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MIGRAINES OPHTALMIQUES, DÉFINITION ET TRAITEMENT DE CRISE

Au moins deux des symptômes suivants doivent être présents

- Douleur localisée d'un côté de la tête


- Céphalée lancinante ou pulsatile
- Douleur modérée ou sévère
- Douleur exagérée par l'effort ou les activités habituelles

Au moins un des symptômes suivants doit s'ajouter

- Nausée
- Vomissement
- Intolérance à la lumière ou au bruit

Chez certains, la migraine est précédée d'une aura, le plus souvent des scintillements ou
taches lumineuses ou des halos de lumière autour des objets. C’est la migraine
ophtalmique. Elle peut aussi être sensitive : fourmillements, engourdissements.

Des facteurs déclenchants multiples sont connus. Souvent faciles à identifier, ils sont
pour plusieurs d’entre eux difficiles à relier à la crise migraineuse. Ces facteurs sont très
divers selon les patients. Ils peuvent être alimentaires, hormonaux, climatiques,
médicamenteux, liés au stress ou à une stimulation sensorielle visuelle, auditive ou
olfactive. De façon générale, les abus, le surmenage, l'hyperactivité, les horaires
irréguliers aggravent ou précipitent la migraine.

La migraine ophtalmique touche environ 10 % des migraineux. Les signes


prodromiques (ensemble des symptômes qui précèdent la migraine) sont visuels.

Médicaments de crise

- GELSEMIUM 9 À 15 H: la migraine est précédée de troubles visuels, comme une


vision floue. Impression que la tête est serrée dans un étau, sensation de congestion,
aggravation par la chaleur. Une prise toutes les heures.

- IRIS VERSICOLOR 9 à 15 H: migraine avec sensation de brouillard devant les yeux


puis scintillements. La douleur s’accompagne de troubles digestifs, vomissements,
brûlures digestives, brûlures le long de l’œsophage. La latéralité droite est marquée, et
ce type de céphalée survient volontiers les jours de repos. Une prise toutes les heures.
Ce médicament peut également être prescrit en traitement de fond en 15 H, une prise
quotidienne durant plusieurs mois si les signes généraux sont marqués.

- LAC DEFLORATUM 9 à 15 H: avec sensation de cécité et douleurs battantes. Une


prise toutes les heures.

- MENYANTES 9 à 15 H: avec sensation de baisse de la vision, obscurcissement. Les


extrémités dont le bout du nez sont glacés. Une prise toutes les heures.

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- BELLADONNA 9 H: si les signes généraux sont présents, migraine avec mydriase
(pupilles dilatées), photophobie (crainte de la lumière) et sensation d’étincelles devant
les yeux. Une prise toutes les heures.

- KALIUM BICHROMICUM 9 H: céphalée précédée de troubles oculaires avec


sensation de taches et de brouillard devant les yeux. Ces phénomènes s’atténuent à
mesure que la migraine s’aggrave. Une prise toutes les heures.

- ONOSMODIUM 5 à 9 H: Migraine gauche le plus souvent avec sensation de tension,


de pesanteur, de « raideur » des yeux, comme de la fatigue oculaire. Une prise toutes les
heures.

- RUTA GRAVEOLENS 5 à 9 H: fatigue oculaire par le surmenage, lecture, ordinateur,


yeux rouges, brûlants, douloureux, ce qui peut déclencher ou aggraver une migraine.
Une prise toutes les heures.

- SEPIA 9 À 15 H: les céphalées peuvent être précédées de scotomes ; les douleurs sont
à type de pression, lancinantes, souvent localisées au dessus de l’œil gauche. Les signes
généraux de SEPIA sont présents, amélioration par l’exercice, le plein air, le sommeil…
Une prise toutes les heures.

- SILICEA 9 à 15 H: la migraine débute généralement au niveau de la nuque, irradie


vers l’occiput et se fixe au dessus d’un œil. Elle est accompagnée de troubles de
l’accommodation, brouillard lors de la lecture par exemple. Aggravation par le courant
d’air, le bruit, la lumière… Une prise toutes les heures.

