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L’ENQUETE DE BASE
Programme SALOHI
« Strengthening and Accessing Livelihood
Opportunities for Household Impact »
L’équipe SALOHI présente ses sincères remerciements à tous ceux qui ont,
directement ou indirectement, contribué à la réalisation de l’enquête de base.
Tableau 1 : Répartition de l’échantillon des ménages (effectifs pondérés et effectifs non pondérés) par Page 31
zone d’intervention des CS et par zone géographique
Tableau 2 : Cibles annuelles et de fin de programme, en termes de pourcentage d’amélioration des Page 39
indicateurs d’impact et d’effet de SALOHI
Tableau 3 : Superficie et population des régions et districts couverts par SALOHI Page 41
Tableau 4 : Répartition par âge des membres des ménages (en %) selon les zones d’intervention des CS, Page 42
les zones géographiques et selon le sexe du chef de ménage
Tableau 5 : Effectifs des enfants de 0-59 mois par groupes d’âges et pourcentages de chaque groupe Page 43
d’âge dans la population totale
Tableau 6 : Répartition (en %) des chefs de ménages par groupe d’âge, selon le sexe, les zones Page 43
d’intervention des CS et les zones géographiques
Tableau 7 : Pourcentage des chefs de ménage qui savent lire, par sexe, zones d’intervention des CS et Page 44
par zones géographiques.
Tableau 8 : Répartition (en %) des chefs de ménages, selon l’état matrimonial, par sexe, zones Page 44
d’intervention des CS et zones géographiques
Tableau 9 : Répartition des réponses données par les chefs de ménage sur les activités qu’ils mènent et Page 45
pourcentages des ménages qui pratiquent chaque type d’activité
Tableau 10 : Pourcentage des ménages qui pratiquent chaque type d’activité, par zones d’intervention Page 46
des CS et les zones géographiques
Tableau 11 : Répartition des réponses des chefs de ménages à la question sur l’utilisation des revenus du Page 46
ménage et pourcentages des ménages qui ont cité les postes de dépenses
Tableau 12 : Pourcentages des ménages qui possèdent les différents biens, par zones d’intervention des Page 47
CS et par zones géographiques
Tableau 13 : Profils de bien-être économique des ménages, par sexe du chef de ménage, par zones Page 51
d’intervention des CS et par zones géographiques
Tableau 14 : Effectifs non pondérés des enfants de moins de 5 ans touchés par les mesures Page 52
anthropométriques
Tableau 15 : Pourcentages des enfants de 6-59 mois atteints de retard de croissance (inférieur à – 2 Page 53
écarts-type), selon le sexe de l’enfant, les zones d’intervention des CS et les zones géographiques.
Tableau 72: Pourcentages des ménages qui pratiquent des activités d’élevage. Pourcentages des Page 129
ménages selon le type d’élevage pratiqué, par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Tableau 73 : Pourcentages des ménages pratiquant l’élevage, qui connaissent et mettent en œuvre les Page 130
différentes techniques d’élevage, par zone géographique.
Tableau 92: Pourcentages de communautés rurales accessibles en toute saison et pourcentages des Page 151
communautés accessibles par les différentes voies de communication
Tableau 93 : Pourcentages des communautés dans lesquelles existent des instances de concertation Page 153
entre leaders et entre leaders et populations. Pourcentages des instances de concertation selon le
niveau de fonctionnalité. Pourcentages des communautés dans lesquelles les opinions et les besoins des
populations sont bien pris en compte. Pourcentages des communautés selon le niveau de
représentation des femmes dans les instances de décisions.
Tableau 94: Pourcentages des communautés selon le niveau de participation des responsables et des Page 154
organisations communautaires aux conseils communaux.
Graphique 1 : Localisation des zones de SALOHI et des Fokontany de l’échantillon de l’étude de base. Page 31
Graphique 2 : Cadre des résultats de SALOHI Page 37
Graphique 3 : Pourcentage des ménages qui possèdent les différents biens d’équipement, de production Page 48
ou du bétail indiqués.
Graphique 4 : Score moyen d’accumulation des biens, par zone géographique. Nombre des différents Page 49
types de biens possédés par les ménages, par zone géographique
Graphique 5 : Répartition des ménages selon le score d’accumulation des biens (Nombre des types de Page 50
biens possédés par le ménage)
Graphique 6 : Pourcentages des enfants de 6-59 mois atteints de retard de croissance (rapport Page 55
Taille/Age), par sexe, selon les zones d’intervention des CS (a) et selon les zones géographiques (b)
Graphique 7 : Pourcentage des enfants de moins de 5 ans atteints d’insuffisance pondérale (rapport Page 57
Poids/Age), par sexe selon les zones géographiques (a) et selon les zones d’intervention des CS (b)
Graphique 8 : Pourcentages des enfants de 0-59 mois atteints de malnutrition aigue, par zone Page 59
d’intervention des CS et par zone géographique (modèle NCHS)
Graphique 9 : Taux de malnutrition par groupe d’âge des enfants, selon les modèles de référence Page 61
Graphique 10 : Etat nutritionnel des enfants de 0-59 mois selon la classification de Waterlow Page 62
Graphique 11 : Pourcentages des enfants de 0-59 mois qui souffrent à la fois de malnutrition chronique Page 64
(rapport TA) et de malnutrition aigue (rapport PT), par zone d’intervention et par zone géographique,
selon les modèles de référence (NCHS et WHO).
Graphique 12 : Pourcentages des enfants de moins de 5 ans qui ont été allaités, pourcentages des Page 67
enfants de 0-6 mois qui ont été allaités dans l’heure, et pourcentages de ceux qui sont exclusivement
allaités au sein
Graphique 13 : Pourcentages des mères qui ont donné la veille à leur enfant le type d’aliment indiqué, Page 70
par zones géographiques.
Graphique 14 : Profils de connaissance des aliments riches en vitamine A. Pourcentages, parmi les Page 73
femmes qui ont déclaré connaitre des aliments riches en vitamine A, de celles qui ont cité les aliments
indiqués.
Graphique 15 : Pourcentage de l’ensemble des femmes de chaque zone géographique selon le nombre Page 73
d’aliments riches en vitamine A qu’elles connaissent
Graphique 16 : Pourcentages, parmi les femmes qui ont déclaré connaitre des aliments riches en fer, de Page 74
celles qui ont cité les aliments indiqués.
Graphique 17 : Comparaison entre niveaux de connaissance et niveaux de consommation des aliments Page 76
riches en vitamine A et des aliments riches en fer, par zone d’intervention des CS, par zone géographique
et par niveau d’instruction des femmes (données des tableaux 17 et 21)
Graphique 18 : Pourcentages des mères des enfants de moins de deux ans qui ont fait participer leur Page 85
enfant à des séances de suivi de la croissance, par zone et par niveau d’instruction
Graphique 19 : Nombre des femmes selon le nombre des occasions de laver les mains et le nombre des Page 90
occasions de laver les mains au savon qu’elles ont citées
Graphique 20 : Variation mensuelle de l’accès alimentaire. Pourcentages des femmes qui citent les mois Page 105
indiqués comme mois de pénurie alimentaire.
Graphique 21 : Pourcentages des ménages dans lesquels les aliments indiqués ont été consommés la Page 109
veille.
Graphique 22 : Variation des scores de diversité alimentaire des ménages, par zone géographique. Page 110
Graphique 23 : Variation de l’indice d’insécurité alimentaire des ménages Page 113
Graphique 24 : Comparaison entre niveaux de connaissance et de pratique des techniques agricoles Page 118
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 13
améliorées. Pourcentages des agriculteurs qui connaissent les différentes techniques agricoles et
pourcentages de ceux qui les pratiquent
Graphique 25 : Variabilité des superficies des cultures familiales de riz, par zone géographique. Page 121
Graphique 26 : Variabilité des rendements des cultures familiales de riz, par zone géographique. Page 122
Graphique 27 : Variation des superficies des cultures familiales de sorgho, par zone géographique Page 124
Graphique 28 : Variation des superficies des cultures familiales de mais, par zone géographique Page 125
Graphique 29 : Variation des rendements des cultures familiales de mais, par zone géographique Page 125
Graphique 30: Variation des superficies des cultures familiales de manioc, par zone géographique Page 126
Graphique 31 : Variation des rendements des cultures familiales de manioc, par zone géographique Page 127
Graphique 32 : Variation des superficies, de la production et des rendements des cultures familiales de Page 136
riz, selon les pratiques de production
Graphique 33 : Niveaux de vulnérabilité des groupes de communautés SALOHI Page 160
Le Programme “Renforcer et Accéder aux opportunités de vie pour un impact au niveau des
ménages” (SALOHI) est un Programme de sécurité alimentaire de 85 millions de dollars des Etats
Unis sur cinq ans, initié par USAID/Office of Food for Peace, et mis en œuvre par un Consortium de
quatre ONG –Adventist Development and Relief Agency ( ADRA), Coopérative for Assistance and
Relief Everywhere (CARE), Catholic Relief Services – United States Conference of Catholic Bishops
(CRS, comme agence leader) et Land O’Lakes International Development Division (LOL) – dans l’Est et
le Sud de Madagascar. En octobre et novembre 2009, les données de l’enquête de base ont été
collectées dans les zones d’intervention du Programme pour permettre aux équipes de mesurer et
évaluer les progrès dans le temps. Le présent rapport contient les résultats de cette enquête de base.
2. Quatre zones géographiques ont été définies qui sont relativement homogènes, les unes par
rapport aux autres, du point de vue socioéconomique et écologique : le Centre domaine des hauts
plateaux, le Sud, le Sud-est et l’Est qui sont, à l’opposé du centre, des zones de basses terres
littorales. Les communautés couvertes par ADRA se répartissent entre le Centre et le Sud-est ; celles
de CARE sont localisées dans l’Est et le Sud, CRS couvre des communautés de l’Est, du Sud et du Sud-
est ; LOL enfin couvre seulement des communautés du Sud-est
3. Les ménages touchés par l’enquête comptent en moyenne 6 personnes. Ils sont essentiellement
dirigés par des hommes (82 %), mais dans 18 % des cas, le chef de ménage est une femme. Près de la
moitié de ces femmes sont célibataires (48 %), 29 % sont séparées ou divorcées et 20 % sont veuves.
L’agriculture et l’élevage sont les deux principales activités économiques des ménages. Elles sont
pratiquées respectivement par 94 % et 69 % des ménages. Dans les zones du centre et du sud-est, le
travail salarié occasionnel représente une source de revenus pour 30 % des ménages. Près de 20 %
des ménages tirent aussi des revenus de l’artisanat.
6. L’allaitement maternel est considéré par le Programme comme un facteur essentiel affectant l’état
nutritionnel des enfants de moins de cinq ans. Les résultats de l’enquête révèlent que la pratique de
l’allaitement maternel est très répandue : 92 % des enfants de moins de deux ans ont été allaités au
sein ; 71 % ont été allaités dans l’heure de la naissance et 55 % des enfants de moins de 6 mois sont
exclusivement allaités au sein depuis la naissance (autant pendant la journée qui a précédé
l’enquête). L’allaitement exclusif est davantage pratiqué par les mères du sud-est (67 %) et beaucoup
moins par celles du sud (26 %).
7. Les niveaux de connaissance des mères dans le domaine de la nutrition sont très faibles : 39 %
seulement d’elles connaissent au moins un aliment riche en vitamine A et 12 % au moins un aliment
riche en fer. Les niveaux de connaissance sont relativement meilleurs dans le sud et le sud-est, par
rapport au centre et à l’est. La consommation des aliments riches en vitamine A et des aliments
riches en fer restent en conséquemment faibles : 36 % des mères consomment au moins un aliment
riche en vitamine A et 11 % au moins un aliment riche en fer. Paradoxalement, c’est dans le sud où
les niveaux de connaissance sont les plus faibles que la consommation d’aliment riches en vitamine A
est le plus élevée.
8. Au contraire des pratiquent nutritionnelles, les pratiques de prévention des maladies, à la fois chez
les mères et chez les enfants, sont relativement bonnes. Plus de 86 % des mères, qui ont eu des
enfants au cours des deux dernières années, ont effectué des consultations prénatales,
principalement auprès des médecins et des sages-femmes. Les principaux domaines dans lesquels
ces mères ont déclaré avoir reçu des conseils pendant les consultations prénatales sont : (i) la
vaccination antitétanique (69 % des mères), (ii) l’utilisation des moustiquaires (59 %) et l’allaitement
maternel (51 %). Moins de 50 % des mères ont déclaré avoir reçu des conseils dans des domaines
aussi importants que les signes de danger pour une femme en grossesse (29 %), ou la consommation
des aliments riches en vitamine A (21 %) et des aliments riches en fer (40 %).
9. Bien que 86 % des mères des enfants de moins de deux ans aient effectué des consultations
prénatales, seules 32 % d’elles ont accouché avec l’assistance du personnel de santé. La majorité des
femmes (64 %) accouchent avec l’aide d’une accoucheuse traditionnelle. On s’attend donc à ce que
les consultations postnatales soient relativement faibles dans ces conditions : 32 % seulement des
mères ont déclaré avoir effectué des consultations postnatales. Ce pourcentage est relativement plus
élevé dans la zone est (47 %), à l’opposé du sud où il est seulement égal à 20 %.
10. Un peu plus de la moitié des mères ayant des enfants de moins de deux ans ont déclaré avoir fait
participer leur enfant à des séances de suivi de la croissance. Cette pratique semble davantage
répandue dans la zone est (70 %), les autres zones étant à des niveaux comparables (environ 51 %).
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 16
Le suivi de croissance a eu lieu majoritairement dans des services de santé communautaire (62 % des
cas), sauf dans la zone du centre où 71 % des mères l’ont effectué dans un service public de santé.
Toujours dans le domaine des pratiques de prévention des maladies, 90 % des enfants de 7 à 59 mois
ont reçu une dose de vitamine A à l’âge de 6 mois et 89 % des enfants âgés de 13 à 59 mois ont reçu
des médicaments contre les parasites à l’âge d’un an. Par ailleurs 61 % des enfants de moins de cinq
ans ont dormi sous une moustiquaire la veille de l’enquête.
11. Les pratiques d’hygiène personnelle sont très faibles : 4 % seulement des mères ont déclaré
qu’elles lavent les mains aux cinq moments critiques suivants (i) avant de préparer les repas, (ii)
avant de manger, (iii) avant de donner à manger aux enfants, (iv) après avoir été à la selle et (iv)
après avoir fait la toilette à un enfant qui a fait les selles. Notons que les mères n’ont pas été
explicitement interrogées sur chacun de ces cinq moments ; elles ont répondu spontanément à la
question « à quels moments vous lavez-vous les mains ? ». Les pratiques d’hygiène alimentaire sont
tout autant faibles : 9 % seulement des mères ont satisfait aux quatre comportements appropriés
retenus, à savoir : (i) utiliser une source d’eau potable pour la boisson, (ii) conserver les ustensiles de
cuisine dans un endroit convenable, (iii) conserver les restes d’aliments dans un endroit convenable,
(iv) réchauffer les restes d’aliment avant de les consommer.
12. Parmi les réponses à la malnutrition et au mauvais état de santé des enfants de moins de cinq ans
que propose le Programme figurent (i) la participation aux activités de suivi de la croissance, (ii)
l’amélioration des pratiques nutritionnelles et (iii) l’amélioration des pratiques d’hygiène. Nous avons
testé avec des statistiques simples (rapport de chances ou odds ratio et risque relatif) les hypothèses
formulées sur les relations entre les variables relatives à ces solutions et l’état nutritionnel des
enfants. Les résultats indiquent que :
14. D’après les réponses données par les femmes, les ménages ont un accès relativement facile à une
alimentation adéquate pendant 8 mois sur 12. Cette durée moyenne est égale à 7 mois dans le sud
et, à l’opposé, égale à 9 mois dans le centre. Les ménages consomment en moyenne des aliments
appartenant à 5 des 12 groupes standards. Les ménages du sud ne consomment que 2 types
d’aliments alors que ceux des autres régions en consomment plus de 5 types. Les aliments les plus
15. Les résultats de l’enquête indiquent que pendant les périodes de pénurie alimentaire, 88 % des
ménages réduisent les rations alimentaires et 85 % remplacent les aliments préférés par des aliments
moins chers. Dans le sud, la réduction du nombre des repas est une stratégie davantage pratiquée
que la réduction des rations alimentaires (90 % des ménages). L’indice d’insécurité alimentaire,
calculé en utilisant la liste abrégée de cinq stratégies de survie, est égal à 24,9. Il est bien plus élevé
pour les ménages du sud (29,7) et bien plus faible pour ceux du centre (15)
16. L’amélioration de la production agricole est proposée par le programme comme une réponse à
l’insécurité alimentaire des ménages. Cinq cultures sont retenues : le riz, le sorgho, le mais, le manioc
et le haricot. Les résultats de l’enquête indiquent que 94 % des ménages pratiquent l’agriculture ;
peu d’entre eux bénéficient d’un système d’irrigation (24 %) et 65 % ont déclaré avoir été victimes
d’inondation au cours de la dernière campagne agricole. Peu d’agriculteurs ont bénéficié d’un
encadrement technique (10 % seulement) ; mais plus de 50 % ont déclaré connaitre et avoir pratiqué
plusieurs techniques modernes de production.
17. Le manioc est cultivé en moyenne par 83 % des ménages et par davantage de ménages du sud et
du sud-est (88 %). Le riz est cultivé par 81 % des ménages, par plus de 95 % dans les zones du centre,
du sud-est et de l’est, et par seulement 11 % des ménages du sud. Le mais est cultivé par 50 % des
ménages, davantage dans le sud (89 %) et dans le centre (70 %). Le haricot est cultivé par 28 % des
ménages essentiellement par les ménages du centre (77 %). Enfin le sorgho n’est cultivé que par 6 %
des ménages, essentiellement ceux du sud (21 %).
18. Les superficies mises en valeur par les ménages sont très petites : la superficie moyenne des
champs familiaux de riz est estimée par l’enquête à 0,75 ha ; celle du mais à 0,49 ha, celle du manioc
à 0,44 ha et celle du haricot 0,13 ha. Les rendements de toutes ces cultures sont relativement faibles,
voire même très faibles. Le rendement moyen du riz est estimé par l’enquête à 560 kg/ha. Il est
beaucoup plus élevé dans le centre (plus de 1500 kg/ha) et beaucoup plus faible dans le sud et à l’est
(moins de 300 kg/ha) ; le rendement moyen du manioc est estimé à 1347 kg/ha. Ce rendement
moyen est plus élevé dans le sud-est et à l’est (plus de 2000 kg/ha), au contraire de la zone du sud
(moins de 500 kg/ha) ; le rendement moyen du mais est estimé à 344 kg/ha, plus de 800 kg/ha dans
le centre et moins de 300 kg/ha dans le sud.
19. En général, les ménages travaillent individuellement. Très peu participent à des organisations
paysannes qui pourraient leur offrir des opportunités d’encadrement techniques et des opportunités
de commercialisation. Environ 17 % des ménages adhèrent à une quelconque association ou
organisation ; 10 % participent à des organisations qui développent des activités de production
agricoles et seulement 3 % participent à des organisations plus formelles de type coopérative
agricole.
20. Les réponses à l’insécurité alimentaire proposées par le Programme sont (i) l’augmentation de la
production par l’adoption des techniques modernes et l’accès à l’irrigation, (ii) le développement des
activités d’agrobusiness et (iii) la promotion et le développement des groupes villageois d’épargne et
de crédit. Quelques tests d’hypothèses effectués sur ces réponses révèlent que :
22. Les conséquences des catastrophes sont importantes : pertes de récoltes dans 95 % des
communautés, destruction des terres de culture dans 57 % des communautés, pertes de biens
matériels dans 45 % des communautés, pertes de bétail dans 38 % des communautés et dégâts
importants sur l’environnement dans 35 % des communautés.
23. Plus de la moitié des communautés (55 %) ne disposent cependant pas d’un système d’alerte
précoce et il n’existe des organisations communautaires, prêtes à aider les familles, que dans 25 %
d’entre elles. Plus de 44 % des systèmes d’alerte précoce existant sont considérés comme peu ou pas
du tout fonctionnels. Par bonheur, un nombre relativement important des communautés (71 %),
parmi celles qui ont été touchées par l’enquête, sont accessibles en toute saison, notamment les
communautés du sud (83 %), à l’opposé de celles du centre et du sud-est (65 %)
24. L’évaluation de la vulnérabilité des communautés, effectuée dans la dernière section du présent
rapport, est une vue panoramique de la situation et une évaluation des faiblesses et des forces des
communautés, respectivement en termes de risque dans tous les domaines couverts par le
Programme (Etat nutritionnel, production agricole, résilience et gouvernance) et en termes de
capacités de réponse des communautés. Cette évaluation est pourtant optimiste dans la mesure où,
par manque de données, les forces et faiblesses des communautés sont définies par rapport à la
situation générale dans la zone d’intervention du Programme et non par rapport à la situation
nationale ou par rapport à la situation des zones où ne sévissent pas les intempéries.
25. Le tableau 23 révèle que globalement les risques sont nombreux et de niveau élevé dans toutes
les zones couvertes par le Programme : 7 facteurs de risque élevés sur 12 dans le sud et le sud-est, 6
facteurs de risque élevés dans le centre et à l’est. Et, malheureusement, les capacités de réponses
sont très faibles dans le sud et le sud-est où les risques sont relativement plus élevés (4 et 5 facteurs
de résilience forte sur 14). Elles sont relativement faibles dans le centre et l’est (8 facteurs de
résilience forte sur 14).
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 19
26. Plus spécifiquement, dans le domaine de la santé et de l’état nutritionnel des enfants, les risques
sont importants dans le sud-est, le sud et le centre. Ils sont relativement faibles à l’est. Les capacités
de réponse des communautés dans ce domaine sont très faibles dans le sud, relativement faibles
dans les autres zones.
27. Dans le domaine de la sécurité alimentaire, les risques sont très élevés dans le sud, élevé dans le
sud-est et l’est et relativement faible dans le centre. Les capacités de réponse dans ce domaine sont
très faibles dans le sud et dans le sud-est, relativement faibles à l’est et relativement fortes au
centre.
28. Dans le domaine des catastrophes naturelles, les risques sont importants dans toutes les zones,
relativement moins dans le sud. Les capacités de réponse des communautés sont très faibles dans le
centre et dans le sud-est, relativement faibles dans le sud et à l’est.
Gouvernance locale
29. Dans le domaine de la gouvernance locale, 92 % des communautés attestent que les leaders et
les associations communautaires se concertent et autant disent que les leaders consultent
directement les membres des communautés. Plusieurs communautés décrivent ce mécanisme de
consultation comme fonctionnel (63 %) ou très fonctionnel (25 %). Entre 88 et 100 % des
informateurs clés pensent que les points de vue des populations sont pris en compte par les
décideurs. Il n’y a pas de différences importantes entre les zones géographiques dans ce domaine.
Toutefois les instances de concertations semblent plus fonctionnelles dans le Sud-est (39 %) et dans
la zone couverte par LOL (36 %). A l’opposé, dans l’Est les concertations entre semblent
Genre
30. Les rôles lies au genre varient selon la zone géographique et selon les activités
socioéconomiques. En général, les rôles sont partagés dans le domaine de la production agricole
(défrichement, semi, désherbage, récolte) en fonction des capacités physiques à accomplir les
différentes tâches. En particulier, dans le domaine de la riziculture les rôles paraissent équitablement
partagés. Alors que les hommes sont plus souvent responsables pour l’élevage du gros bétail (bœufs,
zébus) et la pour la pèche, les femmes s’occupent davantage du petit élevage (volaille, chèvre, porc)
et de la vente des produits de pèche. Tandis que les femmes gèrent le plus souvent la vente des
marchandises pour la nourriture familiale, les hommes gèrent le plus souvent la vente de la récolte
pour l’acquisition de biens autres que la nourriture. Dans près du tiers des communautés (29 %), les
informateurs clés pensent que les femmes sont bien ou très bien représentées dans les instances de
prise de décisions, mais cela varie considérablement selon la zone géographique : faible dans le Sud
(8 % des communautés) et dans l’Est (13 %). Les femmes sont nettement moins alphabétisées que les
hommes et les ménages dirigés par les femmes beaucoup plus pauvres que ceux dirigés par les
hommes.
Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde. Plus de 60 % des 19 millions d’habitants
vivent en-dessous du seuil minimum de pauvreté fixé à un dollar des Etats-Unis par jour et par
personne (INSTAT 2006). La malnutrition est influente : un enfant sur deux, âgé de moins de cinq ans,
a un retard de croissance et 42 % ont un poids faible pour leur âge (EDS 2003/2004). Sept ménages
sur dix (70 %) manquent de nourriture à un certain moment de l’année (INSTAT 2006)
Pour répondre à une insécurité alimentaire continue et chronique dans l’set et le sud de Madagascar,
le CRS a établi, à travers le programme SALOHI (Strengthening and Accessing Livelihood
Opportunities for Household Impact), un partenariat avec ADRA, CARE et Land O’Lakes avec l’objectif
global de réduire l’insécurité alimentaire dans les communautés vulnérables de 21 districts. SALOHI
est mis en place pour une durée de cinq ans, par le Bureau de « Nourriture Pour la Paix » (Food For
Peace, FFP) de l’USAID. Le Programme SALOHI vise 98.000 ménages vulnérables (soit
approximativement 492.500 personnes) dans 120 communes rurales et trois centres urbains de 21
districts, dans le sud et l’est du pays.
Le présent document analyse les résultats de l’étude de base dont la collecte des données a eu lieu
en novembre 2009 en vue de déterminer les niveaux de base des indicateurs d’effet et d’impact du
Programme et permettre ainsi de suivre les progrès et d’évaluer correctement les changements. Le
rapport est structuré en six sections dont la première décrit la méthodologie de l’étude de base et la
deuxième le contexte socioéconomique dans lequel le Programme va développer ses activités : cadre
administratif et caractéristiques socioéconomiques des ménages. La troisième section du rapport
rappelle le cadre des résultats et le cadre de performance en fonction desquels les stratégies du
Programme et les objectifs de l’étude de base ont été définis. Ces cadres orientent également
l’analyse des résultats de l’enquête. La quatrième section analyse l’état sanitaire et l’état nutritionnel
des enfants de moins de cinq ans. Elle décrit les pratiques nutritionnelles et les pratiques de
prévention des maladies, en termes d’hygiène personnelle et d’hygiène alimentaire. Elle présente
enfin les résultats des tests simples des hypothèses d’association entre d’une part les différentes
formes de malnutrition et d’autre part les pratiques nutritionnelles et les pratiques de prévention
des maladies. La cinquième section se rapporte à la sécurité alimentaire des ménages en termes
d’accès et d’utilisation alimentaires. Trois indicateurs importants sont calculés : le nombre moyen de
mois d’approvisionnement alimentaire adéquat, le score moyen de diversité alimentaire et l’indice
d’insécurité alimentaire des ménages. Les superficies, les quantités de récoltes et les rendements des
cinq cultures promues par le Programme sont estimés et leurs variations géographiques sont
décrites. Certaines hypothèses d’association entre les pratiques de production, l’accès à l’irrigation,
la sécurité alimentaire et la diversité alimentaires sont testées. La sixième et dernière section du
rapport est consacrée à la prévalence des catastrophes naturelles et aux capacités de résistance des
ménages et des communautés. Une approche multidimensionnelle est mise en œuvre, en vue de
mieux comprendre la vulnérabilité des communautés en termes de niveau des risques et capacités
de réponse. La gouvernance locale est également évaluée, en termes de fonctionnalité des instances
de concertation entre gouvernés et gouvernants.
Fondamentalement l’étude de base est le point de référence à partir duquel les résultats escomptés
du Programme seront mesurés, à la revue à mi-parcours et au moment de l’évaluation finale. Les
résultats de l’étude doivent également être utilisés pour déterminer les indicateurs de sécurité
alimentaire qui devraient déclencher une réponse urgente et pour calculer des valeurs pour le suivi
et l’évaluation des impacts environnementaux. Ils devraient permettre également au personnel de
SALOHI de tester les hypothèses qui soutiennent le cadre des résultats et pour affiner les stratégies
de mise en œuvre. Les résultats de l’étude de base seront utilisés par l’USAID pour évaluer l’efficacité
des activités du programme, et par les communautés pour affiner leur compréhension de la situation
de la sécurité alimentaire dans leur zone. Ils pourraient finalement être utilisés par les autres
partenaires au développement qui interviennent dans les mêmes zones.
Décrire la situation actuelle dans les communautés ciblées par SALOHI en rapport avec les
interventions du programme (état et pratiques de santé et de nutrition, production agricole
et pratiques de production, accès aux marchés, activités génératrices de revenus et
dépenses, épargne et accès au crédit, vulnérabilité aux désastres et réponses, capacité de
gouvernance locale, sécurité alimentaire et stratégie de survie, etc.) ;
Déterminer les niveaux actuels d’adoption des activités proposes par le projet (pratiques de
santé et pratiques nutritionnelles, pratiques de production agricole, pratiques de
commercialisation et stratégies de prévention et de mitigation des désastres) ;
Collecter des données quantitative pour mesurer les changements par rapport aux
indicateurs clés Durant la vie du projet ;
Collecter des données qualitatives pour aider le personnel du projet à définir des approches
efficaces en vue d’améliorer le dessin et la mise en œuvre du programme ;
Promouvoir le travail de groupe au sein de l’équipe et,
Partager l’information sur le projet avec les communautés ciblées et commencer le
processus de planification participative, de suivi et d’évaluation.
L’étude de base s’est fondée sur une enquête de type I dans laquelle une situation de départ est
établie en vue d’être comparée à une situation d’arrivée, à mis parcours et en fin de projet, dans le
but d’en déduire les changements induits par le projet. La même enquête sera donc répétée à mi-
parcours et en fin de projet pour documenter l’évolution des niveaux des indicateurs clés.
Pour obtenir une image assez complète et claire de la situation initiale de sécurité alimentaire dans
les zones ciblées par le programme, les méthodes quantitative et qualitative de collecte des données
ont été mises en œuvre simultanément.
a) L’enquête quantitative
Son but principal, comme l’indique son nom, est de collecter des données quantitatives qui se
rapportent principalement aux indicateurs quantitatifs retenus par le programme au titre des
impacts, des effets ou des résultats intermédiaires. L’enquête quantitative a été menée auprès d’un
échantillon représentatif de ménages après le choix des zones d’intervention des CS comme strates.
Echantillonnage
La base de sondage est constituée, pour chaque strate, par la liste exhaustive des Fokontany des
communes dans lesquelles le Programme doit intervenir. Pour chaque Fokontany on dispose des
noms de la commune, du district et de la région de rattachement, ainsi que de l’estimation de
l’effectif de la population fournie par les opérations de cartographie du recensement général de la
population en cours de préparation.
Un échantillon indépendant de ménages a été tiré dans chaque strate en utilisant la formule
suivante :
Pour le calcul de la taille de l’échantillon de l’enquête de base, nous avons choisi comme indicateur
clé le pourcentage des enfants de moins de cinq ans atteints de retard de croissance. Son niveau
initial a été estimé à 50 % en tenant compte des informations fournies par différentes études
menées dans les zones du projet. Nous avons choisi une valeur standard égale à 2 pour l’effet de
grappes et, selon les recommandations de FANTA, Zα = 1,645 et Zβ = 0,84. Le document de projet a
décidé de réduire la proportion des enfants atteints de retard de croissance de 8 % et donc en
l’occurrence la valeur de cet indicateur en fin de projet P2 = 42 %. Nous avons finalement pris en
compte un facteur d’ajustement de 10 % pour les non réponses.
La pris en compte de tous ces paramètres nous a conduit à un échantillon minimum de 557 enfants
de 6-59 mois. La proportion des enfants de cet âge dans la population étant estimée à 17,4 % et avec
une taille moyenne de 5 personnes par ménages, on détermine qu’il faut enquêter dans 640
ménages par strate et avec 10 % d’ajustement pour tenir compte des non réponses, on arrive à 704
ménages par strate, soit 704 x 4 = 2.815 ménages au total. En mettant en œuvre la méthode des 30
grappes, le nombre moyen de ménages à tirer par grappe égale 23.
Dans chaque strate, on a tiré au premier degré 30 grappes (Fokontany) avec des probabilités
proportionnelles à la taille exprimée en nombre de population. Au deuxième degré 24 ménages ont
tirés. Etant donné dimension géographique relativement importante des Fokontany, on a procédé à
une segmentation, chaque localité constituant un segment. Les ménages ont été sélectionnés dans le
segment tiré par hasard. La sélection des ménages a utilisée la méthode du parcours aléatoire. Dans
chaque ménage une seule femme a été interrogée et tous les enfants de moins de cinq ans ont été
impliqués dans les mesures anthropométriques.
Le tableau 1 donne la répartition de l’échantillon finale des ménages, par zone d’intervention des CS
et par zone géographique. Tous les tableaux de résultats utilisent les effectifs pondérés.
La carte du graphique 1 montre les zones d’intervention des CS et la localisation précise (en points)
des 120 Fokontany dans lesquels les données de l’étude de base ont été collectées.
Graphique 1 : Localisation des zones de SALOHI et des Fokontany de l’échantillon de l’étude de base.
Quatre types de questionnaire ont été utilisés pour l’enquête quantitative : un questionnaire « chef
de ménage », un questionnaire « femme », un questionnaire « communautaire » et un
questionnaire « anthropométrie » Les questionnaires « chef de ménage » et « femme » sont en
réalité les deux volets du questionnaire « ménage ». Les sections de ce questionnaire ont été
regroupées de manière à pouvoir mener simultanément les interviews dans le ménage, avec le chef
de ménage et avec son épouse, chacun ayant été jugé compétent pour donner des réponses fiables à
des groupes différents de questions.
Les sections 1 et 7 à 10 ont été rassemblées dans le questionnaire « chef de famille ». Les sections 2 à
7 ont été rassemblées pour constituer le questionnaire « femme ». Notez que la section 7 a été
appliquée aux deux catégories de répondants. Une section 0 a été ajoutée au questionnaire
« femme » pour enregistrer les caractéristiques individuelles des femmes enceintes et des femmes
allaitantes.
Les questionnaires « chef de famille » et « femme » ont été traduits en malgache. Le questionnaire
communautaire en raison de son élaboration relativement tardive n’a pas été traduit ; il a été utilisé
dans sa version initiale, mais les enquêteurs ont évidemment conduit les interviews en malgache.
b) L’enquête qualitative
Son but est d’aider a mieux comprendre et interpréter les résultats de l’enquête quantitative, et a
identifier les contraintes et les opportunités sur lesquelles pourrait s’appuyer la mise en œuvre des
activités du programme. Des discussions de groupe ont donc été organisées avec trois catégories
d’informateurs clés : (i) avec les femmes sur toutes les questions relatives a la sante et a la nutrition,
(ii) avec les hommes sur les questions relatives a la production agricole et a la gestion des ressources
Chaque CS devait organiser au moins ces trois discussions de groupe dans au moins trois endroits
différents dans leur zone d’intervention en fonction des spécificités socioéconomiques, culturelles et
ou naturelles. Les résultats indiquent que, au total 63 discussions de groupe ont été réalisées : 12 par
les équipes de ADRA, 9 par les équipes de CARE et le même nombre par les équipes de LOL et 33 par
les équipes de CRS.
Des outils standards et une démarche de conduite des discussions de groupes ont été proposés,
discutés et amendés lors de la formation des formateurs. Ces outils standards ont été utilisés par
toutes les équipes.
La formation du personnel chargé de la collecte des données a été réalisée en deux étapes :
formation des formateurs, puis formation des enquêteurs.
L’atelier de formation des formateurs a dure 5 jours. Au total 39 personnes y ont participe dont 7
membres de du PCU. ADRA et CRS ont implique chacun 10 personnes, CARE en a envoyé 5 et LOL 7.
En début de séance, une évaluation des participants sur leurs expériences en matière d’enquête a
été effectuée. Ses résultats ont indiquent que plus de la moitié d’eux avaient déjà organisé des
formations du genre, 43 % avaient déjà utilisé un GPS, tous avaient déjà utilisé une toise et une
balance pour des mesures anthropométriques, mais seuls 37 % avaient effectué des mesures de
périmètre brachial.
La formation des formateurs a permis de (i) finaliser, traduire et valider les questionnaires et les
guide de discussion de groupe, (ii) finaliser les modules de formation et le manuel d’instructions aux
enquêteurs, (iii) former 32 chefs d’équipe au remplissage des questionnaires et a la formation des
enquêteurs, (iv) discuter et trouver des solutions a l’essentiel des questions logistiques.
Chaque CS a organisé la collecte des données en fonction du nombre de ses enquêteurs, du nombre
d’équipes, de ses contraintes de temps etc. Deux groupes d’enquêteurs ont été mobilisés par chaque
CS : un groupe pour l’enquête quantitative et un autre pour l’enquête qualitative. Les groupes ont
travaillé parallèlement mais au même moment dans les différentes grappes. En ce qui concerne
l’enquête quantitative, au total 20 équipes d’enquêteurs ont été déployées sur le terrain. Elles
étaient composées chacune d’un chef d’équipe et de quatre enquêteurs. Les équipes ont utilisé,
selon les conditions et les lieux, des véhicules 4 x 4, des motos et parfois ont marché à pied pour
accéder à certaines localités.
La collecte a duré en moyenne 25 jours. Elle a eu lieu entre le 19 octobre et le 20 novembre sur des
durées différentes selon le CS : ADRA en 20 jours avec 4 équipes, CARE en 18 jours avec 6 équipes,
CRS en 12 jours avec 6 équipes et LOL en 25 jours avec 4 équipes.
Les résultats de la collecte indiquent que 2876 questionnaires « chef de famille », 2876
questionnaires « femme », 2620 questionnaires « anthropométrie » et 120 questionnaires
« communautaire » ont été remplis. Chaque CS a enquêté 24 ménages dans 30 Fokontany, soit 720
ménages. LOL, a enquêté finalement dans 716 ménages. Les mesures anthropométriques ont touché
au total 3876 enfants de moins de cinq ans. Par ailleurs, 63 discussions de groupe ont été organisées
au total.
La saisie des données a été réalisée par un cabinet local qui a été sélectionné parmi les quatre qui
ont répondu à l’appel lancé par le PCU de SALOHI. Le cabinet a travaille en étroite collaboration avec
l’équipe technique du PCU pour tenir compte des exigences de celle-ci en termes de format du
masque de saisie, de la qualité des contrôles et du format final des fichiers de données. Le logiciel
ETHNOS version 5.5 a été utilisé pour la saisie, mais les fichiers de données ont été livres au format
SPSS, logiciel utilisé par PCU pour la tabulation et l’analyse.
Les masques de saisie ont été élaborés du 26 au 29 octobre 2009, la formation des agents de saisie
du 1er au 3 novembre. La saisie proprement dite a commencé le 3 novembre. Elle a été réalisée au fur
et à mesure de l’arrivée des lots de questionnaires. Les derniers questionnaires sont arrives le 23
novembre et la saisie a été achevée le 26 novembre. Les données ont été exploitées par le PCU
compte tenu des contraintes techniques liées au calcul des coefficients de pondération et a
l’estimation des erreurs d’échantillonnage. Il était prévu d’utiliser le module « Complex Sample » de
L’analyse préliminaire des données de l’enquête a fait l’objet d’un atelier organise par le PCU et
impliquant les équipes techniques des CS. Six groupes ont été constitues autour des thèmes
suivants : sante et nutrition, sécurité alimentaire, résilience des communautés, genre,
environnement et gouvernance locale. Chaque groupe a utilise les tableaux de l’enquête quantitative
et les rapports des discussions de groupe pour élaborer un rapport préliminaire. L’atelier a dure 3
jours et demi. Il a été l’occasion, pour plusieurs participant d’être impliques effectivement dans
l’analyse des données d’enquête, pour les équipes des CS et les équipes techniques de PCU de
s’approprier les résultats de l’enquête, en ayant participé à toutes ses étapes : conception,
élaboration des questionnaires, formation des formateurs et des enquêteurs, collecte et analyse des
données.
Rappelons que le Programme SALOHI a pour objectif général (OG) l’amélioration de la sécurité
alimentaire et l’amélioration des capacités de résistance des familles et des communautés aux
catastrophes naturelles qui les frappent. On espère atteindre cet objectif général à travers trois
objectifs stratégiques (OS) : a) l’amélioration de l’état de santé et de l’état nutritionnel des enfants
(OS 1), b) l’amélioration de la capacité de survie des ménages en situation d’insécurité alimentaire
(OS 2), c) le renforcement des capacités de résistance des communautés face aux chocs affectant la
sécurité alimentaire (OS 3).
Le Programme se base sur l’hypothèse que la santé et l’état nutritionnel des enfants pourraient être
améliorés d’une part par l’adoption par les ménages des pratiques nutritionnelles recommandées à
la fois pour les enfants et pour les mères (Résultats Intermédiaires, RI 11), d’autre part l’adoption par
les ménages des pratiques recommandées de prévention des maladies des enfants (RI 12). Le
Programme va développer, en conséquence, (i) des activités de promotion et de mise en œuvre des
séances de suivi de la croissance des enfants, (ii) des activités de soutien aux groupes de femmes
enceintes ou allaitantes, (iii) des campagnes de changement de comportement, (iv) des activités de
promotion des volontaires de santé communautaires et (v) de gestion intégrée des maladies des
enfants focalisée sur la prévention.
Le Programme se base aussi sur l’hypothèse que d’une part l’amélioration de la productivité des
agriculteurs et des éleveurs (RI 21), le développement des activités d’agrobusiness par les petits
producteurs (RI 22) et d’autre part la mobilisation de capital par les ménages à travers l’adhésion à
des systèmes villageois d’épargne et de crédit (RI 23), pourraient améliorer les capacités de survie
des ménages en situation d’insécurité alimentaire. Le Programme envisage d’organiser (i) des
activités de formation des producteurs à travers des écoles de champ et avec l’intermédiation des
producteurs modèles, (ii) des activités de promotion des associations de producteurs, (iii) des
activités d’élaboration des plans d’agrobusiness et (iv) des activités de promotion des systèmes
villageois d’épargne et de crédit.
Le Programme se fonde enfin sur l’hypothèse que la préparation des communautés à répondre aux
chocs (RI 31), l’amélioration de la gestion des ressources naturelles (terres et eau) et des pistes
rurales par les communautés (RI 32), l’amélioration de l’accès des familles urbaines en situation
d’extrêmement insécurité à des appuis critiques de la part des fournisseurs de service (RI 33) et enfin
l’amélioration de la capacité des communautés à influencer les décisions communales affectant la
sécurité alimentaire (RI 34), pourraient ensemble améliorer la résilience des communautés face aux
chocs. Le programme envisage alors (i) de promouvoir des activités de développement des plans de
prévention et de mitigation des désastres, (ii) de mettre en place des systèmes d’alerte précoces, (iii)
de mettre en place de plans de gestion durable des ressources naturelles, (iv) de développer des
activités de renfoncement des centres de protection sociale, (v) de former les membres des ménages
Le schéma ci-dessous représente le cadre des résultats du Programme, c’est-à-dire les relations de
causalité entre les résultats de différents niveaux décrits ci-dessus, sur lequel se fondent les
stratégies de mise en œuvre du Programme.
Une dizaine d’hypothèses ont été plus explicitement formulées pour justifier et soutenir le cadre des
résultats ainsi que les objectifs et les stratégies du Programme :
Hypothèse 1 : La malnutrition est une maladie cachée. Participer à des programmes de suivi
de la croissance et de promotion aidera les mères à identifier et à traiter à temps les enfants atteints
de malnutrition et conduira à des niveaux plus bas de malnutrition dans les populations ciblées. Les
enfants dont les mères participent aux activités de suivi de la croissance auront des niveaux plus bas
de malnutrition que ceux dont les mères ne participent pas à ces activités
Hypothèse 2 : Les enfants dont les mères ou les tutrices pratiquent des actions essentielles
de nutrition courent moins le risque d’être atteints de malnutrition que ceux dont les mères
n’adoptent pas ces pratiques.
Hypothèse 4 : Les agriculteurs qui ont reçu des formations sur ou ont été exposés à des
pratiques améliorées de production agricole sont plus enclins (prédisposés) à les pratiquer.
Hypothèse 5 : Les agriculteurs qui utilisent des pratiques améliorées de production ont des
rendements plus élevés que ceux qui utilisent les pratiques traditionnelles.
Hypothèse 6 : Les agriculteurs qui ont un accès à l’irrigation produisent plus de nourriture et
sont moins vulnérables aux chocs que ceux qui n’ont pas accès à l’irrigation.
Hypothèse 7 : L’accès au marché est limité par des routes pauvres. Améliorer les pistes
rurales facilitera la commercialisation des récoltes locales. Les agriculteurs qui ont accès à une route
praticable toute l’année produisent et vendent plus de produits.
Hypothèse 8 : Les agriculteurs ne profitent pas assez des fruits de leur travail. Organiser les
agriculteurs en groupements les aidera à mieux identifier les opportunités et les stratégies de
commercialisation, et de recevoir de meilleurs prix pour leurs produits. Les agriculteurs qui
participent à des groupements ou coopératives ont des prix plus élevés pour les produits et/ou
paient moins pour les intrants.
Hypothèse 10 : Les ménages dans les communautés disposant d’un système d’alerte précoce
et d’un plan de gestion et de mitigation des désastres sont mieux préparés aux désastres et sont plus
en mesure de se préparer pour réduire les effets des désastres et s’en remettre.
L’un des objectifs fondamentaux de l’étude de référence est de tester, avec des données
empiriques, ces hypothèses ainsi que les relations entre les différents niveaux de résultats
schématisées par le cadre des résultats.
Pour chaque niveau de résultats (résultats liés aux activités ou résultats immédiats, résultats
intermédiaires et résultats stratégiques), le Programme a défini des cibles à atteindre chaque année.
Les cibles en année 5 sont cumulent les résultats des années antérieures.
Le tableau 2 est un extrait du cadre de performance du Programme, limité aux seuls résultats d’effet
et d’impact, dont le Programme a l’obligation de déterminer les niveaux de base, en vue de suivre et
d’évaluation les changements induits dans la zone d’intervention par rapport à ces indicateurs. Au
total donc 12 indicateurs d’impact et d’effet sont principalement concernés par la présente étude de
référence. Notons que les indicateurs d’effet relatifs aux objectifs stratégiques 2 et 3 se rapportent
aux bénéficiaires du programme, c’est-à-dire ceux qui participent effectivement aux activités du
programme. Leur niveau de base ne peut donc pas être déterminé par l’étude de référence. Il le sera
dans la première année de mise en œuvre, lorsque les bénéficiaires auront été sélectionnés.
augmenter de 20 % le pourcentage des enfants de 0-6 mois qui sont allaités dans l’heure de
la naissance, et celui des enfants de 0-6 mois exclusivement allaités au sein, sur la base d’une
augmentation de 5 % chaque année à partir de la deuxième année ;
L’un des objectifs principaux de l’étude de référence c’est de déterminer les niveaux de base de ces
principaux indicateurs de résultat, d’évaluer la faisabilité des objectifs quantitatifs que se fixe le
Programme et les stratégies proposées pour y parvenir.
Nous allons d’abord, à l’aide des informations générales tirées de l’étude de référence, décrire
sommairement le contexte socioéconomique dans lequel va être implanté le programme SALOHI.
Ensuite nous allons présenter successivement pour chaque objectif stratégique, les niveaux des
indicateurs d’impact et analyser leur variation selon les zones d’intervention des CS et selon les zones
géographiques que couvre le programme. Nous allons enfin décrire les niveaux et les variations des
indicateurs d’effet, puis nous allons analyser les relations qu’ils ont avec les indicateurs de résultats
intermédiaires dans le contexte socioéconomique et culturel où vivent les populations ciblées par le
programme. Chemin faisant nous vérifierons autant que possible les hypothèses sur lesquelles se
fondent les objectifs et les stratégies du programme.
Population
Superficie des
Superficie 2 Districts couverts Superficie communes
REGIONS 2 districts SALOHI (km ) 2
totale (km ) par SALOHI (km ) SALOHI en 2009
Ambositra 2 912 133 845
AMORON’I 16 540 6 204 Fandriana 2 351 100 646
MANIA
Manandriana 941 89 431
Fenoarivo 3 000 18 742
ANALANJIROFO 21 682 10 416 Atsinanana
Manara Avatatra 4 492 80 077
Vavatenina 2 924 61 256
Ambovombe 6 151 151 545
Bekily 5 259 56 342
ANDROY 18 721 18 721
Beloha 4 662 33 072
Tsihombe 2 649 25 912
ANOSY 29 588 10 169 Amboasary Atsimo 10 169 103 377
ATSIMO Farafangana 2 735 61 983
16 560 7 640
ATSINANANA Vangaindrano 4 905 33 282
Comme le montre le tableau 2, les ménages sont composés en majorité d’enfants : une personne sur
quatre est un enfant de moins de 5 ans et les moins de 18 ans représentent entre 58 et 66 % (dans le
sud) des membres des ménages.
Tableau 4 : Répartition par âge des membres des ménages (en %) selon les zones d’intervention des
CS, les zones géographiques et selon le sexe du chef de ménage
Le Programme SALOHI cible en particulier les enfants de 0-59 mois et développe des appuis
spécifiques pour des sous groupes à l’intérieur de cette tranche. Les données du tableau 5 indiquent
que les enfants de 0-59 mois représentent, en moyenne 24,3 % de la population totale de la zone
d’intervention de SALOHI. Les enfants de moins de 6 mois en représentent 2,8 % et les enfants de 6-
24 mois, 7,8 %. Ces pourcentages varient en fonction des zones d’intervention des CS et en fonction
des zones géographiques. La proportion des enfants de 0-59 mois et de ses sous groupes (0-6 mois et
6-24 mois) est relativement plus faible dans la zone géographique du Centre. En revanche, elle est
relativement plus élevée dans la zone Sud, en comparaison du Sud-est et de l’Est. Dans ces deux
zones, les pourcentages des enfants de 0-6 mois sont relativement plus élevés.
