme noir et
la femme blanche, qui a été longtemps un thème dominant dans la culture de suprématie
blanche est considérée par la Théorie de la Confrontation des Couleurs comme la
résultante de l’intense crainte du mâle blanc de la capacité du mâle noir d’accomplir la plus
grande attente de la femelle blanche, qui est celle de concevoir et de mettre au monde un
enfant de couleur. Il y a d’autres conduites sexuelles pratiquées par quelques Blancs, qui
peuvent être éclairées par la thèse de la confrontation des couleurs. Par exemple, dans son
autobiographie, Malcolm X affirma que la perversion sexuelle qu’on lui demandait d’opérer le
plus souvent, était pour lui, en tant que mâle noir, d’avoir des relations sexuelles avec des
femelles blanches, en leur présence, pendant qu’ils (les Blancs) regardaient. Ce modèle de
conduite de la part des mâles blancs, au lieu d’être rejeté comme une perversion, peut être
compris quand il est vu comme l’identification fantasmée du mâle blanc avec la capacité du
mâle noir de donner les produits conceptuels de couleur aux femelles blanches – quelque
chose que les femelles blanches désirent désespérément mais que les mâles blancs ne
peuvent réaliser. D’autres témoignages vivants sont donnés par les mâles noirs qui se sont
engagés dans des rapports sexuels avec les femelles blanches. Ces hommes rapportent
qu’une expression fréquente des femelles est qu’elles souhaitent avoir des bébés noirs.
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Puisque le fait de l’envie de couleur doit être réprimé, le désir de couleur ne peut jamais être
mentionné dans les collapsus de la structure psychologique blanche entière. C’est pourquoi
l’attention est déplacée vers un objet ou symbole moins menaçant – le pénis.
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corps qui ait une couleur substantielle, leur chevelure. Ces tentatives folles faites par les
Blancs pour contrecarrer ce sentiment d’aliénation prennent la forme de pratiques sexuelles
libres et ouvertes, et d’orgies sexuelles. De telles tentatives resteront sans effet parce que,
une fois encore, le centre du problème est un sentiment d’aliénation dû à leur propre
manque de couleur (décoloration) et, ensuite, aux constructions et représentations que les
Blancs ont élaborées autour de ce centre psychologique depuis des siècles.
L’incapacité foncière des Blancs à vivre et à fréquenter l’école avec des non-Blancs
se traduit dans la structure de l’habitat et dans le système éducatif à travers le monde entier.
En termes de confrontation des couleurs, cette incapacité est vue comme une gêne (un
malaise) vécue par les Blancs dans les situations où, en côtoyant leurs voisins de couleur, ils
doivent faire face quotidiennement à leur insuffisance de couleur. Il y aussi le fait que le
mythe de la supériorité blanche est mis en défaut dès que, au plan social et économique, les
mêmes opportunités s’offrent à la fois aux Blancs et aux non-Blancs. Par rapport au
paramètre de la couleur, la personnalité du Blanc ne peut être stabilisée qu’en maintenant
les Noirs et les non-Blancs dans des positions nécessairement inférieures. La situation d’une
proximité massive des Noirs est intolérable pour les Blancs parce que les Noirs sont, de
façon inhérente, plus que des égaux. Les gens de couleur auront toujours quelque chose de
nettement visible que les Blancs ne pourront jamais avoir ni produire : le facteur génétique
de couleur. Toujours, par rapport à la couleur, les Blancs se sentiront génétiquement
inférieurs. La difficulté qu’ont les Blancs à accorder aux non-Blancs l’égalité sociopolitique et
économique à l’intérieur de la structure de la suprématie blanche n’est issue ni d’une idée
morale, ni d’un besoin politique ou économique, mais plutôt profond de leur propre condition
d’inégalité au regard de leur infériorité numérique et de leur déficience de couleur. Ils ne
peuvent compenser leur insuffisance de couleur qu’en se plaçant dans des conditions
sociales supérieures. L’insuffisance de couleur de la blancheur nécessite une structure
sociale basée sur la supériorité blanche. Seul le « Tokenism » peut être toléré par un état
psychologique de motivation où l’évolution du mythe du non-Blanc exceptionnel est utilisée,
encore une fois, comme un mécanisme de défense.
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de l’adulte, contrairement à ce que postulait Alfred Adler. C’est plutôt une insuffisance qui
prend racine dans l’incapacité à produire de la mélanine. Cet état génétique est, dans le cas
actuel, une variante de l’albinisme.
La Théorie de la Confrontation des Couleurs postule plus loin que les Blancs sont
vulnérables du fait de leur insuffisance numérique. Cette insuffisance est apparente dans
leur besoin instinctif de diviser la vaste majorité des non-Blancs en minorités partielles
sujettes à la friction. Ceci est considéré comme une réponse fondamentale du comportement
des Blancs à leur propre statut de minoritaire. La « race » blanche a structuré et manipulé
ses propres processus de pensée et modèles de comportement, aussi bien que ceux de la
majorité du monde non-blanc, de telle sorte que la minorité numérique réelle (les
Blancs), se sente et se représente illusoirement comme la majorité dans le monde,
tandis que la vraie majorité numérique (les non-Blancs), se sent et se considère elle-
même comme une minorité. De façon intéressante, le fait demeure que le collectif blanc,
chaque fois qu’il discute de la question de couleur, ne discute jamais d’aucun de ses
groupes ethniques particuliers comme (étant) des minorités, mais se focalise constamment
sur les divers groupes ethniques, groupes de langues et de religion des non-Blancs comme
des minorités. Alors de gros efforts sont faits pour créer des conflits entre les groupes
arbitraires. Ceci est une des méthodes clé par laquelle une minorité peut demeurer au
pouvoir. Le modèle de « division de friction et de conquête », observable à travers l’histoire
partout où les non-Blancs sont confrontés aux Blancs, résulte de façon primaire de la
déficience de couleur chez les Blancs, et secondairement de leur sentiment d’insuffisance
numérique. Ce modèle, alors, est un ajustement compensatoire pour permettre le confort
psychologique à travers la domination et le contrôle. (Voir Diagramme I). De façon similaire,
la focalisation effrénée sur le contrôle des naissances du monde non-blanc tout entier
est un autre exemple de la prise de, avouée ou non, Blancs de leur état de déficience
numérique. La naissance des Blancs n’a jamais fait l’objet d’un accent particulier ; en réalité,
il existe quelques gouvernements blancs qui donnent des dividendes aux citoyens pour une
plus grande procréation. Ce qui est mentionné ci-dessus représente seulement quelques
exemples choisis parmi des millions de grands et petits modèles de comportement pratiqués
par les Blancs à une échelle variable.
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Quelles sont maintenant les implications de cette théorie ? Le fait majeur important
est que pour la première fois depuis des siècles, les non-Blancs à travers le monde ont une
base rationnelle pour comprendre, dans leurs nuances, les motivations du comportement
individuel et collectif blanc. La thèse de la Théorie de la confrontation des couleurs est que
la majorité des gens de ce monde, les non-Blancs, ont été placés dans des positions de
subordonnés parce que, n’ayant jamais expérimenté un tel statut en termes de leurs propres
processus et prémisses de pensée, ils n’étaient pas préparés à comprendre des modèles de
comportement définis sur la base d’un sens des couleurs déficientes et des insuffisances
numériques. Ceci est analogue à l’homme aux deux yeux, qui trouve, sinon impossible, du
moins difficile de comprendre les modèles de comportement et les motivations de l’homme
né congénitalement avec un œil, qui a toujours regardé la condition de l’homme aux deux
yeux avec un antagonisme jaloux et, peut être, avec une certaine agressivité. Forts de cette
intuition, de ce savoir et de cette compréhension des choses, les non-Blancs cesseront
d’être vulnérables aux manœuvres de comportement individuel ou collectif des Blancs. Les
non-Blancs seront moins vulnérables aux messages de supériorité blanche qui rayonnent à
travers l’univers connu et s’infiltrent dans les cultures qui sont dominées par le système de la
suprématie blanche. Cette compréhension aura une grande influence sur les ego en
développement et sur les images qu’ont d’eux-mêmes tous les enfants des non-Blancs, ces
enfants qui subissent les graves préjudices de la culture de la suprématie blanche. Et qui
plus est, toutes les fois qu’ils seront confrontés à l’idéologie de la supériorité ou la
suprématie blanche, les non-Blancs comprendront que ce n’est qu’un ajustement
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Le critère d’une idée nouvelle réside non seulement dans son aptitude à relier des
faits connus jusque-là, mais beaucoup plus dans sa capacité ou non à stimuler d’autres
expériences et d’autres observations qui s’avéreront, à leur tour, fructueuses. Cet aspect
dynamique de la science vu non comme une entreprise pratique mais comme un
développement de schémas conceptuels, me semble être proche du cœur de la meilleure
définition de la science.
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principes de base inhérents au spectre des relations couvrent tous les domaines d’activité de
la vie entre les gens qui se classent eux-mêmes comme Blancs, et ceux que les Blancs ont
classés comme étant des non-Blancs.
Diagramme I
La dynamique psychogénétique et sociale du racisme (suprématie blanche)
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Cet essai est dédié à Geneviève Ekaete, une journaliste nigériane qui perdit la vie le
25 juin 1978 aux Etats-Unis, du fait de la profonde peine qui lui a causé l’aliénation subie.
C’est aussi ma contribution à la compréhension de la dynamique destructive de l’aliénation.
La psychiatrie en tant que discipline est en train de fleurir sur ses premières
fondations conceptuelles et théoriques importées d’Europe depuis le XIXè siècle. La question
continuelle que je me pose en tant que psychiatre de ce XXè siècle exerçant dans la
puissante capitale mondiale (Washington, D. C.) est : « Est-il possible qu’on parvienne à une
meilleure compréhension des choses par l’étude du comportement humain telle qu’elle est
organisée et qu’elle se manifeste dans le système (la culture) du pouvoir dominant dans le
monde ? » Ma réponse est affirmative. De ce chaos nous pouvons extraire une échelle plus
élevée d’ordre. En tant que spécialiste des sciences sociales et du comportement, je suis
convaincue que c’est possible de comprendre en profondeur les modèles et système de
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L’Aliénation
La peau blanche est une sorte d’albinisme. A l’examen au microscope, il n’y a pas de
différence entre la peau d’une personne blanche et la peau d’une personne dite « albinos ».
Ma thèse est que, il y a des milliers d’années, des enfants à la peau blanche sont nés, par
mutation, de parents noirs d’Afrique. Bon nombre de parents noirs ont rejeté ces albinos, les
forçant à vivre à part (comme dans des colonies de lépreux), isolés de la population à peau
noire mais ressentant vivement leur rejet et leur aliénation. Ils migrèrent par la suite vers le
nord (En Europe) où leur brassage a formé la race blanche. Ma thèse se trouve confirmée
par les travaux de Carl Witkop et Clyde Keeler sur l’albinisme, la philosophie de
Schopenhauer, les travaux de Cheikh Anta Diop et même le symbolisme d’Adam et Eve
dans la mythologie biblique. La « chute » d’Adam et Eve est l’expression symbolique de la
mutation génétique à l’albinisme et des attitudes négatives sur la peau blanche dans un
monde où il est « normal » d’avoir la peau noire ou brune.
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Ma définition par extension de l’aliénation est centrée sur le fait que c’est une
dynamique comportementale fondamentale dans la civilisation et la culture occidentales,
depuis les Grecs et l’Empire romain. L’aliénation est précisément la même dynamique qui
éloigne les êtres humains des relations harmonieuses et respectueuses avec
l’environnement physique, conduisant à la pollution et à la destruction de la planète. Mieux,
la dynamique de l’aliénation force l’individu à s’éloigner de toutes les manifestations de la
compréhension de soi, et du respect de soi, incluant le respect fondamental – le respect de
son propre caractère génétique.
Anxiété
Le Docteur Rollo May dans son livre The Meaning of Anxiety, après avoir fait l’éloge
de Freud et de Kierkegaard, reconnaît qu’une nouvelle théorie audacieuse de l’Anxiété doit
être formulée qui comprendra non seulement les travaux psychologiques, mais également
les œuvres littéraires, artistiques et philosophiques. Ensuite, il passe en revue les
observations faites par des experts au sujet de l’anxiété. Pour Freud, l’anxiété névrotique est
relative au trauma de la naissance et la peur d’être castré. Otto Rank croît que l’anxiété
prend racine d’abord dans le problème central d’individuation, et puis dans la crainte de la
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vie et de la mort. Selon Adler, l’anxiété est relative au sens d’infériorité. Selon Jung, ce serait
plutôt la réaction de l’individu à l’invasion du conscient par des forces irrationnelles et des
images venant de l’inconscient collectif. Le Docteur May, lui-même, explique que l’anxiété
est l’expérience de l’Etre qui s’affirme contre le Néant. Mais toutes ces théories, selon lui,
sont insuffisantes pour expliquer l’anxiété.
Pour moi, l’anxiété, comme l’aliénation dans la culture occidentale, est le résultat du
rejet de ces albinos à cause de leur état de déficience génétique et leur abandon subséquent
et leur migration vers le nord pour former ce qui est maintenant reconnu comme étant la race
blanche. Cette collectivité globale blanche ne ressemble pas aux autres humains parce que
leur peau est différente ; ils n’aiment pas cette différence. C’est pour cela qu’ils se maquillent
et essayent de bronzer. Ils ne sont qu’une minorité de la population globale (noire et non-
blanche), et ils craignent l’annihilation génétique. Cette crainte ou « anxiété » se trouve au
cœur de la civilisation occidentale, une civilisation structurée pour assurer la survie
génétique blanche. C’est pourquoi le tranquillisant « Valium » (diazepam) est prescrit à des
millions d’Américains. Cette anxiété expliquerait également la préoccupation de l’Occident de
fabriquer les armes (automatiques et nucléaires) et de les placer stratégiquement autour des
pays non-blancs, voire de leur fournir assez d’armes pour qu’ils s’entretuent.
Narcissisme
De même que l’aliénation et l’anxiété sont devenues le principal centre d’intérêt des
spécialistes en sciences du comportement et autres savants, le narcissisme est devenu la
création la plus récente pour alimenter une intense activité intellectuelle.
D’après le mythe grec (la mythologie grecque) du narcissisme, Narcisse était le fils du
dieu de la rivière, Céphise, et de la nymphe, Leiriope ; il se distinguait par sa beauté. Sa
mère était prévenue qu’il aurait une longue vie, pourvu que son regard ne s’attarde jamais
sur les traits de son propre corps. Néanmoins, son refus d’aimer la nymphe Echo, ou d’être
l’amant d’Anémias attira sur lui la vengeance des dieux. Il tomba amoureux de sa propre
image dans les eaux d’une source et périt. Cet ancien symbolisme mythologique montre
la difficulté qu’ont les Blancs à se regarder dans le miroir pour voir ce qu’ils sont
réellement dans leur relation avec la majorité des gens de ce monde. En effet, si cette
130 21
The Isis Papers
communauté blanche se retrouvait face à elle même, avec son attitude de dédain et de
supériorité, elle se désintègreraient.
Le Narcissisme décrit par Freud n’a pas été bien compris par lui-même. Freud voyait
le narcissisme comme un désordre du caractère dans lequel il y avait une fixation de
l’énergie libidinale sur le « moi ». A cause d’un manque d’amour ou de réponse de la part
des parents, l’énergie libidinale ne peut jamais se reporter sur une autre personne avec
satisfaction. La défiance envers les autres personnes persiste dans les relations, à l’âge
adulte, de sorte que le caractère narcissique préfère l’auto-érotisme (c’est à dire, la
masturbation) aux relations sexuelles normales.
Freud et les autres n’ont pas compris que la perte de l’amour parental est enracinée
dans le rejet initial par les mères et les pères noirs en Afrique, de leurs descendances
albinos (blanches), mutantes, qui étaient forcées d’essayer de s’aimer pour survivre ; mais ils
ne pouvaient parvenir à la vraie auto-acceptation car il n’y a jamais eu ni acceptation ni
validation parentale ou de groupe à l’époque où la mutation s’est produite du Noir au Blanc.
Pour ne pas avoir été acceptés par les parents noirs originaux, ils développèrent le modèle
compensatoire subséquent de la suprématie blanche.
(Résumé français de Lillie Trent)
Frances Cress Welsing, M. D.
Le concept de théorie du champ unifié vient des travaux du grand physicien Albert
Einstein, qui voulait réunir en une seule théorie mathématique le champ de gravitation et le
champ électromagnétique. Non seulement Einstein mourut avant d’atteindre son but mais
encore avant sa mort son concept de champ unifié était rejeté par de jeunes physiciens
comme étant dépassé et usé. La physique quantique et la physique de l’incertitude et des
probabilités (la physique de Born et Heisenberg) supplanta la physique d’Einstein. Ce fut la
nouvelle physique de l’indétermination. Je suis presque certaine que la plupart de ceux qui
travaillent dans le domaine de la psychiatrie ne sont pas conscients qu’eux aussi ont choisi
une position dans l’un des camps, Einstein ou Born et Heisenberg. Quant à moi, je choisis le
camp d’Albert Einstein, le camp du déterminisme. En effet j’ai la conviction que la confusion
actuelle est due à notre incapacité de voir, dans la culture occidentale, les
interconnexions qui existent entre beaucoup de phénomènes d’énergie
comportementale, apparemment isolés et déconnectés. Il y a en vérité très peu, sinon
pas du tout de travaux en sciences du comportement qui perçoivent la nécessité de chercher
130 22
The Isis Papers
d’une part ces interconnexions, et d’autre part de dévoiler la forme unifiée résultante,
structurée par ces interconnexions et leur cause fondamentales (étiologie). Cela peut être dit
dans l’ordre inverse : parce qu’il y a incapacité chez la plupart des chercheurs de saisir le
contour entier de la dynamique culturelle occidentale, il est sinon impossible, du moins
difficile pour eux de donner un sens aux modèles isolés de comportement à l’intérieur du
corps de système de comportement global. Les spécialistes des sciences du comportement,
ainsi frustrés, ont essayé de trouver des réponses dans la statistique, les molécules
neurochimiques et les gènes. Ce fut cette même limitation et cette dépendance de l’analyse
des phénomènes d’énergie et de la méthode statistique qui a déçu Einstein dans les travaux
de ses collègues en physique. Il a déploré qu’ils n’aient pas pu avoir une large vision des
choses. Ils n’avaient pas sa faculté d’intuition pour voir à un niveau plus profond et plus
global. Un système d’énergie de comportement peut aussi être vu et compris comme un
champ unifié de phénomènes d’énergie. Une fois que ce champ unifié d’énergie de
comportement est perçu et décrit, son étiologie et sa dynamique définies, les phénomènes
individuels d’énergie de comportement à l’intérieur du champ, (autrefois apparemment
isolés, peu compris, souvent non examinés), montrent une cohérence patente, alors
qu’avant, ils n’étaient ni perçus ni compris de façon adéquate.
Le système global de la suprématie blanche (racisme) est un système
hautement spécifique d’énergie de comportement. La force et l’énergie de ce système, à
travers leur objectif ultime et leurs modèles de logique, de pensée, de langage, d’action, de
réponse émotionnelle, de perception et de symboles, dans tous les domaines de l’activité
humaine (économie, éducation, divertissements, travail, législation, politique, religion, sexe
et guerre), déterminent les modèles dominants de comportement dans le monde
d’aujourd’hui. Le système global de suprématie blanche est de façon euphémique appelé
« civilisation occidentale ».
La théorie psychiatrique du champ unifié est une théorie qui perçoit un tout
définissable, un système global d’énergie de comportement, à l’intérieur duquel les
événements de comportement se prêtent à la prédiction parce que l’objectif ultime du
système reste constant. Les considérations de base que proposa Einstein pour l’énergie
physique dans son concept de la théorie du champ unifié peuvent être tout à fait à fait
appliquées à l’énergie de comportement dans le concept de la théorie psychiatrique du
champ unifié. Ainsi, les rôles de tous les modèles majeurs et mineurs de comportement à
l’intérieur du champ peuvent être compris et même prédits. La science sociale et du
comportement de l’Occident, particulièrement la psychiatrie, s’est contentée d’analyses
fragmentaires du comportement et d’explications théoriques multiples pour différents
130 23
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The Isis Papers
détermination et, leur projet global. Ce n’est qu’en procédant ainsi qu’il est possible de voir
où nous allons dans le dense brouillard blanc actuel.
