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L’Islâm - religion de vérité pour les mondes !

SHeikh ‘Abder-Râzq Ibn ‘Abdel-Mouhsin al-Badr (hafidhahullâh)

- Le mardi 14 novembre 2006, par Ibn Abdel-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

L’Islâm est la religion [Dîn] par laquelle Allâh a purifié les croyances [‘Aqâ-îd] et la
morale [Akhlâq], a amélioré la vie de ce bas-monde et celle de l’au-delà, a embelli
l’apparence de l’homme ainsi que son fort intérieur, en plus de le purifier. C’est par
elle qu’Il a libéré tous ceux qui la suivent des griffes du faux [Bâtil], des précipices de
la corruption et des délabres de l’égarement [Dhallâl]. C’est une religion parfaite et
équitable dans ses buts, ses méthodes et ses résultats. Ses enseignements sont
tous de vérité, ses jugements [et règles] sont tous justes [‘Adl] et excellents [Ihssân] ;
aussi la raison saine [‘Aqoûl us-Salîma] ne peut qu’adhérer à ses commandements
et interdictions. Aucune science authentique [‘Ilm us-Sahîh] ne réfute une des choses
parmi ses enseignements grandioses ; aucun jugement [et avis] sain ne réfutera la
moindre de ses règles parfaites.

C’est une noble religion qui guide l’homme vers la vérité [Haqq] et le droit chemin
[Tarîq Moustaqîm]. La véracité [Sidq] est son précepte, la justice [‘Adl] son pivot, la
vérité [Haqq] sa valeur, la miséricorde est son esprit [Roûh] et sa fin, le bien [Kheyr]
est son associé proche, l’union et la réforme de l’âme sont sa beauté et ses œuvres ;
le bon chemin et la raison sont ses réserves. Celui qui ne suit pas [cette religion] ou
l’abandonne, perd aussi la possibilité d’acquérir la vraie croyance aux œuvres
vertueuses, et aux nobles mœurs, qui sont remplacées par les superstitions, les
opinions vaines, les mauvaises œuvres et les morales viles.
[…]

Celui qui n’a pas la foi [Imân] et ne se conforme pas à l’obéissance du Tout
Miséricordieux [Rahmân] est rabaissé et loin d’être honoré. La part d’honneur et de
paix de l’être humain est sa muraille contre l’avilissement, et dépendent de sa foi qui
se manifeste dans ses paroles [Qawl], sa croyance [I’tiqâd] et ses œuvres [‘Amal].
Celui qui souhaite la gloire en dehors de la religion s’égare, et celui qui désire
l’honneur en dehors de l’islâm ne sera que rabaissé. Il faut savoir que le type
d’honneur [Takrîm] évoqué en premier lieu - l’honneur général [Takrîm al-‘Amm] - fait
de l’acquisition de l’honneur du second type, c’est-à-dire, l’anoblissement particulier
[Takrîm akh-Khassa], un devoir pour l’homme. En d’autres termes, il incombe à celui
qu’Allâh honore par la richesse, la bonne santé et autre que cela, de faire de son
mieux pour Lui obéir et Le satisfaire, de faire des efforts constants sur sa voie pour
Son agrément, car Allâh l’interrogera au Jour de la Résurrection au sujet de cet
honneur [accordé].

L’Imâm Muslim a rapporté dans son « Sahîh » d’Abû hurayrah (radhiallâhu ‘anhu) qu’on
demanda au Messager d’Allah :

« Ô messager d’Allâh ! Verrons-nous notre Seigneur le jour de la résurrection ? » Le


Messager d’Allâh répondit :

« éprouvez-vous de la gêne à pouvoir voir le soleil en pleine journée quand


aucun nuage ne le cache » ? On dit :

« non ». Il dit :

« éprouvez-vous de la gêne à pouvoir voir la pleine lune quand aucun nuage ne


la cache ? » On dit :

« Non. » Il dit :

« Eh bien, par celui qui détient mon âme dans sa main, vous n’éprouverez, en
regardant votre Seigneur que ce que vous éprouvez en regardent le soleil ou la
lune. Allâh rencontrera Son serviteur et lui dira : Ne t’ai-je pas honoré, donné le
pouvoir, fait marié, soumis les chevaux et les chameaux, et t’a fait dominer et
te déplacer ? IL dira : Si. Il dira : savais-tu que tu allais me rencontrer ? Il dira :
Non. Il lui dira : Alors je t’oublie comme tu m’as oublié. Ensuite il rencontrera le
second et lui dira : Ne t’ai-je pas honoré, donné le pouvoir, fait marié, soumis
les chevaux et les chameaux, et t’a fait dominer et te déplacer ? Il dira : Si. Il
dira : savais-tu que tu allais me rencontrer ? Il dira : Non. Il lui dit : Alors je
t’oublie comme tu m’as oublié. Ensuite, Il rencontrera le troisième et lui dira la
même chose et il répondra : Ô mon seigneur ! J’ai cru en Toi, en Ton livre, en
Tes messagers, je me suis acquitté de la prière, du jeûne et de la charité ; il
louera Allah de son mieux. Allâh lui dira : c’est ainsi alors, Nous allons
apporter les témoins, et il pensera en soi même qui va être témoin contre lui.
On commandera à sa bouche de ne plus parler et à sa jambe, sa chair et ses os
de parler. Alors sa jambe, sa chair et ses os témoigneront de ses œuvres et ce
afin qu’il ne trouve aucune excuse, celui là est l’hypocrite et celui là duquel
Allâh est en colère. » [1]
Ce hadîth indique clairement que la personne sera interrogée le Jour de la
Résurrection à propos de la bonne santé, des richesses, de ses biens, de la
nourriture, de la boisson et de bien d’autres choses encore ; car Allâh – Subhânahu -
lui a accordé tout cela afin qu’elle Lui obéisse et œuvre à obtenir Son agrément et Sa
satisfaction. Si elle fait un mauvais usage de ces bienfaits et les utilise à des fins
contraires, elle en rendra compte le Jour de la Résurrection. [2]

Notes

[1] Rapporté par Muslim

[2] Kitâb « al-Djâmi’ li-Bouhouth war-Rassâ-îl » du SHeikh ‘Abder-Râzq Ibn ‘Abdel-


Mouhsin al-Badr, p.507-508 et 517-518

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