A propos de la plainte du recteur de l’USTO, la LADDH déclare et dénonce

« UNE TENTATIVE SUPPLÉMENTAIRE POUR

FAIRE TAIRE CEUX QUI DÉRANGENT » Pages 2 & 3

Édition du 31 janvier 2009. N° 04. Toute contribution signée est la bienvenue.

DÉCLARATION DE LA COORDINATION DES SECTIONS CNES

« Ce refus d’enquête... restera telle une tâche noire aux fronts
de ceux qui refusent de sanctionner les Fraudeurs...». Page 2.

LA CLASSE MOYENNE ALGÉRIENNE Page 4

L’ANGOISSE ET
LA DÉPRIME
I WISH I WAS IN EGYPT Page 7

LES IMAGES QUI ACCOMPAGNENT L’ACTION Page 6

Soutien total à
Ghaza
CNES-USTO. Université des Sciences et de la Technologie d’Oran. Mohamed BOUDIAF. B.P 1505 El M’naouer. Oran. Algérie
 Page 2 Édition du 31 janvier 2009

æbãa@ÖìÔy@åÇ@ÊbχÜÛ@òí‹öa§a@òia‹Ûa@æbîi
.‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א א‬
‫א‬ ‫א‬ , ‫א‬
‫א‬ ‫א‬ ‫ﻫﻞ ﻭﺟﺐ ﺭﺑﻂ ﻫﺬﻩ‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ , ‫א‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫ﺍﻟﻘﻀﻴﺔ ﲟﻮﻗﻒ ﺍﻟﻔﺮﻉ‬
. ‫אא‬ ,2006 ‫א‬
‫א‬ ‫א א‬ ‫א‬ ‫ﺍﻟﻨﱠَﻘﺎﰊ ﺍﶈﻠﻲ ﳉﺎﻣﻌﺔ‬
‫א‬ ‫א‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫ﺍﻟﻌﻠﻮﻡ ﻭ ﺍﻟﺘﻜﻨﻮﻟﻮﺟﻴﺎ‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬
. ‫א‬ ‫ﺑﻮﻫﺮﺍﻥ ﺍﻟﺮﱠﺍﻓﺾ ﻟﻠﻐﺶ ﻭ‬
‫א‬ ‫א‬ . ‫א‬
, ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫ﺍﻟﺘﺪﻟﻴﺲ ﻭﻛﺬﺍ ﺳﻴﺎﺳﺔ‬
‫א א א‬ ,
, ،‫ﺍﻟﻼﱠﻋﻘﺎﺏ ﺍﳌﹸﻨْﺘَﻬَﺠَﺔ‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫ﻭﺍﳌﹸﻠﺘﺰﻡ ﲟﻄﻠﺒـِﻪ ﺍﻟﺪﱠﺍﻋﻲ‬
‫א‬ ‫א א‬ ‫ א‬, ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬
‫ ﱠ‬,‫א‬ ‫א‬ ‫ﺇﱃ ﺇﺟﺮﺍﺀ ﲢﻘﻴﻖ ﺷﻔﱠﺎﻑ ﻭ‬
. ‫א‬ ‫א‬ 2006
. ‫א‬ .‫ﻧﺰﻳﻪ‬
2009 21 ‫א‬ ( ) ‫א‬
‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬ ‫א‬