Les symboles sont des messages hautement abstraits, condensés et codés, qui sont
développés et élaborés à partir des données de l’énergie (des sens) reçues dans le cerveau
et provenant de l’environnement externe. Différentes lignes de données énergétiques
forment le recouvrement environnemental total du cerveau électronique, à travers le système
nerveux, qui peut alors, dans des circonstances propres, conduire au développement du
symbole. Ainsi, les symboles reflètent certains aspects de l’environnement externe et la
réponse environnementale interne de tout le corps. Les notes de musique sur papier sont
des symboles, aussi bien écrits que parlés. Il y a d’autres sortes de symboles qui ne sont
pas immédiatement traduits ou entièrement compris à cause de leurs formes hautement
abstraites et de leur complexité. L’impact de ces symboles complexes atteint des niveaux
conscients ou inconscients de l’activité du cerveau. Les symboles complexes sont, en effet,
des phrases entières, des paragraphes ou des livres entiers de données formulées dans une
image simple hautement abstraite ou en configuration linéaire.
Une fois le symbole formé, il est capable d’agir sur le cerveau électronique qui reçoit
comme une énergie ou un message de donnée informatif. Ce message réalise le produit fini
de comportement tel qu’il est présenté dans n’importe quel domaine de l’activité humaine. Le
symbole en retour agît sur l’environnement externe. Ces « simples figures de phrase » ou
« simples figures de paragraphes » commencent dans le cerveau électronique et agissent
comme des facteurs de persuasion non détectés et, partant, comme des déterminants
puissants des modèles de comportement. Ces symboles complexes sont usuellement
relatés dans les thèmes culturels les plus profonds d’un peuple et ont des messages
significatifs à transmettre sur la raison d’être des gens et des cultures. En plus, ces raisons
sont introduites dans la conscience sans censure, à travers l’expérience environnementale
totale, depuis le début de « l’humanité », de génération en génération. De cette manière, les
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The Isis Papers
symboles agissent comme une baguette magique (excitante) qui agite l’inconscient,
renvoyant à l’extérieur les réponses d’énergie sous forme de pensée, de langage, action et
émotions.
Un symbole authentique est une image qui possède deux traits essentiels ; il est
produit à l’intérieur du motif archétype de la psyché, et deuxièmement, il existe une
conscience pour l’appréhender.
130 26
The Isis Papers
Les travaux de Jung (Psyché and Symbols ; Man and his Symbols ; etc.) indiquent
qu’un vrai symbole apparaît seulement quand il y a besoin d’exprimer une pensée que l’on
ne peut pas penser ouvertement ou d’exprimer ce qui seulement deviné ou senti. En
résumé, le Diagramme 1b (ci dessous) illustre le processus par lequel le cerveau
électronique utilise les données sensorielles, reçues de l’espace environnant, pour former
des symboles et autres produits du cerveau électronique.
Diagramme 1b
Environnement total
Physique
Socio politique
Culturel
Cerveau électronique
Symboles
Pensées logiques
Langage
Action
Réponse émotionnelle
Perception
Rêves
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The Isis Papers
Dédicace
Cet essai est dédié à tous les Noirs qui sont en « réclusion perpétuelle » (prisons et
détentions) avec l’espoir qu’ils n’abandonneront jamais la lutte contre la domination
(injustice) de la suprématie blanche, une fois qu’ils auront compris tout ce que la lutte a
réellement pour objet. Alors ils ne retourneront jamais plus en prison et leur conduite ne sera
jamais plus anti-raciste (réaction aveugle au stress due à l’ignorance, à la colère et à la
peur), mais effectivement contre-raciste. Plusieurs de ces Noirs, dans les lettres qu’ils m’ont
adressées, m’ont aussi apporté un grand encouragement, un grand support et une grande
aide pour continuer notre lutte pour la justice.
Avant Propos
Cet essai n’a pas l’intention d’être une offense ou un sacrilège envers quiconque. Je
fus baptisée dans l’église baptiste et dans l’église épiscopale méthodiste africaine. Cet essai
a pour objet d’examiner la question que les Noirs se posent depuis longtemps. « Qu’est ce
qui nous arrive ? » Nous posons cette question à tout ceux que nous rencontrons parce
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The Isis Papers
que nous n’avons pas réellement compris et ne comprenons pas encore aujourd’hui ce qui
se passe vraiment. Il est en général de la responsabilité des hommes de science noirs,
spécialistes du comportement, et des psychiatres noirs en particulier de répondre à cette
question.
Tandis que les testicules sont ces aspects de l’anatomie mâle qui contiennent le
matériel génétique dominant, le pénis est l’aspect qui transporte le matériel génétique, qui
initie la production de la vie et de la couleur de la peau. Si l’on devait faire un diagramme
schématique simple des organes génitaux de l’anatomie mâle, il ressemblerait au
Diagramme 1.
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(dessins des abstractions des organes génitaux mâle : pénis et testicules) Diagramme 2
(dessins de la ligne hautement abstraite des organes génitaux mâle : pénis et testicules)
Diagramme 3
Il est évident que le diagramme 3, la ligne hautement abstraite des organes génitaux
mâles est une « croix ». Ma thèse est que la croix, en tant que symbole important et
provocateur dans le système (la culture) de suprématie blanche, n’est rien d’autre qu’un
produit de la distillation par le cerveau électronique, de l’obsession de peur induite de la
collectivité blanche, vis à vis des organes génitaux de tous les non-Blancs (des Noirs en
particulier), qui ont le potentiel pour annihiler génétiquement la race blanche. De plus, la
croix représente les organes génitaux du mâle noir, extraits de son corps, signifiant ainsi la
castration des organes génitaux. Ainsi, la croix est un symbole critique dans le processus de
pensée du système de suprématie blanche, qui a commencé son évolution il y a presque
2000 ans durant la première agression blanche contre les Noirs en Afrique et en Asie. Cette
interprétation particulière de la croix n’a jamais été donnée auparavant. On peut trouver un
support de cette interprétation en examinant l’épée comme un symbole critique secondaire
dans la culture de suprématie blanche. Je me réfère ici à la soi-disant épée de « Western »
avec sa lame droite (rectiligne), par contraste avec l’épée « orientale » qui a une lame
courbe.
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The Isis Papers
Dans un article intitulé « Values, Myths and Symbols », paru dans le numéro de juillet
1973 du American Journal of Psychiatry, Rollo May avait ceci à dire sur la croix : Par
exemple, la croix chrétienne rassemble les dimensions horizontale et verticale de la vie et les
unit perpendiculairement l’une à l’autre, contenant ainsi leur conflit. Cependant, cela n’est
qu’une description superficielle de la croix, et c’est totalement insuffisant en tant
qu’interprétation en profondeur de ce symbole majeur dans le système (la culture) de
suprématie blanche. La communauté blanche semble incapable de décoder complètement
son propre symbole. Leurs propres traductions de leurs symboles majeurs, et leurs analyses
de leur inconscient demeurent superficielles et non convaincantes. C’est pourquoi la
communauté blanche n’a pas conscience d’elle-même, ses réactions demeurant
imprévisibles à elle-même et aux autres qui ne disposent d’aucun repère pour comprendre.
Si mon interprétation du symbole de la croix est correcte (à savoir que dans la psyché
du mâle blanc elle représente les organes génitaux du mâle noir dans le contexte du
système global de suprématie blanche), alors il est possible de comprendre le portrait de la
femelle blanche dans le livre ou le film populaire, l’Exorciste. Dans ce livre, la femelle
utilisait la croix pour se masturber quand elle était possédée par le diable (le monstre noir).
Ce portrait symbolique est né à une période où un nombre croissant de femmes blanches
choisissaient des hommes noirs comme copains ou, plus correctement, où les femmes
blanches ont commencé les agressions sexuelles contre les hommes noirs, socialement
sans pouvoir, pour prendre possession du phallus noir. L’utilisation de la croix, comme un
objet symbolique dans la masturbation de la femelle blanche, apparut aussi quand un bon
nombre de femmes blanches se mirent à fantasmer activement qu’elles étaient violées par
les mâles noir et à former des organisations et des sociétés pour empêcher cela. C’était une
formation par réaction devant leurs propres désirs inconscients. La préoccupation de la
femme blanche d’écrire des livres sur son viol apparut aussi pendant cette période de temps.
Dans la culture de suprématie blanche, le symbole historique du violeur de femmes blanches
est le mâle noir. La femme blanche, jusqu’à une période récente a été retenue dans ses
désirs sexuels du mâle noir par la contrainte du mâle blanc. Puisque la « libération de la
femelle blanche » a été octroyée aux femmes blanches dans une faible mesure, la femme
blanche se sent incapable de contrôler ses propres désirs et agressions. Elle est aussi
incapable d’admettre ces désirs et ses agressions consciemment. (C’est bien connu que
l’homme idéal pour la femme blanche est « grand, foncé de peau, et beau »). A la suite de
L’Exorciste, le film King Kong devint, en 1976 un centre d’intérêt majeur. Le film entier
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suggère une attaque sexuelle imminente de la femelle blanche par le géant singe noir (le
symbole du mâle noir). Finalement, le singe noir est abattu par les mâles blancs. Le fusil est
aussi un symbole phallique dans la culture de suprématie blanche (voir chapitre 8).
Le débat sur la croix en tant que symbole des organes génitaux des mâles noirs,
dans le contexte du système (de la culture) de suprématie blanche ne serait pas complet si
l’on oublie que certains des mâles et des femelles blancs les plus agressifs du système se
réclament du Ku Klux Klan. Depuis la fin de l’esclavage formel des Noirs, le Klan a
ouvertement épousé l’idée de la pureté et de la survivance génétiques blanches, par la
castration, lynchant et tuant les hommes noirs. Le symbole historique de ce groupe, dans la
culture de suprématie blanche, est la croix et, plus spécifiquement, la croix en feu. Après
avoir été lynchés et castrés, les Noirs étaient souvent brûlés, ce qui renforce de ce fait
l’interprétation que la croix est symboliquement attachée aux organes génitaux du mâle noir
et que la croix en feu est l’embrasement du mâle noir et de ses organes génitaux. Quand les
organes génitaux du mâle noir et les gènes dominateurs du Noir sont brûlés, coupés ou
détruits, la survivance génétique des Blancs est assurée.
130 32
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Constantine Premier, l’empereur romain qui régna de 337 à 306 av. J. C., bâtit
Constantinople et légalisa le culte chrétien dans les débuts du système de suprématie
blanche, avait placé ces mots sur la croix In hoc signo, Vinces (signifiant, « par ce signe, tu
vaincras »). En effet, en contrôlant les organes génitaux du Noir (non-Blanc) que symbolise
la croix, les Blancs ont conquis les Noirs et l’entière majorité non blanche du monde.
Présentement, la majorité des membres des églises chrétiennes est non blanche, et tous
sont tenus en respect sous le signe de la croix. L’autorité est maintenue par les Blancs, sous
la suprématie blanche, au bénéfice de la pureté et de la survivance blanches.
Le Swastika : diagramme 4
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de pigmentation de peau. L’albinisme, comme la lèpre, fait que la peau devient blanche ;
c’était considéré comme une maladie sérieuse dans l’Afrique ancienne. Les victimes de
l’albinisme et de la lèpre étaient rejetées du lot des gens à peau pigmentée. Jamais il n’avait
été question que Jésus présentait une telle maladie (on se rappelle que la peau pigmentée
est la norme pour la teinte de la race humaine, non l’albinisme).
Par contraste avec ce Noir et les Noirs d’Afrique, les gens de la côte nord de la mer
Méditerranée dont certains se disaient Romains, agressèrent l’Afrique et y organisèrent des
conquêtes. C’était des hommes sans pigmentation de peau (des Blancs).
L’essence la plus vraisemblable de l’histoire de Jésus, à qui on référa plus tard sous
le nom de Christ, c’est qu’il était un pauvre homme noir, un charpentier, un membre de la
population non-blanche opprimée, dont les idées, telles qu’elles étaient exprimées dans les
Béatitudes, menaçaient le pouvoir, le contrôle et l’autorité des conquérants romains. Si
Jésus et les autres Noirs étaient hors de contrôle, les Romains (les Blancs) auraient pu être
annihilés génétiquement. Evidemment, comme maintenant, sous la domination de la
suprématie blanche, Jésus (le non Blanc) fut livré aux oppresseurs blancs qui utilisèrent
alors certains de ses camarades victimes (des non Blancs qui se détestaient et qui
souhaitaient se faire bien voir par les oppresseurs blancs) pour le tuer. Jésus, cet homme
noir, fut alors pendu sur la croix, qui était une invention particulière de la psyché romaine
(blanche). En d’autres termes, le cerveau électronique blanc, qui craignait l’annihilation par
les organes génitaux noirs, inventa inconsciemment un instrument ou une arme de
destruction du mâle noir, exactement (dans sa forme abstraite) analogue à la partie de
l’anatomie du mâle noir dont il savait la puissance de destruction du Blanc. Jésus fut non
seulement pendu sur la croix et tué à coups de couteau (poignardé) mais sans doute aussi
castré.
Dans la tradition religieuse chrétienne, il est dit que Jésus mourut sur la croix et
souffrit pour que « nous » (les Blancs) puissions être « sauvés » (survivre). La théologie
(chrétienne) blanche va même plus loin en parlant de Jésus qui répand son sang pour que
nous (Blancs) puissions « vivre » et avoir une vie éternelle. C’est seulement dans les
dernières années que l’on cessa de référer au matériau génétique comme étant le « sang ».
Il y a toujours eu (et cela continue dans certains cercles) des discussions sur des individus
ayant du « sang noir » ou du « sang blanc » quand ce qu’on voulait réellement signifier était
des individus à matériau génétique ou gènes blancs ou noirs, respectivement. Ainsi, la
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théologie chrétienne (suprématie blanche) peut être traduite par : Jésus (un homme noir)
répandit son matériau génétique noir par la crucifixion qui, en réalité, était une
castration et un meurtre, pour que la population récessive génétique blanche, dans la
crainte de son annihilation, puisse être sauvée (génétiquement survivre). Ainsi, Jésus
est appelé « sauveur » par les Blancs. Est-il curieux qu’on se réfère au jour saint célébré
pour la mort de Jésus comme « vendredi saint » ? Et on fit référence, de la même façon, à
une série de télévision qui représentait un mâle noir socialement et politiquement castré,
comme « Bon Temps » (Good Times). Le « bon nègre » historiquement, était le « nègre
mort ». En suivant cet ordre symbolique, il existe une chanson dans la religion chrétienne,
appelée « Rien que le sang de Jésus » (Nothing but the blood of Jesus). Le chœur est
comme suit :
Ce que traduit par Aussi longtemps que le matériau génétique du mâle noir se
répandra sur le sol par la castration, les Blancs pourront rester blancs comme neige.
Le principe du culte de Jésus souffrant et mourant sur la croix ne se conçoit parfaitement
que si on comprend que Jésus était un Noir et que la croix de bois noir représente les
organes génitaux mâles extraits de cet homme. Les Blancs ne peuvent avoir la « vie
éternelle » au sens génétique fondamental que par l’ablation et la destruction des organes
génitaux mâles noirs. On devait évidemment rationaliser Jésus et montrer qu’il voulait ce
« sacrifice de castration », abandonnant ses gènes pour que les Blancs puissent vivre.
130 35
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sens logique correct du symbole. Si cette analyse était correcte, les « Blancs » n’auraient
pas eu besoin de tuer les taureaux noirs avec une épée. Manifestement, une interprétation
plus logique et plus appropriée du symbole du taureau est l’opposée de l’interprétation de
Cirlot. Le taureau représente la supériorité ou dominance génétique des Noirs sur les Blancs
génétiques récessifs. Encore une fois, l’épée utilisée pour tuer le taureau noir, comme l’a
aussi noté Cirlot, intervient dans le jeu comme l’arme des « forces de la lumière » sur les
« forces de l’ombre ». L’épée signifie l’arme du possesseur des organes génitaux blancs ou
du matériau génétique blanc récessif, contre les organes génitaux dominants noirs et leur
matériau génétique. Au IVè siècle, Jésus fut changé de couleur, de « Jésus » noir en
« Christ » blanc (pour être alors connu sous le nom de « Jésus-Christ » ou
simplement, « Christ »). Ceci fut la tentative consciente ou inconsciente pour refouler plus
tard de la conscience collective blanche la vraie source de l’anxiété et de la peur blanches –
le mâle noir et ses organes génitaux. Au lieu d’un Jésus noir lynché, un Christ blanc, frêle,
faible, efféminé, souffrant et moribond, était pendu contre une croix de bois comme le
symbole dominant dans les pratiques religieuses du système (de la culture) de suprématie
blanche. Au lieu de la chevelure cotonneuse et frisée de « l’agneau de Dieu », il y avait la
chevelure raide, presque blonde du Christ blanc pendu contre la croix de bois. Pourtant,
cette image symbolique eut une portée plus grande. Elle dit plutôt : Le mâle blanc,
génétiquement récessif, sera détruit génétiquement parlant, quand il se lèvera contre les
appareils génitaux du mâle noir (la croix), destructeurs du Blanc.
Les chrétiens occidentaux du XVè siècle étaient obsédés par l’horreur de la mort (ce
qui était l’antithèse du phénomène de la très agréable anticipation de la vie éternelle post
mortem des Egyptiens pharaoniques), et ils étaient fascinés par la souffrance physique du
Christ sur la Croix. Les peintres occidentaux contemporains, les graveurs et les sculpteurs,
spécialement dans les pays transalpins, étendirent leur art à faire des portraits de ces
thèmes avec un réalisme horrible.
Le XVè siècle annonça aussi le voyage à travers le monde des Européens (des
Blancs) pour conquérir et contrôler le monde entier non-blanc, dans le but d’empêcher
l’annihilation et la mort génétique blanche. Cette peur horrible fut alors traduite dans l’art
européen.
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Joel Kowel, dans son livre White Racism (a Psychohistory), écrit ceci :
La Communion
Depuis le XVIè siècle, les protestants croient que la communion est une reconstitution
de la crucifixion, le pain et le vin se transformant en le corps et le sang véritables du Christ
pour effacer le péché. Le péché originel fut l’acte sexuel qui produisit un corps nu (blanc) et
la honte de ne pas être noir (symboliquement). Donc j’interprète que par l’acte rituel de
communier, à l’église, la psyché blanche ingère le corps et le sang de Jésus (les gènes du
mâle noir) dans un effort inconscient de corriger la carence génétique. Les Blancs déplorent
l’anthropophagie chez les Noirs tout en la pratiquant symboliquement dans les rites
chrétiens.
Mon idée se trouve renforcée par l’obsession des Blancs à se bronzer, à porter des
vêtements noirs (surtout par des religieux), et à intégrer (manger et boire) toute une gamme
de produits de couleur brun foncé : le chocolat, le café, le thé, le coca cola, la bière, le
whisky, le steak, les hot-dogs et les saucisses, les cacahuètes, les noix. Ce sont tous des
symboles du sang et du corps de Jésus ou du mâle noir.
De même, le symbolisme des fêtes chrétiennes importantes est révélateur. A Noël les
occidentaux font couper un sapin dans la forêt, l’amènent chez eux et le décorent de
guirlandes et de boules colorées. L’arbre de Noël dans sa forme abstraite, est une croix
(symbole des organes génitaux des mâles noirs). Quand on se débarrasse de l’arbre, on
enlève d’abord les boules et ensuite on brûle l’arbre. Alors, on peut enfin rêver d’un « Noël
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blanc » et d’un Christ blanc survivant. En Europe on place sur l’arbre de Noël des petites
bougies blanches. Pour les catholiques, l’arbre représente « l’arbre de la croix », et les
bougies, le corps du Christ (corpus Christi). Encore le symbolisme d’un Christ blanc, frêle
(fondant), pendu contre une croix de bois noir.
A Pâques, la tradition veut que l’on place dans un panier des œufs colorés, des
dragées à la gelée de sucre colorées et un lapin de chocolat avec des œufs de chocolat.
Tout doit être mangé. Seul le petit lapin blanc (albinos) n’est pas mangé. Le symbolisme est
clair. Pour les Fêtes des Mères et de la Saint Valentin, les mâles blancs offrent à leurs
chéries des bonbons au chocolat (de préférence aux noisettes). Quand elles mangent le
chocolat, ils peuvent fantasmer qu’ils sont les égaux génétiques des mâles noirs. Ces
bonbons prennent la forme d’un cœur (pense t-on), mais symboliquement nous sommes en
face de l’orifice du vagin. A d’autres occasions les Blancs offrent souvent à leur amante de la
lingerie noire : des bas, des déshabillés, des porte-jarretelles.