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MIGRAINE OPHTALMIQUE PRINCIPAUX MÉDICAMENTS DE FOND

On utilise des médicaments d’action générale ; ils tiennent compte de la globalité de


l’individu.
Ces pistes sont données à titre indicatif ; il en existe bien d’autres ; le traitement de
terrain doit être mis en place par un homéopathe.

- CYCLAMEN 9 à 15 H: C’est un médicament essentiellement féminin. Les maux de


tête peuvent débuter le matin avec des petites mouches volantes devant les yeux. Les
troubles visuels sont variés, scintillements, scotomes et sont accompagnés ou
déclenchés par des troubles digestifs, des nausées… Aggravation avant les règles. Une
prise toutes les heures.

- GELSEMIUM 9 à 15 H: la migraine est précédée de troubles visuels, comme une


vision floue. Impression que la tête est serrée dans un étau, sensation de congestion,
aggravation par la chaleur. Une prise toutes les heures.

- IRIS VERSICOLOR 9 à 15 H: migraine avec sensation de brouillard devant les yeux


puis scintillements. La douleur s’accompagne de troubles digestifs, vomissements,
brûlures digestives, brûlures le long de l’œsophage. La latéralité droite est marquée, et
ce type de céphalée survient volontiers les jours de repos. Une prise toutes les heures.

- LYCOPODIUM 9 H: souvent migraines du week-end ou des jours de repos, il est à


envisager en tant que traitement de fond pour son impact sur le foie et le digestif.
Migraines avec troubles visuels, ne voit que la moitié des objets. Sensation de
pesanteur, douleurs pulsatiles aggravées par la faim. Aggravation également aux
alentours de 16, 17 heures. En aigu, une prise toutes les heures, complémentaire
fréquent : IRIS VERSICOLOR.

- NATRUM MURIATICUM 9 À 15 H: la migraine apparaît souvent le matin, s’aggrave


à mesure que la journée avance, et s’améliore dans la soirée. On dit qu ‘elle suit la
courbe solaire. On retrouve des signes oculaires avec irritation, sensation de sable dans
les yeux, larmoiement. En traitement de terrain, en 9 à 15 H, prise quotidienne ou
hebdomadaire.

- PSORINUM 15 à 30 H: ce sont des migraines périodiques précédées de taches noires


devant les yeux, le plus souvent du côté gauche. Le sujet est extrêmement frileux lors de
la crise. Ce médicament s’adapte bien aux migraines de ce type précédant les règles.
Dans ce cas, une dose avant le jour présumé de la crise, ou pour celles qui sont sous
contraceptif oral, une dose le lendemain du dernier comprimé de la plaquette.

- THUYA 9 à 15 H: céphalée sous orbitaire ou temporale, surtout à gauche avec


sensation de clou enfoncé, aggravée à la chaleur, améliorée à l’air frais. Si les signes
généraux sont présents, en dose hebdomadaire.

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CONJONCTIVITES AIGUËS NON ALLERGIQUES ET HOMÉOPATHIE

Elles peuvent être de diverses origines,

- Virales la plupart du temps,


- Parfois mécaniques, suite à une irritation chronique (comme la conjonctivite de l’œil
gauche chez le conducteur qui garde sa fenêtre ouverte),
- Bactériennes par surinfection,
- Allergiques…

L’homéopathe traite selon l’aspect de l’œil et le stade. En cas d’affection plus grave,
l’homéopathie complètera à merveille les traitements classiques, raccourcissant
l’évolution de la maladie.

Conjonctivite au stade inflammatoire

L’œil est rouge et photophobe (redoute la lumière).


- ACONIT 15H: Si le début est brutal, après exposition à un vent froid et sec, par
exemple. Une dose unique.

- BELLADONNA 5H: photophobie, hypersensibilité, œil très rouge. Une prise toutes
les heures.

- APIS MELIFICA 9H: apparition d’un œdème avec douleurs piquantes et brûlantes,
améliorées par des applications de compresses froides. Une prise toutes les heures.

- EUPHRASIA 5H: avec larmoiement irritant. Une prise toutes les heures.

- SILICEA 4H: à ajouter en cas de vice sensibilité aux courants d’air. Une prise toutes
les heures.