Déclaration de la coordination des sections CNES

Le Jeudi 29 janvier 2009 s’est tenue la ré-
union de la coordination nationale des sec-
tions CNES pour débattre de l’ordre du jour
suivant :
• Réunification de notre syndicat CNES suite
à la réunion qui s’est tenue à Oran entre les
sections CNES de l’Ouest
• Plaintes du recteur de I’USTO contre la
section CNES auprès du tribunal administra-
tif pour demander le gel de la section et l’an-
nulation des élections des instances.
• Divers
Les membres présents à la réunion qui s’est
tenue à Oran ont informé les membres de la
coordination du déroulement
de la rencontre, des débats
qui ont eu lieu et des propo-
sitions des uns et des autres.
Après débat, il ressort que la
majorité des adhérents ainsi
que les membres de la coor-
dination sont pour une réuni-
fication qui redonne au CNES
la place qui est la sienne au
sein de l’université et du
monde syndical. Les mem-
bres présents sont unanimes
pour dire que cette réunification exige d’a-
bord que soient annulées toutes les sanc-
tions prises à l’encontre des membres des
trois sections CNES (USTHB, Blida et USTO)
puisque même les actions en justice inten-
tées par l’administration contre ces mêmes
sections s’appuient sur le P-V du conseil de
discipline qui date de 17 mai 2006. L’annula-
tion du P-V du conseil de discipline traduira la
volonté qu’ont les membres du Conseil Natio-
nal d’installer un climat favorable à la ré- pondérance de l’administratif sur le pédago-
unification des rangs. gique, recrutement contraire à la réglemen-
tation, concours non conforme à la régle-
Les membres des sections présents réitè-
mentation, etc...) autant d’indices qui mon-
rent le principe de la prise de position col-
trent que la dérive s’est installée à moins
lective et unitaire, en ce sens qu’aucune
d’un sursaut salvateur des enseignants et
différence ne peut être faite entre les sec-
de ceux qui parmi l’administration se sen-
tions dont les membres sont cités dans le
tent préoccupés par l’avenir de l’Université
P-V du conseil de discipline et les autres
algérienne.
sections.
Concernant la question des libertés syndica-
Concernant le deuxième point la coordina-
les, la coordination constate la régression en
tion dénonce l’attitude du Recteur de l’US-
matière du respect du libre exercice de l’ac-
TO qui espère neutraliser la section CNES
tivité syndicale. L’ingérence de l’administra-
en actionnant la justice alors que le Conseil
tion dans l’activité interne des organisations
d’Etat s’est déjà prononcé incompétent sur
syndicales ou encore plus grave l’instrumen-
une affaire similaire opposant le Recteur de
tation de l’appareil judiciaire pour remettre
l’Université de Blida à
en cause ce droit à l’exemple de la condam-
la section CNES du
« Ce refus d’enquête qui a même établissement et
nation des syndicalistes du CNAPEST de
Constantine pour un sit-in pacifique devant
pour corollaire la persistance ce en 2006. La Coordi-
l’académie pour défendre leurs revendica-
nation nationale des
tions socioprofessionnelles. La coordination
de l’impunité restera telle sections CNES exprime
appelle à une réunion urgente de l’intersyn-
son soutien indéfectible
une tâche noire aux fronts aux membres de la
dicale de la fonction publique pour décider
des actions à mener pour défendre le droit
de ceux qui refusent de section CNES de l’US-
syndical et pour prendre en charge de façon
TO. Cette affaire vient
permanente la défense des libertés syndica-
sanctionner les Fraudeurs. ». après le refus du Rec-
les. Elle demande à ce que soit adoptée la
teur et du ministère de
même initiative au niveau des villes où
mener une enquête
existe des sections CNES.
impartiale et transparente sur des cas de
fraude lors de concours de magister. Alger le 30 janvier 2008.
Ce refus d’enquête qui a pour corollaire la Pour la Coordination Nationale des Sections
persistance de l’impunité restera telle une CNES.
tâche noire aux fronts de ceux qui refusent
Le Coordonnateur de la section CNES-USTO
de sanctionner les Fraudeurs. A cet égard,
la coordination ne peut que se révolter Le Coordonnateur de la section CNES-
contre la perte totale de l’éthique au sein USTHB.
de l’Université Algérienne (falsification de
Le Coordonnateur de la section CNES-JIJEL.
notes, absence et disparition des jury, pré-
Page 3 Édition du 31 janvier 2009