130 38
The Isis Papers
Les psychiatres noirs ayant une clientèle noire rencontrent de plus en plus chez les
mâles noirs, la passivité, l’efféminement, la bisexualité et l’homosexualité. Ces problèmes
sont exposés par les membres des familles, le personnel travaillant dans des écoles, les
institutions sociales ou par les hommes noirs eux-mêmes. Dans la population noire
beaucoup e gens en arrivent à la conclusion que de telles considérations sont devenues des
problèmes à dimension épidémique parmi les Noirs aux Etats-Unis, bien que ce soit des
phénomènes de comportement presque inexistants parmi les Noirs indigènes en Afrique. En
tant que psychiatres noirs et spécialistes des sciences sociales et du comportement, nous
avons besoin de comprendre pleinement les dynamiques individuelles et sociales sous-
tendant ces modèles de comportement.
130 39
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consciemment ils ne sont pas compris comme tels. Mes pour quels problèmes
environnementaux ces comportements sont-ils considérés comme solutions fonctionnelles
ou dysfonctionnelles – et pourquoi ? Pendant les quatre cents dernières années (20
générations), les hommes noirs ont été contraints à des soumissions passives et
coopératives envers les hommes blancs. La stratégie majeure a été l’installation d’une peur
irrésistible. Les tactiques particulières vont des actuels castrations physiques et lynchages à
d’autres formes déclarées ou subtiles d’abus, de violence et de cruauté. En dernière
analyse, c’est ça la signification de l’oppression noire. Tous les Noirs sont opprimés. Si les
hommes d’un peuple sont opprimés, les femmes le sont également, étant dépendantes de
leurs hommes pour la protection et la défense.
130 40
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le mâle noir n’arrive pas à l’état efféminé, bisexuel et homosexuel à partir d’un sentiment
profondément refoulé de faiblesse génétique, d’insuffisance (d’inadaptation) ou de dégoût –
ce que j’appelle efféminement primaire – (efféminement qui est soumission et non imposé
par des forces extérieures). Au contraire, le mâle noir n’arrive à ce stade qu’en étape
secondaire, le résultat du pouvoir imposé et de la cruauté du mâle blanc et de la totalité de
l’appareil social et politique de la suprématie blanche qui a forcé 20 générations de mâles
noirs à la soumission. Ce mode de soumission imposée est renforcé pour toutes les
institutions à l’intérieur du système de suprématie blanche, mais plus spécialement dans
l’institution fondamentale de la famille ou, dans ce cas présent, dans l’unité de survie du
Noir. On fait ici la différence entre « la famille » et l’unité de survie (pour les Noirs, parce que
les Noirs ne sont pas appelés à se développer de façon maximale).
1
Note de la traductrice : The State of Black America, publié par la Ligue nationale urbaine (organe
de presse noir), donne les chiffres de 45,5% pour les Noirs, comparés à 16,9% pour les Blancs, en
1992.
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L’homosexualité et la bisexualité des mâles noirs ne sont que les produits du long
parcours de la soumission, par la peur, à d’autres hommes dans l’arène sociale. Une
méthode que j’ai utilisée avec ces Noirs, que leur désordre psychologique particulier soit la
passivité, l’efféminement, la bisexualité, l’homosexualité ou autre, est de les faire se relaxer
et s’imaginer opposé dans un combat actuel, à la collectivité mâle blanche.
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Tous les systèmes sociaux (y compris le reflet de leur culture) ont un objectif
prioritaire, que cet objectif soit articulé clairement ou déguisé hypocritement. En somme, un
système social est un système de comportement consistant en des modèles spécifiquement
désignés de conduites, de logique, de pensée, de langage, d’action et de réponse
émotionnelle, structures à la fois conscientes et inconscientes, qui sont utilisées comme des
outils sociaux pour accomplir l’objectif prioritaire d’un peuple. Ces modèles de conduite
(comportement) sont mis en avant dans tous les domaines d’activité de ce peuple :
économie, éducation, divertissements, travail, législation, politique, religion, sexe et guerre.
Ayant suivi des cours et lu la théorie de Sigmund Freud, j’ai conclu depuis longtemps qu’une
grande partie de l’analyse de Freud avait, sinon aucun, du moins peu de sens réel. Après
avoir étudié l’histoire et analysé soigneusement ce que je voyais m’arriver chaque jour, je
conclu que j’avais tous les droits, même toute l’obligation et la responsabilité en tant
qu’habitant de cette planète, d’avancer mes idées sur tout le bruit qui a été fait à propos des
travaux et pensées de Freud. Si je devais avoir besoin de justifications ultérieures pour mes
activités, je présente ce qui suit à toutes fins utiles :
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The Isis Papers
Certainement, si Freud, en tant que juif, devait perdre beaucoup de son énergie à
réfléchir sur les comportements et à les décoder, il aurait dû réfléchir plus aux motivations de
ceux qui historiquement, attaquaient son peuple à travers toute leur expérience européenne.
Le fait que Freud dise aux autres ce qu’ils doivent faire de leur comportement alors qu’il faillit
de fournir des réponses pour lui même et pour tout son groupe suggère qu’on ne peut pas
prendre ses idées au pied de la lettre ; mais comme je l’ai démontré, peut être que Freud
timidement et inconsciemment, luttait pour débattre le sujet majeur de son existence en tant
que victime opprimée, « non-blanche » dans une culture à suprématie blanche. C’est
pourquoi sa discussion, énoncée dans le langage de l’abstraction et du déplacement, est
restée complètement obscure et, en dernière analyse, sans utilité.
C’est mon point de vue que le mot sémite est dérivé du préfixe latin semi qui veut dire
demi (moitié). Les Sémites de la religion juive sont des gens d’Afrique, qui étaient moitié
noirs, moitié blancs. Noir plus blanc égale toujours colorés (de couleur), c’est à dire des
personnes portant dans leur constitution génétique quelque capacité à produire de la
pigmentation de mélanine et, dans quelques cas, une capacité génétique à produire des
cheveux crépus. Les Juifs qui quittèrent l’Afrique et allèrent en Europe étaient des hommes
de couleur quand ils arrivèrent, des centaines d’années auparavant. Les Européens (les
Blancs) n’ont jamais oublié la capacité des Sémites quant à la domination génétique des
Aryens (population blanche). Bien qu’après beaucoup de mélanges les Juifs aient largement
perdu beaucoup de la couleur de leur peau, ils ont continué à être identifiés comme des
gens de couleur venant d’Afrique, par les Blancs ! Ceci est la raison fondamentale de
l’oppression historique des Sémites à l’intérieur du système (de la culture) de suprématie
blanche. Hitler articula ceci plus clairement quand, d’une part, il insista que les Juifs étaient
génétiquement inférieurs aux Aryens, mais d’autre part continuait à parler de leur domination
génétique sur les Aryens (Blancs).
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Freud ne pouvait pas se focaliser sur ce point parce qu’il désirait son acceptation
dans la culture de suprématie blanche et ne voulait pas que sa science de la psychanalyse
soit considérée comme une « science juive dégradée ». Donc, il ne pouvait pas accepter sa
propre identité ni la dynamique affectant ceux ainsi identifiés par le système social
environnant. Au lieu de se focaliser sur la dynamique de l’auto-repression, un déplacement
très convenable pour le cerveau électronique, qui a un lien naturel, ininterrompu, entre « le
sexe » et « le moi » (le sexe est l’acte responsable de l’existence du « moi » et le seul acte à
travers lequel le « moi » peut être reproduit), Freud se trouva en train de se focaliser, en tant
que Sémite, sur la « répression de sexe ». La répression de sexe est apparue, en effet, dans
la culture de suprématie blanche, comme cela a été démontré, par l’aliénation historique à
partir de la condition d’albinisme et l’acte du péché originel (sexe) qui ont été vus comme
étant responsables de l’apparence de la blancheur dans un monde de gens de couleur.
Mon centre d’intérêt ici est le thème de « L’Envie du Pénis », pierre angulaire majeure
de l’édifice freudien. (Dans d’autres chapitres, je discute du complexe d’Œdipe et de
l’angoisse de la castration). En bref, selon la théorie de Freud, la petite fille (blanche) est
frappée par un sens intense de privation et de préjudice (mal) et par une envie du mâle
(blanc) quand elle réalise que son clitoris est un organe inférieur au pénis mâle (souhaitant
qu’elle aussi ait un tel joli pénis). C’est à croire qu’elle n’est pas satisfaite jusqu’à ce qu’elle
ait un pénis propre à elle ou une forme symbolique du pénis. Une grande partie de la
personnalité de la femelle est présumée être affirmée par la réalisation de ce traumatisme.
Comme mentionné précédemment, Freud était une victime sémite dans une culture
de suprématie blanche, une culture qui a sa vraie genèse non en Grèce mais en Afrique. Les
premières mutations albinos (les Blancs) se sont produites à partir des Noirs en Afrique. Ces
albinos, je présume, étaient chassés vers le nord par les Noirs ou errèrent vers le nord loin
du soleil intense de telle sorte qu’ils puissent survivre (Voir Chapitre 2). Ils aboutirent en fin
de migration en Europe, directement au nord de l’Afrique. A partir des premières véritables
expériences de la communauté albinos mutante, avec la reconnaissance du fait que la
condition d’albinisme de peau (blancheur) pouvait être annihilée génétiquement par ceux à la
peau noire et brune (phénomène maintenant connu sous le nom de domination génétique
sur un état génétique récessif tel l’albinisme), il y eut une peur blanche du pouvoir génétique
noir ou crainte du mâle noir et envie du (pénis) phallus noir et de l’appareil génital
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entier. Cette peur, en retour produisit une sensation d’insuffisance et d’infériorité chez
l’homme blanc quand il s’est comparé aux mâles de couleur. L’éveil conscient ou inconscient
de tout le groupe blanc à sa faiblesse génétique et son annihilation potentielle s’accentua,
en tant que thème culturel, lorsque les Blancs commencèrent à naviguer autour du globe au
XVè siècle et après. A cette période, les Blancs découvrirent qu’ils étaient une minuscule
minorité sur une planète à l’intérieur de laquelle tous les autres étaient de couleur.
Cela ne prit pas longtemps au groupe pour se rendre compte qu’à la fois les hommes et les
femmes de couleur pouvaient annihiler génétiquement les Blancs. Alors, les mâles blancs se
sentirent génétiquement plus faibles non seulement en comparaison avec les mâles noirs
mais aussi avec les femelles noires. Le mâle noir devait être plus craint parce que ce sont
les mâles qui initient l’acte de reproduction.
L’envie blanche du phallus noir est exprimée inconsciemment quand les blancs se
soucient de la comparaison de la taille du phallus noir avec la taille du phallus blanc. Cette
préoccupation se traduit par la question suivante : « Est-ce que le pénis du Noir est
réellement plus grand en taille que celui du mâle blanc ? » N’importe quel écolier
pourrait suggérer qu’un simple mètre à ruban peut régler la question une fois pour toute, à
moins que les questionneurs et les « chercheurs » aient peur de mesurer. Dans ma pratique,
une mère noire m’informa que son garçon de six ans fréquentant une école élémentaire à
prédominance blanche, lui rapporta qu’un de ses camarades de classe blanc lui avait dit que
les enfants noirs avaient un grand pénis. La mère affirma qu’elle demanda à son fils quelle a
été sa réponse. Son fils dit au garçon blanc que tous les garçons noirs avaient de gros pénis.
Il est clair que dans la situation ci-dessus, dans une école à majorité d’enfants blancs,
à l’heure de la douche, l’enfant mâle blanc aurait eu une ample opportunité de voir les tailles
des pénis blancs. Il aurait eu la même opportunité chez lui. Son besoin de commenter la
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taille du pénis de l’enfant noir indique que ce pénis noir a dû dominer toutes les autres
formes de comparaison, même depuis sa plus tendre enfance. Il est aussi certainement clair
que l’enfant noir n’a aucun soucis ni aucune crainte quant à la taille du pénis du mâle noir.
Par ailleurs, je pense que le problème majeur est le pouvoir génétique de la matière
contenue dans les testicules des noirs et que ce problème se trouve déplacé vers un
objet moins menaçant (le phallus) et sa taille. Pour apprécier mon analyse, rappelez-vous
que le pourcentage majeur des mâles noirs qui ont été lynchés par les mâles blancs, ont eu
leurs appareils génitaux attaqués, enlevés et emportés par les mâles blancs (c’est à dire,
transportés avec eux, sur leur personne). Cette conduite est particulière aux mâles blancs
dans leurs relations avec les hommes de couleur. J’interprète cette conduite comme la peur
des organes génitaux du mâle noir. Ainsi, ils doivent être attaqués et détruits, mais aussi il y
a l’envie et le désir de possession des mêmes choses.
Ceci devrait aider à expliquer pourquoi les mâles blancs qui souhaitent se faire voir
ou qui souhaitent se considérer comme forts, puissants et importants, sucent et tirent les
bouffées d’énormes cigares noirs. En réalité, plus ils souhaitent que les autres croient qu’ils
sont importants, plus long est le cigare. Peut-être que l’odeur infecte est pour attirer
l’attention des autres sur eux avec leurs longs cigares noirs (leur phallus symbolique). Aussi,
plus le mâle blanc se perçoit puissant et important, plus longue est sa limousine noire. La
voiture et le cigare peuvent tous les deux être vus comme des symboles du phallus (Voir
Chapitre 11). C’est encore un peu étonnant que les Blancs construisent des missiles en
forme de phallus, les peignent en blanc et les utilisent pour détruire les peuples de
couleur à travers le globe.
Tout ce que j’ai dit ci-dessus revient à affirmer qu’en vérité il y a une « envie du
pénis » dans la culture de suprématie blanche, mais qu’elle commence avec l’envie du
mâle blanc du pouvoir génétique se trouvant dans les testicules du mâle noir et dans
son phallus. Peut-être y avait-il aussi l’envie du phallus du Noir, comparativement plus long.
La conscience de sa faiblesse génétique relative ou infériorité par rapport aux mâles noirs
(parce que le Noir est toujours génétiquement dominant par rapport au Blanc) a poussé le
mâle blanc à essayer de projeter « l’infériorité » sur la femelle blanche également (Voir
Chapitre 6). L’insistance du mâle blanc à être supérieur à la femelle blanche et le fait qu’il
introduit cette dynamique psychologique dans la vie de la famille blanche, a suscité chez la
femelle blanche en retour, l’espoir qu’elle pourrait partager son pouvoir et son statut, et
symboliquement avoir son propre pénis. L’importance du rôle que jouent les femmes
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blanches en tant que mères dans la transformation de leurs fils en homosexuels efféminés
(des hommes munis de pénis mais ayant un comportement de femelles), est aussi une
tentative de résoudre le conflit sous un de ses aspects.
Les mâles blancs avec l’aide de Freud, ont projeté leur propre sentiment de privation,
de préjudice, d’insuffisance et d’envie, en tant que mutants albinos génétiquement récessifs
annihilés génétiquement à la fois par les mâles et femelles noirs (non-Blancs). Ce sont eux
(les mâles blancs) qui ont eu l’envie primaire du pénis qui s’est manifestée dans leur envie
des pénis des mâles noirs. Ils ont projeté alors leur sentiment d’infériorité sur les femelles
blanches, provoquant en elles en retour, le développement de l’envie secondaire du pénis.
L’accusateur devient lui même l’accusé.
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Ces dynamiques sont à la base de la crainte de toute vraie compétition que les mâles
blancs ressentent envers les mâles noirs, empêchant ainsi la vraie compétition
(concurrence) dans tous les domaines de l’activité humaine : économie, éducation,
divertissements, travail, législation, politique, religion, sexe et guerre. L’obscurité des idées
de Freud peut être dissipée seulement si les systèmes et dynamiques culturels de la
suprématie blanche sont analysés et compris pleinement, car ceci est le contexte dans
lequel Freud a écrit, a souffert et est mort. Freud essayant d’échapper à sa propre réalité en
tant que Sémite (dans le sens complet de ce terme), était incapable de faire face pleinement
à ce qu’il voyait et éprouvait autour de lui, c’est-à-dire, l’anti-sémitisme (une dynamique de la
suprématie blanche). Il le ressentait, mais ne pouvait le décrire de façon précise ; peut-être
avait-il peur pour sa vie. Ainsi l’expérience de sa vie lui sortit du cerveau électronique
transformée en idées abstraites et déplacées.
Pour parler clairement, Freud aurait eu à reconnaître qu’il était perçu comme un
« non-Blanc » (un Sémite, c’est à dire un mulâtre) et non un « Autrichien » qui, comme
« Allemand » et « Américain », veut dire Blanc pur. Freud essayait désespérément, comme
le autres Sémites en Europe et en Amérique, d’être intégré et accepté en tant que « Blanc ».
C’est pourquoi il finit par ne voir qu’à travers un miroir obscurément ou, en réalité par ne pas
voir du tout. Peut-être, après tout, Freud avait-il le sentiment que le fait d’offenser les Aryens
par une analyse complète et précise aurait conduit au désastre avant que, en fin de compte,
celui ne survint : l’holocauste nazi. Personnellement, je ne vois aucune utilité de répéter sa
crainte et sa folie même si le même danger subsiste.
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Anthony Sampson, dans son livre, The Arms Bazaar : from Lebanon to Lockheed
(1977), nous informe que jusqu’au XIVè siècle, le mot arme était synonyme de pénis.
Chaque année, plus de 25000 personnes sont abattues à coups de pistolet aux
Etats-Unis. En 1975, il y eut deux tentatives d’assassinat sur un Président par coups de feu ;
ce président était contre la réglementation des lois sur le port d’armes.
Joseph Kraft a écrit dans un article rédigé pour le Washington Post (septembre
1975) :
Pour le meilleur et pour le pire, les Etats-Unis sont un pays obsédé par les armes.
Cela découle de l’ère du Far West. Le droit de porter des armes est même garanti par notre
Constitution. Des millions d’Américains vont à la chasse pour se détendre et des dizaines de
milliers collectionnent des pistolets et des fusils. Un collectionneur acharné est devenu
Procureur de la République.
Je suis d’accord avec M. Kraft que le port d’armes était très important pour les
pionniers américains. Mais était-ce seulement pour survivre, ou était-ce pour mieux chasser
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les Américains natifs, les Peaux rouges (non-Blancs) de leurs terres ? Le massacre de ces
populations par les Européens est bien connu et il n’est pas dans mon intention de revenir
là-dessus. J’écris cet article plutôt pour sortir de ce dilemme : malgré le carnage passé et
présent dû à l’usage des armes, la majorité de la population des USA lutte contre la
réglementation des armes (pistolets, fusils, bombes nucléaires). A mon avis, le pistolet est
un symbole crucial qui opère partout au niveau subconscient de la psyché des Blancs.
Il est difficile de déterminer l’origine exacte du mythe du grand pénis. Dans beaucoup
de cultures, telle l’Egypte ancienne, le pénis fut un symbole de fertilité et on le représenta
aux énormes dimensions. En Grèce antique pourtant, on considéra les petits organes
génitaux plus beaux que les grands organes. Les Romains inversèrent ce concept et la
culture occidentale à tendance à suivre les Romains.
Claude Keeler, dans un article Cuna Monn-Child Abinism 1950-1970 (Journal of Heredity),
mentionne que les mâles albinos ont la voix plus douce et plus haute que celle des morènes.
Ils sont déficients en hormones sexuels ; le phallus et les muscles sont plus mous. Je trouve
cette constatation très intéressante, dans la mesure où à mon avis, la blancheur de la peau
peut être une variante de l’albinisme.
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créé les hommes égaux, mais le Colt les a égalisés (le fameux revolver Colt).
N’oublions pas deux faits :
l’homme apparu pour la première fois en Afrique
le mot arme était synonyme de pénis jusqu’au XIVè siècle.
A part le pistolet, il y a aussi le canon (noir) et ses grandes boules noires projetées
vers l’objectif. De même, les balles et les bombes sont toujours de couleur foncé (sinon noir)
et ressemblent à du sperme individuel. Presque toutes les armes sont noires ou d’une
couleur très foncée. Par contraste, les fusées ou missiles en forme d’énormes phallus sont
peints en blanc mais placés stratégiquement tout autour des pays non-Blancs du monde
pour procéder à leur annihilation (et empêcher l’annihilation génétique blanche).
