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Après Hachette Filipacchi Médias, l'éditeur Cyber Press Publishing annonce la création cet été
d'une plate-forme interactive pour lire et acheter des magazines en ligne.
TÉLÉCHARGER un journal au lieu de se le procurer en kiosque. Sur les traces des éditeurs
américains, les groupes de presse français préparent l'ouverture d'un nouveau concept de point de
vente à destination de la génération Internet. Premier à s'être déclaré : Hachette Filipacchi Médias, le
premier éditeur de presse magazine au monde avec plus de 260 titres. Société créée par sa branche
Hachette Distribution Services, HDS Digital est chargée de développer cette plate-forme de
téléchargement numérique ; elle devrait voir le jour à la rentrée de septembre.
Aux Etats-Unis, où le groupe a déjà expérimenté cette distribution digitale pour la quasi-totalité de ses
titres comme Elle ou Car & Driver, il existerait plus d'un millier d'«emag». Pour Hachette, cette
«troisième génération» de la diffusion du magazine n'a pas vocation, à ce jour, à remplacer les canaux
existants, la vente au numéro et l'abonnement. En revanche, elle permet de lancer et tester un
magazine avant l'édition papier ou, cas encore rarissime, de s'y substituer en raison des coûts moindres
ou des habitudes de consommation d'une cible comme ce fut le cas récemment avec Elle Girl.
Pour ce féminin jeune, le groupe français a conduit une expérience inédite aux Etats-Unis. Cinq ans
après sa création, le magazine qui revendiquait une diffusion de plus de 600 000 exemplaires, a
abandonné sa version papier pour basculer en ligne. Non pas faute de ressources, selon le groupe, mais
pour mieux coller aux attentes de cette génération, adepte d'Internet et de téléphonie mobile.
L'expérience de Relay et Virgin
Pour développer le marché de la presse digitale en France, HDS Digital, dirigée par Aymeric Bauguin
et Sébastien Begel, entend mettre à profit l'expérience de détaillant acquise par Hachette avec les
points de vente de ses filiales Relay et Virgin. Les magazines numérisés seront proposés en vente au
numéro et «sous d'autres formules innovantes», selon ses promoteurs. HDS Digital détaillera son offre
à la mi-juin. Grâce à une politique de partenariats, le kiosque numérique devrait être accessible au
travers de différents sites.
La filiale de Lagardère est aussi en pourparlers avec les éditeurs français pour que le catalogue
proposé soit «le plus riche possible». Pour Hachette, c'est aussi un moyen de fédérer les éditeurs
autour d'un standard unique. Alors qu'aux Etats-Unis, le groupe a adopté le logiciel de la société Zinio,
qui travaille aussi avec Ziff Davis, VNU, Time Inc. ou encore Hearst, en France, l'éditeur de Elle, Télé
7 jours et Paris-Match va s'appuyer sur les développements mis en oeuvre par HDS Digital et
Immanens, filiale à 34% de HDS spécialisée dans les technologies de l'information.
Dans ce sprint à la diffusion digitale, Cyber Press Publishing veut jouer sa carte. L'éditeur spécialisé
dans la presse de loisirs promet, lui aussi, la mise en place de son kiosque numérique à l'été. A la tête
de ce groupe de 26 millions d'euros de chiffre d'affaires créé en 1996, Marc Andersen s'appuiera sur
ses propres ressources informatique et multimédia. Engagé à marche forcée dans un plan de
redressement – la société a affiché une perte nette de 1,97 million d'euros en 2005 contre 5,5 millions
en 2004 –, Cyber Press Publishing compte d'abord sur ses marques (30 titres, dont Ciné Live, Rolling
Stone, Groove, Adibou Magazine, Bugs Bunny Mag...) pour envisager un modèle économiquement
viable.
