Les suppressions de poste dans l’éducation nationale.

1. L’Education nationale : le premier budget et le premier employeur et de l’Etat

• Avec près d’un million de postes (977 863 dans le PLF 2009) l’Education nationale représente
quasiment la moitié des postes de la fonction publique (2 123 517 emplois en 2009).

• A ce titre, elle participera pour moitié à la suppression des 22.700 postes de fonctionnaires en 2008
soit 11.200 postes.

• En 2009, environ 13 500 postes seront supprimés (sur un total de 30 627).

• Il s’agit de non remplacement d’enseignants, et non de licenciement. Ce sont des enseignants qui
partent à la retraite dont les postes ne sont pas renouvelés.

• Le budget de l’Education nationale est le premier de l’Etat (60 milliards d’euros en 2009, soit 3,7 fois
que celui de la sécurité ou 1,6 fois celui de la défense).

2. Une évolution en adéquation avec la démographie des élèves

• Les suppressions concerneront pour

l’essentiel les enseignants. Sur les 9800
emplois qui doivent disparaître dans
l’enseignement public, seuls 400
fonctionnaires administratifs.
•
• En 2008, l’enseignement secondaire
(collège et lycées) a perdu 9430 enseignants
à la rentrée 2008. En effet, dans le même
temps, le secondaire a perdu environ 20.000
élèves en 2008.
•
• Au total, 14 972 000 élèves et
étudiants sont dans le système de
l’éducation nationale en 2007, contre
14 346 900 en 1980. Leur nombre est
relativement stable (autour de 15 millions).

• En 2008, plus de 1000 postes ont été

créés dans le primaire afin de compenser la
croissance des effectifs dans les prochaines
années : 44 000 petits écoliers sont arrivés en plus à la rentrée 2008.

3. Un nombre d’enseignants largement suffisant

• Globalement, la France ne manque pas d'enseignants, au contraire : avec 83 enseignants

pour 1000 élèves, elle devance largement l'Allemagne et la Grande-Bretagne. 500 professeurs
d'allemand en France se sont par exemple retrouvés sans classe.

Rédaction Xavier Taquet.

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