Conjonctivite avec sécrétions, stade catarrhal

- EUPHRASIA 5H : il est encore actif à ce stade, les sécrétions sont épaisses, collantes
avec photophobie, sensation de brûlure et parfois de corps étranger. Écoulement
abondant de larmes irritantes et excoriantes. L’aggravation se produit à la chaleur et au
grand air, excepté en ce qui concerne le larmoiement. Une prise toutes les heures.

- KALIUM IODATUM 5H: Les yeux sont bouffis, l’écoulement est épais et amélioré au
grand air (dans les sinusites justiciables de ce médicament, les modalités sont inverses).
Une prise toutes les heures.

- PULSATILLA 5H: la sécrétion est non irritante, abondante. Les symptômes sont
améliorés à l’air frais. Une prise toutes les heures. Conjonctivites au stade purulent

- ARGENTUM NITRICUM 5H: l’écoulement est abondant, non irritant avec


démangeaisons et gonflement de l’angle interne de l’œil. La photophobie est aggravée
dans une pièce chaude. Une prise toutes les heures.

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- HEPAR SULFUR 7H: sensation d’écharde, de meurtrissure au niveau de l’œil. La
sécrétion est épaisse, purulente, teintée de sang. Aggravation par le froid. Trois prises
par jour.

- MERCURIUS SOLUBILIS 5H: tendance à l’ulcération ; écoulement abondant et


corrosif. Une prise toutes les heures.

Traitement local

Collyre à l’EUPHRASIA dans les formes inflammatoires.

Lavages oculaires au CALENDULA (demandez à votre pharmacien)

Exemple de préparation :
CALENDULA TM
EUPHRASIA TM
AÂ 5 gouttes dans 15 ml de sérum isotonique

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LA FATIGUE OCULAIRE

Trop de lecture, trop d’ordinateur, de console, les journées de classe interminables


concentré sur le tableau ou sur sa feuille, …

Nombre de situations, de professions sollicitent l’œil à outrance ; comment le soulager ?

Fatigue avec œil rouge : ARNICA MONTANA 5 H, trois prises par jour. Il existe
également des collyres à l’ARNICA très efficaces

Fatigue avec œil rouge après des travaux fins et précis : RUTA 5CHtrois prises par jour.

Fatigue suite à des excès d’écran (ordinateur surtout)

ONOSMODIUM 5H fatigue sans rougeur avec céphalées frontales,

ou JAMBORANDI 5H, avec troubles de l’accommodation et parfois spasmes des


paupières, trois prises par jour.

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DIFFICULTÉS D’ENDORMISSEMENT, RÉVEILS NOCTURNES ET RÉVEILS
PRÉMATURÉS

Certains remèdes homéopathiques d'action ponctuelle pourront aider à passer le cap,


sans les effets secondaires biens connus des psychotropes.

Les difficultés d'endormissement

Elles reflètent souvent un état anxieux, soit primaire, lié à la personnalité propre du
patient, soit secondaire à des difficultés, à des événements à venir, à des tâches à
accomplir.
Les systèmes d’alerte restent actifs, l’esprit est vigile, aux aguets.

Elles sont la plupart du temps associées à un afflux de pensées, liées aux évènements de
la journée.
. COFFEA: L'afflux constant d'idées gêne l'endormissement, on retrouve une
hypersensibilité de tous les sens, et une impressionnabilité, surtout aux émotions
joyeuses et agréables. Le réveil est précoce: en 4 ou 5 H.
.VALERIANA: on note une tendance aux palpitations, aux spasmes qui empêchent
l'endormissement : en 4 H.
. NUX VOMICA: chez un sujet hyperactif, surmené, abusant fréquemment des excitants
tels que café, tabac, voire alcool. On peut constater des difficultés d'endormissement du
fait d'un bouillonnement d'idées, des réveils nocturnes, souvent vers 4 heures du matin
avec difficultés à retrouver le sommeil, des rêves agités, le réveil est toujours laborieux,
avec mauvaise humeur et fatigue: en 4 à 9 H.
. AMBRA GRISEA: l'insomnie est aggravée par l'excitation induite dans la journée par
une mauvaise nouvelle, un petit souci. La sensation de fatigue disparaît dès que le sujet
se couche: en 9 H.
. GELSEMIUM: les troubles apparaissent à la veille d'une échéance importante, et se
manifestent sous forme de trac ; il s'agit essentiellement d'une insomnie
d'endormissement. Le remède est à prendre en 9 à 15 H.

