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Discussion: Groupe d'apprentissage de la sira Nabawyya

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08/06/2008, 11h09

yassyass21
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Re : Groupe d'Apprentissage De La Sira Nabawyya


Généalogie et Famille de Messager d’Allah

Généalogie du Prophète :

C’est la meilleure des créatures d’Allah , Mouhammad Ibn ‘Abdoul-Mouttalib,


Ibn Hâchim, Ibn ‘Abdimanâf, Ibn Qasiy, Ibn Kilâb, Ibn Mira, Ibn Ka’b, Ibn Luay,
Ibn Ghâlib, Ibn Fahr, Ibn Mâlik, Ibn Annadhar, Ibn Kounâna, Ibn Khouzayma, Ibn
Moudraka, Ibn Ilyâs, Ibn Moudhir, Ibn Nazâr, Ibn Ma’d, Ibn ‘Adnân.
‘Adnân est un descendant d’Ismâ’îl (Ismaël) et d’Ibrâhîm (Abraham) à l’unanimité
de tous les savants, cependant le nom de ceux qui sont entre ‘Adnân et Ismâ’îl ne
sont pas clairement identifiés.
Famille du Prophète :
1)- Hâchim :

La famille de l’Envoyé d’Allah fut connue sous le nom d’Al-Hâchimiyya par


rapport à son grand-père Hâchim Ibn ‘Abdimanâf.
Hâchim était un bienfaiteur d’une très grande noblesse. Il fut le premier à
nourrir de pain les pèlerins de la Mecque. C’est lui qui, pour la première, institua
les deux voyages de Qouraych : le voyage d’hiver et d’été.
Il a été souligné que Hâchim allait faire son commerce en Syrie lorsqu’il s’arrêta
à Médine et où il se maria avec Salma la fille de ‘Amr, l’un des Banî ‘Adiy Ibn An-
Najjâr. Il séjourna chez elle un certain temps et en la quittant pour aller en
Syrie, celle-ci était enceinte de ‘Abdoul-Mouttalib. Hâchim mourut à Gaza en
Palestine. Salma accoucha de ‘Abdoul-Mouttalib en 497 G. et l’appela Chayba, par
référence aux cheveux blancs que celui-ci avait sur la tête. Elle se mit ensuite à
éduquer chez son père à Yathrib, et cela sans que sa famille paternelle à la
Mecque le sache.
2)- Abdoul-Mouttalib :
Lorsque Chayba eut sept ou huit ans, Al-Mouttalib entendit parler de lui et alla le
prendre. Chayba grandit chez son oncle. A la mort de celui-ci, Chayba fut investi
à sa place. Alors, au service de son peuple, à l’instar de ses prédécesseurs, il
jouissait d’un renom que rien encore n’égalait.
Concernant les affaires de la Ka’ba, deux choses importantes sont à noter comme
ayant marqué le passage de ‘Abdoul-Mouttalib : le creusage de puits de Zamzam
et la bataille de l’éléphant. A propos de la première, on lui avait dans un rêve
donné l’ordre de creuser le puits de Zamzam, après lui en avoir montré
l’emplacement. Il le creusa et y trouva les affaires que les Jurhoumites y avaient
enterrées au moment de partir, à savoir les épées, les cuirasses et les deux
gazelles en or. A partir des épées il forgea une porte pour la Ka’ba puis fit
fondre les deux gazelles dont il obtint des plaques d’or qu’il fixa à la porte. Il
institua le ravitaillement en eau de Zamzam pour les pélerins.
S’agissant de la bataille de l’éléphant, elle se comprend à partir du fait que
Abraha As-Sabâh l’Abyssinien, représentant général du Négus au Yémen, ayant
constaté que les arabes faisaient le pèlerinage à la Ka’ba, avait bâti une grande
église à San’a dans la volonté d'y orienter le pèlerinage des arabes. Un homme
appartenant à Banî Kinâna apprit la nouvelle, profita d’une nuit pour entrer dans
l’église et la souilla usant des matières fécales. Mis au courant, Abraha fut fou
de rage, marcha en tête d’une armée gigantesque constituée de 60 000 hommes
pour aller détruire la Ka’ba. Pour ce faire, il se choisit le plus gros éléphant.
L’armée comportait 9 ou 13 éléphants. A l’entrée de la Mecque il prépara son
armée et son éléphant à la charge. Il ne lui restait plus qu’à entrer. Toutefois,
lorsqu’il fut à la vallée Mouhsar entre Mouzdalifa et Mina l’éléphant s’agenouilla,
refusant de se lever et d’avancer vers la Ka’ba. Et pourtant il trottait à chaque
fois qu’on l’orientait vers le sud, le nord ou l’est, mais dés qu’on l’orientait vers la
Ka’ba il refusait de s’avancer. Cette situation prévalut jusqu’au moment où Allah

envoyât sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d’argile
et les rendit semblables à une paille mâchée.

