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Entreprises Françaises en Roumanie Brie Laura Mihaela

LMA, an II, EN – FR

ENTREPRISES FRANÇAISES EN ROUMANIE

Echanges extérieurs

Le solde des flux d’investissements directs entre la France et l’étranger est augmenté suite à
des investissements français à l’étranger plus importants que ceux en provenance de
l’étranger. En terme de flux, la France retrouverait ainsi le rang de troisième investisseur
mondial à l’étranger (après les Etats-Unis, le Royaume Uni et peu avant l’Allemagne).

A la fin de 1996, la France se situerait au cinquième rang mondial des pays investisseurs
derrière les Etats-Unis, le Royaume Uni, le Japon, et l’Allemagne.

Investissements en Roumanie

Du point de vue du chiffre des affaires, la France est le troisième investisseur étranger en
Roumanie, après les Pays-Bas et l’Autriche, étant responsable d’environ 11% du capital
étranger investi en Roumanie. Les investissements français apportent au budget d’État
environ 10 % du PIB.

On peut parler aussi des investissements français culturels et éducatifs. En effet, la France a
été longtemps un des pays formateurs de l'intelligentsia roumaine, et la culture de la
Roumaine, ainsi que sa langue, ont été très influencées par celles françaises, le français étant
la langue de la culture et des arts, et les us et coutumes français ceux d'une certaine élite du
pays. De nos jours, la France cherche à retenir son influence dans des pays qui, comme la
Roumanie, ont toujours été près d'elle. Cette influence est maintenue grâce à des divers
investissements, faits surtout par des instances de l'état français, mais aussi par les entreprises
françaises.

Du point de vue de l'état français, la défense de la francophonie est un de plus importants


volets de son politique extérieure. Les investissements dans ce domaine se font, en
Roumanie, premièrement par la création de Centres Culturels Français dans les principales
villes du pays. Ces institutions ont été crées peu de temps après la révolution roumaine, et ont
su se former en des pôles de la culture et l'éducation de chaque ville ou elles sont présentes.

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Dans ces Centres, on propose des cours de français, des ateliers divers (de théâtre, de création
littéraire, de musique…) et, bien sur, des bibliothèques. Le gouvernement français offre aussi
des financements pour des projets culturels, comme la traduction de livres, la formation des
traducteurs, pour des spectacles et concerts.

L’intérêt pour la Roumanie

Les entreprises françaises cherchent à créer un environnement aussi propice que possible
pour leurs activités, et, pour cela, financent, par exemple, des formations dans les universités
techniques, offrent des bourses et des stages et sponsorisent divers projets qui leur apportent
de la notoriété. Il faut dire que si, dans les pays européens et dans les Etats-Unis, la
sponsorisation est sujette à des importantes facilités fiscales, le cas n’en est pas en Roumanie.
L’intérêt des entreprises françaises pour ce genre d’investissements dans les collectivités où
elles s’implantent est surtout déterminé par leur désir de créer un milieu d’affaires propice, du
point de vue de la rentabilité économique et aussi du style de vie et de penser. Les
investissements dans la culture et dans l’enseignement ne sont pas, certainement, le monopole
des investisseurs français – l’Allemagne et la Grande-Bretagne notamment s’investissent
beaucoup dans ce genre de projets. Mais les investissements français, probablement à cause
de l’affinité particulière de la Roumanie vers la France, ont le plus de visibilité, et engendrent
du support pour la France et pour les entreprises françaises dans l’âme des roumains.

Les investisseurs français trouvent un milieu d’affaires favorable en Roumanie. L’intérêt des
investisseurs français pour le marché zonal continuera à se manifester ces prochaines années,
la Roumanie demeurant une très grande opportunité d’affaires.

La Roumanie est un pays avec un puissant potentiel de drainage des investissements


étrangers, en général, et des investissements français, en particulier. En ce qui concerne les
investissements en Roumanie, les domaines présentant un intérêt particulier sont la
technologie de l’information, l’agriculture, les équipements d’environnement, les
constructions, les télécommunications. Il y a des sociétés françaises qui continueront
d’investir en Roumanie, notamment dans le secteur automobile, l’industrie métallurgique et
chimique.

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Grandes entreprises françaises en Roumanie

Parmi les plus connues entreprises françaises on peut mentionner : Orange, Alcatel, BRD –
Group Société Générale, Automobile Dacia – Renault, Carrefour, Air France etc.

