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l'université de la COPEAM
7-17 février 2009
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L'université de la COPEAM se déroulera cette année à Taghit, une oasis au cœur du Sud saharien, et aura pour thème "L'impact
des nouveaux medias sur la vie des oasis".
Dans ce cadre splendide, où les dunes majestueuses abritent les palmiers-dattiers irrigués par l'oued Zousfana, où vivent près de
6000 âmes auxquelles se joignent tout au long de l'année près de 2000 nomades, mobiles, internet, informatique, ont modifié, et
continuent de transformer au fil du temps, la vie quotidienne de chacun.
Les thèmes de ces universités, très impliqués dans le réel de la vie algérienne, ont toujours mis en valeur modernité et tradition
car l'Algérie respire au rythme de son histoire et ses évolutions, à l'aube du XXIème siècle se nourrissent de son expérience et de
sa culture. Ainsi, à Taghit, l'informatique est présente dans le vieux ksar du XIème siècle, les jeunes surfent sur internet et jouent en
ligne, l'éleveur de chèvres ou de chameaux perdu dans le désert reste en contact avec les siens, aussi loin que porte le signal de
la civilisation distribué par les trois opérateurs du marché.
Entre fibre optique et fibres naturelles, l'oasis est devenue un carrefour où les nourritures ne sont pas seulement terrestres: s'y
déroule chaque année le Festival International du Court Métrage et le tout nouveau Centre Culturel dont le chantier se termine
sera inauguré en février pour la COPEAM.
Ce dossier, comme les précédents, vous livre les clés de ce qu'il faut savoir pour vivre pleinement cette nouvelle rencontre,
riche en échanges professionnels et en expériences partagées, avec la conviction que les pistes proposées fourniront les
éléments d'un très beau travail collectif audiovisuel.
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Au sud de la Wilaya de Béchar, Taghit est présentée par plusieurs guides touristiques comme l'une
des plus belles, sinon la plus belle des oasis du Sahara. Une réputation qui n'est pas usurpée quand
elle surgit après une centaine de kilomètres de désert de pierres, au terme d'un ruban d'asphalte
jeté dans un paysage directement sorti de planète Mars. Le choc est surprenant : 120 000
palmiers-dattiers, à perte de vue, sur plus de 20 kilomètres, enserrent une petite cité de terre rouge,
aux portes d'un océan de sable que ferment des vagues de dunes sur près de 600 kilomètres et
parfois hautes comme des montagnes. S'il existe des moments forts dans une vie, à la recherche de
contact authentique avec la planète, Taghit est certainement à inscrire au registre des émotions les
plus intenses que l'on puisse connaître.
Cet émerveillement est partagé par les 6000 résidents sédentaires qui ont organisé leur vie autour ce
petit coin de paradis. Maraîchage, élevage et tourisme constituent l'économie de l'oasis dont la
Aux environs de Taghit , un paysage
"martien" avant de découvrir…
prospérité est assurée par l'oued Zousfana qui rejoint El Guir à Igli et forment au sud l'oued Saoura, à
l'origine de l'oasis de Béni-Abbès à 160 kilomètres de là. Près de 2000 nomades gravitent autour de
l'oasis au gré des saisons et surtout des pâturages que prodigue l'oued pour l'alimentation des
nombreux ovins, caprins et camelins.
Dans le prolongement de Taghit, plusieurs villages se sont ainsi épanouis, Zaouia Fougania, Berrika,
Barrebi, Bakhti, Zaouia Tahtania. L'oasis s'étend sur près de 900 hectares et si les arbres fruitiers y sont
présents dans une grande diversité, le fruit roi est bien sûr la datte, succulente, richesse principale de
….l'oasis de Taghit… l'oasis.
