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Construction du wagon à deux essieux L42 Railtrans

Construction intégrale de wagons pour le transport de bois en rondins, pour l’industrie du bois et ses dérivés: contre-
plaqués, bois de triturage et de papeterie.

Après consultation du site « Railtrans Europe », où tout un choix de wagons disponibles pour les bois est présenté,
j’ai choisi de reproduire les couplages à deux essieux L42 Railtrans qui ne sont pas reproduits au 1/87 jusqu’à ce
jour. .

(Photo railtrans Europe)


Figure 1. (Documents railtrans ). Faire les conversions au 1/87 des dimensions d’après ce plan avec une certaine
précision. Toutefois, j’ai préféré interpréter une conversion personnalisée; chacun pourra refaire des calculs pointilleux
pour un résultat à peu près équivalent surtout en HO. Les indications en rouge sont les références des profilés
Evergreen à leurs emplacements .
Figure 2

Il faudra donc des feuilles de plasticard de différentes épaisseurs, et des profilés evergreen qui seront désignés dans
le texte et sur le plan par un E de référence. La plupart des éléments seront collés au trichloréthylène ( que l’on trouve
encore en vente libre pour les particuliers chez les fournisseurs de peinture pour l’industrie ), appliqué avec un
pinceau fin à aquarelle .

Commençons par le traçage avant la coupe, et dans la foulée, prévoyons une production en série, puisqu’il s’agit de
couplages ( donc... au moins 2! ). Personnellement, j’ai prévu 4 wagons et donc 2 couplages, sachant que j’avais déjà
fait un couplage en tant que prototype auparavant. C’est donc un véritable travail à la chaîne qu’il faut prévoir; mais
pas d’affolement, tout est question d’organisation.

Traçage au crayon mine 0,5mm sur le plastique de 4/10 d’épaisseur avec équerre à chapeau des flancs latéraux de
10mm X 150 mm de longueur
Traçage des biais d’extrémités sur les flancs et découpe:
Le traçage des planchers. Longueur : 151 mm, largeur : 32 mm, épaisseur : 0,5 mm....

...ainsi que des faces frontales dans la foulée du traçage, ce qui optimise la régularité de la série.

Les traits serviront pour la suite des découpes et des collages des profilés evergreen, entre autre.
La coupe s’effectue au cutter en suivant les traits de crayon le long d’une règle métallique, sur un tapis de découpe,
(attention aux dérapages dangereux pour nos précieux doigts !) Un minimum d’équipement permet de garantir un
travail propre et sécurisé. Il n’est pas nécessaire d’appuyer «comme un sourd », mieux vaut repasser sur le trait de
coupe à plusieurs reprises. Respectez la bonne symétrie dans la série, n’hésitez pas à refaire une pièce jugée
mauvaise, c’est là qu’on se rend compte qu’il n’est pas si facile de respecter une certaine continuité dans la série,
c’est la loi de la chaîne et des cadences infernales! (là, je rigole).

Récapitulons : 4 planchers, 8 flancs latéraux, et 8 faces frontales.

Vérification de l’uniformité de l’ensemble des éléments .


Les essieux et leurs supports.

Pour cette série j’ai opté pour des essieux de diamètre 10,5mm, supportés par des cavaliers en U en clinquant de laiton
de 1/10 (ou tôle à bidons d’huile), percés de trous pour les pointes d’essieux, cachés par des « boites d’essieux » ,
moulages personnels (en résine polyuréthane A/B 78) copiés sur de vieux wagons Jouef , qui cacheront les pièces en
laiton; cette solution oblige à utiliser des essieux isolés. Les sabots de freins viendront plus loin dans le dossier.

Tracez sur une feuille de clinquant de laiton, percez les trous, coupez aux ciseaux suivant le traçage et pliez à la pince
plate à 90°. Enfilez un essieu pour essai de roulement.
Chacun de ces montages sera rodé avant adaptation sous les wagons.

Ce montage peut permettre de faire «une suspension 3 points» ce qui, finalement, ne s’est pas révélé obligatoire vu la
bonne tenue sur rail du wagon fini. Coupez en «V» aux extrémités pour mieux cacher le laiton derrière les supports en
résine.
Procédons à un premier assemblage en série. Les quatre plateaux assemblés avec leurs dossiers et flancs latéraux.
Remarquez les traçages destinés à faciliter le bon positionnement des berceaux.