Orange est aujourd’hui une marque commerciale propriété de France Télécom; elle désigne
en particulier ses activités hors du territoire national où cette entreprise est encore connue
sous son nom d'opérateur historique. Elle est présente sur de nombreux marchés dans le
monde dont, outre la France métropolitaine et le Royaume-Uni : le Botswana, le Cameroun,
la Côte d'Ivoire, l'Espagne, Madagascar, l'île Maurice, la République dominicaine, la
Roumanie, la Suisse, la Slovaquie et la Thaïlande, la Pologne, la Moldavie, le Sénégal et la
Jordanie.

En Roumanie, il y a presque 10 millions d’utilisateurs Orange, ainsi cette entreprise ayant une
participation sur le marché de 49.3%, étant la première dans le pays.

Alcatel est une entreprise née en France, qui conçoit et fabrique des équipements de
télécommunications. Alcatel est le leader mondial du marché des équipements d'accès DSL et
dans les réseaux optiques. C'est aussi un des leaders mondiaux dans la fourniture de
commutateurs téléphoniques, des routeurs ATM et IP, des câbles de transmission sous-marins,
de l'infrastructure mobile (GSM, GPRS, UMTS), des applications de réseaux intelligents, des
applications de Centre d'Appel, des applications vidéo (fixe et mobile) ainsi que des satellites
et des charges embarquées. Alcatel fournit aussi des services à tous ses clients depuis la
conception de réseaux jusqu’à l'exploitation de ceux-ci en passant par le déploiement,
l'intégration et l'installation. En 2005, Alcatel est présent dans plus de 130 pays, avec un
chiffre d'affaires de 13,1 milliards d'euros.

La société Alcatel, basée à Timişoara, a une bonne situation économique, cet investissement
français étant le plus important en Roumanie et dans la région, selon la déclaration de
l'ambassadeur de France à Bucarest, Henri Paul. Le diplomate français a ajouté que
l'apprentissage de la langue française, dans cette zone du pays, devrait être étroitement lié à la
présence des investissements français dans la zone, exprimant son souhait que l'enseignement
du français se développera parallèlement à l'essor des investissements français.

Le groupe Renault est un constructeur automobile français, étroitement lié au constructeur


nippon Nissan depuis 1999. Ce groupe possède des usines et filiales à travers le monde entier.

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Il est fondé par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault en 1898 et se démarque
rapidement par ses innovations. Nationalisé au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en
grande partie à cause de la collaboration soupçonnée avec l'occupant nazi, il est privatisé à
nouveau durant les années 1990 afin de le relancer après la désastreuse décennie des années
1980. Renault à fait un investissement à l’Usine Dacia de Pitesti (Roumanie) filiale Dacia,
pour la fabrication de Logan, de moteurs et de boîte de vitesses. Maintenant cette usine est un
centre de recherche mondial du Renault Technologie Roumanie pour les boîtes de vitesse.

L'usine Dacia de Piteşti a été construite en Roumanie au temps de la Guerre froide où furent
longtemps assemblées des variantes de la Renault 12. L'usine d'Etat a été rachetée par le
groupe Renault en 1999 pour 269.7 millions dollars. Depuis septembre 2007, la capacité de
production a cru de 40 véhicules/heure à 60 véhicules/heure, soit 1 300 véhicules/jour qui
sont des Logan et depuis début 2008 des Dacia Sandero.

Après une sévère décroissance, l’usine a recruté depuis le succès de la Logan et compte 8 900
personnes en 2008 (dont 29% sont des femmes); 2 773 personnes embauchées en 2007 et 734
en 2008. Le taux d’automatisation y est très faible, 98% des points de soudures étant réalisés
à la main contre presque aucun en Europe de l’Ouest, le faible coût de la main d'œuvre ne
justifiant pas les investissements nécessaires.

Depuis 1999, Renault annonce avoir investi 1 milliard d’euros en Roumanie, le site de Pitesti
étant maintenant doté d'une usine de mécanique majeure pour le groupe qui fabrique deux
types de boîtes de vitesse et trois moteurs. Un centre logistique a été créé en 2005 pour
expédier des collections de pièces et de composants mécaniques vers les six autres sites de
production de Logan (Russie, Maroc, Colombie, Brésil, Iran, Inde et bientôt l’Afrique du
Sud).

Carrefour est un groupe français du secteur de la grande distribution, le premier groupe


européen et le deuxième sur le plan mondial, ayant plus de 12 000 magasins dans 29 pays,
derrière l’américain Wal-Mart. Créé en 1959 à Annecy, il est présent en Europe, en Amérique
du Sud et en Asie, ainsi que dans d’autres zones du monde sous forme de partenariat local.

Le premier hypermarché Carrefour de Roumanie a été ouvert à Bucarest en 2001. A présent,


le réseau Carrefour Roumanie inclut huit hypermarchés (quatre magasins à Bucarest et un

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magasin dans chacune des villes de Braşov, Ploieşti, Constanţa et Cluj), le montant des
investissements réalisés en Roumanie dépassant 220 millions EUR.