Enfin, le tourisme est un gisement d'avenir. Alors que Wilaya de Béchar accueille plus de 30000
touristes dont près de 2000 étrangers, Taghit entend profiter pleinement de cet apport et affirmer sa
vocation de ville de congrès, de séminaires et de Festival. Chaque année, depuis 2007, le "Taghit
d'Or" du court métrage accueille de plus en plus de réalisateurs venus du monde entier. Pour
répondre à l'objectif des pôles touristiques d'excellence définis l'année dernière par le gouvernement
algérien et dont font partie les oasis sahariennes, Taghit développe ses infrastructures: un centre
culturel vient de sortir de terre et une infrastructure hôtelière de plus de 200 lits est en cours de
réalisation. Les richesses historiques du site se partagent entre le vieux ksar du XIème siècle et des
gravures rupestres qui ont plus de 20 000 ans. Taghit et Béni-Abbès sont intégrés dans le projet de
"route des ksour" (pluriel de ksar) managé par le Programme des Nations-Unies pour le
Développement (PNUD) et le gouvernement algérien , réhabilitant les anciennes routes
… au pied d'un océan de sable.
commerciales mais aussi toutes les infrastructures qui les accompagnaient.
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L'un des joyaux historiques de Taghit est sans conteste le vieux ksar qui domine la petite cité. Edifié au
XIème siècle sur un plateau rocheux pour éviter tout à la fois les crues de l'oued et les envahisseurs, on
attribue sa construction soit à Merabet Sidi Ahmed soit à Ouled Amara, descendant d'un marabout,
Sidi Slimane. Son développement au XIVème siècle serait l'œuvre des Merabtin, venus de l'ouest du
Sahel et Saguia El Hamra. Il est organisé autour d'une très belle mosquée et compte environ 120
maisons qui abritaient encore près de 600 personnes dans les années 60. La dernière famille a quitté le
ksar en 1988.
Le lieu fait l'objet de constantes restaurations mais a été particulièrement endommagé par les
inondations catastrophiques d'octobre dernier. Le ministère de la Culture est intervenu pour engager
un plan de sauvegarde dans les meilleurs délais. On flâne avec beaucoup de plaisir dans les ruelles
étroites et on se plait à imaginer la vie telle qu'elle s'organisait à travers ces ruelles en parties couvertes, à découvrir ces petites places dont
certaines étaient réservées aux hommes d'autres aux femmes, et les bancs qui parfois jalonnent la rue résonnent encore de longues
palabres des hommes pour régler des conflits. Si vous avez la chance de croiser l'architecte de la commune,
Abdelouahab Arbaoui, il saura vous expliquer l'intelligence avec laquelle ces habitats ont été conçus pour réaliser une
climatisation naturelle et un éclairage approprié. " Cet habitat parfait était étudié pour un "nomadisme intérieur".
toutes les activités de la famille, telles que séjourner, manger, dormir, se déplaçaient selon l'heure et la saison. On
utilisait la partie basse intérieure, très protégée (car très peu d'ouvertures) dans laquelle le soleil ne pénétrait que
pendant des heures déterminées pour se prémunir du froid de la nuit d'hiver et de la chaleur torride de la journée d'été.
On utilisait la partie haute extérieure tournée vers le ciel et orientée surtout au sud pour profiter de la chaleur du soleil
d'hiver et de la fraîcheur des nuits d'été. "Aïn eddar" était une ouverture percée dans le plafond qui permettait un
éclairage zénithal et de ce fait ombragé, créant une zone de surpression (air frais plus doux). En terrasse par contre, l'air
était surchauffé (zone de dépression). Un courant d'air s'établissait librement entre ces deux zones de haute pression
vers la basse pression emmenant du même coup l'air relativement frais de la ruelle vers la terrasse en traversant, aérant,
et rafraîchissant du même coup la maison."
Ruelle couverte dans Loin d'être rudimentaires, ces maisons développaient un certain confort et avaient été consciencieusement pensées
le vieux ksar par les architectes. On notera d'ailleurs la porte d'entrée volontairement basse pour préserver l'intimité des habitants et
les soustraire aux regards de la rue.
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Au cours de la visite vous rencontrerez aussi certainement Marwane, en pleine
restauration d'une maison et que nous avons surpris, mobile à l'oreille, sur son
chantier. Il a obtenu de pouvoir restaurer les lieux, manière aussi de les entretenir
pour mieux les prolonger. Bien évidemment les règles doivent être respectées,
sauvegarde du patrimoine culturel et historique oblige: il doit utiliser les matériaux
traditionnels comme cela se doit dans les lieux classés et respecter la distribution
des pièces comme à l'origine. Aujourd'hui, on téléphone depuis le ksar mais on
remarque aussi que d'autres technologies parmi les nouveaux medias sont
présentes sur ce site millénaire puisqu'un ordinateur se trouve dans le salon de thé
(photo ci-contre à droite) qui jouxte la petite boutique d'artisanat local. Il est à la
disposition des visiteurs mais sert aussi à l'Association du vieux ksar pour recueillir les
réservations touristiques.
