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Introduction :

Cette fiche présente les techniques de calculs spécifiques à l'analyse de l'évolution d'une
grandeur économique, qui font partie de la statistique descriptive.
Nous allons exposés dans une première section les notions de variation relative (variation en
pourcentage), de coefficient multiplicateur, d'indice, de taux de croissance global, de taux de
croissance moyen. Dans une deuxième section, nous allons présenté les relations entre deux
variables macroéconomiques qui vont nous permettre la notion de variable nominale, variable
réelle, propension marginale à consommer... etc.
La dernière section sera consacrer à des exercices et des cas corrigés.

Mesure d'une variable :


Variation Absolue :
II s'agit de la simple différence entre deux grandeurs; Valeur initiale ; noté VI (qui est la
valeur de début de période) et valeur finale ; noté VF (qui est la valeur de fin de période).

Les prix son en millions de dirhams (en prix courant) :

Source : Direction de la Statistique :

Le PIB a augmenté de 20873 entre 2002 et 2003. La production a augmenté de 17994 entre
2002 et 2003.

Taux de croissance annuel

Ce calcul correspond au taux de croissance ou taux d'accroissement ou taux d'évolution.

Entre 2002 et 2003, Le PIB a augmenté de 5.25%, la consommation a augmenté de 5.23%.

Propriétés :

Le taux de croissance s'exprime en%


• Si le taux de croissance est positif on a une Hausse
• Si ie taux oe croissance est négatif on a une Baisse

Coefficient Multiplicateur :

Entre 2002 et 2003 Le PIB a été multiplié par 1,05. La consommation finale a été multipliée
de 1.05.

Propriétés :

Un coefficient multiplicateur n'a pas d'unité.


* Si coefficient > 1 on a une Augmentation
* Si coefficient < 1on a une Baisse

Indice :

Un indice est assorti d'une base 100 correspondant à une année de référence. Soit 1989 base
100, l'indice en 1994 s'élève à 135.14.

L'indice élémentaire nous donne une idée sur l'évolution d'une variable par rapport à une
année de référence. Dans cet exemple l'indice du coût de la vie a augmenté de 35.14% entre
1989 et 1994.

Propriétés :
• Un indice n'a pas d'unité
• Un indice >100 -> Hausse
• Un indice < 100 -> Baisse

Taux de croissance globale :


Le taux ae croissance global (noté R) qui indique ie taux d'accroissement sur l'ensemble de la
période
est égal au produit des taux de croissance annuels :

Taux de Croissance Annuel Moyen :

On peut calculer le taux de croissance annuel moyen noté (r) en utilisant le taux de croissance
global .on fait l'hypothèse que l'accroissement annuel est constant sur toute la période.
(r,=r2=r3=....ri=....rn= r).

Dans ce cas le taux de croissance d'une période ou le taux de croissance global (R) est donné
par la formule : 1 + R = (1+r) * (1 + r) *(1+ r) etc. Ce qui donne

n étant le nombre d'années

Il faut noter que le taux de croissance annuel moyen est différent de la moyenne du taux de
croissance annuel ; mais ce dernier peut-être une indication sur l'évolution de la variable
étudiée.

Exemple :
Le PIB national en millions de dhs (prix constant base 100=1980)

Remarques et interprétation :
> Le taux de croissance, taux de croissance annuel moyen, taux de croissance global ;
coefficient multiplicateur, et indice correspondent a des évolutions relatives d'une année (VF)
par rapport à l'autre (VI).
> Attention à la distinction entre BAISSE et RALENTISSEMENT.
Exemple : Évolution du niveau général des prix sur cinq années :

Lecture du tableau :
- Entre t et t+1 : l'inflation s'accélère,
- Entre t+1 et t+2 : l'évolution des prix ralentit, les prix augmentent plus lentement;
Désinflation
- Entre t+2 et t+3 : le ralentissement se poursuit ; le taux de croissance est toujours positif.
- Entre t+3 e! t+4 : le taux de croissance est négatif, les prix diminuent; déflation.

Les règles de conversion :


Les règles de conversions à connaître pour passer d'un indicateur d'évolution relative à l'autre
sont les suivants m es! te coeffideot muUipScateur, I est l'indice et t le taux de variation.

Parts Relatives Proportions :

Quelques ratios significatifs


Exemples :
- Propension moyenne à consommer : (C/R) x100 Part de la consommation par rapport au
revenu.
- Propension marginale à consommer AC/AR. Part de la variation de la consommation par
rapport à la variation du revenu.
- Taux d'investissement : (Investissement/PIB) x100 ou FBCF/PIB
- Le Taux d'épargne = épargne des ménages / PIB
- PIB nominale et PIB réel

Dernière édition par semestre123456 le Lun 18 Aoû - 11:30:50, édité 1 fois

Re: 5. Macroéconomie :

par semestre123456 le Ven 15 Aoû - 23:24:41

Les agents et leurs relations, le circuit économique :


Les principaux agents :
Les ménages :ϖ
Fonction et ressourcesϖ principales des ménages :
Les Entreprises : (secteur prive ; secteurϖ public).
L’Etat et les administrationsϖ
Les banques et lesϖ assurances.