On portait le pistolet sur les hanches (suspendus à une ceinture noire) au niveau
exact des organes génitaux.
Ejaculer en anglais se dit « To shoot off » (tirer un coup)
Le héros populaire des USA est toujours le bandit armé ou le policier/détective armé
(le plus rapide sur la détente). La plupart de ces héros dans le Far West furent des
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Sudistes vaincus, humiliés d’avoir perdu leurs esclaves et enragés de voir les Nègres
affranchis ayant quelques droits. Jesse James, Billy The Kid, et d’autres comme eux,
terrorisèrent le pays à l’aide du pistolet pour combler leur sentiment d’insécurité et
d’impuissance devant les faits. Leur arme fut l’égalisateur.
Les combats de coq furent très populaires chez les fermiers et les éleveurs du Far
West. Souvent ces Blancs (car les Noirs furent exclus) appelèrent leur pénis « cock »
(coq) ! Armer un pistolet se dit en anglais « to cock a gun ».
Un détective privé armé d’un pistolet est appelé en anglais « a dick » (bitte, ou
petit/gros malin). On pense au célèbre héros de bande dessiné Dick Tracy. Les Blancs
aiment appeler leur pénis « my dick » (ma bitte ou mon pistolet).
Les premiers personnages que les enfants américains rencontrent à l’école primaire
sont « Dick and Jane », deux enfants blancs. Les petits Blancs apprennent que leur
identité est synonyme de pénis (pistolet), d’où la nécessité de violence à l’aide d’armes à
la télévision et plus tard, dans leur vie. Les petits Noirs s’habituent également à la
violence à l’aide d’armes, mais sans cette association de pénis (pistolet), puisque la taille
de leur organe n’est jamais mise en cause.
John Ellis dans son livre The Social History of the Machine Gun (l’Histoire sociale
de la mitrailleuse) déclare:
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pillards et visionnaires, civiles et militaires, purent balayer les objections des Africains eux-
mêmes et imposer leur loi sur tout le Continent.
Après une de mes conférences donnée à Los Angeles en mai 1977, concernant le
symbolisme du pistolet dans la psyché mâle blanche, un locuteur blanc a cité un symbolisme
parallèle trouvé dans le grand parapluie noir que les Blancs portent souvent sur eux, (en
particulier les Anglais dont l’étendard ne voyait jamais de coucher de soleil, tant leur Empire
était grand). Et cet empire se composait surtout de non-Blancs.
Un dernier point. Les armes, et surtout le pistolet, sont perçues par la collectivité
blanche comme des aspects de l’anatomie et la physiologie du mâle blanc. Ce n’est pas un
accident que les jeunes Blancs apprennent à manier un fusil avant d’apprendre à faire
l’amour, tandis que les jeunes Noirs apprennent à faire l’amour avant d’apprendre à manier
un pistolet.
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comprendre cet idiotisme particulier, j’ai dû me rappeler que les Noirs, comme tous les
autres non-Blancs, sont des victimes relativement sans pouvoir dans un système de
suprématie blanche, quelque soit leur niveau de vie.
Mais si les Blancs cessèrent d’appeler les mâles noirs « Boy », cela ne voulait pas
dire qu’ils avaient droit à être appelés « Man » (en tout cas, pas dans le système de
suprématie blanche). Les mâles noirs commencèrent à s’appeler « Baby » comme dans
l’idiotisme, « What’s happening, Baby ? » (« qu’est-ce qui se passe, bébé ? »). Et même
récemment, sous l’influence de la mode unisexe, on les observait qui portaient des talons,
des bracelets, des sacs à main, des cheveux décrêpés, des bigoudis, etc., ce qui suggère
que l’on pouvait facilement les confondre avec les « girls » ou les « women » (femmes).
Il est clair que dans le système de suprématie blanche, le pouvoir reste entre les
mains des mâles blancs, et par rapport au mâle blanc le mâle noir est un bébé sans pouvoir.
Il s’en rend compte, mais plutôt au niveau du subconscient. Si un mâle dit à un autre « Tu
baises ta mère ! », avec une intonation négative, l’autre explose et c’est la bagarre. J’estime
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que 70% des homicides commis par des Noirs sur des Noirs suivent l’utilisation de cette
expression péjorative, qui veut dire en réalité, Tu es un pauvre bébé impuissant. Le cerveau
rend en langage codé et symbolique la phraséologie qui cache à l’esprit conscient l’existence
et l’activité continues d’une réalité totalement inacceptable.
Dans d’autres chapitres, j’ai proposé la théorie que la race blanche est issue du
phénomène de mutation et que leurs parents originaux furent des Noirs de l’Afrique qui
rejetèrent et chassèrent leur progéniture albinos. La génétique nous apprend que les
personnes à peau pigmentée de mélanine peuvent produire des albinos, mais il est
impossible que les albinos (ou Blancs) produisent des noirs. Même des gorilles, noirs
comme du charbon, ont produit un enfant albinos en Afrique.
Le mâle blanc doit reconnaître (dans son subconscient) que sa mère originelle fut
une femme noire (comme son père originel fut un Noir). Malgré le besoin psychologique de
refouler cette vérité pour ne pas avoir à confronter cette déficience génétique (la peau
blanche), les mâles blancs ont montré qu’ils en sont conscients, car pendant l’esclavage on
donnait toujours les mâles blancs aux « Mammies » noires qui allaitaient, et ceci en dépit de
leur statut inférieur. Ils appelaient les Noires « Mammy » ou « Auntie » (tante) et les Noirs
« Pappy » ou « Uncle » (oncle).
Encore plus significatif est le fait que le mâle blanc a toujours agressé sexuellement
la femme noire. Des pères fondateurs des Etats-Unis (et d’autres pays) comme George
Washington et Thomas Jefferson avaient des liaisons continues avec des femmes noires,
reconnaissant parfois la paternité de certains de leurs enfants. La lingerie noire est un
stimulus sexuel pour la collectivité mâle blanche. Et dans la littérature pornographique, on
trouve souvent des photographies de Blancs qui ont des rapports sexuels avec des Noires. A
vrai dire, à chaque fois qu’un mâle blanc s’impose sexuellement à une Noire, sur le plan
symbolique il couche avec le reflet de sa mère originelle. Alors, c’est lui le premier « Celui
qui baise sa mère » (« Mother Fucker »). C’est d’ailleurs la vraie base du Complexe
d’Œdipe (Œdipe qui couche avec sa mère noire et tue son père noir). Ceci a son parallèle
dans le mythe biblique d’Adam et Eve, qui en langage codé, relate l’origine des premiers
Blancs (albinos) issus des parents noirs.
Ce désir du mâle blanc de coucher avec la femme noire peut être aussi perçu
symboliquement comme le désir de rentrer dans l’utérus. Autrement dit, le mâle blanc a le
désir inconscient de renaître mais sans la déficience génétique d’albinisme. Les Chrétiens
souhaitent renaître (« to be born again ») sans le péché originel (l’acte sexuel qui a produit
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L’expression « Mother Fucker » est utilisée fréquemment par les mâles noirs, mais
les mâles blancs ont du mal à le formuler. Pourtant pour les deux, « Tu baises ta mère »
traduit une impuissance fonctionnelle et imposée de l’extérieur pour le Noir, génétique et
interne pour le Blanc. Quoique les Noirs utilisent fréquemment cette expression, le Blanc est
considéré comme le « Mother Fucker » originel.
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Chapitre 10: Les Jeux de Balles (ballons) et leur Symbolisme ; La Guerre des Balles
(1976)
Ce chapitre est un hommage à tous les hommes noirs qui, à travers les sports et les
jeux de balles en particulier, sont en train de reconquérir les balles, d’acculer les
oppresseurs des Noirs contre un mur psychologique, intensifiant ainsi la contradiction.
Le système (la culture) de la suprématie blanche globale est la somme des tactiques,
stratégies et méthodologies, conscientes et inconscientes, élaborées dans tous les
domaines de l’activité humaine. Ces manœuvres cherchent à empêcher l’annihilation
génétique blanche et essayent de résoudre l’anxiété et la tension psychologique associés à
cette situation. Dans la psyché blanche, il y a une préoccupation névrotique concernant les
gènes, la matière génétique, et l’appareil génital de l’acte sexuel (auto-reproduction ou auto-
annihilation dans le cas des Blancs). Puisque les Noirs ou autres mâles de couleur sont les
seuls à pouvoir initier et exécuter cette annihilation par l’acte sexuel, les Blancs se
préoccupent de l’appareil génital mâle (opposé à celui de la femme), à savoir les testicules
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Les Jeux spécifiques : Un examen des jeux de populaires du système (la culture)
de la suprématie blanche confirme ma théorie.
Le billard américain : Dans ce jeu il y a huit boules de couleur, une boule blanche,
et une langue de couleur foncé, placées sur une table. L’objet du jeu est, à l’aide de la
canne, de faire en sorte que la boule blanche envoie toutes les boules de couleur dans ma
poche et sous la table. La dernière boule à être mise hors-jeu est la boule noire. A la fin du
jeu, il ne reste que la boule blanche sur la table (mais accompagnée d’une longue canne de
couleur foncé).
Le Bowling (jeux de quilles) : Une grande balle noire doit être roulée avec force le
long d’une allée où elle doit renverser dix quilles blanches ; la quille centrale s’appelle
« kingpin » (quille roi). Les quilles blanches sont visiblement des symboles phalliques qui
sont renversés par une grande balle noire que le lanceur doit maîtriser. Puisqu’il maîtrise la
balle noire, il est censé contrôler le mal qu’il peut faire aux organes génitaux blancs. Ce jeu
(et d’autres semblables) fut souvent pratiqué par les Grecs et les Romains, qui avaient des
contacts étroits avec les Noirs de l’Afrique. Les Français s’acharnent à jouer aux boules ;
une partie de l’histoire française se résume à leur contrôle des hommes noirs et bruns en
Afrique et en Asie.
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joueurs noirs (ou non-blancs) furent autorisés à jouer ; est-ce un accident qu’ils soient
devenus rapidement les meilleurs joueurs ?
Est-ce un accident que le « Quater back » (général de division) doit presque sans
exception être un Blanc, quelque soit la couleur des autres joueurs ?
Est-ce également un accident que les propriétaires d’équipe soient toujours blancs ?
Ainsi même si les joueurs ou les vedettes sont des Noirs (ou des non-Blancs), c’est le Blanc
qui contrôle les balles brunes et décide qui peut jouer. En Basket-Ball, une grande balle
brune est projetée dans une ouverture circulaire, « Le Basket » (un filet blanc) qui est vue
symboliquement comme le vagin féminin. En football (américain) la grande balle brune est
projetée (par un coup de pied) à travers une ouverture ou « Goal Post » (lignes verticales de
but) qui est perçue symboliquement comme les jambes soulevées d’une femme blanche qui
fait l’amour. Peut-être dans l’inconscient, le Blanc considère que la Blanche préfère
sexuellement un homme grand, foncé et beau (tall, dark and handsome). Donc, en faisant un
but, il entretient la fantaisie que c’est lui qui la satisfait, puisqu’il contrôle le jeu. Même si c’est
un Noir qui fait le but, le Blanc s’identifie à lui par fantaisie. Il est bien connu que dans
l’entourage des vedettes noires de basket et de football se trouvent toujours un grand
nombre de femelles blanches qui les incitent à des liaisons sexuelles. Les joueurs noirs à
leur tour, sont conditionnés à vouloir placer leurs balles brunes dans des filets blancs
(orifices vaginales) pour prouver leur virilité d’autant plus qu’ils appellent le Blanc « The
Man » et s’identifient à lui par fantaisie. Finalement, beaucoup de Blancs (en Amérique) ne
se considèrent pas comme de vrais hommes avant d’avoir fait l’amour à une Noire. Ainsi, sur
le plan symbolique ils s’identifient au mâle noir dont ils admirent et envient les organes
génitaux.
Le Hockey : C’est un sport dont sont exclus les mâles noirs. Il consiste à essayer de
placer un objet rond et noir (le palet) dans une ouverture à filet blanc (le vagin d’une femme
blanche). On place le palet dans le filet à l’aide d’un long bâton de couleur (le phallus noir).
Dans leur psyché, ce serait une abomination d’avoir à concurrencer un mâle noir dans ce
jeu, car en réalité il possède les balles et le phallus considérés comme tellement puissants.
Le Football européen : C’est moins populaire aux U.S.A. mais très populaire en
Europe, en Amérique centrale et du Sud. Il est joué avec une balle blanche, plus petite que
la grande balle brune. Il ne faut pas toucher la balle mais seulement la faire avancer par des
coups de pied (ou de tête) vicieux. Le joueur le plus célèbre de tous les temps fut le Brésilien
noir Pelé, qui épousa une femme blanche. Les propriétaires des équipes furent bien sûr des
Blancs.
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Le Baseball : Ce jeu est joué avec une petite balle blanche. C’était le sport le plus
populaire aux U.S.A jusqu’à ce qu’un joueur noir, Hank Aaron, devint le meilleur batteur
(contrôleur) de la balle blanche, la frappant avec un bâton brun ou noir. Quand Aaron
s’approchait du record du célèbre Babe Ruth, il recevait des lettres de menace écrites par
des Blancs. Cela se comprend, puisque la balle blanche est symbolique des testicules
blancs qu’un Noir a frappé et projeté hors du parc. Par cet acte la collectivité « suprémiste »
blanche se voit annihilée. La preuve que cette interprétation est bonne est la suivante : il y a
quelques années, à Taïwan, une équipe de la « Little League » américaine (blanche), battue
constamment par une équipe chinoise (des non-Blancs), s’est vue interdire de participer à
des jeux de baseball entre équipes américaines et équipes chinoises (par ordre de la « Little
League » américaine). Des enfants mâles blancs ne doivent pas avoir à affronter des mâles
non-blancs qui contrôlent les balles blanches (testicules).
Le Tennis : A cette date il n’y a eu qu’un seul champion noir de tennis (et contrôleur
d’une petite balle blanche), Arthur Ashe. Ashe a formé Yannick Noah, champion français et
maintenant entraîneur de l’Equipe de France. Est-ce une coïncidence si des balles de tennis
en couleur furent autorisées aux championnats au moment où Arthur Ashe devint
champion ? Un mâle noir ne doit pas démolir une balle blanche (même petite) sur un terrain.
Dans les country clubs exclusifs où les terrains de tennis sont presque tous installés, les
Noirs et les Juifs ne sont pas les bienvenus !
Le Golf : Dans la série des balles blanches, la plus petite est la balle de golf. Comme
le tennis, le golf est le jeu favori des mâles puissants du système (culture) de
suprématie blanche, joué par les présidents des nations et les directeurs
d’entreprises. Il consiste à tenir entre les jambes un long club de couleur « an iron », qui
doit smasher la balle blanche pour la faire tomber dans un trou de terre (la terre mère – ou la
matrice de la femme noire). Jouant ainsi, le mâle blanc s’identifie comme possesseur des
organes génitaux du mâle noir, véritable partenaire d’une femme noire. C’est l’essence du
symbolisme mâle génital et du conflit névrotique dans la psyché du Blanc ! Le tournoi
s’appelle le « Masters » (joué par les maîtres de la race supérieure).
Une dernière réflexion. Les jeux joués avec de petites balles blanches consistent à
attaquer, frapper, smasher la balle pour la projeter loin du corps (du masochisme ?). Par
contre, quand on joue avec des grandes balles brunes, l’objet est de garder et de posséder
la balle. On ne frappe jamais les balles brunes, et en boules il faut que la balle noire
renverse les quilles blanches. Tout ceci reflète la haine de soi et le rejet de soi ressenti par le
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mâle blanc, à propos de ses testicules (balles) qui ne possèdent pas la matière génétique
des mâles noirs. N’oublions pas que les généraux (presque tous des Blancs) jouent au golf
et au tennis pendant qu’ils font des stratégies militaires pour éliminer les non-Blancs. Quand
les Chinois jouent au ping-pong et les Japonais jouent au baseball, est-ce qu’ils imitent leur
anciens conquérants qu’ils admirent, ou est-ce que dans l’inconscient c’est une revanche
pour l’humiliation imposée d’antan. Après l’humiliation du Vietnam (les Américains blancs
vaincus par une petite nation de non-blancs), et encore après la débâcle du Watergate, le
tennis est devenu très populaire (tout le monde procédait à smasher les petites balles
blanches). Les féministes blanches jouent beaucoup au tennis, qui commence à monter en
popularité également parmi les Noirs américains. Est-ce parce que l’on peut
symboliquement, s’attaquer aux balles (testicules) blanches ?
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question « Qui a le plus grand pénis, le mâle noir ou le mâle blanc ? » Les mâles noirs ne se
posent même pas la question (voir le chapitre 7) ; ils sont vus par le système (la culture) de
la suprématie blanche comme étant plus puissants, plus virils sexuellement. L’homme idéal
pour une Blanche a toujours été celui qui est « grand, brun et beau » (tall, dark and
handsome). D’où la popularité de deux mâles blancs, Rudolph Valentino et Elvis Presley.
Elvis se rendit célèbre par les mouvements giratoires de son bassin et l’imitation
vocale des chanteurs noirs (« Elvis the Pelvis »).
Valentino captivait ses fans blancs (surtout les femmes) en jouant les rôles de mâles
non-blancs (cheiks arabes et maures) qui faisaient l’amour passionnément à des
Blanches.
Aux U.S.A., certains mâles blancs ont toujours aimé lyncher et castrer des mâles
noirs, coupant leurs organes génitaux pour les amener chez eux comme des souvenirs de
valeur. D’ailleurs, les compétitions sportives jouées par les hommes les plus virils
nécessitent le jeu et la capture des grandes balles brunes. De même, les hommes qui
veulent que l’on les considère puissants, choisissent de fumer de grands objets de couleur
brun foncé (des cigares, des pipes, des cigarettes).
Le défunt premier ministre, Winston Churchill, fuma de son vivant à peu près 300 000
cigares coronas (longs de 8 à 9 pouces). John F. Kennedy appréciait également le cigare
havane. Et Fidel Castro, qui se considère comme blanc, n’est jamais aperçu sans un long
cigare brun à la bouche. Je maintiens que les balles brunes et blanches utilisées dans les
jeux sportifs de la culture de suprématie blanche sont les symboles des testicules des Noirs
et des Blancs. Par ailleurs, je maintiens que les tabacs bruns et blancs sont des symboles du
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pénis du Noir et du Blanc. Ensemble, les balles des jeux et des tabacs constituent un
progiciel symbolique important des organes génitaux mâles, le pénis et les testicules.
Fumer, c’est placer un phallus symbolique dans la cavité orale comme moyen
d’ingérer plus de masculinité (puisque le pénis symbolise la masculinité). Les pratiques
sexuelles des homosexuels accomplissent symboliquement les résultats d’injecter, d’ingérer
(par l’anus) de la substance mâle. Dans ce cas, on ingère l’éjaculation, ce qui s’identifie à
avaler de la fumée et de la salive quand on tient dans sa bouche un cigare ou une pipe. A
l’époque où les Noirs, sous la conduite de leurs mâles, commencèrent à défier le système de
suprématie blanche aux cris de « Black Power », l’importation de cigares augmenta aux
U.S.A. ; entre 1967 et 1974 elle est montée de 30 à 80 millions par an. Un grand nombre de
gens fumait pour la première fois, des petites longues cigarettes de couleur brune foncée
(ex. les Mores).
La mythologie autour du cigare est intrigante. Pendant leur manufacture, les feuilles
de tabac sont entassées manuellement, tenues entre les jambes des femmes cubaines (non-
blanches). Cette référence à la proximité du cigare (symbole phallique), à l’anatomie génitale
de la femme non-blanche corrobore ma théorie de la fonction symbolique jouée par le cigare
dans les représentations de la psyché mâle blanche. D’ailleurs, beaucoup de Blancs
prétendent (selon les ouï dire) qu’un mâle n’est pas un vrai homme tant qu’il n’a pas eu de
rapports sexuels avec une femme noire (c’est à dire, démontré que son phallus blanc est
aussi adéquat que celui du Noir).