3)- ‘Abdoullah, le Père du Prophète :


Sa mère était Fâtima Bint ‘Amru Ibn ‘Aidh Ibn ‘Imrân Ibn Makhzûm Ibn Yaqadha
Ibn Mourra. Il était le plus beau des fils de ‘Abdoul-Mouttalib et le plus aimé de
son père, c’était le fils à sacrifier. En effet lorsque ‘Abdul-Muttalib eut dix fils
tous capables de le défendre, il les informa du vœu qu’il avait fait, à savoir d’en
sacrifier un et tous acceptèrent, alors il mit leur noms dans la coupe sous le signe
de Houbal et lorsqu’il eût tiré au sort, c’est le nom de ‘Abdoullah qui sortit.
Toutefois les Qouraychites l’en empêchèrent, notamment ses oncles de Banî
Makhzoûm et son frère Abou Tâlib. Il immola donc cent chameaux à la place de
‘Abdoullah.
‘Abdoul-Mouttalib choisit pour son fils Âmina, la fille de Wahb Ibn ‘Abd Manâf
Ibn Zahra Ibn Kilâb que l’on considérait à l’époque comme la meilleure des
femmes Quraychites de part sa généalogie et son rang social. Le père de Âmina
était le seigneur des Banî Zahra par sa généalogie et sa noblesse. Peu après ce
mariage son père l’envoya à Médine et c’est en ce lieu qu’il trouva la mort.
Certains disent qu’il était allé faire du commerce en Syrie en compagnie des
Qouraychites mais fut obligé de descendre à Médine pour raison de santé et
c’est là qu’il trouva la mort.
La Naissance et Les Quarante Années Précédant la Prophétie

La Naissance:
L’ultime Messager d’Allah naquit à la Mecque dans la matinée du Lundi 09 Rabî’
Al Awwal au début de l’année de l’épisode de l’éléphant, à la 40ème année du
règne de Kisra et de Anoucharyân, ce qui correspond au 20 ou 22 Avril 571 G.
selon les estimations du grand expert Mouhammad Soulaymân Almansoûr Fouri
qu’Allah lui fasse Miséricorde.
Peu après l’accouchement, sa mère a envoyé quelqu’un annoncer la bonne nouvelle
à ‘Abdoul-Mouttalib qui prit aussitôt son petit-fils à la Ka’ba où il invoqua et

remercia Allah pour ce bienfait, et où il lui a choisi le prénom de Mouhammad,


un nom inconnu chez les arabes, ‘Abdoul-Mouttalib l’avait également circoncis à
son septième jour comme c’était de coutume chez les arabes.
La première femme qui a allaité l’Envoyé d’Allah après sa mère, était Thawîba
la servante d’Abou Lahab, et c’est la même femme qui allaita avant le Prophète
, Hamza Ibn ‘Abd Al-Mouttalib et Abou Salama Ibn ‘Abd Al Assad Al
Makhzoûmi après le Prophète .
Muhammad Chez Banî Sa’d :
Les arabes sédentaires avaient coutume de chercher les nourrices pour leurs
enfants pour éviter à ceux-ci les maladies de la métropole. Ainsi ‘Abdoul-
Mouttalib chercha une nourrice pour le Prophète et lui choisit une femme
appartenant à Banî Sa’d Ibn Bakr, à savoir Halîma fille d’Abou Thouwayb.