Fonctions et ressources principales des agents économiques :

Les catégories d’opérations : Les opérations sur biens et servicesϖ


Lesϖ opérations de répartition
Les opérations financièresϖ
Actifs, inactifs, chômeurs 00000

Les objectifs de l’entreprise :


C.A au profitϖ
C.A=prix de cession *quantité vendue
Production =C.A+ A stocks + subventions
V.A =production-conso intermediaries

Exemple chiffré : Calcul de la VA et répartition de l'EBE

Une entreprise vous fournit, pour l'année n, les éléments suivants :


Chiffre d'affaires enϖ l'année n : 180 millions dhs
Consommations intermédiaires en l'année n :ϖ 128 millions dhs soit :
La consommation intermédiaire se compose de :ϖ

- Biens : produits semi-ouvrés, fournitures


Diverses pour la fabrication, petit outillage et matériel de bureau (moins d'un an d'utilisation),
électricité, eau, produits pétroliers, etc.

- Services : entretien, chauffage, éclairage, transports, télécommunications, etc. Elle a versé


Au personnel : salaires bruts et charges sociales, participation auxϖ résultats de l'entreprise
34 M dhs
A l'État: impôts liés à la productionϖ (sans la TVA) et impôt sur le bénéfice : 8 M dhs
Aux banques: intérêts desϖ emprunts 3 m dhs A elle même: excédent brut d'exploitation à
déterminer) ;
- Calculez la valeur ajoutée de cette entreprise.
- calculez l’excèdent brut d’exploitation

Réponse :
Calcul de la valeur ajoutée :
Le chiffre d'affaire exprime-t-elle la contribution propre de l'entreprise à l'économie
nationale ?
Non, car auϖ cours de son processus de production, l'entreprise a utilisé des biens et des
services achetés à de nombreuses entreprises fournisseurs.
Il est parϖ conséquente logique d'ôter du chiffre d'affaires la valeur des consommations
intermédiaires.
D'où :ϖ
Valeur ajoutée =Chiffre d’affaires - Consommations intermédiaires =180-128

Cette valeur ajoutée ne représente pas le bénéfice de l'entreprise.


Plusieurs bénéficiaires vont se partager cette richesse créée. Le personnel salarié de
l'entreprise, l’Etat, les banques, et bien sûr l'entreprise si la richesse créée est suffisante.
On appelle excédent brut d'exploitation le bénéfice brut de l'entreprise. Pour le calculer, on
effectue les opérations suivantes :
(En rouge les sommes à déduire de la valeur ajouté» pour calculer l’EBE):

Le bénéfice net est obtenu en déduisant du bénéfice brut les amortissements et les provisions.
Une partie du bénéfice net est distribuée aux actionnaires de l'entreprise sociétaire sous forme
de dividendes

et l’autre partie est mise en réserve : c'est l'autofinancement net qui sera consacré aux
Investissements nouveaux de l'entreprise

Circuit économique :

Les données chiffrés


Production globale en volume = 6000ϖ versée en totalité sous forme de salaire aux ménages.
Investissement desϖ entreprises = 1000; financé par émission des titres.
Ménages consomme 3800,ϖ et paye 800 d'impôts et taxes.
Etat a engagé des dépenses = 1200.ϖ
Etatϖ finance ses dépenses par émission d'emprunt - 100, et par création monétaire d'un
montant non précisé.

Questions :
Mettreϖ en évidence l'équilibre Ressources/Emplois
Établir les besoins et lesϖ capacités de financement
Montrer comment les agents financent leursϖ dépenses.
Définition des variables utilisées :
C= Consommationϖ finale des ménages.
E=Epargneϖ
M= Ménagesϖ
G= dépensesϖ publiques
T= Impôts et Taxesϖ
E= Entrepriseϖ
I= Investissementϖ
ϖ Y= Production ou Revenu
W= salaire, N= Volume de l'emploiϖ

Écriture comptable :
Équilibre des opérations sur BIS :ϖ Ventes des B/S=Achats des B/S
Donc équilibre sur le marché des B/S
Y= C+G+I ; 6000=3800+1000+1200

Compte (Emplois-Ressources)

Les opérations de répartition :


Rémunération du travail des ménages par les entreprises:

Transaction effectuée sur le marché du travail.