Les dossiers sont garnis de renforts sur la tranche ( E 135) et sur les montants verticaux des dossiers (E272).

La position des dossiers est «raccord» avec les flancs et la hauteur des supports d’attelages à élongation (Roco ref.
40343).
Assemblage des supports d’essieux (peints en noir), des fausses boites d’essieux et du système d’élongation Roco
Ref.40343 (un modèle similaire existe aussi chez Lima).

L’épaisseur du clinquant ne doit pas géner le collage du boîtier d'attelage Roco 40343.
Les 4 wagons retournés sont alignés «je ne veux voir qu’une tête!». Les flancs seront garnis sur leurs tranches de
renforts (E103) renforcant ainsi l'impression d’épaisseur.

L’un des modèles accompagné du prototype (à droite). On distingue au premier plan le support d’essieux en laiton, au
cours des essais de comparaison, roulage, mises au point diverses, réglages de hauteur; c’est à ce moment qu’on
voit les éventuelles erreurs à corriger.
Les sabots de freins. Je les ai fabriqués avec des coupons de E153 arrondis à la lime, afin d'épouser le galbe du
boudin des roues puis collés en face de celles-ci sur un fil de maillechort de 4/10 fixé au châssis sans gêner le
roulement. (Colle super glue3 en gel ). De toute évidence il est possible de faire figurer cet organe de bien d’autres
façons. On peut voir aussi ici les mains d’atteleur en maillechort de 4/10 également au droit des boisseaux de
tampons. Le tout sera peint couleur « crasse unifiée».
Construction des berceaux. Ils sont au nombre de 16 entiers + 8 demis qui font corps avec les tabliers frontaux. Le
travail fastidieux commence à ce moment, mais la tâche n’est pas insurmontable avec un peu d’organisation.
Commençons à nouveau par le traçage de toutes les semelles, soit 16 rectangles de longueur :35mm largeur :14mm
en 5/10 d’épaisseur , où seront collées les ossatures E 153 à la base, les montants ipn en vertical E 272, les
entretoises E 103 en plat et rond E 211. Les 32 angles de maintien à la base sont coupés dans du 1/10 également
(ou des triangles rectangles taillés dans du E103 ).
La préparation de cet assemblage en série se fait sur un gabarit tracé au bord d’une table .

Au fur et mesure de la fabrication, on les aligne pour corriger les imperfections possibles.
Toujours collés au trichloréthylène (contenu dans un « encrier » en verre). Grâce à un alignement encourageant,
nous sommes bientôt au bout du tunnel. De cette façon les retouches à faire sont visibles immédiatement, il suffit de
« mouiller » légèrement au trichlo et de bien rectifier les pièces mal posées .

La coupe en biseau du E 272 est couverte par un chapeau coupé dans une section de E 135 . Les entretoises
inférieures E 135 et (rondes) E 211 sont fixées dans le creux du E 272 à hauteur constante . (voir fig 2)
Les berceaux d’extrémités se trouvant juste derrière les dossiers sont montés sans semelle, mais en comparaison
avec les autres utilisant les mêmes pièces; Et.... 8 fois la même opération!

Premières mises en place des berceaux suivant les traits de crayon. Je les ai collés au double-face sous chaque
semelle.Toutes les semelles doivent déborder le plancher d’environ 1mm ; au droit de chaque E 272 un biseau de E
103 au carré sera collé sur les flancs figurant les renforts des ranchers .
Des entretoises sous plancher maintiennent aussi les flancs latéraux. (photo du prototype)

Les entretoises, les renforts en biseaux et tous les supports de roues équipés sont mis en place.

Des contrepoids (provenant ici de wagons E60 électrotren), ont été collés à la colle néoprène, (ou toute colle genre
cyanoacrylate. Ex.super glue3 en gel).
Ne sont-ils pas mieux à l’endroit! On remarque les biseaux au droit de chaque rancher (E272).