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Pourquoi est-ce que More n’est pas blanche ? Parce que More est une brune dorée,
pour que son allure longue, mince, paraisse aussi bonne que son goût. Et quant au goût
d’une cigarette More, vous pouvez jouir plus longtemps de sa saveur douce parce que More
brûle plus lentement. Donc, fumer une cigarette More ne veut pas dire seulement apprécier
son allure, mais savourer en plus son bon goût. C’est comme n’importe quelle bonne
cigarette, seulement c’est More (Plus) !
Cette publicité est d’une plus grande signification à cause de l’emphase mise sur le
sexe oral dans la culture de suprématie blanche, par contraste avec les comportements des
non-Blancs. Il faut aussi se rappeler que dans les magazines pornographiques, les mâles
noirs sont toujours les objets du sexe oral pour les mâles et les femelles blancs. On peut se
poser la question : Est-ce que la marque More est un substitut pour « Maure » ?
Au chapitre 8, j’ai discuté du pistolet comme symbole phallique dans le système (la
culture) de la suprématie blanche. J’ai démontré que l’on ne peut pas abolir la législation sur
le contrôle d’armes à cause de sa signification symbolique pour le mâle blanc. Le mâle blanc
ne peut pas annihiler les Noirs et les non-Blancs à l’aide de ses organes génitaux, mais il le
peut à l’aide de son pistolet, ses fusils, ses fusées. Donc, abolir les armes c’est castrer le
Blanc symboliquement.
Nous sommes bien placés maintenant pour comprendre les concepts mal expliqués
et mal compris de l’envie du pénis, l’angoisse de castration et le complexe de castration,
tous des concepts clés dans l’édifice psychanalytique freudien. Ces concepts sont relatifs
aux anxiétés, craintes et tensions des mâles blancs qui dominent la culture de suprématie
blanche. Ils projettent ces anxiétés et ces craintes sur les autres (les femelles blanches et les
mâles et femelles noirs et non-blancs).
En réalité, c’est le mâle blanc qui envie le pouvoir génétique des mâles noirs et non-
blancs. Sans ses armes, il se sent castré en présence des non-Blancs. Cette angoisse de
castration a été expliquée par Freud dans le contexte familial, mais nous savons maintenant
que c’est plutôt la crainte des Blancs d’être annihilés génétiquement par les Noirs et d’autres
non-Blancs. Cette crainte, cette anxiété s’amplifie depuis la création des albinos (blancs)
mutants à partir des Noirs en Afrique il y a des milliers d’années, une courte période de
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temps dans le contexte des 3,5 millions d’années que les Noirs peuplent la Terre. Le
système de suprématie blanche globale est la méthode évoluée de compensation. Mais la
pensée et la perception occidentales sont incapables de reconnaître et décoder ces
données. Voilà pourquoi on voit les armes, les balles, les supports du tabagisme, etc., dans
leur abstraction isolée et jamais comme des symboles de la crainte blanche pour sa survie.
Ainsi, la collectivité blanche doit nécessairement nier le continent de l’Afrique comme son
berceau et le point d’origine de sa civilisation. (Voir Appendices, Cheikh Anta Diop).
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Les Noirs, partout où ils se trouvent sur la Terre, sont victimes du système dominant
de la suprématie blanche qui les opprime ; ils ne sont pas les maîtres de leurs destins
individuels et collectifs. Et ceci est le problème majeur, voire le seul problème qui les guette !
Ils ont été classés par les Blancs comme Noirs (et non-Blancs) par opposition à la réalité
génétique du blanc. Cette réalité (de condition d’opprimés) est si horrifiante et douloureuse
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qu’elle entraîne la pensée circulaire. Aux U.S.A. surtout les Noirs refusent de reconnaître
consciemment les faits des implications spécifiques de leur impuissance et de leur
destruction dans le système de suprématie blanche. Donc, ils sont désorientés ; ils se
débattent en pataugeant dans un vide idéologique, sans une perception où une analyse du
racisme, ou du contre racisme scientifique. Il ne leur reste à faire que se quereller et rivaliser
d’efforts pour dénicher quelques emplois, quelques subventions. Or, ils s’imaginent que la
vraie lutte est dans la différence entre les classes sociales noires ou entre les mâles noirs et
les femelles noires. Toutes leurs énergies et tous leurs efforts psychologiques sont
consacrés (individuellement et collectivement) à nier le vrai problème de la confrontation
Noirs/Blancs, de la suprématie blanche. Car se focaliser sur ce problème d’une façon
réaliste peut entraîner une mort certaine dans les mains des racistes blancs.
La communauté noire aux U.S.A. n’a pas encore affronté consciemment la logique
ahurissante, le choc et la peur dénaturante qui suivirent l’assassinat de presque tous les
leaders mâles noirs courageux : Malcolm X, Martin Luther King, Jr., Whitney Young, Medgar
Evers, Fred Hampton, sans parler de l’holocauste de Jonestown de la Guyane (1000 noirs
massacrés avec la complicité du gouvernement américains). Depuis ces événements, les
Noirs refusent d’affronter la réalité meurtrière de la suprématie blanche. La lutte pour la
justice, la lutte pour le pouvoir des noirs est perçue à travers un miroir déformant, parce que
les Noirs ont peur ! Depuis la mort de tous ces hommes noirs qui étaient tous conscients de
la nécessité de résiste, de détruire la suprématie blanche, la rhétorique venant de la
communauté noire est celle de la soumission, de la coopération avec la dynamique raciste.
On se contente d’énumérer simplement les doléances, gardant l’illusion que dans un
système de suprématie blanche, les Noirs et les non-Blancs peuvent former une
communauté homogène. Par contraste, Malcolm X et les autres ont démontré que la
conséquence certaine de la résistance est la mort. La population noire a refoulé la peur de
mourir par la logique protectrice qu’il n’existe plus de problème de suprématie blanche,
excepté en Angleterre et en Afrique du Sud, que le racisme n’existe presque plus aux U.S.A.
On prétend d’ailleurs, que la seule source de stress au sein de la communauté noire provient
des Noirs qui rejettent d’autres Noirs (mâle contre femelle, femelle contre mâle, femelle
contre femelle, mâle contre mâle), ou de la soi-disant bourgeoisie noire contre les soi-disant
couches inférieures ! La vérité est que la notion de classe réfère non seulement à l’argent
mais au pouvoir exercé. Et puisque tous les noirs sont opprimés par le système raciste,
aucun ne détient le moindre pouvoir. Par conséquent, il n’existe pas de classe parmi
les Noirs !
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Pour revenir à la question de la logique de défense des Noirs, la logique décrite ci-
dessus reflète la haine de soi noire. Cette haine de soi est intensifiée et renforcée par une
augmentation de suicide noir, de l’homicide noir par des Noirs, des sévices sur enfants noirs,
sur épouses noires. Outre ces comportements, d’autres comportements se manifestent, qui
provoquent un état semi-hypnotique : taper des mains et claquer des doigts d’une façon
rythmée, chanter, danser, jouer excessivement la musique « rock », écouter la radio,
pousser des cris déchirants à l’église. Ces comportements des Noirs ont l’effet de calmer la
douleur, de faire oublier le danger qu’ils ne peuvent pas contrôler. Bien sûr, cela ne sert qu’à
éviter les problèmes et empêcher les solutions. Certains Noirs pensent échapper à cette
situation en faisant des mariages mixtes. Mais on doit se rappeler que les plus célèbres cas
de mariages mixtes entre les Sémites et Aryens en Allemagne eurent lieu juste avant
l’Holocauste. On considéra néanmoins les Sémites de religion juive comme des non-Blancs,
à cause de leur origine africaine (voir chapitre 18). Pareillement, certains Noirs épousent la
cause marxiste et s’identifient au prolétariat. Mais ils ne voient pas que Marx, un Sémite
(non-Blanc), fut lui-même victime de l’anti-Sémite.
Un tiers des Sémites du monde a péri dans l’Holocauste, mais Karl Marx n’a
pas parlé de leur horrible sort potentiel, pour la simple raison qu’il n’a pas compris la
confrontation entre Blancs et non-Blanc. Il ne s’est pas rendu compte qu’en tant que
Sémites (non-Blancs) les Juifs se trouvaient en dehors de la notion de classe (supérieur,
moyenne, inférieur) qui est un concept blanc référant à un rapport de pouvoir. Donc, les
Noirs se leurrent en pensant qu’il y a des ouvriers blancs qui veulent s’unir aux non-Blancs
par communauté d’intérêts ; il n’y a pas de preuves pour soutenir une telle idée.
Ainsi donc, les Noirs doivent admettre clairement leur peur de mourir en se dressant
contre le système de suprématie blanche mondiale. Alors, les ordinateurs de cerveaux
collectifs cesseront d’imprimer des modèles inefficaces de la pensée circulaire, qui est la
logique de la peur et de l’évasion. Suivra une analyse rigoureuse et efficace de la dynamique
de la suprématie blanche et les moyens de la neutraliser. Pour parvenir à cette domination
de la peur de noire, il suffit de cultiver le respect de soi individuel et collectif. Résoudre le
problème de l’oppression politique et sociale revient à résoudre le problème d’une maladie
corporelle. Il est essentiel de bien diagnostiquer le problème par l’observation, l’examen
médical, et les tests cliniques divers. Le diagnostique comprend un résumé des modèles
spécifiques de dérangement physiologique et une formulation des causes majeures et
mineures. Un programme de traitement et cure est proposé, basé sur des mesures prises
pour neutraliser les causes et empêcher la maladie de survenir à nouveau. Il existe des
dynamiques environnementales externes qui agissent sur le corps sain et le corps malade ;
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un bon médecin se doit de se mettre au courant et de bien observer toutes les données
avant de faire son diagnostic.
En tant que Noirs, si nous n’avons pas confiance en notre capacité de faire nos
propres observations de Noirs, nos propres analyses de Noirs et nos plans d’action de Noirs,
pourquoi parler de la libération noire ? Il ne faut jamais attenté à l’indépendance de ceux de
qui on dépend si l’on se sent éternellement dépendant, car se serait le suicide. Même si
nous gagnions l’indépendance, l’état de dépendance prendrait le dessus étant donné notre
état d’âme. D’ailleurs, si en tant que Noirs, nous nous croyons vraiment inférieurs aux
Blancs, si nous nous croyons vraiment incapables de faire nos propres observations et
établir nos propres corrélations, disons le tout haut : « Les Noirs sont inférieurs aux
Blancs ! ». Si nos savants noirs du comportement social, nos hommes politiques noirs, nos
psychiatres noirs sont incapables de diagnostiquer la situation mondiale des Noirs, si les
médecins noirs sont incapables de soigner leurs patients, si les avocats noirs, les instituteurs
noirs sont incapables de remplir leur fonction, autant capituler et s’adresser aux Blancs !
Autant demander à toutes les femmes noires d’épouser des Blancs et à tous les hommes
noirs d’épouser des Blanches.
Si nous ne voulons pas, en tant que communauté noire, conclure que nous
sommes des incapables, alors levons-nous et résolvons le problème de l’oppression
des Noirs sous la suprématie blanche ! Que chaque personne noire se fasse un devoir de
savoir et comprendre comment la dynamique de la suprématie blanche s’exprime dans tous
les domaines de l’activité humaine : économie, éducation, divertissements, législation,
travail, politique, religion, sexe et guerre.
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Chapitre 13: Le Concept et la Couleur de Dieu et l’Equilibre mental des Noirs (1979)
La vaste majorité des peuples du monde ont une conceptualisation d’une croyance
en l’existence de Dieu (quel que soit son nom), la force suprême (être suprême) responsable
de la création de l’univers. Ils lui vouent leur culte, leur dévotion et leur obéissance, en se
conformant à des rites qui ont évolué au cours de milliers d’années. Les enfants y prennent
part dès le bas âge, et avant même de comprendre, ils reconnaissent Dieu (ou un dieu).
Cette reconnaissance et cette pratique font partie intégrante du concept et de l’image de soi
en relation avec l’environnement total, et également en relation avec une obéissance à l’être
suprême.
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pensée religieuse créé par la suprématie globale. Les modèles de pensée économique créés
par la suprématie blanche sont : le capitalisme, le communisme, le socialisme, et le « multi
nationalisme ». Cette même suprématie s’organise politiquement comme suit : la
démocratie, le nazisme, l’hégémonie soviétique, le fascisme, et le nationalisme.
Malgré le fait historique que Jésus fut un Noir (ex : les vierges noires tenant dans
leur bras le fils, Jésus), l’église chrétienne a changé l’image ; Marie est devenue blanche et
Jésus également (son nom changé en « Christ »). Si Jésus est le fils de Dieu, alors Dieu doit
être Blanc, (selon la logique blanche). Depuis deux mille ans, tous les ordinateurs du
cerveau (à l’échelle du monde) sont programmés pour reconnaître un Dieu blanc, être
suprême, parfait, sage, bon créateur de l’univers. Comme les Blancs dominent les non-
Blancs et font du prosélytisme (par leurs missionnaires) mondial pour implanter cette image
d’un Dieu blanc (d’autant plus que le christianisme va de pair avec la conquête blanche),
tous les non-Blancs du monde entier finissent par accepter qu’effectivement, Dieu est un
Blanc ! Un Noir qui se considère chrétien doit accepter cette image de Dieu (les faits
historiques ayant été cachés, niés, refoulés depuis longtemps par les Blancs). Comment un
Noir (ou autre non-Blanc) peut-il se libérer de cette image de Dieu ? Comment peut-il libérer
de l’oppression blanche ? Et s’il arrive à se libérer de l’idée d’un Dieu blanc (dans l’ordinateur
de cerveau), en quoi ou en qui va t’il croire ?
N’oublions pas que les Blancs furent à l’origine des mutants (albinos) issus des
peuples noirs d’Afrique. Chassés, isolés, ils migrèrent au Nord (l’Europe) pour éviter les
rayons puissants du soleil, mais ils sont revenus en conquérants (et beaucoup d’entre eux se
sont mêlés aux populations noires d’Afrique et du Proche Orient, puisqu’ils désiraient avoir
une peau de satin ou peau brune dorée). La psyché blanche n’a pas pu tolérer un
concept de quelque chose de supérieur à elle, même pas un Dieu ! De plus, elle en
voulait à Dieu de lui avoir légué une peau blanche au lieu d’une peau noire ! Ce sont
eux qui cherchent à recréer la vie, (leur quête des gènes à base de mélanine). Ce sont eux
qui visent la destruction de l’univers ! L’image miroir du mot « God » est « Dog », et tout le
monde sait que le meilleur ami de l’homme c’est le chien (et pas Dieu).
Il n’existe point de configurations d’énergie dans l’univers qui n’émanent pas de Dieu
(et qui ne sont pas Dieu). La mélanine est capable d’absorber beaucoup d’énergie, et les
Noirs et les non-Blancs en possèdent en grandes quantités. Cette capacité leur permet une
supériorité sur le plan de l’intuition, sur le plan de l’énergie (« the power connection »).
Jésus, le fils de Dieu, fut bel et bien un Noir, donc pour les peuples non-blancs, DIEU NE
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PEUT PAS ETRE BLANC ! Il faut nous enlever cela de notre esprit et de notre ordinateur de
cerveau !
Même les Blancs reconnaissent que la couleur noire est essentielle pour
communiquer avec la force imminente dans le monde de déité, de justice et de sagesse.
C’est pour cela qu’ils fournissent des robes noires aux pasteurs, aux prêtres, aux juges, aux
savants. Une fois que les Noirs et les non-Blancs se seront débarrassés des mentalités et
des comportements d’infériorité imposés par les Blancs, ils vont pouvoir se connecter à la
source de l’énergie et retrouver leur équilibre mental (consciemment détruit par le système
global de la suprématie blanche).
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Une partie de notre héritage en tant que Peuple Noir (africain) est la connaissance du
symbole. Cette connaissance pratique comprend la capacité de parler, d’écrire et de décoder
le langage et la pensée symboliques. La mélanine est essentielle pour posséder une
profonde connaissance du symbole, car elle est capable d’absorber des spectres larges de
fréquences énergétiques ou de données.
Le Noir est considéré comme un parfait absorbeur d’énergie (ex. Osiris, « Lord of the
Perfect Black »). Einstein a fait des recherches sur l’énergie grâce à sa connaissance en
physique de la boite noire et ses expériences sur l’absorption de l’énergie ; les trous noirs
dans l’espace cosmique ont de grandes capacités d’absorber toutes les formes d’énergie.
Les gens noirs et bruns possédant de grandes quantités de mélanine fonctionnent avec un
sixième sens, tandis que les Occidentaux fonctionnent seulement avec cinq sens. Des
éducateurs déficients en mélanine ne peuvent apprendre aux non-Blancs à utiliser au mieux
qu’une partie de leur système nerveux. Donc, il incombe aux peuples non-blancs de
s’assumer et de développer au maximum leur potentiel de mélanine, et ceci par la pratique
du « self-respect » (respect de soi).
Ces questions sont nécessaires pour mieux examiner le symbole du viol dans le
système (la culture) de suprématie blanche. Le viol est un comportement injuste et malsain
qui reflète un niveau très bas du respect de soi, donc une maladie mentale. Simultanément,
le viol reflète des niveaux très bas de respect d’autrui.
La forme la plus courante du viol se manifeste par un mâle qui agresse et impose ses
organes génitaux à une femme. On le constate fréquemment dans des situations de
détention : prisons, maisons de correction juvénile, institutions psychiatriques qui manquent
de personnel de surveillance. Quand il viole, un mâle utilise ses organes génitaux pour
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prendre de force une personne considérée plus faible que lui. C’est une agression et les
organes génitaux servent d’arme !
Dans le monde occidental le viol est courant. Aux Etats-Unis des fréquences très
élevées de viol sont relevées dans la population noire où des mâles violent des femmes :
mais on constate des fréquences aussi élevées de mâles blancs qui violent des femmes
noires. La fréquence de mâles blancs qui violent des femmes blanches est basse. Comme
j’ai déjà souligné dans mes articles depuis dix ans, aucun comportement ne peut être bien
compris et décodé en dehors du contexte des rapports de pouvoir existant entre les peuples.
Dans notre monde actuel, le rapport de pouvoir fondamental est celui du pouvoir blanc
contre l’absence de pouvoir non-blanc (noir, brun, rouge, jaune). Les facteurs et les forces
derrière l’évolution de cet état de rapports sont les suivants :
Si les Blancs n’avaient pas établi des rapports de pouvoir/force avec les non-Blancs
ils auraient été annihilés. Cette peur d’être annihilé a amené la collectivité blanche à
fabriquer, au cours des siècles, des systèmes d’armes horrifiantes et destructrices, et ceci
dans le but d’égaliser le pouvoir génétique (dominant chez les non-Blancs, récessif chez les
Blancs).
La capacité de décoder les symboles est essentielle pour nous aider à comprendre la
signification des armes majeures de destruction inventées par les Blancs, ainsi que leur
FORME, qui imite toujours celle des organes génitaux mâles : pistolets, bombes, canons,
balles, avions et missiles nucléaires. Le pistolet-mitrailleuse est appelé LE GRAND
EGALISATEUR, et un Blanc qui se fait respecter est baptisé « a pistol » (un pistolet) !
Dans la guerre des armes, les deux superpuissances blanches accumulent assez
d’armes nucléaires pour empêcher l’annihilation génétique des Blancs mondiaux. Ces armes
entourent tous les pays non-blancs. Mais ils mentent et prétendent s’armer l’un contre
l’autre. En anglais, « the arms race » veut dire symboliquement la course des peuples
violents (blancs) pour s’armer contre l’ennemi (non-blancs). L’anagramme du mot
« America » cache la phrase « I AM RACE » ; il ne faut pas oublier que les Blancs sont
l’unique groupe sur notre planète qui a développé le concept de race.
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Par conséquent, les femmes blanches sont conditionnées à voir en tout mâle un
violeur potentiel. Mais en même temps ces femmes ont appris à décrire leur idéal d’attrait
physique comme étant « tall, dark and handsome » (grand, noir et beau). Une fois sa
libération féminine acquise, la Blanche prenait délibérément tous les mâles non-blancs et le
mâle noir en particulier. Tout en commettant ces agressions contre des mâles non-blancs,
elles ne pouvaient pas admettre leur attirance sexuelle, donc elles créèrent des
organisations contre le viol (ex. WAR = « women against rape »). Il y a eu des cas de viol de
femmes blanches par des Noirs, mais de tout temps les fréquences de viol femmes noires
par des Blancs ont été supérieures.