W= salaire, N =volume de l'emploi donc Y = wN =6000
Paiement des Impôts et taxes T par les ménages pour le compte de CET AT ; T=800

Schéma des opérations sur B/S et de répartition :

Équilibre Ressources emplois :

Y= C+G+I ou Revenu =ϖ Demande ; 6000=3800+1200+1000


Y=E+T+Cϖ
Revenu = Affectationϖ
ϖ E=Y-C-T
£=6000-3800-800=1400ϖ
I+6=E+Tϖ
1000+1200=1400+800ϖ
ϖ 2200=2200

Re: 5. Macroéconomie :

par semestre123456 le Sam 16 Aoû - 16:27:38

La fonction de consommation :
Introduction :
La consommation se caractérisa par l'utilisation de biens et services qui seront détruits
immédiatement ou progressivement,
Dans le premier cas on parle de bien non durables ;
(exemple : produits alimentaires, produit de beauté, etc.)
Dans le deuxième cas on parle de biens durables ;
( exemple : automobile, mobilier, machine à laver, etc.)
Il existe aussi différentes formes de consommation : consommation finale et consommation
intermédiaire ; consommation marchande et consommation non marchande ; consommation
Individuelle et consommation collective.

La consommation objet de l'analyse ici est la consommation finale ; marchande et individuelle


qui est la consommation finale des ménages.

En 2003 la consommation final des ménages des résidents au Maroc représentait 65.4% du
PIB, elle constitue une variable fondamentale en économie et un élément déterminent de la
demande globale ; sa part dans le total des emploi dans la même année était de 50%.

Certain nombre d'économistes notamment J.M KEYNES, se sont donc attachés à définir
précisément la fonction de consommation. L'analyse de la fonction de consommation, est
alors effectué d'un point de vus macroéconomique, même si la consommation globale n'est
que le résultat de l'agrégation des consommations individuelles des ménages.

La fonction de consommation :
Il est difficile d'identifier tous les facteurs qui agissent sur la consommation des ménages,
mais il en est un qui joue un rôle tout à fait prépondérant, il s'agit du montant du revenu.

On désigne sous l'expression de fonction de consommation la relation qui existe entre


l'évolution de la consommation globale dans le temps et l’évolution du revenu.
Il s'agit donc d'une étude qui se situe au niveau national et qui examine le montant global de la
consommation de l'ensemble des ménages d'un pays. Les économistes parlent d'une étude
macro-économique.

L'objectif de cette étude est de mesurer, à l'échelle d'un pays, l'influence du revenu global des
ménages sur la consommation globale.
De montrer et expliquer comment les ménages dépensent leur revenu en biens de
consommation et en épargne en sachant que te revenu disponible des ménages se subdivise en
consommation et épargne.

Une étude du comportement global des consommateurs permettra d'expliquer le montant de la


consommation et celui de l'épargne.

L'économiste britannique, John Maynard Keynes (1883 -1946), est le premier à avoir montré
l'importance de cette étude qui permet de déterminer le niveau d'équilibre macro-économique
et d'expliquer le chômage.

La propension moyenne à consommer :


Un élément essentiel pour préciser la relation qui existe entre la consommation globale et le
revenu global est d'étudier la fraction du revenu qui est consacrée à la consommation.

On appelle propension moyenne à consommer le rapport entre la consommation globale C et


le revenu global R soit C / R.
Ainsi, si C / R = 0,70 cela signifie que 70 % du revenu est consommé. Au Maroc cette
proportion est de l'ordre de 0.66 en 2003, en fait sur une période de 23 ans entre 1980 et 2003,

La proportion moyenne à consommer a enregistré une tendance à la baisse allant de 0.7 à


0.66.15

Connaissant la fraction du revenu qui est ainsi consacrée à la consommation, on peut en


déduire immédiatement la fraction du revenu consacrée à l'épargne. '
Sachant que : R = C + E où E représente l'épargne, que la propension à épargner est :
E / R, on en déduit que la propension moyenne à épargner est de 30 %.

La propension marginale à consommer:


Les économistes ne s'intéressent pas seulement à la façon dont la totalité du revenu se
subdivise en consommation et épargne. Lorsque le revenu augmente d'une année à l'autre, ils
s'intéressent également à la façon dont le supplément de revenu AR est utilisé en dépenses de
consommation supplémentaire AC et en épargne supplémentaire AE.

On appelle propension marginale à consommer le rapport AC / AR.


Ainsi, supposons que le revenu disponible des ménages ait atteint le montant de 1 000
milliards d'Euros au cours de l'année 2000 en France et qu'il se décompose en 800 milliards
de consommation et 200 milliards d'épargne.

L'année suivante, en 2001, le revenu disponible des ménages a augmenté et a atteint 1 100
milliards d'Euros se décomposant en 870 milliards de consommation et 230 milliards
d'épargne D'une année à l'autre,

Le supplément de revenu AR est de : 1 100-1 000 = 100 milliards.


Le supplément de consommation AC est de : 870 - 800 = 70 milliards.

La propension marginale à consommer est donc de 70 /100 soit 0,70.

On remarque, par ailleurs, que la propension moyenne à consommer était, en 2000, de 800 /1
000
Soit 0,80 et en l'an 2001, de 370 /1 100 soit 0,79 correspondant à une légère diminution de la
tendance à consommer sur un an

La fonction d'épargne :
L'épargne (noté S) apparaît dans la théorie Keynésienne comme un résidu, comme la partie du
revenu qui n’est pas consommée
S = Y-C
Ici, l'épargne est une fonction du revenu, on définit la PMS comme le rapport de l'épargne
totale au revenu,
PMS = S/Y

La PrnS comme le rapport de la variation de l'épargne à la variation de revenu correspondant.