Le recteur de l'USTO
este le CNES en justice
Par H. Barti, section CNES de l'USTO « son caché son étonnement face à
caractère légal en s'appuyant cette action en justice, une
Le bureau de la wilaya d'Oran
sur le P-V du conseil de disci- démarche qui, a-t-il dit, « inter-
de la Ligue algérienne pour la
pline tenu en 2006 sur appel vient deux années après les
défense des droits de l'Homme
du Conseil na- faits ». « Quelle
(LADDH) a qualifié de tentative
tional du CNES « Cette action judiciaire est la raison
de « faire taire les voix qui dé-
dans lequel il a qui a fait que
rangent » l'action en justice à
été décidé du visant MM. Mekaoui le recteur de
laquelle fait l'objet la section
gel de trois sec- Mohamed et Chouicha l'université de
CNES de l'USTO.
tions CNES, l'USTO se rap-
«Cette action judiciaire visant dont celle de Kaddour, également pelle subite-
MM. Mekaoui Mohamed et l'USTO », a-t-il membres du bureau de ment que la
Chouicha Kaddour, également dit. Mais, pour section CNES-
membres du bureau de wilaya le Bureau de la wilaya de la LADDH, USTO a fait
LADDH, « cet
de la LADDH, ne peut que tra- ne peut que traduire l'objet d'une
duire une volonté de faire taire argument avan- décision de gel
les voix qui dérangent », a indi- cé par le recto- une volonté de faire de la part d'un
rat de l'USTO,
qué le
bureau pour motiver
taire les voix qui conseil de
discipline du
d'Oran cette action en dérangent ». CNES qui s'est
de la justice contre la tenue il y a
LADDH, section CNES, deux an-
dans un nous pousse plutôt à nous nées ?», s'est-il demandé.
commu- interroger sur les véritables
Le même étonnement a été
niqué qui motivations de cette démar-
exprimé par le bureau de la
vient che», lit-on dans le même com-
wilaya d'Oran de la LADDH qui
d'être muniqué.
n'a pas man-
rendu
public.
La Ligue algé- « M.Chouicha Kaddour, qué pour sa
rienne des part de faire
La sec-
droits de coordinateur de la un lien direct
tion
CNES de
l'Homme ne section CNES de entre cette
manque pas de «attaque»
l'Univer-
rappeler, dans l'USTO, n'a pas caché contre la sec-
sité des
ce même ordre son étonnement face à tion CNES et
sciences
d'idées, qu'en son combat
et de la cette action en justice, contre «la
2006 déjà, «
technolo-
une action iden-
Une du Quotidien d’Oran du 27 jan- gie tique a été in-
une démarche qui, a-t-il fraude à l'uni-
versité» et
vier 2009. d'Oran
(USTO)
tentée par le dit, « intervient deux «l'impunité des
recteur de l'uni-
vient, en effet, de faire l'objet
versité de Saâd
années après les auteurs»,
ses demandes
et
d'une action en référé intentée
auprès du Tribunal administra-
Dahlab de Blida faits ». répétées à
contre la sec- l'adresse du
tif d'Oran par le rectorat de
tion CNES lo- rectorat, mais
ladite université. Le recteur de
cale à l'issue de laquelle, le aussi au ministère, pour l'ou-
l'université de l'USTO a justifié
Conseil d'Etat avait tranché en verture d'une enquête transpa-
sa plainte contre le CNES-
faveur de la coordinatrice de la rente sur un présumé cas de
USTO par le fait que cette sec-
section CNES en rejetant la fraude dans les examens de
tion syndicale « exerce depuis
requête du rectorat de geler la magister survenue à la faculté
deux années toutes sortes
section, et en se déclarant « d'architecture de l'USTO, l'au-
d'activités syndicales et a tenu
incompétent » vu que le pro- tomne dernier.
des élections sans qu'elle n'ait
blème est «syndico-syndical».
aucune légitimité de la part de Le Quotidien d’Oran, 27 jan-
ses instances nationales Pour sa part, M.Chouicha Kad- vier 2009.
(Conseil national du CNES). Le dour, coordinateur de la sec-
recteur de l'USTO conteste à la tion CNES de l'USTO, n'a pas
Page 4 Édition du 31 janvier 2009