Brahim, qui nous a reçus chez lui, organise fréquemment des visites du Marwane en pleine restauration
Suivez le guide…!
ksar. il en connaît les moindres recoins "mais je connais quelqu'un de
plus intarissable que moi sur le sujet, me confie-t-il, Il s'agit du Dr Suivez le
Bousmaha Baiche, de l'université d'Oxford. Originaire de Taghit , il a fait ses spécialiste…
études dans un institut d'architecture à Oran et il connaît tout des
matériaux utilisés aux différentes époques. C'est un des meilleurs
spécialistes du ksar. Il enseigne aujourd'hui à Oxford la construction en
béton, en fer, et en terre. Nul doute qu'il pourrait témoigner du génie des
bâtisseurs au XIème siècle pour avoir conçu un habitat qui a franchi
allègrement mille ans d'histoire. Le Dr Baiche est très impliqué aussi dans le
développement durable".
A noter que nous avons pris contact par mail avec le Dr Baiche pour savoir
Abdekhalek Brahim s'il accepterait, durant l'université, une interwiew par Webcam interposé
depuis Oxford pour nous parler du vieux ksar ((NDLR). Site à consulter:
Guide touristique
http://www.brookes.ac.uk/schools/be/staff/bousmahabaiche.html
Contact: 0661707830 (mobile)
Ainsi, dans l'hypothèse d'un reportage qui pourrait être consacré à ce
e-mail: brahimo20@hotmail.com Dr Bousmaha Baiche
patrimoine de grande valeur, un éclairage pourrait être sollicité auprès du
abdelkhalek_brahim@yahoo.fr Professeur à Oxford
scientifique tant pour rechercher comment protéger au mieux l'existant
School of the Built
que pour savoir si le développement urbain de Taghit ne devrait pas Environment
s'inspirer des techniques anciennes et des matériaux traditionnels pour offrir Oxford Brookes University
une unité d'ensemble et garantir ainsi une solidité à long terme.
bbaiche@brookes.ac.uk
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Taghit , entre tradition et modernité, des opportunités à saisir
Une vue unique sur l'oasis depuis le site éventuel d'un futur complexe touristique.
Le développement durable à partir des matériaux traditionnels, c'est aussi la passion d'Abdelouahab Arbaoui qui a en tête un projet de
complexe touristique et de centre multimédia sur un site qui fait face à la ville. Un endroit unique qui bénéficie de l'ombre dès que le soleil est
passé derrière la montagne et peut ainsi réserver d'agréables soirées pleines de fraîcheur au cœur même de l'été. Abdelouahab, qui est
aussi l'architecte de la commune, est convaincu de la viabilité de son projet et de son intégration dans le paysage en respectant les règles
de constructions traditionnelles.
"C'est un projet relativement peu coûteux par rapport aux pratiques de réalisations du bâtiment moderne. aujourd'hui. Mon projet est un vrai
projet de développement durable. Il respectera l'environnement grâce à un système de climatisation naturelle telle qu'on le concevait à
l'époque. Il respectera le style traditionnel avec des matériaux locaux. Il existe, par exemple, des mélanges avec de la poudre de marbre
qui confèrent à la construction une plus grande solidité". Économe en énergie, économe en moyens, le complexe n'en sera pas moins
confortable avec tous les attributs de la modernité. Les maisons seront orientées pour offrir à partir de grandes terrasses ce panorama sur la
palmeraie, Taghit et les dunes. Jouxtant le complexe, un centre multimedia intégrant studio, salles de montages, salle de projection, pourrait
accueillir des réalisateurs et des équipes de cinéma. Abdelouahab Arbaoui sait que le site et ses environs sont propres à séduire les cinéastes
tant pour le long métrage (Mohamed Soudani y a tourné récemment sont film qui doit sortir dans quelques mois "Taxiphone el Mektoub") que
pour le court. Les participants au Festival International du Court Métrage qui se tient annuellement depuis 2007 à Taghit trouveraient là un
outil important mis à leur disposition pour des résidences "d'écriture cinématographique" précise Abdelouahab.
