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F. Wellers
Plan du cours
F. Wellers (3)
1.1 Définition d’un produit dérivé
F. Wellers (4)
1.2 Les types d’intervenants
• Banques • Clients
– Market-makers – Institutionnels
– Arbitragistes • Asset-Managers
• Assurances
– Compte propre
– Entreprises
– Etats
• Intermédiaires – Supranationaux,
– Courtiers agences d’états
– Maisons de titres – Contrepartistes
– Brokers/Dealers – Particuliers
F. Wellers (5)
1.3 Les marchés organisés
• Montants, date d’échéance, devises, prix d’exercice
standardisés
• Affichage permanent des fourchettes de prix, des
prix traités, des volumes, des positions ouvertes
• Des market-makers s’engagent sur une qualité de
cotation
• Une contrepartie unique : la chambre de
compensation
• Un dépôt de garantie initial pour couvrir les
risques de défaut
• Dépôt réactualisé quotidiennement en fonction de
la valeur de marché des positions (appels de
marge)
F. Wellers (6)
1.3 Les marchés OTC
F. Wellers (7)
1.3 L’organisation des marchés
F. Wellers (8)
1.4 Les forwards
F. Wellers (10)
1.5 Forwards vs. futures
• Forward • Future
– Contrat privé entre 2 – Traité sur un marché
parties organisé
– Contrat sur-mesure – Contrat standard
– Date d’échéance – Liste de dates de
(livraison) spécifique livraison
– Compensé à – Compensé
l’échéance quotidiennement
– Cash settlement – En général fermé avant
l’échéance (roll-over)
F. Wellers (11)
1.5 Les marchés de futures
F. Wellers (12)
1.6 Pricing des forwards (1)
Définitions
• Base = spot - future
• Forward = spot + portage
• Actions
• coût de portage = intérêts à payer – dividendes
• Obligations
• coût de portage = intérêts à payer – coupon couru
• Arbitrage Cash&Carry
• Opération qui consiste à acheter un actif, le financer
sur une maturité et vendre le forward de la même
maturité
F. Wellers (13)
1.6 Pricing des forwards (2)
F. Wellers (14)
1.6 Pricing des forwards (3)
2.1 Définitions
2.2 Options et assurance
2.3 Vocabulaire et usages
2.4 Premiers exemples
2.5 Options et effet de levier
2.6 Éléments de valorisation des options
Paramètres requis
La parité Call-Put (européennes)
Américaine vs. Européenne
2.7 Quelques stratégies statiques
F. Wellers (16)
2.1 Définitions
F. Wellers (17)
2.2 Options et assurance
F. Wellers (18)
2.3 Vocabulaire et usages (1)
F. Wellers (19)
2.3 Vocabulaire et usages (2)
F. Wellers (20)
2.3 Vocabulaire et usages (3)
• Options OTC/listées
– Listed options : négociées sur un marché organisé, avec chambre
de compensation et appels de marges
– OTC, Over The Counter : négociées de gré à gré entre
contreparties
• Warrants
– Options qui sont aussi des titres, émis par une banque ou une
entreprise, donc négociables comme des actions. On ne peut pas
en vendre à découvert, « to go short »
• Contrats cadres et confirmations (OTC)
– Master agreements : la documentation juridique est souvent
signée une fois pour toutes (ex. ISDA)
– Trade confirmations : à chaque transaction les contreparties
s’échangent une confirmation, qui se réfère au contrat cadre et
ne détaille que les spécificités financières propres à la
transaction
F. Wellers (22)
2.3 Vocabulaire et usages (5)
were converted into daily averages on the assumption of 18.5 trading days in 1995, 20.5 days in 1998, 19.5 days in 2001 and
20 days in 2004.