15-19 2,0 6,2 2,3 1,5 3,5 4,0 1,1 2,6 3,4 3,8 2,9
20-24 9,0 16,5 7,9 12,0 11,8 11,9 6,0 9,9 12,1 12,0 10,4
25-29 14,6 11,6 14,0 11,7 14,4 16,6 13,5 11,0 14,9 16,1 14,1
30-34 16,7 16,7 19,3 13,8 15,1 18,6 20,0 12,0 17,5 16,6 16,7
35-39 15,5 10,7 14,9 13,5 14,8 15,0 14,5 14,4 14,1 15,9 14,7
40-44 13,5 10,5 11,4 12,8 14,6 11,9 11,3 12,3 13,4 14,1 12,9
45-49 9,7 10,3 10,8 10,7 8,8 8,7 9,6 9,9 10,9 7,7 9,8
50-54 7,6 7,3 7,3 9,4 7,6 5,1 8,3 8,9 6,8 7,0 7,5
55-59 4,4 4,5 5,0 5,4 3,7 4,3 6,2 5,9 3,4 3,2 4,5
60 et + 6,8 5,6 7,1 9,2 5,8 4,0 9,4 13,0 3,5 3,6 6,6
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
N pond 2342 533 1039 392 1189 253 564 575 1175 559 2873
Moyen 38,5 36,1 38,7 39,8 37,3 35,8 40,3 41,1 36,4 36,0 38,0
Tableau 7 : Pourcentage des chefs de ménage qui savent lire, par sexe, zones d’intervention des CS et
par zones géographiques.
Sexe Zone d’intervention des CS Zones géographiques
Masc Fem ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-est Est Total
63,6 51,8 72,8 53,0 55,6 55,6 83,2 35,0 60,5 68,7 61,6
N = 2341 531 1040 394 1183 254 566 575 1176 557 2874
Les chefs de ménage sont en général mariés, comme on peut s’y attendre. Toutefois leur état
matrimonial est très différent selon le sexe et selon la zone géographique. Les données du tableau 8
indiquent que 97 % des chefs de ménage masculins sont mariés, légalement (18 %) ou selon la
tradition (79 %). Au contraire, 97 % des femmes chefs de ménage, ne sont pas actuellement mariées.
Elles sont en séparation ou divorcées (29 %), veuves (20 %) ou jamais mariées, c’est-à-dire
célibataires (48 %)
Tableau 8 : Répartition (en %) des chefs de ménages, selon l’état matrimonial, par sexe, zones
d’intervention des CS et zones géographiques
Les ménages de la zone d’intervention de SALOHI vivent principalement en milieu rural et donc
exercent essentiellement des activités agropastorales. Les données du tableau 9 montrent que
l’agriculture est la principale activité économique des ménages. Elle a été citée dans 35 % des
réponses des chefs de ménage sur les activités économiques du ménage (3è colonne du tableau 9) et
elle est pratiquée par 93,7 % des ménages (dernière colonne du tableau 9). L’élevage est la deuxième
activité économique ; elle est pratiquée par 69 % des ménages. Environ 44 % des ménages tirent des
revenus du travail salarié occasionnel (26 %) ou du travail journalier (18 %). L’artisanat enfin procure
des revenus à 18 % des ménages.
Au total 2.876 ménages ont cité 7.632 activités économiques, ce qui signifie que plusieurs ménages
exercent plus d’une activité économique d’où ils tirent principalement leurs revenus. En moyenne les
ménages exercent au moins 2 activités économiques (7.632 divisé par 2.876).
La structure des activités économiques des ménages varie peu en fonction du sexe du chef de
ménage, mais elle varie sensiblement selon la zone géographique. L’agriculture et l’élevage
demeurent les activités économiques dominantes quelles que soient les zones. L’agriculture est
toutefois relativement plus importante dans le Centre et à l’Est où elle occupe plus de 97 % des
ménages, comparativement au Sud (88 %). L’élevage est davantage pratiqué dans le Centre et la
pêche dans la zone Est. Le salariat occasionnel et le travail journalier sont relativement importants
dans toutes les zones, à l’exception de la zone sud. Ils concernent en moyenne 43 % des ménages et
plus de 56 % dans les zones du centre et du sud-est. Au sud c’est seulement 5 % des ménages qui
tirent des revenus du travail salarié occasionnel.
Tableau 9 : Répartition des réponses données par les chefs de ménage sur les activités qu’ils mènent
et pourcentages des ménages qui pratiquent chaque type d’activité
Les principaux postes de dépenses des ménages sont, selon les déclarations des chefs de ménage,
dans l’ordre décroissant d’importance la nourriture (27 % des réponses et 97,6 % des ménages),
l’habillement (18,8 % des réponses et 67,9 % des ménages), la scolarisation (13,2 % des réponses et
47,7 % des ménages) et la santé (12,6 % des réponses et 44,5 % des ménages). Seuls 30 % et 10 %
des ménages ont déclaré respectivement investir et épargner une partie de leurs revenus.
Tableau 11 : Répartition des réponses des chefs de ménages à la question sur l’utilisation des
revenus du ménage et pourcentages des ménages qui ont cité les postes de dépenses.
Réponses Pourcentage
Postes de dépenses
Nombre Pourcent des ménages
Nourriture 2805 27,0 97,6
Santé 1304 12,6 45,4
Scolarisation 1372 13,2 47,7
Habillement 1951 18,8 67,9
Logement 134 1,3 4,6
Social 1027 9,9 35,7
Investissement 861 8,3 30,0
Epargne 280 2,7 9,7
Autre poste 646 0,2 22,5
TOTAL 10380 100,0
Nombre de ménages 2876
Un certain nombre de biens ont été listés en vue de savoir lesquels de ces biens sont possédés par
les ménages. Ce type d’information est utilisée par les Enquêtes Démographiques et de Santé et par
la Banque Mondiale pour classer les ménages en quintiles de bien être économique. Ces deux
institutions ont publié conjointement des rapports techniques qui démontrent que l’indice calculé
par la méthode qu’elles proposent en utilisant les informations sur la possession des biens, rend
suffisamment bien compte du bien-être économique des ménages. Dans le cadre de la présente
étude nous nous contenterons d’une catégorisation plus simple des ménages en nous basant sur ce
qu’on pourrait appeler un score d’accumulation des biens. Il s’agit de compter simplement le nombre
des différents types de biens listés que possèdent les ménages et de trouver une méthode simple de
les classer sur la base de cette information.
Les données du tableau 12 indiquent qu’en moyenne les ménages possèdent au moins quatre biens
parmi ceux qui ont été listés. La structure de possession des biens est très semblable selon les zones :
les ménages possèdent surtout des terrains et des maisons (80 % et plus), au moins une radio (de 30
% des ménages au sud à 59 % au centre), du bétail et de la volaille. On note quelques spécificités
liées aux activités économiques : plus de ménages possèdent des pirogues et des filets de pêche à
l’est et plus de ménages possèdent des bœufs et des porcs à l’est.
Le score d’accumulation des biens par les ménages pris individuellement varie très peu selon les
zones d’intervention des CS. Le graphique 3 signale seulement une plus grande variabilité des
situations des ménages dans les zones couvertes par CRS et par LOL. En revanche le score
d’accumulation, illustré au graphique 4, varie visiblement selon les zones géographiques. Les
médianes (score d’accumulation atteint par 50 % des ménages) sont nettement étagées : 3 pour le
sud-est, 4 pour l’est, 5 pour le centre et 6 pour le sud. Les deux zones qui affichent les meilleurs
scores (le sud et le centre) affichent également une plus grande diversité des situations individuelles
des ménages.
Tableau 12 : Pourcentages des ménages qui possèdent les différents biens, par zones d’intervention
des CS et par zones géographiques
Graphique 3 : Pourcentage des ménages qui possèdent les différents biens d’équipement, de
production ou du bétail indiqués.
120
100
80
60 ADRA
CARE
40
CRS
20 LOL
TOTAL
0
100
90
80
70
60
50 Centre
40 Sud
30 Sud-E
20 Est
10 TOTAL
0
Graphique 4 : Score moyen d’accumulation des biens, par zone géographique. Nombre des différents
types de biens possédés par les ménages, par zone géographique
Une typologie « naturelle » en trois classes selon le bien-être économique mettrait ensemble les
ménages du sud-est et de l’est et garderait séparément les ménages du sud et ceux du centre. Le
premier groupe (sud-est et est) serait le plus pauvre, le centre serait moyen et le sud plus riche. On
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 49
utilisera cependant l’histogramme du graphique 5 pour créer quatre groupes de ménages : le groupe
le plus pauvre sera composé par les ménages qui ont totalisé au plus deux points sur 15, le second
groupe le plus pauvre sera composé des ménages qui ont totalisé 3 ou 4 points. Le second groupe le
plus riche sera composé des ménages ayant obtenu 5 ou 6 points et le groupe le plus riche
contiendra les ménages qui ont obtenu 7 à 11 points.
Graphique 5 : Répartition des ménages selon le score d’accumulation des biens (Nombre des types
de biens possédés par le ménage)
En examinant le tableau 12 on constate que les ménages dirigés par les femmes sont nettement plus
pauvres que ceux dirigés par les hommes : 38 % de ces ménages sont classés dans la catégorie plus
pauvre contre seulement 16 % des ménages dirigés par les hommes, à l’opposé moins de 2 % des
ménages dirigés par les femmes appartiennent à la catégorie plus riche, contre 14 % de ceux dirigés
par les hommes.
Géographiquement parlant, le sud-est et l’est apparaissent comme les zones qui accumulent les
ménages les plus pauvres : 75 % des ménages du sud-est sont classés dans les catégories plus pauvre
ou pauvre et 69 % des ménages de l’est. Le paradoxe de la zone sud est qu’il est généralement
considéré comme la zone la plus pauvre, celle où rien ne va très bien, comme on le verra avec la
plupart des indicateurs d’état nutritionnel, de santé et de comportement. Cependant elle apparait
comme une région disposant de grandes potentialités économiques, en tout cas en tenant compte
des biens d’équipement et des biens de production que les ménages ont accumulés.
Nous présenterons d’abord les niveaux actuels de ces deux indicateurs et analyserons leur variation
par zones géographiques et par zones d’intervention des CS. Nous analyserons ensuite les indicateurs
relatifs aux pratiques nutritionnelles et aux pratiques de prévention des maladies des enfants. Enfin
nous examinerons, par des méthodes statistiques simples, les relations entre ces deux groupes
d’indicateurs : l’état nutritionnel des enfants (variable dépendante) et les pratiques nutritionnelle et
de prévention des maladies des enfants (variables indépendantes, explicatives).
L’étude de base a collecté des données sur le sexe, l’âge, la taille et le périmètre brachial de tous les
enfants âgés de 0 à 59 mois dans les ménages de l’échantillon. Au total 3876 enfants ont été touchés
par ces opérations.
Tableau 14 : Effectifs non pondérés des enfants de moins de 5 ans touchés par les mesures
anthropométriques
Le logiciel WHO Anthro de l’OMS a été utilisé pour le calcul des paramètres d’état nutritionnel. Ce
logiciel permet d’utiliser soit l’ancien modèle NCHS-OMS de 1978 soit le nouveau modèle de l’OMS.
Ce dernier présente certaines particularités importantes : a) le groupe des enfants constituant la
population de référence est composé d’enfants venant de plusieurs pays (Ghana, Inde, Brésil, Oman,
Norvège et USA) contrairement au modèle précédant qui se basait seulement sur des enfants des
USA ; b) l’allaitement au sein est considéré comme une norme biologique et la croissance de l’enfant
allaité est considéré comme le modèle de croissance et de développement ; la population de
référence est donc composé d’enfant qui ont été allaités au sein ; c) en plus des indicateurs
classiques d’état nutritionnel (rapports Poids/Age, Poids/Taille, Taille/Age) plusieurs autres
Toutes nos analyses se baseront sur les indicateurs calculés en utilisant le modèle NCHS,
principalement parce que le calcul de la taille des échantillons de l’étude de référence et la fixation
des cibles à atteindre en matière de réduction de la malnutrition ont utilisé les indicateurs calculés
par cette méthode. Les indicateurs du nouveau modèle sont présentés en annexe pour comparaison
et parce que ce modèle sera probablement utilisé de plus en plus dorénavant.
4.2. Malnutrition chronique (ou retard de croissance) chez les enfants de 6-59
mois
Les données du tableau 14 indiquent qu’en moyenne, 44 % des enfants âgés de 6-59 mois dans la
zone d’intervention du Programme, souffrent de retard de croissance. Ce fléau touche différemment
les enfants des zones géographiques et donc les enfants des zones d’intervention des CS. La
prévalence la plus forte est enregistrée dans la zone du centre (64 %) mais ce taux est instable en
raison du faible effectif des enfants sur lesquels il a été calculé, notamment lorsqu’on sépare les
enfants par sexe (218 garçons et 192 filles). Son intervalle de confiance, trop large pour cette raison,
indique que sa vraie valeur peut se situer entre 56 et 72 %. Après le centre, les zones géographiques
les plus touchées par le retard de croissance chez les enfants de 6-59 mois sont le sud-est et l’est
avec des taux de prévalence de 48 % et 43 % respectivement. En revanche le sud affiche une
prévalence relativement trop faible de 28 %. Plusieurs autres sources de données arrivent toutefois à
des résultats comparables.
Tableau 15 : Pourcentages des enfants de 6-59 mois atteints de retard de croissance (inférieur à – 2
écarts-type), selon le sexe de l’enfant, les zones d’intervention des CS et les zones géographiques.
Quelle que soit la zone géographique ou la zone d’intervention des CS, le retard de croissance touche
davantage les garçons que les filles. En moyenne, 47 % des garçons de 6-59 mois souffrent de
malnutrition chronique contre 42 % des filles du même âge.
60
50
40
Fille
30
Garçon
20 Total
10
0
ADRA CARE CRS LOL TOTAL
b) Zones géographiques
70
60
50
40 Fille
Garçon
30
Total
20
10
0
CENTRE SUD SUD-EST SUD TOTAL
L’insuffisance pondérale compare le poids des enfants à leur âge, en se référant à ce que devrait être
normalement ce poids (population de référence) pour un âge donné. Le tableau 15 présente les
pourcentages des enfants de moins de 5 ans qui ont un poids trop faible pour leur âge.
Tableau 16 : Pourcentages des enfants de 0-59 mois atteints d’insuffisance pondérale (inférieur à – 2
écarts-type), selon le sexe de l’enfant, les zones d’intervention des CS et les zones géographiques.
Graphique 7 : Pourcentage des enfants de moins de 5 ans atteints d’insuffisance pondérale (rapport
Poids/Age), par sexe selon les zones géographiques (a) et selon les zones d’intervention des CS (b)
60
50
40
Fille
30
Garçon
20 Total
10
0
CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
50
45
40
35
30 Fille
25
Garçon
20
15 Total
10
5
0
ADRA CARE CRS LOL TOTAL
Tableau 17: Pourcentages des enfants de 0-59 mois atteints de malnutrition aigue (score z inférieur à
– 2 écarts-type), selon le sexe de l’enfant, les zones d’intervention des CS et les zones géographiques.
12
10
8
Fille
6
Garçon
4 Total
0
ADRA CARE CRS LOL TOTAL
12
10
8
Fille
6
Garçon
4 Total
0
CENTRE* SUD SUD-EST EST TOTAL
D’autres indicateurs de l’état nutritionnel des enfants ont été également calculés. Il s’agit du
périmètre bracial et de l’indice de masse corporelle. Par ailleurs on a examiné les pieds des enfants
pour détecter la présence ou non d’œdème. Le tableau 17 donne les pourcentages des enfants de 0-
59 mois dont le rapport périmètre bracial pour l’âge (PBA) est inférieur à moins deux écarts-types,
dont l’indice de masse corporelle pour l’âge (IMC) est inférieur à moins deux écart-types et chez
lesquels on a détecté la présence d’oedème au pied.
Score z inférieur - 2 ET
Sexe de Pourcent
Zones
l’enfant Périmètre Indice de Masse avec oedème
brachial /Age Corporelle
Tableau 19 : Malnutrition selon l’âge. Pourcentages des enfants de 0-59 mois atteints d’insuffisance
pondérale (rapport PA), de malnutrition chronique (rapport TA) ou de malnutrition aigue (rapport
PT), par groupe d’âge, selon les modèles de référence.
Graphique 9 : Taux de malnutrition par groupe d’âge des enfants, selon les modèles de référence
60
50
40
Modèle NCHS PA
Modèle NCHS TA
30 Modèle NCHS PT
Modèle WHO PA
Modèle WHO TA
20
Modèle WHO PT
10
0
0-5 mois 6-11 mois 12-23 mois 24-59 mois
4.6. Vue croisée sur l’état nutritionnel des enfants : le tableau de Waterlow
Le tableau de Waterlow croise deux indicateurs de l’état nutritionnel (le rapport poids/taille et le
rapport taille/âge) pour classer les enfants en quatre groupes selon les différents états de
malnutrition : état nutritionnel normal, retard de croissance seulement, émaciation seulement,
retard de croissance et émaciation à la fois. Cette classification a une signification pratique, car elle
permet d’établir un ordre de priorité dans les actions d’intervention médicale. Ainsi, les enfants
souffrant d’un retard de croissance ont moins besoin d’intervention immédiate que les enfants
atteints de malnutrition aigue. Par contre ceux qui souffrent à la fois d’émaciation et de retard de
croissance nécessitent une intervention urgente et doivent, par conséquent, recevoir la plus haute
priorité pour les soins.
Graphique 10 : Etat nutritionnel des enfants de 0-59 mois selon la classification de Waterlow
4.5
4
3.5
3
2.5
2 NCHS
1.5 WHO
1
0.5
0
La proportion des enfants de moins de 5 ans qui souffrent à la fois de malnutrition chronique et de
malnutrition aigue est en moyenne 2,0 % selon le modèle NCHS et 3,4 % selon le modèle de l’OMS.
Elle varie considérablement d’une selon les zones géographiques, notamment entre le Sud qui
enregistrement les taux les plus faibles et les autres zones, en particulier de Sud-est.
Les pratiques nutritionnelles et d’alimentation des mères et des enfants sont considérées dans le
cadre des résultats de SALOHI, comme des déterminants proches de l’état nutritionnel des enfants,
en l’occurrence le retard de croissance chez les enfants de 6-59 mois et l’insuffisance pondérale chez
l’ensemble des enfants de moins de cinq ans. Notre modèle retient principalement parmi les
pratiques nutritionnelles affectant l’état nutritionnel des enfants, l’allaitement maternel en général,
l’allaitement précoce dans l’heure de naissance et l’allaitement exclusif en particulier. L’alimentation
de complément donnée aux enfants notamment après les six premiers mois (après le sevrage), est
également considérée comme une pratique importante. Nous allons décrire et analyser toutes ces
pratiques avant des les confronter aux données sur l’état nutritionnel avec lesquels on s’attend
qu’elles aient des relations.
Les femmes allaitantes, les femmes enceintes et, plus généralement les femmes qui prennent soins
des enfants de moins de 5 ans, sont parmi les populations cibles privilégiées de SALOHI. Les
questions sur les pratiques nutritionnelles, les pratiques sanitaires et les pratiques d’hygiène ont été
posées à ces catégories de femmes. Les données du tableau 20 indiquent quelle sont les proportions
de ces catégories de femmes dans les zones d’intervention des CS et dans les zones géographiques.
SUD-
Catégories de femmes ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD EST TOTAL
EST
Enceinte 7,1 7,4 5,9 9,1 9,1 5,3 7,0 5,6 6,8
Allaitante 45,3 46,7 60,9 60,9 42,2 64,4 55,5 48,4 53,3
Enceinte et allaitante 1,4 1,3 6,8 2,0 1,6 3,2 1,4 11,2 3,7
Ni enceinte, ni allaitante 46,2 44,6 26,5 28,1 47,1 27,1 36,1 34,9 36,2
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Mère enfant de 0-6 mois 11,5 11,0 21,0 18,1 10,6 13,5 19,0 17,5 16,0
Mère enfant de 6-24 34,5 40,9 49,9 46,6 34,6 62,6 39,1 39,0 42,8
mois
Mère enfant de 24-59 53,6 73,7 63,6 55,1 54,9 63,6 66,4 68,0 62,0
mois
En moyenne, environ 7 % des femmes de la zone d’intervention de SALOHI sont enceintes, 53 % sont
des femmes allaitantes non enceintes et 4 % des femmes qui sont enceintes et qui allaitent. La
proportion des femmes enceintes est relativement plus élevée dans le Centre (9 %) et dans le Sud-est
(7 %) par rapport aux deux autres régions. Le pourcentage des femmes allaitantes est relativement
plus élevé dans le Sud (64 %). Celui des femmes qui sont à la fois enceintes et allaitantes semble
anormalement élevé à l’Est (11 %)
Pour chaque enfant âgé de moins de deux ans, il a été demandé à la mère s’il avait été allaité depuis
la naissance. Dans l’affirmative on demandait combien de temps après la naissance il avait reçu le
premier allaitement. Enfin il était demandé à la mère si l’enfant avait reçu d’autres liquides ou
aliments solides, en dehors du lait maternel, depuis sa naissance et pendant la journée qui a précédé
l’enquête. Les réponses à ces questions nous permettent de décrire les pratiques d’allaitement qui
nous intéressent dans le cadre de la présente étude.
Les données du tableau 21 nous indiquent que la très grande majorité des enfants de moins de deux
(92 %) ont été allaités. Les zones géographiques du sud-est et de l’est ont des pourcentages en-
dessous de 90 % et celles du centre et du sud sont bien au-dessus de la moyenne (95 et 97 %
respectivement) Les femmes les plus instruites semblent pratiquer davantage l’allaitement au sein :
94 % des femmes de niveau secondaire et plus, 92 % des femmes de niveau primaire contre 91 % des
femmes sans instruction. Il n’y a pas de tendance en fonction de l’âge des femmes.
Enfants
de 0-24 Enfants de 0-6 mois
Zones mois
Caractéristiques de la mère Exclusivement allaités
Allaités dans
Allaités depuis la
l’heure la veille
naissance
Zones géographiques
Centre 95,3 84,4 57,0 57,5
Sud 97,5 78,3 25,6 26,1
Sud-est 89,2 70,4 67,6 67,3
Est 88,6 58,0 53,1 55,2
Zones d’intervention des CS
ADRA 93,2 79,7 64,5 63,6
CARE 95,9 62,0 52,4 47,8
CRS 90,7 70,6 52,2 52,6
LOL 91,6 60,3 50,7 59,2
Niveau d’instruction de la mère
Sans instruction 91,1 65,2 43,6 43,6
Primaire 92,3 74,1 65,6 66,7
Secondaire et plus 94,4 79,0 53,9 52,3
Age de la mère
15-19 88,5 59,5 53,9 49,7
20-24 93,4 75,5 53,4 52,0
25-29 93,5 72,1 58,3 61,4
30-34 93,0 73,9 50,7 52,9
35-39 88,7 75,4 61,6 64,1
40-44 93,4 58,5 69,5 73,1
45-49 93,7 69,7 - -
Ensemble 92,1 71,2 55,4 55,8
La proportion des enfants de 0-6 mois qui ont été allaités dans l’heure de la naissance est en
moyenne égale à 71 %. Par zones géographiques, l’allaitement dans l’heure est relativement moins
pratiquée dans le sud (58 % seulement contre 70 % pour le sud-est, 78 % pour le sud et 84 % pour le
centre).
Du point de vue caractéristiques des mères on note que, comme en ce qui concerne l’allaitement en
général, les femmes plus instruites pratiquent davantage l’allaitement dans l’heure : 79 % des
enfants nés de mères de niveau d’instruction secondaire et plus ont été allaités dans l’heure de la
naissance contre 74 % des enfants dont la mère a un niveau primaire et 65 % seulement des enfants
dont la mère est sans instruction. Les femmes plus jeunes (15-19 ans) et les femmes plus âgées (40
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 66
ans et plus) semblent pratiquer moins l’allaitement dans l’heure de naissance que les femmes des
groupes d’âges intermédiaires (20 à 39 ans)
Graphique 12 : Pourcentages des enfants de moins de 5 ans qui ont été allaités, pourcentages des
enfants de 0-6 mois qui ont été allaités dans l’heure, et pourcentages de ceux qui sont exclusivement
allaités au sein
a) Zones géographiques
100
90
80
70
60 Centre
50 Sud
40
Sud-est
30
20 Est
10
0
Allaités Allaités dans Exclusivement Exclusivement
l'heure naissance hier
100
90
80
70
60
Sans instruction
50
40 Primaire
30 Secondaire et plus
20
10
0
Allaités Allaités dans Exclusivement Exclusivement
l'heure naissance hier
Plus de la moitié des enfants de 0-6 mois (55 % en moyenne) sont exclusivement allaités au sein,
depuis la naissance et pendant le jour qui a précédé l’enquête. Cette pratique touche un
pourcentage relativement plus élevé des enfants du sud-est (61 %) en comparaison de ceux des
autres zones géographiques, en particulier les enfants du sud dont 24 % seulement sont allaités
exclusivement au sein. Les femmes de niveau d’instruction primaire semblent pratiquer davantage
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 67
l’allaitement exclusif au sein (66 %) que celles de niveau secondaire ou supérieur (52 %) et que celles
qui sont sans instruction (44 %).
L’allaitement maternel se prolonge jusqu’au-delà de deux ans. Les données de l’enquête indiquent
que 91 % des enfants sont encore allaités entre 12 et 18 mois et 68 % entre 18 et 24 mois. Les
femmes qui ne pratiquent pas l’allaitement exclusif au sein donnent à leurs enfants respectifs divers
liquides et/ou aliments solides avant l’âge de 6 mois, de l’eau simple au café. Le tableau 22 informe
sur les types de liquide et leur fréquence d’utilisation.
Tableau 23: Pourcentages des femmes qui ont donné à leur enfant âgé de 0-6 mois le type de liquide
indiqué, le jour ou la nuit qui a précédé l’enquête
L’eau simple est naturellement le liquide que les femmes donnent le plus souvent à leur enfant avant
l’âge de 6 mois (22 % des femmes). Il faut noter à ce sujet que plusieurs personnes, y compris parmi
les personnes de niveau d’instruction élevé, ne pensent pas possible de ne pas du tout donner de
l’eau simple à un bébé jusqu’à l’âge de 6 mois. Dans des régimes alimentaires dominés par la
consommation de riz, on n’est pas surpris que l’eau de riz soit le deuxième type de liquide donné aux
enfants de moins 6 mois ; 19 % des femmes l’ont attesté. Les autres liquides sont donnés dans des
proportions beaucoup plus faibles. En raison de la faiblesse des effectifs, on se gardera bien de faire
des comparaisons entre zones géographiques ou zones d’intervention des CS. On notera cependant
une tendance à l’introduction plus fréquente de l’eau simple dans l’alimentation des enfants de
moins de 6 mois dans la zone sud (61 %) et de l’eau de riz au centre et à l’est, par rapport aux autres
zones géographiques.
Il faut noter également que ces tendances se maintiennent lorsqu’on étend l’analyse à l’ensemble
des enfants de moins de deux ans. L’élément nouveau introduit dans l’alimentation des enfants en
faisant cette extension est le café. Déjà près de 10 % des mères attestent qu’elles ont donné du café
à leur enfant âgé de moins de 6 mois. Cette proportion est de 30 % en moyenne pour les enfants de
En plus des liquides, divers aliments solides sont donnés aux enfants avant l’âge de 6 mois. Il s’agit
principalement des céréales et des tubercules : 19 % et 11 % des femmes respectivement ont déclaré
avoir donné ces aliments à leur enfant la veille de l’enquête. Il faut faire remarquer que près de 7 %
des mères ont fait goûter le repas familial à leur enfant de moins de 0-6 mois.
L’introduction des aliments solides dans l’alimentation des enfants de 6 à 24 mois est, sans surprise
plus fréquente. Ce sont principalement des tubercules (65 %), des céréales (61 %) et des brades (50
%). Les données indiquent que 61 % des enfants de 6-24 mois mangent les repas familial. On note
également que, dans une moindre mesure, les mères donnent du poisson, du haricot ou des lentilles,
des fruits et d’autres aliments gras à leurs enfants.
Tableau 24 : Pourcentages des femmes qui ont donné à leur enfant âgé de 0-6 mois et de 6-24 mois
le type d’aliment solide indiqué, le jour ou la nuit qui a précédé l’enquête
80
70
60
50
40 Centre
30
Sud
20
Sud-est
10
0 Est
TOTAL
Les profils sont très semblables selon les zones géographiques. On note simplement que les poissons
et crustacés sont davantage introduits dans l’alimentation des enfants dans les zones est et sud-est,
ainsi que des fruits et légumes. La présence de poissons et crustacés s’expliquent par les activités de
pêche dans les zones concernées. La consommation du repas familial et du haricot ou des lentilles
par les enfants, semble plus répandue dans le centre et dans le sud-est.
Les niveaux de connaissance des aliments riches en vitamine A, en fer ou en iode sont très faibles
dans la zone SALOHI : seules 39 %, 12 % et 14 % des femmes ont répondu qu’elles connaissent
respectivement ces aliments. Les femmes de l’est et du centre ont une meilleure connaissance de
tous les types d’aliments en comparaison de celles du sud et du sud-est. Les niveaux de
connaissances augmentent avec le niveau d’instruction des femmes : par exemple, 73 % des femmes
de niveau secondaire ou supérieur connaissent les aliments riches en vitamine A, contre 43 % des
femmes de niveau primaire et seulement 26 % des femmes sans instruction.
Plus de la moitié des femmes qui ont déclaré connaitre des aliments riches en vitamine A ont cité la
carotte (51 %). Les autres aliments de cette catégorie ont été cités par environ une femme sur 4. Le
lait, le foie et la courge ont été souvent cités comme aliments riches en vitamine A. Les profils de
connaissance (graphique 14) montrent une très grande diversité entre les zones géographiques. Les
femmes du sud se particularisent, d’une part par leur bonne connaissance relative des œufs et du lait
entier comme aliments riches en vitamine A, d’autre part par leur mauvaise connaissance de la
mangue, des légumes à chair jaune et de la carotte, comme aliments appartenant à cette catégorie.
Les femmes de l’est se distinguent par leur connaissance des feuilles vertes et de la patate à chair
jaune.
Aliments riches en
Centre Sud Sud-est Est TOTAL
vitamine A cités
Carottes 3,7 18,8 54,8 50,6 51,3
Courge 0,0 1,9 2,2 3,0 1,9
Foie 4,5 16,4 8,2 6,1 8,1
Feuilles vertes 9,9 34,4 19,3 41,0 24,9
Jaune d’œuf 16,5 51,7 18,1 9,6 20,6
Lait entier 7,8 53,8 9,0 12,9 16,3
Légumes à chair 49,5 6,5 39,6 24,9 33,2
jaune
Mangue 33,6 13,4 22,8 34,6 26,7
Patate à chair orangé 22,5 21,7 18,1 54,3 28,6
Nombre de femmes 206 141 374 238 958
ADRA CARE CRS LOL TOTAL
Carottes 66,3 44,0 44,4 55,5 51,3
Courge 0,0 2,9 2,2 4,6 1,9
Foie 4,6 13,7 7,6 11,2 8,1
Feuilles vertes 13,1 17,7 33,5 29,3 24,9
Jaune d’œuf 15,5 20,8 24,7 13,0 20,6
Lait entier 8,0 19,5 19,1 21,6 16,3
Légumes à chair 49,9 24,3 26,5 34,3 33,2
jaune
Mangue 30,0 42,4 20,1 21,4 26,7
Patate à chair orangé 21,3 30,1 34,2 17,1 28,6
Nombre de femmes 265 160 457 77 958
Sur 2876 femmes interrogées seules 291 connaissent au moins un aliment riche en fer et 344 un
aliment riche en iode. Celles qui connaissent des aliments riches en fer ont principalement cité les
feuilles vertes (36 %) et le poisson (30 %). Les femmes qui connaissent des aliments riches en iode
n’ont quasi exclusivement cité que le sel iodé (88 %)
60
50
40
30 Centre
20 Sud
Sud-est
10
Est
0
TOTAL
80.0
70.0
60.0
50.0
Centre
40.0 Sud
Sud-est
30.0
Est
20.0
10.0
0.0
0 1 2 3 4 5+
Légumes vert
Poisson foncé
30% 13%
Feuilles vertes
36%
Viande rouge.
volaille
18%
Foie
3%
Les enquêteurs ont énuméré aux femmes interrogées six aliments riches en vitamine A et ou en fer
et leur ont demandé si elles avaient consommé ces produits le jour d’avant. Le tableau 26 donne la
liste de ces aliments et indique s’ils sont riches en vitamine A ou en fer.
Tableau 27 : Catégorisation des aliments sur lesquels ont été interrogées les femmes.
Riche en Riche en
Groupes d’aliments
Vitamine A Fer
Carotte, épinard, potiron, laitue, poivron, melon, tomate,
a Oui Non
cornichon, betterave, patate douce à chair orangé
b Abricot, kaki, mangue Oui Non
c Foie de porc, de veau, volaille Oui Oui
d Lait, beurre Oui Non
e Bœuf, porc, agneau, chèvre, lapin, poulet, canard, autres oiseaux Non Oui
f Œuf Oui Non
En tenant compte de cette typologie, on a déterminé le nombre des femmes qui consomment
chaque type d’aliments. Les données des tableaux 27 et 28 indiquent que les niveaux de
consommation des aliments riches en vitamine A et en fer sont aussi bas que les niveaux de
connaissance de ces aliments (tableau 24) : 36 % des femmes ont consommé au moins un aliment
riche en vitamine A et seulement 12 % un aliment riche en fer.
Les femmes du sud sont nettement plus nombreuses à consommer des aliments riches en vitamine A
alors que leur niveau de connaissance de ces aliments est la plus faible (Tableau 17). La
consommation des aliments riches en fer semble relativement plus importante chez les femmes de
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 74
l’est et du centre. Les femmes de niveau d’instruction secondaire ou plus se démarquent des autres
femmes : par exemple, 46 % d’entre elles consomment des aliments riches en vitamine A, contre 35
% environ chez les femmes de niveau primaire ou sans instruction.
Tableau 28 : Pourcentages des femmes qui ont consommé chaque type d’aliment la veille de
l’enquête
Nombre de
Groupes d’aliments %
femmes
Carotte, épinard, potiron, laitue, poivron, melon, tomate,
a 939 37,4
cornichon, betterave, patate douce à chair orangé
b Abricot, kaki, mangue 52 1,8
c Foie de porc, de veau, volaille 31 1,1
d Lait, beurre 80 3,2
e Bœuf, porc, agneau, chèvre, lapin, poulet, canard, autres oiseaux 259 10,4
f Œuf 93 3,7
Tableau 29 : Pourcentages des femmes qui ont consommé au moins un aliment riche en vitamine A
et pourcentages de celles qui ont consommé au moins un aliment riche en fer, la veille de l’enquête,
par zone et par niveau d’instruction de la femme.
Pourcentages Pourcentages
Zones ayant consommé ayant consommé
Nombre de
au moins un au moins un
Caractéristiques de la femme femmes
aliment riche en aliment riche en
vitamine A fer
Zones géographiques
Centre 33,7 13,8 566
Sud 52,6 9,0 576
Sud-est 30,0 9,4 1176
Est 35,8 14,5 559
Zones d’intervention des CS
ADRA 30,4 12,1 1041
CARE 48,2 10,9 394
CRS 40,5 11,0 1187
LOL 23,6 8,7 254
Niveau d’instruction
Sans instruction 35,7 8,9 1164
Primaire 34,7 11,4 1321
Secondaire ou plus 45,8 18,1 330
Ensemble 36,4 11,2 2876
Le pourcentage des ménages qui ont déclaré consommer régulièrement le sel iodé, varie
considérablement selon les zones d’intervention des CS et selon les zones géographiques.
Tableau 30: Pourcentages des ménages qui ont déclaré qu’ils consomment régulièrement le sel iodé,
par zone d’intervention des CS et par zone géographique
SUD-
ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD EST TOTAL
EST
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Connait des aliments riches en VitA Consomme des aliments riches en VitA
Connait des aliments riches en fer Consomme des aliments riches en fer
En moyenne, les niveaux de connaissance des aliments recommandés sont très peu différents des
niveaux de consommations de ces aliments : 39 % des femmes connaissent des aliments riches en fer
et 36 % en consomment ; 12 % des femmes connaissent des aliments riches en fer et 11 % en
consomment. Toutefois les écarts sont relativement importants lorsqu’on observe les données par
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 76
zones géographiques. Dans le Centre et l’Est les niveaux de connaissance des aliments riches en
vitamine A sont sensiblement supérieurs aux niveaux de consommation de ces aliments. A l’opposé,
comme nous l’avons déjà fait remarquer, les niveaux de connaissance des aliments riches en
vitamine A sont en-dessous des niveaux de consommation de ces aliments dans le Sud. Il en est de
même dans le Sud-est en ce qui concerne les aliments riches en fer. Les femmes semblent
consommer tout naturellement les aliments qui sont disponibles sans en connaitre forcément leurs
apports sur le plan nutritionnel et peut-être sans trop se soucier de ces aspects.
Les pratiques de prévention et traitement des maladies des enfants constituent, dans les stratégies
d’intervention de SALOHI, le deuxième groupe des déterminants importants de l’état nutritionnel des
enfants de moins de 5 ans. Le Programme retient principalement les pratiques d’hygiène personnelle
et d’hygiène alimentaire par les mères des enfants ou les femmes qui en prennent soins. D’autres
pratiques sont moins explicitement évoquées, mais ne sont pas pour autant de moindre importance.
Parmi elles, les consultations prénatales, l’accouchement avec l’assistance du personnel de santé, les
consultations postnatales, la vaccination, le suivi de la croissance des enfants, l’administration de
vitamine A aux enfants, la consultation curative. Des informations ont été collectées sur tous ces
facteurs que nous allons décrire et analyser avant de tester leur relation avec l’état nutritionnel des
enfants.
a) Consultations prénatales
Une série de questions a été posée à toutes les femmes ayant des enfants de moins de deux ans sur
les consultations prénatales et les connaissances qu’elles ont procurées aux femmes, ainsi que sur
l’assistance à l’accouchement et sur les consultations postnatales.
Les données du tableau 30 indiquent qu’une grande majorité des femmes (86 %) a déclaré avoir
effectué au moins une consultation prénatale lors de la dernière grossesse. La quasi-totalité des
femmes (94 %) ont déclaré avoir un carnet de santé (tableau 31). Les enquêteurs ont pu voir les
carnets de santé de 54 % des femmes enquêtées (58 % de celles qui ont déclaré en avoir). Sur le plan
de la consultation prénatale, on ne note pas sur ce plan de grandes différences entre zones
géographiques. Les femmes de l’est seules se distinguent avec 90 % de taux de consultation. Les
femmes de niveau secondaire ou plus affichent de nouveau une meilleure pratique : 97 % d’elles ont
effectué des consultations prénatales, contre 88 % des femmes de niveau primaire et 83 % des
femmes sans instruction.
Les femmes ont été pour la première fois en consultation prénatale lorsque leur grossesse avait en
moyenne 4,4 mois (Tableau 31). Les premières CPN semblent relativement tardives dans le Centre
(âge moyen de la grossesse 4,9 mois) Les femmes ont effectué en moyenne 3,6 consultations
prénatales durant la grossesse (tableau 32). Ce nombre moyen de CPN est identique pour les zones
géographiques.
Age de la grossesse ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
1 mois 0,0 2,5 0,9 0,7 0,0 1,7 0,5 1,7 0,7
2 mois 3,2 7,1 4,4 5,5 1,1 4,6 4,6 6,7 4,4
3 mois 16,7 26,5 23,9 25,1 16,1 25,0 21,8 25,7 22,4
4 mois 24,5 30,5 28,7 30,6 27,2 31,0 25,4 30,4 28,0
5 mois 23,3 18,1 23,2 22,0 24,7 21,5 23,4 19,3 22,4
6 mois 18,5 11,8 15,0 11,3 17,8 12,2 16,7 13,2 15,3
7 mois 10,4 2,9 2,8 3,3 8,9 2,5 6,1 2,5 5,1
8 mois 3,4 0,6 1,0 1,2 4,2 1,2 1,5 0,4 1,7
Age moyen 4,8 4,0 4,3 4,2 4,9 4,2 4,5 4,1 4,4
Age médian 5,0 4,0 4,0 4,0 5,0 4,0 4,0 4,0 4,0
Possession de carnet 95,5 95,7 90,8 97,2 98,8 87,5 94,5 93,7 93,5
Carnet de santé vu 51,2 47,4 57,6 56,8 60,4 55,3 50,3 56,4 54,3
Nombre de femmes 604 288 998 213 353 451 873 426 2096
Tableau 33 : Répartition (en %) des femmes selon le nombre total de CPN effectuées, par zone
d’intervention des CS et par zone géographique
Nombre de CPN ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
1 7,4 5,1 4,3 2,7 6,5 3,6 5,2 5,7 5,4
2 12,8 10,1 11,5 7,6 11,9 16,0 9,5 9,7 11,3
3 33,2 28,2 32,9 25,4 32,8 31,1 28,7 36,9 31,6
4 26,6 28,0 32,2 29,5 27,2 27,1 32,1 29,7 29,7
5 15,3 20,1 15,3 20,7 17,2 15,5 17,5 15,0 16,5
6 3,6 5,3 2,8 9,8 3,2 4,8 5,3 1,4 4,1
7 0,9 1,7 0,4 3,4 1,0 1,0 1,2 0,9 1,0
8 0,2 0,9 0,5 0,8 0,0 0,6 0,5 0,8 0,5
9 0,0 0,6 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 0,1
Nombre moyen 3,5 3,8 3,6 4,1 3,5 3,6 3,7 3 ,5 3,6
Nombre médian 3,0 4,0 4,0 4,0 3,0 3,0 4,0 3,0 4,0
Nombre de femmes 607 285 998 212 355 440 877 428 2101
Les consultations prénatales ont été effectuées principalement auprès des médecins ou des sages-
femmes, quelle que soit la zone et quel que soit le niveau d’instruction de la femme. A l’exception
des femmes de la zone est où leur proportion atteint 12 %, les femmes qui ont consulté les
accoucheuses traditionnelles sont très peu nombreuses. Aucune femme n’a déclaré avoir consulté un
agent de santé communautaire pendant sa grossesse.
Les principaux domaines dans lesquels les femmes déclarent avoir reçu des conseils du personnel de
la santé, sont par ordre décroissant d’importance, la vaccination antitétanique (69 % des femmes en
moyenne), l’utilisation des moustiquaires (59 %), l’allaitement maternel (51 %) et, dans une moindre
mesure, l’espacement des naissances (49 %) la préparation à l’accouchement (48 %) et l’initiation
précoce (48 %). Les pourcentages des femmes dans les zones géographiques changent, mais les
domaines principaux de conseil restent les mêmes. Notons que les faibles pourcentages de femmes
conseillées sur les aliments riches en vitamine A et ceux riches en fer justifient bien les faibles
niveaux de connaissances mises en évidence précédemment.
La faiblesse des conseils donnés lors des CPN sur les signes de danger pour une femme en grossesse
se traduit effectivement par le pourcentage relativement élevé des femmes qui ne connaissent
aucun de ces signes. En moyenne, 38 % des femmes interrogées n’ont pas pu citer un seul signe de
danger. Dans la zone du Centre cette proportion atteint environ 56 %.
Les données du tableau 34 indiquent que les signes de danger pour une femme en grossesse les plus
connus par les femmes de SALOHI sont la fièvre (26 % des réponses données par 35 % des femmes)
et le saignement (12 % des réponses par 16 % des femmes) Dans les zones Est et Sud, les femmes
connaissent relativement mieux les signes de danger de la grossesse, en comparaison de celles du
Tableau 35 : Pourcentages des femmes qui connaissent les différents signes de danger de la
grossesse, et pourcentages des femmes qui citent le centre de santé comme le premier endroit où se
rendre en cas de signe de danger, par zone d’intervention des CS et par zone géographique.
Signes de danger ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD- EST TOTAL
Fièvre 18,1 56,2 38,0 47,5 12,2 34,2 EST
32,9 61,7 35,1
Essoufflement 6,2 16,3 10,8 6,1 2,1 13,0 8,1 16,6 9,6
Saignement 18,9 13,4 13,4 19,5 21,1 16,0 15,3 11,9 15,8
Œdème 3,8 13,1 6,3 4,1 4,1 6,6 5,1 10,6 6,2
Autre signe 20,6 42,9 29,2 35,6 21,8 40,6 28,6 24,3 29,0
Ne sait pas 56,7 18,6 32,2 33,7 55,7 26,0 45,3 19,6 38,4
8
c) Assistance à l’accouchement et consultations postnatales
Alors que 86 % des femmes ont déclaré avoir effectué au moins une consultation prénatale
principalement auprès d’un médecin ou d’une sage-femme et que seulement 5 % d’entre elles ont
déclaré avoir consulté une accoucheuse traditionnelle, les données du tableau 24 indiquent que
seulement 32 % de ces femmes ont accouché avec l’assistance d’un médecin ou d’une sage-femme.
En revanche, 64 % ont accouché avec l’aide d’une accoucheuse villageoise.
Tableau 36 : Pourcentages des femmes mères d’un enfant de moins de deux ans selon le type
d’assistance à l’accouchement, par zone et par niveau d’instruction de la femme
Les accoucheuses traditionnelles sont fortement sollicitées, principalement dans la zone sud-est (74
%) et naturellement, par les femmes sans instruction (70 %). Toutefois 43 % des femmes de niveau
secondaire ou plus leur demandent également assistance.
Les consultations postnatales, sont relativement faibles : 32 % des femmes, mères d’un enfant de
moins de deux ans, attestent avoir effectué des consultations postnatales. Les pourcentages des
femmes qui effectuent des consultations postnatales augment avec le niveau d’instruction : 48 % des
femmes de niveau secondaire ou plus, 37 % des femmes de niveau primaire et 25 % des femmes sans
instruction. Par zone géographique, les femmes de l’est effectuent en plus grande proportion des
consultations postnatales (47 % contre 35 % dans le sud-est, 31 % dans le centre et seulement 20 %
dans le sud.
Les comportements alimentaires et sanitaires des femmes pendant la grossesse ont sans doute des
conséquences sur l’état de santé des enfants à la naissance que l’on évalue souvent par le poids à la
naissance : les faibles poids à la naissance (poids inférieur à 2,5 kg) seraient les conséquences de
comportements prénatals (alimentaires et/ou sanitaires) peu conformes aux normes recommandées.
Nous avons demandé aux femmes enquêtées si leurs enfants respectifs avaient été pesés à la
naissance et, dans l’affirmative, quel était ce poids. Si l’enfant n’a pas été pesé on a demandé à la
mère comment elle a jugé la grosseur de son enfant à la naissance : trop petit, plus petit que la
moyenne, moyen, plus gros que la moyenne, très gros. Le tableau 36 donne la répartition des enfants
de moins de deux ans selon leur poids ou leur grosseur à la naissance.
ADRA 29,6 3,1 / 3,0 13,4 25,1 17,4 31,7 23,6 2,1
CARE 44,6 4,1 / 3,4 11,0 24,1 13,8 37,4 20,5 4,1
CRS 39,6 3,7 / 3,1 12,8 18,0 12,7 50,1 13,1 6,0
LOL 34,4 3,3 / 3,0 10,2 15,4 18,5 32,1 23,5 10,5
CENTRE 42,1 3,1 / 3,1 9,7 20,6 18,0 28,0 31,5 1,8
SUD 25,7 4,4 / 3,5 4,0 22,2 12,4 41,5 16,8 7,1
SUD-EST 31,7 3,3 / 3,0 13,5 22,7 14,0 39,8 16,8 6,7
EST 57,8 3,7 / 3,1 17,6 13,5 17,0 56,0 11,7 1,8
36,8 3,6 / 3,1 12,5 20,5 14,8 41,7 18,0 5,1
Seuls 37 % des enfants ont été pesés à la naissance (32 % des femmes ont accouché avec l’assistance
du personnel de la santé). Le poids moyen des enfants pesés à la naissance est égal à 3,6 kg, ce qui
est nettement au-dessus du poids critique de 2,5 kg. On peut considérer ces enfants comme ceux
dont les mères ont eu de meilleurs comportements prénatals en comparaison de l’ensemble des
femmes et donc que les enfants pesés sont en meilleure état de santé à la naissance. Les enfants du
Sud qui ont été pesés ont un poids moyen (médian) supérieur à ceux des enfants des autres zones
géographiques. Notons toutefois que seuls 26 % des enfants de cette zone ont été pesés à la
naissance. Les poids médians des autres zones sont du même ordre. Près de 13 % des naissances
sont de faible poids (inférieur à 2,5 kg). Ces proportions sont nettement plus élevées à l’Est et dans le
Sud-est.
Les mères des enfants qui n’ont pas été pesés à la naissance estiment que 21 % environ de ces
enfants étaient très petits et donc probablement de faible poids. Ces proportions sont du même
ordre pour les zones géographiques à l’exception de l’Est où les femmes attestent que seuls 14 % des
enfants étaient très petits à la naissance.
La vaccination des enfants avec les antigènes requis et en temps opportun est une pratique
stratégique en matière de prévention des maladies des nourrissons et de la petite enfance. L’étude
de base a donc collecté des informations générales sur la vaccination des enfants dans la zone du
Programme. Comme on peut le comprendre à travers le cadre des résultats la vaccination n’est pas
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 83
un objectif stratégique de SALOHI même si on sait qu’elle a une forte influence sur la morbidité et la
survie des enfants. C’est pourquoi on a simplement demandé aux mères des enfants de moins de
cinq ans si ceux-ci avaient été vaccinés au moins une fois depuis la naissance.
Les réponses des femmes indiquent que la très grande majorité des enfants de moins de cinq ans
(en moyenne 85 %) ont été vaccinés au moins une fois depuis la naissance. Ce qui ne signifie pas
forcément que tous les antigènes requis ont été administrés et au moment où il le fallait. Ce taux de
vaccination varie de 79 % dans le sud à 92 % dans l’est, en passant par le sud-est (83 %) et le centre
(89 %). Les enfants des femmes les plus instruites sont plus nombreux à être vaccinés : 95 % des
enfants dont la mère a un niveau secondaire ou supérieur, 88 % des enfants dont la mère a un niveau
primaire et 79 % des enfants des mères sans instruction.
Les données du tableau 37 indiquent que plus de la moitié des femmes (55 %) déclarent avoir fait
participer leur enfant à des séances de suivi de la croissance. Ce taux de participation est supérieur à
50 % quelle que soit la zone géographique, les femmes de l’est se distinguant nettement des autres
avec un taux de 70 %. Encore une fois, le niveau d’instruction des femmes fait la différence : 72 % des
femmes de niveau secondaire ou supérieur, 57 % des femmes de niveau primaire et 50 % des
femmes sans instruction.
Le suivi de croissance s’est effectué, dans la majorité des cas, dans des services de santé
communautaire : 62 % en moyenne contre 38 % dans les services publics de santé. Par zone
géographique, seules les femmes du centre ont majoritairement effectué le suivi de croissance dans
les services publics (71 %). Un peu plus de la moitié des femmes de niveau secondaire (55 %) ont
aussi préféré les services publics.