La maison de la presse du Net
«Ce kiosque numérique offre la possibilité de lire en grandeur nature nos magazines de loisirs,
enrichis de contenus sonores et vidéos. Il va permettre de toucher de façon plus pertinente notre cible
des 18-25 ans», assure Marc Andersen. Au-delà de ses propres titres, proposés sous forme
d'abonnements «attractifs», l'objectif de Cyber Press est de «devenir la maison de la presse du Net» en
accueillant d'autres magazines sur monkiosque.fr. Son président se voit déjà en prestataire de services
sur Internet en «facturant les entreprises de presse du monde entier, comme un diffuseur». Une façon
aussi de démontrer aux marchés financiers que le retour à la rentabilité inscrit en 2006 ne passe pas
exclusivement par des efforts de rationalisation.
Après Hachette Filipacchi Médias, l'éditeur Cyber Press Publishing annonce la création cet été
d'une plate-forme interactive pour lire et acheter des magazines en ligne.
par HDS Digital et Immanens, filiale à 34% de HDS spécialisée dans les technologies de l'information.
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Dans ce sprint à la diffusion digitale, Cyber Press Publishing veut jouer sa carte. L'éditeur spécialisé
dans la presse de loisirs promet, lui aussi, la mise en place de son kiosque numérique à l'été. A la tête
de ce groupe de 26 millions d'euros de chiffre d'affaires créé en 1996, Marc Andersen s'appuiera sur
ses propres ressources informatique et multimédia. Engagé à marche forcée dans un plan de
redressement – la société a affiché une perte nette de 1,97 million d'euros en 2005 contre 5,5 millions
en 2004 –, Cyber Press Publishing compte d'abord sur ses marques (30 titres, dont Ciné Live, Rolling
Stone, Groove, Adibou Magazine, Bugs Bunny Mag...) pour envisager un modèle économiquement
viable.
«Ce kiosque numérique offre la possibilité de lire en grandeur nature nos magazines de loisirs,
enrichis de contenus sonores et vidéos. Il va permettre de toucher de façon plus pertinente notre cible
des 18-25 ans», assure Marc Andersen. Au-delà de ses propres titres, proposés sous forme
d'abonnements «attractifs», l'objectif de Cyber Press est de «devenir la maison de la presse du Net» en
accueillant d'autres magazines sur monkiosque.fr. Son président se voit déjà en prestataire de services
sur Internet en «facturant les entreprises de presse du monde entier, comme un diffuseur». Une façon
aussi de démontrer aux marchés financiers que le retour à la rentabilité inscrit en 2006 ne passe pas
exclusivement par des efforts de rationalisation.
Après Hachette Filipacchi Médias, l'éditeur Cyber Press Publishing annonce la création cet été
d'une plate-forme interactive pour lire et acheter des magazines en ligne.
TÉLÉCHARGER un journal au lieu de se le procurer en kiosque. Sur les traces des éditeurs
américains, les groupes de presse français préparent l'ouverture d'un nouveau concept de point de
vente à destination de la génération Internet. Premier à s'être déclaré : Hachette Filipacchi Médias, le
premier éditeur de presse magazine au monde avec plus de 260 titres. Société créée par sa branche
Hachette Distribution Services, HDS Digital est chargée de développer cette plate-forme de
téléchargement numérique ; elle devrait voir le jour à la rentrée de septembre.
Aux Etats-Unis, où le groupe a déjà expérimenté cette distribution digitale pour la quasi-totalité de ses
titres comme Elle ou Car & Driver, il existerait plus d'un millier d'«emag». Pour Hachette, cette
«troisième génération» de la diffusion du magazine n'a pas vocation, à ce jour, à remplacer les canaux
existants, la vente au numéro et l'abonnement. En revanche, elle permet de lancer et tester un
magazine avant l'édition papier ou, cas encore rarissime, de s'y substituer en raison des coûts moindres
ou des habitudes de consommation d'une cible comme ce fut le cas récemment avec Elle Girl.