PmS = dS/dY
PMC + PMS = 1

On peut déterminer la fonction d'épargne :


S = Y - (cY + CO)
S- (l-c)Y-CO
L'épargne est une fonction croissante du revenu.

L'épargne chez les néoclassiques :

Chez les néoclassiques, l'analyse de l'épargne est à relier au problème des choix
intertemporels
C’est à dire que l'agent économique va chercher à répartir le mieux possible les ressources
dont il dispose sur les différentes périodes de temps.

Fonction d'utilité : u - u(C1tC2)


L'agent reçoit un revenu R
P1 = C1 +S1 en première période

Compte tenu du taux d'intérêt, il dispose pour consommer à la deuxième période de S1 + iS1
où i est le taux d'intérêt. On considère alors que l'épargne est une fonction du taux d'intérêt et
qu'elle est croissante.

Le taux d'intérêt apparaît comme la rémunération de l'abstinence, la récompense de l'agent qui


renonce à consommer. Cela est du au fait que les agents ont une préférence pour le présent
donc le taux d'intérêt apparaît comme la rémunération de la renonciation à la préférence pour
le présent.

Au sein de la théorie keynésienne en période de sous-emploi (c'est a dire tant que le niveau de
production est inférieur au niveau de production de plein emploi) (**?***), le système de
production répond aux variations de demande sans accroissement de prix.
D= C + I
Une fois que le revenu atteint le seuil du plein emploi, touts augmentation de demande se
traduit par une hausse de coût.

Re: 5. Macroéconomie :

par semestre123456 le Sam 16 Aoû - 16:42:17

La fonction d'investissement keynésien :

Introduction :
Dans la théorie de Keynes, l'investissement constitue la deuxième composante de ia demande
effective. A la différence de la consommation qui se traduit par une dépense immédiate,
l'investissement se traduit par une soustraction immédiate d'argent en vue d'une production ou
d'une consommation future plus importante. C'est la variable essentielle de la croissance
économique .

Keynes refuse l'idée selon laquelle que la totalité du revenu se transformera en dépense
adressée aux entreprises. Il refuse par là la "foi des débouchés" énoncée par Jean-Baptiste Say
au début du XIXeme siècle. La partie du revenu consacrée à la consommation n'est qu'une
partie de la dépense (demande) totale dans l'économie. L'autre partie est constituée par
l'investissement (dépense d'équipement) et cette dernière dépend de nombreuses variables qui
la rendent difficilement prévisible.

Pour Keynes, H faut raisonner dans le cadre d'une "économie monétaire" c'est à dire « une
économie où la variation des vues sur l'avenir peut influer sur le volume actuel de l'emploi ».
Il n'y a en fait aucune raison pour que les décisions d'embauché des entrepreneurs, fondées sur
les anticipations de demande de produits correspondent à l'offre de travail.

Keynes attribue au chef d'entreprise un rôle essentiel : c'est lui qui décide çie la production
(donc de l'emploi) qui sera effectivement mise en oeuvre. Cette décision est prise en
comparant tes recettes attendues pour chaque niveau de production et les coûts entraînés par
cette production. Ce raisonnement se situe dans la courte période, c'est à dire à équipements
constants (l'entrepreneur peut faire varier le temps de travail utilisé, pas le stock de capital
technique dont il dispose). L'essentiel de sa décision repose donc sur les anticipations de
recettes (les coûts sont bien connus, ils sont facilement prévisibles). Cette anticipation est
fonction du tempérament du chef d'entreprise et de l'état général de l'opinion (climat plus ou
moins optimiste).

La production décidée ne trouvera en face d'elle une demande suffisante que dans la mesure
où les prévisions seront vérifiées. C'est peu probable parce que la vie économique est
caractérisée par des aléas nombreux. Les variables qui commandent les décisions des
consommateurs sont relativement faciles à prendre en compté (la propension à consommer
varie peu à court terme).

La fonction d’investissement :
C'est la relation entre la valeur désirée de l'investissement pendant une période donnée et les
variables explicatives de cet investissement.
Différents types d'investissement :
La FBCF :
Elle est considérée comme constituant la base matérielle de la production (expia : machines,
moyens de transport,...+logiciels).

Investissement brut et investissement net :- L'investissement brut représente la totalité des


biens nouveaux crées pendant une période
- L'investissement net ne représente que l'accroissement du capital au cours de cette même
période
Investissements nets = investissements bruts – amortissements

Investissement immatériel :
Ce sont tes dépenses de Recherche et Développement, de publicité, de marketing, ...qui vont à
long terme modifier l'image de marque d'un produit d'une entreprise. On trouve aussi les
dépenses de formation du personnel dont le but est d'augmenter le niveau de qualification
mais aussi l'achat de logiciels.