CLASSES MOYENNES ALGERIENNES

L’angoisse et la déprime
Par Nordine Grim entreprise publique, quand il a la
chance d’y trouver un emploi, avec
Pas assez riches pour s’extraire des un salaire net d’à peine 16 000 DA
difficultés matérielles mais pas qu’il ne doublera qu’au terme d’une
assez pauvres pour bénéficier des vingtaine d’années de travail. Le
allocations et autres soutiens de désespoir est tel que les cris de
l’Etat dévolus aux faibles revenus, révolte se font de plus en plus audi-
les classes moyennes algériennes bles, notamment ceux émanant des
souffrent au cadres qui affirment en avoir marre
quotidien et de subir sans pour autant avoir la
désespèrent certitude d’être payés en retour par
pour leur une amélioration de leurs revenus et
avenir. de leur qualité de vie.
Les appré-
Le sentiment d’une nécessaire ba-
hensions taille collective pour attirer l’attention
principales
de la société sur la dégradation des
des classes conditions de vie est aujourd’hui
moyennes
partagé par une large frange des
sont le chô- classes moyennes, réputées pour-
mage, l’ave-
tant pour leur pacifisme, voire leur
nir de leurs docilité. Face à la dégradation des
enfants, la
conditions de vie à laquelle les pou-
retraite et le voirs publics sont restés sourds, les
logement.
classes moyennes ont effectivement
L’angoisse et le sentiment que si elles menaient
la déprime
une action collective, elles auraient
sont égale- davantage de chances d’imposer les
ment des
mesures qu’elles attendent, notam-
sentiments ment en matière de sécurité de
partagés dès qu’on évoque l’érosion
l’emploi, de pouvoir d’achat et d’ave-
du pouvoir d’achat et la formation de nir éducatif pour leurs enfants. La
haute qualité qu’elles souhaitent
dégradation du système éducatif
assurer à leur progéniture. La diffi- algérien a érigé l’avenir des enfants
culté de maintenir le standing de vie
au premier rang des
dans une préoccupations des « L’angoisse et la
« Le sentiment de révolte est société est classes moyennes, qui
aussi souvent souhaitent donner à déprime sont également
d’autant plus exacerbé que évoquée, leur progéniture une
notamment éducation et une for- des sentiments partagés
les classes moyennes par les cadres mation de qualité qui
plus exacerbé que les classes
moyennes constatent que depuis
l’ouverture économique de 1988, les
aides multiformes de l’Etat (filet
social, aide frontale au logement,
accès au logement social locatif,
etc.) ne ciblent plus que les classes
défavorisées, les classes moyennes
étant invitées à se débrouiller, à prix
coûtant, sur les marchés des biens
et des services. Les populations
ayant des revenus jugés faibles sont
en effet éligibles au filet social et
autres aides de l’Etat, tandis que
celles qui disposent d’un salaire jugé
élevé, selon des critères jamais
rendus publics, en sont exclues. Ces
dernières sont également exclues du
bénéfice du logement social locatif,
étant désormais contraintes d’y
contribuer financièrement. C’est
pourquoi les classes moyennes se
plaignent d’être les grandes perdan-
tes de cette ouverture qui n’a, en
définitive, profité qu’aux plus riches
et, dans une certaine mesure, aux
couches pauvres qui ont pu bénéfi-
cier des diverses aides sociales. Les
classes moyennes constituent pour-
tant la colonne vertébrale de la
société. Ce sont elles qui encadrent
l’économie, diffusent le savoir, le
progrès technologique et la moderni-
té en général,
méritant, ne
serait-ce qu’à ce
titre, toute l’atten-
tion des diri-
geants du pays.
C’est ce que