Pour ce féminin jeune, le groupe français a conduit une expérience inédite aux Etats-Unis. Cinq ans
après sa création, le magazine qui revendiquait une diffusion de plus de 600 000 exemplaires, a
abandonné sa version papier pour basculer en ligne. Non pas faute de ressources, selon le groupe, mais
pour mieux coller aux attentes de cette génération, adepte d'Internet et de téléphonie mobile.
Pour développer le marché de la presse digitale en France, HDS Digital, dirigée par Aymeric Bauguin
et Sébastien Begel, entend mettre à profit l'expérience de détaillant acquise par Hachette avec les
points de vente de ses filiales Relay et Virgin. Les magazines numérisés seront proposés en vente au
numéro et «sous d'autres formules innovantes», selon ses promoteurs. HDS Digital détaillera son offre
à la mi-juin. Grâce à une politique de partenariats, le kiosque numérique devrait être accessible au
travers de différents sites.
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La filiale de Lagardère est aussi en pourparlers avec les éditeurs français pour que le catalogue
proposé soit «le plus riche possible». Pour Hachette, c'est aussi un moyen de fédérer les éditeurs
autour d'un standard unique. Alors qu'aux Etats-Unis, le groupe a adopté le logiciel de la société Zinio,
qui travaille aussi avec Ziff Davis, VNU, Time Inc. ou encore Hearst, en France, l'éditeur de Elle, Télé
7 jours et Paris-Match va s'appuyer sur les développements mis en oeuvre par HDS Digital et
Immanens, filiale à 34% de HDS spécialisée dans les technologies de l'information.
Dans ce sprint à la diffusion digitale, Cyber Press Publishing veut jouer sa carte. L'éditeur spécialisé
dans la presse de loisirs promet, lui aussi, la mise en place de son kiosque numérique à l'été. A la tête
de ce groupe de 26 millions d'euros de chiffre d'affaires créé en 1996, Marc Andersen s'appuiera sur
ses propres ressources informatique et multimédia. Engagé à marche forcée dans un plan de
redressement – la société a affiché une perte nette de 1,97 million d'euros en 2005 contre 5,5 millions
en 2004 –, Cyber Press Publishing compte d'abord sur ses marques (30 titres, dont Ciné Live, Rolling
Stone, Groove, Adibou Magazine, Bugs Bunny Mag...) pour envisager un modèle économiquement
viable.
«Ce kiosque numérique offre la possibilité de lire en grandeur nature nos magazines de loisirs,
enrichis de contenus sonores et vidéos. Il va permettre de toucher de façon plus pertinente notre cible
des 18-25 ans», assure Marc Andersen. Au-delà de ses propres titres, proposés sous forme
d'abonnements «attractifs», l'objectif de Cyber Press est de «devenir la maison de la presse du Net» en
accueillant d'autres magazines sur monkiosque.fr. Son président se voit déjà en prestataire de services
sur Internet en «facturant les entreprises de presse du monde entier, comme un diffuseur». Une façon
aussi de démontrer aux marchés financiers que le retour à la rentabilité inscrit en 2006 ne passe pas
exclusivement par des efforts de rationalisation.
Mondialisation ! Le mot est lancé. La presse, confrontée à une crise sévère n’y échappera pas.
Son eldorado : le réseau des réseaux, les nouvelles technologies de l’information et de la
communication, le web... l’internet, quoi ! Tous les grands patrons de presse s’y préparent,
testent différentes formules miracles, et se persuadent que l’internet deviendra un mode de
communication majeur de l’information de demain. Au regard de ce qui se passe
actuellement, à quoi ressembleront nos journaux électroniques dans quelques années ?
Comment fonctionneront-ils ? Comment s’en servira-t-on ? Suivez le guide...rnrn
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Les quelques nouveaux médias français exclusivement disponibles sur le web, se sont vite
rendu compte qu’ils ne pouvaient concurrencer sérieusement l’expérience et les moyens de
grands groupes de presse. Ils se sont donc immédiatement positionnés sur le créneau d’une "
information pratique ", avec un contenu rédactionnel relativement réduit mais avec le
développement de nombreux services aux internautes à l’image de ce qui est fait par le réseau
Webcity.