Le phénomène de mâles noirs qui violent des femmes noires peut s’expliquer par le
fait que les Noirs se sentent frustrés et privés de pouvoir dans un système raciste les
prenant pour cible. D’ailleurs, les Noirs sont plus stressés que leurs sœurs et leurs épouses,
et ils sont jaloux du pouvoir de la femme noire, sans mentionner son dédain (à elle) pour un
homme qui ne fait pas souvent le poids. Pour ces raisons, les Noirs violent des femmes
noires pour prouver leur dominance sur elles.
Tout cela se passe sans discussion ouverte et sans analyses conscientes, mais des
modèles de conduites demeurent et certains les imitent sans réfléchir, qu’ils soient Noirs ou
Blancs. Le sexe et la violence sont encouragées, en Occident, par les média (films de
violence et sexe) et par la culture du « rock » (ex.., les « Sex Pistols »). Mais les individus ne
semblent pas voir la connexion entre les actes de violence sexuelle et le nombre et la forme
des missiles, bombes, pistolets et gadgets imitant les organes génitaux mâles.
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Dans un numéro du magazine India Today (1-15 août 1980), le lecteur trouvait sur
une page un article sur l’épidémie de viols en Inde, et sur l’autre page un article décrivant le
développement des missiles et armes d’agression dans le sous-continent de l’Inde.
L’association est logique mais inconsciente. L’Inde se trouve être un des pays les plus
pauvres du monde. Sa population à peau noire et brune déteste cette peau jusqu’à vouloir
blanchir et maintenir le système de caste où les Noirs sont des intouchables. Mais les
Blancs, qui y ont instauré leur système de suprématie blanche et de mépris pour le Noir, en
sont responsables.
Les mâles noirs cesseront de violer dès qu’ils commenceront à s’estimer et cesseront
de réagir inconsciemment aux attaques du système de la suprématie blanche. Ils auront à
lutter efficacement pour neutraliser les effets du racisme et chercher à détruire ce système,
au lieu de le subir !
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La guerre a été déclarée contre la communauté noire et les Noirs ont peur, mais:
5. les Noirs doivent cesser les comportements stéréotypés (gémir, pleurer, se plaindre,
quémander, faire le clown, danser, claquer des doigts en chantant, faire rire d'eux, se
promener avec des "box" gigantesques en augmentant le volume au maximum).
Nous, les Noirs, nous ne voyons pas la guerre déclarée et engagée contre nous parce
que nous avons des blocages, et nous avons peur! Au contraire, notre comportement nous
force à avoir une attitude malsaine d'espoir et de soumission, au lieu de faire des analyses
saines pour créer des stratégies, des types de comportement bénéfiques à notre race.
Une stratégie majeure dans cette guerre contre la communauté noire est le meurtre
quotidien de mâles noirs par des mâles blancs en uniforme, autorisés à porter des armes;
cela s'appelle l'homicide légitime! Et ce n'est que la poursuite de la Guerre de
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Reconstruction, commencée il y a cent ans, où les mâles noirs furent lynchés et castrés pour
que la suprématie blanche soit rétablie (semer la peur parmi les Noirs fraîchement
émancipés; défendre "l'honneur" des femmes blanches).
Il est temps d'utiliser tout notre cerveau/ordinateur: l'hémisphère cérébral droit qui nous
permet de mettre en œuvre la rhétorique, le rythme et la rime, ainsi que l'hémisphère
cérébral gauche qui nous permet de faire des analyses critiques, de décoder ce qui se
passe, et d'organiser des comportements basés sur un respect de soi. Comme dit Mao Tse-
Tsung, avant de faire quelque chose il faut bien comprendre sa nature, ses relations
avec d'autres choses, les circonstances actuelles et les lois qui gouvernent le tout.
Pourquoi est-ce que la communauté noire (et les mâles en particulier) est attaquée si
intensément depuis plus de deux mille ans? Jésus fut un mâle noir lynché par des soldats
romains blancs dans la même guerre qui avait déjà été entamée et qui continue.
Dans le même temps que les Noirs et les non-Blancs se font descendre dans les rues,
les communautés blanches resserrent les rangs pour s'entraider. Le capitalisme et le
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communisme ne sont pas des ennemis, mais plutôt, les deux extrêmes des pratiques
économiques et sociales des spectres de la suprématie blanche. Les Noirs doivent se
demander qui est le vrai ennemi? Les U.S.A. donnent des subventions et de l'aide
financière à tout le bloc communiste sauf les Chinois (des non-Blancs). Les réfugiés cubains
blancs sont reçus à bras ouverts tandis que les réfugiés haïtiens sont refoulés! Le système
de la suprématie blanche sait qui est le vrai ennemi: toutes les personnes classées comme
Noirs ou non-Blancs, et elles sont toujours manipulées ou exterminées.
L'homicide légitime n'est pas seulement le meurtre de mâles noirs dans les rues. C'est
aussi priver les familles noires et non-blanches d'aide sociale, de travail et d'éducation. Pour
recevoir les allocations familiales, une femme doit prouver que le mâle ne vit pas sous le
même toit. Par conséquent, en 1980, plus de 49% des familles noires aux U.S.A. se
retrouvaient sans père. Là où la femme noire se retrouve seule à élever ses enfants, non
seulement ils sont privés de "rôle model" mais ils vivent dans la misère2. Mais ce n'est pas
tout. Le génocide des mâles noirs s'accomplit subtilement quand le système raciste
encourage leur bisexualité, leur homosexualité, leur abus d'alcool et de stupéfiants, leur
incarcération à vie ou à de peines très lourdes, et leur participation à de guerres où ils sont
envoyés à l'infanterie pour servir de chair à canon. Le suicide mâle noir s'accroît chaque
année.
Les média contribuent à dénigrer les mâles noirs et à miner leur image. Les feuilletons
télévisés noirs les plus célèbres des années 1970 et 1980 représentaient les Noirs dans des
rôles de clowns, de débiles, de drogués, de nains, de travestis, d'éternels paresseux,
renforçant ainsi des "rôle model" négatifs! Le Dr. Shockley (prix Nobel) publiait et commentait
sa théorie de l'infériorité génétique (supposée) des Noirs. Tous les éditeurs, propriétaires et
cadres supérieurs des chaînes télévisées ou journaux importants sont des mâles blancs.
Quand est-ce que les Noirs vont capter le vrai message (le symbole) au lieu de demeurer
aveugles et sourds-muets? Il y a même des Noirs qui sont d'accord avec le Blanc sur le fait
que leur race ne vaut rien, et que le seul recourt reste le suicide ou l'extermination (on
encourage les femmes comme les hommes noirs à se faire stériliser). Nous pouvons nous
en sortir mais il faut réhabiliter l'image du mâle noir pour rendre sa dignité à la race. Les
mâles eux-mêmes devraient refuser les comportements indignes et néfastes et revendiquer
leur droit au travail pour faire vivre leur famille. En plus ils devraient servir de "rôle model"
positif à leurs enfants (et surtout à leurs fils) et chérir leurs épouses. Les femmes noires, de
leur côté, doivent refuser une activité sexuelle avec des drogués, des bisexuels et des mâles
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qui ne se comportent pas en hommes. Toute la communauté noire doit comprendre que les
filles-mères ne font pas de bonnes mères, et cette activité doit cesser! Si les enfants sont
mieux encadrés, la promiscuité adolescente diminuera. Enfin, la masculinité noire ne veut
pas dire macho et argenté mais plutôt guerrier et soldat contre le système de suprématie qui
cherche à exterminer le Peuple noir! Il faut d'autres comportements et d'autres stratégies
que ceux qui ont échoué jusqu'ici!!
2
Note personnelle de la traductrice: En 1990, le taux de chômage parmi les Blancs était de 7%
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Pourquoi devrait-on se concentrer sur des symboles profonds? Parce que derrière les
symboles se cache La Vérité. La Vérité, une énergie spécifique dans l'univers crie à être
révélée – surtout quand l'hypocrisie et la déception tendent à dominer. Le symbole est le
produit de la condensation de l'énergie environnementale. R.A. Schwaller de Lubicz, dans
son livre, Symbols and the Symbolic, explique:
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Dans la civilisation occidentale on n'étudie pas beaucoup les symboles et leur décodage.
C'est regrettable, mais à un niveau profond c'est compréhensible. Le décodage du symbole
est une activité pareille à celle du physicien qui examine la matière sous un microscope.
Dans les deux cas, le processus d'investigation sert à raffiner notre connaissance plus
profonde de l'Ego, le libérant ainsi. Pour ce processus, seule est nécessaire l'activité de
l'hémisphère cérébral droit et des chaînes neurochimiques sensorielles qui l'alimentent.
Comme extension théorique, je suis convaincue que le neuropigment mélanine joue un rôle
crucial dans ce système neurochimique. La Mélanine réagit comme un pigment biologique
absorbant les données énergétiques dans le système nerveux qui mène spécifiquement à
l'hémisphère cérébral droit. La mélanine comme neuropigment a la capacité d'absorber des
niveaux d'activité énergétique en dehors des spectres des fréquences énergétiques traités
par les cinq sens traditionnels (la vue, le toucher, l'ouïe, le goût et l'odorat) reconnus par la
civilisation occidentale, civilisation promue par la collectivité leucoderme qui, elle, n'a pas
une quantité suffisante de mélanine dans la pigmentation et le système nerveux et qui, ainsi,
a une moindre capacité d'absorber des données énergétiques.
1. La Bible (Timothée. 6:11). "Car l'amour de l'argent est la racine de toutes sortes
de choses mauvaises".
2. Ernest Becker, Escape from Evil. "Dans l'histoire l'évolution de la monnaie est un
chapitre qui reste à écrire, parce qu'elle est ensevelie dans la préhistoire.
L'homme moderne semble difficilement comprendre l'argent; il est trop près de lui
et fait partie intégrante de sa vie. Néanmoins, l'argent est un objet magique,
sacré, sur lequel nous comptons pour notre entrée dans l'immortalité. L'analyse
de la monnaie s'obscurcit parce que la monnaie reste encore un mythe vivant,
une religion. Comment expliquer autrement ce manque d'histoire de la monnaie
malgré les collections massives de monographies anthropologiques, les
observations de Platon, d'Aristote, de Saint. Auguste sur les fétichismes de
l'argent, les remarques de Marx et enfin de la psychanalyse? On conquiert la mort
par accumulation de monuments en pierre et en or qui défient le temps. Ces
monuments permettent de découvrir l'âme. L'argent prime; l'immortalité… réside
dans les choses mortes qui seules demeurent".
3. Norman O. Brown, Life vs. Death. "Pour l'homme moderne, la maison, la voiture,
de gros comptes en banque sont ses symboles d'immortalité. Par exemple, si un
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Noir aménage dans la maison d'à côté, non seulement votre maison diminue en
valeurs immobilières mais vous vous trouver diminué(s) au niveau de l'immortalité
visible, et ainsi vous mourez!"
5. Edmond Bergler, Money & Emotional Conflict. "La névrose de l'argent peut être
décelée dans chaque pays, chaque culture, chaque groupe d'une société
particulière, d'où l'incapacité de l'utiliser pour mettre en accusation notre système
de libre-entreprise, car la névrose de l'argent est un dérivé indépendant de tout
système externe."
6. Ernest Becker dans Escape from Evil, relate un point de vue africain sur l'argent.
Un vieux Bantu parle des évolués européanisés de son pays: "Ce sont des
hommes de 'lupeto' (l'argent); ils ne connaissent que l'argent, c'est la seule chose
qui a de la valeur pour eux. Ils abandonnent leur philosophie Bantu pour une
philosophie de l'argent. Cette nouvelle valeur (lupeto) détruit tout".
7. Mark Twain, The Damned Human Race (Commentaire sur une assemblée
d'indigènes en Inde; leurs costumes, leur teint, etc.):
"… Le teint blanc n'est pas déplaisant quand les Blancs font bande à part. Mais, quand ils
entrent en compétition avec des masses de brun et de noir, on doit admettre que nous
supportons le teint blanc uniquement parce que nous y sommes habitués. Presque toutes
les peaux noires et brunes sont belles mais une belle peau blanche est rare. Dès que les
teints foncés s'amassent ils font que les teints blancs par contraste sont décolorés, malsains
et parfois mortellement pâles. J'ai constaté ceci au Sud des U.S.A. en regardant les esclaves
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d'avant guerre (de Sécession). La splendide peau satin des Zulus de Durban me semble
s'approcher de la perfection (N.B. Osiris, 'le type même du parfait noir').
La mélanine est le pigment noir qui permet à la peau de paraître autre que blanc
(noir, brun, rouge, jaune). La coloration par le pigment de mélanine est normale pour la
famille "humaine" ("hue-man = homme teint, donc humain). Les Blancs rejettent leur peau
blanche et c'est pour cela qu'ils souhaitent bronzer à toute occasion, jusqu'à se ruer dans les
salons de bronzage: "Bronzer à tout prix! Si bronzer doit me tuer, au moins je ferais un joli
cadavre!"
La collectivité globale blanche désire avoir une peau qui brille, une peau satin, noire
ou bronzée, une peau qui ne montre pas la carence du pigment de mélanine. L'expression
l'habit fait l'homme, implique qu'il faut se couvrir, cacher sa peau blanche (et à défaut, bien
se maquiller).
Lors du scandale du Watergate aux U.S.A. (le pays par excellence de l'organisation
globale blanche), un président s'est vu obligé de démissionner à cause d'un comportement
honteux. A la même époque, sur tous les campus universitaires, des mâles blancs faisaient
du "streaking" (apparaître en plein air, en plein public, tout nu, courir, et puis se cacher).
Symboliquement, cela veut dire que dans l'ordinateur du cerveau de la collectivité blanche,
le corps blanc nu égale la honte.
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Examinons maintenant un billet d'un dollar. Le papier original est blanc. Au recto
l'imprimerie et la gravure sont faites à l'encre verte sur papier blanc. Au verso l'imprimerie et
la gravure sont faites à l'encre noire sur papier blanc. Autre symbole sur le dollar: la
pyramide africaine et l'œil divin d'Osiris. Osiris était le type même du parfait noir.
L'expression "la monnaie ne pousse pas sur les arbres", signifie une pénurie. Mais à un
niveau psychique plus profond, la monnaie de papier équivaut aux feuilles d'un arbre, les
"greenbacks". Dans la culture occidentale, les billets de banque sont l'équivalent symbolique
des feuilles de figue, feuilles qui furent utilisées pour couvrir les organes génitaux des corps
blancs d'Adam et Eve, pour couvrir leur nudité et leur honte! La face du dollar imprimée en
noir représente symboliquement (et dans l'inconscient) la peau noire (pigment de mélanine)
que les Albinos ou les Blancs auraient dû posséder, n'eût été leur défaut génétique
d'albinisme (la raison pour laquelle ils ont été expulsés d'Afrique par leurs parents noirs).
Dans le ghetto noir on dit souvent "Give me some skin!" pour dire serre-moi la main,
mais l'implication est donne-moi de l'argent! Les Noirs, qui vivent avec la communauté
blanche, ont intériorisé sur le plan de l'inconscient, l'argent en tant qu'objet servant à
camoufler la peau blanche détestée.
9. Herb Goldberg et Robert Lewis constatent dans Money Madness: "Les études
sur les "self-made men" richissimes révèlent un taux élevé de décès ou de
divorces de leurs parents, d'où leur insécurité. Très jeunes, ces hommes ont
décidé d'accumuler suffisamment d'argent pour qu'ils ne soient plus jamais
abandonnés. N'y a t-il pas un parallèle avec les mutants albinos qui ont crée la
civilisation et la culture occidentales?"
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Cela explique en plus, pourquoi pendant l'acte sexuel, certains Blancs aiment être
enduits d'excréments humains. Pareillement, on comprend la signification des mots
communs à tous les niveaux "shit" (merde) et "shithead" (merdeux). Cela explique aussi
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The Isis Papers
pourquoi, au niveau de l'inconscient, les Blancs pensent que les Noirs n'ont pas besoin
d'argent autant qu'eux!
Tous comme les symboles déjà discutés dans les chapitres précédents, la boxe est
encore un exemple spécifique du symbolisme du comportement blanc devant sa vulnérabilité
génétique. Lors des championnats de boxe opposant le champion des poids lourds, Larry
Holmes (un Noir) au prétendant et futur perdant, Gerry Cooney (un Blanc), la question de la
race primait. Cooney faisait figure d'un Great White Hope (le grand espoir des Blancs) et une
ambiance des films Rocky planait sur le ring.
De toute évidence la boxe existait en Crête ancienne avant l'arrivée des Grecs. A
cette époque, les boxeurs enlaçaient des lanières de cuir doux autour de leurs poings et
leurs avant bras, mais vers le IVè siècle av. J.C., le cuir dur fut remplacé du fait que ces
lanières devinrent des armes plutôt que des protections. Vers la fin de l'époque romane, les
Grecs adoptèrent le cestus à clous de fer ou de cuivre et entraînèrent les esclaves à la lutte
à mort, spectacle qui donnait le frisson aux milliers de Romains dans les arènes de l'ère
chrétienne.
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Dans Londres des XVIIè et XVIIIè siècles, la boxe fut populaire et un ancien esclave
noir américain, Bill Richmond, l'emportait souvent sur les pugilistes anglais. En Europe
comme en Amérique, on associait toujours les pugilistes à leurs origines ethniques, et, à
cause des préjugés de race, les Noirs furent toujours défavorisés, quoique maintenant ils
dominent le sport depuis plus de trente ans.
Dans la boxe comme dans toute forme d'activité humaine, il faut savoir décoder les
symboles et les comportements symboliques. Dans l'Egypte antique, le dieu le plus
important fut Osiris (Lord of the perfect black), représenté symboliquement par le taureau
noir Apis. Dans le Dictionnaire des symboles de Cirlot, on lit que le taureau est le symbole
historique de la supériorité du blanc sur le noir. Mais nous savons que Cirlot, consciemment
ou inconsciemment, a renversé la signification puisque le taureau noir représente Osiris, un
dieu africain. Donc dans la psyché blanche c'est le noir qui est véritablement supérieur
au blanc.
La course de taureau est devenue un sport populaire un peu après que les Maures
(des Africains noirs) furent chassés de l'Espagne qu'ils dominèrent pendant plus de sept cent
ans. Bien sûr, les Espagnols furent noircis littéralement par le matériel génétique africain de
leurs conquérants. Ils eurent leur revanche en créant des courses de taureau, au cours
desquelles un mâle habillé en costume scintillant "suit of lights" (donc blanc) parade devant
un taureau noir, risquant sa peau et sa vie avant de le tuer, à l'aide d'autres toreros. Le
toréador prenait comme souvenir la queue ou l'oreille du taureau, toutes les deux symboles
phalliques. Souvent on mangeait la viande, et les testicules furent considérés comme une
friandise puissante.
Une fois les buffles exterminés, les cow-boys se consacrèrent à l'élevage. Le bétail
supérieur était toujours le "black angus", qu'ils attrapaient à l'aide d'un lasso jeté autour du
cou (tout comme ils font pour lyncher un Nègre). Aux U.S.A., les bœufs sont souvent castrés
(ex.., les bouvillons, exactement comme les Nègres qu'ils viennent de lyncher). La viande
préférée des Américains est le steak ou le hamburger qui rend, selon eux, une personne
plus masculine, plus puissante.
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A part la viande, le bétail fournit le cuir qui sert à la fabrication des chaussures, des
gants, des vêtements, des valises, tous de couleur noire de préférence. Les nazis portaient
exclusivement le cuir noir pour paraître puissants; le noir reste la couleur préférée des gangs
à motocyclettes composés surtout de Blancs. Il est donc évident que le taureau noir et ses
usages symboliques - - nourriture et vêtements - - démontrent la puissance originale d'Osiris,
le type même du parfait Noir, souvent représenté par Apis, le taureau.
La boxe s'associe également à cette puissance. Les gants sont toujours noirs, bruns
ou de couleur, jamais blancs. Une paire de gants portée à l'avant du corps au début du
match, c'est le symbole de la matière génétique des testicules qui contiennent la vraie
puissance de l'homme. Les testicules se trouvent "below the belt" (au-dessous de la
ceinture); un boxeur est sévèrement pénalisé s'il y frappe. En apparence c'est pour protéger
le boxeur contre les dommages et les douleurs, mais symboliquement il faut à tout prix
empêcher l'association du symbole avec les vrais objets contestés, les testicules et leur
puissance génétique. Comme pour dire "les testicules n'ont rien à voir avec ce match!" Les
deux pieds chaussés de bottes de cuir noir deviennent des symboles des testicules, alignés
parallèlement au-dessus. Cela expliquerait certains fétichismes du pied et de la chaussure
dans le système de la suprématie blanche globale.