Graphique 18 : Pourcentages des mères des enfants de moins de deux ans qui ont fait participer leur
enfant à des séances de suivi de la croissance, par zone et par niveau d’instruction
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Pendant la collecte des données, il a été demandé aux femmes si leur enfant avait reçu une dose de
vitamine A à l’âge de 6 mois et des médicaments contre les parasites une année après leur
naissance. Les données du tableau 38 indiquent que la quasi-totalité des enfants ont reçu leur dose
de vitamine A à l’âge de 6 mois et des médicaments contre les parasites à l’âge d’un an. La zone sud
fait toujours un peu exception avec toutefois des pourcentages supérieurs à 70 %.
Tableau 39: Pourcentages des enfants de 7-59 mois et de 13-59 mois qui ont reçu, respectivement la
vitamine A à 6 mois et un déparasitant après un an.
ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-E Est Sans Prim Secon Total
24,3 90,9 75,6 68,8 4,1 67,3 63,1 96,5 59,8 60,5 66,1 61,1
Par zone géographique, dans le centre 4 % seulement des femmes ont répondu par l’affirmative. A
l’opposé 97 % des femmes de l’est protègent leurs enfants par une moustiquaire, 67 % des femmes
du sud et 63 % de celles de sud-est. Environ 66 % des femmes de niveau d’instruction secondaire ou
supérieur ont utilisé une moustiquaire pour leurs enfants contre 60 % de celles qui ont un niveau
primaire ou qui sont sans instruction.
Dans le cadre de SALOHI l’adoption des pratiques de prévention des maladies des enfants par les
ménages constitue un des deux résultats intermédiaires à atteindre à la fin du Programme. Le
pourcentage des mères qui adoptent des comportements appropriés d’hygiène personnelle et le
pourcentage des mères qui adoptent des comportements appropriés d’hygiène alimentaire sont les
deux indicateurs d’effet de l’objectif stratégique visant à améliorer l’état de santé et l’état
nutritionnel des enfants de moins de cinq ans.
Un comportement approprié d’hygiène personnelle est défini par le fait de se laver les mains aux
moments critiques c’est-à-dire (i) avant de préparer les repas, (ii) avant de manger, (iii) après être
allé à la selle, (iv) avant de donner à manger aux enfants, (v) après avoir nettoyé un enfant qui est
allé à la selle. Un comportement approprié d’hygiène alimentaire est défini comme le fait de (i)
s’approvisionner à une source d’eau potable ou traiter l’eau de boisson, (ii) disposer les ustensiles de
cuisine dans un endroit convenable, (iii) garder les aliments dans un endroit convenable, (iv)
réchauffer les restes d’aliment avant de les manger.
Au cours de l’enquête des questions ont été posées aux femmes sur ces différents comportements.
Les réponses nous permettent de calculer le pourcentage des ménages dans lesquels les femmes
adoptent des comportements adéquats d’hygiène. Tous les ménages n’ont pas répondu à toutes les
questions en ce qui concerne les critères d’hygiène alimentaire, certaines de ces questions n’étant
pas pertinentes pour tous. Par exemple 26 % des ménages ont dit qu’ils n’ont presque jamais des
restes d’aliment et donc les questions sur comment sont garder les restes d’aliment et quelles
dispositions sont prises avant de les manger, sont sans objet. Etant donné que nos indicateurs sont
calculés sur l’ensemble des comportements, nous retiendrons seulement les ménages qui ont
répondu à toutes les questions. Nous analyserons individuellement tous les comportements pour
une meilleure appréciation de la situation.
Les femmes ont été interrogées d’une part sur les occasions auxquelles elles lavent les mains, d’autre
part sur les occasions auxquelles elles lavent les mains avec du savon. Les données des tableaux 40a
et 40b informent sur la fréquence de ces comportements.
En moyenne, dans la zone du programme, 40 % des femmes ont déclaré spontanément qu’elles se
lavent les mains avant de préparer les repas, 61 % avant de manger, 11 % après les selles, 26 % avant
de donner à manger aux enfants et 23 % après avoir nettoyé un enfant qui a fait les selles. A toutes
ces occasions, les pourcentages des femmes de la zone Est et ceux des femmes du Sud-est qui se
lavent les mains sont plus importants. De même, les pourcentages de femmes qui se lavent les mains
aux différentes occasions augmentent avec le niveau d’instruction.
Tableau 40a : Pourcentages des femmes, mères des enfants de moins de cinq ans, qui ont cité
spontanément les différentes occasions auxquelles elles lavent les mains, par zone et par niveau
d’instruction.
Tableau 40b : Pourcentages des femmes, mères des enfants de moins de cinq ans, qui ont cité
spontanément les différentes occasions auxquelles elles lavent les mains au savon, par zone et par
niveau d’instruction.
Lavent les mains au savon
A au A toutes Jamais Avant de Avant de Après les Après avoir
Zones moins une les préparer donner à selles nettoyé les
des occasions manger selles des
occasions aux enfants
enfants
ADRA 32,3 1,1 37,7 20,7 5,5 9,4 11,2
CARE 19,3 1,3 49,5 9,7 4,8 11,9 5,9
CRS 38,7 3,4 28,0 22,0 10,7 19,5 18,7
LOL 20,0 2,4 43,3 11,1 7,2 6,9 9,9
Tableau 41 : Pourcentages des femmes selon le nombre des occasions de laver les mains et le
nombre des occasions de laver les mains au savon qu’elles ont citées, par zone et par niveau
d’instruction.
Laver les mains Laver les mains au savon
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4
ADRA 16,1 45,2 24,5 8,1 3,4 2,8 67,7 22,0 7,2 2,0 1,1
CARE 20,0 25,4 23,5 18,2 6,4 6,5 80,7 9,9 7,1 1,0 1,3
CRS 22,6 31,1 25,0 11,6 5,4 4,4 61,3 18,7 11,8 4,7 3,4
LOL 16,1 31,6 22,9 14,9 6,2 8,2 80,0 11,0 5,3 1,4 2,4
Centre 20,9 50,8 20,5 4,2 2,1 1,4 68,5 21,8 7,7 1,5 0,5
Sud 44,4 27,2 15,4 7,9 3,9 1,1 71,0 16,1 7,9 4,7 0,3
Sud-est 13,3 37,4 26,3 12,2 5,0 5,6 70,2 17,3 7,5 1,8 3,3
Est 4,6 24,3 33,7 20,7 2,3 8,5 59,5 17,8 14,2 4,9 3,6
Sans Inst. 26,4 35,0 21,9 9,7 3,5 3,5 71,4 15,5 7,7 3,2 2,2
Primaire 15,3 37,6 25,0 12,0 5,7 4,4 67,6 20,3 8,2 2,3 1,6
Secondaire 8,7 31,1 30,9 15,8 5,2 8,3 54,3 19,9 16,7 4,6 4,4
Ensemble 19,3 35,5 24,4 11,5 4,9 4,4 67,9 18,0 8,9 2,9 2,2
Graphique 19 : Nombre des femmes selon le nombre des occasions de laver les mains et le nombre
des occasions de laver les mains au savon qu’elles ont citées
Les femmes ont été interrogées sur la source principale de l’eau, sur le traitement de l’eau, sur les
lieux de conservation des ustensiles de cuisine, les lieux de conservation des restes de repas et les
précautions qu’elles prennent avant la consommation de ces restes. Ce sont là les quatre
composantes de l’hygiène alimentaire retenues dans le cadre du programme SALOHI.
Nous avons considéré que les femmes s’approvisionnent à une source d’eau potable si elles ont
accès à un robinet, un forage, un puits équipé d’une pompe ou si elle traite l’eau provenant des
autres sources. Les lieux retenus comme convenables pour la conservation des ustensiles de cuisine
sont la table, l’étagère ou le fait de les suspendre. Les lieux retenus comme convenables pour la
conservation des restes de repas sont le garde-manger, un récipient couvert ou un coin d’étagère
bien protégé. Enfin la précaution à prendre avant de manger les restes de repas, retenue comme
adéquate est de les réchauffer.
Tableau 42 : Pourcentages des femmes qui adoptent les comportements d’hygiène alimentaire
indiqués, par zone et par niveau d’instruction
Le tableau 42 donne les pourcentages des femmes qui adoptent chaque type de comportement
adéquat d’hygiène alimentaire. En moyenne, 34 % des femmes utilisent de l’eau potable, 38 %
conservent les ustensiles de cuisine de manière appropriée, 70 % conservent adéquatement les
restes de repas et 67 % réchauffent les restes de repas avant de les manger. Une grande majorité des
femmes (86 %) rapportent au moins un des comportements recommandés, mais seules 9 % d’elles
rapportent l’ensemble des quatre critères. Les femmes de l’est semblent être plus nombreuses à
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 91
pratiquer des comportements adéquats d’hygiène alimentaire : 13 % d’elles rapportent l’ensemble
des critères, contre 9 % des femmes du centre, 7 % des femmes du sud-est et 6 % de celles du sud.
Les comportements s’améliorent avec les niveaux d’instruction des femmes.
Plus spécifiquement, les données du tableau 43 indiquent que les cours d’eau constituent la
principale source d’eau de boisson utilisée par les ménages de la zone de SALOHI. Près de la moitié
des ménages (49 %) s’approvisionnent à cette source, 20 % utilisent une source naturelle d’eau et 16
% un puits traditionnel. Pour 91 % des ménages, la source d’eau indiquée est la seule disponible
pendant toute l’année. C’est le cas pour 96 % des ménages du Centre, 95 % de ceux du Sud-est, 90 %
des ménages de l’Est et 76 % de ceux du Sud.
En moyenne 26 % des ménages traitent l’eau de boisson avant la consommation. Cette proportion
est relativement plus élevée dans l’Est (39 %) et dans le Sud (31 %). La principale méthode de
traitement utilisée est de bouillir l’eau : 90 % des ménages qui traitent l’eau ont fait état de cette
méthode. L’utilisation de produits comme le Sur’Eau est relativement plus répandue dans le Sud et
dans l’Est. Le filtrage de l’eau est également plus répandu dans le Sud. On ne sait cependant pas
quelle est l’efficacité des filtres utilisés, ni quelle est la qualité initiale de l’eau filtrée dans un
contexte de sècheresse comme c’est le cas dans le Sud.
Tableau 43 : Principales sources d’eau pour la boisson. Pourcentages des ménages qui utilisent les
sources d’eau indiquées, et pourcentages des ménages qui traitent l’eau de boisson, par zone
d’intervention des Cs et par zone géographique.
Sources de l’eau de boisson ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
Cours d’eau 40,9 49,1 56,7 44,9 15,2 41,7 62,2 62,6 48,9
Robinet 10,8 2,5 9,7 3,9 11,7 11,3 9,2 1,6 8,6
Forage 0,0 0,0 0,3 2,8 0,0 0,5 0,6 0,0 0,3
Puits équipé de pompe 0,4 13,0 3,7 2,8 0,7 0,7 3,7 9,5 3,7
Puits traditionnel 1,1 25,4 21,4 41,3 0,7 37,2 12,4 19,0 16,4
Pluie 0,3 0,0 0,0 0,0 0,5 0,0 0,0 0,0 0,1
Implivium 0,0 2,8 1,3 0,0 0,0 4,7 0,0 0,0 0,9
Source naturelle 46,4 6,4 4,7 3,9 71,2 1,0 10,7 6,8 19,9
Autre source 0,2 0,8 2,2 0,4 0,0 2,8 1,2 0,5 1,1
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Traitent l’eau de boisson 19,7 33,2 25,0 47,4 22,3 8,4 30,9 38,5 26,2
Sur’Eau ou similaires 2,5 4,5 11,5 2,5 1,6 13,0 4,9 9,5 6,3
SODIS 0,0 0,6 0,0 0,0 0,0 2,2 0,0 0,0 0,1
Bouillir 98,5 80,3 85,9 96,7 97,6 60,9 97,5 79,2 89,8
Filtrer 2,5 0,0 6,2 0,0 4,0 25,5 0,0 2,6 3,0
Autre traitement 0,0 0,0 0,4 1,7 0,0 4,3 0,5 0,0 0,4
Tableau 44 : Pourcentages des ménages qui utilisent les différents types de toilettes, par zone
d’intervention des CS et par zone géographique.
Types de toilettes utilisés ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
Nature 62,5 81,8 69,1 93,3 45,3 93,9 82,5 47,2 70,6
Latrines traditionnelles 32,3 17,5 22,5 5,5 49,9 3,5 11,1 45,1 23,8
Latrines améliorées et ventilées 0,7 0,5 1,6 0,0 0,9 2,6 0,6 0,2 1,0
Latrines publiques 4,3 0,3 6,8 1,2 3,6 0,0 5,8 7,5 4,5
Latrines avec chasse d’eau 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Autre type de toilettes 0,2 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,1
Lieu d’évacuation des selles des ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
enfants
Latrines 27,9 19,0 24,7 3,1 37,8 8,4 13,2 44,5 23,2
Trou 5,0 24,4 19,0 17,3 2,1 17,9 14,2 24,1 14,4
Nature 46,2 23,9 47,7 39,9 34,4 54,5 56,0 13,3 43,3
Autre lieu 18,3 34,6 11,4 40,6 25,5 22,4 15,1 21,0 19,7
4.8.7. Incidence des maladies chez les enfants de moins de cinq ans
L’étude de base s’est intéressée à l’incidence des maladies chez les enfants de moins de cinq ans au
cours des deux semaines qui ont précédé le passage des enquêteurs. Les réponses des femmes
indiquent qu’en moyenne 44 % de ces enfants ont été malades pendant la période indiquée. Ce taux
d’incidence varie entre 30 % dans la zone du centre et 51 % dans celle du sud en passant par un taux
de 39 % à l’est et de 49 % au sud-est. Les enfants des mères analphabètes ont connu un taux de
morbidité plus élevé (45 %) en comparaison des enfants dont les mères ont un niveau primaire (44
%) et de ceux dont les mères ont un niveau secondaire ou supérieur (37 %).
La fièvre et la toux ont été les maladies dont les enfants ont principalement souffert (45 et 42 %
respectivement) les deux étant d’ailleurs très souvent liées. Un nombre relativement important des
enfants (20 % en moyenne) a souffert d’autres types de maladies qui n’étaient pas proposées dans la
liste de l’enquête.
Les mères dont les enfants ont été malades au cours des deux dernières semaines ont
majoritairement (55 %) demandé des conseils ou des soins. Sauf dans le Sud (49 %) ce pourcentage
est partout supérieur à 50 %. On peut noter que les cas de diarrhée, ainsi que les autres maladies
sans doute un peu plus compliquées que celles qui sont listées, ont sensiblement plus requis le
recours à des conseils ou à des soins.
Tableau 46 : Pourcentages des mères des enfants malades qui ont recherché des conseils ou des
soins, selon la nature de la maladie de l’enfant et selon les types de prestataires auxquels elles ont
fait recours, par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Maladie de l’enfant ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
Diarrhée 53,9 63,6 62,3 70,4 50,0 51,5 66,9 71,4 60,3
Fièvre 57,3 58,4 56,7 57,8 56,5 56,4 54,5 65,7 57,4
Toux 47,7 57,1 57,7 50,0 39,6 50,4 57,0 64,2 54,2
Autre maladie 70,0 51,7 60,2 56,3 77,8 60,6 64,9 42,9 59,8
TOTAL 53,5 57,2 54,2 57,9 50,8 49,3 57,4 58,9 54,9
Type de prestataire ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
Centre de santé public 59,4 60,0 70,7 62,0 43,8 77,8 67,7 56,3 65,1
Les consultations ont eu majoritairement lieu au centre de santé public (65 % des cas). La catégorie
« autre » regroupe environ 15 % des cas, il s’agit d’achat de médicament à la pharmacie ou chez le
vendeur non officiel de médicaments, de recours à des parents, à des amis ou à des voisins, etc. Les
mamans qui ont eu recours à ces pratiques sont relativement plus nombreuses dans la zone du
Centre (21 %, contre 17 % à l’Est, 15 % au Sud et 11 % au Sud-est. Le troisième recours c’est
l’animateur de santé (10 % des cas), puis vient le guérisseur traditionnel (8 % des cas).
Les chefs de ménage ainsi que leurs épouses respectives ont été interrogés sur leurs connaissances
du VIH/SIDA (mode de transmission et méthodes de prévention). Les données des tableaux 47 et 48
indiquent que les niveaux de connaissance sont relativement faibles, notamment chez les femmes.
Par zone géographique, les pourcentages des chefs de familles et des épouses qui ont entendu parler
du SIDA sont plus élevés dans le Centre (92 % des hommes et 84 % des femmes) et plus bas dans le
Sud (68 % des hommes et 67 % des femmes)
Parmi ceux qui ont entendu parler du VIH/SIDA, les pourcentages de ceux qui connaissent au moins
un mode de transmission varient de 75 % dans le Centre à 56 % dans le Sud-est en ce qui concerne
les hommes ; de 66 % dans le Centre à 46 % dans le Sud, en ce qui concerne les femmes. Le mode de
transmission le plus connu, quelle que soit la zone géographique, est de loin le rapport sexuel non
protégé (de 93 % des hommes qui connaissent le SIDA dans le sud à 74 % de ceux du Sud-est et de 85
% des femmes de l’Est qui connaissent le SIDA, à 72 % de celles du Sud-est) Les autres modes de
transmission et qui ne sont pas des moindres, sont très faiblement connus, en particulier les
possibilités de transmission mère-enfant par le placenta ou par l’allaitement.
Tableau 47 : Pourcentages des hommes et des femmes qui ont entendu parler du VIH/SIDA,
pourcentages de ceux qui en connaissent les modes de transmission et les méthodes de prévention,
par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Hommes Femmes
A entendu parler du VIH/SIDA 83,8 84,8 72,7 68,5 77,5 79,4 64,7 57,1
Connait au moins un mode de 66,2 68,9 60,9 5
53,1 57,1 64,7 51.8 44,1
transmission du VIH/SIDA
Transfusion sanguine 14,1 16,6 19,4 22,9+ 13,3 17,1 14,2 19,8
Rapport sexuel non protégé 75,9 84,0 83,3 76,7 71,1 84,7 79,7 74,3
Mère-enfant 1,1 1,8 5,5 9,2 0,7 3,2 3,5 6,7
Allaitement maternel 0,2 0,9 2,5 3,7 0,0 1,1 2,4 4,5
Matériels non stérilisés 15,9 17,2 14,7 22,7 13,2 15,2 13,3 20,1
Connait au moins une mesure de 58,8 66,5 60,6 46,5 46,4 63,3 51,2 38,0
prévention du VIH/SIDA
Abstinence sexuelle 18,1 8,8 17,0 8,7 7,5 6,9 20,5 5,9
Utilisation de préservatif 25,6 73,0 59,0 55,8 25,5 74,0 58,5 56,5
Partenaire sexuel unique 45,6 38,2 52,7 38,7 39,0 35,1 39,9 36,9
Dépistage 4,6 3,0 6,1 18,6 4,9 1,9 4,8 12,4
Difficultés d’application des
mesures de prévention du
VIH/SIDA
Difficultés d’approvisionnement en 4,7 15,9 35,3 3,1 0,8 13,2 21,4 2,0
préservatif
Eloignement du centre de santé 4,3 5,6 22,7 1,2 1,2 3,8 15,6 0,2
Absence de services de prévention ou 6,0 14,1 33,7 2,4 0,9 9,5 14,2 1,4
de prise en charge
Polygamie 5,0 13,6 16,2 5,9 7,3 11,3 16,1 3,1
Tabous et croyances 2,4 10,2 4,8 2,0 3,0 10,5 2,5 1,6
Pas de contraintes 20,7 25,2 14,78 35,3 36,6 29,3 18,8 34,9
Tableau 48 : Pourcentages des hommes et des femmes qui ont entendu parler du VIH/SIDA,
pourcentages de ceux qui en connaissent les modes de transmission et les méthodes de prévention,
par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Hommes Femmes
SUD- SUD-
CENTRE SUD EST CENTRE SUD EST
EST EST
A entendu parler du VIH/SIDA 92,2 67,7 74,5 81,3 84,2 59,8 67,4 75,0
Connait au moins un mode de 75,4 61,4 55,6 69,0 66,0 46,4 49,4 64,0
transmission du VIH/SIDA
Transfusion sanguine 17,2 20,6 14,3 20,0 18,1 13,6 11,9 17,1
Rapport sexuel non protégé 78,8 92,6 73,5 83,1 75,6 80,2 71,5 84,8
Mère-enfant 1,5 3,1 2,8 7,5 0,8 4,9 2,3 3,2
Allaitement maternel 0,3 0,7 1,1 3,9 0,0 2,4 1,4 2,2
Matériels non stérilisés 18,2 11,1 16,4 17,4 17,9 11,8 12,3 14,7
Connait au moins une mesure de 64,3 59,5 52,5 69,8 56,2 47,7 40,9 65,0
prévention du VIH/SIDA
Abstinence sexuelle 15,3 22,5 13,9 13,3 9,0 34,1 6,7 8,7
Utilisation de préservatif 20,9 60,4 45,1 72,1 29,1 59,2 38,7 75,2
Partenaire sexuel unique 54,9 60,7 37,4 43,3 43,2 42,3 34,6 37,9
SUD- SUD-
CENTRE SUD EST CENTRE SUD EST
EST EST
Parmi ceux qui ont entendu parler du VIH/SIDA, les pourcentages de ceux qui connaissent au moins
une méthode de prévention ou de protection contre le SIDA varient de 70 % dans l’Est à 52 % dans le
Sud-est en ce qui concerne les hommes ; de 65 % dans l’Est à 41 % dans le Sud-est, en ce qui
concerne les femmes. Les moyens de prévention ou de protection les mieux connus sont la fidélité
par un partenariat sexuel unique et l’utilisation de préservatifs (notamment par les hommes et les
femmes de l’Est et du Sud). L’abstinence sexuelle est très faiblement citée, mais relativement plus
par les hommes et les femmes du Sud. Elle n’est peut-être pas inconnue comme méthode de
prévention, mais faiblement préconisée.
Dans les zones du Sud et de l’Est, les questions d’approvisionnement en préservatifs, d’accessibilité
des centre de santé et d’existence des services de prise en charge sont identifiés par un nombre
relativement important d’hommes et de femmes comme contraintes à l’application des mesures de
prévention et de protection contre le SIDA. La polygamie est citée comme contraintes dans le Sud, à
la fois par les hommes et par les femmes.
Rappelons encore une fois que, selon le cadre des résultats de SALOHI, une amélioration des
pratiques nutritionnelles en faveur des femmes et des enfants et une amélioration des pratiques de
prévention des maladies des enfants, contribueront à une amélioration de l’état nutritionnel et de
l’état de santé des enfants de moins de cinq ans. Trois hypothèses sont explicitement formulées :
les enfants dont les mères participent à des activités de suivi de la croissance auront des
niveaux plus faibles de malnutrition que ceux dont les mères ne participent pas à ces
activités ;
Les enfants dont les mères ou surveillantes pratiquent une bonne hygiène sont moins
souvent malades ; les enfants qui sont fréquemment malades courent plus le risque
d’être atteints de malnutrition.
Dans cette section, nous essaierons de tester ces hypothèses, mais nous évaluerons aussi le cadre
des résultats en examinant les relations entre certains résultats immédiats et les résultats
intermédiaires auxquels ils devraient contribuer.
Deux variables dépendantes sont concernées par les hypothèses ci-dessus : la malnutrition et la
morbidité chez les enfants de moins de cinq ans. Dans le cadre logique du Programme les indicateurs
de malnutrition retenus sont (i) le retard de croissance chez les enfants de 6-59 mois et (ii)
l’insuffisance pondérale chez les enfants de 0-59 mois. Nous ne disposons que de l’incidence de la
maladie au cours des deux dernières semaines, comme indicateur de morbidité. Un meilleur
indicateur aurait été la fréquence de la maladie.
Deux groupes de variables indépendantes (explicatives), à mettre en rapport avec les variables
dépendantes, sont retenus : les variables de pratiques nutritionnelles et les variables de pratiques
préventives des maladies, conformément au cadre des résultats du programme.
Les variables sont dichotomisées et mises en relation dans des tableaux croisés 2 x 2 en vue de
calculer des statistiques d’association simples mais efficaces, principalement le risque relatif et le
rapport de chance (odds ratio). Le but de l’exercice n’est pas de rechercher un modèle explicatif
complet de la malnutrition, par exemple, en prenant en compte tous les facteurs qui peuvent
théoriquement être pertinents. Nous cherchons simplement à soutenir le cadre des résultats en
testant l’existence effective de relations unidimensionnelles entre d’une part les pratiques
nutritionnelles et les pratiques de prévention des maladies, d’autre part l’état nutritionnel et l’état
de santé des enfants de moins cinq ans.
Signalons que les enfants dont les mesures anthropométriques ont été faites ne sont pas tous les
enfants de l’unique femme qui a été interrogée dans le ménage. Les variables indépendantes,
présentées ci-dessus, sont toutes des variables associées à des comportements individuels, mais elles
seront considérées comme reflétant des comportements collectifs à l’échelle du ménage. On parlera,
par exemple de l’état nutritionnel des enfants vivant dans des ménages où l’allaitement au sein est
pratiqué, où les enfants dorment sous des moustiquaires, etc. On affectera donc à tous les enfants
du ménage les attributs et les comportements de la femme qui a été interrogée. Cela correspond
d’ailleurs parfaitement à la manière dont sont formulés les deux résultats intermédiaires de l’objectif
stratégique d’amélioration de l’état de santé et de l’état nutritionnel des enfants, à savoir : « les
ménages adoptent les pratiques recommandées de nutrition maternelle et infantile et les pratiques
recommandées de prévention des maladies »
Les enfants de moins de cinq ans ont été classés en deux catégories, ceux qui vivent dans des
ménages où les mères ont fait participer leurs enfants à des activités de suivi de la croissance et ceux
qui vivent dans des ménages où les mères n’ont pas fait participer leurs enfants à ces activités. Les
mêmes enfants ont été classés dans deux groupes en fonction de leur état nutritionnel : enfants
atteints de malnutrition et enfants non atteints de malnutrition. Trois indicateurs de malnutrition
sont utilisés : le rapport Taille/Age, le rapport Poids/Age et le rapport Poids/Taille.
Le module d’analyse des échantillons complexes du logiciel Epi Info a été utilisé pour calculer les taux
de malnutrition pour chaque catégorie d’enfants, les risques relatifs, les rapports de chances et leurs
intervalles de confiance respectifs à 95 %. Le tableau 48 résume ces informations.
Malnutrition
TA PA PT
Oui Non Oui Non Oui Non
Participation au suivi Non 38,6 61,3 31,4 68,6 7,5 92,5
de la croissance Oui 39,7 60,3 33,9 66,1 10,5 89,5
Rappelons que le risque relatif c’est le rapport entre le taux d’incidence parmi les personnes
porteuses du facteur de risque (exposées au risque) et le taux d’incidence chez les personnes non
porteuses du facteur de risque (non exposées au risque). Le facteur de risque dans le cas du tableau
31, c’est la participation ou non au suivi de croissance. Le taux d’incidence c’est le pourcentage des
nouveaux cas, par opposition à la prévalence qui est le pourcentage de tous les cas (anciens et
nouveaux). Les taux de malnutrition, tels qu’ils sont calculés ici, ne sont pas des taux d’incidence ; ce
sont des taux de prévalence. Dans ce cas le risque relatif est égal au rapport de risque ou odds ratio
(OR). C’est un risque relatif de prévalence (RRP). Dans le tableau 31 c’est l’OR qui correspond au RR
correct. Pour le rapport TA, RR = OR = (38,6 x 60,3) / (39,7 x 61,3) = 0,956. Ce qui correspond bien à la
valeur de l’OR dans le tableau.
Un RR égal à 1 signifie que le risque est identique pour les personnes exposées au risque et pour les
personnes non exposées. Un RR inférieur à 1 signifie que le risque est moins important chez les
personnes exposées que chez les personnes non exposées et un RR supérieur à 1 signifie que le
risque est plus important chez les personnes exposées que chez les personnes non exposées. Lorsque
l’intervalle de confiance à 95 % contient le 1, c’est-à-dire lorsque la limite inférieure est inférieure ou
égal à 1 et la limite supérieure est supérieure ou égale à 1, alors le RR ou l’OR n’est pas
statistiquement significatif. En revanche lorsque les deux limites se situent du même côté de la
L’OR et le RR du tableau 31 sont inférieurs à 0, quel que soit le taux de malnutrition. Ce qui signifie,
paradoxalement, que le risque d’être atteint de malnutrition, pour un enfant vivant dans un ménage
où les mères ne participent pas à des activités de suivi de croissance, est plus faible que le risque
d’être atteint de malnutrition, pour un enfant vivant dans un ménage où les mères participent à des
activités de suivi de croissance. Toutefois aucun des OR ou des RR n’est statistiquement significatif.
Ce constat est donc le fait du hasard. Nous avons testé l’association entre ces deux variables dans
chaque zone géographique prise individuellement ; les conclusions restent les mêmes. La
participation à des activités de suivi de croissance en elle-même n’a peut-être donc pas une influence
sur l’état nutritionnel des enfants. D’autres variables (intermédiaires) doivent être prises en compte.
Cette absence d’association entre la participation à des activités de suivi de la croissance et l’état
nutritionnel des enfants de moins de deux ans doit nous amener à nous interroger non seulement
sur la pertinence de notre démarche (est-il pertinent d’attribuer le comportement d’une seule
femme à l’ensemble des enfants d’un ménage ?) mais aussi sur l’efficacité des activités de suivi de la
croissance (pendant combien de temps les enfants participent-ils aux activités de croissance, quels
conseils et quels appuis nutritionnels sont donnés aux participantes, dans quelle mesure les femmes
mettent-elles en pratique les conseils qui leur sont donnés ?) il est possible après tout que des
enfants qui ont participé à des activités de suivi de la croissance n’en tirent pas suffisamment profit
du point de vue nutritionnel ! Nous devons en tenir compte lors de la mise en œuvre de nos activités.
Nous avons retenu l’allaitement comme variable de pratique nutritionnelle pouvant avoir une
incidence sur la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans et nous l’avons croisé avec les
trois indicateurs de la malnutrition chez les enfants de 0-24 mois. Les informations sur l’allaitement
n’ont été collectées que pour ce groupe d’âge. Le tableau 49 présente les statistiques d’association.
Elles indiquent que l’allaitement au sein réduit le risque de malnutrition chez les enfants de moins de
deux ans, quel que soit l’indicateur d’état nutritionnel utilisé. Dans la zone SALOHI, le risque de
retard de croissance est une fois et demie plus élevé chez les enfants de moins de deux ans qui n’ont
pas été allaités, comparés aux enfants qui ont été allaités. Il pourrait même être près de deux fois et
demie plus élevé (limite supérieure de l’intervalle de confiance). Ce résultat est statistiquement
significatif. Par contre même si les statistiques indiquent que les risques d’insuffisance pondérale et
d’émaciation sont plus élevés chez les enfants non allaités, les intervalles de confiance indiquent que
ces résultats ne sont pas statistiquement significatifs.
4.9.4. Association entre morbidité et malnutrition chez les enfants de 0-59 mois
Nous avons déjà déploré le fait que le seul indicateur de morbidité généré par l’enquête est
l’incidence de la maladie au cours des deux dernières semaines. Ce qui ne traduit pas totalement
l’idée de la troisième hypothèse ci-dessus présentée, à savoir la fréquence de la maladie. L’incidence
peut avoir une cause quelconque, circonstancielle alors que la fréquence de la maladie chez un
enfant traduirait véritablement son état de santé.
Tableau 51 : Statistiques d’association entre la morbidité et la malnutrition chez les enfants de moins
de 5 ans.
Les statistiques attestent qu’il existe une association significative entre l’incidence de la maladie chez
les enfants de moins de cinq ans et l’insuffisance pondérale d’une part, l’émaciation d’autre part. En
revanche le risque de retard de croissance est quasi identique entre les enfants qui ont été malades
et ceux qui ne l’ont pas été. Ces résultats sont logiques, une maladie au cours des deux semaines qui
Si les pratiques d’hygiène personnelle et d’hygiène alimentaire ont des conséquences sur la
malnutrition, c’est sans doute par l’entremise de la maladie. C’est ce que formule la troisième
hypothèse. Nous avons donc mis en relation le niveau d’adoption des comportements d’hygiène avec
l’incidence de la maladie. Nous avons classé les mères en deux catégories : celles qui ont une bonne
pratique d’hygiène et celles qui ont une faible pratique. La bonne pratique d’hygiène personnelle
c’est le fait de laver les mains à au moins deux moments critiques sur 5. La bonne pratique d’hygiène
alimentaire c’est le respect d’au moins deux pratiques recommandées sur quatre.
Incidence
maladie
Oui Non
Pratique d’hygiène Faible 48,4 51,6
personnelle Bonne 40,2 59,8
Il existe une relation statistiquement significative entre les pratiques d’hygiène personne et
l’incidence de la maladie chez les enfants de moins de cinq ans. Le risque pour les enfants vivant dans
des ménages où existe une faible pratique d’hygiène personnelle est environ une fois et demie plus
élevé que chez les enfants vivant dans un ménage où existe une bonne pratique. Par contre les
risques sont presque identiques en ce qui concerne la pratique de l’hygiène alimentaire.
Le deuxième objectif stratégique de SALOHI est la réduction de l’insécurité alimentaire des ménages
et le renforcement des capacités de survie, par l’augmentation de la production, l’amélioration des
rendements des principales cultures, la création et le renforcement des capacités des groupements
de paysans et la promotion des groupes villageois d’épargne et de crédit. Deux indicateurs de
résultats sont retenus pour évaluer la réalisation de cet objectif stratégique : la durée moyenne
d’approvisionnement adéquat des ménages en nourriture et le score moyen de diversité alimentaire
des ménages.
Nous présenterons d’abord les niveaux actuels de ces deux indicateurs et analyserons leur variation
par zones géographiques et par zones d’intervention des CS. Nous analyserons ensuite les
informations relatives à la production agricole, aux organisations paysannes et à l’adhésion des
populations aux associations villageoises d’épargne et de crédit. Enfin nous examinerons, par des
méthodes statistiques simples, les relations entre ces deux groupes d’indicateurs : l’insécurité
alimentaire des ménages (variable dépendante), la production agricole et l’organisation paysanne
(variables indépendantes, explicatives).
b) l’Accès alimentaire : les personnes ont des revenus suffisantes ou d’autres ressources
suffisantes pour acheter des aliments ou procéder à un troc en vue d’obtenir la
nourriture qui leur permet de maintenir un bon niveau d’alimentation et de nutrition ;
c) l’Utilisation alimentaire : les aliments sont bien utilisés, les bonnes techniques de
préparation et de conservation sont employées, il existe une connaissance suffisante des
techniques de nutrition et soin des enfants et ces techniques sont effectivement
appliquées et il existe également des services adéquats de santé et d’assainissement.
5.1.1. Accès alimentaire : nombre de mois d’approvisionnement alimentaire adéquat des ménages.
Conformément au questionnaire standard proposé par FANTA-2, les enquêteurs ont posé des
questions aux épouses des chefs de ménage sur les mois auxquels le ménage n’a pas disposé de
suffisamment d’aliments pour faire face à ses besoins. Le tableau 35 donne la répartition des femmes
selon les mois considérés par elles comme des mois de pénurie alimentaire.
Tableau 53 : Pourcentages des femmes qui ont cité les mois indiqués comme mois de pénurie
alimentaire pour le ménage, par zone d’intervention des CS et par zones géographiques
MOIS ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-E Est TOTAL
Janvier 59,7 42,5 23,6 21,1 72,9 51,5 30,4 10,0 39,0
Février 51,1 53,3 32,0 51,3 60,3 44,4 42,8 26,0 43,3
Mars 22,2 60,4 54,4 79,9 11,9 39,2 56,8 63,8 45,8
Avril 13,8 55,4 56,2 91,3 2,2 28,0 60,0 68,5 43,9
Mai 1,9 24,5 16,0 15,2 0,8 19,3 8,7 22,7 12,0
Juin 0,6 18,9 11,0 7,1 0,8 27,3 3,9 4,0 8,0
Juillet 3,0 32,0 14,1 16,3 3,5 29,7 9,2 12,2 12,7
Août 12,6 49,7 27,5 45,4 6,9 35,4 29,3 32,5 26,7
Septembre 23,2 64,9 43,8 74,8 11,3 40,1 50,1 57,9 42,0
Octobre 45,9 79,1 57,0 86,5 25,5 53,4 71,4 70,6 58,6
Novembre 60,4 55,6 49,0 42,7 53,7 65,3 51,3 45,5 53,5
Décembre 64,4 41,5 37,6 22,6 68,4 65,8 37,9 22,6 46,5
Par rapport à ce profil moyen d’accès à l’alimentation les zones géographiques présentent des
situations très différentes. Le sud-est et l’est ont des profils semblables et plus proches du profil
moyen, avec quelques particularités : (i) les ménages y ont un accès alimentaire relativement plus
facile pendant les mois de décembre à février dans le sud-est et pendant les mois de décembre et
janvier dans l’est ; (ii) en revanche le mois octobre, d’une part et les mois de mars à avril d’autre part
sont des mois d’accès alimentaire relativement plus difficiles. Le centre a un profil particulier
Graphique 20 : Variation mensuelle de l’accès alimentaire. Pourcentages des femmes qui citent les
mois indiqués comme mois de pénurie alimentaire.
80
70
60
50 Centre
40
Sud
30
Sud-est
20
Est
10
0 TOTAL
100
90
80
70
60
ADRA
50
CARE
40
CRS
30
LOL
20
10 TOTAL
Nombre
ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-Est Est TOTAL
de MAAA
0 0,0 9,4 0,2 2,2 0,0 6,4 0,5 0,4 1,6
1 0,2 0,5 0,0 0,4 0,3 0,2 0,1 0,2 0,2
2 0,3 2,4 0,3 1,9 0,2 1,0 0,8 0,6 0,7
3 0,3 3,6 0,9 3,7 0,5 0,9 1,5 1,8 1,3
4 1,3 7,9 4,7 7,4 1,2 5,7 4,4 5,0 4,1
5 3,4 13,9 9,3 13,4 3,3 11,5 8,1 9,9 8,2
6 8,1 14,8 13,2 27,5 4,9 11,7 17,1 12,9 12,8
7 13,9 11,5 14,1 12,7 9,2 14,0 15,8 12,9 13,6
8 26,7 11,7 15,8 12,6 22,4 13,1 21,5 15,9 18,9
9 18,9 9,4 19,5 7,3 21,9 19,5 11,7 19,4 16,8
10 16,3 9,5 15,1 7,0 20,4 11,9 12,2 13,6 14,0
11 3,4 2,0 5,1 1,5 3,2 1,5 4,6 4,5 3,7
12 7,3 3,4 1,9 2,5 12,2 2,7 1,7 2,5 4,1
Moyenne 8,4 6,2 7,8 6,5 8,8 7,0 7,5 7,6 7,7
Médiane 8,0 6,0 8,0 6,0 9,0 7,0 8,0 8,0 8,0
MAAA = Mois d’Approvisionnement Alimentaire Adéquat
Les nombres moyens et médians de mois d’approvisionnement alimentaire adéquat sont quasiment
identiques pour les ménages dont le chef est un homme et les ménages dont le chef est une femme,
comme le démontrent les données du tableau 54.
Sexe du
SUD-
chef de MAAA ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD EST TOTAL
EST
ménage
Moyen 8,5 6,2 7,8 6,6 8,9 7,0 7,6 7,6 7,7
Masculin Médian 8,0 6,0 8,0 6,0 9,0 7,0 8,0 8,0 8,0
Ménages 888 327 954 172 490 466 926 459 2341
Moyen 8,2 6,5 7,7 6,2 8,4 7,1 7,2 7,7 7,4
Féminin Médian 8,0 7,0 8,0 6,0 9,0 8,0 7,0 8,0 8,0
Ménages 152 67 232 82 75 109 250 99 533
Moyen 8,0 6,2 7,8 6,5 8,8 7,0 7,5 7,6 7,7
TOTAL Médian 8,0 6,0 8,0 6,0 9,0 7,0 8,0 8,0 8,0
Ménages 1040 394 886 254 565 575 1176 558 2876
La diversité alimentaire des ménages est définie comme le nombre des différents groupes d’aliments
consommé dans le ménage pendant une période de référence donnée. L’équipe FANTA-2 qui le
propose indique que c’est un indicateur attractif de substitution pour certaines raisons : (i) une
alimentation plus diversifiée est un important résultat en soi ; (ii) une alimentation plus diversifiée
est associée à un nombre de résultats améliorés dans des domaines comme le poids à la naissance,
l’état nutritionnel des enfants et de meilleurs concentrations d’hémoglobines ; (iii) une alimentation
plus diversifiée est fortement corrélée à des facteurs comme l’adéquation calories et protéines, le
pourcentage de protéines animales (protéines de haute qualité) et le revenu du ménage. Même dans
les ménages très pauvres, argue-t-on, un accroissement des dépenses de nourriture consécutif à une
augmentation du revenu est associé à une augmentation de la quantité et de la qualité des aliments.
Pour mieux connaitre la consommation des aliments promus par le Programme, nous avons utilisé la
liste désagrégée en 16 éléments de ces groupes de produits. Il a été demandé aux femmes d’indiquer
les groupes d’aliments qui ont été consommés par quelqu’un du ménage au cours de la journée ou la
nuit qui a précédé le passage des enquêteurs. Le tableau 54 donne les pourcentages des ménages
dont au moins un membre a consommé les différents groupes d’aliments.
Tableau 56 : Pourcentages des ménages dans lesquels les groupes d’aliments ont été consommés,
par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Groupes d’aliments ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-est Est TOTAL
Riz et dérivés 98,1 65,2 68,5 86,3 98,6 15,1 94,7 98,7 80,3
Pain, dérivés du blé 4,9 2,9 8,0 6,6 6,6 1,7 5,6 10,9 6,0
Mais, sorgho, dérivés mais 10,0 15,6 14,8 1,8 16,1 19,4 4,0 17,3 12,0
Carottes, patates, courge 41,9 58,1 30,6 23,3 47,6 42,4 33,0 33,3 37,8
Racines, tubercules 69,9 70,6 80,1 51,7 56,3 74,1 75,6 81,1 72,6
Légumes vertes 79,3 56,4 68,9 69,9 77,5 51,8 77,1 71,5 71,0
Autres légumes 3,4 4,5 4,2 13,1 3,1 1,3 6,4 6,5 4,7
Fruits, jus de fruit 19,0 19,9 21,3 34,0 6,4 4,4 36,4 22,4 21,4
Viande, volaille 16,5 9,4 10,6 7,5 17,7 6,9 10,5 16,1 12,3
Œufs 3,3 1,3 4,8 2,3 4,3 0,8 3,5 5,9 3,6
Poissons, fruits de mer 16,6 30,5 21,5 17,3 12,5 2,1 22,6 43,8 20,6
Haricot, pois, lentille 38,4 10,5 19,6 13,6 38,2 5,7 27,8 23,3 24,6
Lait, dérivés du lait 2,7 5,9 3,0 2,2 4,5 3,7 1,8 4,3 3,2
Huile, beurre, graisse 42,9 47,3 34,4 39,9 50,9 7,4 42,1 56,5 39,7
Sucre, miel 74,7 28,6 34,5 46,5 75,4 3,6 60,6 46,0 49,3
Café, thé 83,7 45,9 55,7 55,1 76,6 10,8 81,9 70,6 64,4
Nombre de ménages 1039 394 1186 254 564 574 1176 559 2873
Le profil moyen de consommation alimentaire (graphique 15) indique que les ménages consomment
de manière prédominante, le riz (plus de 80 %), les tubercules et racines (plus de 70 %), le café ou le
thé (plus de 60 %) et dans une moindre mesure le groupe composé de carotte, patate, courge d’une
part, les aliments gras d’autre part.
a) Zone géographique
100
90
80
70
60
50
CENTRE
40
SUD
30
SUD-EST
20
EST
10
TOTAL
0
100
90
80
70
60
50
ADRA
40
30 CARE
20 CRS
10
LOL
0
TOTAL
FANTA-2 recommande de calculer le score de diversité alimentaire des ménages sur la base des 12
groupes standard d’aliments. En suivant cette consigne on obtient les scores moyens de diversité
alimentaire figurant au tableau 55. Les ménages consomment en moyenne 5 groupes d’aliments sur
12. Le sud se distingue des autres zones par son très faible score de 2,2 groupes d’aliments sur 12.
Tableau 57 : Score moyen de diversité alimentaire des ménages, par zone géographique et par zone
d’intervention des CS.
Sexe du
SUD-
chef de ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD EST TOTAL
EST
ménage
Masculin 5,6 4,4 4,4 4,5 5,4 2,3 5,5 5,6 4,9
Féminin 5,3 3,6 4,1 4,1 4,6 2,1 5,0 5,1 4,4
TOTAL 5,5 4,3 4,4 4,4 5,3 2,2 5,4 5,5 4,8
Les scores de diversité alimentaires sont relativement plus faibles dans les ménages dirigés par des
femmes que ceux dirigés par les hommes : en moyenne, 4,8 contre 5,3. Il en est ainsi quelles que
soient les zones, sauf au Sud où les scores sont quasiment identiques.
Graphique 22 : Variation des scores de diversité alimentaire des ménages, par zone géographique.
L’indice de stratégie alimentaire des ménages a été développé et adopté comme instrument de
mesure de la sécurité alimentaire des ménages. Il est basé sur la logique simple derrière la question
« Que font les ménages quand ils n’ont pas de nourriture et pas d’argent pour en acheter ? »
Autrement dit, comment se débrouillent les ménages dans de telles situations ? L’indice proposé est
un indice de stratégie de débrouillardise des ménages face à un accès limité à l’alimentation.
Les auteurs de l’instrument attestent que les ménages en situation d’insécurité alimentaire utilisent
quatre types de stratégies de consommation : (i) changer de régime, en remplaçant les aliments
préférés habituellement par des aliments moins préférés mais moins chers ; (ii) utiliser des stratégies
de court terme consistant à emprunter de la nourriture ou prendre de l’argent à crédit ; (iii) réduire
le nombre des consommateurs en envoyant, par exemple, les enfants chez des parents ou des amis
aux heures de repas ; (iv) et plus généralement, réduire les rations ou réduire le nombre de mets, ou
encore passer quelques jours sans repas. L’indice de stratégie alimentaire des ménages utilise une
liste complète de 12 comportements des ménages face à des difficultés alimentaires ou une liste
réduite de 5 comportements, classés dans les quatre types de stratégies ci-dessus définies.
Pendant notre étude de base nous avons utilisé la liste réduite des comportements et avons
interrogé les femmes des ménages qui ont déclaré avoir passé une période de pénurie alimentaire au
cours des 12 derniers mois, sur le nombre de fois où le ménage a utilisé l’un des 5 comportements ci-
dessous énumérés, pendant une période de 7 jours :
Le tableau 56 informe sur le pourcentage des ménages qui utilisent chacune des cinq stratégies
retenues (dernière colonne) et sur le nombre de jours pendant lesquels les différentes stratégies
alimentaires ont été utilisées par les ménages. On peut facilement remarquer que toutes les
stratégies sont mises en œuvre par les ménages quelle que soit la zone géographique. Dans le centre,
les ménages usent beaucoup moins de la restriction de la consommation des adultes et de la
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 111
réduction du nombre journalier de repas. Le recours à l’emprunt est globalement relativement
moindre, probablement parce qu’il n’y a pas beaucoup d’opportunités d’emprunter. En revanche, les
ménages sont plus nombreux à limiter les rations alimentaires, à recourir à des aliments de
substitution moins chers et à réduire le nombre de repas journaliers. Le sud se distingue par un usage
plus répandu de l’utilisation des aliments de substitution (99 % des ménages) et de la réduction du
nombre des repas par jour (90 % des ménages).
Tableau 58 : Stratégies alimentaires des ménages. Pourcentages des ménages qui ont adopté les
différentes stratégies pendant le nombre de jours indiqué, par zone.
L’indice d’insécurité alimentaire que l’on déduit de ces informations, s’établit en moyenne à 24,9
(tableau 57, ci-dessous). Sa valeur moyenne est quasiment identique dans les zones d’intervention
Toutefois les variations intra-zones sont très fortes et les valeurs médianes de l’indice sont plus
variables d’une zone à l’autre que les valeurs moyennes, comme le montre le graphique 23.
a) Zones géographiques
Sexe du
chef de ISAM ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
ménage
Masculin Moyen 16,6 30,0 28,9 27,2 14,6 30,0 25,4 26,6 24,3
Médian 14,0 31,0 33,0 26,4 13,0 36,0 25,0 29,0 23,0
Féminin Moyen 19,2 29,0 32,0 30,6 17,7 28,5 29,7 29,6 27,8
Médian 18,0 33,5 36,0 30,7 16,0 30,0 30,6 35,0 28,0
TOTAL Moyen 16,9 29,8 29,5 28,3 15,0 29,7 26,2 27,1 24,9
Médian 15,0 31,0 34,0 28,0 14,0 36,0 26,0 30,0 24,0
En plus du fait que la diversité alimentaire est plus faible dans les ménages dirigés par les femmes, on
note avec les données du tableau 57 que les indices de stratégie alimentaire des ménages sont
également plus élevés dans ces ménages, sauf dans le Sud. Les ménages dirigés par les femmes
souffrent davantage pendant les périodes de pénurie alimentaire parce qu’ils mettent en œuvre des
stratégies plus sévères que dans les ménages dirigés par les hommes.
La réduction du nombre des repas par jour est considérée par les concepteurs de l’indice de stratégie
alimentaire des ménages comme une stratégie des plus sévères. Son coefficient de gravité est, avec
celui qui est affecté à la réduction des rations alimentaires, est le plus élevé (3). Comme on peut le
voir sur le tableau 58 ci-dessous, cette stratégie est cependant mise en œuvre par 65 % des ménages
(74 % des ménages dont le chef est une femme et 63 % de ceux dont le chef est un homme)
Tableau 60: Pourcentages des ménages qui mettent en œuvre les différentes stratégies pendant la
période de pénurie alimentaire, selon le sexe du chef de ménage, par zone d’intervention des CS et
par zone géographique.
En période normale, les ménages de la zone d’intervention de SALOHI prennent en moyenne 2,9
repas par jour et en période de pénurie ils en prennent 2,4. Les données du tableau 59 montrent
que, plus spécifiquement, 88 % des ménages prennent trois repas par jour en période normale (89 %
des ménages dont le chef est un homme, 86 % de ceux dont le chef est une femme). En période de
pénurie, seuls 49 % des ménages prennent trois repas par jour (51 % des ménages dont le chef est un
homme, 41 % de ceux dont le chef est une femme), soit une réduction de 44 % (43 % des ménages
dont le chef est un homme, 44 % de ceux dont le chef est une femme).