Les réveils nocturnes

NUX VOMICA 9H.


GELSEMIUM 9H.
ARSENICUM ALBUM 9H : les réveils se situent plus volontiers entre 1 et 3 heures du
matin, souvent accompagnés de crises d'angoisse et d'agitation.
STAPHYSAGRIA 9H.
Les réveils prématurés

. NUX VOMICA.
. KALIUM PHOSPHORICUM: chez un sujet surmené intellectuellement, l'étudiant, par
exemple, les réveils sont précoces, à 4 ou 5 heures du matin ; les journées sont difficiles,
avec fatigue, irritabilité, troubles de la mémoire: en 9 H.
. PHOSPHORICUM ACIDUM 9H: ce remède se place plutôt dans un cadre dépressif,
suite à un deuil, ou a des soucis prolongés. Il convient aussi à des étudiants surmenés,
en complément de KALIUM PHOSPHORICUM.

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LES ANGOISSES

Plus profondes que l’anxiété, elles perturbent l’endormissement, et si le sujet parvient à


s’endormir, elles peuvent réveiller, générer des cauchemars et plus rarement, empêcher
le sommeil.

PHOSPHORUS : l’anxiété se manifeste déjà au crépuscule, le sujet s’endort tard et se


réveille souvent du fait de peurs, de frayeurs d’une hypersensibilité. Il craint le noir, la
maladie, la mort, … les peurs d’enfant persistent souvent chez l’adulte, peur des choses
sous le lit, derrière les portes, dans les placards mal fermés… peur du noir, de la nuit,
des choses qui vivent la nuit. Un effort intellectuel intense, des rapports sexuels intenses
aggravent souvent cet état. En 9H au coucher.

ARSENICUM ALBUM : chez une personne maigre, frileuse, agitée, exigeante et


méticuleuse. L’angoisse apparaît également à la tombée de la nuit, et les troubles sont
aggravés entre minuit et trois heures du matin. On peut retrouver des palpitations, de la
toux, parfois des crises d’asthme, et pratiquement toujours la peur de mourir. L’agitation
pousse à changer continuellement de place dans le lit. Chez l’enfant, les rituels du
coucher sont très poussés, la peur est toujours présente avec de fréquentes allusions à la
mort. En 9H au coucher.

CAUSTICUM : chez un sujet triste et déprimé, fatigué, peu actif et très critique. Les
peurs sont également très présentes, peur de la nuit, peur de la mort, compassion pour
les proches, pour les inconnus, compassion universelle. Ne s’endort pas sans lumière.
Les rhumatismes sont fréquents. En 9H au coucher.

ACONIT : L’angoisse survient brutalement, elle est générale, intense, pouvant conduire
à la panique. souvent sans objet précis. À utiliser ponctuellement en 15H, une prise
unique. Toujours en avoir une dose à portée de main chez les grands angoissés. L’effet
est très rapide.

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LE SOMMEIL

Pour traiter les troubles du sommeil, il faut en premier lieu comprendre ce qu’est un
sommeil dit normal, ses mécanismes, ses enjeux.
Mécanismes du sommeil.

Le sommeil est lié à une modification de l’état de veille.


L'EEG (électro-encéphalogramme) révèle quatre stades (1 à 4) selon la profondeur du
sommeil.
Après une période d'éveil au cours de laquelle l'activité électrique cérébrale est rapide et
de faible amplitude, le sujet présente les signes précurseurs du sommeil : bâillements,
clignements des paupières, inattention. Si la personne résiste au sommeil, l'envie de
dormir passe au bout d'un quart d'heure et revient une à deux heures plus tard. Si la
personne suit ces signaux indicateurs, elle se couche et prend une posture permettant un
relâchement musculaire optimal.
L'endormissement et le sommeil calme se caractérisent par la fermeture des paupières,
l'immobilité et le ralentissement progressif des fonctions végétatives. On parle alors de
sommeil lent ou synchronisé. Ce sommeil calme dure 60 à 75 minutes. C'est au cours du
sommeil profond que sont sécrétées l'hormone de croissance et la prolactine.
Puis survient le sommeil dit paradoxal car il associe des signes de sommeil profond
(atonie musculaire, seuils d'éveil élevés) et des signes d'éveil (EEG rapides,
mouvements oculaires, respiration irrégulière). Le sommeil paradoxal a une durée
moyenne de 15 à 20 minutes. C'est là que survient préférentiellement le rêve.
Un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Après un bref éveil, un autre commence.
Au cours d'une nuit 3 à 5 cycles de sommeil peuvent se succéder, selon la durée du
sommeil. La présence de brefs éveils à la fin des cycles (au total 12-15 minutes) est tout
à fait normale. La plupart du temps, la personne ne se souvient pas de ces éveils, le
matin au lever. À l'opposé certaines personnes âgées ne se souviennent que de ces éveils
et croient qu'elles n'ont pas "fermé l'oeil" de la nuit.