Source BIS (2004)
F. Wellers (23)
2.3 Vocabulaire et usages (6)
GRAND TOTAL 197 167 220 058 251 823 270 100 6 987 6 395 9 243 10 694
A. FX contracts 24 475 26 997 29 580 31 075 1 301 867 1 546 1 141
Outright forwards and forex swaps 12 387 13 926 15 242 16 031 607 308 643 464
Currency swaps 6 371 7 033 8 223 8 236 557 442 745 549
Options 5 717 6 038 6 115 6 809 136 116 158 129
Exchange-traded contracts 118 98 164 170
B. Interest rate contracts 141 991 164 626 190 502 204 393 4 328 3 951 5 417 6 698
FRAs 10 769 13 144 12 788 13 573 19 29 22 29
Swaps 111 209 12 757 150 631 163 749 3 918 3 562 4 903 6 077
Options 20 012 23 912 27 082 27 071 391 360 492 592
Exchange-traded contracts 33 917 49 385 42 769 53 794
C. Equity-linked contracts 3 787 4 521 4 385 5 145 274 294 498 717
Forwards and swaps 601 691 756 1 176 57 63 76 89
Options 3 186 3 829 3 629 3 968 217 231 422 627
Exchange-traded contracts 2 752 3 347 3 659 4 553
D. Commodity contracts 1 406 1 270 1 443 1 693 128 166 169 271
Gold 344 318 369 288 39 45 32 24
Other 1 062 952 1 074 1 406 88 121 137 247
Forwards and swaps 420 503 558 738 0 0 0 0
Options 642 449 516 668 0 0 0 0
E. Other 25 508 22 644 25 913 27 793 957 1 116 1 613 1 866
F. Wellers (24)
2.4 Premiers exemples
25 1
0,9
20 0,8
0,7
15 0,6
Option
Grec
0,5
10 0,4
0,3
5 0,2
0,1
0 0
80 85 90 95 100 105 110 115 120
Spot
CallEu Intrinsic PutEu Intrinsic - -
F. Wellers (25)
2.5 Options et effet de levier (1)
F. Wellers (26)
2.5 Options et effet de levier (2)
F. Wellers (27)
2.6 Valorisation des options
Paramètres requis
• On suppose l’actif sans coupon/dividende
• Ceux qui dépendent de l’option (données
contractuelles)
– Strike
– Maturité
• Ceux qui dépendent des conditions de marché
actuelles
– Spot
– Taux sans risque
• Autres paramètres ?
– Volatilité
– Tendance NON !!!
F. Wellers (28)
2.6 Valorisation des options
La parité Call-Put (européennes)
• Formule (indépendante du modèle)
C + PV(K) = P + S
• Comment la démontrer ?
1. Considérons 2 portefeuilles
1. Portefeuille 1 : Call + Trésorerie du Strike
2. Portefeuille 2 : Put + Actif sous-jacent
2. Comparons leurs valeurs à l’échéance
1. vaut : max (0,S-K) + K = max (K,S)
2. vaut : max (0,K-S) + S = max (S,K)
3. Ces portefeuilles ayant la même valeur finale et une
évolution fixée dans le temps sont donc équivalents
F. Wellers (29)
2.6 Valorisation des options
Américaine vs. Européenne
• La valeur de l’option américaine est forcément …
• … supérieure (ou égale) à l’européenne,
• car elle correspond à un droit supérieur : celui
d’exercer avant l’échéance
• Exercice anticipé optimal : oui pour les Puts, non
pour les Calls. Pourquoi ?
• A cause du financement de la position sous-
jacente (pas de coupon/dividende) : détenir l’actif
(vs. détenir le Call) coûte et être « short » de l’actif
(vs. détenir le Put) rapporte en trésorerie
• Finalement : CA=CE, PA>=PE
• NB : dans le cas d’un actif qui rapporterait plus qu’il ne coûterait en
financement (obligations high yield, ou emerging…) le raisonnement serait
inversé entre Call et Put
F. Wellers (30)
2.7 Quelques stratégies (1)
F. Wellers (31)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
2.7 Quelques stratégies (2)
• Straddle
– Achat de Call et Put de mêmes strikes
• Strangle
– Achat de Call et Put de strikes différents
• Butterfly
