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Généalogie du Prophète :
envoyât sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d’argile
et les rendit semblables à une paille mâchée.
La Naissance:
L’ultime Messager d’Allah naquit à la Mecque dans la matinée du Lundi 09
Rabî’ Al Awwal au début de l’année de l’épisode de l’éléphant, à la 40ème année du
règne de Kisra et de Anoucharyân, ce qui correspond au 20 ou 22 Avril 571 G.
selon les estimations du grand expert Mouhammad Soulaymân Almansoûr Fouri
qu’Allah lui fasse Miséricorde.
Peu après l’accouchement, sa mère a envoyé quelqu’un annoncer la bonne nouvelle
à ‘Abdoul-Mouttalib qui prit aussitôt son petit-fils à la Ka’ba où il invoqua et
La première femme qui a allaité l’Envoyé d’Allah après sa mère, était Thawîba
la servante d’Abou Lahab, et c’est la même femme qui allaita avant le Prophète
, Hamza Ibn ‘Abd Al-Mouttalib et Abou Salama Ibn ‘Abd Al Assad Al
Makhzoûmi après le Prophète .
Muhammad Chez Banî Sa’d :
Les arabes sédentaires avaient coutume de chercher les nourrices pour leurs
enfants pour éviter à ceux-ci les maladies de la métropole. Ainsi ‘Abdoul-
Mouttalib chercha une nourrice pour le Prophète et lui choisit une femme
appartenant à Banî Sa’d Ibn Bakr, à savoir Halîma fille d’Abou Thouwayb.
Les frères de lait du Prophète furent : ‘Abdullah Ibn Al Hârith, Anîsa Bint Al
Hârith et Houthâfa ou Jouthâma Bint Al Hârith plus connue sous le nom de Ach-
Chayma’.
L’événement de la Fente de la Poitrine :
C’est ainsi que le prophète retourna à Banî Sa’d, à l’âge de 4 ans se produisit la
fente de sa poitrine. Mouslim rapporte de Anas que Jibrîl s’était présenté
au Messager d’Allah alors que celui-ci jouait avec les garçons. Il le saisit, le
terrassa et fendit son cœur duquel il sortit une sangsue et dit : « Voici la part
que Satan a de toi ». Il lava ensuite la sangsue dans une cuvette en or avec de
l’eau de Zamzam, la banda et la remit à sa place. Les garçons se précipitèrent
vers sa nourrice et dirent : « On a tué Mouhammad ». Les gens accoururent vers
lui et le trouvèrent pâle. Anas dit avoir vu l’effet de l’opération sur sa
poitrine.
Retour Auprès de sa Douce Mère :
Après l’événement de la fente, Halîma eut tellement peur pour la vie de
Mouhammad qu’elle le rendit à sa mère ou il resta jusqu’à l’âge de six ans.
Commémorant le décès de son mari, Âmina se proposa d’aller en visiter la tombe
à Yathrib. Elle sortit de la Mecque pour un voyage long de 500 Km, en compagnie
de son enfant orphelin, de sa servante Oum Ayman et de ‘Abdoul-Mouttalib. Elle
resta pendant un mois à Yathrib avant de prendre le chemin du retour. A mi-
chemin, elle fut frappée d’une maladie qui s’aggrava tellement qu’elle en mourut
et cela à Abwâ’ entre la Mecque et Médine.
Auprès de son Grand-père Affectueux:
A huit ans, deux mois et dix jours, Mouhammad perdit son grand père
‘Abdoul-Mouttalib à la Mecque. Toutefois, avant sa mort celui-ci l’avait confié à
son oncle Abou Tâlib, frère germain de son père.
Auprès de son Oncle Abou Tâlib :
Abou Tâlib se chargea de la défense de son neveu de la manière la plus complète,
le comptant parmi ses fils, le préférant même à ceux-ci, lui réservant un
traitement de respect et de considération. Pendant plus de quarante ans, il
l’affectionna et le soutint, assura sa protection, eut pour la défense de sa cause
des amis et des ennemis. Cet aspect sera développé dans les pages qui vont
suivre.
L’appel à La Pluie :
Ibn ‘Asâkir rapporte de Jalhama Ibn ‘Arfata les paroles suivantes : « J’arrivais à
la Mecque et trouvais que la sécheresse y régnait. Les Quraychites dirent : «
Abou Tâlib, la vallée est sèche et les familles n’ont rien. Alors, viens faire un
appel à la pluie ».
Abou Tâlib sortit en compagnie d’un garçon, pareil à un soleil couvert de nuages,
auréolé de nuages Abou Tâlib le prit, mit son dos contre la Ka’ba et lui fit signe
du doigt, alors que le ciel était clair. Ainsi les nuages vinrent de tous cotés. La
pluie tomba drue, remplit la vallée et fertilisa tout. C’est à cela que fait allusion
Abou Tâlib quand il dit : « Un jeune qui de son visage fait appel à la pluie par
clémence à l’égard des orphelins et des veuves ».
Rencontre avec le moine de Bahayrâ:
Lorsque l’Envoyé d’Allah eut douze ans, il partit avec son oncle pour un voyage
de commerce en Syrie. Le voyage les mena à Basra en Syrie, une citadelle de
Wahrân qui était à l’époque une citadelle arabe, sous domination romaine.
Il y avait dans cette citadelle un moine du nom de Bahayra dont on dit que le vrai
nom était Jarvis. A la descente des caravaniers, celui-ci alla vers eux, ce qu’il
n’avait jamais fait.
qu’Allah envoie par clémence à l’égard des mondes ». Abou Tâlib et les sages
de Quraychite lui dirent : « Qu’en sais-tu ? ». Il reprit : « Les pierres et les
arabes que vous avez dépassés depuis Al-‘Aqaba se sont tous prosternés pour
rien moins qu’un prophète.
Je le reconnais par le sceau de la Prophétie qui, telle une pomme, est au dessus
du cartilage de son épaule. Nous retrouvons ce prophète dans nos livres »
Le moine demanda à Abou Tâlib de retourner avec l’enfant et de ne plus le
ramener en Syrie, par crainte des romains et des juifs. Sur ce, Abou Tâlib
chargea des gens de le ramener à la Mecque.
La Guerre des Foujjâr :
Sur ces bases, Khadîja trouva ce qu’elle cherchait car des seigneurs et des
chefs tenaient à l’épouser mais ne pouvaient parvenir à obtenir son
consentement. Elle se confia à l’une de ses amies, à savoir, Nafîsa Bint Maniya.
Celle-ci alla voir le Messager d’Allah et le mit au courant de la proposition de
mariage. Ravi, le prophète s’en ouvrit à ses oncles qui alors se rendirent chez
l’oncle de Khadîja afin d’obtenir son accord.