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 114
Tableau 61: Pourcentages des ménages qui prennent 1 à 5 repas pendant la période alimentaire
normale, selon le nombre de repas qu’ils prennent en période de pénurie.
D’après les réponses données par les chefs de ménages, les trois principales sources de nourriture
pendant la dernière période de pénurie alimentaire étaient par ordre d’importance l’achat de vivre
(en moyenne 95 % des ménages, 40 % des réponses), l’utilisation des récoltes propres (58 % des
ménages, 28 % des réponses) et l’achat de nourriture à crédit (50 % des ménages, 21 % des
réponses). Dans les ménages dirigés par les hommes, on a fait relativement plus recours à la récolte
propre (29 % des réponses) que dans les ménages dirigés par les femmes (25 % des réponses), ce qui
suggèrerait que les stocks d’aliments sont relativement plus importants dans les premiers.
Tableau 62 : Pourcentages des réponses fournies par les chefs de ménages au sujet des trois
principales sources de nourritures auxquels ils ont fait recours pendants la dernière période de
pénurie alimentaire, par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Principales sources de
ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST TOTAL
nourritures citées
Propres récoltes 37,2 16,4 26,2 18,0 39,3 20, 5 28,7 23,9 28,2
Achat de nourriture 40,2 42,4 39,8 41,3 40,6 44,5 40,8 36,0 40,4
Achat à crédit de nourriture 18,3 29,7 20,8 23,8 16,2 21,6 22,4 23,7 21,3
Troc (échange de produits) 2,2 3,5 8,0 3,9 0,9 3,6 3,0 13,1 4,9
Don (famille/amis) 0,5 2,2 0,5 3,3 0,3 0,8 1,2 1,2 1,0
Aide alimentaire (ONG, projet) 0,5 0,6 2,4 0,7 0,4 5,7 0,4 0,2 1,3
Pas de sources de nourriture 1,1 0,8 0,7 2,3 2,0 1,7 0,6 0,2 1,0
Autre source 0,2 4,5 1,4 6,6 0,2 1,6 2,8 1,7 1,8
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Les données de l’enquête indiquent que 94 % des ménages de la zone d’intervention de SALOHI
pratiquent l’agriculture comme activité économique principale. Ce pourcentage est relativement plus
faible dans le sud et le sud-est (respectivement égal à 89 et 93 %). A l’opposé, la quasi-totalité des
ménages du centre et de l’est pratiquent l’agriculture (plus de 97 %).
En général (79 %), les ménages pratiquent à la fois l’agriculture et l’élevage, notamment dans le
centre (90 %) et dans le sud (82 %). A l’est moins de 70 % des ménages pratiquent en même temps
les deux activités. Dans toutes les zones, ceux qui ne combinent pas les deux activités, pratiquent
seulement l’agriculture, aucun ménage, parmi ceux qui ont été enquêtés, ne pratique exclusivement
l’élevage.
Peu de ménages bénéficient d’un système d’irrigation. Sur environ 2 600 ménages qui pratiquent
l’agriculture, seuls 620 ont déclaré bénéficier d’un système d’irrigation, soit en moyenne 24 %. Le
plus grand nombre d’entre eux se trouvent dans la zone du centre (246) où ils représentent 44 % des
ménages qui pratiquent l’agriculture et dans le sud-est (235) où ils en représentent 22 %. L’est
totalise 129 bénéficiaires de système d’irrigation (26 % des agriculteurs) et le sud en compte
seulement une dizaine (2 % des agriculteurs)
En raison de la fréquence des intempéries, les cultures sont souvent détruites par des inondations
ou par la sècheresse. Plus de 65 % des producteurs du sud-est et de l’est et 48 % des agriculteurs du
centre ont déclaré avoir été victimes des inondations lors de la campagne agricole passée. Le sud où
l’agriculture se pratique sur plateau n’a pas enregistré de cas d’inondation.
Neuf agriculteurs sur 10 ont déclaré n’avoir reçu aucun appui technique dans le domaine de
l’agriculture. Et pourtant un nombre relativement important d’entre eux ont déclaré connaitre
plusieurs techniques agricoles que leur ont énumérées les enquêteurs. On peut alors se demander
s’il s’agit de techniques traditionnelles ou de techniques modernes. Parmi celles que connaissent plus
de 50 % des agriculteurs interrogés figurent le désherbage (83 %), l’association des cultures (71 %), la
rotation des cultures (63 %), la culture en ligne (52 %) et les engrais organiques (52 %). Plus
spécifiquement en matière de riziculture, le paquet technologique SRI, n’est pratiqué que par 2 % des
agriculteurs.
Tableau 64 : Pourcentages des chefs de ménages agriculteurs qui connaissent les différentes
techniques agricoles et pourcentages de ceux qui les pratiquent, par zone d’intervention des CS et
par zone géographique
90
80
70
60
50
40
30
20
Connait
10
0 Pratique
Tableau 65 : Pourcentages des chefs de ménages agriculteurs qui connaissent les différentes
techniques agricoles et pourcentages de ceux qui les pratiquent, selon le sexe du chef de ménage.
En gardant à l’esprit que toutes les techniques agricoles ne sont pas pertinentes pour tous les lieux,
on note qu’en moyenne les agriculteurs de la zone de SALOHI connaissent 6 techniques agricoles
améliorées sur les 16 qui leur ont été énumérées et n’en pratiquent en moyenne que 4. Ce qui
traduit un niveau de connaissance relativement faible et un niveau d’application encore plus faible.
Les décalages les plus importants entre connaissance et pratique concernent l’utilisation des engrais,
les semences améliorées et les cultures en ligne.
Par zone géographique, les paysans du Centre ont des niveaux de connaissance et de pratique
nettement supérieurs à ceux des paysans des autres zones géographiques. Les paysans du Sud ne
sont pas en reste dans ce domaine : ils devancent légèrement ceux du Sud-est et de l’est à la fois en
connaissance et en pratique des techniques agricoles. Du point de vue genre, les ménages dont le
chef est un homme connaissent et pratiquent plus que ceux dont le chef est une femme : en
médiane 6 techniques connues contre 5 et 4 techniques pratiquées contre 3.
Les techniques agricoles améliorées les plus connues parmi celles qui ont été énumérées sont
l’association des cultures, la rotation des cultures, le désherbage, la culture en ligne et l’utilisation
des engrais organiques. En revanche très peu de paysans connaissent le mulching ou le semi direct.
Par ailleurs et plus spécifiquement, parmi les paysans qui pratiquent la riziculture irriguée (au
nombre de 1901), seuls 60 (3 %) pratiquent l’ensemble des composantes de la technique SRI
(utilisation de jeunes plantules à 2 brins, culture en ligne, distance carrée de 25 cm, gestion de l’eau
et désherbage fréquent)
Les ménages cultivent plusieurs produits à la fois ; en moyenne 4. Sur la base du nombre des
producteurs qui les pratiquent, les principales cultures sont : le manioc (83 % des producteurs), le riz
Le riz, le sorgho, le mais, le manioc et le haricot sont les cultures que SALOHI se propose de
promouvoir et de soutenir pendant la durée du programme. Le riz est cultivé par la très grande
majorité des paysans dans toutes les zones géographiques, sauf dans le sud (seulement 11 %). Le
sorgho est principalement cultivé dans le sud (21 % des agriculteurs), le mais dans le sud (89 %) et le
centre (70 %). Le manioc est cultivé largement dans toutes les zones, mais relativement plus au sud
et au sud-est. Le haricot est cultivé principalement dans la zone du centre.
Tableau 66 : Pourcentages des agriculteurs qui cultivent les produits indiqués, par zone
d’intervention des CS et par zone géographique
Cultures ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-est Est TOTAL
Riz 96,9 70,3 67,0 96,9 94,7 10,6 98,4 98,9 81,0
Sorgho 0,9 10,6 11,0 0,5 0,8 21,2 3,6 3,4 6,3
Mais 55,1 56,5 51,1 4,1 69,8 89,2 26,0 38,3 49,6
Manioc 80,9 81,6 85,4 82,8 73,1 87,5 88,0 77,9 83,0
Haricot 57,1 15,6 11,3 3,0 76,8 10,0 23,9 3,7 28,3
Soja 5,9 5,4 12,0 0,5 9,5 27,8 1,3 0,9 8,0
Patate 69,0 71,6 52,2 64,0 80,9 79,2 52,0 45,5 61,9
Pomme de terre 18,9 4,7 1,7 4,9 29,6 3,8 3,2 2,9 8,7
Taro 18,7 4,0 5,2 6,1 21,5 2,7 10,9 3,8 10,2
Légumes 30,7 13,8 12,5 17,4 36,7 13,1 19,9 8,4 19,9
Café 14,7 15,5 18,4 35,3 0,5 0,6 30,6 27,3 18,0
Litchi 5,3 21,3 11,7 36,2 0,0 0,7 16,2 29,5 12,5
Poivre 5,7 0,6 0,7 4,8 0,0 0,3 6,7 0,5 2,9
Autre fruits 10,1 15,3 8,1 30,9 9,3 1,7 18,7 8,8 11,6
Nombre de ménages 1000 341 1125 211 557 511 1086 525 2678
Nous nous intéressons donc exclusivement à ces cinq cultures et essayons de mesurer au mieux les
volumes de production, les rendements et les valeurs monétaires des récoltes. Il faut noter que les
données relatives à ces variables sont relativement difficiles à collecter dans le cadre d’une enquête
générale comme celle-ci. Les enquêteurs font appel uniquement à la mémoire des agriculteurs, dans
un temps relativement court. Il n’y a ni pesé de récolte, ni mesure de superficie. Les informations
sont données par le paysan en unités de mesure locale. Les enquêteurs enregistrent sur les
questionnaires en unités locales d’abord puis convertissent en unités standard. On peut facilement
comprendre que les données soient imprécises dans ces conditions. Celles qui sont présentées dans
ce rapport le sont à titre indicatif et ne serviront pas nécessairement de référence pour le
Programme. Il faudra, lorsque les bénéficiaires des appuis dans le domaine de la production agricole
seront identifiés, procéder à une mesure précise des superficies mises en valeur et à un suivi annuel
des volumes de production et des rendements. Les données collectées de cette manière, dès la
première année, pourront servir de référence pour les autres années.
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 120
a) La production de riz
Nous avons exploré minutieusement les données collectées pendant l’enquête. Elles révèlent une
très grande diversité des superficies des champs familiaux et des récoltes. Pour ne pas modifier de
manière compromettante la structure des échantillons de producteurs, nous avons simplement
écarté de l’analyse les cas marginaux que met en relief le graphique 18a.
Le graphique 25 montre la variation des superficies de riz par zones géographique. On peut
remarquer que (i) 50 % des producteurs de riz ainsi sélectionnés mettent en valeur des superficies
voisines de 1 ha, quelle que soit la zone géographique ; (ii) il y a peu de producteurs de riz qui
exploitent plus de 4 ha.
Une question stratégique importante à ce niveau est de savoir quelle catégorie de producteurs de riz
le programme devrait appuyer pour avoir le meilleur impact du point de vue de la disponibilité des
aliments dans la zone d’intervention (donc au-delà des ménages, au niveau des communautés) et du
point de vue accessibilité alimentaire des ménages.
En divisant pour chaque ménage la quantité de riz récoltée au cours de la saison agricole passée par
la superficie mise en valeur, nous obtenons les rendements de riz par ménage. Le graphique 26
montre la variation de ces rendements dans chaque zone géographique. Les valeurs aberrantes ont
été éliminées.
Graphique 25 : Variabilité des superficies des cultures familiales de riz, par zone géographique.
Graphique 26 : Variabilité des rendements des cultures familiales de riz, par zone géographique.
a) Résultats bruts
Les données aberrantes ayant été écartées, on a calculé pour chaque zone d’intervention des CS et
pour chaque zone géographique, la somme des superficies mises en valeur puis la somme des
récoltes. Les rendements moyens calculés en rapportant la somme des récoltes à la somme des
superficies des cultures de riz, figurent dans le tableau 64.
Tableau 67 : Rendements moyens des cultures familiales de riz, par zone géographique et par zone
d’intervention des CS
b) La production de sorgho
La culture du sorgho est quasi exclusivement pratiquée dans le sud et beaucoup plus faiblement dans
le sud-est et l’est (voir tableau 41 ci-dessus), comme le montre le graphique 20 qui indique
également que les superficies consacrées à cette culture varient fortement, avec une médiane qui se
situe aux alentours de 0,5 ha dans le sud, principale zone de production. Dans l’ensemble de la zone
SALOHI, la superficie moyenne des cultures de sorgho est égale à 0,45 ha.
La superficie totale cultivée est égale à 68,4 ha avec une récolte totale de 10 322,5 kg, soit un
rendement moyen de 150 kg par ha environ. Le prix moyen déclaré par les paysans se chiffrant à 596
Ar par kg, la valeur de la récolte totale est de 6.150.000 Ar environ.
c) La production de mais
La culture du mais est pratiquée par près de 50 % des paysans de la zone d’intervention de SALOHI.
Elle est davantage répandue dans le sud (89 % des producteurs) et dans le centre (70 %). Comme en
ce qui concerne la production de riz, après exploration graphique des données nous avons écarté de
l’analyse les valeurs aberrantes.
Graphique 27 : Variation des superficies des cultures familiales de sorgho, par zone géographique
Graphique 29 : Variation des rendements des cultures familiales de mais, par zone géographique
Le tableau 65 donne les superficies totales de mais cultivées et les volumes des récoltes
correspondantes, par zone d’intervention des CS et par zone géographique. Le rendement moyen
des cultures de mais est égal à environ 344 kg par ha. Il est relativement plus important dans le
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 125
centre (plus de 800 kg par ha) en comparaison des autres zones, y compris et surtout le sud qui est la
zone où cette culture est la plus pratiquée.
Tableau 68 : Rendements moyens des cultures familiales de mais, par zone géographique et par zone
d’intervention des CS
d) La production de manioc
Graphique 30: Variation des superficies des cultures familiales de manioc, par zone géographique
Le tableau 66 donne les superficies totales mises en valeur, les volumes de production du manioc et
les rendements, par zone géographique et par zone d’intervention des CS.
Tableau 69 : Rendements moyens des cultures familiales de manioc, par zone géographique et par
zone d’intervention des CS
Le haricot est cultivé par 28 % des ménages dans la zone d’intervention de SALOHI, mais
principalement par les ménages vivant dans la zone du centre (78 %).
Tableau 70: Rendements moyens des cultures familiales de haricot chez les agriculteurs mettant en
valeur des superficies comprises entre 0,05 ha et 1,25 ha, par zone géographique et par zone
d’intervention des CS
Quelle que soit la culture, les superficies mises en valeur dans le sud sont relativement plus vastes,
mais à l’inverse les rendements moyens y sont toujours relativement plus faibles. Le climat, la nature
des sols et certainement les techniques de production paraissent plus défavorables dans cette zone
que dans les autres. Au centre et aussi à l’Est, par opposition au Sud, les superficies moyennes des
cultures sont relativement plus petites et les rendements relativement plus élevés.
En plus des informations sur les superficies et les rendements des cultures pratiquées par les
exploitations familiales, on a demandé aux chefs de ménage leur opinion sur leurs récoltes de la
dernière saison agricole. Près de 70 % ont répondu que la saison a été mauvaise, 20 % qu’elle a été
moyenne et 10 % seulement ont répondu que les récoltes de la saison passée étaient bonnes. Les
données du tableau 68 indiquent comment ces opinions varient d’une zone géographique à l’autre.
Plus de 70 % des ménages des zones Sud, Sud-est et Est attestent avoir fait de mauvaises récoltes au
cours de la campagne agricole passée. A l’opposé dans la zone du Centre 58 % des ménages disent
avoir fait des récoltes moyennes (34 % des ménages) ou bonnes (24 % des ménages). Les principales
raisons évoquées par ceux qui ont fait des récoltes jugées moyennes ou mauvaises sont le manque
d’eau ou la sècheresse (55 % des ménages en moyenne, 99 % dans la zone Sud et 72 % dans la zone
Est) et l’excès d’eau ou les inondations (44 % des ménages en moyenne, 66 % dans les sud-est, 45 %
à l’est et 33 % au Centre). D’autres raisons non moins importantes ont été évoquées parmi lesquels
la prédation des récoltes par les insectes (28 % des ménages, 52 % dans la zone Sud), les grêles (15 %
des ménages). Dans la catégorie « autre raison » (29 % des ménages en moyenne, 45 % dans la zone
sud-est) sont principalement cités les cyclones et les vents forts.
Mauvaises récoltes 56,5 79,2 76,3 81,0 41,8 74,3 80,3 72,5 69,7
Récoltes moyennes 25,7 14,9 17,9 10,9 33,7 23,2 13,4 15,3 19,8
Bonnes récoltes 17,8 5,8 5,8 8,1 24,5 2,5 6,3 12,2 10,5
TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Causes des mauvaises récoltes ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD SUD-EST EST
Manque de pluie / Sècheresse 43,0 74,0 63,0 21,1 32,0 98,9 33,2 71,8 54,8
Excès de pluie / Inondation 32,1 45,1 42,3 88,8 32,7 0,9 65,6 45,0 44,2
Grêle 18,7 0,8 13,8 32,3 9,2 1,1 29,2 1,4 15,0
Maladies phytosanitaires 6,8 2,9 3,2 1,8 10,4 0,4 3,8 4,7 4,1
Insectes 25,4 34,5 31,3 6,3 10,9 51,6 21,9 27,0 27,7
Insuffisance de moyens 15,7 7,5 13,4 14,6 26,0 9,6 8,5 19,7 13,3
Autre raison 31,0 25,8 29,8 29,8 20,3 7,6 43,9 24,5 29,5
Ménages ayant eu des récoltes 583 302 918 192 234 397 914 449 1994
moyennes ou mauvaises
Tableau 72: Pourcentages des ménages qui pratiquent des activités d’élevage. Pourcentages des
ménages selon le type d’élevage pratiqué, par zone d’intervention des CS et par zone géographique
Pratique l’élevage 81,8 69,9 76,8 72,0 89,5 78,9 75,0 68,0 77,3
Type d’élevage
Pisciculture 11,6 0,7 1,8 0,0 15,0 0,0 3,1 3,4 5,2
Aviculture 94,1 88,2 95,4 93,5 92,8 89,9 96,5 93,8 93,8
Elevage de bovin 40,0 39,3 43,4 34,1 51,0 82,5 21,9 21,2 40,8
Elevage de porcin 46,5 27,1 11,3 28,4 52,5 4,3 29,3 21,7 28,1
Elevage de caprin 0,7 20,6 29,8 0,5 0,6 72,3 0,4 0,0 15,1
Apiculture 4,2 2,7 7,4 3,4 4,8 12,9 2,0 4,3 5,3
Autre 0,8 0,0 0,7 0,9 1,1 1,3 0,4 0,0 0,7
Ménages qui pratiquent 850 276 913 183 506 455 879 381 2221
l’élevage
L’aviculture est le type d’élevage le plus répandu : en moyenne 94 % des ménages la pratiquent.
L’élevage de bovin et de caprin caractérisent le Sud (82 % et 72 % des ménages respectivement).
Dans la zone du Centre plus de la moitié des ménages pratiquent l’élevage de bovin et l’élevage de
porcin.
Tableau 73 : Pourcentages des ménages pratiquant l’élevage, qui connaissent et mettent en œuvre
les différentes techniques d’élevage, par zone géographique.
Les éleveurs de la zone du Centre connaissent et pratiquent mieux un plus grands nombre de
techniques d’élevage. La vaccination des animaux est largement connue et pratiquée, notamment
dans le Sud, parce qu’elle s’applique davantage aux bovins. Les techniques de fourrage sont très peu
connues. En revanche les techniques d’alimentation complémentaire le sont relativement mieux,
sauf dans le Sud où les animaux sont sans doute conduits dans des pâturages naturels.
Le nombre quasi nul des ménages qui ont bénéficié d’assistance technique en matière d’élevage (5 %
seulement en moyenne, au mieux 9 % dans la zone du centre), justifie largement le faible niveau de
connaissance et de pratique dans ce domaine.
Les stratégies de SALOHI postulent que l’organisation des paysans en groupements pourrait les aider
à mieux identifier les opportunités et les stratégies de commercialisation et à obtenir de meilleurs
prix pour leurs récoltes. Les paysans agissant individuellement sont presque toujours à la merci des
commerçants qui profitent davantage de la valeur ajoutée provenant de la vente des récoltes. Il était
donc important de savoir à quel niveau d’organisation se trouvent les agriculteurs de la zone
d’intervention du Programme.
Les résultats de l’enquête indiquent que la participation des populations à des organisations
paysannes est très faible. Seuls 16 % des chefs de ménages interrogés ont attesté qu’un membre de
leur ménage appartient à une quelconque organisation ou association. Le taux d’adhésion des
ménages aux organisations paysannes varie selon les zones géographiques, de 23 % environ dans
l’est à 10 % au sud, en passant par le sud-est (17 %) et le centre (15 %).
Tableau 74: Pourcentages des ménages dont au moins un membre adhère à une organisation
paysanne (OP). Pourcentages des OP selon les principales activités qu’elles mènent.
La participation des ménages dans des organisations paysannes est très faible : en moyenne 16,5 %
des ménages. Le niveau d’adhésion est identique pour les ménages dirigés par les hommes et ceux
dirigés par les femmes. En revanche il varie sensiblement selon la zone géographique : de 10 % dans
le Sud à 23 % dans l’Est.
Les organisations paysannes, comme on peut s’y attendre, mènent principalement des activités en
agriculture (62 % des OP) et, dans une moindre mesure, en micro finance (13 % des OP) et en élevage
(10 % des OP). Les autres activités (sanitaires ou génératrices de revenus) sont pratiquées par moins
de 5 % des organisations paysannes. Dans la catégorie « autre » concernant 25 % des OP, ont été
regroupé divers types d’activités sociales, culturelles et religieuses. Sachant que 16,5 % seulement
Les profils des OP auxquelles participent les ménages dirigés par les hommes et ceux dirigés par les
femmes ont très proches. On note simplement plus d’OP dans l’agriculture chez les hommes et plus
d’activités socioculturelles, sanitaires et artisanales chez les femmes. Les profils des OP dans les
zones géographiques sont également semblables. On note que les OP du Sud-est développent très
peu des activités de micro finance et davantage d’activités socioculturelles (catégorie « autre ») en
comparaison des OP des autres zones.
Tableau 75 : Pourcentages des OP selon les principales activités qu’elles mènent, par zone
d’intervention des CS et par zone géographique.
Agriculture 65,9 61,6 68,9 27,6 65,6 58,3 66,0 53,3 61,5
Elevage 12,5 17,4 9,6 2,4 15,5 28,7 3,0 11,1 10,5
Pêche 0,0 3,3 4,6 3,1 0,0 5,0 1,0 7,1 3,0
Artisanat 2,1 0,9 8,6 5,2 3,2 15,7 1,6 7,9 5,3
Santé 2,3 5,9 5,0 1,1 0,0 1,5 3,5 8,2 3,9
Nutrition 3,5 7,9 4,1 0,0 0,0 6,3 4,7 4,1 3,9
Epargne 19,6 20,2 10,8 2,3 22,6 15,3 6,9 16,7 13,4
Autre 23,7 23,9 13,1 67,5 19,2 7,7 32,8 23,3 24,8
Nombre des OP 127 66 213 63 84 56 201 128 469
SUD-
ADRA CARE CRS LOL CENTRE SUD EST TOTAL
EST
Participent à des activités 68,7 60,9 61,9 48,0 65,1 46,7 60,3 83,2 63,0
communautaires
Types d’activités
Réunions communautaires 31,5 78,3 53,8 16,6 28,4 59,4 25,2 82,7 45,7
Nettoyage collectif 14,1 43,7 52,6 26,8 17,2 60,8 15,6 61,9 34,5
Entretien des infrastructures 76,8 66,4 58,9 66,1 77,7 48,1 75,0 58,9 67,4
Pépinières villageoises 0,2 4,5 0,8 3,2 0,5 1,1 1,4 1,7 1,2
Reboisement communautaire 0,7 10,0 3,4 1,4 1,3 3,2 2,2 5,6 3,0
Autres activités 15,1 15,5 7,1 18,3 9,3 11,4 17,2 7,1 12,1
Nombre des OP
La mobilisation communautaire est très importante dans la zone Est et relativement faible dans la
zone Sud. Les activités communautaires qui mobilisent le plus les populations sont les entretiens
d’infrastructures communautaires : en moyenne, 67 % des ménages ont attesté qu’ils participent à
ce genre d’activité (78 % dans la zone du Centre, 75 % dans la zone du Sud-est. Il faut noter que la
densité des infrastructures communautaires va déterminer, toutes choses égales par ailleurs, le taux
de participation des populations à leur entretien. On note une très faible participation aux activités
d’aménagement de pépinières villageoises et de reboisement communautaire, sans doute parce que
de telles initiatives sont très faiblement promues.
Les organisations paysannes existantes sont largement de type informel. Les organisations plus
formelles comme les coopératives ne concernent que 3 % des ménages (9 % à l’est et 4 % au sud).
Les organisations paysannes se font davantage dans le domaine de l’agriculture (10 %) et, dans une
très faible mesure, dans le domaine de l’épargne (2 %). Les organisations qui développent des
activités d’épargne locale touchent un nombre relativement plus important de ménages de l’est
(4 %) et du centre (3 %)
Dans cette dernière partie de la section consacrée à la sécurité alimentaire, nous essayons d’analyser
d’une part les relations entre certains facteurs de production et les rendements agricoles, d’autre
part entre la sécurité alimentaire et l’état nutritionnel de la population à travers celui des enfants de
moins de cinq ans.
Le document de projet a formulé plusieurs hypothèses sur les pratiques et les connaissances des
agriculteurs en rapport avec les rendements et la sécurité alimentaire. Nous en examinerons trois qui
à notre avis contiennent l’essentiel des arguments stratégiques pour la mise en œuvre du
programme :
Les agriculteurs qui utilisent des pratiques améliorées de production ont des rendements
plus élevés que ceux qui utilisent les pratiques traditionnelles.
Les agriculteurs qui ont un accès à l’irrigation produisent plus de nourriture et sont moins
vulnérables aux chocs que ceux qui n’ont pas accès à l’irrigation.
L’hypothèse relative à l’impact probable de la participation à des groupements paysans sur l’accès
aux opportunités de marché et sur les prix au producteur ne peut malheureusement pas être testée
parce que nous n’avons pas collecté des données appropriées sur la commercialisation des produits
agricoles.
Plusieurs variables dépendantes sont définies par les hypothèses retenues. Ce sont les rendements,
la production de nourriture, la vulnérabilité aux chocs, la sécurité alimentaire mesurée par le nombre
de mois de pénurie alimentaire et la malnutrition. Les variables indépendantes (les facteurs de
risque) sont respectivement l’utilisation des pratiques améliorées de production, l’accès à l’irrigation
et la diversification de l’alimentation.
Les agriculteurs de notre échantillon ont été interrogés sur les techniques agricoles modernes qu’ils
connaissent et pratiquent, en leur énumérant une quinzaine de ces pratiques. Nous avons choisi cinq
pratiques modernes en tenant compte des principales contraintes de la production agricole dans la
zone d’intervention du programme. Il s’agit de (i) la rotation des cultures, (ii) l’utilisation de
semences améliorées, (iii) l’usage d’engrais organique ou chimique, (iv) le désherbage et (v) les
techniques de gestion de l’eau. Les agriculteurs qui ont attesté avoir déjà utilisé l’ensemble de ces
Etant donné par ailleurs que la riziculture est l’activité agricole la plus répandue dans la zone
d’intervention de SALOHI, nous avons choisi de mettre en relation les pratiques de production avec
les rendements des cultures de riz. Comme précédemment, nous utilisons les statistiques
d’association pour les tableaux croisés simples 2 x 2.
La valeur médiane de chaque variable indépendante a été calculée sur l’ensemble de l’échantillon et
utilisée comme ligne de partage. La superficie médiane des cultures de riz s’établit à 0,45 ha, le poids
médian des récoltes de riz à 249 kg et le rendement médian des cultures de riz à 240 kg par ha. Les
superficies, les récoltes et les rendements en-dessous des valeurs médianes ont été considérés
comme relativement faibles et ceux au-delà, comme relativement élevés.
Les riziculteurs qui mettent en pratique les techniques améliorées de production, telles que nous les
avons définies ci-dessus, représentent seulement 3,8 % des 2 700 producteurs de riz touchés par
l’enquête. En moyenne les producteurs qui mettent en œuvre des pratiques améliorées de
production exploitent des superficies relativement plus petites (0,53 ha en moyenne contre 0,68 ha),
mais récoltent des quantités de riz relativement plus importantes (551 kg en moyenne contre 386
kg). La production et les rendements sont donc relativement meilleurs lorsqu’on utilise des
techniques améliorées de production (Graphique 32)
Les limites des intervalles de confiance indiquent que seules les différences de rendement sont
statistiquement significatives : la probabilité que le rendement des cultures de riz soit relativement
plus faible chez les paysans qui n’utilisent pas des techniques plus modernes de production est près
de trois fois et demie plus forte que chez les paysans qui utilisent ces techniques. Elle pourrait même
être six fois plus forte.
Les superficies mises en valeur par des producteurs n’utilisant pas suffisamment les techniques
améliorées de production soit relativement plus petites (OR = 0,642 et RR = 0,818). Par ailleurs les
chances que le volume de la production de riz soit plus petit chez les paysans qui ne pratiquent pas
suffisamment les techniques modernes de production sont une fois et demie plus grandes que chez
les paysans qui pratiquent plus ces techniques. Toutefois dans ces deux cas, les différences (de
superficie et de récolte) ne sont pas statistiquement significatives.
Les réponses des paysans à la question sur l’irrigation ont permis de savoir que dans la zone
d’intervention de SALOHI environ 600 agriculteurs (29 %) bénéficient d’un système d’irrigation. Le
fait de bénéficier d’un système d’irrigation assure-t-il aux ménages une meilleure récolte ? Celle-ci
assure-t-elle à son tour une plus grande sécurité alimentaire et donc une moindre vulnérabilité des
ménages face aux chocs pouvant affecter leur sécurité alimentaire ?
L’insécurité alimentaire a été définie et opérationnalisée dans le présent rapport par les stratégies de
survie, plus ou moins sévères, qu’adoptent les ménages face à la pénurie alimentaire. La valeur
médiane de l’indice d’insécurité alimentaire, que nous utilisons ici pour mesurer la vulnérabilité
alimentaire des ménages, est égale à 24. Nous avons utilisé cette valeur comme séparateur entre
niveau élevé de vulnérabilité (indice supérieur à la médiane) et faible niveau de vulnérabilité
alimentaire (indice inférieur à la médiane).
Plus de la moitié (51 %) des producteurs de riz qui n’ont pas accès à un système d’irrigation ont une
récolte relativement faible, contre 45 % des producteurs qui ont accès à un système d’irrigation.
L’odds ratio et le risque relatif sont supérieurs à 1, mais ils ne sont pas statistiquement significatifs.
Lorsqu’on compare les avis des producteurs eux-mêmes sur leur satisfaction par rapport à la
campagne agricole passée 73 % de ceux qui n’ont pas accès à l’irrigation déclarent que la saison a été
mauvaise, contre 58 % de ceux qui ont accès à l’irrigation. Les statistiques d’association concluent
cette fois que les situations sont statistiquement différentes. Autrement dit, la probabilité qu’un
agriculteur qui n’a pas accès à l’irrigation passe une mauvaise saison agricole est presque deux fois
plus élevée (OR = 1,994) que pour un agriculteur ayant accès à l’irrigation ; cette probabilité pourrait
être plus de deux fois et demie plus forte.
Les ménages qui disposent d’un système d’irrigation sont relativement moins vulnérables que ceux
qui n’en disposent pas. L’indice d’insécurité alimentaire est supérieur à la valeur médiane pour 44 %
des premiers contre 53 % des seconds, mais la différence n’est pas statistiquement significative.
La dernière hypothèse de l’objectif stratégique 2 que nous allons testée stipule qu’une plus grande
diversité alimentaire assure une meilleure sécurité alimentaire, une plus longue durée
d’approvisionnement alimentaire adéquat et un meilleur état nutritionnel. Nous avons déjà calculé le
score de diversité alimentaire des ménages, le nombre de mois d’approvisionnement alimentaire
adéquat des ménages, l’indice d’insécurité alimentaire des ménages qui est retenu comme indicateur
de vulnérabilité et, évidemment, les indicateurs de malnutrition pour les enfants âgés de moins de
cinq ans. Ces derniers sont déjà dichotomisés à partir de la valeur du score Z inférieure à moins deux
écarts-types. Les autres indicateurs qui nous intéressent ici sont dichotomisés à partir de leur valeur
médiane.
Au contraire des autres phénomènes, la diversité alimentaire ne semble pas avoir de relation
attendue avec la malnutrition, quel que soit le groupe d’enfants d’âge compris entre 0 et 59 mois.
Les enfants les plus susceptibles de souffrir d’un manque de diversification alimentaire sont ceux qui
sont sortis de l’âge de l’allaitement maternel c’est-à-dire les enfants de 2 à 5 ans. Mais comme on
Nous testons cette hypothèse en considérant la participation aux organisations paysannes comme
facteur de risque pour la production (en volume de la récolte annuelle de riz). Les résultats figurent
au tableau 77
Tableau 80: Association entre appartenance à une organisation paysanne et production agricole.
Quantité
de riz récoltée
Faible Elevé
Appartenance à une Non 51,1 48,9
organisation paysanne Oui 46,7 53,3
Le pourcentage des ménages qui n’adhèrent pas à une organisation paysanne et qui ont une récolte
relativement faible est supérieur à celui des ménages qui adhèrent à une organisation paysanne : 51
% contre 47 %. Mais le risque relatif est faible et la différence traduite par ces pourcentages n’est pas
statistiquement significative
Tableau 81: Association entre niveau de la production agricole et durée de la pénurie alimentaire
Durée de la pénurie
alimentaire
Elevée Faible
Faible 47,2 52,3
Quantité de riz récoltée
Elevée 35,7 64,1
Le risque d’avoir une durée moyenne de pénurie alimentaire élevée est une fois et demie plus élevé
lorsque la quantité de récolte est faible que lorsque cette quantité est relativement élevée. Les
valeurs des intervalles de confiance à 95 % indiquent que le risque relatif et le rapport de chance
sont statistiquement signification.
5.5.7. Pénurie alimentaire et état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans
Tableau 82: Association entre durée de la pénurie alimentaire et état nutritionnel des enfants
Comme en ce qui concerne du test des relations entre état nutritionnel et diversification alimentaire,
les statistiques d’association entre l’état nutritionnel et la durée de la pénurie alimentaire ne
confirment pas l’hypothèse d’une situation de malnutrition plus prononcée pour les enfants de
moins de 5 ans vivant dans les ménages où la durée moyenne de la pénurie alimentaire est
relativement plus longue.
La mise en œuvre du Programme SALOHI se justifie principalement par le fait que les zones dans
lesquelles il prévoit d’intervenir sont régulièrement frappées par des catastrophes naturelles :
cyclones et inondations sur la façade orientale et sècheresse dans le sud. L’une des principales
conséquences de ces chocs est l’insécurité alimentaire résultant de la destruction des cultures et des
infrastructures de production, comme les systèmes d’irrigation. Les capacités de prévention et de
gestion des catastrophes naturelles doivent donc être renforcées dans les communautés et les
ménages qui vivent dans ces zones. C’est le principal résultat visé par le troisième et dernier objectif
stratégique du Programme.
Pour le réaliser, il est envisagé (i) d’aider les communautés à se doter de système d’alerte précoce
d’une part, de plans de prévention et de mitigation des désastres d’autre part ; (ii) d’améliorer les
capacités des communautés à gérer les ressources naturelles (terres et eau) et les infrastructures de
transport, notamment par le développement des plans d’utilisation durable des terres ; (iii) de
mettre en place des systèmes de protection des ménages urbains extrêmement pauvres et de former
ces ménages afin qu’ils puissent se prendre en charge ; (iv) renforcer les capacités des leaders
communales, des responsables communautaires, des ménages et des individus, y compris et surtout
les femmes, à mettre en œuvre en toute circonstance et en tout lieu les pratiques de bonne
gouvernance.
L’indice de vulnérabilité des communautés est l’indicateur retenu pour évaluer l’atteinte de l’objectif
stratégique de renforcement des capacités de résistance des communautés aux désastres. Nous
présentons d’abord les informations collectées sur la prévalence des catastrophes naturelles et leurs
conséquences sur les communautés et les ménages ; nous évaluons ensuite les capacités de réaction
des communautés et des ménages face à ces catastrophes. Nous décrirons enfin la gestion des
communautés avant de proposer un indice de vulnérabilité des communautés.
Un questionnaire communautaire a été rempli aux chefs lieux des 120 Fokontany appartenant à
l’échantillon de l’enquête, avec la collaboration des responsables communautaires. Cela a permis de
recueillir des informations sur l’accès des communautés aux services sociaux de base, l’accessibilité
des communautés, la gouvernance et sur la survenue ou pas de catastrophes naturelles au cours des
dernières années.
La quasi-totalité des communautés de l’échantillon (98 %), à l’exception de deux communautés dans
les plateaux centraux où intervient ADRA et une communauté couverte par CARE, ont été victimes de
catastrophes naturelles au cours des dernières années. Les catastrophes sur lesquelles ont porté les
questions sont la sècheresse, les inondations et les cyclones. Les données du tableau 49 indiquent
que les communautés ont été frappées par au moins deux types de catastrophes et aucune par un
seul et unique catastrophe.
En moyenne, 20 communautés sur 120 ont été victimes des trois principaux types de catastrophes,
les autres par une combinaison deux à deux de ces types, le couple cyclone-inondation étant le plus
fréquent (56 communautés sur 120). Plusieurs communautés ont aussi été victimes d’autres types de
catastrophes comme la grêle, l’invasion des insectes et les tonnerres et foudres : 71 % des
communautés couvertes par ADRA et 65 % des communautés du centre.
Les conséquences de ces catastrophes sont nombreuses et diverses, comme nous le montrent les
données du tableau 81. Dans la quasi-totalité des communautés (95 %), les récoltes ont été perdues
et les terres de cultures détruites (57 %). Ces derniers dégâts concernent davantage les zones
couvertes par ADRA (96 % des communautés) c’est-à-dire aussi la zone géographique du centre. Les
dégâts sur l’environnement sont relativement plus importants dans le sud-est, zone couverte par
LOL. Dans le sud, près de 70 % des communautés ont parlé de perte de cheptel.
Les ménages dans ces différentes communautés ont subi d’autres types de chocs, de nature
socioéconomique. Le tableau 51 donne des informations sur ces chocs. On peut facilement constater
que le principal choc déclaré par les ménages se rapporte au prix anormalement élevé des aliments
et son corollaire de baisse du pouvoir d’achat ou des revenus des ménages. Ce phénomène a touché
en particulier les ménages du sud et du sud-est (plus de 70 % contre une moyenne de 47 % des
ménages).
Conséquences ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-est Est TOTAL
Perte de biens
39,3 31,0 53,6 56,7 35,3 43,5 51,9 39,1 45,2
matériels
Pertes de récoltes 96,4 89,7 96,4 96,7 94,1 95,7 98,1 87,0 94,8
Pertes de cheptel 17,9 51,7 46,4 36,7 11,8 69,6 32,7 39,1 38,3
Destruction des terres
96,4 51,7 39,3 43,3 100,0 47,8 53,8 43,5 57,4
de culture
Pertes en vie humaine 14,3 10,3 10,7 13,3 17,6 17,4 9,6 8,7 12,2
Dégâts sur
14,3 31,0 32,1 60,0 23,5 26,1 46,2 26,1 34,8
l’environnement
Autres conséquences 25,0 10,3 3,6 20,0 23,5 13,0 17,3 4,3 14,8
Tableau 85 : Chocs socioéconomiques subis par les ménages au cours des 12 derniers mois.
Pourcentages des ménages qui attestent avoir subi les différents types de chocs.
Chocs socioéconomiques ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-est Est TOTAL
Problèmes phytosanitaires 26,1 30,5 29,8 0,8 20,2 35,1 21,2 32,5 26,0
Maladie du bétail 20,1 24,5 22,2 2,7 15,0 7,8 25,4 26,5 26,0
Maladie/Epidémie 4,5 10,5 12,6 0,7 2,9 1,6 11,1 15,0 8,3
Prix élevé des aliments 12,2 77,2 72,2 28,8 11,8 67,1 39,1 80,3 47,4
Prix élevé des intrants agricoles 1,9 5,7 18,7 4,9 3,0 19,2 3,7 19,0 9,6
Perte d’emploi 0,3 3,5 2,3 1,1 0,2 2,5 1,5 2,4 1,6
Baisse des revenus 11,3 60,8 53,3 23,3 13,5 58,3 24,7 61,9 36,5
Maladie grave/accident 11,7 34,0 26,3 19,0 12,4 51,1 12,4 18,9 21,4
Décès membre actif 3,6 2,9 3,3 4,4 4,9 3,5 3,6 1,6 3,4
Vol du capital de production 0,1 0,8 1,0 1,5 0,2 0,2 0,3 2,5 0,7
Faible opportunité de travail 0,9 7,3 5,5 9,6 1,5 3,2 4,7 8,2 4,4
Insécurité/violence 8,3 10,3 4,4 4,6 13,9 6,4 3,6 5,8 6,6
Manque main-d’œuvre 6,0 14,2 8,0 4,2 9,3 8,7 3,9 13,7 7,8
Problème de maitrise de l’eau 1,7 32,1 4,1 6,1 3,1 4,3 3,6 22,2 7,3
Les autres chocs relativement importants subis par les ménages sont par ordre les problèmes
phytosanitaires, les maladies du bétail et les maladies et accidents des hommes.
La zone du centre se caractérise par le pourcentage relativement plus important de ménages qui
cherchent du travail rémunéré agricole et ou non agricole. Le sud se singularise par la vente de biens
monnayables (bétail, volaille, bijoux et ustensiles) et par l’utilisation de l’épargne. A l’est, la plus
importante stratégie de survie des ménages, avant même les changements dans l’alimentation, c’est
la vente du bétail (97 % des ménages).
Dans les zones d’intervention de SALOHI, plus de la moitié des communautés qui ont été touchées
par l’enquête (56 %) ne disposent pas de système d’alerte précoce, alors qu’elles sont toutes
frappées par au moins deux types de catastrophes naturelles : sècheresse, inondation ou cyclone. Les
communautés couvertes par ADRA sont celles qui manquent le plus de système d’alerte précoce (28
sur 30 soit 93 %) Les communautés couvertes par les autres CS ont entre 40 et 45 % de
communautés ne disposant pas de SAP. Par zone géographique, corrélativement, les communautés
du centre manquent dramatiquement de SAP : 6 % seulement en disposent contre 43 %, 59 % et 61
% des communautés du sud-est, de l’est et du sud, respectivement.
Tableau 87 : Pourcentages des communautés dans lesquelles existe un système d’alerte précoce
(SAP) ou un dispositif communautaire d’intervention (DCI). Pourcentages des SAP et des dispositifs
communautaires d’intervention selon le niveau de fonctionnalité.
Existence de SAP
ADRA CARE CRS LOL Centre Sud Sud-est Est TOTAL
et de DCI
Existence de SAP 6,7 55,2 56,7 60,0 5,9 61,5 42,6 59,1 44,5
Existence de DCI 6,7 40,0 17,2 36,7 11,8 26,9 22,6 39,1 25,2
Fonctionnalité SAP
Pas du tout fonctionnel - 5,9 5,9 11,1 - 12,5 8,7 - 7,4
Peu fonctionnel 50,0 52,9 41,2 16,7 - 43,8 21,7 57,1 37,0
Fonctionnel 50,0 41,2 47,1 61,1 100,0 43,8 56,5 42,9 50,0
Très fonctionnel - - 5,9 11,1 - - 13,0 - 5,6
Fonctionnalité DCI
Pas du tout fonctionnel - 25,0 - 20,0 - 28,6 18,2 11,1 17,2
Peu fonctionnel 100,0 50,0 80,0 10,0 - 57,1 9,1 66,7 37,9
Fonctionnel - 25,0 - 70,0 100,0 14,3 63,6 22,2 41,4
Très fonctionnel - - 20,0 - - - 9,1 - 3,4
L’accès aux services sociaux de base et aux marchés ainsi que l’accessibilité des communautés pour
toute sorte d’aide venant de l’extérieur constituent des facteurs importants de mitigation des
conséquences des catastrophes pour les populations et pour les communautés. Ce sont également
des facteurs importants de résilience étant donné que l’accès et l’utilisation des services de santé
d’une part, l’accès à l’eau potable d’autre part, permettent de renforcer le capital humain (objectif
stratégique 1 de SALOHI). L’accès au marché est le principal facteur d’accès à l’alimentation lorsque
les récoltes familiales et les stocks alimentaires manquent ou sont insuffisants.
Les données du tableau 85 permettent de savoir que les populations ont un accès relativement
difficile aux services de santé : en moyenne 11 % seulement des femmes ont accès à un service de
santé dans leur localité de résidence ; 30 % doivent se déplacer sur 1 à 5 km pour atteindre le service
de santé le plus proche et 49 % doivent parcourir plus de 5 km. En conséquence, 39 % des femmes
de la zone SALOHI doivent marcher pendant 1 heure pour arriver au service de santé le plus proche ;
16 % doivent marcher pendant deux heures et 12 % au moins trois heures.
Par zone d’intervention des CS, les situations sont relativement différentes. Les femmes des
communautés couvertes par LOL ont un accès relativement plus aisé aux services de santé : 78 %
d’entre elles l’ont sur place ou parcourent moins de 5 km pour atteindre le service de santé le plus
proche, contre moins de 50 % dans les communautés couvertes par les autres CS (39 %, 44 % et 41 %
respectivement pour CARE, ADRA et CRS) En conséquence, 58 % des femmes dans la zone de LOL
accèdent, par la marche, en moins d’une heure le service de santé le plus proche. Dans les autres
zones des CS plus de 65 % des femmes doivent marcher pendant au moins une heure.
Par zone géographique, les femmes du centre et du sud-est ont un accès relativement plus facile aux
services de santé : 53,6 % des femmes du centre et 52,7 % des femmes du sud-est disposent d’un
service de santé dans un rayon de moins de 5 km, contre 42 % de celles du sud et seulement 22 % de
celles de l’est. Les temps de parcourir sont tout de même relativement longs pour une grande
proportion de la population quelle que soit la zone géographique. Plus de 88 % des femmes du sud
Tableau 88 : Accès aux services de santé. Pourcentages des femmes selon la distance et le temps de
marche pour accéder au service de santé le plus proche. Pourcentages des femmes qui attestent qu’il
existe des volontaires de santé dans leur communauté.
Selon les données du tableau 86, les services de santé les plus proches des populations sont sans
surprise les centres de santé de base de type 1 (CSB I, dans 48 % des communautés) ou les centres de
santé de base de type 2 (CSB II, dans 56 % des communautés). Les agents de santé communautaire
ne constituent les services les plus proches que dans 8 % seulement des communautés et les
cliniques dans 7 % des communautés
Tableau 89 : Pourcentages des communautés dans lesquelles les différents types de services de
santé sont les plus proches des populations. Pourcentages des communautés dans lesquelles les
populations utilisent fréquemment les services de santé. Pourcentages des communautés qui
évoquent les différentes raisons pour lesquelles les populations n’utilisent pas fréquemment les
services de santé.
Les responsables communautaires attestent que les services de santé sont fréquemment utilisés par
les populations (en moyenne dans 70 % des communautés), notamment dans la zone de LOL (80 %
des communautés) et conséquemment dans le sud-est (74 % des communautés). Les communautés
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 148
dans lesquelles les services de santé ne semblent pas fréquemment utilisés évoquent la distance et
les coûts des prestations comme principales raisons de la faible fréquentation des services de santé.
Dans la moitié des communautés touchées par l’enquête (51 %) il existe des points d’eau publics qui
sont gratuits dans 74 % des communautés et payants dans 16 communautés sur 120. Il existe un
comité de gestion dans 23 des 60 communautés qui disposent de points d’eau publics. Le tableau 56
donne la répartition des points d’eau publics par zone, ainsi que les pourcentages de ceux qui sont
fonctionnels et de ceux qui sont protégés contre l’érosion.
Les responsables communautaires ont fait état de 484 points d’eau publics dont 436 sont
fonctionnels (90 %) et 215 protégés contre l’érosion (44 %). Le sud-est concentre près de la moitié de
ces points d’eau. Les niveaux de fonctionnalité sont très élevés dans la zone du centre (98,5 %) et du
sud-est (93,6 %) par rapport au sud et à l’est. Plus de 76 % des points d’eau du sud sont protégés
contre l’érosion et seulement 16 % de ceux du centre.
Tableau 90: Nombre de points d’eau publics et pourcentages de ceux qui sont fonctionnels et de
ceux qui sont protégés contre l’érosion, par zone
Les marchés sont les lieux dans lesquels les populations peuvent s’approvisionner en vivres, que ce
soit en temps ordinaire ou en temps de pénurie alimentaire. Là peuvent être disponibles des produits
alimentaires locaux ou importés. L’accès au marché est d’abord physique. Les populations devraient
pouvoir accéder facilement aux marchés, soit pour y vendre leurs produits, soit pour y acheter des
Tableau 91: Accès aux marchés. Pourcentages des communautés selon la distance et le temps de
marche pour atteindre le marché le plus proche.
Les données indiquent que les marchés sont relativement éloignés des populations. En moyenne
seules 21 % des communautés disposent d’un marché local ; les populations des autres
communautés doivent en majorité parcourir plus de 5 km pour se rendre dans le marché le plus
proche, notamment dans le sud (61 %) et dans le centre (59 %). En conséquence une grande majorité
des populations doivent marcher pendant plus d’une heure pour atteindre les marchés les plus
proches.
Les communautés ont besoin d’être accessibles en toute saison, en particulier lorsqu’elles sont des
zones à risque de catastrophes naturelles vers lesquelles doivent être acheminées des aides en cas
de désastres, ou dont les populations pourraient avoir besoin d’être évacuées. L’accessibilité des
communautés est donc un facteur important d’intervention en cas de catastrophe.