– Achat de Strangle et vente de Straddle
• Condor
– Achat de Strangle et vente de Strangle
F. Wellers (32)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
2.7 Quelques stratégies (3)
• Les spreads
– Achat et vente de Calls de strikes différents
• Bull spread
• Bear spread
– Idem avec des Puts
• Les calendar spreads
– Achat et vente de Calls de maturités différentes
– Idem avec des Puts
F. Wellers (33)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
3 Les modèles par arbre
F. Wellers (34)
3.1 Définitions - hypothèses
• Non-arbitrage
– méthode d’évaluation de prime d’option qui consiste à construire
un portefeuille « sans risque » à partir d’une option et de son
actif sous-jacent : C(S,t) – ∆(S,t).S(t)
• Réplication de portefeuille
– méthode d’évaluation de prime d’option C qui consiste à
reproduire l’évolution d’une option dans le temps par une
quantité variable de sous-jacent et une opération de trésorerie
sans risque : C(S,t)=∆(S,t).S(t)+B(S,t)
• N.B. : les 2 méthodes sont équivalentes
• Arbre binomial (Cox-Ross-Rubinstein 1979)
– graphe représentant l’évolution possible du prix d’un actif dans
le temps (discrétisé) pendant la durée de vie d’une option
– il permet de pricer des options simples mais aussi des
instruments très complexes
• Je suppose qu’à tout moment, je peux acheter ou vendre
l’actif S dans la quantité voulue, sans coût de transaction
F. Wellers (35)
3.2 Exemple à 1 période (1)
F. Wellers (36)
3.2 Exemple à 1 période (2)
S
= 20 €
Sd= dS = 18 €
Cu= 1 €
C
= ?€
Cd= 0 €
F. Wellers (37)
3.2 Exemple à 1 période (3)
∆S
C-∆
= ? – ∆.20 €
= 0 – 18€/4= - 4,5 €
= - 4,5 € * 97% = - 4,367 € ∆Sd = 0 - ∆.18 €
Cd-∆
• L’équation qui détermine le ∆ est donc :
1 - 22∆ = 0 - 18∆
soit 4∆ = 1
soit ∆ = ¼ = 25%
• Le portefeuille est sans risque, donc à l’origine il vaut sa valeur
finale actualisée, et connaissant le ∆, on en déduit C
C – 20∆ = - 4,367
C = - 4,367 + 20/4 = 5 – 4,367 = 0,633 €
F. Wellers (38)
3.3 Généralisation à 1 période (1)
∆S Cu-(Cu-Cd)u/(u-d)
C-∆
= ? – ∆.S
= = (uCd-dCu)/(u-d)
= e .(uCd-dCu)/(u-d)
-rt
∆Sd = Cd - ∆dS
Cd-∆
• L’équation qui détermine le ∆ est donc :
Cu - uS∆ = Cd - dS∆
soit ∆.S(u-d) = Cu - Cd
soit ∆ = (Cu - Cd) / S.(u-d)
• Le portefeuille est sans risque, donc à l’origine il vaut sa valeur
finale actualisée, et connaissant le ∆, on en déduit C
C – ∆.S = e-rt.(uCd-dCu)/(u-d)
C = (Cu - Cd)/(u-d) + e-rt.(uCd-dCu)/(u-d)
F. Wellers (39)
3.3 Généralisation à 1 période (2)
• C = (Cu-Cd)/(u-d) + e-rt.(uCd-dCu)/(u-d)
= e-rt.(Cu.(ert-d) /(u-d) + Cd.(u-ert)/(u-d))
• J’appelle p = (ert-d)/(u-d)
• Alors 1 – p = (u-d-ert+d)/(u-d) = (u-ert)/(u-d)
F. Wellers (40)
3.4 Univers risque-neutre
• Calculons l’espérance de S à l’échéance selon la loi
de probabilités (p,1-p) où p = (ert-d)/(u-d)
E(S)= puS + (1-p)dS
= uS.(ert-d)/(u-d) + dS.(u-ert)/(u-d)
= Sert(u-d)/(u-d) - duS/(u-d) + udS/(u-d)
= Sert
• En suivant la loi de probabilité (p,1-p), on trouve la
même espérance E(S) que si S était un actif sans
risque
• p peut être vu comme la pseudo-probabilité
« risque-neutre » de passage de S à uS
• Attention, ce n’est pas une probabilité, et l’univers ne doit pas être
supposé risque-neutre. En revanche, pour effectuer les calculs, on
peut faire « comme si » S était un actif sans risque
F. Wellers (41)