QUANTITE OU QUALITE ? Si dans un premier temps la presse écrite semble s’être adapté
plus facilement au nouveau format du web que la presse radiophonique et la presse télé, ce
n’est plus tout à fait vrai aujourd’hui. Car même si en raison d’une technologie pas encore très
au point, la télévision demeure en retrait, on constate par ailleurs que le milieu de la radio a
non seulement rattrapé son retard, mais s’est aussi ouvert de nouvelles et brillantes
perspectives d’évolution.
Il faut dire aussi que depuis ses premiers balbutiements sur le web au milieu des années 90,
l’utilisation de l’internet par la presse " papier " a relativement peu évolué. L’engouement des
grands groupes de presse écrite a certes été immédiat - même en l’absence de rentabilité
immédiate - mais l’utilisation qui a été faite du web n’a pas toujours été très réfléchie.
On observe aujourd’hui quelques timides tentatives pour rendre l’information plus interactive.
Cela passe essentiellement par la création de forums de discussions, et la venue d’invités qui
répondent en direct aux questions des internautes avec parfois la mise en place de webcams -
comble du luxe ! Mais d’une manière générale, les capacités multimédia et interactives du
web sont largement sous exploitées.
Cependant, les choses évoluent. De plus en plus de journaux disposent en effet d’une
rédaction indépendante pour gérer leur site web. Cela permet une actualisation très fréquente
(plusieurs fois par jour), et, dans des cas plus rares, la mise en ligne d’article exclusivement
disponibles sur le web.
En revanche, on remarque qu’il existe très peu de cas dans lesquels la version web constitue le
support principal et où la version papier est considérée comme le support complémentaire. Si
le magazine Transfert.net a adopté ce mode de fonctionnement, la majorité des titres français
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hésitent encore à balancer des articles sur le web avant qu’ils soient publiés dans la version
papier.Cette forte résistance tient au fait que les responsables de presse craignent que le web
fasse de l’ombre au support papier et le rende inutile...même si, en considérant le faible taux
d’équipement des ménages, il apparaît que cette crainte soit très " avant-gardiste " !
Certains journaux comme La Nouvelle République, ou Le Monde ont créés des sites payants
par abonnement, avec des fortunes diverses. Le principe de la gratuité étant de mise sur le
web, il est très facile de trouver sur le net les informations que l’on recherche sans avoir à
passer par un site payant.D’autres ont trouvé la parade : ils divulguent de gros scoops sur leurs
sites mais renvoient aux kiosques pour la lecture du dossier complet. L’objectif avoué est de
mettre l’eau à la bouche des internautes pour doper les ventes de la version papier. Et ça
marche.
LE RETOUR DES RADIOS LIBRES. La situation est assez différente pour la presse radio et
la presse télé. Certes, on observe le même phénomène de transposition pour les grandes radios
(écoute en direct via internet), tandis que pour les chaînes de télévision, le web est une vitrine
promotionnelle pour " vendre ses programme " et organiser des jeux avec les internautes.
Mais ce qui est le plus intéressant, c’est la naissance de nouvelles radios et de télévisions
indépendantes. Avec la colonisation du réseau hertzien par de grands groupes de radios
commerciales, les " vraies " radios locales libres ont peu à peu disparues. Le web a favorisé
leur résurrection à la faveur de faibles coûts de mise en place.