Nous avons cherché à savoir dans quelle mesure les communautés de la zone SALOHI sont
accessibles et par quelles voies. Les informations recueillies indiquent qu’en moyenne 71 % des
communautés (c’est-à-dire 85 sur 120 qui ont été touchées par l’enquête) sont accessibles en toute
saison. Les zones du centre et du sud-est sont relativement plus difficiles d’accès : 65 % de leurs
communautés ne sont pas accessibles en toute saison, contre 17 % seulement des communautés de
l’est et 24 % de celles du sud. Les zones couvertes par LOL sont celles qui affichent les plus faibles
niveaux d’accessibilité permanente (53 % des communautés, contre 63 % dans la zone d’intervention
de CRS, 73 % dans celle de ADRA et 93 % dans la zone de CARE)
Les communautés sont accessibles par plusieurs voies différentes. La plus importante, par le nombre
de communautés qu’elle permet d’atteindre, est bien évidemment la piste rurale. Elles desservent 50
% des communautés du sud, 54 % des communautés du sud-est, 59 % de celles du centre et 65 % des
communautés de l’est. Les routes communales désenclavent en moyenne 42 % des communautés.
Elles touchent davantage les communautés rurales du sud-est (55 %) et celles du sud (38 %). Environ
une communauté sur 5 est accessible par les routes nationales.
La bonne gouvernance est considérée dans les stratégies de SALOHI comme un facteur
environnemental important affectant la sécurité alimentaire. Elle signifie la concertation dans les
prises de décisions concernant la vie des populations, la transparence dans la gestion des ressources
collectives, l’équité dans le partage des bénéfices etc.
Pendant l’enquête, nous avons posé des questions aux informateurs clés dans les communautés, sur
la concertation entre groupes de leaders, entre les populations et les autorités locales, sur la prise en
compte des opinions et des besoins des populations, sur la représentativité des femmes dans les
instances de prise de décision, sur l’existence de plans de développement locaux, etc.
Pour cette raison nous avons demandé s’il existait des instances de concertation entre différents
groupes de leaders et quel était le niveau de fonctionnalité de telles instances. Les données du
tableau 90 indiquent que dans la quasi-totalité des communautés (111 sur 120, soit 92,5 %) les
Dans la très grande majorité des communautés (110 sur 120, soit 92 %) il existerait également des
instances de concertation entre les leaders et les populations. Ces instances sont jugées comme
fonctionnelles (73 sur 110, soit 66 %) ou comme très fonctionnelles (20 sur 110, soit 18 %).
Par zone d’intervention des CS, on note une faiblesse relative de l’existence des instances de
concertation entre leaders et entre leaders et populations dans les communautés couvertes par
CARE. Du point de vue fonctionnalité des instances de concertation de tout type, les communautés
couvertes par LOL affichent des meilleures perceptions : 32 et 36 % des instances sont considérées
comme très fonctionnelles, contre moins de 20 % dans les communautés couvertes par CARE et CRS
et moins de 30 % chez ADRA.
6.4.2 Prise en compte des opinions et des besoins des populations par les décideurs locaux
Les opinions et les besoins des populations semblent relativement bien pris en compte par les
décideurs. Cela a été confirmé dans 112 communautés sur 120 (93,2 %) touchées par l’enquête. On
note de légères différences entre zone d’intervention des CS. Dans les zones de CARE er CRS les
pourcentages sont relativement faibles. La zone sud apparait par ailleurs comme la zone
géographique où les opinions des populations sont moins bien prises en compte.
La représentation des femmes dans les organes de décisions au sein des communautés reste
généralement faible. Dans 38 communautés sur 120 (31 %), elles ne seraient pas du tout
représentées. Le manque de représentation des femmes est plus prononcé dans les zones de CARE
(45 % des communautés) et de ADRA (35 %). Dans 40 % des communautés du sud les femmes ne
sont pas représentées dans les organes de décision. A l’opposé, dans le sud-est, 36 % des
communautés attestent que les femmes sont bien représentées.
6.4.3 Participation des responsables et des organisations communautaires aux instances communales
La bonne gouvernance c’est aussi la représentation des communautés dans les instances de prise de
décision à des niveaux administratifs supérieurs, en l’occurrence au niveau des communes. Pendant
l’enquête, nous avons demandé aux informateurs clés si les responsables communautaires et les
représentants des organisations de base participent régulièrement ou non aux conseils communaux
où les décisions touchant directement la vie des populations rurales sont prises.
En moyenne 31 % des communautés attestent que les responsables des communautés ne participent
pas aux conseils communaux. Ce pourcentage grimpe à 46 % dans les communautés de la zone
couverte par ADRA et à 40 % dans celles de la zone couverte par CARE. A l’opposé, 57 % des
communautés de la zone LOL attestent une participation constante des responsables
communautaires dans les conseils communaux. Les informations concernant la participation des
organisations communautaires vont évidemment dans le même sens avec des niveaux de
participation encore plus faibles : 48 % des communautés attestent la non participation des
organisations de base aux conseils communaux. Les données du tableau 60 sont bien conformes avec
celles du tableau précédent : plus de problème de gouvernance dans les zones de CARE et ADRA,
comparativement notamment à la zone de LOL
Corrélativement à la situation dans les zones des CS, on note une meilleure participation des
responsables communautaires et des organisations de base dans les zones du centre et du sud-est et
une plus faible participation au sud et à l’est.
Les données du tableau 61 indiquent que seules 52 communautés sur les 120 touchées par l’enquête
(soit 43 %) disposent d’un plan de développement local. Le nombre relatif des communautés
disposant d’un PDL est nettement plus élevé dans la zone de LOL (70 %) et, dans une moindre
mesure, dans la zone de CRS (40 %). Cela résulte du fait que dans le sud-est et dans le sud 50 % et 42
% des communautés sont dotés de PDL. Toutefois les niveaux d’exécution de ces plans restent
faibles. En moyenne, un plan sur 4 n’a pas été exécuté, 44 % ont eu un faible niveau d’exécution, 23
% un niveau moyen. Seuls 7 % des PDL auraient eu un bon niveau d’exécution.
Tableau 95 : Pourcentages des communautés selon l’existence d’un plan de développement local
(PDL) et selon le niveau d’exécution du dernier plan de développement local
L’objectif général de SALOHI est l’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages et la résilience
des communautés face aux catastrophes naturelles. Comme déjà indiqué, trois stratégies sont mises
en œuvre pour atteindre cet objectif général : (i) améliorer l’état de santé de la population, (ii)
améliorer la production agricole, (iii) améliorer les capacités de résilience. La vulnérabilité des
communautés sera donc évaluée en tenant compte des trois dimensions sur lesquelles sont
élaborées les stratégies d’intervention du Programme (la santé, la production agricole, les
catastrophes naturelles) auxquelles on ajoute une quatrième dimension (la gouvernance) sur laquelle
s’appuient toutes les autres.
La démarche classique dans les évaluations de la vulnérabilité, une fois le domaine choisi, consiste à
mesurer (i) la fréquence ou l’intensité du risque, (ii) la sensibilité au risque et (iii) la capacité de
résistance au risque. La sensibilité est mesurée par l’ampleur des conséquences du risque sur
différents sujets ou objets. Par exemple, jusqu’à quel point une communauté a-t-elle été affectée par
le passage d’un cyclone ou par la survenue d’une sècheresse. Dans le cadre de la présente étude, il
est difficile de mesurer la sensibilité des communautés aux quatre dimensions de la vulnérabilité que
nous avons retenues, à partir des seules données fournies par l’enquête. En revanche, on peut
proposer et renseigner des indicateurs de fréquence ou d’intensité du risque dans les communautés
et des indicateurs relatifs aux capacités de résistance des communautés, en utilisant les données de
l’enquête. Les indicateurs que nous proposons sont évidemment basés sur les stratégies de mise en
œuvre du Programme.
Le cadre des résultats soutient implicitement qu’un mauvais état de santé des populations affecte le
capital humain et en conséquence les capacités de production. Les deux indicateurs de résultats
retenus sont, rappelons-le, le pourcentage des enfants de 6-59 mois atteints de retard de croissance
et le pourcentage des enfants de 0-59 mois atteints d’insuffisance pondérale. Dans cet exercice
d’évaluation de la vulnérabilité des communautés, on peut ajouter le pourcentage des enfants de 0-
59 mois atteints d’émaciation, compte tenu de la diversité des facteurs de malnutrition des enfants
dans la zone d’intervention du Programme.
Les réponses que le Programme a prévues pour l’amélioration de l’état de santé et l’état nutritionnel
des enfants sont l’implication des femmes dans des activités de suivi de la croissance, l’adoption par
les ménages de bonnes pratiques nutritionnelles, notamment par l’allaitement, de bonnes pratiques
d’hygiène et de bonnes pratiques de prévention et de traitement des maladies. Les capacités de
réponse des communautés par rapport au risque de mauvaise santé seront donc évaluées par
rapport aux indicateurs liés à ces pratiques.
SALOHI entend contribuer au renforcement des capacités de survie des ménages par une
amélioration de la production agricole, par la promotion des groupements de producteurs et le
développement de l’agrobusiness et par la promotion des groupes villageois d’épargne et de crédit.
Nous retenons deux indicateurs de sécurité alimentaire : les rendements des cultures, la durée de la
période d’approvisionnement alimentaire adéquat des ménages. Le riz, le mais et le manioc sont
retenus parce qu’ils sont promus par le Programme et cultivés par un nombre relativement
important d’agriculteurs dans toutes les zones géographiques. Nous évaluerons la vulnérabilité des
communautés par rapport aux valeurs de ces deux indicateurs et en fonction des capacités de
réponses en termes d’accès à l’irrigation, d’adoption des techniques modernes de production et de
diversification des cultures.
Notre indice est un indice multidimensionnel, en ce sens qu’il tient compte des quatre dimensions de
la vulnérabilité des communautés définies ci-dessus. Il tient compte aussi à la fois de la fréquence ou
de l’intensité du risque et de la résilience (des capacités de réponse, de résistance) des
communautés. On parlera donc plus loin de deux indices de vulnérabilités. Pour chaque indicateur
(de risque et de résilience) on choisira entre deux modalités : faible ou élevé. Risque faible ou risque
élevé, résilience faible ou résilience forte (élevée). On aurait pu opter pour une échelle un peu plus
élaborée, par exemple : très faible, faible, moyen, élevé, très élevé. Mais l’évaluation serait
davantage compliquée. Le fait de tenir compte à la fois du risque et de la résilience nous permet de
mieux comprendre la vulnérabilité des communautés. On construit pour chaque communauté un
indice de risque et un indice de résilience. Puis on compare ces indices pour identifier les
communautés situées à différents niveaux de vulnérabilité.
Le jugement sur le niveau des indicateurs (faible, élevé) n’est pas très facile parce que nous ne
disposons pas de point de comparaison standard (de benchmark) en la matière. Une manière simple
de faire cet exercice est de choisir le niveau de l’indicateur à l’échelle de la zone d’intervention de
SALOHI comme point de comparaison. Lorsque la valeur de l’indicateur relatif à une communauté est
supérieure à la valeur générale, il est considéré comme élevé et faible dans le cas contraire.
L’inconvénient de cette méthode est qu’on classera dans la même catégorie des communautés qui se
trouveraient à des niveaux très différents au-dessus ou en dessous du niveau général. Par ailleurs on
est un peu embarrassé lorsque la valeur de l’indicateur pour une communauté égale la valeur
générale. Le choix arbitraire acceptable dans ce cas est de la classer dans la catégorie faible.
Les 120 communautés dans lesquelles l’enquête a été conduite sont des communautés sélectionnées
de manière aléatoire parmi celles qui composent les 120 communes que le Programme va couvrir.
Elles sont donc représentatives de la situation de départ des communautés, mais elles ne sont pas
forcément celles qui seront réellement bénéficiaires directs des appuis du Programme. Les CS n’ont
pas encore complètement choisi les communautés dans lesquelles ils vont directement intervenir.
L’évaluation de la vulnérabilité n’est pas une fin en soi. Ses résultats devraient permettre d’identifier
les communautés les plus vulnérables en vue de développer des stratégies d’intervention. L’exercice
devrait donc couvrir toutes les communautés où le Programme doit directement intervenir. Nous
nous contenterons ici d’appliquer la méthode à des groupes de communautés tels qu’ils sont définis
par les zones géographiques pour lesquelles tous les résultats précédents ont été obtenus et qui sont
des ensembles homogènes du point de vue climatique et socioéconomique, voire même du point de
vue socioculturel. On évaluera donc la vulnérabilité des communautés du centre, du sud, du sud-est
et de l’est, pour lesquelles tous les indicateurs de risque et de résilience figurant dans le tableau 62
ont été déjà calculés et présentés dans les différentes sections du présent rapport.
Le tableau 63 reporte les valeurs des indicateurs pour chaque zone géographique et indique si le
risque ou la résilience qui leur est associé est faible ou fort, en comparant ces valeurs à celle calculée
pour l’ensemble de SALOHI. Quelques indicateurs méritent d’être clairement définis :
Le risque de maladie est défini par l’incidence de la maladie c’est-à-dire le pourcentage des
enfants de moins de 5 ans qui ont été malades au cours des deux dernières semaines ;
Le risque des différents types de catastrophe naturelle est défini par leur incidence mesurée par
le pourcentage des ménages qui ont attesté avoir été victimes de ces catastrophes au cours des
dernières années ;
Le risque de mauvaise concertation entre les leaders communautaires d’une part et entre les
leaders et les populations d’autre part, est défini par le faible niveau de fonctionnalité des
instances de concertation, mesuré par le pourcentage des communautés dans lesquelles ces
instances ne sont pas du tout fonctionnelles ou sont peu fonctionnelles ;
L’accès aux services de santé est mesuré par le pourcentage des femmes qui ont accès à un
service public de santé dans un rayon de moins de 5 km ;
L’allaitement maternel exclusif est mesuré par le pourcentage des enfants de 0-6 mois qui sont
exclusivement allaités au sein depuis la naissance ;
L’adoption des techniques modernes de production est définie par le pourcentage des
agriculteurs qui ont pratiqué les cinq techniques suivantes : rotation des cultures, fertilisation du
sol (par engrais chimique ou organique), utilisation de semences améliorées, gestion des eaux et
désherbage ;
L’indicateur de diversification des cultures c’est le nombre moyen de cultures pratiquées par les
agriculteurs ;
Sud- Sud-
Centre Sud Est Centre Sud Est
est est
Indicateurs de risque Valeurs des indicateurs Niveau de risque
Malnutrition chronique (44,4) 64,2 28,2 47,6 43,0 Elevé Faible Elevé Faible
Insuffisance pondérale (34,5) 46,2 22,7 39,0 29,8 Elevé Faible Elevé Faible
Emaciation (8,4) 5,2 10,2 8,4 8,9 Faible Elevé Faible Elevé
Incidence de la maladie (44,2) 29,9 50,7 49,2 38,5 Faible Elevé Elevé Faible
Rendement du riz (560) 1544 205 557 301 Faible Elevé Elevé Elevé
Rendement du mais (344) 809 286 472 367 Faible Elevé Faible Faible
Rendement du manioc (1347) 1716 452 2328 2149 Faible Elevé Faible Faible
Durée de la pénurie alimentaire (4,3) 3,2 5,0 4,5 4,4 Faible Elevé Elevé Elevé
Incidence des inondations (54,3) 63,4 0,5 84,8 65,4 Elevé Faible Elevé Elevé
Incidence de la sècheresse (56,0) 32,3 96,5 46,0 78,8 Faible Elevé Faible Elevé
Incidence des cyclones (59,1) 69,6 3,0 82,1 41,3 Elevé Faible Elevé Faible
Concertation leaders/populations 17,6 13,0 14,3 19,0 Elevé Faible Faible Elevé
Concertation entre leaders (12,7) 20,0 12,5 12,4 9,1 Elevé Faible Faible Faible
Nombre des facteurs de risque élevé 6 7 7 6
Indicateurs de résilience Capacité de réponse
Accès aux services de santé (45,0) 54,6 42,1 52,7 22,1 Forte Faible Forte Elevé
Allaitement maternel exclusif (55,4) 57,0 25,6 67,6 53,1 Forte Faible Forte Elevé
Participation au suivi de croissance 51,0 51,9 51,9 69,5 Faible Faible Faible Forte
Hygiène personnelle (4,4) 1,4 1,1 5,6 8,5 Faible Faible Forte Forte
Hygiène alimentaire (8,6) 9,0 6,1 7,5 12,8 Forte Faible Faible Forte
Accès à l’irrigation (23,4) 44,2 2,0 21,5 26,3 Forte Faible Faible Forte
Techniques de production (5,3) 10,9 3,7 4,6 1,3 Forte Faible Faible Faible
Diversification des cultures (3,6) 4,9 3,1 3,5 3,2 Forte Faible Faible Faible
Système d’alerte précoce (44,5) 5,9 61,5 42,6 59,1 Faible Forte Faible Forte
Dispositifs d’intervention (25,2) 11,8 26,9 22,6 39,1 Faible Forte Faible Forte
Accessibilité en toute saison (70,8) 64,7 82,6 64,8 76,9 Faible Forte Faible Forte
Prise en compte des opinions (93,3) 100,0 88,0 94,4 91,3 Forte Faible Forte Faible
Représentation des femmes (30,7) 25,1 42,9 25,0 40,0 Faible Forte Faible Forte
Représentation des communautés 60,0 46,2 57,4 47,8 Forte Faible Forte Faible
Nombre des facteurs de résilience forte 8 4 5 8
Il faut noter que « risque faible » ne signifie pas que le risque n’existe pas. Il est simplement
relativement faible et le niveau de l’indicateur à gauche, nous permet de savoir La comparaison à
quel point. De même « résilience forte » ne signifie pas qu’il n’y a pas de besoin de renforcement de
des capacités de résistance de la communauté.
Le tableau 63 permet d’avoir une vue panoramique des faiblesses et des forces de chaque groupe de
communautés par rapport à la survie des populations. La comparaison de chaque risque avec sa ou
ses réponses, permet de définir des stratégies spécifiques à chaque groupe de communautés. Par
Plus globalement, le nombre des facteurs de risque élevé et le nombre de facteurs de résilience forte
sont deux indicateurs pertinents de la vulnérabilité des communautés. Celle-ci est en réalité une
pièce à deux faces, le risque d’un côté, la capacité de résistance au risque de l’autre côté. On peut
confronter globalement ces deux réalités en utilisant le schéma suivant dans lequel on peut situer
chaque groupe de communautés de SALOHI :
Résilience
Faible Forte
Faible
Risque
Sud Centre
Elevé
Sud-est Est
En réalité, tous les groupes de communautés sont encore faibles du point de vue résilience. Le centre
et l’est le sont moins que le sud et le sud-est, mais ils ne totalisent chacun que 8 facteurs de
résilience « forte » sur 14 (57 %). Ils ont encore besoin de renforcer leur résistance par rapport à 6
autres facteurs. Par ailleurs, tous les facteurs de risque du tableau 63 peuvent être réduits, à part les
catastrophes naturelles, contre lesquelles on peut seulement renforcer les capacités de réponses.
On pourrait effectuer une évaluation semblable pour chaque domaine de vulnérabilité : état
nutritionnel, sécurité alimentaire, catastrophes naturelles, gouvernance et pour chaque
communauté sélectionnée pour être bénéficiaire direct des interventions du Programme.
Les informations générées par l’enquête de base indiquent qu’il existe beaucoup de défis mais
également beaucoup d’opportunités que l’équipe de SALOHI devrait exploiter pendant la mise en
œuvre du Programme. Certaines de ces défis et contraintes sont résumés ci-dessous :
1. En dépit du long soutien à un des plus grands projets nutritionnels du monde (l’Office National
de la Nutrition, ONN), les connaissances dans le domaine de la nutrition sont très faibles et les
pratiques nutritionnelles pauvres dans les communautés de SALOHI. La participation aux activités
de suivi de la croissance ne semblent pas avoir un impact (ou une association) significatif sur
l’état nutritionnel des enfants. Est-ce parce que la promotion du suivi de la croissance est trop
souvent vue comme la simple mesure de la taille et du poids des enfants ou est-ce quelque chose
de plus fondamentale ? L’équipe de SALOHI devrait adopter une approche novatrice dans le
domaine du suivi de la croissance, promouvoir les capacités locales et du matériel local pour
assurer que la durabilité de ces activités. Dans le court terme, l’usage de la méthode du
périmètre brachial pour l’évaluation de l’état nutritionnel des enfants, en lieu et place des
balances Salter, devrait être encouragé. Une promotion accrue des activités de suivi de la
croissance, par l’utilisation des voies de communication et des messages bien choisis, pourrait
aider à améliorer la situation. L’intégration des activités de renforcement des capacités
nutritionnelles dans les visites à domicile dans le cadre de la prise en charge intégrée des
maladies es enfants (PCIME), dans les activités de promotion agricole, dans les réunions des
groupes villageois d’épargne et de crédit (VSL0 et dans les activités de réduction des risques de
désastre, sera vitale pour assurer l’atteinte des ambitieux résultats attendus en matière de
malnutrition chronique. Alternativement, aider les familles (les mères et/ou les pères) à identifier
les enfants souffrant de malnutrition chronique par l’utilisation d’un instrument simple comme
les graphiques muraux, faits à la maison avec un crayon ou un morceau de charbon de bois,
pourrait s’avérer plus efficace que les approches traditionnelles consistant a faire appel a des
personnes extérieures. Toutefois, les instruments standards demeureront utiles a l’identification
des enfants pour les sessions de déviance positive. Par ailleurs, les données, la documentation et
l’expérience de l’Office National de la Nutrition devraient être utilisées par tous les partenaires
de SALOHI, pour améliorer les stratégies du Programme et profiter des enseignements tirés de
plusieurs années d’activité de ce service.
2. Les pratiques d’hygiène personnelle sont épouvantables. L’habitude de laver les mains, l’accès à
l’eau potable, l’utilisation des latrines et les pratiques d’hygiène alimentaire ont des impacts
directs sur la sante des enfants, qui a un impact direct sur la malnutrition. Il sera nécessaire de
développer une stratégie efficace de communication pour changer les connaissances, les
attitudes et les pratiques en matière d’hygiène. Heureusement, les partenaires comme que PSI,
SanteNet2 et RANO HP, peuvent offrir les soutiens techniques et en communication nécessaires.
Il sera nécessaire de fournir un effort concerté à vaste échelle pour briser la barrière de
l’hygiène, partir de pratiquement zéro et faire une avancée significative.
Rapport de l’étude de base SALOHI Page 161
3. Bien que la couverture des soins prénataux ne soit pas si mauvaise, en ce sens que plusieurs
femmes ont effectué au moins trois visites durant la grossesse, la qualité des consultations ne
répond pas aux standards nationaux. Le Programme de soutien aux femmes enceintes et
allaitantes (FARNG), testé en Guinée et étendu a la Sierre Leone, offre une grande opportunité
de combiner, dans une approche communautaire, les conseils nutritionnels, les messages clés
pour les femmes enceintes et le partage d’information pour la promotion, non seulement des
consultations prénatales mais aussi des consultations postnatales, de l’allaitement au sein
(immédiat et exclusif) et l’alimentation de complément. La clé du succès de ces groupes de
soutien est d’avoir très tôt créé une adhésion communautaire complète (leaders traditionnels,
maris, grand’mères, sagefemmes, professionnels de la santé, volontaires de sante, etc.) et de
rendre les réunions simples, courtes et intéressantes avec des résultats concrets. Cette seule
activité peut aider SALOHI à influencer plusieurs indicateurs (couverture en CPN, connaissance et
consommation d’aliments riches en vitamine A et en fer, supplément en FAF, allaitement
immédiat et allaitement exclusif, couverture en consultations postnatale, alimentation de
complément et malnutrition) Toutefois, nous avons besoin de penser a une nouvelle appellation
du Programme FARNG en Malgache.
4. Les rendements des cultures sont très faibles et sont statistiquement corrélés avec le nombre de
mois d’alimentation adéquat du ménage (un indicateur clé de SALOHI) et l’adoption d’au moins
cinq technologies recommandées. La bonne nouvelle est que plusieurs technologies, capables de
doubler, tripler et même quadrupler les rendements, ont été testées avec succès à Madagascar.
La mauvaise nouvelle est qu’il n’y a pas une expansion de ces technologies. Quelles sont les
contraintes de leur adoption ? Quels critères spécifiques avons-nous besoin d’utiliser pour
évaluer chaque innovation que nous apportons a nos paysans ? Comment les contraintes
d’adoption différent-elles par zone géographique et selon le ménage (chef de ménage homme,
chef de ménage femme) ? Cela est un défi, une opportunité et un domaine de recherche à
l’avenir.
5. Plusieurs paysans enquêtés ont exprimé des attitudes négatives à l’égard du crédit et des
groupements de paysans, qui pourraient limiter l’impact de ces deux stratégies. Il sera vraiment
très important de conduire des discussions de groupe dans les communautés ciblées pour
comprendre exactement comment les populations perçoivent les opportunités et les contraintes
liées a la création et au fonctionnement des groupes villageois d’épargne et de crédit (VSL) et
des groupements de paysans. Des visites dans les sites et groupes existants devraient faire
démarrer rapidement les discussions et donner des résultats.
6. Les zones d’intervention de SALOHI sont définitivement bien ciblées. Elles souffrent de fréquents
chocs ayant des conséquences significatives, notamment sur l’environnement, qui défient la
conception et la mise en œuvre des activités de développement. Déjà les effets de cette année
de cyclone affectent les planifications du Programme. Il sera très important de mettre en place,
le plus tôt possible, des systèmes d’alerte précoce (SAP) fonctionnels, simples et efficaces au
niveau des communautés, pour faciliter le passage rapide d’une situation d’urgence a une
situations de développement. Cela signifie aussi que les plans de conception et de maintenance
des infrastructures tiennent compte des besoins de résistance à certaines forces et être en
7. La quasi-totalité des ménages manquent de nourriture durant une période de l’année. Cela aura
des impacts certains sur la programmation des activités de nourriture contre travail et en général
sur celles des distributions de vivres. Alors que dans plusieurs cas on peut décourager les
ménages qui sont relativement en sécurité alimentaire de participer dans les programmes FFA
par des distributions de vivres, dans le cas présent les équipes de programmation auront besoin
d’accepter et d’anticiper de forts taux de participation à ces activités.
8. Les ménages dirigés par les femmes sont particulièrement vulnérables et ont peu de moyens et
de ressources que ceux diriges par les hommes. Ils devraient être ciblés la ou cela est approprié
pour les activités de FFA et FFT, en plus des activités de production, de santé et nutrition et des
activités de réduction des risques de désastre Il sera important de prendre en considération la
capacité physique de ces femmes chefs de ménage, des besoins de leurs enfants, de leur niveau
d’alphabétisation/instruction, et des normes culturelles pour développer des interventions
appropriées de FFA et FFT qui les impliquent aussi bien que les hommes.
9. Les niveaux de malnutrition chronique sont très élevés et varient considérablement d’une zone à
l’autre. Cela indique que les causes sous jacentes diffèrent selon les zones. Ce qui nécessitera des
réponses stratégiques différentes. Pour les partenaires travaillant dans des zones socioculturelles
différentes le défi sera encore plus important.
10. Les connaissances dans le domaine du VIH/SIDA sont très faibles. Comment cela est-il possible ?
Heureusement la prévalence de ce mal est très faible à Madagascar, mais nous avons besoin
d’être prêts à réduire ce niveau ou en tout cas à ne pas augmenter les risques de contamination !
Peut-être devrions-nous en faire une composante des plans de mitigation et de prévention des
désastres ?!
1. L’une des grandes forces du Programme SALOHI est qu’il répond directement aux besoins réels
des populations bénéficiaires et qu’il s’agit d’un programme multisectoriel possédant l’immense
opportunité de lier et intégrer les activités pour maximiser l’impact. Par exemple, lier les activités
de suivi de la croissance, d’identification et de réhabilitation des enfants modérément malnutris
(FARN) aux activités de FFA (pour satisfaire les besoins alimentaires immédiats des ménages) aux
groupes d’épargne et de crédit (pour aider les mères a disposer de petits crédits leur permettant
d’amener leurs enfants dans les services de santé et se procurer des médicaments nécessaires a
leur traitement) aux activités de production agricole (orientées vers la diversification des
cultures, la diversification alimentaire, la production d’aliments riches en fer et en vitamine A,
etc.), représente une immense toile a tisser, pour créer une dynamique, un réseau
communautaire sécurisé en faveur des ménages vulnérables et de leurs membres.
3. Plusieurs paysans ont accès a certains moyens de production (terre, animaux, semences, outils) ;
ce qui pourrait contribuer a faciliter les activités de SALOHI.
5. Plusieurs partenaires sont disposes à collaborer et coordonner leurs activités avec SALOHI, au
niveau central et sur le terrain : UNICEF, PAM, RANO HP, SanteNet2, PSI, Conservation
International et WWF ; tous opèrent dans la zone d’intervention de SALOHI ou dans les environs.
Identifier les opportunités de collaboration et de synergie avec ces partenaires contribuerait à
économiser des ressources et du temps et accroitre les impacts. Les équipes de terrain en
particulier sont encouragées à profiter rapidement et souvent de ces partenariats.
7. Enfin, la communication est la clé du changement de comportement (et nous avons une tonne
de comportements à changer). ADRA est le seul partenaire orienté spécifiquement vers la
communication et disposant d’un spécialiste dans ce domaine. Les autres partenaires devraient
identifier des ressources pour améliorer leur programme et système de communication et s’allier
à des partenaires qui ont des avantages comparatifs dans ce domaine. Au lieu d’utiliser des outils
et messages standards de communication, il est préférable d’utiliser la créativité malgache et
élaborer des messages spécifiques et pertinents pour chaque région, qui contribueront
effectivement a lever les barrières a l’adoption, telles qu’identifier et verbalement décrites par
les populations cibles. Faites du bruit. Faites-vous voir et écouter. Répétez-vous. Chantez (C’est
l’époque du Karaoké !)
L’équipe de SALOHI prendra en compte toutes les informations produites par l’enquête de base pour
améliorer ses stratégies, orienter les activités, mesurer et évaluer les impacts du programme dans le
temps.
1. FANTA: Food security indicators and framework for use in the monitoring and evaluation of
food aid programs; January 1999
2. FANTA: Alternative sampling designs for emergency settings. A guide for planning, data
collect and analysis; September 2009
3. FANTA : Echelle de l’accès déterminant l’insécurité alimentaire des ménages (HFIAS) pour la
mesure de l’accès alimentaire des ménages. Guide d’indicateurs ; version 3 ; aout 2006
4. FANTA: Guide d’échantillonnage; Décembre 1997
5. FANTA: Food access indicators review ; July 2003
6. FANTA: Household dietary diversity score (HDDS) for measurement of household food
access. Indicators guide. Version 2, September 2006.
7. FANTA: Out with the old? In with the new? Implications of the new WHO 2006 child growth
standards; July 27, 2006
8. FANTA: Measuring food insecurity. Going beyond indicators of income and anthropometry;
November 2003
9. Fédération Internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant-Rouge : Comment
évaluer la sécurité alimentaire. Guide pratique pour les sociétés nationales africaines ; 2005.
10. Gilles Bergeron and Megan Deitchler: Report of the 2004 joint baseline survey in the targeted
areas of the PL480, Title II Program in Madagascar; November 2004.
11. INSTAT/MEASURE DHS : Enquête démographique et de santé ; EDSMD-IV 2008/2009.
Rapport préliminaire ; Octobre 2009
12. INSTAT/ORC Macro : Enquête démographique et de sante, 2003/2004. Rapport final
13. PAM : Manuel d’évaluation de la sécurité alimentaire en situation d’urgence. Deuxième
édition, 2006.
14. Southeast Asia START: Assessment on community vulnerability and adaptation to impact of
climate change. Overview of pilot study in lower Mekong River region.
15. UNEP: Manual. How to use the Environment Vulnerability Index (EVI); December 2004
16. United Nations: Designing household survey samples : Practical guidelines. Studies in
Methods. Series F n 98; 2008.
17. USAID : Trigger indicators and early warning and response systems in multi-year title II
assistance programs; FFP occasional paper n 5; November 2007
18. WFP : Sampling. Sampling guidelines for vulnerability analysis. Thematic guidelines, 2004.
19. WFP/CARE: The coping strategies index. A tool for rapid measurement of household food
security and the impact of food aid programs in humanitarian emergencies. Field methods
manual; July 2003.
20. WHO/IDRC: Designing and conducting health systems research projects. Volume 1 ; Part 2 :
Data analysis and report writing; 2003
A LOCALISATION
- Région |___|
- District |___|
- Commune |___|___|
- Fokontany |___|___|
- Coordonnées géographiques Fokontany - Latitude : |___|___|. |___|___|___|___|___| S
- Longitude : |___|___|.|___|___|___|___|___| E
- Altitude : |___|___|___|___| m
B EQUIPE DE COLLECTE
- Enquêteur |___|___|___|
- Chef d’équipe |___|___|___|
C- IDENTIFICATION FICHE D’ENQUETE
- Code CS : |___|
- N° ménage : |___|___|
Date de l’enquête : ……/ ……../ 2009
SECTION 11 : DONNEES ANTHROPOMETRIQUES DES ENFANTS AGES DE 0 à 59,99 MOIS
Est – ce que je peux peser et mesurer la taille de (NOM DE L’ENFANT) ? Si NON, fin
11.1
de
SI OUI, PROCEDEZ A LA MESURE ANTHROPOMETRIQUE DE TOUS LES ENFANTS AGES MOINS DE SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| l’interview.
5 ANS DANS LE MENAGE, ET ENREGISTREZ LES DONNEES DANS LE TABLEAU CI-APRES
Remerciez la
mère
Oedeme
Date de Naissance Age en
N° Nom et Prénoms Sexe Poids en kg Taille en Cm Périmètre OUI =1,
Jour / mois/ année mois
brachial en NON =0
1=Masculin mm (MUAC)
2= Féminin
1 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
2 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
3 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
4 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
5 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
6 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
7 |___| |___|___| / |___|___| / |___|___| |___|___| |___|___| , |___| |___|___|___| , |___| |___|___|___| |___|
Observation: Prière de référer au centre de santé les enfants se trouvant dans les zones jaune et rouge lors de la mesure de leur PB et si oedeme constaté
« PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES »
Strengthening and Accessing livelihood Opportunities for Household Impact
SALOHI Program
ETUDE DE BASE
QUESTIONNAIRE COMMUNAUTAIRE
A LOCALISATION
- Faritra |___|
- Distrika |___|
- Commune |___|___|
- Fokontany |___|___|
- Coordonnées géographiques Fokontany - Latitude : |___|___|. |___|___|___|___|___| S
- Longitude : |___|___|.|___|___|___|___|___| E
- Altitude : |___|___|___|___| m
B EQUIPE DE COLLECTE
- Enquêteur |___|___|___|
- Chef d’équipe |___|___|___|
C- IDENTIFICATION FICHE D’ENQUETE
- Code CS : |___|
1
SECTION 1 : MARCHE
Saison
Existe – t –il Unité (Kg,
Groupe d'aliment Aliment Prix en Ar
1 : OUI récipient) Absence
Abondance
0 : NON
Mangue |___| |___|___|___|___| _____________ _____________ _____________
|___| _____________
………………. |___|___|___|___| _____________ _____________
2
Saison
Existe – t –il Unité (Kg,
Groupe d'aliment Aliment Prix en Ar
1 : OUI récipient) Absence
Abondance
0 : NON
Patate Douce |___| _____________
|___|___|___|___| _____________ _____________
orange
3
SECTION 2 : ORGANISATION PAYSANNE
4
SECTION 4 : ACCES A L’EAU POTABLE
4.4 Combien sont protégés contre l’érosion ? Nombre protégé contre l’érosion |___|___|
0. Non
Les populations payent-elles pour s’approvisionner
4.5 |___|
dans les points d’eau publics ?
1. Oui
1. Pas de gestion
4.6 Comment sont gérés les points d’eau publics ? 2. Gardien/Surveillant
3. Comite ou groupe de gestion
PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES
4. Gestionnaire privé
NE PAS LIRE LES OPTIONS 5. Autre
1. A pied
4.7 Par quel moyen la majorité de la population se rend- 2. A vélo / moto
elle au point d’eau potable ? 3. En voiture
4. Par train
5. Par voie d’eau
6. Autre
0. Non
Le point d’eau potable le plus utilise par les populations
4.8 |___|
de la communauté fournit-il de l’eau en toute saison ?
1. Oui
1. A pied
5.3 Par quel moyen la majorité de la population se rend-
2. A vélo / moto
elle dans ces marchés ?
3. En voiture
PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES 4. Par train
5. Par voie d’eau
6. Autre
La communauté est-elle accessible en toute
0. Non
5.4 saison (par les autorités, par les prestataires de
services, par les ONG)? |___|
1. Oui
5
N° QUESTIONS CODE ALLER A
1. Route nationale
2. Route régionale
3. Route communale
5.5 Par quelles voies la communauté est-elle accessible ?
4. Voie fluviale
PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES 5. Voie maritime
6. Voie ferrée
7. Piste rurale
8. Sentier
6
N° QUESTIONS CODE ALLER A
Aller ins 1
1. Pas du tout fonctionnel
6.10 Comment jugez-vous ce dispositif d’intervention ?
2. Peu fonctionnel
3. Fonctionnel |___|
4. Très fonctionnel
1. ………………………………………….
Pourquoi la communauté ne dispose pas d’un tel
6.11 2. …………………………………………
dispositif ?
3. ………………………………………….
Ins 1 VERIFIER A 6.3 SI LES CATASTROPHES N’ONT PAS DEGRADE LES TERRES DE CULTURE Aller INS 2
1. Destruction des terres/sols
Si les catastrophes ont cause des dégâts sur les terres
2. Destruction des systèmes d’irrigation
6.12 de culture, quelle est la nature des principaux dégâts ?
3. Destruction des systèmes de protection des
cultures
4. Autre …………………………………
1. Aucune
6.13 Quelles dispositions ont été prises pour réhabiliter
2. Réhabilitation des terres
l’environnement ?
3. Reconstruction des systèmes d’irrigation
4. Réhabilitation des systèmes de protection des
cultures
5. Autre …………………………………….
INS 2 VERIFIER 6.3 SI LES CATASTROPHES N’ONT PAS DEGRADE L’ENVIRONNEMENT 6.16
1. Dégradation des terres
6.14 Si les catastrophes ont cause des dégâts sur 2. Dégradation des eaux
l’environnement, quelle est la nature des principaux 3. Dégradation des forets
dégâts ? 4. Destruction des animaux
5. Autre ……………………………….
1. Reboisement
6.15 Quelles dispositions ont été prises pour réhabiliter 2. Réhabilitation des terres
l’environnement ? 3. Réhabilitation des eaux
4. Reconstitution de la biomasse
5. Autre ……………………………………
0. Non Si NON 7.1
Existe-t-il dans la communauté des espaces
6.16 |___|
reboises par les populations ?
1. Oui
Quelle est la superficie totale de ces espaces reboisés Superficie des espaces reboisés |___|___|___| Ha
6.17
?
1. Protégés
6.18 Ces espaces sont-ils protégés, surveillés et/ou 2. Surveillés
entretenus ? 3. Entretenus
7
SECTION 7 : GOUVERNANCE
8
ANNEXE 1 : CALENDRIER CULTURAL
CULTURES Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
1- Riz pluvial
2- Riz irrigué 1ère saison
3- Riz irrigué 2è saison
4- Maïs
5- Sorgho
6- Manioc
7- Patate douce
8- Pomme de terre
9- Cultures maraîchères
10- Haricot
11- Pois de cap
12- Arachide
13- Lentille
9
ANNEXE CALENDRIER DES RECOLTES ET CUEILLETTES
CULTURES Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
1- Mangue
2- Orange
3- Papaye
4- Banane
5- Litchi
6- Poivre
7- Vanille
8- Girofle
9- ____________________
10- ___________________
11- ___________________
12- ___________________
13- ___________________
10
« PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES »
Strengthening and Accessing Livelihood Opportunities for Household Impact
SALOHI Program
ETUDE DE BASE
ENQUETE MENAGE
« CHEF DE FAMILLE »
A LOCALISATION
- Région |___|
- District |___|
- Commune |___|___|
- Fokontany |___|___|
- Coordonnées géographiques Fokontany - Latitude : |___|___|. |___|___|___|___|___| S
- Longitude : |___|___|.|___|___|___|___|___| E
- Altitude : |___|___|___|___| m
B EQUIPE DE COLLECTE
- Enquêteur |___|___|___|
- Chef d’équipe |___|___|___|
C- IDENTIFICATION FICHE D’ENQUETE
- Code CS : |___|
- N° ménage : |___|___|
1
- HEURE DE DEBUT DE L’INTERVIEW : ……….. heure et ……...… minute
SECTION 1 : CARACTERISTIQUES SOCIO – ECONOMIQUES DU MENAGE
Lire : « Nous voudrions vous poser les questions suivantes en ce qui concerne la composition de votre
ménage »
LE MENAGE EST DEFINI EN TANT QUE GROUPE DE PERSONNES QUI VIT ACTUELLEMENT ET SE NOURRIT
ENSEMBLE « SOUS LE MEME TOIT »
1. Masculin
1.1 Quel est le sexe du chef de famille ?
|___|
2. Féminin
Si 3, 4 ou 5
allez 1.5
1- Marié(e) légal(e)
1.3 Quelle est la situation matrimoniale du Chef de famille? 2- Marié(e) selon la tradition
LISEZ LES OPTIONS
3 – Vivant séparément / divorcé |___|
4 – Veuf ou veuve
5- Célibataire
6-Autre ; à préciser____________________
2
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
3
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
1.13 Avez-vous emprunté de l’argent, ou de la nourriture SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON,
l’année dernière ? SECTION 8
1.15 Si emprunt d’argent, à quelles fins avez-vous utilisé OUI : 1 Si OUI, Ordre
le dernier crédit obtenu ? d’importance
METTEZ EN ORDRE D’IMPORTANCE CES NON : 0
DEPENSES (1 : PLUS IMPORTANT – 9 : MOINS a- Nourriture |___| |___|
IMPORTANT)
b- Santé |___| |___|
c- Education |___| |___|
d- Habillement |___| |___|
e- Logement |___| |___|
f- Social / culturel |___| |___|
g- Investissement |___| |___|
h- Paiement autre crédit |___| |___|
i- Autre, à préciser |___| |___|
_________________
4
SECTION 8 : AGRICULTURE ET ELEVAGE
Lire : Maintenant, j’aimerais vous poser des questions en ce qui concerne vos pratiques agricoles et vos
productions lors de la dernière récolte
8.1 Pratiquez – vous l’Agriculture ? SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON 8.19
8.2 8.2 a Quels types de terrain exploitez-vous ? SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
a- Plaine ou bas fond… …………………………|___|
b- Plateau…...............................................……|___|
c- Terrain en pente ……….… ……..………….. |___|
d- Terrain en bas de pente……..……………….|___|
8.2 b Etes – vous propriétaire des terrains que vous sI 1, 8.2c
exploitez ? a- Plaine ou bas fond… …………………………|___| sI 2, 8.2 d
b- Plateau…...............................................……|___|
- SI PROPRIETAIRE, METTEZ “1” c- Terrain en pente ……….… ……..………….. |___|
- SI NON PROPRIETAIRE, METTEZ “2”
- SI LES DEUX A LA FOIS, METTEZ “3” d- Terrain en bas de pente……..……………….|___|
- SI L’EXPLOITANT NE POSSEDE PAS LE TYPE DE
TERRAIN, METTEZ “9”
8.2 c Si vous êtes propriétaire, est-ce qu’il y a un Si OUI mettez « 1 », Si NON mettez « 0 » Si l’exploitant
statut de propriété légalisé ? ne possède pas le type de terrain, mettez “9”
a- Plaine ou bas fond… …………………………|___|
b- Plateau…...............................................……|___|
c- Terrain en pente ……….… ……..………….. |___|
d- Terrain en bas de pente……..……………….|___|
8.2 d Si vous n’êtes pas propriétaire, quel type de Si Métayage mettez « 1 », si fermage mettez « 2 » Si
contrat d’utilisation avez-vous ? l’exploitant ne possède pas le type de terrain, mettez “9”
a- Plaine ou bas fond… …………………………|___|
b- Plateau…...............................................……|___|
c- Terrain en pente ……….… ……..………….. |___|
d- Terrain en bas de pente……..……………….|___|
8.3 Bénéficiez – vous d’un système d’irrigation et/ou de SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___|
drainage?
8.4 Si bénéficiaire d’un système d’irrigation et/ou de SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___|
drainage, êtes vous membre d’une Association
d’Usager de l’Eau ?
Votre terrain de culture avait -il subi des inondations SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___|
8.5 l’année dernière ?
8.6 Avez-vous déjà bénéficié d’une quelconque SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON 8.8
assistance technique agricole ?
5
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
8.7 a Si Oui, de quels types d’assistance technique SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
agricole avez –vous bénéficié ? a- Formation en techniques agricoles ……… …...|___|
8.7 b- Communication / Education(IEC) ……..……. .|___|
c- Encadrement technique …. …………..………. |___|
d- Dotation en intrants agricoles ………. …….…..|___|
e- Autre, à préciser …….……… ……....…. |___|
8.7 b Qui a fourni l’assistance technique agricole dont SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
vous avez bénéficié ? a- Service technique ……………..……………….|___|
b- Association ou ONG ... .……… .….....………|___|
c- Projet ……………………………..………..…… |___|
d- Autre, à préciser ……… ………….….……..|___|
Connaissez-vous les techniques agricoles suivantes ? Si OUI mettez « 1 », Si NON mettez « 0 »
8.8
Avez-vous déjà pratiqué ces techniques agricoles que Connaissance Pratique
vous connaissez? |___| |___|
a- Rotation culturale
(PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES) b- Association |___| |___|
LIRE UNE A UNE LES TECHNIQUES LISTEES culturale
c- Culture en ligne |___| |___|
d- Semences |___| |___|
améliorées
e Opérations post |___| |___|
récolte (traitement,
stockage …)
f- Transformation des |___| |___|
produits
g- Engrais organique |___| |___|
h- Compost |___| |___|
i- Mulching |___| |___|
j- Engrais chimique |___| |___|
k- Semis directs sur |___| |___|
couverture
l- Culture sur courbe |___| |___|
de niveau ou terrasse
m- Haie vive |___| |___|
n- Désherbage |___| |___|
o- Gestion de l’eau : |___| |___|
irrigation et drainage
p- Lutte intégrée |___| |___|
8.9 Cultivez-vous du riz ? SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON 8.12
6
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
8.12 Pratiquez –vous des cultures maraîchères ? SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___|
7
8.16 SELON LE PRIX
8.13 Quelles sont les 8.14 Quelle superficie avez – vous cultivée pour chaque 8.15 Combien avez – vous récolté pour chaque culture ? AU MARCHE LOCAL, 8.17 ESTIMER LA VALEUR
principales cultures que vous culture lors de la dernière saison culturale ? ESTIMER LE PRIX TOTALE DE CHAQUE
avez pratiquées lors de la 8.14 b CONVERSION EN 8.15 b CONVERSION EN MOYEN UNITAIRE DE PRODUCTION (NE PAS
saison passée ? 8.14 a MESURE EN 8.15a MESURE EN UNITE MESURE STANDARD (NE PAS DEMANDER)
UNITE LOCALE MESURE STANDARD (NE PAS LOCALE CHAQUE
DEMANDER) DEMANDER) PRODUIT(NE PAS
Si OUI mettez « 1 »,
Si NON mettez « 0 » DEMANDER)
a- Riz |___| |___|___|___|___|_____ |___|___| , |___|___|___|___| ha |___|___|___|___|___|________|___|___|___|___|___|___| Kg |___|___|___|___| Ar* |___|___|___|___|___| Ar
o- Autre à préciser
|___|___|___|___|_____ |___|___| , |___|___|___|___| ha |___|___|___|___|___|________|___|___|___|___|___|___| Kg
___________________ |___| |___|___|___|___| Ar |___|___|___|___|___| Ar
TOTAL |___|___|___|___|___| Ar
8
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
8.21 Quelles sont les techniques d’élevage que vous avez - Si OUI mettez « 1 », Si NON mettez « 0 »
pratiquées ? Technique d’élevage connaissance Pratique
a- Vaccination |___| |___|
b- Hygiène |___| |___|
c. Fourrage |___| |___|
d. Complément |___| |___|
d’aliments
e. Logement |___| |___|
d’animaux
f. Gestion en général |___| |___|
8.22 Avez-vous bénéficié d’une quelconque assistance SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON
technique d’élevage ? SECTION 9
8.23 Qui a fourni l’assistance technique d’élevage dont SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
vous avez bénéficié ? a- Service technique ……………………………….|___|
b- Association ou ONG .……………..….....………|___|
c- Projet ………………………………………..…… |___|
d- Autre à préciser …………. ………….……….… |___|
9
SECTION 9 : GROUPEMENT DES PAYSANS ET ACTIVITES COMMUNAUTAIRES
9.1 Des personnes au sein du ménage sont – SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON, 9.12
elles membres d’une organisation ou
association paysanne ?