Les frères de lait du Prophète furent : ‘Abdullah Ibn Al Hârith, Anîsa Bint Al
Hârith et Houthâfa ou Jouthâma Bint Al Hârith plus connue sous le nom de Ach-
Chayma’.
L’événement de la Fente de la Poitrine :
C’est ainsi que le prophète retourna à Banî Sa’d, à l’âge de 4 ans se produisit la
fente de sa poitrine. Mouslim rapporte de Anas que Jibrîl s’était présenté
au Messager d’Allah alors que celui-ci jouait avec les garçons. Il le saisit, le
terrassa et fendit son cœur duquel il sortit une sangsue et dit : « Voici la part
que Satan a de toi ». Il lava ensuite la sangsue dans une cuvette en or avec de
l’eau de Zamzam, la banda et la remit à sa place. Les garçons se précipitèrent
vers sa nourrice et dirent : « On a tué Mouhammad ». Les gens accoururent vers
lui et le trouvèrent pâle. Anas dit avoir vu l’effet de l’opération sur sa
poitrine.
Retour Auprès de sa Douce Mère :
Après l’événement de la fente, Halîma eut tellement peur pour la vie de
Mouhammad qu’elle le rendit à sa mère ou il resta jusqu’à l’âge de six ans.
Commémorant le décès de son mari, Âmina se proposa d’aller en visiter la tombe à
Yathrib. Elle sortit de la Mecque pour un voyage long de 500 Km, en compagnie de
son enfant orphelin, de sa servante Oum Ayman et de ‘Abdoul-Mouttalib. Elle
resta pendant un mois à Yathrib avant de prendre le chemin du retour. A mi-
chemin, elle fut frappée d’une maladie qui s’aggrava tellement qu’elle en mourut
et cela à Abwâ’ entre la Mecque et Médine.
Auprès de son Grand-père Affectueux:

‘Abdoul-Mouttalib ramena Mouhammad à la Mecque le cœur rempli d’affection


et de sympathie pour son petit fils orphelin que venait d’atteindre un autre
malheur, en plus du premier. Il lui vouait une compassion qu’il ne vouait à aucun de
ses fils. Selon Ibn Hichâm, on avait l’habitude de placer un matelas pour ‘Abdoul-
Mouttalib à l’ombre de la Ka’ba, matelas autour duquel s’installaient les fils de
celui-ci jusqu’à l’arrivée de leur père. Aucun n’osait s’asseoir sur le matelas par
respect pour le vieux. Par contre, le Messager d’Allah qui était alors un garçon
solide, venait s’y asseoir. Ses oncles voyant cela, avaient l’habitude de l’en
écarter. S’apercevant qu’on l’écartait ‘Abdoul-Mouttalib dit : « Laissez mon fils!
Par Allah, il est important ». Sur ces mots, il s’asseyait avec lui sur le matelas, lui
massant le dos de la main. Tout ce qu’il faisait le réjouissait.

A huit ans, deux mois et dix jours, Mouhammad perdit son grand père
‘Abdoul-Mouttalib à la Mecque. Toutefois, avant sa mort celui-ci l’avait confié à
son oncle Abou Tâlib, frère germain de son père.
Auprès de son Oncle Abou Tâlib :
Abou Tâlib se chargea de la défense de son neveu de la manière la plus complète,
le comptant parmi ses fils, le préférant même à ceux-ci, lui réservant un
traitement de respect et de considération. Pendant plus de quarante ans, il
l’affectionna et le soutint, assura sa protection, eut pour la défense de sa cause
des amis et des ennemis. Cet aspect sera développé dans les pages qui vont
suivre.
L’appel à La Pluie :
Ibn ‘Asâkir rapporte de Jalhama Ibn ‘Arfata les paroles suivantes : « J’arrivais à
la Mecque et trouvais que la sécheresse y régnait. Les Quraychites dirent : «
Abou Tâlib, la vallée est sèche et les familles n’ont rien. Alors, viens faire un
appel à la pluie ».
Abou Tâlib sortit en compagnie d’un garçon, pareil à un soleil couvert de nuages,
auréolé de nuages Abou Tâlib le prit, mit son dos contre la Ka’ba et lui fit signe
du doigt, alors que le ciel était clair. Ainsi les nuages vinrent de tous cotés. La
pluie tomba drue, remplit la vallée et fertilisa tout. C’est à cela que fait allusion
Abou Tâlib quand il dit : « Un jeune qui de son visage fait appel à la pluie par
clémence à l’égard des orphelins et des veuves ».
Rencontre avec le moine de Bahayrâ:

Lorsque l’Envoyé d’Allah eut douze ans, il partit avec son oncle pour un voyage
de commerce en Syrie. Le voyage les mena à Basra en Syrie, une citadelle de
Wahrân qui était à l’époque une citadelle arabe, sous domination romaine.
Il y avait dans cette citadelle un moine du nom de Bahayra dont on dit que le vrai
nom était Jarvis. A la descente des caravaniers, celui-ci alla vers eux, ce qu’il
n’avait jamais fait.