Les enjeux du sommeil.

Chacun passe environ un tiers de sa vie à dormir. Le sommeil, offre repos et


récupération après l’effort physique ou intellectuel, il est la clé de l’efficacité et de la
réussite. Il est également nécessaire à la croissance de l’enfant, l’hormone de croissance
étant produite intensément en début de la nuit et durant le sommeil profond.
Plus largement, tout l’organisme fonctionne par cycles, et nombre d’activités
biologiques fluctuent quotidiennement. Le sommeil joue ainsi sur toutes nos fonctions.
Par ailleurs, il optimise nos fonctions mentales et favorise la mémorisation des
événements. La structuration des informations emmagasinées dans la journée et la
consolidation de la mémoire semblent liées au sommeil paradoxal.

L’hygiène du sommeil.

La «diététique» du sommeil privilégie les dîners légers, riches en sucres lents mais
pauvres en graisses ; ils doivent être pris au moins deux heures avant le coucher. Les
aliments trop riches pris au cours du repas du soir ne franchissent le pylore (sortie de
l’estomac) que 5 heures après leur ingestion !
Bien entendu, les excitants sont à proscrire.

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Le soir, il vaut mieux préférer les activités de détente aux pratiques sportives ou
intellectuelles. Si la fatigue est réputée favoriser le sommeil, les exercices stimulants
provoquent des difficultés d’endormissement. Une bonne hygiène du sommeil du
sommeil implique des horaires réguliers, en phase avec nos rythmes personnels.
On conseille un couchage plutôt ferme. La chambre doit être aérée et non chauffée, la
température doit y être de 16 à 18°C maximum. Les échanges de chaleur entre le corps
et l’air sont ainsi équilibrés, et la température corporelle reste stable. On pourra ainsi
éviter nombre de transpirations nocturnes qui sont si désagréables.
Le lit est fait pour dormir. Il ne faut pas y manger, y travailler et d'éviter d'y regarder la
télévision. L'activité sexuelle est la seule exception à cette règle.
Il est également important d’éviter de placer à côté de son lit, voire dans la chambre tout
appareil générateur d’ondes électromagnétiques, téléviseur, radio-réveil…, et d’éliminer
les lignes et rallonges électriques au voisinage de la tête du lit.

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APNÉES, RONFLEMENT ET TROUBLES DU SOMMEIL

Article de Jacques GROSBOIS et Michèle LE PELLEC 10 Janvier 2004


Le sommeil

Si les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi les humains, et d'autres animaux,
ont besoin de sommeil, ils commencent à mieux analyser ce qui se passe pendant le
sommeil. Du fait de la possibilité d'enregistrements précis de l'activité cérébrale, ils
cernent de plus en plus la façon dont le sommeil affecte nos systèmes physiologiques.
En outre, la recherche sur le sommeil permet de mettre en évidence les relations entre
un certain nombre de maladies et les risques associés aux troubles de la respiration
pendant le sommeil (TRS).

Tous les animaux à sang chaud ont un stade de sommeil paradoxal et rêvent, sauf peut-
être le dauphin. Il dort alternativement avec chacun de ses hémisphères cérébraux, 20
minutes de chaque côté, à cause de sa respiration volontaire (si on l'endort
artificiellement, il ne respire plus). Mais il ne présente pas de signe de sommeil
paradoxal.