constatent que depuis des entrepri- les feraient accéder à

dès qu’on évoque semble avoir bien
ses et admi- compris le prési-
l’ouverture économique de nistrations qui
des emplois supérieurs
bien rémunérés. Ils ne
l’érosion du pouvoir dent américain
nouvellement élu
entrent, pour
1988, les aides multiformes une grande lésineront pas sur les d’achat et la formation Barack Obama,
moyens financiers en qui a promis de
de l’Etat (filet social, aide part, dans la consacrant à l’éduca- de haute qualité qu’elles faire de la restau-
composition tion, souvent effectuée
frontale au logement, accès des classes en dehors du système souhaitent assurer à ration des classes
moyennes moyennes fragili-
au logement social locatif, algériennes. de formation étatique,
leur progéniture. » sées par la crise
une partie importante des subprimes un
etc.) ne ciblent plus que les Le rang social de leurs revenus. L’an- de ses premiers
goisse que leurs enfants finissent
classes défavorisées, les d’un cadre se
malgré tout au chômage les taraude-
objectifs.
mesurant
classes moyennes étant souvent à ra jusqu’au jour où ils les verront Nos gouvernants auront-ils la même
l’acquisition effectivement accéder à leur premier clairvoyance ? Rien n’est moins sûr
invitées à se débrouiller, à d’équipe- emploi. Même si elles ne le font pas et à voir la manière brutale avec
en défilant dans les rues (l’état de laquelle sont traités les syndicats
prix coûtant, sur les ments électro-
siège l’interdit), les classes moyen- autonomes qui portent leurs revendi-
ménagers,
marchés des biens et des électroniques, nes expriment leur révolte de diver- cations légitimes (fonctionnaires,
multimédias ses manières, parmi lesquelles on enseignants, médecins, hospitalo-
services.» et autres qui peut citer leur abstention de plus en universitaires, etc.), le renforcement
se renouvel- plus massive aux divers scrutins, leur des classes moyennes ne constitue
lent à grande vitesse, il n’est à l’évi- perte d’estime envers les autorités pas, à l’évidence, une préoccupation
dence pas facile de maintenir le politiques et la tendance ouverte- pour les autorités en place qui don-
standing acquis avec les salaires ment déclarée par bon nombre de nent l’impression de n’avoir pas
pour le moins ridicules octroyés aux cadres à chercher à construire leur encore pris la mesure de l’ampleur
cadres algériens. Il est, à ce titre, avenir et celui de leurs enfants à des dégâts.
bon de savoir qu’un ingénieur algé- l’étranger.
El Watan, 18 janvier 2009.
rien débute sa carrière dans une Le sentiment de révolte est d’autant
Page 5 Édition du 31 janvier 2009

Les images qui accompagnent l’action

Oran. Place Premier

Novembre. Le mardi 06
janvier 2009, les
Algériens à l’appel des
syndicats autonomes
n’ont pu s’empêcher de
sortir à la rue pour
exprimer leur solidarité
aux frères Palestiniens.
Au premier plan, à
gauche, Chouicha
portant une pancarte
qui dénonce le
« silence » des décideurs
arabes.

Source: site du SNAPAP

Oran. Place Premier

Novembre. Malgré les
apparences (photo en
noir et blanc), ce
document
photographique est
récent (6 janvier 2009).
A cet instant précis, trois
délégués du CNES
étaient déjà dans le
fourgon de la police.
Chouicha devait les
rejoindre dans le
commissariat quelques
trente minutes après. Il
aura effectué un tour et
demi.
Source: © Le Carrefour
d’Algérie.
(www.lecarrefour-algerie.com)
Page 6 Édition du 31 janvier 2009

Contre la loi antigrève

Sous Franco,
Franco, la loi espagnole ne reconnaissait pas le droit de grève. Dans une usine, en mai 1968, des
ouvriers manifestent en passant la pose du déjeuner debout, face contre le mur de l’usine. © Hulton
Getty Picture collection

I wish I was in Egypt « I wish I was in Egypt », est l’inti-

tulé d’un spot publicitaire qu’on
a souvent fait passer dans les
chaînes satellitaires occidenta-
les pour vanter les mérites
touristiques du pays frère. Litté-
ralement: « J’aurais souhaité
être en Égypte », cette formule
mérite largement d’être évoquée
ici. En effet et bien que per-
sonne ne voudrait être en face
de ces hommes en uniforme, on
aurait quand même souhaité
être au Caire pour savoir :

1. Si cette image a été une

pure «mise en scène ».

2. Si les photographes de
presse en Égypte disposent
d’un statut tellement parti-
culier qu’il leur permet d’ê-
tre au milieu d’un pareil
tohu-bohu sans s’exposer au
risque d’être bastonnés.

3. Si les manifestants égyp-

tiens et autres activistes de
la société civile cairote sont
tellement bien équipés qu’ils
Source: http://www.tortureinegypt.net/node/1524 emportent avec eux des
caméras embarquées
«dernier cri» pour filmer ce
genre d’action.
Page 7 Édition du 31 janvier 2009

Photomontage effectué à partir d’un dessin de Mazari. El Watan. Photomontages du CANARD

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