La Société générale (Société générale pour favoriser le développement du commerce et de


l'industrie en France) est une des principales banques françaises, et une des plus anciennes.
Elle fait partie des trois piliers de l'industrie bancaire française non mutualiste (aussi appelés
« les Trois Vieilles ») avec LCL (ex-Crédit lyonnais) et BNP Paribas. Le groupe Société
Générale poursuit une politique de croissance rentable fondée sur un développement sélectif
de ses produits et services, une innovation forte tournée vers la satisfaction de ses clients sur
ses différents marchés, une croissance interne soutenue et quelques acquisitions ciblées. Le
groupe, un des plus importants groupes bancaires de la zone Euro, avec environ 19 millions
clients dans le monde est l'actionnaire principal de la banque BRD, qui lui a été vendu pour
200 millions dollars.

Air France – 40 ans en Roumanie. En Avril 1967, la première liaison permanente de


passagers entre Paris et Bucarest était inauguré ô raison de deux vols hebdomadaires. Le 28
novembre 2007, Air France et KLM, qui ont fusionné en 2004, ont ouvert leur premier bureau
commun dans la capitale roumaine. Quarante ans de présence qui ne doivent cependant pas
faire oublier que les relations franco-roumaines en matière d’aviation remontent à 1910,
quand Louis Blériot faisait des démonstrations sur l’aérodrome de Băneasa devant la famille
royale. Le vice-président exécutif d’Air France pour l’Europe et l’Afrique du Nord, Pierre
Descazeaux, est très satisfait des relations entre sa compagnie et la roumaine TAROM. Ils ont
augmenté le nombre de vols entre Bucarest et paris depuis dix ans. De trois – quatre vols par
semaine, ils sont passés à cinq vols quotidiens en relation avec Tarom.

Entreprises françaises d’informatique. En fondant Romanian Datasoft (RDS) en 1993, Jean-


Claude Silvestre est l’un des premiers Français à parier sur l’ouverture vers Bucarest. La SSII
est représentée en France par Rominfo, qui a récemment fusionné avec Kepler. Cette nouvelle
entité compte désormais près de 300 salariés pour un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros.
La SSII, tout comme le marché informatique roumain, est encore d’une taille modeste. Mais
elle bénéficie d’une belle croissance. Essentiellement tournée vers l’Europe, Kepler-Rominfo
enregistre la moitié de ses références en France. Parmi celles-ci, le Louvre, qui lui a confié la
conception, le développement et la maintenance d’un logiciel de gestion du personnel, et
McDonald’s France, qui recourt à ses services de TMA pour un logiciel de comptabilité.

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On peut mentionner aussi l’arrivée de nouveaux investisseurs au titre de privatisations (GDF


dans Distrigaz Sud), ou d’investissements en « greenfield » (Saint-Gobain, Faurecia, Auchan,
SNR), et par le développement d’entreprises déjà présentes en Roumanie, telles que celles
déjà présentées, et aussi d’autres, comme Michelin, Lafarge, Cora, Bricostore, Veolia Waters,
Cheque Déjeuner, Danone, Global NET, l’Oréal, sans parler des PME (GPV Enveloppes,
Mobilux Parisot, Energom, Gout, Ubisoft, Elbromplast, Union Textile de Tourcoing,
Plexirom, Sonyamod par ex.).

Pourquoi la Roumanie ?

Parmi les facteurs qui incitent les entreprises françaises à investir en Roumanie il faut citer
une proximité culturelle (linguistique et historique), un véritable marché de 22 millions
consommateurs, des atouts naturels (position géostratégique du pays, potentiel agricole
important), une main d’œuvre bon marché et de qualité offrant un fort potentiel de
productivité, une véritable tradition industrielle, enfin, l’intégration européenne qui contribue
à promouvoir un cadre de prospérité et de plus grande sécurité juridique, économique et
financière, réduisant ainsi sensiblement le risque-pays roumain.

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Bibliographie :

1. http://www.echange-roumanie.com/telechargement/entreprises_FR_en_RO.pdf
2. http://fr.wikipedia.org/
3. http://www.financiarul.ro
4. http://www.roumanie.com
5. http://www.investir-roumanie.com
6. http://www.ubifrance.fr/medias/complement/1/multi_B0620577A.pdf
7. Regard – mensuel francophone de Roumanie, n° 34 / décembre 2007 – février 2008
8. Tableaux de l’économie française, INSEE 1998
9. Romania – your business partner, Compilation by the Government of Romania, the
Ministry of Public Information and ANEIR Foreign Trade Promotion Centre, 2003

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