Les stades du sommeil

L’organisation des rythmes du sommeil est progressivement acquise grâce à l'alternance


veille/sommeil de la période fœtale jusqu'à l'âge de 20 ans. Chez l'adulte, le sommeil est
constitué de deux états bien distincts : le sommeil lent et le sommeil paradoxal, tous
deux définis par un ensemble de variables physiologiques.

Le sommeil est subdivisé en cinq stades

o Stades I à IV : sommeil lent


o Stade V : sommeil paradoxal.

Ces différents stades sont définis à partir des résultats des enregistrements
électroencéphalographiques du cerveau, du tonus musculaire et des mouvements
oculaires. Les tracés de ces différents enregistrements constituent l'hypnogramme.

Le sommeil lent

Les quatre stades de sommeil lent, notées de I à IV, sont les phases d'endormissement
vers un sommeil de plus en plus profond, avec une diminution du tonus musculaire. La
progression du stade I au stade IV est aussi caractérisée par une baisse progressive de la
fréquence et une augmentation de l'amplitude des ondes cérébrales.

o Le stade I est la période de transition avec l'éveil, période d'endormissement ou


également période de pré-éveil.
o Le stade II est la période d'installation d'un sommeil plus profond avec ralentissement
de l'activité cérébrale.
o Le stade III est un peu semblable avec des ondes très lentes à l'enregistrement de
l'activité cérébrale.
o Le stade IV est la période où l'activité cérébrale est la plus faible, avec des ondes très
lentes qui dépassent 50 % de l'activité globale. C'est la période pendant laquelle il est le

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plus difficile de réveiller le dormeur C'est le stade important où tout l'organisme se
repose, cerveau et muscles. C'est le stade du sommeil profond réparateur qui permet une
récupération de la fatigue accumulée, une restauration de l'organisme.

Cette fonction de restauration, encore mal précisée, peut être corrélée à la sécrétion de
l'hormone de croissance, particulièrement importante au cours des stades III et IV du
sommeil profond, et dont la libération en début de nuit représente 75 % des quantités
produites en 24 heures.

Les stades III et IV, représentent 15 à 25% du sommeil total. Le passage du stade I au
stade IV se fait en 40 à 60 minutes après le début de l'endormissement.

Le sommeil paradoxal

Cette phase de sommeil correspond au stade V de l'hypnogramme. Ce sommeil se


caractérise par une activité électrique cérébrale désynchronisée, comparable à celle de
l'état de veille, alors que le sujet est profondément endormi.

Durant de ce stade, on observe une diminution complète du tonus musculaire,


entrecoupée par des contractions brèves et des mouvements oculaires rapides, non
coordonnés. Paradoxalement, l'activité cérébrale est intense alors que le sujet est
profondément endormi. Le sommeil paradoxal correspond à 25 % environ du temps de
sommeil total.

Cette phase de sommeil paradoxal est classiquement la période riche en rêves, mais
aussi une période d'activité dans la mémorisation des faits récents.

LES TROUBLES DU SOMMEIL

Les Apnées Obstructives du Sommeil ou SAOS ont un impact direct sur la qualité du
sommeil. Ces arrêts respiratoires nocturnes suivis de micro-éveils entraînent une
fragmentation du sommeil. En effet, chaque reprise de la ventilation pulmonaire cause
une désorganisation majeure du sommeil. Le nombre de micro-éveils dépasse souvent
soixante par heure . Le sommeil s'approfondit mal, avec une nette augmentation du
sommeil lent léger (Stades I et II) aux dépens du sommeil lent profond (Stades III et
IV). Le sommeil paradoxal est également diminué.

Les rythmes du sommeil.


Dans les sociétés industrialisées, 20 % de la population active travaille de nuit ou en
horaires tournants. Ces travailleurs se trouvent en contradiction avec leurs propres
rythmes biologiques et en opposition avec leur entourage, dont ils ne suivent pas le
rythme d'activité, ce qui provoque souvent des difficultés d'ordre familial et social.