Investissements publics et privés :

- Les investissements privés sont ceux qui ont une finalité individuelle. Les entrepreneurs
individuels et les ménages en font beaucoup
- Les investissements publics correspondent au besoin des Administrations. Ils ont un effet
multiplicateur sur la production des entreprises soit directement, soit indirectement par le biais
de la productivité (expie : formation d'étudiant, éducation en générale). Ils obéissent à d'autre
règles que les investissements privés car :

Investissements autonomes et induits :


- Les investissements autonomes sont déterminés par des facteurs extérieurs au modèle et ils
répondent à des objectifs à long terme. Ils sont indépendants du revenu national c'est-à-dire
quelque soit le niveau du revenu : il garde toujours une valeur constante {expie :
investissement pour l'innovation).
- Les investissement induits : ils sont déterminés par le fonctionnement du système : si le
revenu augmente, les investissements induits augmentent.

Les déterminants de l'investissement :


L'investissement global résulte des décisions prises par l'ensemble des entreprises. IJ
comporte un risque lié à l'incertitude de l'activité économique. On repère ainsi un ensemble de
déterminants qui éclaire l'incertitude.

En effet la dépense d'investissement obéit à deux déterminants :


- le taux d'intérêt qui dépend de l'offre de monnaie de la banque centrale et de la préférence
pour la liquidité
- le profit escompté des investissements qui dépend des anticipations et du niveau
d'investissement déjà réalisé.

Les entrepreneurs prennent leurs décisions d'investissement en comparant le profit escompté à


la suite de cette dérision et le coût du financement de cet investissement, c'est à dire Ie taux
d’intérêt.
Ce profit escompté c'est pour Keynes, l'efficacité marginale du capital. Celle-ci est fonction
des investissements déjà réalisés. Les investissements sont engagés par ordre d'efficacité
décroissante. Les plus rentables sont réalisés en premier. Ainsi l'efficacité marginale du capital
décroît quand la quantité d'investissement augmente.

Pour un taux d'intérêt donné, tous les projets dont l'efficacité est supérieure à ce taux seront
réalisés Le taux d'intérêt est obtenu sur le marché de la monnaie. Le revenu est d'abord
dépensé en consommation et ce qui reste, c'est à dire l'épargne, fait l'objet d'un arbitrage entre
placements et monnaie liquide (non placée, ce sont les billets et la monnaie détenue sur le
compte courant).

Le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour que les agents renoncent a détenir de la
liquidité. Pour Keynes il y a en effet une préférence pour la liquidité. L'offre de monnaie est
décidée par la banque centrale : c'est une donnée exogène. La demande de monnaie augmente
quand le taux d'intérêt diminue, ce qui revient à dire que la demande de placements augmente
Quand le taux d’intérêt augmente.

Efficacité marginale du capital :


e= « le taux d’escompte qui applique a la série d’annuité (Ri) constituée par les rendements
escomptés de ce capital pendant son existence entière, rend la valeur actuelle des annuités
égale au prix d'offre de ce capital (B) ». (Théorie générale de l'emploi de l'intérêt et de la
monnaie,).
e est donc le TRI {taux de rendement interne) ou selon Irving Fisher (1930), te taux de
rendement par rapport au coût.

e est tel que :


B = R1/(1+s) + R2/{1+e}2 + ....* Rn/(1*e)n

Exemple
• si B = 100 et R1 = 110 alors e = 10 %

Prise en compte des anticipations à deux niveaux


• L’idée que l'entrepreneur se fait de l'évolution des taux d'intérêt
• L’idée qu'il se fait du rendement e lui-même (prévision sur la durée d'utilisation du capital,
sur les résultats à attendre de l'exploitation ce qui suppose d'apprécier la conjoncture générale,
les phénomènes de mode, l'évolution du coût des approvisionnements, l'évolution de la
concurrence).

Comparaison entre e et le taux d'intérêt de marché :

Quelle que soit la situation financière de l'entreprise, l'investissement est réalisé si e > i. Ce
qui vrai au niveau micro est extrapolable au niveau macro. Il existe donc une courbe
d'efficacité marginale du capital et une fonction d'investissement

Pour i1 et e1 donnés, avec i1 < e1, on peut réaliser un montant I, d'investissements.


L'amélioration des anticipations des entrepreneurs fait que plus de projets d'investissements
satisfont et donc pour un taux d'intérêt inchangé, on passe de I, à I2 relativement aux
déplacements des courbes d'efficacité marginale du capital et d'investissement..
Remarques :
• La forme de la courbe d'investissement découle de la relation entre l'investissement et le
taux d'intérêt de marché. Par soucis de simplification, elles sont linéaires alors qu'elles sont
concaves dans !e cas général relativement aux rendements décroissants.

• La place de courbe d'investissement découle des anticipations des entrepreneurs et de la


politique budgétaire. La politique monétaire en revanche a un effet sur le niveau du taux
d'intérêt Elle entraîne son augmentation ou sa diminution ce qui modifie la décision
d'investissement : une politique monétaire "accomodante" stimule l'investissement et
inversement pour une politique monéraîre de réduction du crédit. L'effet final dépend donc de
la forme de la fonction de préférence pour la liquidité

Le multiplicateur d’investissement:
C'est une des pièces maîtresse de la macroéconomie contemporaine II a été inventé par Khan
en j 1931 à propos de l'emploi. Il a été utilisé et formalisé par Keynes qui l'a employé dans
toute sa théorie.