Se faufilant alors entre eux, il se saisit de la main du Messager d’Allah et dit


: « Voici le guide des mondes, voici l’Envoyé du Seigneur des mondes, celui

qu’Allah envoie par clémence à l’égard des mondes ». Abou Tâlib et les sages
de Quraychite lui dirent : « Qu’en sais-tu ? ». Il reprit : « Les pierres et les
arabes que vous avez dépassés depuis Al-‘Aqaba se sont tous prosternés pour
rien moins qu’un prophète.
Je le reconnais par le sceau de la Prophétie qui, telle une pomme, est au dessus
du cartilage de son épaule. Nous retrouvons ce prophète dans nos livres »
Le moine demanda à Abou Tâlib de retourner avec l’enfant et de ne plus le
ramener en Syrie, par crainte des romains et des juifs. Sur ce, Abou Tâlib
chargea des gens de le ramener à la Mecque.
La Guerre des Foujjâr :

Elle éclata à un moment où Mouhammad avait 20 ans entre d’une part


Quraychite et Kinâna et d’autre part Qays ‘Aylân. Le général des tribus
Quraychite et Kinâna réunies était Harb Ibn Oumayya choisi au regard de son
âge et de sa noblesse. En début de journée les Qaysites triomphèrent des
Kinânites mais en milieu de journée, la situation se retourna.
Une telle guerre fut appelée « Guerre des Foujjâr » du fait de la violation de
l’interdiction de se battre pendant les mois sacrés. Le prophète assista à
cette guerre au cours de laquelle il se chargeait de ramasser les flèches et de
les remettre à ses oncles.
Le Pacte de Foudhoul:
A la suite de cette guerre, au cours du mois sacré de Dhoul Ki’da, le pacte de
Foudhoul fût conclu d’un commun accord par certaines tribus des Quraychites :
Banou Hâchim, Banou Al Mouttalib, Asad Ibn ‘Abdil- ‘Ouzâ, Zahra Ibn Kilâb et
Tamim Ibn Mourra.
Elles conclurent un accord d’assistance à tout Mecquois victime d’une injustice,
accord au sujet duquel il s’agissait aussi de contraindre l’agresseur à réparer son
injustice.
Une vie marquée par les efforts et le travail :

Au début de sa jeunesse, le prophète n’avait pas de travail fixe. Cependant


plusieurs rapporteurs mentionnent qu’il en avait gardé des moutons chez Banî
Sa’d et aussi pour les gens de la Mecque pour peu de contre partie (Qarârît).

L’Envoyé d’Allah , connu pour sa franchise, son honnêteté et sa noblesse de


caractère, Khadîja envoya auprès de lui, lui demander d’aller en Syrie pour
les besoins de son commerce, prête à lui consacrer des moyens meilleurs que
ceux qu’elle donnait aux autres agents commerciaux et à le faire accompagner
par un jeune homme appelé Maysara. Le prophète accepta l’offre et se rendit
en Syrie.

Son mariage avec Khadîja :

Lorsque Mouhammad fut revenu de Syrie, Khadîja constata dans son


avoir une sécurité et une bénédiction qu’elle n’y avait jamais connues auparavant.
Le jeune homme Maysara l’informa de ce qu’il savait de la personnalité de son
agent : douceur, vertu, force de persuasion, pertinence de la démarche et
honnêteté.

Sur ces bases, Khadîja trouva ce qu’elle cherchait car des seigneurs et des
chefs tenaient à l’épouser mais ne pouvaient parvenir à obtenir son
consentement. Elle se confia à l’une de ses amies, à savoir, Nafîsa Bint Maniya.
Celle-ci alla voir le Messager d’Allah et le mit au courant de la proposition de
mariage. Ravi, le prophète s’en ouvrit à ses oncles qui alors se rendirent chez
l’oncle de Khadîja afin d’obtenir son accord.

A l’époque, Khadîja avait 40 ans, et était la meilleure femme de sa tribu en


fait de généalogie, de richesse et d’intelligence. Elle est la première femme à se
marier avec l’Envoyé d’Allah . Jusqu’à sa mort, celui-ci n’épousa pas d’autres
femmes.