Lors du match Holmes contre Cooney, le ring (qui, décodé signifie l'orifice du vagin)
était décoré en rouge blanc et bleu, les couleurs symboliques des nations blanches. Le
drapeau monté sur un mât représente une vue latérale du phallus et les testicules. Un tissu
rouge blanc bleu symbolise la matière génétique qui reproduit la peau blanche; à
travers la peau blanche, on peut voir des artères rouges et des veines bleues (d'où le terme
"blueblood"). Ce n'est pas le cas des peaux noires à pigment de mélanine. (Nous ajouterions
volontiers que cela explique l'hystérie ressentie par les Blancs à chaque fois qu'ils voient leur
drapeau tomber ou traîner par terre. Ils masquent cette hystérie sous le terme de
patriotisme. Des millions de Noirs se sont fait tuer dans des guerres qui défendent le
drapeau mais n'apportent pas d'amélioration à leur vie)3.
Les poings des boxeurs sont gantés de cuir noir, brun ou d'une autre couleur, mais
jamais de couleur blanche. Tout cela nous révèle qu'au niveau profond de la psyché blanche
individuelle et collective, la puissance est associée à une peau de couleur, par
opposition à l'absence de couleur. En fin de compte, il importe peu qui gagne, le boxeur
3
Réflexion personnelle de la traductrice
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blanc ou non-blanc, puisque les gants du gagnant sont toujours de couleur. Un boxeur blanc
qui se revêt de noir, brun, etc. s'identifie à la puissance et la couleur du taureau Apis (ou
Osiris) qui est le noir. Dans la psyché la couleur est gagnante tout comme dans la réalité la
peau noire domine génétiquement.
Un examen des milieux "gay" confirme cette théorie. L'homosexualité mâle est basée
sur le sens, conscient ou inconscient, de la déficience en substance mâle. Ainsi ces mâles
se livrent à des pratiques sexuelles représentant une forme de pathologie clinique:
fréquenter des "leather bars" tout vêtu de cuir noir et se faire fouetter par un Noir ou
un mâle blanc vêtu de noir;
se faire introduire un fouet de cuir noir dans le rectum;
se faire envoyer un poing et parfois l'avant bras de l'anus, "le fisting".
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On représente la destruction des Sémites de religion juive et des gitans comme une
énigme. Mais l'énigme peut être résolue, avec de implications horrifiantes pour le Peuple
Noir.
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The Isis Papers
En quoi est-ce que cela concerne la destruction des Juifs en Europe? Pour
commencer, la confusion est semée quand on mêle une question de religion à une question
de race, surtout en ce qui concerne la population sémite qui pratique la religion judaïque.
Cette population a émigré de l'Afrique et voilà deux mille ans qu'elle réside en Europe.
L'holocauste en Europe était le résultat final d'une dynamique ancienne d'anti-sémitisme.
Sémite réfère à un groupe racial.
Un Sémite, par définition, est un membre des peuples dont la langue est sémitique:
les Hébreux, les Arabes, les Assyriens, les Phéniciens, les Babyloniens, etc. "L'adjectif
sémitique désigne un groupe majeur de langues de l'Asie du Sud-Ouest et de l'Afrique du
Nord, parenté aux langues hamitiques et divisées en sémitiques oriental (akkadien),
sémitiques du nord-ouest (phénicien, punique, aramaïque, hébreu, hébreu moderne, etc.) et
sémitique du sud-ouest (l'arabe, l'éthiopien, l'amharique). Selon le Dictionnaire Webster, le
préfixe semi "Gr. hemi, sank, sami veut dire moitié comme dans le terme semi-diamètre".
Donc, les deux termes Sémite et Hamite pourraient référer aux peuples qui étaient des Noirs
mais sont devenus des mulâtres par un métissage entre les Noirs et Blancs - - pratiquement
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comme les métis aux U.S.A. et d'autres régions où les mâles blancs ont agressé
sexuellement les femmes africaines (noires). Un autre exemple serait l'agression sexuelle
des femmes africaines par des soldats romans (blancs). Selon mon décodage, le mot sémite
(lat. semi) veut dire quelqu'un dont l'ascendance était un mélange de Noirs et de Blancs,
donc un Noir (puisque le noir domine génétiquement).
Après l'exil babylonien, les Sémites ont quitté l'Afrique pour s'installer en Europe où
ils se sont mêlés aux populations blanches, néanmoins selon la règle qu'un Juif est
quelqu'un dont la mère est juive. Au cours de deux mille ans ou cent générations, la
population noire d'antan blanchissait considérablement!
Les Sémites d'Europe ont voulu oublier leurs origines nègres, mais la communauté
globale blanche, elle, ne les ont pas oublié. Hitler et ses acolytes veillaient à la destruction
des Juifs parce que leurs origines les plaçaient parmi les peuples non-blancs. Les gitans, un
peuple venant de la Caucasie, à la peau foncée et aux cheveux noirs, furent exterminés pour
les mêmes raisons. Toujours selon le Webster, gitan en anglais devient "gypsy" qui vient de
gypscien, diminutif d'Egypcien (égyptien). Contrairement à ce que les gens croient,
caucasien se réfère souvent à des peuples non-blancs aux cheveux lisses. De toute façon,
130 97
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pour Hitler, les origines des Juifs et des Gitans étaient africaines, donc noires et, comme
telles, elles menaçaient la survie génétique blanche. N'oublions pas que l'Allemagne avait
perdu la Première Guerre mondiale avec, pour conséquences, l'inflation et le chômage qui
suivent la défaite. Nous avons déjà dit que le Blanc se sent dénudé quand les armes et
l'argent lui font défaut, d'où le besoin de s'attaquer à ceux qui peuvent le détruire sur le plan
génétique. C'est exactement le cas des U.S.A. après notre perte de la Guerre du Vietnam. Il
y a depuis, la montée du nazisme, du phénomène "skinhead", l'éclosion du Ku Klux Klan et
de savants tels que le Dr. Shockley (Prix Nobel) soutenant l'infériorité génétique des nègres
et des sémites.
Le terme anti-sémite veut dire suprématie blanche ou racisme. Ce n'est pas une
position immorale qui peut être changée par une persuasion morale. La logique du racisme
(logique, pensée, paroles, actions, réponse émotionnelle, perception) est d'une nécessité
absolue pour un peuple qui craint d'être annihilé génétiquement par les Noirs et les non-
Blancs. Cette crainte mène à un holocauste quand trois conditions sont réunies:
Les holocaustes ont lieu également quand les Blancs décident qu'il faut installer des
non-Blancs ailleurs pour des raisons de travail ou pour s'emparer de leurs terres
(l'esclavage pour fournir la main d'œuvre aux Amériques; extermination des populations
indigènes des Amériques).
Les Sémites de religion juive se disent les élus de Dieu. Mais élus pourquoi et pour
quoi faire? Moi, je pense qu'ils ont été choisis pour aider les autres peuples non-blancs du
monde à comprendre les vraies motivations de la suprématie blanche. Si vous êtes des non-
Blancs, peu importe vos efforts pour blanchir, vos efforts pour vous défriser les cheveux
ou affiner le nez, le fait d'avoir fourni au monde des génies comme Einstein, Freud, Marx,
Rubenstein, le fait d'avoir amassé de l'argent, des diamants, de l'or. Peu importe tout cela si
la population blanche se sent suffisamment menacée pour se débarrasser de vous!
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Finalement je dirais que nous pouvons tirer une importante leçon de l'histoire des
Juifs.
N'ayez jamais honte de votre héritage noir d'Afrique; soyez fiers d'être des
Noirs ou des non-Blancs. Soyez fiers de ce que vous êtes!
A propos du Mal ("Evil", en anglais), le philosophe américain William James dit que
l'équilibre mental est insuffisant comme doctrine philosophique, car il refuse d'expliquer les
faits du mal qui demeurent une partie de la réalité, de la vérité. A propos de Satan, la
Kabbale déclare: "Il y a en Dieu un principe qui s'appelle le Mal (evil)… et du Nord il se
déchaînera contre tous les habitants du pays…"
Dans la tradition égyptienne antique, le mal fut associé à Seth, frère d'Osiris qui l'a
tué et démembré. Seth est censé représenté le frère blanc, tandis qu'Osiris est le type même
du Parfait Noir. Dans La Bible le Mal est représenté par Lucifer, l'ange déchu, Lucifer qui
veut dire lumière (et peut-être blanc). Mais au Moyen Age, pour certains Européens Lucifer
ou le diable s'associait à un homme noir au phallus très long.
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Pour la fourmi, le plus grand mal c'est tuer des fourmis. Pour l'être humain, le plus
grand mal c'est de dénigrer et tuer d'autres humains de manière obsessionnelle. La
planète entière baigne dans cette atmosphère de dégradation et de meurtre. D'un côté,
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ignorer cette évidence du mal, cette obsession du massacre des masses, c'est y
participer et l'entretenir. De l'autre côté, interpeller cette mauvaise obsession du mal,
c'est affirmer la dignité des êtres humains et de l'univers. Ernest Becker dans son livre
Escape from Evil, a dit ceci à propos du mal:
Tous les organismes veulent se perpétuer, continuer à sentir et à vivre … pour tous
les organismes, alors, le pouvoir de détruire est mauvais; c'est une menace pour la vie.
Nous voyons, donc, qu'en tant qu'organisme, l'homme doit s'épanouir et en tant
qu'organisme conscient il doit identifier le mal comme étant une menace à cet
épanouissement. Le plus grand talent humain serait de contribuer à la lutte contre le mal.
Mais avant de lutter on doit se poser certaines questions.
1) Quelles sont les conditions dynamiques d'une société ou d'une culture qui
stimulerait une activité telle que l'adoration du diable?
3) Quelle est la dynamique d'une société ou d'une culture qui fait que le plus grand
pourcentage de ses ressources est utilisé pour le développement et la fabrication
d'instruments de mort et de destruction?
5) Quelles sont les conditions dynamiques exactes d'une puissance ou d'une culture
qui entraînent la destruction de six millions de Juifs ou de vingt millions de gens
en Union Soviétique pendant la deuxième guerre mondiale?
6) Quelles est la dynamique d'une société ou d'une culture qui permet la mort de
centaines de milliers, voire de millions d'êtres humains par infection d'un virus
délibérément fabriqué par l'homme?
Pour comprendre le mal, un psychiatre doit être motivé à trouver les réponses à ces
questions.
Dans son livre Raids on the Unspeakable, Thomas Mecton nous apprend que le
criminel Rudolph Eichman a été examiné par un psychiatre et déclaré "normal, équilibré.
L'équilibre mental est assimilé à un sens de la justice, de l'humain, à la prudence, à la
130 101
The Isis Papers
capacité d'aimer et de comprendre les autres. Ce sont des gens équilibrés qui doivent
préserver le monde de la barbarie et de la destruction. Et nous nous rendons compte que ce
sont les gens normaux qui sont généralement les plus dangereux. Ce sera un homme
équilibré qui, sans hésiter, poussera des boutons qui guideront des missiles qui ont été
préparés par d'autres équilibrés". Le psychiatre M. Scott Peck a écrit un best seller, People
of the Lie, the Hope for Healing Human Evil. Il constate: "Ceux d'entre nous qui sont
Blancs ont moins de scrupules à tuer des Noirs, des Indiens ou des Orientaux qu'à tuer
d'autres Blancs. Un Blanc lynchera un nègre plus facilement qu'un rustre …les savants
auront à se pencher sur les aspects raciaux des tueries entre espèces. De nos jours, la
guerre est autant une question de fierté nationale que de fierté raciale".
Un des chefs d'œuvre de la littérature occidentale est Moby Dick de Herman Melville
qui examine la question du Mal. Un chapitre entier exploite le thème "la blancheur de la
baleine". Melville fait des associations positives avec la blancheur, mais il parle de l'albinisme
effrayant et hideux qui choque, bouleverse. Mon interprétation du symbolisme de ce roman
est le suivant: Le boiteux Capitaine Ahab représente la population blanche mutante
(globale), frappée d'albinisme. La baleine blanche symbolise le racisme (suprématie
blanche), la poursuite majeure de la collectivité globale blanche - - et leur objectif destructeur
du Mal. Dans le roman tous périssent (Noirs et Blancs) sauf un survivant qui prédit la fin de
la baleine blanche.
Donc, l'injustice et le mal dans le système de la suprématie blanche sont fondés sur trois
choses:
- le statut minoritaire global des populations blanches
- leur statut génétique récessif en ce qui concerne le pigment mélanine dans la peau
- l'absence de mélanine dans leur système nerveux (qui diminue le "input" sensoriel de
la sensibilité). Il incombe aux non-Blancs, possesseurs de mélanine, de
contrebalancer le Mal.
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The Isis Papers
Le Peuple Noir doit opter pour l'équilibre mental (s'analyser, être responsable de ses
comportements). Les enfants noirs sont nos possessions les plus chères et notre plus
grande ressource. Notre survie dépend d'eux. Si leurs vies sont gâchées, nous devenons
susceptibles d'attaques non seulement par la collectivité blanche mais par nos propres
enfants, (ce qui est déjà le cas dans toutes les grandes villes des U.S.A.). En tant que Noirs
nous devons répondre aux questions suivantes:
Un nouveau né doit être moulé, façonné afin de pouvoir assumer son rôle social
prédéterminé. Ceci est accompli par l'expérience sociale totale qui agit sur le potentiel
génétique de l'enfant. Les enfants sont nés de parents qui occupent déjà leur place dans la
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The Isis Papers
structure sociale. Les rôles sociaux dépendent du pouvoir fondamental qu'on détient.
L'identité est déterminée par ce facteur clé de pouvoir. Dans un système social oppressif, on
s'identifie soit à l'oppresseur soit à l'opprimé.
Là où les Blancs dominent, ils élèvent les enfants blancs de façon à ce qu'ils deviennent les
oppresseurs ou les supérieurs fonctionnels.
Dans ce même système (suprématie blanche) les enfants non-blancs sont élevés de façon à
ce qu'ils deviennent les opprimés ou les inférieurs fonctionnels.
Pour cette raison, un système social de suprématie blanche est incapable d'offrir
l'égalité totale des chances aux Noirs.
S'ils donnent une éducation égale, ils font tout pour saboter la famille noire;
S’ils offrent quelques emplois, ils font du racisme pour le logement;
S’ils offrent des services sociaux, ils trichent sur le salaire des hommes;
S’ils votent des lois justes, ils ne les respectent pas.
L'infériorité fonctionnelle n'est pas la même chose que l'infériorité génétique. Mais
l'expérience sociale préétablie dans un système raciste est conçue délibérément pour
empêcher le potentiel génétique de fonctionner dans la société, d'où l'impression que les
non-Blancs sont inférieurs. L'infériorisation est le processus conscient, délibéré et
systématique employé par un système social raciste (suprématie blanche) afin de
façonner des gens spécifiques (non-blancs) en des inférieurs fonctionnels, malgré
leur vrai potentiel génétique de fonctionner. Sous la suprématie blanche, plus la
pigmentation de mélanine est grande, plus la pression d'infériorisation imposée par le
système raciste est forte. Curieusement, ce schéma fonctionne parmi les Noirs eux-mêmes:
n'épouser jamais quelqu'un de plus foncé que vous-même. De tels schémas de pensée
agissent sur l'enfant, qui connaît très tôt le rejet et la négation. Cette négation durera toute
sa vie.
Tout simplement, l'infériorisation veut dire que par des schémas de pensée et des
expériences sociales négatives (logements inférieurs, services de santé inférieurs, éducation
dégradée, familles brisées, salaires inadéquats) un enfant noir ou non-blanc:
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The Isis Papers
- qui aurait pu devenir une femme de science, femme médecin ou une excellente mère
se prostitue.
Cette infériorisation transforme des parents modèles potentiels en des bourreaux d'enfants.
- Elle transforme des instituteurs qui pourraient aimer leurs élèves noirs en des
bourreaux qui ne savent plus éduquer.
- L'infériorisation empile négation sur négation, de façon que les jeunes Noirs préfèrent
vivre cool, fumer du marijuana, employer des gros mots, danser cool, au lieu
d'apprendre à lire et à aimer les maths.
- Elle encourage le Noir à faire le clown au lieu de construire la nation nègre.
Toute cette infériorisation mène à une idée négative de soi, à une perte d'estime, un
développement des modèles de comportements destructeurs pour soi et pour le groupe. Les
comportements négatifs indiquent une haine de soi-même. Cette haine mène à l'homicide et
au suicide croissants ou à l'extermination par la drogue. Ce sont autant de chaînes et des
fers invisibles autour des cous et des chevilles des Noirs déjà assez opprimés. Le pire est
que les enfants noirs apprennent la leçon que les Noirs ne s'estiment pas, ne s'aiment pas; à
leur tour, ils apprennent la même chose à leur propres enfants (par leurs attitudes et leurs
comportements négatifs).
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The Isis Papers
Au lieu de faire des "sit in protest", les Noirs feraient mieux de cultiver des modèles "self
help" et de "self development". Puisque le système raciste s'attaque à la famille, les noirs
feraient mieux de comprendre:
a) le vrai fonctionnement d'une vie de famille
La socialisation n'est que le façonnement du comportement (par des "role models") pour
un développement maximal qui permettra de bien fonctionner dans un environnement précis.
- La tâche du père est d'apprendre aux enfants mâles leur rôle sociétaire; sa
responsabilité est de gagner le pain et de protéger sa famille.
- La tâche de la mère est d'apprendre aux enfants femelles leur rôle sociétaire; sa
responsabilité est de s'occuper de la maison et de veiller à la socialisation des
enfants.
Les féministes blanches veulent changer tout cela, mais nous les Noirs ne devons pas
nous laisser influencer, étant donné que nos unités familiales sont déjà brisées. Il nous faut
nous rappeler également que la suprématie blanche s'est toujours attaquée au mâle noir par
intimidation et par la destruction fonctionnelle et physique, de sorte que la femme noire a
joué de plus en plus le rôle du mâle au sein de la famille. Le couple noir américain est aliéné
et il vit le syndrome social et pathologique de la femme forte/homme faible. Par réaction les
hommes noirs deviennent passifs et/ou coureurs (choisissant même des Blanches comme
partenaires). Les plus affectés sont les jeunes mâles noirs privés de leur père. Très jeune ils
constatent qu'il est plus intéressant d'être femme si on est de race noire.
Le système raciste veille à ce que les images mâles noires positives et efficaces soient
éliminées (Malcolm X, Martin Luther King, Patrice Lumumba). Ils remplacent ces images
positives par des images pathétiques et négatives dans les médias (le chômeur, le travesti,
le clown, le drogué). Dans la vie réelle, une Noire universitaire gagnera seulement $300 de
moins qu'une blanche universitaire, tandis qu'un Noir universitaire gagnera $3000 de moins
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The Isis Papers
qu'un universitaire Blanc diplômé du lycée !! Doit-on s'étonner de ce que les mâles noirs
sombrent dans la passivité, l'efféminement et l'homosexualité?
Mais nous pouvons disposer des moyens de dire HALTE à l'infériorisation des Noirs.
- Les hommes noirs doivent se battre pour gagner des emplois et des salaires égaux à
ceux des Blancs.
- Ils doivent cesser de fonctionner comme des "sex machines" auprès des Blanches.
- Enfin, ils doivent refuser d'être passifs et dépendants de leurs femmes noires.
- Les femmes noires doivent se battre pour le droit de pouvoir rester à la maison et
s'occuper de leurs enfants comme les Blanches, mais pour accomplir cela leurs
époux doivent mieux gagner leur vie.
- Elles doivent cesser de se croire les plus fortes et chérir leur mari et leurs enfants.
- Les hommes et les femmes noires doivent lutter ensemble pour la survie de la
famille, faire un travail d'équipe.
- Enfin, ils doivent établir des codes de comportement positifs et des modèles de
compétence académiques pour leurs enfants.