10
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
9.10 Quels sont les bénéfices d’une association Si OUI METTEZ « 1 », Si OUI METTEZ « 0 »
ou d’un groupement ? a- Solidarité…… ……………………………………………….|___|
NE PAS LIRE LES OPTIONS b- Bénéfice économique ….. …………………………….…..|___|
c- Accès au crédit …………...……………………………….. |___|
d- Accès au service technique……………………………….|___|
e- Accès au produits/ accès à l’utilisation des matériels .... |___|
f- Autre, à préciser ...............................................................|___|
9.11 Quels sont les contraintes ou obstacles au SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
sein d’une association ? a- Diversification des attentes des membres en intérêt ......|___|
b- Gestion non transparente............................................... |___|
c- Appui insuffisant par rapport à l’effectif des membres … |___|
d- Autre, à préciser ..............................................................|___|
Dans les questions qui suivent, nous parlons des activités communautaires
9.12 Au cours des 6 derniers mois, des - SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » Si NON ou NE
membres du ménage ont – ils participé à |___| SAIT PAS
des activités communautaires ? - SI NE SAIT PAS (METTEZ 9) SECTION 10
11
SECTION 10 : RESILIENCE
10.3 Si Oui, quels sont les impacts sur votre ménage ? SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
LIRE LES OPTIONS
a- Destruction de maison d’habitation |___|
b- Destruction de terrain de culture |___|
c- Maladies |___|
d- Perte des biens |___|
e- Perte des animaux d’elevage |___|
f- Blessures |___|
g- Mort de membre de famille |___|
h- Autre, à préciser____________________ |___|
Qu’est-ce que vous avez fait pour faire face aux SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
10.4
conséquences de ces catastrophes ?
a- Changement de la ration alimentaire |___|
(produits moins appréciés, moins chers)
LIRE LES OPTIONS
b- Réduction du nombre de repas |___|
c- Consommation de plantes de cueillette |___|
d- Emprunt de la nourriture |___|
e- Achat de nourriture à crédit |___|
f- Utilisation de l’épargne |___|
g- Intensification du salariat agricole |___|
h Consommation du stock de semences |___|
réservées pour la saison suivante
i- Migration saisonnière (< 6 mois) de |___|
certains membres de la famille
j- Travail temporaire |___|
12
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
13
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
10.6 Ces chocs ont-ils provoqué des impacts négatifs SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON fin
sur votre ménage ? SECTION
7
Qu’est-ce que vous avez fait pour faire face aux SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
10.7
conséquences de ces chocs ?
a- Changement de la ration alimentaire |___|
(produits moins appréciés, moins chers)
LIRE LES OPTIONS
b- Réduction du nombre de repas |___|
c- Consommation de plantes de cueillette |___|
d- Emprunt de la nourriture |___|
e- Achat de nourriture à crédit |___|
f- Utilisation de l’épargne |___|
g- Intensification du salariat agricole |___|
h Consommation du stock de semences |___|
réservées pour la saison suivante
i- Migration saisonnière (< 6 mois) de |___|
certains membres de la famille
j- Travail temporaire |___|
k- Diminution des dépenses de santé et de |___|
scolarité
l- Consommation des récoltes précocement |___|
m- Emprunt de l’argent |___|
n- Vente des bijoux ou d’ustensiles de |___|
cuisine
o- Vente des meubles et équipements de la |___|
maison
p- Vente de volailles |___|
q- Vente des petits animaux (chèvres, |___|
moutons, cochons)
r- Vente de bétail |___|
s- Vente de matériels agricoles |___|
t- Mise en location du terrain agricole |___|
u- Vente de terrain |___|
v- Emigration permanente de certains |___|
membres de la famille
w- Travail contre nourriture seulement |___|
x- Envoi des enfants pour travailler |___|
y- Autre (à préciser) |___|
14
SECTION 7 : VIH/SIDA
7.1 Avez- vous entendu parler d’une maladie SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON fin
appelée SIDA ? interview
15
« PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES »
Strengthening and Accessing Livelihood Opportunities for Household Impact
SALOHI Program
ETUDE DE BASE
ENQUETE MENAGE
« FEMMES»
A LOCALISATION
- Région |___|
- District |___|
- Commune |___|___|
- Fokontany |___|___|
- Coordonnées géographiques Fokontany - Latitude : |___|___|. |___|___|___|___|___| S
- Longitude : |___|___|.|___|___|___|___|___| E
- Altitude : |___|___|___|___| m
B EQUIPE DE COLLECTE
- Enquêteur |___|___|___|
- Chef d’équipe |___|___|___|
C- IDENTIFICATION FICHE D’ENQUETE
- Code CS : |___|
- N° ménage : |___|___|
1
- HEURE DE DEBUT DE L’INTERVIEW : ……….. heure et ……...… minute
5- Fille
6- Aucun lien
7- Chef de famille
1- Enceinte |___|
Demander et/ou Observer l’état de la femme ; est-ce
0.3
que la femme en question est 2- Allaitante
3- Enceinte et allaitante
4- Ni enceinte, ni allaitante
SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 »
Est-ce que la femme a des enfants de :
0.4
a- un enfant de moins de 6mois |___|
POSSIBILITE DE REPONSE MULTIPLE b- un enfant de 6 mois à 2 ans |___|
c- un enfant de 2 à 5 ans |___|
d- Autres |___|
Savez – vous lire ?
0.5 1- Ne sait pas lire
2- Primaire |___|
3- Secondaire et plus
9- Non applicable
2
SECTION 2 : CONSOMMATION ALIMENTAIRE DU MENAGE
Lire : « Nous voudrions vous poser les questions suivantes en ce qui concerne la consommation
alimentaire dans votre ménage »
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
Mois d’approvisionnement alimentaire adéquat (MAHFP). A présent, j’aimerais vous demander à propos de la nourriture dont disposait
votre famille lors de différents mois de l’année. Quand vous répondez à ces questions, pourriez-vous réfléchir sur les 12 derniers mois
Lors de la dernière période de soudure, quelles Source de nourriture OUI : 1 Si OUI, Ordre
étaient les trois importantes sources de nourritures NON : 0 d’importance
de base de votre ménage ? a- Propre récolte |___| |___|
2.4 b- Achat |___| |___|
c- Achat sous crédit |___| |___|
d- Troc |___| |___|
e- Don de famille / Amis |___| |___|
f- Aide alimentaire |___| |___|
g- Pas de source de |___| |___|
nourriture
h- Autre (à préciser) ….. |___| |___|
_________________
A quelle distance se trouve le marché le plus 1- Sur place
2.5
proche ? 2- Moins de 5 km
3- De 5 à 10 km
4- De 10 à 15 km |___|
5- Plus de 15 km
6- Ne sait pas
3
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
2.6
a- recourir à des aliments moins chers ou que vous
aimez moins ? |___| 1 |___|
TOTAL |___|___|
4
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
j- Œufs ? |___|
5
SECTION 3 : EAU ET ASSAINISSEMENT
CETTE SERIE DE QUESTION EST POSEE A FEMME OU AUX PERSONNES QUI CHERCHENT
DE L’EAU POUR LE MENAGE
Maintenant nous allons parler de l’eau que vous buvez
6
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
1- Sur la table / Etagère / Suspendu
Où conservez-vous vos ustensiles de cuisine ?
3.7 2- Pas de place spéciale |___|
3- Autre, à préciser ________________
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
Où est-ce que vous jetez les selles des enfants ?
3.12
a- Dans les latrines |___|
b- Dans un trou |___|
c- Dans la nature |___|
7
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
3.15 Est-ce que dans votre ménage, il y a un endroit
particulier pour se laver les mains ? Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___|
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
3.16 Observez l’existence des éléments suivants
a- Eau/pompe |___|
ENREGISTRER TOUTES LES REPONSES b- Savon/Cendre/Autre produit |___|
c- Récipient d’eau |___|
d- Autre, à préciser |___|
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
A quelles occasions vous lavez-vous les mains
3.17
avec du savon/cendres ?
a- Avant de préparer le repas |___|
b- Avant de manger |___|
ENREGISTREZ TOUT CE QUI EST
MENTIONNÉ. c- Avant de donner à manger aux |___|
enfants
d- Après être allé à la selle |___|
e- Après avoir nettoyé un enfant qui est |___|
allé à la selle
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
A quelles occasions vous lavez-vous les mains
3.18
avec du savon/cendres ?
a- Jamais |___|
ENREGISTREZ TOUT CE QUI EST b- Avant de préparer le repas |___|
MENTIONNÉ. c- Avant de donner à manger aux |___|
enfants
d- Après être allé à la selle |___|
e- Après avoir nettoyé un enfant qui est |___|
allé à la selle
f- Autre, à préciser |___|
8
SECTION 4 : ACCES AU CENTRE DE SANTE
4- Plus de 10km
9- NE SAIT PAS
Avez – vous déjà participé aux activités d’IEC Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___|
4.4
organisées par les volontaires de santé ?
4.5 Ave-vous déjà bénéficié d’une formation en santé ? Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___|
9
SECTION 5 : SANTE ET ALIMENTATION DES FEMMES ENCEINTES ET ALLAITANTES
10
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
5.8 Parmi les domaines suivants, quels sont ceux
dans lesquels vous avez été conseillée au cours a- Préparation à l’accouchement |___|
des consultations pré natales ? b- Initiation précoce |___|
LIRE LES OPTIONS c- Allaitement maternel |___|
d- Espacement de naissance |___|
e- VAT (Vaccin Anti Tétanique) |___|
f- Signes de danger durant la |___|
grossesse
g- Types d’aliments riches en Fer |___|
h- Types d’aliments riches en VIT A |___|
i- Utilisation des moustiquaires |___|
j- Prise de FAF (Fer Acide Folique) |___|
k- Prise de sulfadoxine |___|
pyrimethamine
Qui vous a assistée pendant l’accouchement de 1- Médecin
5.9
(NOM DE L’ENFANT) ?
2- Sage Femme – Infirmière
INSISTER POUR OBTENIR LE TYPE DE 3- Accoucheuse traditionnelle |___|
PERSONNE. ENREGISTRER TOUTES LES
PERSONNES CITEES 4- Agent de santé communautaire
5- Autre, à préciser
5.14 Connaissez – vous des aliments riches en FER ? Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___| Si NON 5.16
11
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
Si OUI, Quels sont les aliments riches en FER
5.15
que devraient consommer une femme enceinte
a- Légumes vert foncé |___|
ou allaitante ?
b- Feuilles vertes |___|
NE PAS LIRE LES OPTIONS c- Foie |___|
d- Viande rouge, volaille |___|
e- Poisson |___|
f- Autre, à préciser |___|
5.16 Connaissez – vous des aliments riches en Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___| Si NON 5.19
IODE ?
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
Si OUI, Quels sont les aliments riches en IODE
5.17
que vous connaissez ? a- Produits de la mer |___|
NE PAS LIRE LES OPTIONS b- Sel iodé |___|
c- NE SAIT PAS (METTEZ 9) |___|
Quels sont parmi les aliments suivants ceux que Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
5.19 vous avez mangés hier ?
LISEZ LA LISTE DES ALIMENTS RANG APRES a- Carotte, Epinard, Potiron, Laitue, |___|
RANG. PLACEZ UNE REPONSE APPROPRIEE Poivron, Melon, Tomate, Cornichon,
DANS LA CASE SI LE MENAGE A MANGE LA betterave, patate douce à chair
NOURRITURE EN QUESTION orangée
b- Abricot, Kaki, mangue |___|
c- Foie de : porc, veau, volaille … |___|
d- Lait, beurre |___|
e- Boeuf, porc, agneau, chèvre, lapin, |___|
poulet, canard, ou autres oiseaux
f- Œufs |___|
12
SECTION 6 : SANTE ET ALIMENTATION DE L’ENFANT DE MOINS DE DEUX ANS
9- NE SAIT PAS
13
`
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
6.11 Avez- vous fait participer (NOM DE L’ENFANT) à des Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___| Si NON 6.14
séances de suivi de croissance ?
1- Structure sanitaire
Où est-ce que (NOM DE L’ENFANT) a été suivi ?
6.12 2- Niveau communautaire |___|
9- NE SAIT PAS (METTEZ 9)
VÉRIFIEZ LE CARNET DE (NOM DE L’ENFANT)
6.13 POUR VOIR S’IL A ÉTÉ PESÉ AU COURS DES SIX Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___|
DERNIERS MOIS
14
N° QUESTIONS ET FILTRES CODE ALLER A
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
6.17 Hier (jour et nuit), à part le lait maternel, quels autres
aliments avez – vous donné à (NOM DE L’ENFANT) a- Tout aliment fait de céréales (millet, |___|
sorgho, maïs, riz, blé ou autres céréales
locales, bouillie, pain)
CITEZ UN A UN CES ALIMENTS
b- Citrouilles, courges à chair jaunes ou |___|
orange, carottes
c- Tout autre aliment tiré de racine ou |___|
tubercules
d- - Tout type de brèdes |___|
e- Mangues mûres, papaye mûre (ou |___|
autre aliment local riche en vitamine A)
f- Autres fruits et légumes |___|
g- Bœuf, porc, mouton, chèvre, lapin |___|
h- Poulet, canard ou autres volailles |___|
i- Du poisson frais ou sec ou des |___|
crustacés
j- Des oeufs |___|
k- Tout aliment fait d’haricots ou de |___|
lentilles
l- Tout type de noix ou d’arachide |___|
m- Du yaourt ou du fromage |___|
n- Karazan-tsakafo misy menaka, na |___|
matavy, na dibera
o- Tout aliment contenant de l’huile, de la |___|
graisse ou du beurre
p- Plat familial |___|
q- Abats (foie, rein, autres) |___|
1- Une fois
Hier (jour et nuit), à part le lait maternel, combien de
6.18 2- Deux fois
fois (NOM DE L’ENFANT) a t- il mangé d’autres
3- Trois fois |___|
aliments ?
4- Quatre fois
5- Cinq fois et plus
9- NE SAIT PAS
6.19 Goûter
A part le lait maternel, combien de fois par jour (NOM
DE L’ENFANT) a t-il mangé? 1-Deux fois par jour
3- Autre (spécifier)
Aliment de base
1- 3 fois par jour
2- Plus de 3 fois par jour |___|
3- Autre (spécifier)
15
POSER LES QUESTIONS SUIVANTES AUX MERES POSSEDANT DES ENFANTS AGES DE MOINS DE 5 ANS
Si OUI « 1 », Si NON « 0 »
6.22 b Où êtes-vous allé pour rechercher des a- Centre de santé publique |___|
conseils ou un traitement ? b- Centre de santé privé |___|
c- Animateurs communautaires |___|
d- Guérisseurs traditionnels / matrones |___|
e- Autre (spécifier) |___|
(NOM DE L’ENFANT) a – t – il (elle) été vacciné(e)
6.23 Si OUI « 1 », Si NON « 0 » |___|
depuis sa naissance ?
16
SECTION 7 : VIH/SIDA (Pour toutes les femmes)
7.1 Avez- vous entendu parler d’une maladie SI OUI METTEZ « 1 », SI NON METTEZ « 0 » |___| Si NON fin
appelée SIDA ? interview
17
« PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES »
Strengthening and Accessing Livelihood Opportunities for Household Impact
SALOHI Program
E
ETTU
UDDE
EDDE
EBBA
ASSE
E
GUIDE D’ENQUÊTE
1
INTRODUCTION:
Le guide d’enquête a pour but d’aider les enquêteurs à bien mener l’enquête dans le
processus de collecte de données et informations auprès des différents catégories de
personnes à interroger (homme, femme, autorité locale …..). Ce guide permet également
aux enquêteurs de bien assimiler les outils de collecte.
Le Guide a pour objectifs spécifiques de :
Décrire la structure des questions dans le questionnaire d’enquête ;
Orienter l’enquêteur à bien choisir les différentes catégories de personnes à
interroger au niveau de ménage selon les types des questions ;
Indiquer les formes de questions à poser en vue de la collecte des informations à
rechercher ;
Spécifier les différents codes à utiliser dans certaines rubriques du questionnaire ;
Expliquer les modalités de remplissage du questionnaire selon les différents types
de questions à poser ;
Commenter et expliquer les différents termes techniques utilisés dans le
questionnaire
Pour une meilleure compréhension de son utilisation durant la collecte de données, le
guide a été élaboré d’une manière provisoire en utilisant de façon simultanée le
français et le malagasy
2
1- FIRAFITRY NY FISY FANAOVANA FANADIHADIANA TOKANTRANO
Ny fisy fanaovana fanadihadiana eo anivon’ny tokantrano dia mitsinjara karazan’ny 3:
Questionnaire ménage « chef de famille » na loham-pianakaviana
Questionnaire ménage « femme » na vehivahy
Fisy fandrefesana sy fandanjana zaza latsaky ny 2 taona (mesures anthropométriques)
Toy izao avy ary ny fitsinjaran’ny fanontaniana ao anatin’ireo karazana fisy ireo
QUESTIONNAIRE MENAGE CHEF DE FAMILLE NA LOHAM-PIANAKAVIANA
SOKAJY 1 : TOETOETRA ARA-TSOSIALY SY ARA-TOEKARENAN’NY ANKOHONANANA
Pejy faha 2 ka hatramin’ny faha 4 (4 PEJY)
Misy fanontaniana 15
Fanontaniana N° 1.1 ka hatramin’ny N° 1.15
SOKAJY 8 : FAMBOLENA SY FIOMPIANA ARY NY VOKATRA AZO AVY AMINY
Pejy faha 6 ka hatramin’ny faha 9 (4 PEJY)
Misy fanontaniana 23
Fanontaniana N° 8.1 ka hatramin’ny N° 8.23
SOKAJY 9 : VONDRON’NY TANTSAHA SY ASA IOMBONANA
Pejy faha 10 ka hatramin’ny faha 11 (2 PEJY)
Misy fanontaniana 13
Fanontaniana N° 9.1 ka hatramin’ny N° 9.13
SOKAJY 10 : FAHAFAHANA MIATRIKA LOZA
Pejy faha 12 ka hatramin’ny faha 14 (3 PEJY)
Misy fanontaniana 07
Fanontaniana N° 10.1 ka hatramin’ny N° 10.7
SOKAJY 7 : VIH/SIDA SY OLANA ARA-PAHASALAMANA
Pejy faha 15 ka hatramin’ny faha 15 (1 PEJY)
Misy fanontaniana 04
Fanontaniana N° 7.1 ka hatramin’ny N° 7.4
QUESTIONNAIRE MENAGE FEMME NA VEHIVAHY
SOKAJY 0 : FILAZALAZANA MAHAKASIKA NY RENY
Pejy faha 1 ka hatramin’ny faha 1 (1 PEJY)
Misy fanontaniana 06
Fanontaniana N° 0.1 ka hatramin’ny N° 0.6
3
SOKAJY 2 : SAKAFO HOAN’NY TOKANTRANO
Pejy faha 3 ka hatramin’ny faha 5 (3 PEJY)
Misy fanontaniana 07
Fanontaniana N° 2.1 ka hatramin’ny N° 2.7
4
2- CODES LOCALISATION
Mandritra ny fanangonana ny atotam-baovao na “collecte de données”, dia samy hamaritra ny code-ny
momba ny Région, District, Commune ary ny Fokontany ny CS tsirairay, ary hampita izany mankany
amin’ny PCU aorian’ny collecte de données, mba ahafahana manao ny saisie sy ny traitement.
3- CODE CS
Toy izao ny code CS |___|
1= ADRA
2= CARE
3= CRS
4= LOL
5- CHOIX DE MENAGE
PHASE 1 : Sélection des grappes
Les grappes sont constituées par des fokontany. Elles ont été tirées à l’avance et leur tirage est
proportionnel à la taille de la population.
PHASE 2 : Segmentation
La première étape à faire dans le fokontany est l’établissement de la carte de la communauté tout en
insistant sur sa délimitation, les différents repères et les localités. Quelquefois, les fokontany sont
tellement étendus dans l’espace qu’il est impensable de les couvrir en entier. Il faut donc au préalable
procéder à une segmentation (division du fokontany en plusieurs parties). Les segments sont
assimilés aux localités, et il faut s’assurer qu’on aura assez de ménages pour mener l’enquête. On doit
établir une liste de ces localités avec le nombre approximatif des ménages dans chaque localité.
PHASE 3 : Choix des ménages
Définition d’un ménage : Un ménage est l’ensemble de personnes, apparenté ou non, vivant sous un
même toit (logement) et mettant ensemble leurs ressources pour subvenir à leurs besoins. Ils sont
soumis à l’autorité d’une personne appelée chef de ménage
La sélection des ménages dans chaque Fokontany se fera selon la méthode de bouteille tournée,
dont les étapes du déroulement sont détaillés comme suit:
5
1. Choisir aléatoirement entre les communautés
2. Choix d’une direction aléatoire : quand l’équipe sera arrivée dans la communauté, placer une
bouteille sur le sol et la tourner. L’équipe devra ensuite commencer l’interview dans la direction indiquée
par la bouche de la bouteille.
3. Marcher dans la direction définie et effectuer les enquêtes jusqu'à obtenir les 24 ménages.
4. Si les habitants permanents d’un ménage ne sont pas disponibles lors de visite, il sera remplacé par
le ménage le plus proche de lui (en terme de distance)
5. Le nombre de ménages à enquêter est de 24
6- ENQUÊTE COMMUNAUTAIRE
L’objectif de l’enquête communautaire est d’obtenir des informations globales sur la communauté :
population, infrastructures existantes, système social existant, prix des produits dans la communauté,
activité économique de la communauté.
Comme il s’agit de la communauté, les informateurs clé doivent être choisis de telle sorte que les
réponses soient effectivement relatives à la communauté mais pas à l’individu répondant. Pour ce faire,
on doit :
- Avoir les répondants qui connaissent bien les domaines discutés (sage femme ou médecin si
santé, autorité locale, responsable d’écoles)
- Avoir des répondants qui ont une vision globale de l’ensemble de la communauté
- Dans la mesure du possible, avoir plusieurs répondants et chercher le consensus en cas de
débat.
6
7- EXPLICATION DES QUESTIONS
2.1 Au cours de ces 12 derniers mois, y a-t-il eu C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
des mois pendant lesquels vous n’aviez pas Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à
assez de nourriture pour répondre aux besoins la question suivante. Si NON, mettez 0 et allez à la question 2.3
de votre ménage ?
Tato anatin’ny heritaona, nisy volana ve tsy
naha ampy ny sakafo ho anareo
mianakavy ?
2.2 SI OUI, quels étaient les mois, dans les 16 C’est qu’on appelle « douze mois passés », c’est à partir du mois novembre
mois passes, pendant lesquels vous n’avez pas 2008 jusqu’au moment de l’enquête (Octobre 2009). Ne pas lire la liste des
eu assez de nourriture pour satisfaire aux mois. Mettez 1 dans la case à droite si la répondante retient ce mois, pendant
besoins de votre ménage ? lequel le Ménage n’avait pas assez à manger
Raha ENY, volana inona avy tao anatin’ny
herintaona no tsy nananareo sakafo ampy
ho an’ny mpianakavy ?
2.3 2.3 a Pendant la période normale, combien de Enregistrez dans la case correspondant le nombre de fois par jour que le
fois par jour votre ménage prend – il de repas ? ménage prend le repas.
Amin’ny andavanandro(fotoana mampisy ny
sakafo), im-piry isan’andro ianareo no
Enregistrez dans la case correspondant le nombre de fois par jour que le
misakafo ?
ménage prend le repas pendant les mois où ce ménage n’a pas assez de
2.3 b Pendant les mois où vous n’avez pas nourriture.
assez de nourriture pour répondre aux besoins
de votre ménage, combien de fois par jour
votre ménage prend – il de repas ?
Amin’ny fotoana tsy maha ampy ny sakafo,
im-piry isan’andro ianareo no mihinana ?
2.4 Lors de la dernière période de soudure, quelles Nous avons 7 types sources de nourritures dans la liste
étaient les sources de nourritures de base de Laisse la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. A chaque
votre ménage ? réponse que la répondante l’annonce, Mettez 1 dans la case du codage
correspondant (première colonne). Sinon mettez 0. Après avoie demandé les
Tamin’ny maintso ahitra/ na fahavaratana
sources de nourritures, classer ensemble avec la mère par ordre d’importance
farany , tanisao ireo fomba nihavian’ny
les sources, en mettant « 1 » la plus importante et enregistrez les sur les
sakafo nohaninareo ?
cases dans la deuxième colonne.
Si la répondante dit AUTRE que dans la liste, le processus est le même mais
préciser bien cette réponse.
7
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATION
Par rapport à votre maison, à quelle distance Nous avons cinq options possibles dont 1- Sur place ; 2- Moins de 5 km ; 3-
2.5 De 5 à 10 km ; 4- De 10 à 15 km ; 5- Plus de 15 km ; 6- NE SAIT PAS On
se trouve le marché le plus proche?
prend le repère par rapport à leur maison. Mettez le chiffre correspondant à la
Firy kilometatra avy eto no misy ny réponse dans la case du codage.
tsena akaiky indrindra ?
Par exemple : si elle dise 500m, mettez 1 dans la case.
S’il y a eu des moments où vous n’aviez pas eu Cette question consiste à collecter des données pour calculer le Score du
2.6
assez à manger ou pas assez d’argent pour Ménage (ISA). Lisez un à un le thème sur la liste et enregistrez dans les cases
acheter à manger, combien de fois pendant 7 de la 1ère colonne la fréquence correspondante à l’option. Ne pas remplir les
jours votre ménage a-t-il eu à : deux dernières colonnes.
Raha nisy fotoana tsy nananareo mianakavy
sakafo sahaza na vola mba hividianan
sakafo nohanina, im-piry tao anatin’ny 7
andro ianareo no
Avant d’entrer dans les questions concernant SDAM il faut mentionner qu’à présent, j’aimerais vous demander
quels sont les types d’aliments que vous ou quelqu’un d’autre dans le ménage avez mangés hier pendant la journée
et la nuit ?
Votre ménage a – t – il mangé Nous avons dans la liste les types de nourriture. Lisez la liste de nourriture rang après rang.
2.7
hier les types de nourritures Placez une réponse appropriée dans la case. Si le ménage a mangé la nourriture en
suivantes ? question, mettez 1, Sinon mettez 0.
Ce sont les types de nourriture :
Nihinana tamin’ny ireto
a- Riz ou toutes autres nourritures faites à partir du riz ;
karazan-tsakafo manaraka
b- Pain, autres nourritures faites à partir du blé ;
ireto ve hianareo omaly ?
c- Maïs, sorgho autres nourritures faites à partir du maïs ;
d- Potiron, carottes, courge, ou des patates douces qui sont jaunes ou oranges à
l'intérieur ;
e- Pommes de terre, manioc, ignames ou autres nourritures faits à partir des racines
ou des tubercules ;
f- Légumes à feuilles vert foncée, tels que la feuille de manioc, feuilles de haricot,
épinard, ou feuilles de patate douce ;
g- Autres légumes ;
h- Fruits ou jus de fruits (Indiquer les fruits mangés) ;
i- Boeuf, porc, agneau, chèvre, lapin, poulet, canard, ou autres oiseaux ;
j- Œufs ;
k- Poissons ou fruits de mer frais ou secs ;
l- Haricots, pois, ou lentilles ;
m- Yaourt, lait frais ou autres produits laitiers ;
n- Huile, graisse, ou beurre ;
o- Sucre ou miel ;
p- Boissons, telles que café, thé ;
8
SECTION 3 : EAU ET ASSAINISSEMENT
Les questions relatives à cette section 5 seront posées à la femme chef de ménage ou épouse du chef de ménage.
Maintenant nous allons parler de l’eau que vous buvez
Je voudrais d’abord vous poser des Nous avons 8 choix de réponses dans la liste à savoir : 1- Eau de surface (rivière,
questions sur votre ménage. ruisseau, Lac, Mare …) ; 6- Eau de robinet ; 2- Forage ; 2- Eau de puits équipé d’une
3.1
pompe ; 4- Eau de puits traditionnel ; 5- Puit traditionnel ; 6- Eau de pluie ; 7-
Impluvium ; 8-Source naturelle
Quelle est la principale source
Laissez lui de répondre, c'est-à-dire ne pas lire les options. On attend une seule réponse
d’approvisionnement en eau de
(la principale source). Et mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à la
boisson pour le ménage ?
réponse qu’elle annonce.
Avy aiza no tena akanareo rano Si la répondante dit autres réponses que dans la liste, mettez le chiffre correspondant et
fisotso be indrindra ? précisez bien cette réponse en écrivant sur la partie vide.
Est-ce que vous utilisez la même Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
3.2
source d’eau toute l’année ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la réponse est NON,
Mampiasa an’io fatsakana rano mettez 0 dans la case et Si elle dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
fisotro io ve ianareo mandavan-
taona ?
Quel est le temps qui sépare du Nous avons deux cases dont la première pour HEURES et la deuxième pour MINUTES. Si
3.3
point d’eau ? la réponse est moins d’une heure, inscrire 00 dans la case heure et évaluer en minute
avant d’inscrire dans la case minute.
Adiny firy no andehananareo any
am-patsakana ? Exemple : la répondante dise une heure dix.
- HEURES |_0_|_1_|
- MINUTES |_1_|_0_|
Si la répondante dise NE SAIT PAS, Laisse vide les deux cases correspondantes à l’heure
et minute; et pour confirmer que l’enquêteur n’oublie pas de passer à cette question,
cochez dans la case correspondant à cette réponse.
Qui vont chercher l’eau dans votre Nous avons ici deux réponses à choisir :.a- Mère/Femme ; b- Père / Homme ; c- Fille ; d-
3.4
ménage ? Garçon . Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une réponse qu’elle a
annoncé.
Iza no matsaka ato aminareo?
Laissez lui de répondre, c'est-à-dire ne pas lire les options. Mettez dans la case du codage
le chiffre correspondant à la réponse qu’elle annonce.
Si la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez le chiffre correspondant et
précisez bien cette réponse en écrivant sur la partie vide.
Comment conservez-vous le plus Nous avons ici deux réponses à choisir :.1- DANS DES RECIPIENTS COUVERTS ; 2-
3.5
souvent l’eau destinée à la DANS DES RECIPIENTS NON COUVERTS. Mettez dans la case du codage le chiffre
boisson ? correspondant à une réponse qu’elle a annoncée. Si possible, faites une petite
observation.
Ahoana ny fomba fitehirizanareo
rano fisotro ato an-tokantrano ? Si la répondante dise autres réponses que dans la liste, mettez dans la case le chiffre
correspondant à cette réponse et précisez bien en écrivant sur le parti vide à côté.
3.6 a Traitez – vous l’eau de C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
boisson ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez 0 et
allez à la question 3.7
3.6 3.6 a Manao fikarakarana
manokana ny rano ve ianareo
mba ahazoanareo rano ara-
pahasalamana?
9
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
3.6 b Quels types de traitement Nous avons trois choix dans la liste à savoir : a- Sur’eau ou autres produits similaires ;
utilisez – vous pour l’eau à boire ? b- Bouillir ; c- Filtrer ; d- SODIS
Laisse la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on peut avoir des
3.6 b Inona no karazana
multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage correspondant si la répondante
fikarakarana ataonareo amin’ny
l’annonce. Sinon mettez 0.
rano fisotro ?
Quand elle dise AUTRE que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage correspondant
et préciser bien cette maladie en écrivant sur la partie vide.
Où vous mettre votre ustensile de Nous avons ici deux réponses à choisir :.1- Sur table / Etagère / Suspendu ; 2- Pas de
3.7
cuisine ? place spéciale. Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une réponse
qu’elle a annoncée. Si possible, faite une petite observation.
Aiza no apetrakareo ireo fitaovan-
dakozianareo ? Si la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez dans la case le chiffre
correspondant à cette réponse et précisez bien en écrivant sur le parti vide à côté.
Quand vous lavez votre Ustensile Nous avons ici deux réponses à choisir :.1- Juste après le repas ; 2- Avant le repas.
3.8
de cuisine ? Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une réponse qu’elle a annoncée.
Rahoviana ianareo no manasa ny Si la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez dans la case le chiffre
fitaovan-dakozianareo ? correspondant à cette réponse et précisez bien en écrivant sur le parti vide à côté.
Où vous mettez votre reste de Nous avons ici deux réponses à choisir :.1- Dans le garde mangé ; 2- Couverte ; 3- Pas
3.9
repas ? de reste ; 4- Autre. Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une réponse
qu’elle a annoncé. Si la réponse est 2, allez à la question 3.11
Aiza no hitahirizanareo ny ambin-
tsakafonareo ? Si la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez dans la case le chiffre
correspondant à cette réponse et précisez bien en écrivant sur le parti vide à côté.
Qu’est ce que vous faites pour le Nous avons ici deux réponses à choisir : 1- Faire bouillir ; 2- Mangé sans traitement; 3-
3.10
reste de repas avant de le manger ? Autre. Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une réponse qu’elle a
annoncée.
Alohan’ny hihinananareo ny
ambin-tsakafo teo aloha, inona no Si la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez dans la case le chiffre
ataonareo ? correspondant à cette réponse et précisez bien en écrivant sur le parti vide à côté.
Quel est le principal type de latrine Nous avons ici cinq réponses à choisir : 1- Dans la nature (Buisson/Champs, bord de la
3.11
utilisé par la plupart des membres mer) ; 2- Fosse/ Latrines Sommaire (à trou traditionnel) ; 3- Latrines Améliorées et
de votre ménage ? ventilées ; 4- Latrines publiques ; 5- Latrine avec chasse d’eau.
Inona no karazana lava-piringa Laissez la répondante à les citer et mettez dans la case du codage le chiffre correspondant
ampiasain’ny maro ato amin’ny à une réponse qu’elle a annoncé. Si la réponse est 6, si possible, l’observation des
tokantranonareo? enquêteurs est souhaitée.
Si la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez dans la case le chiffre
correspondant à cette réponse et précisez bien en écrivant sur le parti vide à côté.
Où est-ce que vous jetez la selle Trois réponses possibles et ne PAS LIRES LES OPTIONS
3.12
des enfants ?
Aiza no ariana ny tain-jaza?
Avez-vous de savon ? C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
3.13
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez 0 et
Manana savony ve ianareo ?
allez question 3.15
Avez-vous utilisé le Savon dans le Dans les « 24 heures », veut dire hier et/ou aujourd’hui.
3.14
24 heures passé ? C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez
Nampiasa savony ve ianareo
omaly na androany ?
10
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
Est-ce que dans votre ménage, il y a C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
3.15
un endroit particulier pour se laver Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez 0
les mains ?
Misy toerana manokana ho
fanasan-tanana ve ato aminareo ?
A quelles occasions lavez-vous les Nous avons cinq choix dans la liste à savoir : a- Avant la préparation de la nourriture ;
3.17
mains ? b- Avant de manger ; c- Avant de donner à manger aux enfants ; d- Après avoir allé à
la selle ; e- Après toilette d’un enfant.
Isaky ny inona no manasa tanana
Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on peut avoir
ianao ?
des multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage correspondant si la répondante
l’annonce. Sinon mettez 0.
Quand elle dit AUTRE que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage correspondant
et préciser bien la réponse sur la partie vide.
A quelles occasions vous lavez- Nous avons cinq choix dans la liste à savoir : a- Jamais ; b- Avant de préparer le repas ;
3.18
vous les mains avec du c- Avant de donner à manger aux enfants ; d- Après être allé à la selle ; e- Après
savon/cendres ? avoir nettoyé un enfant qui est allé à la selle
Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on peut avoir
Amin’ny fotoana toy inona
des multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage correspondant si la répondante
ianareo no manasa tanana
l’annonce. Sinon mettez 0.
amin’ny savony na lavenona ?
Quand elle dise AUTRE que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage correspondant
et préciser bien la réponse sur la partie vide.
A quelle distance se trouve le centre de santé le plus Nous avons ici cinq réponses à choisir :. 1- SUR PLACE, 2- MOINS DE
4.1
proche ? 5 Km, 2- DE 5 à 10 km, 4- DE 10 Km ET PLUS ; 9- NE SAIT PAS.
Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une réponse
Firy km avy eto an tranonareo ny tobim-
qu’elle a annoncé.
pahasalamana akaiky anareo indrindra ?
Quel est le temps qui sépare de la formation sanitaire Nous avons deux cases dont la première pour HEURES et la deuxième
4.2 pour MINUTES. Si la réponse est moins d’une heure, inscrire 00 dans
la plus proche ?
la case heure et évaluer en minute avant d’inscrire dans la case
Adiny firy avy eto no misy ny tobim- minute.
bahasalamana akaiky anareo indrindra ?
Exemple : la répondante dise une heure moins cinq.
- HEURES |_0_|_0_|
- MINUTES |_5_|_5_|
Si la répondante dit NE SAIT PAS, Laisse vide les deux cases
correspondantes à l’heure et minute; et pour confirmer que l’enquêteur
n’oublie pas de passer à cette question, cochez dans la case
correspondant à cette réponse.
Existe – t – il un ou des volontaire(s) de santé dans Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
4.3
votre communauté ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la
Misy mpanentana ara-pahasalamana ve eto an- réponse est NON, mettez 0 dans la case et allez Section 5 et Si elle
tananareo ? dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
11
N° FANONTANIANA SY TOROLALANA CODE
Avez – vous déjà participé aux activités d’IEC C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou
4.4 organisées par les volontaires de santé ? NON.
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si
NON, mettez 0
Efa nandray anjara tamin’ny fanentanana sy
dinidinika ara-pahasalamana nataon’ny
mpanentana ara-pahasalamana ve ianao ?
4.5 Ave-vous déjà bénéficié une ou des formation(s) en C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou
santé ? NON.
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si
Efa nahazo fiofanana mikasika ny fahasalamana
NON, mettez 0
ve ianao ?
Les questions relatives à cette Section 5 seront posées à une Femme Chef de ménage ou Femme mère d’enfant
moins de cinq ans (elle peut être enceinte, allaitante ou bien enceinte et/ou allaitante). Ca veut dire qu’ici l’unité
déclarante est la femme enceinte et/ou allaitante ; l’unité de référence c’est le dernier enfant né (e) âgé moins de
cinq ans. D’abord avant d’entrer dans ces questions, il faut connaître le nom du dernier enfant né dans le classe
d’âge moins de cinq ans dans le ménage choisi.
Avez-vous vu quelqu’un pour Plus précisément cette question peut nous donner les informations nécessaires, si la femme
5.1
des soins prénatals pendant enquêtée avait fait la consultation prénatale durant la grossesse de son dernier enfant. Cette
que vous étiez enceinte de question est fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
(NOM DE L’ENFANT) ?
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case, et continuer à poser la question en 5.2.
Taminao bevohoka farany Si NON, mettez 0 et allez à la question 5.6.
an’i (ANARAN’I ZAZA),
nanatona olona ve ianao
nanao fizaham-
pahasalamana na nisafo
kibo ?
Nous avons quatre types de réponses possibles, ce sont : a-Médecin (Médecin diplômé d’état),
5.2 Si OUI, A qui avez – vous eu
b-Sage femme - Infirmière, c- Accoucheuse traditionnelle, d- Agent de santé communautaire
recours ?
(ASBCs, VAOFA, Matrone formé).
Raha ENY, iza no Laisser la répondante à les citer. Alors, on peut avoir des multiples réponses. A chaque réponse,
nantoninao ? mettez 1 dans la case du codage correspondant si la répondante l’annonce. Sinon mettez 0
Au cas où la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage
correspondant et préciser bien sa réponse.
De combien de mois étiez – Ecrire dans la case du codage le nombre de mois que la répondante annonce. Au cas où elle ne
5.2
vous enceinte lors de votre sait pas, écrire 99 dans cette case.
première consultation
prénatale ?
Teo amin’ny fahafirin’ny
volana nitondranao vohoka
an’i (ANARAN’I ZAZA) ianao
no nisafo kibo voalohany ?
Combien de fois avez – vous Ecrire dans la case du codage le nombre de fois que la répondante annonce. Au cas où elle ne sait
5.4
été en consultation durant pas, écrire 99 dans cette case.
cette grossesse ?
12
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
Parmi les domaines suivants, Nous avons 11 thèmes dans la liste. L’enquêteur ne peut citer que ces 11 thèmes prévus dans la
5.8
quels sont ceux dans lesquels liste. Poser la question en citant une à une le thème (c’est à dire lire les options). Si la répondante
vous avez été conseillée ? dit Oui mettez 1 dans la case du codage correspondant. Sinon mettez 0. Les thèmes sont: a-
Préparation à l’accouchement ; b- Initiation précoce ; c- Allaitement maternel ; d-
Nandritra ny fisafoana kibo
Espacement de naissance ; e- VAT (Vaccin Anti Tétanique); f- Signes de danger durant la
narahinao, nahazo toro-
grossesse ; g- Types d’aliments riches en Fer ; h- Types d’aliments riches en VIT A ; i-
hevitra momba ireto
Utilisation des moustiquaires ; j- Prise de FAF (Fer Acide Folique) ; k- Prise de sulfadoxine
holazaina manaraka ireto ve
pyrimethamine
ianao ?
Qui vous a assisté pendant Nous avons quatre types de personne possibles, ce sont a- Médecin (Médecin diplômé d’état), b-
5.9
l’accouchement de (NOM DE Sage femme - Infirmière, c- Accoucheuse traditionnelle, d- Agent de santé communautaire
L’ENFANT) ? (ASBCs, VAOFA, Matrone formé).
Laisser la répondante à dire et insister pour obtenir le type de personne. On ne peut pas avoir des
Iza no nampiteraka anao
multiples réponses. Pour la réponse de la répondante, insérer dans la case le n° de la réponse.
tamin’ny fotoana niterahana
Au cas où la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettre 5 dans la case du codage
an’i (ANARAN’I ZAZA) ?
correspondant et préciser bien leur réponse.
5.10 Etiez- vous en consultation Cette question nous à donner l’information si cette femme enquêté a été fait la consultation post
post natale ? natale (après l’accouchement de leur dernier enfant). Elle en est de même à la question 2.1, alors
deux réponses possibles dont OUI ou NON.
Nanaraka fizaham-
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la question suivante.
pahasalamana ve ianao
Si NON, mettez 0 et allez à la question 1.9.
taorian’ny niterahanao an’
(ANARAN’I ZAZA)
Connaissez – vous des C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
5.12
aliments riches en VITAMINE Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la question suivante.
A? Si NON, mettez 0 et allez à la question 5.14
Mahafantatra sakafo be
VITAMINE A ve ianao ?
Si OUI, Quels sont les Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Ce sont a- Carotte ; b-
5.13
aliments riches en VITAMINE Courgette ; c- foie ; d- Légume verte ; e- Jaune d’œuf ; f- Lait entier ; g- Légume a couleur
A que devraient consommer jaune et jaune rouge ; h- Manga ; i- Patate douce a couleur jaune rouge.
une femme enceinte ou Alors, on peut avoir des multiples réponses. A chaque réponse, mettez 1 dans la case du codage
allaitante ? correspondant si la répondante l’annonce. Sinon mettez 0
Au cas où la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage
Raha ENY, inona avy ireo
correspondant et préciser bien sa réponse.
karazan-tsakafo be
VITAMINE A tokony
hohan’ny vehivavy
bevohoka na mampinono?
Connaissez – vous des C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
5.14
aliments riches en FER ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la question suivante.
Si NON, mettez 0 et allez à la question 5.16
Mahafantatra sakafo be VY
ve ianao ?
Si OUI, Quels sont les Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on peut avoir des
5.15
aliments riches en FER que multiples réponses. A chaque réponse, mettez 1 dans la case du codage correspondant si la
devraient consommer une répondante l’annonce. Sinon mettez 0
femme enceinte ou Au cas où la répondante dit autre réponse que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage
allaitante ? correspondant et préciser bien sa réponse.
Pour avoir la précision les enquêteurs doivent se référer à la note suivante: a- Légumes vert foncé
Raha ENY, inona avy ireo
comme ; b- Feuilles vertes comme ; c- Foie ; d- Viande rouge, volaille comme ;
karazan-tsakafo be VY
e- Poisson comme poisson d’eau de mer, poisson d’eau douce,
tokony hohan’ny vehivavy
bevohoka na mampinono?
13
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
5.16 Connaissez – vous des C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
aliments riches en IODE? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la question suivante.
Si NON, mettez 0 et allez à la question 5.18
Mahafantatra sakafo be
IODA ve ianao ?
5.17 Si OUI, Quels sont les Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on peut avoir des
aliments riches en IODE que multiples réponses. A chaque réponse, mettez 1 dans la case du codage correspondant si la
vous connaissez ? répondante l’annonce. Sinon mettez 0. Si NE SAIT PAS, mettez « 9 »
Raha ENY, inona avy ireo
karazan-tsakafo be IODA
tokony hohan’ny vehivavy
bevohoka na mampinono?
Dans votre ménage Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
5.18
consommez-vous Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la réponse est NON, mettez 0
régulièrement du sel iodé ? dans la case et Si elle dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
Mihinana sira misy ioda
matetika ve ianareo ?
Quels sont parmi les aliments Nous avons 6 groupes d’aliments comme suit :
5.19 suivants ceux que vous avez a- Carotte, Epinard, Potiron, Laitue, Poivron, Melon, Tomate, Cornichon, betterave,
mangés hier ? patate douce à chair orangée
b- Abricot, Kaki, mangue
Amin’ireto sakafo ireto,
c- Foie de : porc, veau, volaille
inona avy no nohaninareo
d- Lait, beurre
omaly ?
e- Boeuf, porc, agneau, chèvre, lapin, poulet, canard, ou autres oiseaux
f- Œufs
Lisez la liste des aliments rang après rang. Si le ménage a mangé l’aliment en question, mettez 1
dans la case du codage correspondant, sinon mettez 0
6.1 Quel âge (NOM DE L’ENFANT) a – t – Enregistrer dans la case l’âge de l’enfant en mois que la femme dit. Il se peut
il en ce moment ? qu’elle dise le nombre de mois avec quelques semaines. Dans ce cas c’est le
Firy volana i (ANARAN’I ZAZA) nombre de mois qui compte.
amin’izao fotoana izao ? Par exemple, quand elle dise 5 mois et demi, enregistrer 5 mois seulement, écrire
05
6.2 Est-ce que (NOM DE L’ENFANT) a été Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
pesé à la naissance ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la réponse est
Nolanjaina ve i (ANARAN’I ZAZA) NON, mettez 0 dans la case et Si elle dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case
tamin’ny vao teraka ? et aller à la question 6.4.
6.3 Quel était le poids de (NOM DE Enregistrer dans les cases correspondant le poids de l’enfant que la mère a dit.
14
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
L’ENFANT) à la naissance ? Exemple : Elle a dit 6kg 500 on va écrire comme |_6_|,|_5_|_0_|_0_| Kg
Elle a dit 2Kg on va écrire comme |_2_|,|_0_|_0_|_0_| Kg
Firy kilao i (ANARAN’I ZAZA)
tamin’ny vao teraka ? Si elle NE SAIT PAS, ne pas remplir les cases mais pour assurer que l’enquêteur
n’oublie pas la réponse met 9 dans la case liée à la réponse NE SAIT PAS.
Quand (NOM DE L’ENFANT) est né, Nous avons trois réponses possibles à savoir 1- Très petit ; 2- Moins que
était-il (elle) très gros, normal ou très normal ; 2- Normal ; 4- Gros que normal ; 5- Très gros
6.4
petit ? Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à la réponse que la mère
annonce.
Tamin’i (ANARAN’I ZAZA) vao teraka
dia vaventy be sa antonony sa bitika
kely izy ?
6.5 Est-ce que (NOM DE L’ENFANT) a un Nous avons trois réponses possibles : OUI , NON ou NE SAIT PAS
carnet de santé ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et demander à
SI OUI : Est-ce que je peux le voir ? elle de voir son carnet. Si la réponse est NON, mettez 0 dans la case et Si elle dit
NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
Manana karine na fisy fanaraha-
maso ny lanja ve i (ANARAN’I
ZAZA) ?
Raha ENY, azoko jerena ve ?
6.6 Depuis sa naissance (NOM DE C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
L’ENFANT) a-t-il été allaité ?
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la
Vao teraka ve i (ANARAN’I ZAZA) dia question suivante. Si NON, mettez 0 et allez à la question 6.8.
nampinonona ?
Combien de temps après la naissance Nous avons ici trois réponses à choisir : 1- Pendant la première heure suivant
avez-vous commencé à allaiter (NOM l’accouchement, 2- Une heure à Huit heures après l’accouchement ; 2- Huit
6.7
DE L’ENFANT) ? heures à un jour après l’accouchement ; 4- Une journée après
l’accouchement ; 5- Ne sait pas. Mettez dans la case du codage le chiffre
Ora firy taorian’ny nahaterahan’i
correspondant à une réponse qu’elle a annoncé.
(ANARAN’I ZAZA) ianao no
nanomboka nampinono azy ?
Durant les trois premiers jours suivant Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
l’accouchement, avez-vous donné à
6.8 Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la réponse est
(NOM DE L’ENFANT) le liquide qui est
NON, mettez 0 dans la case et Si elle dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
sorti de votre sein ?
Tao anatin’ny telo andro voalohany
nahaterahan’i (ANARAN’I ZAZA),
nampinonoanao azy ve ilay
ranombatsy na biba ?
Depuis sa naissance, avez-vous donné Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
à (NOM DE L’ENFANT) quelque chose
6.9 Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la réponse est
d’autre à manger autre que le lait
NON, mettez 0 dans la case et Si elle dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
maternel ?
Hatramin’ny nahaterahany, efa
nomenao zavatra hafa nohanina na
nosotroina ankoatra ny nonon-dreny
ve i (ANARAN’I ZAZA) ?
Hier (jour et nuit), à part le lait maternel, Nous avons trois réponses possibles : OUI, NON ou NE SAIT PAS
15
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
avez – vous donné à (NOM DE
6.10 Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si la réponse est
L’ENFANT) autres aliments (Liquides,
NON, mettez 0 dans la case et Si elle dise NE SAIT PAS, écrire 9 dans cette case.
Solides)
Omaly (andro sy alina), nanome
zavatra hafa ankoatra ny nonon-
dreny an’i (ANARAN’I ZAZA) ve
ianao ?
6.11 Avez- vous participé au suivi de la C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
croissance de (NOM DE L’ENFANT)?
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la
Nandray anjara tamin’ny fandanjana question suivante. Si NON, mettez 0 et allez à la question 6.14
an’i (ANARAN’I ZAZA) ve ianao teto
an-tanàna ?
6.12 Si Oui, Où est-ce que (NOM DE Nous avons ici trois réponses à choisir : 1- au structure sanitaire, 2-au niveau
L’ENFANT) a été suivi ? communautaire, et 2- Ne sait pas. Mettez dans la case du codage le chiffre
correspondant à une réponse qu’elle a annoncée.
Taiza i (ANARAN’I ZAZA) no nilanja?
6.13 VÉRIFIEZ LE CARNET DE (NOM DE Vérifiez dans le carnet si l’enfant a été pesé au cours des six derniers mois. Si OUI
L’ENFANT) POUR VOIR S’IL A ÉTÉ 1 dans la case du codage. Si NON 0
PESÉ AU COURS DES SIX
DERNIERS MOIS
JEREO NY KARINE NA NY FISY
FANARAHA-MASO NY LANJAN’I
(ANARAN’I ZAZA) ARY HAMARINO
RAHA VOALANJA IZY TATO ANATY
NY ENIM-BOLANA FARANY
Quand avez – vous commencé, à Nous avons ici trois réponses à choisir : 1- AVANT 6 MOIS, 2- APRES 6 MOIS et
donner à (NOM DE L’ENFANT) des 9- NE SAIT PAS. Mettez dans la case du codage le chiffre correspondant à une
6.14
aliments liquides et solides en plus du réponse que la mère a annoncé
lait maternel ?
Oviana no nanomboka nanome
ranon-javatra na venti-kanina an’i
(ANARAN’I ZAZA) nanampy ny
nonon-dreny ianao ?
6.15 Est- ce que (NOM DE L’ENFANT) a-t-il C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
encore allaité actuellement ?
Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la
Mbola minono ve i(ANARAN’I ZAZA) question suivante. Si NON, mettez 0 et passer toujours à la question suivante
hatramin’izao ?
6.16 Hier (jour et nuit), à part le lait maternel, Nous avons 10 options dans la liste à savoir : a- Eau simple ; b- Eau sucré ; c-
quels autres liquides avez – vous Jus de riz ; d- Jus de fruit ; e- Thé ; f- Lait entier ; g- Lait concentré; h- Café ; i-
donné à (NOM DE L’ENFANT) Rien ; j- Autre liquide
Citez un à un ces liquides. Si la mère confirme la réponse, mettez 1 dans la case
Omaly (andro sy alina), ankoatra ny
du codage correspondant, sinon mettez 0.
nonon-dreny , inona avy no
Dans le cas où elle dise RIEN, mettez 0 dans la case du codage correspondant.
karazana zava-pisotro nomenao an’i
Quand elle dit AUTRE LIQUIDE, mettez 1 dans la case du codage correspondant
(ANARAN’I ZAZA)
et préciser bien cet aliment en écrivant sur la partie vide.