Définition :
le multiplicateur traduit le fait que des T ou des 4 de dépenses exercent, sur le revenu, j une
incidence plus importante que I augmentation ou la baisse initiale de la dépense elle-même.

Le multiplicateur est un coefficient qui relie une augmentation d'investissement à une


augmentation de revenu (AY)
Multiplicateur => AY = k*AI.
De la même manière on peut calculer un multiplicateur fiscal, d'investissement, du commerce
j extérieur.

Les conditions d'équilibre :


Keynes a défini les comportements d'épargne, de consommation et d'investissement de telle j
manière qu'il n'existe qu'une seule valeur de production qui corresponde à l'égalité entre les
recettes de l'entreprise et le revenu monétaire.

=» Offre globale (Conso + épargne) = demande globale (Conso + invest.)


On obtient donc la condition : C + S = C + I o S=l
Là encore du fait de nom manque de courage je vous renvoie au cours pour les graphiques et
exemple numérique.

La valeur du multiplicateur :
On a k = AY/AI
De cette équation on peut exprimer k d'une autre façon :
k = AY / (AY - AC)
k = (AY/Y) / (AYAY - AC/C}
k = 1/1-a (avec a la propension moyenne à consommer)

Le multiplicateur dynamique :
Ceci correspond au fait qu'une augmentation de l'investissement va induire une augmentation
de revenu puis de la consommation...

Le multiplicateur dynamique a investissement isolé :


Dans ce cas le jeu de multiplicateur résulte d'un investissement supplémentaire unique dont
les j réactions en chaîne sont observés de période en période.

Exemple :
Soit la fonction de consommation suivante : C = O.SY + 4 et Al=2

II y a naissance d'ondes successives et décroissantes. Le processus se poursuit jusqu'à l'infini


et de période en période l'ampleur des ondes diminue et tend vers 0.

Pratiquement, au bout de la 5*™ période, l'accroissement de Y est presque nu!. On retrouve


bien la formule du multiplicateur statique en faisant la somme cumulée des accroissement de
Y des différentes périodes

Le multiplicateur à investissement renouvelé :


Soit C = 0.5Y+4 et Al=2 (et ceci pour chaque période)

II y a un accroissement du revenu mais il est de moins en moins important au fur et à mesure


des périodes. La formule du multiplicateur statique est bien retrouvée : elle apparaît comme la
limite vers laquelle tend le revenu de la période.

Conclusion :
Le multiplicateur nous permet de comprendre toutes les conséquences positives pour
l'économie de l'investissement en période de chômage. Il nous montre qu'en période de crise,
il ne faut pas épargner mais consommer car c'est ça qui relance la production.
Keynes nous explique que l'épargne joue un rôle de fuite : car c'est un accroissement de
revenu qui ne représente pas une augmentation de la consommation.
Le multiplicateur est un concept généralisable ; sur principe peut être appliqué à toutes les
composantes de la demande globale.
Ceci dit il présente quelques limites :
->il ne s'applique qu'en période de sous-emploi. En plein-emploi, AY serait un accroissement
purement nominal et non pas réel d'où inflation.
-» il est trop global : un investissement dans un secteur ou un autre n'aura pas les même effets.

Re: 5. Macroéconomie :

par semestre123456 le Dim 17 Aoû - 17:47:25

Équilibre Macroéconomique en Economie fermée


Économie Fermée a deux agents : Y=C+i

Multiplicateur des dépenses :


Application numérique :
C = 0.75 Y+ 100
Propension marginale à consommer = 0.75 (75% du revenu est consommé)
Consommation incompressible = 100

On suppose que l'investissement est autonome

Donc :
Y=C +1 = 0,75 Y+ 100+ 150
(1-0.75)Y=100+150
Y = 100+150 / (1-0.75)
Y =1000

Egalité entre Epargne (E) et l'investissement (I)

Démonstration théorique :
- Utilisation du revenu : Y = C + S
- Utilisation du produit : Y = C +I
- On a donc I = S

Démonstration empirique :
Y= C + S donc S = Y-C = Y-0.75Y-100
S = 0.25 Y-100
Comme Y = 1000 on a : S = (0,25*1000) - 100 = 150
D'où S=l=150

Démonstration graphique :

Economie fermée à trois agents Y=C+i+G :

Avec (C j est !a consommation finale des ménages ; (I )est l'investissement des entreprises et
(G ) représente les dépenses publiques.