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Le plus difficile reste à faire pour le jeune architecte: convaincre des investisseurs. "L'internet m'est d''un grand
secours, confie-t-il, pour démarcher mon projet. Pour échanger aussi avec d'autres architectes". Des investisseurs
étrangers de passage (industriels du tourisme notamment) ne sont pas restés indifférents à cette perspective
d'implantation et réfléchissent à des hypothèses de mise en œuvre. Il est vrai que le marché est porteur dans ce
secteur car il n'existe qu'un seul hôtel à Taghit et la ville, qui veut accentuer sa vocation d'accueil de festivals, de
congrès, de séminaires doit absolument être à la hauteur en terme de capacité d'hébergement. De plus, Taghit
s'inscrit dans les pôles d'excellence du tourisme définis pour les oasis sud-sahariennes. Le tourisme est donc un
gisement important pour pérenniser des ressources et inscrire Taghit, là aussi, dans le développement durable.
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L'informatique, outil de gestion indispensable pour la commune.
L'informatique est l'outil de gestion au quotidien pour l'administration de la commune.
Consultation des dossiers, élaboration des rapports, contacts avec les autres administrations, échanges de documents, on ne peut se passer
à la mairie de cet instrument essentiel. Abdelouahab Arbaoui l'utilise en permanence et en qualité d'architecte de la commune il y a
recours pour ses travaux. Il gère aussi d'importants chantiers en cours.
Cette zone agricole a fait l'objet l'année dernière d'une dotation en parcelles de 60 hectares chacune pour une quinzaine d'agriculteurs.
350 familles ont également bénéficié de soutien pour des projets d'élevage et de développement durables. Les élevages atteignent en
moyenne plusieurs centaines de têtes. Certains éleveurs rencontrés avaient quelque difficulté à évaluer exactement la dimension de leur
cheptel. D'ailleurs sur ces étendues
immenses, il est parfois difficile de repérer immédiatement le troupeau et son
berger qui se déplace au gré du broutage.On notera que l'élevage ovin est en
général plus important que le caprin. Un exemple, sur le périmètre de Louina on
compte 600 têtes d'ovins pour 150 de caprins. Les éleveurs écoulent leur
production sur le marché de Béchar, grand pôle économique de la wilaya. En
général les bêtes sont emportées sur pied depuis le lieu d'élevage.
Nous avons rencontré plusieurs éleveurs qui faisaient paître leurs
troupeaux de caprins et d'ovins. Mohamed Regab s'est fixé
depuis huit ans maintenant dans cette zone où il vit sous une
tente avec ses frères mariés, au total 6 personnes. Ils n'ont pas
l'électricité mais espèrent bénéficier bientôt comme leurs voisins d'un générateur à panneaux solaires.
C'est un programme d'équipement progressif destiné à aider les familles sédentarisées. Mohamed a un
mobile dont il se sert pour appeler sa famille et ses amis à Taghit , à une trentaine de kilomètres de là.
Son mobile ne le quitte pas, soit pour demander du ravitaillement soit pour négocier la vente
desanimaux et leur collecte sur place à l'endroit fixé. Le portable, pour ces éleveurs, c'est une rupture
avec l'isolement de la vie rurale en milieu désertique. Comme le réseau est inaccessible sur le plateau,
il monte sur la montagne où le signal est de bonne qualité mais il faut près de trois heures pour en gravir
les pentes. Autant dire qu'il faut programmer ses sessions téléphoniques! Même chose pour Nichen
Ghoutem qui narpente le territoire avec ses quatre-cents têtes de bétail. Il peut se déplacer jusqu'à 40
Mohamed Regab km de là mais reste le plus souvent sur cette zone qu'il considère plus fertile.