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Hypnogramme de sommeil perturbe
ANATOMIE DES VOIES AERIENNES SUPERIEURE

LE RONFLEMENT OU RONCHOPATHIE

Le ronflement est lié à une réduction du calibre des voies aériennes supérieures. Il est le
résultat d'une vibration des tissus mous naso-pharyngés intéressant le voile du palais, la
base de la langue, et les parois pharyngées. Les ronflements sont favorisés par la fatigue
ainsi que la prise vespérale d'alcool ou de tranquillisants. La ronchopathie recouvre
l'ensemble des pathologies liées au ronflement.

Les causes. Le ronflement est souvent lié à des problèmes respiratoires durant le
sommeil, en particulier les apnées. Ces problèmes surviennent notamment lorsque les
muscles du pharynx, du palais, de la luette et de la langue se relâchent pendant le
sommeil profond et vibrent bruyamment au passage de l'air durant l'inspiration. Le
passage de l'air est d'autant plus limité que la luette et le voile du palais sont plus
relâchés et volumineux. D'autre part, le volume de la langue et sa position au-dessus de
l'entonnoir pharyngé sont des éléments prépondérants dans la genèse de la vibration
sonore. Une obstruction nasale est également un élément qui peut augmenter
l'importance du ronflement du fait de la respiration buccale exclusive.

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LES APNEES DU SOMMEIL

Une apnée du sommeil est caractérisée par un arrêt du flux aérien d'une durée
supérieure ou égale à dix secondes, la reprise respiratoire coïncidant habituellement
avec un éveil très bref ou l'allégement du sommeil. L'apnée obstructive du sommeil est
un désordre caractérisé par l'obstruction de la voie aérienne supérieure pendant le
sommeil.

Les apnées sont dites obstructives lorsqu’elles sont accompagnées de la persistance des
efforts de ventilation pulmonaire par opposition aux apnées centrales dues à la
disparition des mouvements respiratoires par absence de commande du centre de la
respiration. Elles sont dues à la fermeture, ou collapsus, des voies aériennes lors de
l’inspiration. Ce collapsus peut survenir en un ou plusieurs sites de l’oro-pharynx ou de
l’hypo-pharynx.

LES PATHOLOGIES ASSOCIEES AUX APNEES DU SOMMEIL

Les patients présentant un syndrome d’apnée obstructif de sommeil non traité ont des
nuits de sommeil fragmentées par de nombreux micro-éveils, le plus souvent non perçus
par le patient, suivis d'un réveil matinal difficile. Ce sommeil est alors peu réparateur.
On soupçonne certaines morts subites nocturnes d’être en lien direct avec les apnées du
sommeil, par troubles du rythme cardiaque chez des sujets prédisposés, au cœur fragile.

L'importante proportion de sujets hypertendus retrouvés chez les patients présentant un


syndrome d'apnées du sommeil faisait suspecter une relation directe entre ces deux
pathologies.
Les apnées peuvent également entraîner des troubles de la mémoire et d'autres fonctions
cognitives (concentration, apprentissage, réalisation de tâches répétitives…). Certains
troubles disparaissent après le traitement des apnées, mais d'autres, reliés au manque
répété d’oxygène dans le cerveau, ont tendance à devenir irréversibles.
Les troubles relationnels

De nombreux patients consultent pour des troubles du sommeil pour eux-mêmes et leur
conjoint. En effet, les bruits générés par les ronflements, et les apnées inquiétantes sont
des éléments qui perturbent gravement le sommeil du conjoint. Aux USA, une fois sur
dix le ronflement du conjoint est évoqué dans les cas de divorce.
Les traitements
Les prothèses ou orthèses

La Canule Souple Oropharyngée ou C.S.O Ce dispositif est constituée d'un tube très
souple en silicone qui est introduit la bouche, jusqu'à la base de langue. Un filtre
extérieur fait office de nez artificiel. Le flux aérien est ainsi conduit jusqu'au larynx sans
qu'il y ait d'obstacle, sans vibration, et donc sans ronflement.

Les orthèses endo-buccales. Les orthèses d’avancement mandibulaire, ou de protrusion


de la langue, sont des dispositifs prothétiques amovibles portés pendant la nuit. Elles
visent à avancer la langue et à agrandir les voies aériennes supérieures, en particulier
l'espace en arrière de la langue par propulsion mandibulaire nocturne.