Les tampons. Ils sont fabriqués avec des pointes coupées dans la longueur, les plats des têtes de clous étant
désépaissis à la meule, enfichés dans un morceau de gaine électrique et passés dans les trous dans les dossiers .
Entre temps, les dossiers ont été équipés des renforts ceinture horizontaux; on voit nettement toutes les pièces dont il
était question précédemment. On pourrait presque bricoler des tampons à ressorts, ou acquérir ceux du commerce, à
chacun sa conception de la construction intégrale.

Les têtes des pointes n’ont pas encore été «travaillées» , et l’attelage est mis en place pour évaluer son débattement.
Premiers essais de hauteur de tamponnement avec le proto.

Le même, cette fois à l’endroit; bien que légèrement équarries, ces pointes ont été remplacées par la suite par des
plus fines comme sur le proto où elles sont garnies de plateaux rectangulaires en carte plastique, ce qui leur donne un
bien meilleur aspect.
Les tampons avec leurs plateaux et leurs boisseaux. Mastic de finition sintofer.

Vu le masticage en haut du dossier .

Dans la foulée l’échelle d’accès en rond E 21; ça commence à prendre forme!


On relève une petite erreur: l’échelle n’est pas du bon coté sur les protos ( à droite).

Premiers essais en ligne attelés en différents position dans la rame.

Comme il est stipulé dans le cahier des charges du wagon réel, il doit être équipé pour recevoir un conteneur de 40
pieds! Chose faite: ici le prototype chargé d’un conteneur walters 40 pieds .

document railtrans .
Les tampons se touchent, ils sont garnis de plateaux en carte plastique. Les accouplements étant réalisés, j’ai décidé
de remplacer l’attelage traditionnel par un modèle rigide de chez SAI (ref : 1495), dans le but de conserver des
ensembles permanents.

Un bon coup de peinture noire sous le plancher, (on pourrait presque appeler ça du blackson... sans citer de marque).
Le n° 33 signifie que c’est le 3ème de la série 3 dans ma nomenclature personnelle. L’attelage à griffes Roco n’a pas
été retenu.
Essais d’approche sur des tampons et un attelage de wagon Jouef; Ce sont les les dernières mise au point avant le
passage en peinture.

Le proto lors des premiers essais de couleur; on voit les corrections des ranchers, simplifiés sur les autres modèles ,
bien que les deux solutions existent en réalité. Un mélange à 50/50 de Humbrol vert n° 2 et 38 m’a paru judicieux en
référence aux nombreuses photos étudiées dans différentes revues dans la mesure où je n'ai pas eu l’occasion de
renconter ce genre de matériel dans ma région. Notons que cet aspect brillant sera estompé par un voile de verni mat
une fois tous les marquages apposés .

Les échelles ne sont pas face à face, mais plutôt positionnées à chaque extrémité du couplage. Toutefois, ayant vu
sur certaines photos des échelles simples sur les dossiers se faisant face, j’en ai fabriqué dans une bande d’akilux .
LES MARQUAGES

C’est là qu’il a fallu faire preuve d’astuces; pour ma part , j’ai pris pour modèles les marquages des wagons
respectifs et les ai retranscrits sur ma modeste imprimante, au formats adéquat , en essayant d’accorder au mieux le
rendu des couleurs du papier et du wagon, par le biais salvateur... de la patine! Rappel : chacun est libre de pratiquer
au mieux suivant ses propres façons de faire; par exemple, concevoir ses propres décalques .
L'original et la copie:

Noircir les tampons comme le dessous du chassis du modèle pour un aspect plus réaliste.

Le nom de Railtrans sera supprimé par la suite, puisqu’il n’apparaît pas sur tous les exemplaires. On voit à gauche de
la photo l’échelle en akilux.
Dans la réalité, ce chargement serait complètement erroné! Les rondins doivent être calibrés en diamètres et
longueurs égales (de 1,80 à 2,50 mètres ) et rangés en fagots . ..

Les engins de manutention au travail ur des R54, autres wagons à bois reproduits, entre autre, par Piko.
Sur le réseau en construction du club CORAIL76, une belle rame en ligne, en route vers le chargement.
(A voir sur cette photo dans la rame les copies des tombereaux TI HO, qui feront l’objet d’un prochain dossier-
reportage). H. Leclère.http://corail76.blogspot.com/

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