16
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
Hier (jour et nuit), à part le lait maternel, Nous avons 17 catégories d’aliments dans la liste à savoir :
quels autres aliments avez – vous
6.17 Citez un à un ces liquides. Si la mère confirme la réponse, mettez 1 dans la case
donné à (NOM DE L’ENFANT)
du codage correspondant, sinon mettez 0.
Omaly (andro sy alina), karazan-
tsakafo inona akoatra ny nonon-
dreny no nomenao an’i (ANARAN’I
ZAZA) ?
6.18 Hier (jour et nuit), à part le lait maternel, Nous avons ici six réponses à choisir : 1- Une fois, 2- Deux fois ; 2- Trois fois ; 4-
combien de fois (NOM DE L’ENFANT) Quatre fois ; Cinq fois et plus ; 6- NE SAIT PAS. Mettez dans la case du codage
a mangé autres aliments ? le chiffre correspondant à une réponse que la mère a donnée
Omaly (andro sy alina)im-piry i
(ANARAN’I ZAZA) no nihinana
zavatra hafa ankoatra ny nonon-
dreny ?
6.19 A part le lait maternel, combien de fois Nous avons deux types :
par jour (NOM DE L’ENFANT) a - Pour le goûter : 1- Deux fois par jour ; 2- Deux fois et plus par
mangé? jour ; 3- Autre et
- Pour le résistance : 1- Trois fois par jour ; 6- Trois et plus par
Ankoatra ny nonon-dreny, im-piry
jour ; 3- Autre
isan’adro ny zanakao no misakafo?
Prendre un par un ces deux types et mettez dans la case du codage le chiffre
correspondant à une réponse que la mère a donnée
Au cours des 2 dernières semaines (15 C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
6.20
jours), est-ce que (NOM DE L’ENFANT) Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la
a eu des problèmes de santé ? question suivante. Si NON, mettez 0 et allez à la question 6.23.
Tato anatin’ny 2 herinandro, nanana
olana teo amin’ny fahasalamany ve i
(ANARAN’I ZAZA)
Si OUI, de quelles maladies a t –il Nous avons 4 maladies dans la liste à savoir : a- Diarrhée ; b- Fièvre ; c- Toux ;
6.21
souffert ? d- Rougeole
Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on
Raha ENY, aretina inona avy no
peut avoir des multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage correspondant
nahazo azy ?
si la répondante l’annonce. Sinon mettez 0 .
Quand elle dit AUTRE, mettez 1 dans la case du codage correspondant et préciser
bien cette maladie en bien mentionnant sur la partie vide.
6.22 a Avez – vous recherché des C’est une question fermée, alors deux réponses possibles dont OUI ou NON.
6.22 conseils auprès de tierces personnes Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, et passer à la
ou d’un service de santé ? question suivante. Si NON, mettez 0 et allez à la question 6.23
Nitady toro-hevitra tamin’olon-kafa
na tany amin’ny tobim-
pahasalamana ve ianao
tamin’izany ?
6.66 b Où êtes-vous allé pour Nous avons quatre choix dans la liste à savoir : a- Centre de santé publique ; b-
rechercher des conseils ou un Centre de santé privé ; c- Animateurs communautaires ; d- Guérisseurs
traitement ? traditionnels / matrones.
Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on
Taiza ianao no nadeha nitady
peut avoir des multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage correspondant
torohevitra na fitsaboana ?
si la répondante l’annonce. Sinon mettez 0.
Quand elle dit AUTRE que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage
correspondant et préciser bien cette maladie en écrivant sur la partie vide.
17
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
6.23 (NOM DE L’ENFANT) a – t – il (elle) été C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
vacciné(e) depuis sa naissance ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez
0
Efa nanao vakisiny ve i (ANARAN’I
ZAZA) hatramin’ny nahaterahany ?
6.24 (NOM DE L’ENFANT) a – t – il (elle) C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
reçu une dose de vitamine A six mois Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez
après sa naissance ? 0
Efa nihinana pilina Vitamina A ve i
(ANARAN’I ZAZA) tao anaty ny enim-
bolana taorian’ny nahaterahany ?
6.25 (NOM DE L’ENFANT) a – t – il (elle) C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
reçu des médicaments contre les Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez
parasites un an après sa naissance ? 0
Efa nihinana odin-kakana na ody
viky ve i (ANARAN’I ZAZA)tao anaty
ny herintaona taorian’ny
nahaterahany ?
6.26 (NOM DE L’ENFANT) a – t – il (elle) C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
dormi sous une moustiquaire la nuit Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON, mettez
dernière 0
Natory tao anaty lay ve i (ANARAN’I
ZAZA) alina ?
7.1 Avez- vous entendu parler d’une maladie C’est une question fermée, alors deux réponses possibles : OUI ou NON.
appelée SIDA ? Si la réponse est OUI, mettez le chiffre 1 dans la case du codage, Si NON,
mettez 0 et arrêter.
Efa nahare izany hoe SIDA izany ve
ianao?
7.2 Si OUI, comment se transmet le VIH/SIDA ? Nous avons cinq choix dans la liste à savoir . Transfusion sanguine ; b-
Rapport sexuel non protégé ; c-Mère – enfant par (femmes enceintes
Raha ENY, ahoana ny fomba fifindrany ?
infectées) ;
d-Allaitement maternel (les femmes enceintes infectées) ; e- Outils sale ; f-
Ne sait pas
Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on
peut avoir des multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage
correspondant si la répondante l’annonce. Sinon mettez 0.
Quand elle dit AUTRE que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage
correspondant et préciser bien cette maladie en écrivant sur la partie vide.
7.3 Que peut – on faire pour éviter d’attraper le Nous avons 4 choix dans la liste à savoir a- Abstinence sexuelle ; b-
VIH/SIDA ? Utilisation de préservatif ; c- Rapport sexuel avec un seul partenaire ; d-
Dépistage
18
N° QUESTIONS ET FILTRES EXPLICATIONS
Laisser la répondante à les citer, c'est-à-dire ne pas lire les options. Alors, on
Inona no mety ho sakana amin’ny
peut avoir des multiples réponses. Mettez 1 dans la case du codage
fampiharana ireo fomba fisorohana ny
correspondant si la répondante l’annonce. Sinon mettez 0.
VIH/SIDA ?
Quand elle dise AUTRE que dans la liste, mettez 1 dans la case du codage
correspondant et préciser bien cette maladie en écrivant sur la partie vide.
7.4 Quelles sont les contraintes sur l’application Nous avons 5 choix dans la liste des réponses. Plusieurs réponses possibles et
des moyens de prévention du VIH/SIDA ? ne pas lire ces réponses, laisser la répondante à les citer. Les réponses
peuvent être : a- Inexistence de point d’approvisionnement en préservatifs ; b-
Inona no mety ho sakana amin’ny éloignement du centre de santé ; c- Inexistence de service de prévention de
fampiharana ireo fomba fisorohana ny VIH/SIDA ; d- Tabou ; e- Croyance
VIH/SIDA ?
Il faut 6 personnes pour peser ou mesurer un enfant dont Un (e) opérateur et Un (e) aide:
L’opérateur doit tenir l’enfant et lire le résultat de la mesure tandis que l’aide assure la bonne position de l’enfant et prend
note des poids ou mesures obtenus
LA PESEE
A- Les éléments de la balance :
- La croche
- Le cadran
- La culotte et/ou hamac pour les bebés
En principe le balance à une force de 65kg avec des traits un peu longs indiquant le kilo et des indicatifs pour les demi kilo
et d’autre plus fin indicant les 100g.
B- Le processus de la pesée
1. Accrocher la balance
Acrocher la balance à l’aide d’une corde pendue en hauteur.
À un endroit suffisamment eclairé
19
Mettre le cadran en face de l’opérateur
2. Vérifier si la balance est bien tarée (il faut s’assurer que l’aiguille indique « 0 ») et que les accessoires
correspond bien à l’enfant (culotte ou hamac)
3. La pesée proprement dite
Avant de prendre le bébé, l’opérateur doit bien tenir la culotte de facon à ce que ses mains ouvrent grandement
les orifices de la culotte
enfiler la culotte à l’enfant tenu par l’operateur avec ses pieds séparément (si nécessaire l’opérateur et son aide
doivent se mettre des deux cotés de l’enfant pour éviter que l’enfant ne tombe)
Accrocher l’enfant
L’operateur se positionne bien en face du cadran
L’aide tient les papiers
L’opérateur lit le poids
L’aide répète le poids préalablement annoncé par l’opérateur
Et si l’opérateur accepte
L’aide prend note
Puis après il montre ce qu’il vient d’écrire à l’opérateur
Remarques
Il faut enlever les vêtements et accessoires qui risquent de fausser le poids
S’assurer que l’enfant soit bien accroché
Si l’on n’arrive jamais à immobiliser l’enfant parce que soit il pleure ou s’agite, il faut prendre le poids situé au
milieu de l’oscillation de l’aiguille
PRENDRE LA LONGUEUR DE L’ENFANT
La toise
C’est l’outil de mesure d’un enfant (outil pliable en deux)
La toise est munie d’un mètre ruban qu’il faut lire à l’inverse (ex: de bas en haut) et il y a des indicateurs pour
chaque 0,5cm et d’autres de dimensions plus petites pour les 0,1cm
Et d’un curseur
Lors de la prise de mesure il faut le mettre sur un support horizontal (sans inclinaison)
Et dans un endroit suffisamment éclairé pour faciliter la lecture
Comment procéder?
Enlever tous les habits/ accessoires qui risquent de fausser la mesure (chapeau, chaussures…)
Poser l’enfant sur la toise avec les pieds bien joints
en s’assurant que les genoux soient bien alignés par rapport au reste du corps
la tête, le dos et les fesses bien appliqués à la toise
l’enfant regarde d’une facon perpendiculaire à la toise
appliquer bien le curseur sur la tête
Comment obtenir le resultat?
Lire à l’inverse le mètre gradué
Il faut lire le chiffre en grand caractère en dessus de la tête de l’enfant
1.1. mesure en position debout (> 64 mois ou >85 cm)
l’Opérateur
se met à genou à gauche de l’enfant
s’assure que le dos est bien appliqué à la toise en mettant une main sur la poitrine de l’enfant.
Tient le menton de l’enfant
Fait glisser progressivement le curseur
Verifie que les genoux et les pieds sont en position adéquate
Fixe le curseur
Lit la mensuration
S’assure que l’aide a bien noté
L’ aide
Se met à genou du côté droit de l’enfant
Tient les pieds de l’enfant avec sa main droite
Positionne les genoux de l’enfant avec sa main gauche
Verifie que les fesses de l’enfant sont bien appliquées à la toise
20
Ecrit la mesure prononcée par l’opérateur
Montre à l’opérateur ce qu’il a noté pour confirmation
1.2. mesure en position couchée (< 64 mois ou <85 cm)
l’opérateur
S’agenouille à droite de l’enfant
Maintient les genoux de l’enfant à la même ligne que le reste du corps
Pousse le curseur à s’appliquer au dos des pieds de l’enfant
Lire la mesure pour son aide
Verifie si l’aide a bien noté ce qu’il vient de prononcer
L’ aide
S’agenouille devant l’enfant
Tient l’enfant calmement
Prend note la mesure ainsi obtenue
Montre à l’opérateur ce qu’il vient d’écrire.
2. Enregistrement du resultat
L’opérateur prononce la mesure
L’aide répète ce que l’opérateur vient de prononcer
L’opérateur confirme ou non
L’aide enregistre la vraie mesure
L’aide montre à l’operateur ce qu’il vient de transcrire.
NB : il faut suivre rigoureusement les étapes pour éviter les erreurs qui pourront survenir.
21
SECTION 1 : TOETOETRA ARA-TSOSIALY SY ARA-EKONOMIKAN’NY ANKOHONANANA
Ity Section 1 ity dia mirakitra ireo fanontaniana izay hitadiavam-baliny amin’ny lohan-tokatrano. Ny lohan-tokatrano eto dia
mety ho Vehivavy fa tsy voatery ho Lehilahy foana. Marihina fa ny atao hoe tokatrano na ankohonana dia
FIKAMBANAN’OLONA MIARA-MIAINA SY MIARA-MISAKAFO AO ANATIN ‘ NY TRANO IRAY”. Alohan’ny rehetra dia tsara
raha apetra avy hatrany ny fanontaniana hoe Iza no loham-pianakavian ato aminareo? Avy hatrany dia fenoina io
fanontaniana voalohany io. Koa raha Lehilahy ilay izy dia soratana 1 ao anaty “case”, raha Vehivavy kosa dia 2.
Izay vao mandeha ny fanokafana hoe:« Mba te-hametraka fanontaniana aminao izahay momba ny ankohonanao »
1.2 Firy taona ny loham- Apetraka ao anatin’ny “case” ny taona nolazain’ilay olona.
pianakaviana? Ohatra: raha milaza izy hoe 50 taona dia soratana toy izao /_5_/_0_/ taona
Misy safidy dimy eto, koa vakina aminy tsirairay ireo safidy ireo dia izay ekeny no raisina ka ny
1.3 Lazao ny fiankohonan’ny
isa mifanaraka amin’izay ekeny no soratana ao anaty “case”.
loham-pianakaviana?
Raha tsy manambady ilay lohan’ny ankohonana izany hoe 5 ny valin-teny dia mandehana avy
hatrany any amin’ny fanontaniana 1.5.
Raha milaza valim-panontaniana hafa ankoatra ireo izy dia raisina ny isa 10 ka soratana
mazava eo amin’ilay hoe lazao inona izay nolazainay.
1.5 Firy ny olona miara-miaina ao Apetraka ao anatin’ny “case” ny isa nolazain’ilay mpamaly. Marihina fa ireo olona miara-miaina
anatin’ny fianakaviana ? sy miara-misakafo ao anatin’ny trano rehetra no lazaina eto.
Ohatra: raha milaza izy hoe 10 dia soratana toy izao /_1_/_0_/
Azonao lazaina ve azafady, ny Angatahana aminy ny fitsinjaran’ny Lahy sy ny Vavy ka tanisaina aminy tsirairay ireo fitsinjaran-
1.6
isan’ny lahy sy vavy araka ny taona ireo eo ampamenoana ity tabilao ity.
taonany avy ao amin’ny
fianakaviana ?
Mahay mamaky teny ve ianao ? Misy safidy telo ao raisina eto. Ampiharina ireo isa mifanaraka amin’ny valin-teny nomen’ny
mpamaly. Izany hoe raha tsy mahay mamaky teny izy dia apetraka ny 0, raha mahay
1.7 ary ny vadinao ?
mamaky teny izy na ny vadiny dia apetraka 1. Raha ohatra ka tsy azo ampiharina dia
apetraka ny 9.
Raha manambady izy dia fenoina ilay eo amin’ny vadiny raha tsia dia avela ho foana eo.
Kilasy fahafiry ianao no Misy safidy efatra ao raisina eto. Ampiharina ireo isa mifanaraka amin’ny valin-teny nomen’ny
nijanona nianatra ? mpamaly. Izany hoe raha tsy nianatra izy dia apetraka ny 0, raha Fanabeazana fototra izy na
1.8
ny vadiny dia apetraka 1. , raha Ambaratonga faharoa na mihoatra izy na ny vadiny dia
Ary ny vadinao ?
apetraka 2 ; raha ohatra ka tsy azo ampiharina dia apetraka ny 9.
0 : TSY NIANATRA
Raha manambady izy dia fenoina ilay eo amin’ny vadiny raha tsia dia avela ho foana eo.
1 : FANABEAZANA FOTOTRA
2 : AMBARATONGA
FAHAROA NA MIHOATRA
9= TSY AZO AMPIHARINA
1.9 Olona firy ao anatin’ny Apetraka ao anaty case izay isa nomen’ny mpamaly. Tsy tokony miohatra ny isa azo tamin’ny
ankohonana no mandray anjara fanontaniana 1.5 io isa io.
amin’ny asa famokarana
mampidi-bola amin’izao fotoana
izao?
22
N° FANONTANIANA SY SIVANA FANAZAVANA
Ny karazana asa fivelomana tiana ho azo eto dia ireo asa mandany ny fotoanany no sady
1.10 Inona avy ireo karazana asa
ampiasany olona maro. Asiana 1 eo amin’ny case (colonne 1) mifanitsy amin’izay voalazan’ny
fivelomana 5 tena ifotoran’ny
mpamaly. Alahatra araka ny lanjan ‘ny asa, na ny mahazava-dehibe ny asa atao ireo asa dimy
tsirairay ato anatin’ny
voalazany ireo. Ampiasaina ny isa 1 ka hatramin’ny 5 eto.
ankohonana?
Inona avy no andaniany na Asiana 1 eo amin’ny case (colonne 1) mifanitsy amin’izay voalazan’ny mpamaly. Amin’ireo
1.11
ampiasan’ny fianakaviana ny sokajam-pandaniana ireo. Ampiasaina ny fanontaniana hoe : INONA KOA ? mba ahafahana
vola niditra tao amin’ny maka ny heviny. Tsy lazaina aminy anefa ireo sokajim-pandanina misy ireo. Raha milaza hafa
tokantrano? ankoatra ireo izy dia soratana mazava tsara ny valiny.
Alahatra araka ny laharam-pamehana ny fandaniana ka ampiasaina ny isa 1 ka hatramin’ny 9.
Inona amin’ireto zavatra Tanisaina ireo karazana fanana anaty lisitra ireo. Raha zavatra efa hitanao maso ao an-tranony
1.12
manaraka ireto no ananan’ny dia marihina avy hatrany. Mariho 1 eo amin’ny case mifanandrify amin’ny valin-teny ahazoanao
ankohonanao ?: ENY, raha ny mifanohitra amin’izay dia mariho 0.
1.13 Nitrosa vola ve ianao, na Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case raha Eny ary 0
nitrosa zavatra tamin’ny taona raha Tsia.
lasa ?
Raha Eny, iza no nindramana Raha ENY ny valin-teny eo amin’ny 1.14 dia apetraka ity fanontaniana ity; fa raha Tsia kosa dia
1.14
vola ? mandehana avy hatrany any amin’ny Section manaraka.
Avela izy hilaza fa tsy tanisaina ireo ao anaty lisitra. Noho izany valin-teny maro no mety ho azo
eto koa mariho 1 ao anaty case mifanandrify amin’ny valin-teny azonao.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ireo izy dia mariho mazava tsara eo amin’ny
hoe Hafa, lazao izany.
Raha vola no nitrosana, inona Tanisaina ireo voalaza ao anatin’ny lisitra ka mariho 1 hoa n’izay ahazoana valin-teny ENY raha
1.15 no nampiasanao izany ? TSIA dia mariho 0. Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ireo izy dia mariho mazava
tsara eo amin’ny hoe Hafa, lazao izany.
Alaharo araka ny haben’ny fandaniana natao tamin’ny vola nindramina ireo valin-teny azo eto.
Ampiasaina ny isa 1 ka hatramin’ny 9.
23
SECTION 8 : FAMBOLENA SY FIOMPIANA ARY NY VOKATRA AZO AVY AMINY
Ity Section 8 ity dia mirakitra ireo fanontaniana izay hitadiavam-baliny amin’ny lohan-tokatrano. Ny lohan-tokatrano eto dia
mety ho Vehivavy fa tsy voatery ho Lehilahy foana. Marihina fa ny atao hoe tokatrano na ankohonana dia
FIKAMBANAN’OLONA MIARA-MIAINA SY MIARA-MISAKAFO AO ANATIN ‘ NY TRANO IRAY.
Alohan’ny rehetra dia miteny aminy hoe : Izao dia hiresaka mikasika ny fomba fambolena sy ny vokatra azonareo tamin’ny
taon-dasa isika.
8.1 Manao asa fambolena ve hianareo ? Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
raha Eny ary 0 raha Tsia dia mandehana any amin’ny fanontaniana 8.19
8.2 8.2 a Karazana toerana inona avy no Asiana 1 eo amin’ny case mifanitsy amin’izay voalazan’ny mpamaly. Izay tsy
nanaovanareo fambolena ? ahazoam-baliny dia mariho 0. Tsy lazaina aminy anefa ireo karazana toerana
misy ireo. Ahazoana valiny maro ity fanontaniana ity. Raha milaza hafa
ankoatra ireo izy dia soratana mazava tsara ny valiny.
8.2 b Amin’ireo karazana tany Ampiasaina ny valin-teny teo ambony ary marihana toy izao manaraka izao ny
novolenareo, tompony ve ianareo sa tsy valin-teny eto : - RAHA TOMPONY, MARIHO “1”; - RAHA TSY TOMPONY,
tompony ? MARIHO “2”; - RAHA IZY ROA MIARAKA, MARIHO “3”; - RAHA TSY
HANANA NY KARAZANA TANY, MARIHO “9”
Raha 1 ny valin-teny dia madehana any @ 8.2c. Raha 2 ny valin-teny dia
mandehana any @ 8.2d
8.2 c Raha anareo ny tany, efa Ampiasaina ny valin-teny teo ambony, raha ENY ny valin-teny eto dia mariho
voasotratra ara-panjakana ve ? « 1 », raha TSIA mariho« 0 » raha tsy ananany ny tany mariho “9”
8.2 d Raha tsy anareo ny tany inona ny Ampiasaina ny valin-teny teo ambony, raha Mindrana mariho « 1 », raha
fifampiraharahana ataonareo amin’ny manofa dia mariho« 2 », raha tsy ananany ny tany mariho “9”
tompon’ny tany?
8.3 Mahazo tombotsoa amin’ny lakandrano Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
na barazy ve ny tany novolenareo? raha Eny ary 0 raha Tsia
8.4 Raha mahazo tombotsoa ianao, Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
mpikambana ao anatin’ny fikambanana raha Eny ary 0 raha Tsia.
mpampiasa rano ve ianao?
8.5 Niharan’ny tondra-drano ve ny taninao Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
tamin’ny taon-dasa ? raha Eny ary 0 raha Tsia
Raha ENY dia hanontaniana aza ny isan’izany tranga izany ary apetraka ao
anaty case.
8.6 Efa nahazo fanampiana na fanohanana Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
ara-teknikam-pambolena ve hianao ? raha Eny ary 0 raha Tsia dia mandehana any amin’ny fanontaniana 8.8
8.7 8.7 a Raha Eny, fanampiana ara-teknika Raha ENY ny fanontaniana teo ambony dia apetraka ity fanontaniana ity. Avela
toa inona ? hitanisa ny mpamaly ka izay voalazany amin’ireo safidy ireo dia mariho « 1 » eo
@ case, raha TSIA mariho « 0 »
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo izy dia mariho tsara eo amin’ny hafa
lazao.
24
N° FANONTANIANA SY SIVANA FANAZAVANA
8.7 b Avy amin’iza ireo fanohanana ara- Raha ENY ny fanontaniana teo ambony dia apetraka ity fanontaniana ity. Avela
teknika azonao ireo ? hitanisa ny mpamaly ka izay voalazany amin’ireo safidy ireo dia mariho « 1 » eo
@ case, raha TSIA mariho « 0 »
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo izy dia mariho tsara eo amin’ny hafa
lazao.
Mahafantatra ireto teknikam-pambolena Valiny maro no mety ho azo eto. Vakio tsirairay ny teknika voalaza eo amin’ny
8.8
manaraka ireto ve hianao ? tsanganana ankavanana. Raha manaiky ilay olona dia mariho 1 eo @ case,
raha Tsia dia mariho 0
Iza amin’ireo teknika fantatrao ireo no efa
nampiharinao? JEREO AO ANATY “MANUEL” IREO FAMARITANA IREO TEKNIKAM-
PAMBOLENA IREO
Rahefa fantatra ireo teknika dia anontaniana azy ny fampiharana nataony.
8.9 Mamboly vary ve hianao ? Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
raha Eny ary 0 raha Tsia dia mandehana any amin’ny fanontaniana 8.12
8.10 Voly vary inona no ataonao ? Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha misy valiny eo amin’ny b dia mandehana @ 8.11, raha tsy misy eo @ b
dia mandehana any @ 8.12
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo ao anaty lisitra izy dia mila soratana
mazava tsara ny valiny.
HO AN’NY VARY AN-KORAKA Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
8.11
Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
8.11 a -Teknika fambolem-bary inona no
nataonao? Raha nahavita ny a – b – c – d – e izy dia hanontaniana ny velaran-tany
nampiharany ireo teknika ireo miaraka (SRI)
8.12 Mamboly anana sy legioma ve ianareo ? Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
raha Eny ary 0 raha Tsia dia mandehana any amin’ny fanontaniana 10.14
Ny fanontanina 8.13, 8.14a°, 8.15a° ihany no mila fenon’ny Mpanadihady amin’ny fotoana hanaovana ny fanadihadihana.
Saingy rehefa vita ny fanadihadihana dia manao ny famadiana azy ho @ refy iraisana ny mpanadihady amin’ny fampiasana
ny refy azon’ny SUPERVISEUR. Fenoina manaraka izany ny fanotaniana 8.14b; 8.15b; 8.16 ary ny 8.17
Ny fanontaniana 8.16 sy ny 8.17 dia tsy hanontaniana ary tsy fenoina mihintsy.
*Vidiny araka ny tsena eo antoerana tombam-bidin’ny iray vary fotsy ho an’ny vary
25
N° FANONTANIANA SY SIVANA FANAZAVANA
8.18 8.18 a Nanao ahoana ny habetsahan’ny Fenoina manaraka ny isa mifanandrify amin’ny valin-teny azo ny case. Valiny
vokatra niakatra tamin’ny taom-pambolena iray ihany no andrasana eto.
farany?
Raha 1 no valiny dia mandehana any @ 8.18b
8.18 b Raha ratsy ny vokatra, inona no tena Avela hitanisa ny mpamaly satria mety ahazoana valiny maro eto. Mariho 1 ao
antony? anaty case mifanandrify amin’ny valin-teny azo rehetra. Raha tsy ahazoam-
baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
8.19 Miompy ve ianareo ? Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
raha Eny ary 0 raha Tsia,ary mandehana any @ Sokajy 9.
8.20 Inona avy ny karazana biby ompianareo? Avela hitanisa ny mpamaly satria mety ahazoana valiny maro eto. Mariho 1 ao
anaty case mifanandrify amin’ny valin-teny azo rehetra. Raha tsy ahazoam-
baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
8.21 Inona avy ireo teknikam-piompiana Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
ampiasainareo Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Rahefa fantatra ireo teknika dia anontaniana azy ny fampiharana nataony.
8.22 Efa nahazo fanohanana ara-teknika momba Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
ny fiompiana ve hianao ? raha Eny ary 0 raha Tsia,ary mandehana any @ Sokajy 9.
8.23 Iza no nanome anao izany fanohanana ara- Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
teknika izany? Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
9.1 Misy mpikambana ao anatina fikambanana Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty
(association / groupe / structure) ve ato case raha Eny ary 0 raha Tsia,ary mandehana any @ Sokajy 9.11
aminareo?
9.2 RAHA ENY, karazana fikambanana inona no Lazaina aminy ireo valin-teny andrasana ary soratana ao anaty case ny isa
misy azy ireo ? mifanandrify amin’ny valin-teny izany hoe 1 raha Fikambanana na rafitra
voasoratra ara-panjakana; 2 raha Fikambanana na rafitra tsy voasoratra
ara-panjakana
26
N° QUESTIONS ET FILTRES FANAZAVANA
9.3 Raha vondrona voasoratra ara-panjakana dia Raha vondrona voasoratra ara-panjakana ilay nisy azy dia noheverintsika fa
karazany inona? kaoperativa. Nefa mety hilaza valiny hafa ankoatra io izy, amin’izay fotoana
izay dia soraty mazava tsara eo @ hoe Hafa (soraty) ny valiny azo.
9.4 Inona ny sehatr’asa ataon’ izany fikambanana Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-
izany ? baliny. Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
9.5 Efa nahazo fanohanana ve ny mpikambana? Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty
case raha Eny ary 0 raha Tsia,ary mandehana any @ 9.7
9.6 9.6 a Raha Eny karazana fanohanana inona Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-
no voarainy ? baliny. Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
9.6 b Iza no nanome izany fanohanana izany Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-
? baliny. Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
9.7 Efa nandrafitra « business plan » na tetik’asa Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty
ve ny fikambanana ? case raha Eny ary 0 raha Tsia. Raha TSY HAY dia mariho 9 ao anaty case.
9.8 Mandeha tsara ve ny asan’ny fikambanana ? Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty
case raha Eny ary 0 raha Tsia.
9.9 Nivory impiry ny fikambanana tamin’iny taona Apetrao ao anaty case ny isa mifanaraka amin’ny valin-teny azo. Izany hoe 1
lasa iny ? no apetraka raha nivory in-1 ka hatramin’ny 3 ; 2 raha in-3 ka hatramin’ny
10 ; 3 raha in-10 no mihoatra
9.10 Inona ny tombotsoa azo amin’ny Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-
fikambanana ? baliny. Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
9.11 Inona avy ireo olana na vato misakana eo Valinteny 3 no azo hisafidianana amin’io fanontaniana io. Tsy tanisaina ireo fa
anivon’ny fikambanana ? avela ny mpamaly fanontaniana no hilaza azy. Marihana hatrany ny isa 1
anaty case raha misy valinteny mifanandrify, raha tsia dia 0
9.12 Tao anatin’ny enim-bolana farany Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty
nodiavintsika, nisy olona nandray anjara case raha Eny ary 0 raha Tsia, ary mandehana any @ Sokajy 10.
tamin’ny asa iombonana ve tato anatin’ny
Raha TSY HAY dia mariho 9 ao anaty case.
tokan-tranonareo ?
9.13 Raha eny, asa inona no nadrasain’izy ireo Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-
anjara ? baliny. Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
27
SECTION 10 : FAHAFAHANA MIATRIKA LOZA
Ity Section 10 ity dia mirakitra ireo fanontaniana izay hitadiavam-baliny amin’ny lohan-tokatrano. Ny lohan-tokatrano eto dia
mety ho Vehivavy fa tsy voatery ho Lehilahy foana.
Inona no karazana Loza Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
10.1
voajanahary(catastrophe) nahazo ny Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
tokantranonareo tamin’ny taona lasa?
Hanontaniana azy ny hamafin’ny fisehon’ireo zavatra nolazainy ka alaharo
manaraka ny fanisana 1, 2, 3, ......
Alaharo araka ny hamafin’ny fisehony teo
amin’ny tokantranonareo. Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
Raha tsy nahazoam-baliny mihitsy ity dia mandehana any @ 10.5.
10.2 Nisy fiantraikany teo amin’ny fiainanareo ve Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
izany ? raha Eny ary 0 raha Tsia
10.3 Ahoana ny fisehony izany teo amin’ny Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
fiainanareo? Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
Inona ny zavatra nataonareo hiatrehana ny Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
10.4
fiantraikan’izany loza izany? Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
10.5 Inona avy ireo karazana voina (Choc) nahazo Avela hitanisa ny mpamaly ary mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny.
ny tokantranonareo tamin’ny taona lasa? Raha tsy ahazoam-baliny dia mariho 0.
Alaharo araka ny hamafin’ny fisehony teo Hanontaniana azy ny hamafin’ny fisehon’ireo zavatra nolazainy ka alaharo
amin’ny tokantranonareo. manaraka ny fanisana 1, 2, 3, ......
10.6 Nisy fiantraikany teo amin’ny fiainanareo ve Roa ihany ny valin-teny azo eto dia ny ENY sy ny TSIA. Mariho 1 ao anaty case
izany? raha Eny ary 0 raha Tsia ary TAPITRA ny fanadihadihana.
Raha ENY dia apetraka ity fanontaniana ity. Avela hitanisa ny mpamaly ary
10.7 Raha Eny, Inona no nataonareo niatrehana ny
mariho 1 eo amin’ny case izay ahazoam-baliny. Raha tsy ahazoam-baliny dia
fiantraikan’izany voina izany?
mariho 0.
Raha milaza zavatra hafa ankoatra ireo voalaza ao anaty lisitra izy dia soraty
mazava tsara eo @ ilay hoe Hafa, lazao.
28
8- DEFINITIONS
Mulching ou paillage
C’est une technique qui consiste à recouvrir le sol avec des matières végétales (pailles de riz,
herbes coupées, feuilles de banane…) ou à cultiver des espèces pouvant s’étaler et couvrir le sol dans
les intervalles des lignes de culture. Cette technique a pour objectifs de conserver l’humidité du sol
dans les zones sèches, de protéger le sol contre l’érosion, de protéger les racines des plantes contre le
gel, et aussi, d’ajouter à la fertilité du sol car les matières se décomposent au fil du temps et deviennent
des matières humiques ; enfin, le paillage épais empêche les mauvaises herbes de pousser.
Rotation culturale
C’est la succession des cultures pratiquées sur une même parcelle. C’est une technique améliorée
si on l’effectue avec un certain ordre de sorte à ne pas épuiser le sol et à éviter la prolifération des
ennemies et maladies des cultures.
Association culturale
C’est la technique qui consiste à installer deux ou trois cultures différentes sur une même parcelle
et que les cycles végétatifs de ces cultures se superposent autrement dit, c’est une association de
cultures dans le temps et dans l’espace. C’est une technique améliorée si les deux cultures se
complètent en besoins physiologiques sans compétition ni répulsion mutuelle.
Engrais organiques
Substances organiques (fumier de ferme, compost) destinées à apporter aux plantes les
compléments d’éléments nutritifs de façon à améliorer leur croissance et augmenter le rendement et la
qualité des cultures.
Compost
Produit obtenu par la fermentation des déchets biodégradables (ordures ménagères, feuilles,
branches coupées) dans le but de fertiliser ou améliorer la structure du sol et apporter des compléments
d’éléments nutritifs.
Préparation de semences
Opération qui consiste à sélectionner dès la récolte les grains à utiliser comme semences : grains
bien matures et bien formés, à trier et nettoyer les semences pour enlever les débris, les grains
cassés, malades ou endommagés par des insectes. Elle consiste aussi à accélérer la germination
des grains par l’élimination des grains vides et le trempage des semences pendant 1 jour par exemple
pour le riz, leur traitement et leur enfouissement dans un trou qui a été préalablement chauffé.
Culture en ligne
Technique qui consiste à semer ou repiquer les plantes en lignes suivant des intervalles bien définies
sur la ligne et entre les lignes.
Irrigation
Opération qui consiste à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés pour en augmenter la
production et permettre leur développement normal en cas de déficit hydrique.
Drainage
Opération qui consiste à favoriser artificiellement l’évacuation de l’eau présente dans le sol.
Lutte biologique
29
Action qui consiste à combattre les ravageurs des cultures en utilisant leurs ennemis naturels :
pathogènes, prédateurs ou parasites, tout en réduisant le recours aux pesticides chimiques.
Désherbage
Opération (travail du sol, utilisation d’herbicide) qui consiste à éliminer les mauvaises herbes qui
concurrencent les plantes cultivées et empiètent leur croissance normale.
Semences améliorées
Ce sont des semences sélectionnées à partir des souches de variété qui possèdent les performances
recherchées comme pouvoir de germination, résistance aux maladies, longueur du cycle végétatif,
capacité d’adaptation dans des zones sèches ou humides, chaudes ou froides.
Riziculture traditionnelle
Pratique qui cultive le riz selon les anciennes traditions locales d’une zone : repiquage de plants assez
âgés (plus de 30 jours), sans alignement, sans fertilisation ou semis direct en rizière sans passer par la
pépinière.
SRA (Système de riziculture améliorée)
Système de culture de riz qui utilise des jeunes plants (15 à 20 jours), repiquage en ligne à 2 brins,
fertilisation adéquate et sarclages.
SRI (Système de riziculture intensive)
Ce système diffère du SRA par l’âge des plants au repiquage (8 à 12 jours), le nombre de plants par
poquet (1 brin), conduite de l’eau plus intensive, sarclages plus fréquents (au moins deux). De ce fait, 6
à 8 kg /ha de semences suffisent pour le SRI versus 50 kg/ha en SRA.
Riz irrigué
Riz cultivé dans des rizières où l’on fait entrer l’eau par des canaux à partir d’un réservoir d’eau ou
fleuve, généralement dans les plaines, bas fonds mais aussi en terrasses sur tanety comme dans le
central de Madagascar.
Riz pluvial
C’est une culture de riz qui dépend essentiellement des eaux de pluies, généralement sur tanety.
30
1. Contexte
Le Focus group communautaire a pour objectif d’obtenir les informations suivantes à travers une
discussion de groupe sur la ou les :
Perceptions locales en ce qui concerne les causes et les conséquences de l’insécurité
alimentaire et des chocs auprès de la communauté en question.
Périodes dans l’année où la communauté fait face à une insécurité alimentaire,
Discernements locales des indicateurs de déclenchement de l’insécurité alimentaire.
Il s’agit en général d’avoir la définition par la communauté locale de l’insécurité alimentaire, le calendrier
dés périodes de soudures ou des périodes de moisson, les indicateurs déterminant que la communauté
a noté depuis quelques années qui déclenchent soit l’insécurité alimentaire soit un quelconque chocs.
On doit obtenir aussi les informations sur quelles mesures la communauté a expérimenté face à ces
insécurités alimentaire ou chocs.
1
3. Déroulement du focus group et Guide de l’interview
Pour réaliser un focus group, il faut deux personnes :
- un facilitateur pour mener l’animation, et
- un rapporteur pour prendre des notes et observer le groupe (il peut toutefois participer aussi et « sortir
» de son rôle de retranscripteur).
3.1 Discussion sur les ressources
Phrase d’introduction :
Je ne connais pas très bien ce village, et je ne vois que la route et les quelques maisons. Pouvez vous
me dire comment est le reste du village ?
But :
La carte des ressources du village permet d’acquérir des connaissances sur une communauté donnée
et sur sa base de ressources. L’essentiel ici n’est pas la précision cartographique, mais plutôt
l’obtention d’informations révélant la façon dont les ressources sont perçues localement. Les
participants eux-mêmes définissent le contenu de la carte en relevant ce qui est important à leurs yeux.
Comment procéder :
La carte des ressources du village est un bon outil de départ. En plus d’être simple, il permet aux
enquêteurs d’établir un dialogue avec les membres de la communauté.
L’équipe d’enquêteurs (facilitateur et rapporteur) planifie et organise une réunion avec toute la
communauté en s’assurant que l’heure stipulée convient à tous (tant les femmes que les hommes
doivent être en mesure d’assister à la réunion) et que tous les groupes socioéconomiques sont
représentés.
Le mieux est d’utiliser un flipchart et des marker et on invitera les participants à dessiner la carte
dessus, sur un espace ouvert et dégagé. Les participants dessinent toute caractéristique qu’ils estiment
être importants dans le village. Une fois qu’ils ont terminé de dessiner la carte, on leur demande de
vérifier s’ils n’ont rien oublié.
But :
L’objectif est de faire sortir les différentes catastrophes qui ont touché la communauté et d’identifier par
la même occasion leur stratégie de survie et les actions d’atténuation face aux différents risques.
But :
Les calendriers saisonniers permettent d’étudier les changements se produisant au niveau des moyens
d’existence à différents moments de l’année. Ils sont très utiles pour se faire une idée plus précise des
activités menées aux différentes saisons.
Ils aident à étudier différents thèmes, tels que la charge de travail en fonction des saisons ou les
fluctuations des revenus au fil des mois. Les calendriers sont donc précieux pour approfondir les
aspects liés au caractère saisonnier des moyens d’existence, tels que les disponibilités alimentaires et
d’eau.
Comment procéder :
On travaille avec les mêmes groupes cibles. L’équipe explique aux participants qu’elle souhaite savoir
ce qu’ils font sur une année complète.
Les calendriers peuvent être dessinés sur de grandes feuilles de papier, en utilisant des pierres ou des
grains pour quantifier les activités.
On commence par tracer une ligne horizontale en expliquant aux participants que cette ligne représente
une année et qu’il faut la diviser en mois, en saisons, etc. On retiendra l’échelle temporelle ayant le plus
de sens pour les participants. Les divisions saisonnières sont indiquées le long de cet axe.
Il est généralement plus simple de commencer l’exercice en posant des questions sur les pluies. Les
participants dessinent ou placent des pierres sur chaque mois (ou autre division) du calendrier en
fonction de l’intensité des précipitations.
Lorsque le calendrier des pluies est terminé, on passe à un nouveau calendrier, tracé en dessous du
premier. Le thème pourrait être, par exemple, le travail agricole au fil des mois (par ex., plus de pierres
sur les périodes de travail intense). Pour faciliter les comparaisons, il convient d’aligner tous les
calendriers à celui des pluies.
Cette façon de procéder est utilisée jusqu’à épuisement des questions liées aux saisons.
Les thèmes à traiter :
Perception communautaire de l’insécurité alimentaire
les disponibilités alimentaires, (identifier leur stratégie de vie en période de soudure)
les disponibilités d’eau,
les sources de revenu et les dépenses.
Leur calendrier cultural
Périodes de propagation des maladies
Période cyclonique, inondation…
NB : On écrira le sujet traité à côté de chaque calendrier ou on utilisera un symbole ou un signe si l’on
travaille avec des populations ayant un taux d’analphabétisme élevé.
But :
Le diagramme de Venn met en exergue la façon dont les communautés perçoivent les associations et
institutions locales. Il permet de mettre au clair les secteurs ayant une influence sur la prise de décision
et d’identifier les conflits potentiels entre les différents groupes. En outre, il est utile pour détecter les
rapports existant entre les institutions locales et celles situées aux niveaux intermédiaire et macro.
Comment procéder :
Il est préférable que tous les groupes socioéconomiques soient représentés (femmes et d’hommes en
prenant soin d’intégrer les pauvres et les groupes marginalisés (appartenance ethnique, etc.).
Pour le rendre plus attrayant, il faut utiliser des cercles de papier de couleur à coller sur une grande
feuille. Les cercles peuvent être découpés à l’avance dans des couleurs et formats différents.
On invite les participants à lister les organisations locales et les institutions extérieures à la
communauté qu’ils estiment être importants. On leur demande ensuite de discuter du degré
d’importance de chacune de ces institutions et groupements et de choisir un cercle de couleur (petit,
moyen ou grand) censé représenter ce degré d’importance. Le nom (ou le symbole) de chaque
organisation est indiqué sur le cercle (dans la mesure du possible, chaque organisation pourrait avoir un
cercle d’une couleur différente).
Enfin, les participants doivent indiquer les groupements, associations, institutions qui travaillent
ensemble ou encore ceux ayant des membres dans plusieurs de ces entités.
Tous les cercles sont placés à l’intérieur d’un grand cercle qui représente le village selon les critères
suivants:
�cercles séparés = pas de contact entre les entités
�cercles se touchant = échange d’informations entre les entités
�cercles légèrement superposés = légère coopération dans la prise de décision
�cercles complètement superposés = forte coopération dans la prise de décision
1. Contexte
Le Focus group communautaire a pour objectif d’obtenir les informations suivantes à travers une discussion de
groupe sur la ou les :
Perceptions locales sur la Santé, la Nutrition et l’Hygiène
Pratiques locales, les croyances, les tabous en ce qui concerne la santé, la nutrition et l’Hygiène.
Les modes de préparation et de stockage des nourritures, et les nourritures tabous spécifiquement pour
les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de 5 ans
Discernements locales des indicateurs de déclenchement de maladie
Il s’agit en général d’avoir la définition par la communauté locale (groupe de femme) de c’est que la sécurité
alimentaire, la santé nutritionnelle et hygiène. Les contraintes de santé/nutrition perçues par les femmes. En
effet, de tel focus group permettrait de découvrir les perceptions partagées par les groupes de femme, des
thèmes Santé, Nutrition, Hygiène par rapport même à leur vécue quotidienne, ce qui permettra de constituer une
collection d’informations qualitatives utiles dans l’identification ou le choix des approches et des stratégies à
adopter pour la mise en œuvre des activités du Programme SALOHI.
2. Participants
2.4 Durée :
1 heure et demi environ
3. Déroulement
Déroulement de l’entretien :
Introduction
3.1 Introduction (10 mn)
Souhaiter la bienvenue et remercier les participants d’être venus
Présenter vous
Expliquer le but général de la discussion et pourquoi les participants ont été choisis et
souligner l’importance de leur contribution pour l’étude et la communauté
1
Demander au groupe de se présenter
Discuter le but et aspects du focus group : Les mettre à l’aise, les encourager à s’exprimer!
Etablir les règles: toutes les idées sont les bien venues, il n’y a pas de mauvaise idée. Les
opinions contraires sont normales, les confrontations personnelles n’ont pas lieu d’être. Le
focus group doit être vécu comme un moment agréable, une activité sérieuse mais une activité
plaisante!
Expliquer l’utilisation des outils d’enregistrements et demander l’accord pour l’utilisation,
présenter l’observateur
Etablir les normes à suivre durant la discussion telle que : la participation de tout le monde, à
voix haute, un à un, la nécessité d’interrompre une discussion d’emblée pouvant conduire hors
des sujets, fixer le temps de pause eventuelle
Assurer vous que les gens ont bien compris que les échanges resteront confidentiels
Informer le groupe que les informations obtenues seront analysées et que les noms des
participants ne seront pas utilisés dans cette analyse
Présenter les sujets de la discussion
SALOHI, un projet financé par le Gouvernement Américain à travers l’USAID/FFP, a pour objectif de réduire
l’insécurité alimentaire dans 7 régions (Amoron’i Mania, Analanjirofo, Androy, Atsimo Atsinanana,
Atsinanana, Vatovavy Fitovinany, Anosy), 21 districts et 120 communes. Un de ses objectifs stratégique est
d’aider les ménages vulnérables dans leur stratégie de vie. Votre Commune a été choisie comme une des
communes d’intervention du Programme SALOHI. Comme toutes assistances techniques qui démarrent, il
est très important de comprendre la réalité au niveau des communautés de base qui est le principal
bénéficiaire du Programme. Aussi, nous sommes ici pour bien comprendre vos bonnes pratiques en sécurité
alimentaire et de connaître comment avez-vous surmonté les contraintes s’il a lieu. Ceci nous permettra de
mieux orienter les activités que nous allons entreprendre ensemble dans le cadre du programme SALOHI.
Mais auparavant, j’aimerais que nous partions sur la même base sur le terme Insécurité alimentaire.
Pouvez-vous décrire comment se présente dans votre cas l’insécurité alimentaire ?
1. Santé/Nutrition de l’enfant
Quand est-ce que vous avez la période de soudure dans votre village/zone durant l’année?
Note : Explorer les points suivants :
- Période
- Définition de la période de soudure
- Disponibilité et accessibilités aux aliments de base
2
- Stratégies adoptées lors de la période de soudure
3. Compréhension de la nutrition
Selon vos opinions, qu’est-ce qu’on entend par malnutrition ?
Note : Explorer les points suivants :
- Signe de la malnutrition
- Cause de la malnutrition
- Type d’individu touché par la malnutrition
- Pratique pour faire face à la malnutrition
- Prévention et traitement de la malnutrition
- Contrainte à la lutte contre la malnutrition
6. Femme enceinte
- Alimentation
- CPN
- Préparation à l’accouchement
- Signes de danger de la grossesse
- Accouchement
7. Femme allaitante
- Alimentation
- Consultation post natale
- Allaitement maternel : Début, fréquence, mode, durée…
3
Outil de cadre de discussion (récapitulation) de la discussion (tableau)
Perception
Période
Contraintes/ Obstacles
Priorités
Succès
CPON,
alimentation,
CPN, alimentation, allaitement (début,
alimentation, préparation à mode, fréquence,
vaccination, l'accouchement, durée…) prise de
Suivi de accouchement , vit A ou aliments
Particularité croissance vaccination riches en vit A
Tabous alimentaires
Maladies fréquentes
4
GUIDE FOCUS GROUP HOMME
1. Contexte
Le Focus group Homme a pour objectif d’obtenir les informations suivantes à travers une discussion de groupe sur la
ou les :
Inventaires des pratiques de gestion des ressources existantes dans la communauté, (ressources
naturelles : eau, terre, forets,…)
Fournir un portrait exact de la réalité telle qu’elle est vécue et les croyances et les tabous sous jacentes à
ces ressources,
Le focus groups repose sur une discussion des thèmes présentés entre les participants, et les membres du groupe
peuvent s’influencer mutuellement en participant aux idées et aux commentaires qui sont faits pendant la discussion.
1
- Préparer le matériel dont vous aurez besoin: flip chart, stylos, marqueurs, feuilles différentes couleurs, colle,
ciseau.
- un rapporteur pour prendre des notes et observer le groupe (il peut toutefois participer aussi et « sortir » de son rôle
SALOHI, un projet financé par le Gouvernement Américain à travers l’USAID/FFP, a pour objectif de
réduire l’insécurité alimentaire dans 7 régions (Amoron’i Mania, Analanjirofo, Androy, Atsimo
Atsinanana, Atsinanana, Vatovavy Fitovinany), 21 districts et 120 communes. Un de ses objectifs
stratégique est d’aider les ménages vulnérables dans leur stratégie de vie. Votre Commune a été
choisie comme une des communes d’intervention du Programme SALOHI. Comme toutes
assistances techniques qui démarrent, il est très important de comprendre la réalité au niveau des
communautés de base qui est le principal bénéficiaire du Programme. Aussi, nous sommes ici pour
bien comprendre vos bonnes pratiques en sécurité alimentaire et de connaître comment avez-vous
surmonté les contraintes s’il a lieu. Ceci nous permettra de mieux orienter les activités que nous
allons entreprendre ensemble dans le cadre du programme SALOHI.
Mais auparavant, j’aimerais que nous partions sur la même base sur le terme Insécurité alimentaire.
Pouvez-vous décrire comment se présente dans votre cas l’insécurité alimentaire ?
Comment procéder
L’équipe explique aux participants qu’elle souhaite savoir ce qu’ils font sur une année
complète.
Les calendriers peuvent être dessinés sur de grandes feuilles de papier, en utilisant des pierres
ou des grains pour quantifier les activités.
On commence par tracer une ligne horizontale en expliquant aux participants que cette ligne
représente une année et qu’il faut la diviser en mois, en saisons, etc. On retiendra l’échelle
temporelle ayant le plus de sens pour les participants. Les divisions saisonnières sont indiquées
le long de cet axe.
Il est généralement plus simple de commencer l’exercice en posant des questions sur les pluies.
Les participants dessinent ou placent des pierres sur chaque mois (ou autre division) du
calendrier en fonction de l’intensité des précipitations.
