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CHAMP DE L’ETUDE
Le périmètre du système dont les coûts ont été étudiés est défini par :
• les déchets : les déchets municipaux dont les collectivités locales ont la responsabilité en
France, c’est à dire non seulement les ordures ménagères mais aussi les encombrants, les
déchets dangereux des ménages, ... (cf. § 3.3) ;
• les étapes du traitement : l’ensemble des opérations (modules) depuis la collecte jusqu’au
stockage ou au rejet dans le milieu naturel des déchets ultimes et la commercialisation des
produits, incluant les différentes étapes de tri, de conditionnement et de transport de déchets,
refus ou sous-produits de traitement.
S’agissant de l’étape de tri, le système s’arrête à la sortie du centre de tri (hors transport et
recyclage des fractions triées) ;
• les technologies : les filières relativement bien fixées techniquement et économiquement, ce
qui exclut dans une première approche les nouveaux procédés innovants de traitement,
thermique ou autre (cf. § 3.5).
3.2 Réglementation
2
Les coûts indiqués dans ce rapport correspondent bien aux nouvelles installations et n’intègrent pas les coûts
complémentaires liés à la mise aux normes des installations existantes respectant l’arrêté de janvier 1991.
n En ce qui concerne les déchets municipaux autres que les OM, l’objectif de l’étude n’est pas
de réaliser une analyse de leurs coûts de collecte et de traitement mais de considérer
quelques configurations type de collecte et de traitement en tant que modules
complémentaires et de leur associer des ordres de grandeur de coûts. Ils permettront
d’apporter un éclairage sur la part qui représente leur gestion dans le coût qu’une collectivité
locale est amenée à payer pour la gestion globale de ses déchets.
Il a été reconnu que les DIB constituent un sujet de réflexion très important :
• en situation de surcapacités par exemple, il peut y avoir un intérêt, pour une collectivité, à
faire de la co-incinération,
• pour certaines zones (rurales par exemple), il peut exister de sérieux risques de départ
d’entreprises faute de possibilités locales de traitement de leurs déchets,
• ...
Outre le fait que les DIB ne relèvent pas de la compétence des municipalités, la décision de ne
pas retenir le co-traitement des DIB dans le champ de l’étude a été motivée par les difficultés
liées au gisement DIB lui-même (incertitudes concernant le captage futur du flux de DIB et
donc risques de surcapacité des installations, ...). Le co-traitement des DIB avec les OM ne
peut donc constituer un moyen d’améliorer le taux d’utilisation des unités d’incinération sans
une étude préalable et approfondie (dimensionnement, techniques d’incinération,
approvisionnement, ...).
Rappelons (cf. ci-dessus) que la collecte des déchets municipaux autres que les OM n’a pas
donné lieu à une analyse de ces coûts. Un ordre de grandeur a été considéré pour tenir compte
de ce module complémentaire.
Rappelons également que le Comité de pilotage de l’étude a décidé que la précollecte était en
dehors du champ de l’étude. Les coûts associés à cette étape étant significatifs, l’ADEME
envisage de compléter ultérieurement l’étude sur ces aspects.
Il permettra :
• de prendre en compte des évolutions réglementaires, à court et moyen termes,
• d’aborder, de façon essentiellement qualitative, les technologies émergentes,
• de réunir quelques éléments sur les situations à l’étranger, dans la mesure où elles peuvent
préfigurer des évolutions en France.
Les évolutions réglementaires concernent les installations d’incinération (cf. § 5.5 et 6.5).
Collecte
Incinération
Compostage
OM brutes
déchets agro-alimentaires