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La ventilation à pression positive

Le principe de cette méthode consiste à envoyer de l'air sous pression dans les poumons
du patient. En effet la pression de l'air a pour effet de forcer l'obstacle qui crée l'apnée.
L'air pénètre alors dans les poumons. Pour cela on utilise des appareils munis d'une
pompe qui envoie régulièrement de l'air ambiant par l'intermédiaire d'un tuyau et par un
masque appliqué sur le visage du patient.

Les interventions chirurgicales

La chirurgie d’avancée bi-mandibulaire consiste en un avancement des structures


osseuses, après section de la mandibule inférieure et du maxillaire supérieur.

Cette intervention a pour effet d'avancer la base de la langue en avant dans la cavité
buccale.

L’uvulo-pharyngo-plastie (U.P.P)

L’UPP est l'intervention chirurgicale de référence proposée depuis les années 80 pour le
traitement des ronflements. En effet, les praticiens ont reconsidéré l'importance du voile
du palais dans la genèse du ronflement. L'intervention consiste à raccourcir ce voile trop
long ou trop épais afin de libérer le passage et d'éviter ainsi la vibration. Elle comprend
la résection de la luette et du palais mou sur une épaisseur de 1,5 cm en avant du bord
libre du voile.

Les traitements utilisant le Laser

La LAUP ou Laser Assister Uvulopharyngo-Plasty. est une technique de réduction du


voile du palais à l'aide d'un laser CO2 voire YAG qui a pour but de traiter le ronflement.
Ce traitement est effectué en général sous anesthésie locale.

Les méthodes utilisant la Radio Fréquence

C’est est un procédé qui emploie l'énergie de la radio-fréquence (de type micro-onde).
Une aiguille spéciale est utilisée pour chauffer et cautériser le tissu interne du voile du
palais, créant ainsi, lors de la cicatrisation, une rigidité supplémentaire évitant la mise en
vibration du voile.

LE COUT SOCIAL DES SYNDROMES DE RONFLEMENT ET D'APNÉES DU


SOMMEIL

Le marché global. Aux Etats unis, en 1995, le coût des troubles du sommeil a été évalué
à 16 milliards de dollars US par an, en incluant les décès prématurés, les pertes de
productivité, les soins médicaux et le coût des accidents. (1) En 1996, le marché
mondial des appareils de ventilation à pression positive et des accessoires associés était
estimé à 162 millions de dollars US.

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La population concernée : En France, 400 000 personnes sont atteintes du syndrome des
apnées du sommeil. En fait, les professionnels estiment la population concernée à 3
millions de personnes. La prise en charge des difficultés respiratoires d'un malade
souffrant d'apnées du sommeil par un système d'assistance respiratoire nocturne est
évaluée à plus de 1 500 euros par an. En France, sur une population de 60 millions
d'habitants, on détecte par an plus de 5 500 cas supplémentaires de patients appareillés
en ventilation à pression positive, ce qui correspond déjà à un diagnostic d'apnée sévère.
Par ailleurs, les industriels du marché évaluent à environ 20 millions, le nombre
d'apnéïques potentiellement appareillables dans le monde.

Compte tenu de cette croissance, l’ensemble du coût social de cette pathologie est
désormais sous observation dans la majeure partie des pays développés.

LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS

Depuis quelques années, des centres du sommeil ont été mis en place dans de nombreux
établissements hospitaliers ou cliniques français, canadiens ou belges. Il existe
maintenant environ cent cinquante centres du sommeil répartis sur l’ensemble du
territoire français dont une vingtaine sont agrées par la Société Française de Recherche
sur le Sommeil.
Aujourd’hui, les délais d’attente pour un diagnostic du sommeil appelé
polysomnographie reste long ( entre 4 et 6 mois), mais l’usage d’équipements mobiles
utilisés par le patient à son domicile permet d’accélérer les prises en charge .
De nombreuses associations permettent aux malades soignés par VPP de recevoir toute
information et suivi nécessaire.

FAAF Fédération des Associations d'apnéiques de France.


Sommeil et Santé Cette association vous propose des informations sur les maladies et
les troubles du sommeil et de la vigilance.

http://www.capax.tm.fr/
Pour en savoir plus : « Apnées ronflements et troubles du sommeil» par le docteur
Grosbois et Michèle Le Pellec

http://www.homeophyto.com 16
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