Lorsque le calendrier des pluies est terminé, on passe à un nouveau calendrier, tracé en
dessous du premier. Le thème pourrait être, par exemple, le travail agricole au fil des mois (par
ex., plus de pierres sur les périodes de travail intense). Pour faciliter les comparaisons, il
convient d’aligner tous les calendriers à celui des pluies.
Différents symboles saisonniers de calendrier seront utilisés pour les hommes, les femmes, et
même, les enfants peuvent être inclus pour montrer qui fait quoi.
- Période des activités les plus signifiantes sur les principales cultures et élevage type.
Laisser les identifier 1 à 5 les plus importantes pour eux pour ces cultures et élevage ;
Exemples activités: installation des cultures, entretiens, récolte, commercialisation …
- Le calendrier des activités et principaux évènements qui influencent ces activités. Les
participants sélectionneront les plus importants de ces évènements ; exemples : pluie,
sècheresse, inondations, festivités etc
- Compréhension des interférences négatives entre ces deux calendriers par rapport à la
stratégie de lutte contre l’insécurité alimentaire (FG)
- Identification des contraintes rencontrées dans le suivi du calendrier cultural (FG)
- Analyse des charges de travail saisonnier et occupation des hommes, des femmes et des
enfants (FG)
L’équipe de facilitateurs explique aux participants qu’elle aimerait en savoir plus sur l’utilisation
des ressources et le contrôle de celles-ci.
Trois grands dessins sont affichés les uns à côté des autres, en laissant suffisamment de place
entre chacun d’entre eux. Le premier dessin représente un homme, le second, une femme et le
troisième une femme et un homme. Une vingtaine de petites cartes illustrées, chacune
représentant une ressource, sont ensuite montrées. On prévoit aussi quelques cartes vierges
pour ajouter les éventuelles ressources manquantes.
Les participants sont invités à choisir une carte et à la placer en-dessous d’un des grands
dessins, en fonction de qui utilise la ressource (hommes, femmes ou les deux). On encouragera
les participants à expliquer la raison de leurs choix.
Lorsque toutes les cartes sont épuisées, on reproduit l’exercice avec une seconde série
identique de dessins et de cartes illustrées, affichés à côté de la première série, en demandant
cette fois aux participants de se concentrer sur qui détient le pouvoir de contrôle sur les
ressources (qui prend les décisions sur les ressources et/ou qui les possède).
Ici aussi, les participants sont encouragés à expliquer leur choix. Ils sont ensuite invités à
comparer les deux séries de cartes.
Matériels
Deux séries identiques de cartes illustrées des ressources, papier collant pour les afficher
Outil : FG
Thèmes clés
- Les principales activités sur l’exploitation (agricole, animale)
- Les principales activités en dehors de l’exploitation (ramassage du bois de feu, collecte
de l’eau, pêche…)
- Les principales activités extra agricoles (commerce, travail salarié)
- Les responsables pour chaque activité (hommes, femmes, les deux)
- Les moyens utilisés pour les activités et leurs origines.
- Les produits (types)
- Les connaissances en matière d’activités agricoles et élevage
- Perception des indicateurs de déclanchements aux crises
- Les facteurs limitants a l’adoption de nouvelles technologies.
- Stratégies pour subvenir aux besoins quotidiens.
- Les opportunités et potentialités locales.
Outil : FG
�
Thèmes clés
- Les systèmes de crédit/épargne existants (Institutions/associations/ individu sources de
services sur le crédit et l’épargne)
- Les relations entre ces institutions/associations/ individu
- Catégories de personnes qui peuvent recourir aux crédits
- Utilisation des épargnes et crédit
- Les contraintes au recours à des épargnes ou crédits.
- Opinions et analyses sur le système du crédit/épargne.
- Qui perd quelque chose dans ces relations ? Qui gagne quelque chose ? (dans le
système)
Comment procéder
Thèmes a traiter
- Perception de vie en coopératives ou association
- Avantages et inconvénients des coopératives et association
- Types d’institutions existantes avec statut (formel ou non).
- Classes sociales des membres.
- Inter relation entre les associations/coopératives existantes.
- Relation entre les associations/coopératives existantes et les autorités locales
Sujet 6 : Commercialisation des produits
Outils :FG
Thèmes à traiter
Sujet 7 : Priorités
But de l’exercice
Connaître les:
- Contraintes priorisées
- Activités priorisées
Comment procéder
L’équipe explique : Les activités de SALOHI ont pour but de vous aider à surmonter les
contraintes que vous rencontrez pour assurer une sécurité alimentaire. On aimerait
savoir quelles sont vos priorités sur les activités ? Quelles contraintes faut-il résoudre en
premier ?
Pour ce faire nous allons :
1. Pour les contraintes.
- Refaire la liste des contraintes que vous avez mentionnées durant la session. Vous
pouvez ajouter autre chose qui n’a pas été discutée mais que vous trouvez importante.
- La liste est à limiter au nombre maximum de 8.
- Dessiner le tableau contenant la liste des contraintes. Comparer ces contraintes deux
par deux.
- Compter les points obtenus par chaque contrainte.
2. Les opportunités
- Faire aussi la liste des opportunités par rapport à ces contraintes choisies.
- Fixer des critères de priorisation pour les opportunités selon vous comme : protection
de l’environnement, protection de la santé, faisabilité, temps nécessaire, budget, etc.
- Vous allez décider entre vous combien de cailloux/plus pour votre classement :
exemple :
Très positif : +++
Positif : ++
Neutre : +
Négatif : -
- Poser chacun le nombre de cailloux /plus pour chaque opportunité selon les critères et
selon votre préférence.
- Compter le nombre de cailloux/plus obtenus pour chaque opportunité et selon les
critères et donner ensuite le rang de votre préférence.
- Revoir à la fin si le résultat vous est satisfaisant.
3.4 Clôture
- Résumer les points discutés
- Demander si quelqu’un a des remarques à émettre,
- Remercier les participants.
« PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES »
Strengthening and Accessing Livelihood Opportunities for Household Impact
SALOHI Program
-----------
ETUDE DE BASE
GUIDE DE FORMATION D’ENQUETEUR
1
1. BUT ET OBJECTIFS DE LA FORMATION D’ENQUETEUR
Cette formation a pour but de constituer une équipe d’enquêteurs qui maîtrise
parfaitement la collecte de données auprès des ménages dans le cadre de la mise en
œuvre du « Baseline survey », à travers les deux principaux types de questionnaire
(questionnaire ménage « chef de famille » et questionnaire ménage « femme »).
A l’issue de la formation, le enquêteurs devront être capables de :
2
2. AGENDA DE FORMATION
1er JOUR 2ème JOUR 3ème JOUR 4ème JOUR 5ème JOUR
- Accueil des participants - THEME 4 : Conduite d’une - THEME 5 : Structure et Contenu - THEME 6 : Utilisation des - THEME 8 : Feed – back et
- Introduction : présentation des interview (méthodes et techniques) du questionnaire (suite) matériels lors de la collecte des instructions pratiques pour les
participants et des formateurs – - THEME 5 : Structure et Contenu c- Questionnaire ménage données anthropométriques enquêteurs (avant interview –
présentation du but et des du questionnaire « femme » : objectifs et principales (présentation des matériels, durant interview – après
objectifs de la formation données et informations à collecter procédures d’utilisation et interview – modes de
a- Les deux types de
selon les différentes sections, pratique d’utilisation par remplissage du questionnaire –
- Collecte des attentes et craintes questionnaire : questionnaire
explication de chaque question et enquêteur) entretien des matériels)
des participants ménage « chef de famille » et
questionnaire ménage « femme » des options de réponses, et THEME 9 : Equipe d’enquête
Matinée - Mise en place des normes de
utilisation des CODES et organisation logistique
travail : horaire, …. b- Questionnaire ménage « chef
« constitution équipe d’enquête
- THEME 1 : Programme de famille » : objectifs, principales
– répartition des matériels –
SALOHI (but, objectifs, résultats données et informations à collecter
questionnaire - organisation du
attendus, zones cibles et selon les différentes sections,
déplacement …… »
partenaire financier) explication de chaque question et
des options de réponses, et
- THEME 2 : Rôles et
utilisation des CODES
responsabilités des Enquêteurs
- THEME 2 : Rôles et - THEME 5 : Structure et Contenu - THEME 5 : Structure et Contenu - THEME 7 : Pratique de la - THEME 9 : Equipe d’enquête
responsabilités des Enquêteurs du questionnaire (suite) du questionnaire (suite) collecte de données sur terrain et organisation logistique
(suite) b- Questionnaire ménage « chef c- Questionnaire ménage auprès des ménages « constitution équipe d’enquête
Après - midi – répartition des matériels –
- THEME 3 : Conduite à tenir lors de famille » : objectifs, principales « femme » : objectifs et principales
de l’interview auprès de ménages données et informations à collecter données et informations à collecter questionnaire - organisation du
(attitudes, comportements, selon les différentes sections, selon les différentes sections, déplacement …… » (suite)
éthiques) explication de chaque question et explication de chaque question et
des options de réponses, et des options de réponses, et
utilisation des CODES (suite) utilisation des CODES (suite)
3
3. CONTENUS
Fiche de Projet SALOHI (version malagasy)
IZA : CRS, ADRA, CARE ary Land O’Lakes
NY TANJONA MANOKANA:
Manamafy ny fananana fiainana farafahakeliny mendrika ny maha olona miisa
96.000 (fahasalamana)
Manatsara ny tetikadim-pivelomana ho an’ny tokantrano miisa 82.000
(livelihoods)
Manatombo ny fahefan’ny vondrona 544 hahay miatrika sy hiarina ary hihaina
tsara aorian’ny loza.
NY VOKATRA HANTENAINA :
Fampihenana ny tsy fahampiana ara-tsakafo (8%)
Fampihenana ny isan’ny ankizy marary latsaky ny 5 taona (20%)
Fampiofanana tantsaha miisa 82.000
Fananganana lalankely mirefy 1463 km ho an’ny tantsaha, ary fanamboarana ny
fantsona fanondrahana (3450 ha)
Fitomboan’ny famokarana ara-pambolena 50%
Fampihenana ny vanimpotoana maintso ahitra ho roa volana
Fizaràna sakafo 27.000 MT ho an’ny vehivavy bevohoka miisa 163.772 sy ankizy
latsaky ny 2 taona, ary mpandray anjara amin’ny asa tana-maro miisa 8200
Fametrahana ny fomba fanairana mialoha be ho ana vondrona mponina miisa
400, izay miaraka amina drafi-pitantanana mateza ny tontolo; miampy drafitra
fitantanana ary fisorohana ny loza voajanahary eny an-toerana
4
Introduction et consentement :
« ITY ANDIAN-TENY MANARAKA ITY DIA NATAO HO VAKIAN’IREO MPANAO FANADIHADIANA
ALOHAN’NY HANOMBOHANA NY RESADRESAKA ATAO AMI’NY LOHAM-PIANAKAVIANA NA NY
VEHIVAVY AO ANTOKANTRANO »
5
RESPONSABILITES DE L’AGENT ENQUETEUR SUR TERRAIN
Repérer le ménage qui doit être enquêté ;
Se présenter aux membres du ménage et demander
l'autorisation d'effectuer l'interview (voir introduction et
consetement) ;
Faire passer le questionnaire à tous les membres éligibles
présents dans le ménage ;
Remplir le questionnaire de manière claire et lisible ;
En cas de doute sur la manière de coder une réponse, notez-le
mot à mot à la marge du questionnaire, et vérifiez le code
correct avec le superviseur en fin de journée ;
Si nécessaire, effectuez les procédures supplémentaires de
collecte des données, y compris le test de la teneur en iode du
sel et la prise des mesures anthropométriques ;
Vérifier les questionnaires remplis pour s’assurer que toutes
les questions ont été posées ;
Retourner dans le ménage pour enquêter les femmes, les
mères ou les principales personnes en charge d’enfants qui
n’ont pas été contactées durant les visites initiales.
6
COMMENT CONDUIRE UNE INTERVIEW
7
4- REPONDEZ FRANCHEMENT AUX QUESTIONS DE LA PERSONNE ENQUETEE.
Avant d'accepter d'être interviewée, la personne enquêtée peut vous poser quelques
questions concernant l'enquête ou la façon dont elle a été sélectionnée pour l’enquête.
La personne enquêtée peut également s'inquiéter de la durée de l'interview. Si elle la
demande, donnez-lui la durée moyenne de chacun des questionnaires, qui aura été
estimée lors du pré-test et vous aura été communiquée lors de la formation. Précisez
que vous êtes disposé à revenir à un autre moment si elle n'est pas disponible à ce
moment-là pour répondre aux questions.
5- INTERVIEWEZ LA PERSONNE ENQUETEE EN PRIVE. La présence d'une tierce
personne pendant l'interview peut vous empêcher d'obtenir des réponses franches et
honnêtes de la part de la personne enquêtée. Par conséquent, il est essentiel que les
interviews soient conduites en privé et que toutes les questions reçoivent une
réponse de la personne enquêtée elle-même, surtout lorsqu’il s’agira de l'interview
individuelle de la femme, qui comporte les questions les plus sensibles. Si d'autres
personnes sont présentes quand vous commencez une interview, expliquez à la
personne enquêtée que certaines questions sont privées et demandez-lui quel serait le
meilleur endroit pour lui parler en tête-à-tête. Parfois, le fait de demander un entretien
en privé peut susciter la curiosité des autres, qui voudraient alors vous écouter ; il vous
faudra donc faire preuve d’imagination pour trouver une solution à ce problème. Le fait
de créer une ambiance de confidentialité, dès le début, permettra à la personne
enquêtée d'être plus attentive à vos questions.
8
Annexes :
Fiche de présence
Rapport de formation
9
« PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES STRATEGIES DE SURVIE DES MENAGES »
Strengthening and Accessing livelihood Opportunities for Household Impact
SALOHI Program
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ETUDE DE BASE
Guide de Travail de conduite sur terrain
1
PLANIFICATION DES ACTIVITES SUR TERRAIN
AUTORITÉS LOCALES:
Lettre à envoyer aux autorités locales bien avant l’arrivée du
personnel affecté à l’enquête.
L’impossibilité de contacter les autorités locales à l’avance peut causer
des problèmes aux équipes d’enquêteurs
Durant le dialogue avec les autorités locales et les chefs de
communauté, demandez leur autorisation à entreprendre les
activités sur le terrain et donnez-leur à titre indicatif un calendrier des
activités
Il serait bon de demander aux autorités locales et aux chefs de
communauté des listes des ménages
A son arrivée, l’équipe devrait toujours aller se présenter aux
autorités locales et aux chefs de communauté.
CARTES LOCALES :
Procurez-vous une carte de la zone du projet qui, théoriquement,
indiquera l’emplacement des grappes (villages) à visiter.
Il faudra marquer de façon approximative les emplacements de
certaines communautés après avoir consulté des personnes bien
informées
EQUIPEMENT APPROPRIE :
Une équipe d’enquêteurs de deux personnes aura besoin d’une
balance et d’une toise
La toise recommandée est faite en bois et convient aux enfants
mesurant moins de 130 cm, ce qui est approprié aux fins de cette
évaluation. Elle pèse 6 kg, mesure 75 cm lorsqu’elle est rabattue et est
munie d’une courroie d’épaule pour le transport
2
AUTRES FOURNITURES UTILES :
Blocs note pour les superviseurs;
Planchettes à pince;
Torchons pour nettoyer l’équipement;
Stylos et crayons (crayons pour les enquêteurs, stylos rouges pour
les superviseurs);
Unités de systèmes de position géographique (si disponible).
NUMEROTER LES QUESTIONNAIRES :
Le chef d’équipe devra s’assurer que les questionnaires qui seront
utilisés par les enquêteurs sont prés numérotés avec un numéro
d’identification unique, commençant par 01 et finissant (dans la plupart
des cas) par 24.
La numérotation aura lieu avant que les équipes se rendent sur le
terrain. Le numéro unique sert à identifier le questionnaire dans
l’application sur l’ordinateur.
Des numéros de questionnaire doubles ne sont pas acceptés
3
PRISE EN COMPTE DES ASPECTS ETHIQUES
Les enquêtes sur les ménages peuvent soulever des questions d’ordre éthique. Ces questions se
rapportent au respect de la vie privée, au besoin de consentement et aux responsabilités qui
surgissent lorsque des cas de malnutrition grave sont relevés durant une enquête. Il est important
d’examiner avec l’équipe d’enquête les questions décrites ci-dessous.
Confidentialité: Toutes les informations fournies aux enquêteurs devraient restées
strictement confidentielles. Les dossiers devraient être conservés en lieu sûr. Les dossiers
informatisés ne devraient pas contenir de noms permettant d’identifier des ménages ou des
individus
Consentement: Les interviewés devraient être informés de la nature des questions qui
leur seront posées et des mesures (poids et hauteur) qui seront prises. Ils doivent comprendre
les procédures et donner leur approbation sans réserve.
Donner aux ménages des informations en retour: Les familles ont eu la gentillesse
de consacrer du temps à l’enquête et ont droit à des informations en retour. Toute condition
importante découverte durant l’interview doit être signalée aux parents, ainsi, les mères seront
informées lorsqu’un enfant est mal nourri et l’équipe d’enquête devrait disposer de protocoles
pour signaler les cas extrêmes en vue d’un traitement.
Donner aux communautés des informations en retour: Avant de commencer
l’enquête, l’équipe devrait prévoir quel type d’information sera donné aux communautés. Le
nombre d’interviews par communauté sera trop limité pour être statistiquement valide, toutefois,
même une information en retour générale pourrait être appréciée par les autorités locales (par
exemple, que 10 sur 39 enfants pesés et mesurés sont sous-alimentés). Il serait bon que ce
type d’information en retour soit donné avant que l’équipe parte dans une autre communauté.
INTRODUCTION ET CONSENTEMENT
Veuillez lire le consentement ci-après :
La participation à cette enquête est volontaire. Nous espérons cependant que vous accepterez de
participer à cette enquête car votre opinion est importante pour nous.
Avez-vous des questions sur l’enquête ?
Puis-je commencer l’entretien maintenant ?
4
COMMENT CONDUIRE UNE INTERVIEW
5
4- REPONDEZ FRANCHEMENT AUX QUESTIONS DE LA PERSONNE ENQUETEE.
Avant d'accepter d'être interviewée, la personne enquêtée peut vous poser quelques
questions concernant l'enquête ou la façon dont elle a été sélectionnée pour l’enquête.
La personne enquêtée peut également s'inquiéter de la durée de l'interview. Si elle la
demande, donnez-lui la durée moyenne de chacun des questionnaires, qui aura été
estimée lors du pré-test et vous aura été communiquée lors de la formation. Précisez
que vous êtes disposé à revenir à un autre moment si elle n'est pas disponible à ce
moment-là pour répondre aux questions.
5- INTERVIEWEZ LA PERSONNE ENQUETEE EN PRIVE. La présence d'une tierce
personne pendant l'interview peut vous empêcher d'obtenir des réponses franches et
honnêtes de la part de la personne enquêtée. Par conséquent, il est essentiel que les
interviews soient conduites en privé et que toutes les questions reçoivent une
réponse de la personne enquêtée elle-même, surtout lorsqu’il s’agira de l'interview
individuelle de la femme, qui comporte les questions les plus sensibles. Si d'autres
personnes sont présentes quand vous commencez une interview, expliquez à la
personne enquêtée que certaines questions sont privées et demandez-lui quel serait le
meilleur endroit pour lui parler en tête-à-tête. Parfois, le fait de demander un entretien
en privé peut susciter la curiosité des autres, qui voudraient alors vous écouter ; il vous
faudra donc faire preuve d’imagination pour trouver une solution à ce problème. Le fait
de créer une ambiance de confidentialité, dès le début, permettra à la personne
enquêtée d'être plus attentive à vos questions.
6
RESPONSABILITES DE L’AGENT ENQUETEUR SUR TERRAIN
7
RESPONSABILITES DU SUPERVISEUR
Le superviseur est le plus haut responsable de l’équipe. Il/elle est responsable du bien-être et de la
sécurité des membres de l’équipe, et il/elle a également en charge l’accomplissement de la charge de
travail assignée et le maintien de la qualité des données. Le superviseur est, en particulier, responsable
de la préparation, de l’organisation et de la direction du travail sur le terrain, ainsi que du contrôle
inopiné des données collectées au niveau du Questionnaire Ménage.
Pour la préparation du travail sur le terrain, le superviseur doit :
Obtenir la liste des ménages de l'échantillon et/ou les cartes de chaque grappe dans laquelle
son équipe travaillera, et il devra aussi discuter de tous les problèmes spécifiques.
Se familiariser avec l'endroit où l'équipe travaillera et trouver les meilleurs moyens pour
effectuer les déplacements et pour obtenir des logements.
Établir le contact avec les autorités locales pour les informer du déroulement de l'enquête et
obtenir leur appui et leur coopération.
Obtenir les avances financières, les fournitures et l'équipement nécessaire pour que l'équipe
puisse mener à bien les interviews dont elle a la charge. Une préparation minutieuse de la part
du superviseur est importante, car elle facilitera le travail de l'équipe sur le terrain ; elle
permettra de maintenir le moral des agents enquêteurs, et facilitera la liaison avec le bureau
central pendant tout le déroulement du travail sur le terrain.
Pour l’organisation du travail sur le terrain, le superviseur doit :
Répartir le travail entre les agents enquêteurs, en tenant compte de leurs
compétences linguistiques, et en veillant à ce que la répartition du travail soit
le plus équitable possible ;
Tenir les feuilles de contrôle du travail sur le terrain et s’assurer de la bonne
exécution des tâches ;
Faire des contrôles de façon impromptue au niveau du questionnaire ménage en
effectuant des interviews des ménages ;
Envoyer régulièrement les questionnaires remplis et des rapports d’étape au
coordinateur, et veiller à ce que le bureau central soit toujours informé de
l'endroit où se trouve l'équipe ;
Informer le coordinateur de terrain/directeur technique de l’enquête de tous les
problèmes qui pourraient survenir sur le terrain ;
Veiller sur le(s) véhicule(s) de l'équipe en s’assurant qu'il soit conservé en bon
état et qu'il est utilisé uniquement pour le travail ;
S’assurer que les questionnaires sont gardés confidentiellement et que les
enquêteurs ne discutent pas des résultats des interviews entre eux ou avec
d’autres personnes ;
S'efforcer de développer un esprit d'équipe ; une atmosphère de travail
harmonieuse ainsi qu'un planning soigneusement établi et une bonne
organisation des activités sur le terrain contribuent à la qualité globale de
l'enquête.
8
ROLE DU SUPERVISEUR D'ENQUETE D'EVALUATION
Le rôle qui vous est dévolu en qualité de Superviseur exige que votre comportement tranche
sur celui de vos collaborateurs immédiats (agents enquêteurs) du point de vue de vos
connaissances académiques, de votre attitude et de votre aspect physique.
En votre qualité de représentant de la hiérarchie des opérations de l'enquête auprès des agents
enquêteurs, vous exercez les fonctions suivantes:
Vous êtes chargés de diriger les activités de collecte des données sur le terrain et
d'en assurer le succès.
Vous avez pour obligation de vous assurer que tous les agents enquêteurs se
trouvant sous votre responsabilité remplissent les tâches qui leur sont confiés tout
en respectant scrupuleusement les normes de qualités requises et en se conformant
aux délais d'exécution impartis.
9
PROCEDURES DE TERRAIN
Le travail sur le terrain se déroulera selon un calendrier précis, et l'enquête ne sera un succès que si
chaque membre des équipes d'enquête comprend et suit correctement les procédures de terrain.
A- ACTIVITES PREPARATOIRES ET FEUILLES DE CONTROLE DE L’AGENT ENQUETEUR
Chaque matin, votre superviseur vous donnera un aperçu du travail de la journée et vous expliquera
comment trouver les ménages qui vous sont affectés. Quand votre superviseur vous désigne les
ménages, écrivez ces informations d'identification sur votre Feuille de Contrôle de la Grappe. Les
informations d'identification (numéro du ménage, nom du chef de ménage) et votre nom et la date
d'affectation doivent toutes être inscrites dans les Colonnes 1 et 2. Les Colonnes 3 à 7 de la Feuille de
Contrôle de la Grappe servent à résumer les résultats de votre travail sur le terrain pour chaque
ménage. À la fin de la journée, vous devrez enregistrer dans ces colonnes les résultats finals de toutes
les visites des ménages et interviews individuelles que vous aurez effectuées.
Quand on vous affecte votre travail, vous devez l'examiner rapidement et poser toutes les questions
que vous pouvez avoir. Rappelez-vous qu’une fois le travail commencé, votre superviseur et votre
contrôleur ne seront pas toujours disponibles pour répondre aux questions.
Vous devez vous assurez que :
Les Colonnes 1 et 2 de votre Feuille de Contrôle de la Grappe sont remplies et qu'elles
contiennent tous les renseignements dont vous aurez besoin pour identifier les ménages
sélectionnés ;
Vous avez un Questionnaire Ménage pour chaque ménage qui vous est attribué ;
Vous remplissez les informations d’identification sur la page de garde de chaque Questionnaire
Ménage ;
Vous connaissez les ménages sélectionnés que vous avez à enquêter et que vous avez les
informations nécessaires (cartes, renseignements écrits, etc.) pour les localiser ;
Vous avez compris toutes les instructions particulières de votre superviseur concernant la façon
de contacter les ménages qui vous sont attribués ;
Vous avez suffisamment de questionnaires individuels vierges pour les femmes et les enfants
de moins de cinq ans.
Après avoir terminé l’interview du ménage, vous aurez à attribuer un Questionnaire Individuel
femme et un Questionnaire Enfant de Moins de Cinq Ans respectivement à chaque femme et à
chaque enfant éligible identifié dans le ménage. Complétez l'information d'identification sur la
page de garde du questionnaire approprié pour chaque femme et chaque enfant éligible
identifié dans la Feuille d’enregistrement du ménage.
10
Comment entrer en contact avec les ménages
Dans les instructions, on suppose que le plan de sondage comprend l'attribution de numéros uniques à
toutes les structures dans les unités d’échantillonnage, et une énumération des ménages, identifiés
selon le nom du chef de ménage. On attribue ensuite un numéro à chaque ménage et la sélection de
l’échantillon est faite au niveau des ménages. Dans les pays où l'échantillon est tiré sur la base des
logements au lieu des ménages, les procédures de contact doivent être modifiées.
Dans quelques cas, vous aurez des difficultés à trouver les ménages sélectionnés car les gens peuvent
avoir déménagé ou les équipes d’énumération peuvent avoir fait une erreur.
Voici quelques exemples de problèmes que vous pouvez rencontrer et la manière de les résoudre :
Le ménage sélectionné a déménagé et le logement est vide. Si un ménage a déménagé du
logement dans lequel il était listé et que personne n'habite le logement, vous devez considérer
le logement comme vide et encercler, puis écrire « logement vide » dans l’espace prévu à cet
effet.
Le ménage sélectionné a déménagé et un nouveau ménage occupe actuellement le
même logement. Dans ce cas, il faut enquêter le nouveau ménage.
Le numéro de structure et le nom du chef de ménage ne correspondent pas à ce que
vous trouvez sur le terrain. Par exemple, un ménage vous a été attribué dont le chef de
ménage est RAKOTO, qui est listé comme habitant dans la structure numéro 003. Mais, quand
vous arrivez à 003, le chef de ménage qui y habite s'appelle RANDRIA. Considérez alors le
ménage qui habite 003 comme le ménage sélectionné. Vous devez enquêter le ménage dont le
chef est RAKOTO.
Le ménage sélectionné n'habite pas dans la structure qui a été listée. Si, par exemple, on
vous a assigné un ménage dont le chef est RAKOTO dans le logement 007, et que vous
trouvez que RAKOTO habite actuellement dans une autre structure, enquêtez le ménage qui
habite 007. En d'autres termes, s'il y a un désaccord entre le numéro de logement et le nom du
chef de ménage, enquêtez celui qui habite le logement qui vous a été assigné.
La fiche d’énumération ne donne qu'un seul ménage dans le logement, mais deux
ménages y habitent maintenant. Dans ce cas, enquêtez les deux ménages, et en prendre
note sur la page de garde du Questionnaire Ménage. Votre superviseur donnera un numéro à
ce ménage, que vous devrez inscrire sur le questionnaire. Cependant, si la fiche d’énumération
fait mention de deux ménages, dont un seulement a été sélectionné, et que vous trouvez
actuellement trois ménages, enquêtez seulement celui qui a été sélectionné et ignorez les deux
autres. Dans l'un ou l'autre de ces deux cas, informez votre superviseur de la situation.
Le chef de ménage a changé. Dans quelques cas, la personne qui est désignée comme chef
de ménage a déménagé ou est décédé depuis l'établissement de l’énumération. Enquêtez le
ménage présent.
La maison est fermée et les voisins disent que les habitants sont sur leur plantation (ou
en visite, etc.) et ne rentreront que dans quelques jours ou semaines. Encerclez le Code
(Pas à la maison) à la question sur la page de garde du Questionnaire Ménage. La maison
devra être revisitée au moins deux fois pour s'assurer que les membres du ménage ne sont pas
rentrés.
La maison est fermée et les voisins disent que personne n'y habite ; le ménage a
déménagé définitivement. Encerclez le Code (Autre) à la question sur la page de garde du
Questionnaire Ménage et remplissez “Autre - à préciser” de façon appropriée.
11
Une structure qui vous est assignée est en fait une boutique et personne n'y habite.
Vérifiez avec soin pour voir si personne n'y habite. Si c'est le cas, encerclez le code (Autre) à la
question sur la page de garde du Questionnaire Ménage et remplissez « Autre - à préciser » de
façon appropriée.
Une structure sélectionnée n'est pas trouvée dans la grappe, et les résidents vous disent
qu'elle vient d’être détruite dans un incendie. Encerclez le code (logement pas
trouvé/détruit) à la question sur la page de garde du Questionnaire Ménage.
Personne n'est à la maison et les voisins vous disent que la famille est allée au marché.
Encerclez le code (“Pas à la maison”) à la question sur la page de garde du Questionnaire
Ménage et retournez voir ce ménage quand la famille sera de retour (plus tard le même jour, ou
le jour suivant).
B- IDENTIFICATION DES ENQUETES ELIGIBLES
Etre “éligible” signifie « remplir les conditions requises » pour quelque chose. Une personne enquêtée
éligible est quelqu'un qui remplit les conditions ou qui a les caractéristiques nécessaires pour être
incluse dans l’enquête. Vous utiliserez le Questionnaire Ménage pour identifier qui est éligible pour être
enquêté au moyen du Questionnaire Individuel de la Femme et du Questionnaire des Enfants de
Moins de Cinq Ans. Toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans et tous les enfants âgés de moins de
cinq ans qui sont membres du ménage sont considérés comme éligibles. Il est très important que vous
n'omettiez aucun membre éligible quand vous remplissez le Feuille d’Enregistrement du Ménage.
Les paragraphes qui suivent donnent des exemples de différents problèmes qu’un enquêteur peut
rencontrer quand il doit procéder à l’interview d’une femme éligible (pour le questionnaire de la femme),
ou d’une mère ou encore d’une gardienne principale d’enfant (pour le questionnaire des enfants de
moins de cinq ans) :
Enquêtée éligible non disponible. Si la personne enquêtée éligible n'est pas à la maison
quand vous faites la visite, demandez à un membre de la famille ou à un voisin quand la
personne enquêtée rentrera. Vous devez contacter le logement au moins trois fois, en essayant
de faire chaque visite à une heure différente de la journée. En aucun cas, vous ne devez faire
les trois visites le même jour, puis arrêter d'essayer d'entrer en contact avec la personne
enquêtée.
Refus d'être enquêtée. La disponibilité de la personne enquêtée et sa volonté d'être enquêtée
dépendra dans une large mesure de la première impression que vous lui ferez quand vous la
rencontrerez. Présentez-vous et expliquez l’objet de votre visite. Lisez l’introduction qui est
imprimée sur le questionnaire en question. Si la personne enquêtée n'accepte toujours pas
d'être enquêtée, il se peut que le moment soit mal choisi. Demandez-lui si une autre heure lui
convient mieux et fixez un rendez-vous.
Interview non terminée. Une enquêtée peut être demandée à l'extérieur au cours de
l'interview ou elle peut ne pas vouloir répondre à toutes les questions au moment où vous lui
rendez visite. Si une interview est incomplète pour une raison quelconque, vous devez essayer
de fixer un rendez-vous pour revoir la personne enquêtée aussitôt que possible pour obtenir les
informations manquantes. Prenez soin d'enregistrer sur la page de garde du questionnaire que
l’interview n’est pas terminée et indiquez l'heure que vous avez fixée de manière consensuelle
pour une visite de rappel ; vous devez également rendre compte du problème à votre
superviseur ou à votre contrôleur.
12
Enquêtée en état d’incapacité. Il se peut qu'il soit impossible d'interviewer une femme parce
qu'elle est très malade ou parce qu'elle est incapable, mentalement, de comprendre les
questions que vous allez lui poser, ou encore parce qu'elle est sourde, etc. Dans ces cas,
indiquez sur la page de garde du questionnaire que la personne enquêtée était en état
d’incapacité
13
pour aménager le cas échéant un rendez-vous avec le membre du ménage le plus habilité à
répondre aux questions.
D- 2 CONTROLE DU TRAVAIL DE L’ENQUETEUR
Dans votre travail de contrôle, vous devez :
Vérifier quotidiennement le travail de chaque membre de son équipe et s’assurer que les
enquêteurs comprennent bien les instructions qu'ils ont reçues et qu’ils suivent le programme
de travail et l’emploi du temps comme indiqué.
Assister au moins à une entrevue par jour de chaque enquêteur au cours d'une journée de
travail. Fournir durant les trois (3) premiers jours de la collecte un encadrement très serré
à l'agent enquêteur pour éviter des cas d'erreurs afin qu'elles ne répètent pas tout au cours de
la collecte.
Venir en aide à l’enquêteur qui, pour une raison ou une autre aurait sur le terrain des problèmes
de localisation géographique dans la zone. Il doit se rendre sur place avec lui et vérifier la
nature des difficultés auxquelles il fait face pour y remédier.
S'assurer, avant que l’agent ne quitte le site, que tous les ménages ont été enquêtés et que
l’enquêteur a ramené le nombre exact de questionnaires. Il en est de même pour les
équipements de l'enquête.
Veiller à ce qu’aucun membre de votre équipe ni vous-même, s’absente du terrain sans l’aval
du superviseur de zone ou du Coordinateur technique de l’Enquête.
Chaque fin de journée, vous devez vérifier que les formulaires qui vous sont remis ont été
remplis correctement. En cas de correction d’importance, vous les remettez à l’enquêteur pour
suites utiles. Vous vérifiez que les informations de la page administrative sont cohérentes, vous
regardez de près les réponses sur l’âge, le sexe et vous vous assurez qu’aucune information
ne manque pour les membres du ménage.
Observer, au moment des visites de contrôle, la manière avec laquelle l'agent enquêteur pose
les questions et lui donner des conseils. Pour ce faire, vous devez rester avec lui pour la totalité
de l'entretien en évitant de venir ou de partir au milieu de l'entretien. Tandis que l’enquêteur
administre le questionnaire, vous devez éviter de parler à l'enquêteur et à l'enquêté. Faire en
sorte que votre présence n'influence pas l'enquêteur. Vous devez prendre des notes sur les
questions que pose l'enquêteur avec difficultés et les concepts qu'il ne maîtrise pas. Vous
devez concentrer votre observation sur ce qui suit: "comportement de l’enquêteur durant
votre présence dans le ménage; comment l'enquêteur pose les questions; durée de
l’entrevue; impartialité de l'enquêteur". Toutes remarques doivent être écrites
immédiatement pour éviter de les oublier de façon à discuter avec l’enquêteur de ce que vous
n'avez pas remarqués et lui montrer comment il pourrait l'améliorer. Vous devez également
l'aider à mieux comprendre les définitions et les concepts utilisés durant l'enquête.
Organiser une réunion finale de révision avec tous les enquêteurs qui se trouvent sous
votre contrôle. Au cours de cette réunion, l’équipe fait le point sur les travaux effectués. Cette
réunion vous donne l’occasion de récupérer le travail des enquêteurs, le matériel qui leur a été
remis.
Remplir la fiche d’évaluation finale en vérifiant que les données sont cohérentes et conformes
aux informations inscrites dans les questionnaires
Récupérer tout le matériel (formulaires remplis, formulaires vierges, cartes, badges, etc.) une
fois les travaux de terrain terminés. Vous vérifiez que toutes les fiches sont remplies et faites
parvenir tout le matériel en votre possession au superviseur de zone
14
C- CLOTURE DES OPERATIONS DE TERRAIN
La clôture des opérations de terrain est effective lorsque le superviseur aura exécuté toutes les
instructions reçues et valide les travaux réalisés par les agents enquêteurs se trouvant sous son
contrôle.
Dans le processus, cette phase est très importante. Aussi, est-il nécessaire de synthétiser les
opérations à réaliser pour cette clôture. Vous prendrez soin de:
vous assurer de l'exhaustivité de la collecte, pour chacune des sections d'énumération
vérifier si toutes les fiches ont été remplies
vous assurer que chaque agent enquêteur remette effectivement leur lot de questionnaires et
matériel de travail et que des solutions aient été apportées aux problèmes posés.
Dresser l'inventaire de tous les documents et matériel reçus: les questionnaires (rempli ou
vide), les cartes, les matériels de mesure doivent être récupérés dans leur entièreté.
Empaqueter les documents et matériel reçus correctement avant de les expédier ou les
remettre au Coordinateur technique de l’enquête. Vérifiez que les lots de questionnaires soient
bien identifiés. N'oubliez pas de porter sur son emballage les codes de localisation de votre aire
d'intervention.
15
ATELIER DE FORMATION DES
FORMATEURS
Baseline SURVEY
-----------------
BUT DE LA FORMATION
La formation a pour but de mettre en place un pool de formateurs
d’Enquêteurs, en vue de renforcer les capacités de toutes les ressources
humaines du Programme SALOHI impliquées dans la mise en œuvre du
« BASELINE SURVEY », pour la collecte de données de base fiables,
permettant d’améliorer les stratégies d’intervention, et essentiellement de
mettre en place un tableau de suivi de performance réaliste, selon les
indicateurs prioritaires du Programme SALOHI.
OBJECTIFS DE LA FORMATION :
A l’issue de la formation, les participants devraient être capables de :
1. Maîtriser les principaux éléments de base du Programme SALOHI ;
2. Connaître le cadre général du « BASELINE SURVEY » du Programme
SALOHI ;
3. Maîtriser les méthodes et techniques de collecte de données et
informations, dans le processus de la mise en œuvre de l’enquête de
base : enquête quantitative et enquête qualitative ;
4. Participer activement dans le processus de validation de tous les
outils de collecte de données et informations
5. Utiliser parfaitement les outils de collecte (questionnaire et guide
d’interview) de données et informations, ainsi que le guide d’enquête ;
6. Utiliser parfaitement les appareils de mesure lors de la collecte de
données anthropométriques ;
7. Elaborer un plan de formation d’enquêteurs
8. Bien coordonner les aspects logistiques en vue de mener les activités
de collecte selon le planning pré établi ;
1
AGENDA DE FORMATION (TOT baseline survey)
Lundi 05 octobre 2009 Mardi 06 octobre 2009 Mercredi 07 octobre 2009 Jeudi 08 octobre 2009 Vendredi 09 octobre 2009
THEME 1 : Rappel du THEME 4 : Enquête THEME 4 : Enquête THEME 5 : Enquête THEME 6 : Plan de
cadre général du quantitative : modules quantitative (travaux de terrain) : qualitative : objectifs, formation
programme SALOHI : RF « consommation alimentaire pré test du questionnaire au niveau questions d’évaluation, d’Enquêteurs : agenda
– IPTT – PMP du ménage », « agriculture » communautaire (enquête ménage questions d’interview et de formation,
et « résilience » et mesure anthropométrique) guide d’interview déroulement, contenu et
THEME 2 : Cadre
supports
général du Baseline THEME 4 : Enquête THEME 5 : Enquête
survey : but – objectifs – quantitative (travaux de qualitative (travaux de THEME 7 : Organisation
MATINEE méthodologie revue et simulation du revue et simulation du logistique de terrain :
questionnaire) : groupe par guide d’interview) : formation d’enquêteurs –
THEME 3 : Généralités
SO groupe par SO collecte de données sur
sur les
terrain
enquêtes (enquête THEME 4 : Enquête THEME 5 : Enquête
ménage, enquête quantitative (restitution quantitative (restitution
communautaire, et focus des travaux de revue et des travaux de revue et
groupe) introduction et simulation du simulation du guide
modalités d’exécution questionnaire) : restitution d’interview) : restitution
par SO par SO
2
ORGANISATION LOGISTIQUE DE L’ATELIER DE FORMATION
-------------------------
Nombre des
9 10 7 7 8 40
participants
LOGISTIQUES :
durant les 5 jours de formation on aura : deux pauses café (matinée et après- midi) et pause
déjeuner le midi
matériels et équipements de formation : vidéo projecteur – lap top – tableau mou – papier flip
chart – markers – pied flip chart – pins
Toise 10
Toise verticale 15
Toise horizontale 15
3
T H E ME S E T C ON T E N U S
4
DEROULEMENT DE L’ATELIER DE FORMATION DE FORMATEURS
DATE : lundi 05 septembre 2009
5
DATE : mardi 06 septembre 2009
THEME 4 : Enquête
9h 00 – 9h 50 Développement et explication des modules LOL
quantitative : modules
« Consommation alimentaire » et « Agriculture »
« consommation alimentaire
du ménage », « agriculture » 09h 50 – 10h 15 Développement et explication du module CARE
et « résilience » « Résilience »
6
DATE : mercredi 07 septembre 2009
THEME 4 : Enquête 13h 45 – 14h 15 - Restitution des travaux du groupe transversal ZOELY (PCU)
quantitative (restitution
14h 15 – 14h 45 - Restitution des travaux du groupe SO 1
des travaux de groupe)
relatifs à l’exploitation du 14h 45 – 15h 15 - Restitution des travaux du groupe SO 2
questionnaire sur terrain
15h 15 – 15h 45 - Restitution des travaux du groupe SO 2
7
DATE : jeudi 08 septembre 2009
THEME 5 : Enquête 13h 45 – 14h 00 - Restitution du guide « focus group femme » ZOELY (PCU)
quantitative (restitution
14h 00 – 14h 15 - Restitution du guide « focus group homme »
des travaux de revue et
simulation du guide 14h 15 – 14h 45 - Restitution enquête communautaire
d’interview) :
14h 45 – 15h 30 Démarches et outils de collecte de données ZOELY (PCU)
qualitatives du Baseline : réunion communautaire –
focus group femme – focus group homme
8
DATE : vendredi 08 septembre 2009
9
LISTE DES 120 FOKONTANY TOUCHES PAR L'ETUDE DE BASE
SALOHI Program
ETUDE DE BASE
PLANNING DE COLLECTE DE DONNEES
1
1. CRS
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
N° Nom de Nom de
Nom de district D'EQUIPE ET
FKT Fokontany Commune
LEUR CONTACT
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
ANDRIAMANARI ANTANIMORA
1 AMBOVOMBE
NA ATSIMO ATSIMO
ANDALATANOS
2 MODOIOKE AMBOVOMBE
Y
ANJAKAMBA
3 JAFARO AMBOVOMBE
BAS Equipe 1: NIAINA
ANTSAKOAMBAL Tel: 034 05 156 92
4 JAFARO AMBOVOMBE
O
AMBONDRO
8 AMBONDRO AMBOVOMBE
ANATIROVA
2
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
N° Nom de Nom de
Nom de district D'EQUIPE ET
FKT Fokontany Commune
LEUR CONTACT
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
TSARATANTERA
13 IKONGO IKONGO
KA
AMBALAHOSY
23 AMBODIBAKOLY MANANJARY
NORD
Equipe 5: NJARA
25 ANJAHAMARINA ANDASIBE VAVATENINA
Tel: 034 17 983 01
ANDRORANGAB
26 MIARINARIVO VAVATENINA
E
3
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
N° Nom de Nom de
Nom de district D'EQUIPE ET
FKT Fokontany Commune
LEUR CONTACT
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
MANANARA
27 SERANAMBE IMORONA
AVARATRA
MANANARA
28 AMBODIMANGA ANTANAMBE
AVARATRA Equipe 6: DANNY
MANANARA Tel: 034 09 953 48
29 VARARY SANDRAKATSY
AVARATRA
MANANARA MANANARA
30 SOAVINARIVO
AVARATRA AVARATRA
2. ADRA
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES
N° Nom de Nom de CHEFS D'EQUIPE MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
Nom de district
FKT Fokontany Commune ET LEUR
CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
4
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES
N° Nom de Nom de CHEFS D'EQUIPE MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
Nom de district
FKT Fokontany Commune ET LEUR
CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
ALAROBIA
AMBOVOMBE
9 ANDALANDRAN MANANDRIANA
CENTRE
OBE
AMBOHIMAHAZ
10 ANTAPIA MANANDRIANA
O
ANJOMA ANJOMA
11 MANANDRIANA
NANDIHIZANA NANDIHIZANA
VINANY
TSIANDRARAFA
12 ANDAKATANIKE MANANDRIANA Equipe 2: Rolland
NA
LY Randrianaivo
Tél: 033 02 966 95
TALATA / 034 13 941 00
13 TSARARANO MANANDRIANA
VOHIMENA
ZAFINDRENIKOB
15 SANDRANDAHY FANDRIANA
E
5
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES
N° Nom de Nom de CHEFS D'EQUIPE MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
Nom de district
FKT Fokontany Commune ET LEUR
CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
AMPASINAMBO
19 VOHILAVA MANANJARY
NORD
Equipe 3: Mijoro
20 TANAMBAOBE VOHILAVA MANANJARY Rasolofomalala
Tél: 033 13 847 69
AMBOHINIHAON
21 ANKAZOTELO MANANJARY
ANA
ANDRANOMAV
22 MAROMITETY MANANJARY
O
AMBOHIMANGA
23 VOHITRARIVO IFANADIANA
DU SUD
ANTENIMBELON
24 FASINTSARA IFANADIANA
A
VOHITRANDRIA
26 AMBATOLAMPY NOSY VARIKA
NA Equipe 4: Jose
AMBATOMIVARI Andrianarivony
27 SAHAVATO NOSY VARIKA
NA Tél: 033 41 700 93
/ 034 04 455 45
28 AMBODIHASINA I SAHAVATO NOSY VARIKA
AMBODIMANGA
29 AMBODILAFA NOSY VARIKA
II
LAVAKIANJA
30 AMPASINAMBO NOSY VARIKA
EST
6
3. CARE
AMBOASARY AMBOASARY
1 EROMBAZY
ATSIMO ATSIMO
AMBOASARY AMBOASARY
2 BEVALA GALLOIS
ATSIMO ATSIMO
Equipe 1 Sud:
AMBOASARY AMBOASARY Eric
3 S.P.S.M
ATSIMO ATSIMO Tél: 033 02 032
11
AMBOASARY AMBOASARY
4 TANAMBAO
ATSIMO ATSIMO
AMBOASARY
5 ANKIRIKIRIKA BEHARA
ATSIMO
ANKILIDOGA AMBOASARY
6 SAMPONA
EZAMBE ATSIMO
AMBOASARY
7 VAHAVOLA SAMPONA
ATSIMO Equipe 2 Sud:
Jocelyn
AMBOASARY 032 07 951 02
8 BERANO VILLE TANANDAVA SUD
ATSIMO
7
NOMS DES PERIODE DE COLLECTE
CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
N° Nom de Nom de
Nom de district D'EQUIPE ET
FKT Fokontany Commune
LEUR
CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
AMBOASARY
10 ANARAFITO EBELO
ATSIMO
AMBOASARY
11 ANALOALO IFOTAKA
ATSIMO
Equipe 3 Sud:
AMBOASARY Adoré
12 TANAMBAO IFOTAKA
ATSIMO 033 18 707 43
AMBOASARY
13 IFOTAKA D.P. IFOTAKA
ATSIMO
AMBOASARY
14 FANDIOVA BEHARA
ATSIMO
AMBODIVOANAN
15 ANDASIBE VATOMANDRY
TO
Equipe 1Est:
PRISCA
17 TSARASAMBO TSARASAMBO VATOMANDRY
TEL 033 05 08
002
8
NOMS DES PERIODE DE COLLECTE
CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
N° Nom de Nom de
Nom de district D'EQUIPE ET
FKT Fokontany Commune
LEUR
CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
AMBINANINDRAN
25 MAHADIO MAHANORO
O
AMBINANINDRAN
26 AMBODIMANGA I MAHANORO
O
AMBINANINDRAN
27 AMBODIMANGA I MAHANORO
O Equipe 3 Est:
IANITRA
ANKAZOTSIFANT tél: 0330279035
28 AMBODILALONA I MAHANORO
ATRA
9
4. LOL
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES
N° Nom de Nom de Nom de CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
FKT Fokontany Commune district D'EQUIPE ET
LEUR CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
MANDROSOVE
4 AMBILA MANAKARA
LO Equipe 1 :
MAMPIARISOA
MAROFARI Annette
5 MAROFARIHY MANAKARA
HY Alexandrine
032 44 605 59-
034 12 567 32
6 ANALABE TATAHO MANAKARA
10
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES
N° Nom de Nom de Nom de CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
FKT Fokontany Commune district D'EQUIPE ET
LEUR CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
AMPOROF FARAFANGA
12 AMIBASY
ORO NA
Equipe 2 :
AMPOROF FARAFANGA
14 MAROSIKY RAMAROKOTO
ORO NA
Sahondra
Vololona
ANOSIVEL FARAFANGA 032 07 565 68
15 ANAKATRIKA
O NA
ANOSIVEL FARAFANGA
16 IBAKAKA
O NA
MANAMBO
FARAFANGA
18 MAROROKA TRA
NA
ATSIMO
11
PERIODE DE COLLECTE
NOMS DES
N° Nom de Nom de Nom de CHEFS MOIS D'OCTOBRE 2009 MOIS DE NOVEMBRE 2009
FKT Fokontany Commune district D'EQUIPE ET
LEUR CONTACT 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
12
PLANNING BASELINE SALOHI PROGRAM
DATE PREVUE
N° ACTIVITE Etapes clés (tâches) Durée (jour) Responsables
Début Fin
PRODUCTION TABLEAU
9 DE DONNEES
4 jours 2009-12-01 2009-12-04 M & E PCU
Technical working
10.1 - Elaboration draft rapport 10 jours 2009-12-07 2009-12-18
groups, M & E team
ELABORATION
10 RAPPORT BASELINE 10.2- Revue draft rapport 9 jours 2009-12-21 2010-01-04 FANTA, USAID, HQ