Dans une moindre mesure, les " web télé " se développent également à grande vitesse, avec
une prise de conscience plus politique et revendicative. Sous l’influence de l’Organisation
Permanente des Médias Libres et de télévisions associatives indépendantes (Zalea TV, Sans
Canal Fixe, L’oeil Electrique...), le développement de ces télévisions s’accompagnent d’une
forte demande pour contester le monopole des télévisions commerciales (TF1, France 2 etc.)
et l’ouverture vers les télés associatives et de quartiers avec l’organisations de colloques
comme celui des Etats Généraux du Tiers Secteur Audiovisuel à Tours (26 et 27 mai). Cet
engouement est fortement freiné par les techniques actuelles de retransmission vidéo qui ne
sont pas au point (débit trop faible, images minuscules et saccadées...)
Bonjour,
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Alors que le quotidien « Libération » propose depuis hier la lecture gratuite de ses ligne via la
toile, une manière fort judicieuse d’attirer des lecteurs, Bill Gates estime quant à lui que «
dans cinq ans, on peut penser que 40 à 50% des gens liront la presse en ligne » et estime que
la qualité de leur site internet est cruciale pour les journaux.
Ainsi, Monsieur Microsoft considère que si les journaux veulent conserver leur lectorat, ils
doivent développer leur « approche électronique », « la qualité du site internet est cruciale
pour les entreprises de presse ».
Et Bill Gates de s’expliquer plus amplement : « Jadis, la barrière d'entrée dans ce métier
était très élevée pour des raisons physiques: impression des journaux, distribution, etc. Ce
n'est plus le cas et les entreprises de presse sont de plus en plus concurrencées par les médias
en ligne ». Il estime pareillement que d’ici cinq ans, on peut légitimement penser que 60 à
70% des foyers français auront une connections à Internet en haut débit et que « beaucoup
d'écoles et d'étudiants seront équipés de tablet PC ».
« On peut penser, même si c'est un peu ambitieux, que les manuels traditionnels n'existeront
plus », affirme-t-il. Sur ce dernier point, il est assez difficile de se prononcer, même si l’offre
Micro Portable Etudiant, que nous vous présentions dans notre dossier semble plutôt bien
fonctionner, malgré quelques réticences des banquiers.
A titre personnel, l’homme le plus riche de la planète lit sur internet plus de la moitié de ses
lectures : Wall Street Journal, New York Times et The Economist, entre autres. Il lit également
tous les journaux informatiques en ligne (hélas, il n’est nullement fait mention dans
l’interview du site Présence PC) : « Les articles sont actualisés, il y a des démonstrations, des
vidéos, des liens, etc ».
libe existe depuis 1995 en ligne, et avant la refonte (mineure) de leur site et la ponte du terme
bimedia, on pouvait déjà lire tous les articles du jours en ligne gratuitement
Bon faut que je réfléchisse sur 2, 3 petites choses...y'a quelques sous a faire la dedans je
pense.
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Le Livre Electronique ne plait pas car il n'y a pas le toucher du papier, et que, contrairement à
un journal classique, tu l'emène pas où tu veux et c'est extrement fragile.
Sans oublier l'utilisation en exterieur par grand soleil quasiment impossible (pas lisible).
Moi, ça fait un bail que je ne lis plus que les articles en ligne des journaux qu'il fut un temps
j'achetais. Et perso, je trouve que dans 5-10 ans, le truc fabuleux sera de se connecter au
journal via son Tablet PC (enroulable) ou du papier électronique et de lire son journal
électronique dans un format qui est justement bien plus mobile que les journaux actuels et
leurs pages qui prennent deux places dans le train même au format tabloïd. Pas besoin de
chipotages. De plus on pourra l'amortir de par le stylet qui permettra d'utiliser son Tablet PC
comme un bloc de feuilles sans en avoir le sproblèmes physiques de stockage que l'on a
actuellement avec les classeurs à fourrer partout. Et hop, un petit transfert en wi-fi 8.11n sur le
PC fixe et le tour est joué. Vivement dans 10 ans ...
http://www.maison-domotique.com/peripheriques/bookeen/cybook.php
Bon c'est sûr, il s'enroule pô :o