Gravir la montagne, dans cette zone, pour capter le signal demande près de trois heures
Pour rencontrer
Nichen Ghoutem
des éleveurs
Boukhelkham Nabil
Technicien agronome
Contact: 0665819616(mobile)
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Khelifa Bali, que l'on voit ci-contre décharger un sac d'aliments pour le bétail
est éleveur et maraîcher. Son exploitation s'étend sur 300 hectares sur lesquels
travaillent 110 fellahs. Elevage d'ovins, de caprins et culture de fruits et légumes
qu'il commercialise sur Béchar et sur un magasin à côté de la place du marché
de Taghit. Le mobile est vraiment pour lui un outil professionnel pour rester en
contact avec ses paysans sur une exploitation aussi vaste pourvu que le signal
passe 'e qui n'est pas évident au-delà d'une certaine distance. On le découvre
ici en compagnie de Nabil Boukhelkhal, technicien agronome de la commune
de Taghit qui nous a guidés sur le terrain et permis de rencontrer éleveurs et
Cette deuxième édition fut un succès tant au niveau de la participation que de la qualité des films présentés. Chaque jour des
projections spéciales de grands cinéastes complétaient les projections des films en
compétition et permettaient de débattre autour des films. A noter un 90 minutes sur
Gillo Pontecorvo , Gillo-Le Donne, I cavalier…", ou encore le dernier film de Lyès Salem
"Mascarades". On notera entre tous les deux Taghits d'Or remportés par le cinéaste
algérien Khaled Bénaïssa pour "Ils se sont tus" , Caméra d'Or et Taghit d'Or du meilleur
court métrage. Il sera l'invité de la Copeam ainsi que Mohamed Soudanni dont il a le
deuxième assistant lors du tournage à Taghit d'un long métrage de ce dernier
"Taxiphone, el Mektoub" , en cours de montage et candidat pour une sélection au
Festival de Cannes. Khaled Bénaïssa
La Khaïma du Festival
Établi en Suisse, Mohammed Soudani a tourné d'octobre à début décembre dernier, à Taghit même,
un nouveau long métrage "Taxiphone, El Mektoub", co-produit par l'ENTV, Maghreb-Films et Amka-
Films. La distribution réunit entre autres Malika Belbey et Abdelhalim Zribai aux côtés de Mona Pétri et
Pascual Aleardi, Adila Benpinered ainsi que des "guest stars": Bruno Gunts, Agoumi et Sonia. C'est une
équipe algéro-suisse qui a opéré à Taghit et de nombreux habitants ont été sollicités pour de petits
rôles ou de la
Mohamed Soudani figuration. Le film est en cours de montage et devrait concourir pour une sélection au prochain
Moullouad Omar
Festival de Cannes. Mohamed Soudani a été invité pour la COPEAM et nous espérons bien une
un acteur de Taghit
rencontre privilégiée avec ce cinéaste et Khaled Bénaïssa pour débattre autour de l'image et de la production
cinématographique algérienne.
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Un "américain de Taghit sur le net et dans le ksar.
Bem Miloud Saad, la quarantaine, vit aux Etats-Unis. Amoureux de Taghit, il vient y
passer très souvent ses vacances. Il a même monté une petite entreprise de location
de Quads. Il a obtenu l'autorisation de restaurer l'ancien quartier militaire à l'intérieur
du ksar. Les travaux sont en cours d'achèvement et offriront bientôt une capacité
d'hébergement d'une dizaine de chambres luxueuses. Un motel de rêve dont il suit
les évolutions grâce à Internet et à son correspondant sur place qui lui
rend compte au jour le jour de l'avancée des travaux.
Remerciements…
Je tiens à exprimer toute ma gratitude à Abdelouahab Arbaoui (à droite sur la
photo), architecte de la commune, pour l'aide précieuse qu'il m'a apportée. Nous
avons parcouru en l'espace de quelques jours des centaines de kilomètres sur tous
les terrains à travers déserts de pierre et de sable. Merci aussi à Monsieur Nadour, le
Président de l'APC qui a mis ce 4 x 4 et son chauffeur personnel, Mohamed, à ma
disposition.
Merci à tous les interlocuteurs qui ont bien voulu m'accorder des entretiens pour
leur accueil, leur gentillesse, et leur disponibilité.
Merci aussi à toute l'équipe de l'ENTV qui était sur place pour le Festival International
du Court Métrage et qui m'a porté assistance dès que j'en avais besoin, en
particulier Mohamed Haddadi, Abdelghani Zadi, Abdelkader Rouabeh, et le fidèle
Nacer Isseri que nous retrouverons dans l'équipe COPEAM pour encadrer le
montage . Merci aussi à Saadène Ayyadi, qui n'était jamais très loin pour un conseil
éclairé et attentionné.
Marc DESOUTTER