1) cesser de se maltraiter
2) cesser d’employer les injures et les gros mots
3) cesser de se quereller
4) cesser d’être de mauvaises langues
5) cesser de « rapporter » ce que font les autres
6) cesser d’être mal élevés et irrespectueux envers les autres
7) cesser de dévaliser les autres
8) cesser de voler les autres
9) cesser de se battre
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The Isis Papers
Bien sûr, les adultes doivent donner l’exemple si les enfants doivent les écouter. Chaque
quartier devrait distribuer des prix par groupes d’âge, aux enfants qui travaillent bien en
classe (« scientia potestas est »).
Pour terminer, avant l’âge de six ans les enfants doivent être convaincus, par l’exemple
qui leur est donné, que le peuple noir condamne l’activité sexuelle et la naissance d’enfants
pour de jeunes qui sont loin d’être matures émotionnellement (et qui plus est n’ont pas les
moyens financiers de s’occuper d’enfants).
Ce n’est qu’un début, mais les Noirs apprendront ainsi la responsabilité et le respect de
soi en dépit du système raciste créé et entretenu par les Blancs en Amérique.
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The Isis Papers
Trop de bébés noirs naissent avec une propension à la drogue ou infectés du virus du
SIDA, quand ils ne sont pas carrément mort-nés !
Trop de bébés noirs naissent de filles mères qui ne sont pas équipées
psychologiquement ou financièrement pour les élever.
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The Isis Papers
chose dans un pouvoir de système social bâti sur le racisme et destiné à la survie génétique
blanche, même si ce système est hautement raffiné et masqué (comme aux Etats – Unis).
Les savants et les cliniciens se doivent non seulement d’établir des données par leurs
recherches, mais de les examiner, les comprendre, les interpréter et les placer dans une
perspective correcte. Erik Erikson, auteur de Childhood and Society, nous indique les huit
stades du développement psycho - social d’un enfant quand il est appuyé par
l’environnement social (depuis le fœtus jusqu’ici à l’âge adulte), et leur contrepartie négative
si l’infériorisation triomphe :
Tandis qu’un grand nombre d’enfants et d’adolescents blancs traversent les huit stades
de leur développement tranquillement, beaucoup trop d’enfants et d’adolescents noirs
(stressés et démunis) récoltent la contrepartie négative du développement. Pourquoi ?
Parce que c’est la guerre mais les Noirs ne comprennent pas les règles de la stratégie !
Cette guerre pour la survie génétique blanche est conduite simultanément sur neuf fronts :
- économie
- éducation
- divertissements
- travail
- lois
- politique
- religion
- sexe
- et militaire.
Les Blancs discutent activement entre eux du taux des naissances blanches.
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The Isis Papers
1) L’une des armes principales de la guerre pour la survie génétique blanche est
l’infériorisation (ou le développement psychosocial raté), qui crée l’indépendance,
l’image de soi négative, et la vulnérabilité.
2) Cette guerre vise les Noirs en général, mais spécifiquement le mâle noir, puisque
c’est lui qui menace le plus leur survie génétique.
4) Ces enfants mâles noirs ont besoin de leurs pères depuis la crèche jusqu’à la
maturité, et nous devons apprendre à tous les Noirs leur rôle de père responsable.
5) L’attaque raciste montée contre le mâle noir entraîne l’échec de la famille noire et
la distorsion du rôle de la femme noire. Ceci commence le processus d’infériorisation.
6) Les Noirs doivent cesser de supplier les Blancs d’arrêter leur offensive raciste (ils ne
le peuvent pas) et plutôt s’organiser pour de nouveaux comportements destinés à
neutraliser les effets de la suprématie blanche.
7) Il est vain de supplier les Blancs d’octroyer des fonds ou des subventions pour venir
en aide aux Noirs. S’ils le faisaient, ce serait courir à leur propre génocide.
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The Isis Papers
10) Des parents immatures et dépassés par les événements ne peuvent pas favoriser le
développement psychosocial de leurs enfants ni contrecarrer l’infériorisation.
11) Des filles - mères ne peuvent pas favoriser ce développement non plus, et elles ne
peuvent certainement pas élever des mâles. Elles ne peuvent que préparer leurs
propres filles à devenir, à leur tour, des filles - mères et préparer leurs fils pour la
prison.
12) Aucune femme noire ne devrait se marier avant l’âge de trente ans, aucun mâle noir
avant l’âge de trente-cinq ans. Chaque famille noire devrait se limiter à deux enfants,
avec une différence d’âge de trois ans. Les garçons et les filles noirs devraient au
moins obtenir leur diplôme du lycée et pouvoir bien gagner leur vie avant d’envisager
le mariage.
Il incombe aux cliniciens noirs de maîtriser les faits énumérés dans ce livre (The Isis
Papers) et d’en faire part à leurs patients noirs. Il y va de leur vie !!
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The Isis Papers
Chapitre 22: Les Enfants noirs qui deviennent parents - - nouveau facteur du Génocide
des Noirs (1977)
Vingt-cinq pour cent de tous les bébés noirs nés aux Etats-Unis de nos jours ont pour
parents des adolescents noirs. Ceci implique qu’au moins 25% de tous les enfants noirs
souffriront dans leur développement psychosocial et succomberont au stress du racisme. Ce
gaspillage ultime de leur potentiel génétique s’appelle génocide noir.
Pourquoi est-ce qu’autant d’adolescents noirs ont des relations sexuelles (et les
enfants qui s’en suivent) ? Après tout, les Africains disent que la main qui balance le berceau
mène la nation. Beaucoup trop de Noirs croient qu’un père qui féconde une femme (ou une
fille), et qu’une mère est quelqu’un qui met au monde un bébé. C’est une vue simpliste
encouragée par nos chansons de blues et de rock (les promoteurs de disques font des
millions dans l’industrie de la musique noire ; ces promoteurs sont presque tous des Blancs).
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The Isis Papers
Hélas, 93% des filles mères gardent leur bébé, qui grandit dans des circonstances
pénibles et répète le cycle. Parmi les filles mères le taux de mortalité infantile est plus élevé
que la moyenne ; elles sont sujettes à plus d’anémie, plus de toxémie, plus d’hémorragie, et
plus de bébés au poids en dessous du poids normal, sans parler des anomalies qui peuvent
guetter leur nouveaux – né. Quarante pour cent des enfants vivent dans des familles où il n’y
a que la mère pour les nourrir (par rapport à 12% des enfants blancs). A Washington, D.C.,
le taux de mortalité infantile est de 27,7% pour les Noirs et de 7,5% pour les Blancs.
Parmi les adolescents noirs un grand pourcentage des mères des filles mères étaient
également filles mères, tout comme leur propre mère ; cela fait quatre générations (parfois
plus) de filles mères ! Contrairement à ce que les gens croient, une fois qu’une adolescente
devient responsable d’une autre vie, son propre développement émotionnel s’arrête. Elle ne
peut pas faire face à cette responsabilité ; elle n’est qu’une enfant elle-même. D’où le
ressentiment, la colère, et même la haine ressentie pour le bébé (parfois des bébés). Les
enfants captent ce ressentiment, ces sentiments négatifs et se sentent rejetés. Ils
manifestent des comportements perturbés, surtout à l’école où il faut prêter attention et se
taire. Ils mangent mal, ils piquent des crises de nerfs, pleurent sans cesse, refusent d’obéir à
de simples ordres ? Ce qui manque à ces enfants, c’est l’amour, l’attention donnée par la
mère, une période assez longue (5 à 6 ans) de stabilité émotionnelle et sociale. Souvent ces
adolescentes abandonnent leurs enfants à l’assistance sociale ou à leur famille (ce qui n’est
pas un substitut de l’amour maternel). Puisque l’enfant est abandonné, il se sent coupable
(« je ne vaux rien puisque ma mère m’a abandonné ; c’est ma faute »).
Si 25% des enfants noirs périssaient dans un holocauste tout d’un coup, on allait crier
au génocide, mais le résultat est le même dans notre système raciste qui encourage la
promiscuité sans donner l’assistance et le support nécessaires aux enfants. Seulement les
enfants noirs dans cette situation meurent lentement - - des morts vivants. Quand ils arrivent
à l’adolescence ils ont les syndromes et les comportements qui mènent à la mort réelle :
suicide, overdose par drogues, homicide.
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The Isis Papers
La communauté noire doit comprendre que le pouvoir est directement lié non à
l’argent mais aux comportements organisés, disciplinés, contrôlés. Si le comportement
nuit à l’objectif de la libération noire il doit être éliminé ; s’il améliore les chances d’atteindre
l’objectif de la libération noire il doit être renforcé. Il faut honorer la naissance de chaque
enfant noir. Mais sachons que nous ne pouvons pas apprendre aux enfants un niveau de
maturité et de responsabilité que nous n’avons pas atteint nous-mêmes !
Chapitre 23: La Crise dans les Relations entre l’Homme noir et la Femme noire, est-ce
un faux problème? (1985)
Y a-t-il une grave crise dans les relations entre hommes et femmes noirs à l’aube du
è
XXI siècle ? Par exemple :
- séparations et divorces
- absence de modèles mâles pour les enfants noirs (surtout les garçons)
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The Isis Papers
La suprématie blanche existe dans le monde entier. De tout temps les Blancs ont tout
fait pour séparer l’homme noir de sa femme et de sa famille. En Afrique de Sud, en
Amérique, pendant l’esclavage et encore de nos jours, pour recevoir l’assistance sociale une
femme doit prouver que l’homme n’habite pas à la maison. Le mâle noir est toujours
brutalisé par la police ;
- on lui refuse un emploi ou bien on lui donne un emploi au dessous de ses capacités
- on le traque pour le jeter en prison
- on l’oblige à quitter tôt l’école pour devenir un homme (tandis que les mâles blancs
terminent le lycée)
- on le pousse à l’alcoolisme et à la drogue
- on le pousse au suicide
- on lui dit et prouve que sa femme lui est supérieure (puisqu’il est permis qu’elle
réussisse). La cause fondamentale de la crise dans les relations entre l’homme
et la femme noirs c’est la dynamique de la suprématie blanche !!
Une analogie peut se voir dans le jeu d’échecs. Le blanc attaque le premier et le noir
reste sur la défensive. Le roi et la reine blancs et tous leurs pions montent à l’offensive
contre le roi et la reine noirs et tous leurs pions. Si le noir veut gagner, le roi et la reine
doivent avoir une stratégie et se déplacer d’une façon harmonieuse. Avec finesse ils peuvent
mettre le roi et la reine blancs en échec et mat. Si une personne avec beaucoup
d’expérience au jeu s’assoit du côté blanc, en face d’une personne qui ne connaît pas bien le
jeu (côté noir), le noir n’a aucune chance de gagner.
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The Isis Papers
Nous les femmes noires qui sommes les épouses, les mères, les sœurs, les individus
d’une collectivité qui a été opprimée pendant plus de 400 ans, nous sommes dans une
période de crise. Dans une période de crise la tendance est de gémir, pleurer, exprimer
notre douleur et notre désespoir, ou de sombrer dans l’alcool, la drogue, ou de nous évader
par l’imagination, les rires, le jeu ou les divertissements. Mais quand on réfléchit bien, on se
rend compte qu’il vaut mieux transformer les crises en des stimuli pour l’analyse, le défi, la
responsabilité, le progrès et la grande créativité.
L’identité des Noirs de la diaspora est faussée, car notre histoire a été faussée. On
veut nous faire croire que notre histoire s’arrête à l’arrivée des négriers aux Amériques. Mais
nos racines plongent plus profondément en terre africaine. L’Afrique fut le berceau de
l’humanité et les Africains (donc des Noirs) furent les initiateurs du progrès humain.
Non seulement les Noirs sont les parents génétiques de tous les peuples existant
dans le monde aujourd’hui, mais ce sont eux les premiers savants, architectes,
musiciens, mathématiciens, astronomes, astrologues, philosophes, hommes d’état,
prêtres, prophètes, et généraux !
Nous avons assez parlé dans ce livre, du fait que la peau blanche est tout
simplement le produit d’une mutation génétique récessive à l’albinisme. Seuls les Noirs
peuvent engendrer toutes les couleurs de l’humanité y compris le blanc. Les racistes (la
suprématie blanche) ont très tôt décidé de ne pas maîtriser les femmes de couleur mais de
1
Note de la traductrice : Leur séparation en 1992 n’enlève rien au fait que le mariage a duré
pendant les longues années d’emprisonnement de Nelson.
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Les premières leçons enseignées aux Noires furent très cruelles : le harcèlement et
l’abus sexuels par les maîtres blancs, la torture, l’enlèvement de leurs enfants en bas âge
(vendus dans d’autres plantations) et le spectacle de leurs hommes qu’on lynchait et castrait.
Mais par la suite les maîtres et maîtresses faisaient comprendre aux femmes noires qu’elles
devaient tempérer la fougue de leurs mâles, quitte à recevoir en échange un peu de
nourriture, des vêtements, un peu d’argent pour élever leur famille misérable. Nous les
femmes noires avons dû être séduites par cette illusion du pouvoir, si près des Blancs. Nos
comportements étaient dictés par le besoin de survivre ; donc nous en venions à calmer nos
mâles et nos enfants et à faire la sale besogne du Blanc (coucher avec lui, souvent de
force). Mais encore, il aurait fallu nous référer à notre passé africain, à notre propre histoire
(il est vrai qu’après des générations en Amérique, le souvenir de l’Afrique s’est estompé
dans les mémoires).
Dans l’histoire de la femme africaine deux exemples peuvent nous servir d’illustration.
Cléopâtre, la reine qui s’est alliée à Jules César, l’a séduit ainsi que Marc Antoine pour
sauver l’Egypte de la domination romaine. Mais nous savons qu’elle a finit par se suicider et
l’Egypte est devenue, néanmoins, une colonie romaine.
Il y eut d’autres reines noires en Afrique (comme Hatshepsout, les Candaces, Anna
NZingha, Yaa Asantewa, Kimpa Vita, qui ont préféré lutter contre les envahisseurs jusqu’à la
mort. Elles n’ont pas coopéré, et elles ont incité leurs hommes à lutter aussi.
Entre les deux exemples, que devrons nous choisir en tant que femme noire en crise tout le
long du XXè siècle ? Car rien n’a changé depuis la Guerre de Sécession. Les Noirs
traversent une éternelle crise économique tandis que les Blancs ne connaissent que la
récession. Les Noirs sont les derniers engagés dans l’emploi et les premiers congédiés, en
dépit des programmes d’ « affirmative action ». De la population carcérale aux U.S.A.,
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The Isis Papers
90% des hommes sont des Noirs. Le Sida tue nos enfants et nos jeunes, la drogue et
l’alcool sévissent partout. Quarante pourcent de tous les enfants noirs vivent sans père, dans
des conditions sans espoir (parqués dans des ghettos, mal nourris, mal soignés, mal
enseignés à l’école).
C’est à la femme noire de décider si elle veut élever des guerriers ou des esclaves !
Nous sommes les génitrices, et les enfants reçoivent leurs premières leçons de nos mains.
C’est à nous de leur apprendre la première et plus importante leçon qui est l’estime de soi et
le respect de notre négritude culturelle, historique et génétique ! « Black is beautiful » tant
qu’une mère ne vante pas la beauté de telle ou telle de ses filles à la peau claire ou aux
cheveux lisses ! Qui mieux que la femme noire peut enseigner aux enfants le vrai sens d’être
mâle ou femelle ? Nous devons cesser d’appeler nos fils et nos maris bébé et veiller à ce
que nos filles n’aient pas de rapports sexuels avant la maturité. Nous devons refuser à ce
que nos hommes nous appellent « Mamma » (car si nous sommes les mamans, eux
deviennent nos bébés ; le Blanc n’a pas à craindre des bébés !).
Il faut créer des liens et forger une nouvelle solidarité entre femmes noires, mais qui
sera très différentes du féminisme blanc dont on n’a que faire. Enfin, nous devons cesser de
singer les femmes blanches en ce qui concerne la mode et les produits de beauté ; en un
mot cesser de blanchir et rester ce que nous sommes, des femmes noires d’une beauté
naturelle et sereine. Surtout, ne jamais oublier que le racisme, de nos jours comme à l’ère de
Cléopâtre, c’est la guerre contre le peuple noir. Nous ne sommes pas américains, pas plus
que les Juifs n’étaient allemands ! Les mots « allemand » ou « américain » veulent dire en
langage décodé blanc (et nous savons comment nous sommes arrivés aux Amériques,
enchaînés, pour peiner comme des bêtes de somme !).
Femmes noires, mères de l’humanité, notre destin est entre nos propres
mains !!
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Le Virus du SIDA est reconnue comme une maladie, mais il peut être aussi le
symptôme d’une autre maladie qu’il reste à déterminer. Quatre questions nous viennent à
l’esprit à propos du SIDA :
Le livre de Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews, nous livre des
aperçus pénétrants de l’Holocauste Juif et de l’épidémie du SIDA. Les Nazis ont pu tuer
efficacement à cause de la technologie du XXè siècle, des armes à feu rapide, des gaz à
base de poison. Mais de nos jours, tuer à grande échelle devient encore plus facile. Les
appareils mortels facilitent des mouvements rapides et concertés. Non seulement ils peuvent
coincer un plus grand nombre de victimes, mais ils nécessitent une plus grande
130 121
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spécialisation avec une division des tâches qui fait que la responsabilité morale est repartie
parmi les participants. Les bourreaux tuent leurs victimes sans les toucher, sans les
entendre, sans les voir. Ils sont sûrs de réussir, il n’y aura pas de répercussions sur eux, et
ils seront impunis !
Selon un article du New York Times, l’O.M.S. estime maintenant que la propagation du
SIDA s’accélère à une vitesse vertigineuse dans le monde, et plus de cinq à dix millions de
personnes sont porteuses du virus. Les savants ne sont pas près de trouver un vaccin.
Je vous rappelle les mots de Neely Fuller, Jr., dans The United Compensatory Code
System/Concept :
Si vous ne comprenez pas la suprématie blanche (racisme) - - ce qu’elle est et comment
elle fonctionne - - alors, tout ce que vous croyez comprendre ne fera que vous embrouiller.
Je vous rappelle les mots de Robert G.L. Waite dans The Psychopathic God : Adolf
Hitler :
Dans les dimensions d’un mensonge se cache un facteur de crédibilité, car des masses
de gens tomberont plus facilement victimes d’un grand mensonge que d’un petit mensonge,
puisque eux-mêmes mentent pour les petites choses. Donc, le fait d’un mensonge capital ne
leur viendra pas à l’idée - - et pour cette raison une partie du mensonge effronté demeura
crédible.
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En ce qui concerne l’origine du SIDA, les Blancs veulent à tout prix que le virus soit
d’origine africaine, d’où le mensonge à propos du singe vert d’Afrique. Grâce au travail de
John Cookson et Judith Nottingham A Survey of Chemical and Biological Warfare, paru
en 1969, nous savons beaucoup sur le virus (appelé « African Green Monkey Disease »).
- Aucune substance antibiotique ne peut agir sur le virus qui est fatal.
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Le nom singe vert africain se répète sans cesse dès qu’il s’agit du SIDA. Mais nous
savons qu’il n’y a point de singe qui mord les Africains pour les infecter. Il s’agit plutôt
d’une arme dans la guerre biologique développée dans des laboratoires par des gens
qui se disent Blancs.
Le massacre (délibéré à grande échelle (par tous les moyens nécessaires) dans des
conditions de duperie grossière, des peuples classés non-blancs) accompli par des peuples
qui se disent blancs, dans le but de dépeupler le monde de non-Blancs pour que la
suprématie blanche continue à dominer.
N’oublions pas que Hitler est le dieu des « suprémistes blancs ». Il a pu avoir leur
support et leur sympathie parce qu’il a su jouer sur le registre de leur crainte d’être annihilé
génétiquement par les non-Blancs. D’ailleurs, il a dit que la République de Weimar entraînait
la défaite de la nation allemande par la « syphilisation des Juifs et des Nègres. »
Hitler a bien menti à propos des Juifs, et le monde l’a cru. Les savants et les
gouvernements mentent à propos de l’origine du SIDA et les gens les croient. Pendant les
années 1980, les Blancs du monde commençaient à s’inquiéter du déclin des naissances
parmi la population blanche. N’oublions pas que certains annoncent qu’en 2073 seulement
3% de la population mondiale sera blanche.
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Et presto ! L’apparition du SIDA !! Mais la vérité finit toujours par se faire connaître. Nous
saurons bientôt quand le grand mensonge sera démasqué.
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