Les dépenses publiques sont autonomes :

Multiplicateur des dépenses : {dépense d'investissement ou dépenses publiques)


C= 0.80 Y+40 : 80% du revenu estϖ consommé
1= 60 : Investissement autonomeϖ
G=20 : dépenses publiquesϖ exogènes
Y=0 80Y+40+6CH-20 -»Y=Q8Y+120ϖ
Y= (1/0.2) '120 — Y=5*120 =ϖ 600
Le multiplicateur dynamique :
Keynes justifie dans ses écrits l'intervention de l'Etat dans l'économie pour palier aux
déficiences du marché et favoriser la mise en place d'un cercle vertueux de la croissance
économique.

Le principe de sa théorie est le suivant :


L'activité économique repose sur le niveau de la Demande effective anticipée par les agents
économiques.

Si la consommation augmente, la demande qui s'adresse aux entreprises augmente, cet


accroissement des ventes pousse les entreprises à investir pour reconstituer leurs stocks de
produits finis. La hausse de l'investissement entraîne une hausse de l'emploi Cette hausse de
l'emploi se traduit par une hausse des revenus distribués dans l'économie. Cette hausse des
revenus entraîne un accroissement de la consommation ...

Cette dynamique, favorable à l'activité économique, risque dans certains cas de se transformer
en cercle vicieux. Le marché n'est alors pas capable de favoriser un retour de la croissance.
C'est pourquoi Keynes préconise une intervention de l'Etat dans l'économie, qui par le biais
d'un accroissement des dépenses publiques, favoriserait le retour vie la croissance
économique.

Cette relance publique passe alors par la mise en œuvre d'une politique budgétaire
expansionniste qui se matérialise par l'apparition d'un déficit public.
Cette remise en cause de la neutralité de l'Etat par Keynes est critiquée par tes tenants de
l'école classique qui jugent inefficace toute politique de relance budgétaire.

Keynes répond à ces critiques par une approche dynamique qui tend à démontrer que la
relance de l'économie permet d'autofinancer dans le temps le déficit budgétaire initial : c'est le
principe du Multiplicateur keynésien.

Si on considère par exemple, que les ménages consomment environ 80 % de leur revenu, on
peut alors dresser le tableau suivant :

Explication :
La relance budgétaire initiale de 100 se traduit par un accroissement équivalent des revenus.
Cette hausse des revenus se répercute sur la consommation globale qui augmente de 80
(puisse que les ménages consacrent 80 % de leur revenu a la consommation).

Cette hausse de la consommation de 80 amène les entreprises à produire des biens


supplémentaires pour un montant de 80 qui entraîne donc une hausse de l'emploi et donc des
revenus d'un montant équivalent.
Cette nouvelle hausse des revenus de 80. se traduit de nouveau par une hausse de la
consommation de 64 (hausse des revenus*propension à consommer)....

Dans le même temps, la part des revenus non consommée accroît l'épargne globale des
ménages. Le montant de cette épargne est calculé en faisant la différence entre le revenu
distribué et la part de ce revenu destiné à la consommation.

En définitive, au bout d'un certain nombre de périodes, te multiplicateur keynésien montre :


Qu’uneϖ relance initiale de 100 se traduit par une augmentation globale des revenus de 500.
Que le déficit de 100 à l'origine est compensé par le supplémentϖ d'épargne constitué par les
agents économiques qui au bout de n périodes est égal à 100.

Donc, selon Keynes, une relance budgétaire, dans le cadre d'une analyse dynamique de
l'économie, s'auto finance grâce au supplément d'épargne issu de l'accroissement des revenus.
Autrement dit, une relance budgétaire est neutre dans le temps tout en permettant une hausse
des revenus des agents économiques.

Egalité entre Épargne et Investissement :

S=I+G
0.20 Y-40 = 60+20
0.20 Y = 120
Y = 1/0.2 M20 = 600 S= 0.20*600-40=80 et 1+6=60+20=80 S=80=I+G=80

Les dépenses sont financées par les recettes fiscales :


- Multiplicateur des dépenses :

Les taxes diminuent le revenu du même montant


On calcul le revenu disponible : Yd * Y-T
C=a(Y-T)+b ->C = aYd+b

On reprend le même exemple ci-dessus


Avec T= 20
C= 0 80 (Y-T)+40
Y = 0.80 (Y-20)+40+60+20
0.20Y s -16+40+60+20
0.20 Y » 104 — Y = 1/0.20 * 104 = 520

Equilibre entre épargne et Investissement:


S+T= I+G
0.20 (Y-20)-40 +20 » 60+20
0,20 Y-4-40+20=60+20
0.20 Y = 104 -. Y * 5*104= 520

Le cas des Transferts :


Les transferts <Tr) augmentent te revenu : Yd= Y-T+Tr On suppose que l'Etat fait des
transferts pour les ménages d'un montant égale à 10.

Effet de l'augmentation des transferts sur le revenu d'équilibre :


• Tr = 10
• Y = C+I+G
• C= 0.80 (Y-20+10J+40
• Y = 0.80(Y-20+10)+40+60+20
. y = 0 80 Y -16+8+40+60+20
• 0.20 Y =112 -» Y = 560
Effet d'une réduction des impots sur le revenu d'équilibre :
• L'Etat réduit ses impôts de 10 Au lieu d'augmenter tes transferts
• Y = C+I+G
• C= O.SO(Y-IO) +40
• Y = 0.80Y -8+40+60+20
• 0.20Y=112 -. Y = 5*112 = 560

On observe qu'une augmentation des transferts a le même effet sur le revenu d'équilibre
qu'une diminution des impôts. L'Etat peut opter pour n'importe quelle politique budgétaire car
elles ont le même effet.