Khadîja est la mère de tous les enfants du Prophète exception faite


d’Ibrâhîm.
Elle lui donna Al-Qâsim pour lequel le Prophète fut surnommé Aboul-Qâsim,
Zaynab, Rouqayya, Oum Koulthoum, Fâtima, et ‘Abdallah surnommé At-Tayyib et
Attâhir. Les garçons moururent tous à bas âge. Quant aux filles, elles vécurent
toutes jusqu’à l’avènement de l’islam, embrassèrent cette religion et émigrèrent à
Médine. Cependant, elles moururent toutes du vivant du prophète à
l’exception de Fâtima qui mourut 6 mois après son père.
La construction de la Ka’ba et la question de l’arbitrage:

Lorsque Mouhammad avait 35 ans, les Quraychites entreprirent de construire


la Ka’ba. Désireux d’en maintenir le prestige. Ils décidèrent tous ensemble de
n’investir dans ce sens que les biens honnêtement acquis écartant de ce fait la
dot des prostituées, les biens résultant de toute vente usuraire et la pratique de
l’injustice, dans la crainte absolue de l’effondrement de la Ka’ba. Ibn Al Walîd
Ibn Al Moughîra fut le premier à commencer le travail de démolition.
Lorsqu’on eut atteint la place de la pierre noire, les tribus divergèrent sur la
question de savoir, à laquelle d’entre elles allait enfin revenir l’honneur de la
mettre en place. Le conflit s’étendit sur 4 ou 5 nuits et faillit déclencher une
guerre violente et sanglante, cependant ils décidèrent de prendre un juge, un
arbitre du conflit qui les opposait. Il plut ensuite à Allah qu’une telle personne
fût Mouhammad . Dès qu’ils le virent, ils s’exclamèrent : « Ca c’est le probe
(Al Amîn)! Nous accepterons son arbitrage! C’est Mouhammad! ».
Lorsque celui-ci fut arrivé et qu’on l’eut informé du motif du conflit, il fit
apporter un manteau au milieu duquel il plaça la pierre pour ensuite demander aux
chefs de tribus en conflit de tenir chacun un bout de manteau et de lever tous
ensemble.
Aussitôt le manteau atteignit la place de la pierre, Il se saisit de celle-ci et la
mit à sa place. Il s’agissait là d’un jugement équitable que tout le monde accepta.
Aspects généraux de sa biographie avant le début de la mission :
Mouhammad avait réuni en lui, par son éducation les meilleures des qualités que
l’on pouvait retrouver chez les gens. C’était un modèle raffiné de pensée
lumineuse et d’observation pertinente, élevé à un haut niveau de perspicacité et
de sagesse, d’originalité dans les idées, de rectitude dans le jugement et de bon
sens dans le choix des moyens et des objectifs. Il recourait au silence dans ses
longues méditations, mûrissant toujours la réflexion, approfondissait la vérité,
l’explorant jusqu’au bout.

Le prophète avait pris connaissance des réalités de la vie des collectivités. Il


se détournait des superstitions et traitait avec les gens sur la base du
discernement. Sinon, il se retirait dans sa solitude habituelle. Il ne buvait pas du
vin et ne mangeait non plus ce qu’on avait sacrifié ou immolé pour leurs différents
dieux. Il n’assistait à aucune des fêtes organisées par les idolâtres car il avait
toujours éprouvé de l’aversion pour l’adoration futile et absurde des idoles,
pratique qui plus que tout, pouvait susciter sa colère. Il ne supportait pas

d’entendre jurer par Al-Lât et Al ‘Ouzza. Il ne fait aucun doute qu’Allah


l’avait entouré d’un mur de protection.

L’Envoyé d’Allah se distinguait au sein de son peuple par sa douceur, sa vertu


et sa générosité. C’était le meilleur de son peuple en fait d’esprit chevaleresque,
de beauté de caractère, de convivialité, de bonté, de véracité, de souplesse,
d’abstinence et de continence, de pratique des bonnes œuvres, de travail
qualitatif, de respect des engagements, d’honnêteté et de probité.
D’ailleurs on l’appelait Al Amîn (le probe), en raison de son immense réserve de
qualités et de vertus. Comme le dit Khadîja , la mère des croyants, il
supportait tout le monde, assistait les indigents, donnait l’hospitalité aux hôtes
et aidait contre tout ce qui pouvait faire obstacle à la vérité.
______________________________
Pour en savoir un peu plus :

La naissance du prophète :

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Le mariage avec khadija :

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__________________
Compte bientôt inactif incha Allah

Venez Lire des Rappels Macha Allah !!!

Magnifique explication des Noms d'Allah : ICI


Apprentissage de l'histoire des prophètes : ICI
Apprentissage de la Sira nabawyya : ICI
Les Qualités de l'Âme : ICI

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