Multiplicateur du Budget équilibré "la théorie de Haveelmo"


Le multiplicateur au budget équilibré est l'effet combiné des dépenses publiques et des impôts
sur le revenu d'équilibre.

L'effet des impôts est relativement faible par rapport à l'effet des dépenses publiques.
En effet si AG = AT, l'effet de la dépense globale varie de AG dans le cas des dépenses
publiques et de -a AT dans le cas des impôts.
Et comme a<1 donc |AG| >a |AT|

Application numérique :
Y = C+I+G
Y = a(Y-T)+b +1 + G
Y-aY=-aT+b+l+G
Y = 1/1-a [b+G+l-aT]
Montrer que pour une variation identique de G et de T, le multiplicateur est égaie à l'unité.

Solution :
Pour une augmentation des dépenses publiques : AG; le multiplicateur est

AY= AG /(1-a ) —A Y / A6 =1/(1-a) =k


Pour une augmentation de la taxe: -a AT le multiplicateur est :
AY= -a AT /(1-a) D’où AY/AT=-a/(1-a)
Lorsque G et T subissent tous deux une même variation (AG = AT )on aura dans ce cas :

AY=(AG -aAT)/(1-a)
Comme AG = AT
On a AY= (AG -a AG )/1-a
Donc AY=AG(1-a)/(1-a) _AY= AG

Donc le multiplicateur d'une variation identique de G »f de T o?t éjale à iY.'AG - 1


On suppose que :
AG = AT =20
AY =(1/0.20 )* AG = 5*20 = 100

AY=(-Û,8/0 2) * AT=-80

L'effet total des dépenses publiques financées par des taxes du même montant est égal à 1 00-
80=20
Le multiplicateur dans ce cas est égale (1-0.8)/0.2 = 1
Autrement dit l'effet multiplicateur engendré par les dépenses publiques est absorbé par l'effet
inverse des taxes.

Les impôts sont fonctions du Revenu :


On suppose que te montant des taxes est fonction du revenu, on aura donc

T = T0+ tY ; Avec t0 les taxes autonome et (Y le pourcentage des taxes dans le revenu
Y = OI+G

C= aY + b; C= a(Y- V tY)+b
Y = (b+i-G-aT0)/(1-a+at)
Le multiplicateur des dépenses est M (1-a+at)
Le multiplicateur fiscale est -a/ (1-a+at)

On suppose que les taxes représentent 10% du revenu et la taxe autonome est égale à 10.
On aura donc
T= 10 + 0.10 Y ; C= 0.80 Y + 40
Multiplicateur des dépenses :ϖ 1/1-0.8+0.08=3.57
Multiplicateur fiscale :ϖ -0.8/(1-0.8+0.08)=2.87

Le modèle IS :
On t par définition : Y=C+I+G.
La production a pour contrepartie des revenus (salaires, profits, intérêts), dont les ménages
sont les bénéficiaires.
Ces revenus sont soit utilisés pour l'achat de biens de consommation C,
Soit épargnés {E}. On à donc :
Y=C+E et E=I+G

Equilibre entre I et S
La relation d'équilibre s'écrit alors :
S(Y)=l(i)+G
Le lien implicite entre le revenu Y et le taux d'intérêt i permet de tracer la courbe IS suivante:
• à une baisse du taux d'intérêt, correspond une hausse de l'investissement et donc, en raison
du multiplicateur Keynésien, une hausse du revenu.

LA RELATION IS

Y=C+I et Y = C+S ==> I = S


C= f(Y); C=aY+b
I = -λr-t+lo; lo est l'investissement autonome
λ un coefficient de comportement qui mesure le taux de réponse de la variation de
l'investissement suite à une variation de taux intérêt.

La relation inverse entre Y et i


Y= -λkr-k(DA)
k = 1/1-a;
DA= b+lo (Demande Autonome)
Si le taux d'intérêt augmente ceci provoquerai une baisse de l'investissement et donc par le
biais du multiplicateur une baisse du revenu

Signification économique
La relation 15 détermine les couples (Y,r) qui assurent l'équilibre du marché des biens et
services. La courbe IS est décroissante: si r alors Y
Si r augmente l'investissement (fonction décroissante de r ) décroît et déséquilibre le marché.
Le rétablissement de l'équilibre se réalise par une diminution de l'épargne qui nécessite une
diminution de revenu.

Application :
I = -30 * i + 60 ; C = 0.70 Y + 50
Calculer le revenu d'équilibre pour les taux d'intérêt suivants : 5%; 7%; 9%; 11%, 12%; 13%;
14%

Tracer la droite IS

D'aprés cours Mr Hafnaoui

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