3.5 Modèle CRR à plusieurs périodes (1)
F. Wellers (42)
3.5 Modèle CRR à plusieurs périodes (2)
Su2= u2S
= 22,9 €
Su= uS
= 21,4 €
S Sud= udS
= 20 €
= 19,9 €
Sd= dS
= 18,6 €
Sd2= d2S
= 17,3 €
F. Wellers (43)
3.5 Modèle CRR à plusieurs périodes (3)
Cu2= 1,9 €
S= 22,9 €
Cu= 1,14€ ∆ = 1,9/3 = 63%
S = 21,4 €
C = 0,68 € ∆ = 1,14/2,8 = 41% Cud= 0
S = 20 € S = 19,9 €
Cd= 0 ∆=0
S = 18,6 €
Cd2 = 0
S = 17,3 €
F. Wellers (44)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
3.5 Modèle CRR à plusieurs périodes (4)
F. Wellers (45)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
3.6 Relation entre u d et σ (1)
1
Espérance(X i ) = E(X i ) = X = ∑ Xi
n i
((
Variance(X i ) = E X i − X ) ) = E(X ) − E(X )
2 2
i i
2
F. Wellers (46)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
3.6 Relation entre u d et σ (2)
F. Wellers (47)
3.6 Relation entre u d et σ (3)
F. Wellers (48)
3.6 Relation entre u d et σ (4)
F. Wellers (49)
3.7 Autres méthodes numériques
F. Wellers (50)
4 Le modèle de Black&Scholes
F. Wellers (52)
4.1 Processus de Wiener standard
• Processus en temps continu dont la variation suit
une loi normale, indépendamment pour des
intervalles successifs
δz = ε.√δt
où ε suit une loi normale φ(0,1)
• Pourquoi la √ ?
– Lorsque des variations aléatoires se combinent, on ajoute
les moyennes et les variances, pas les écarts-types
• Si on décompose la période T en petits intervalles
δt, T=N δt, alors
z(T)-z(0)=Σi(εi.√δt)
• Les εi étant indépendants, les variances s’ajoutent
et σT=√T
F. Wellers (53)
4.1 Processus de Wiener général
F. Wellers (55)
4.2 Lemme d’Itô
F. Wellers (56)
4.3 Cas des actions, log-normalité
• Le drift et l’écart type du processus doivent être
proportionnels au prix de l’action
– argument : la division du nominal d’une action (par exemple) ne
doit pas changer la perception du risk/return
dS/S = µdt + σdz
• Application du lemme d’Itô
∂G 1 ∂ 2G − 1 ∂G
G = ln(S) = = =0
∂S S ∂S 2
S 2
∂t
σ
2
dG = µ − dt + σdz
2
ST σ
2
ln
≈ Normale µ − T, σ T
S0 2
F. Wellers (57)
4.4 Hypothèses de B&S
F. Wellers (58)
4.5 « Démonstration » (1)
F. Wellers (59)
4.5 « Démonstration » (2)
∂f ∂f 1 ∂ 2f 2 2
dΠ = Π.rdt = f - S rdt avec dΠ = + σ S dt
∂S ∂t 2 ∂S2
14444444444444 4244444 4 4444444 43
∂f ∂f 1 2 2 ∂ 2f
rf = + rS + σ S
∂t ∂S 2 ∂S2
F. Wellers (61)
4.6 Quelques remarques sur B&S
F. Wellers (62)
4.7 Où est passé µ ? (1)
F. Wellers (63)
1.5 Où est passé µ ? (2)
F. Wellers (64)
5 Grecs et stratégies
F. Wellers (65)
5.1 Définitions des grecs (1)
• Pour un Call :
∂C ∂C
Delta = ∆ = Theta = θ =
∂S ∂T
∂∆ ∂ 2C ∂C
Gamma = Γ = = Rho = ρ =
∂S ∂S2 ∂r
∂C
Vega = Ceci n’est pas une
∂σ lettre grecque !!!
F. Wellers (66)
5.1 Définitions des grecs (2)
• Pour un Put :
– Idem, remplacer C par P
• Lorsque l’on traite une position constituée de N
options identiques, on multiplie les grecs d’1 option
par N pour prendre en compte la taille de la
position
• Les grecs sont algébriques : si l’on a vendu N
options, on prend en compte le facteur –N
• Idem pour les obligations, cotées en % du nominal,
on multiplie les grecs unitaires par le nominal de la
position
F. Wellers (67)
5.2 Propriétés des grecs (1)
F. Wellers (68)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.2 Propriétés des grecs (2)
• Options européennes
• D’où viennent ces (in)égalités, sans calcul ?
– ∆ Call = ∆ Put +1
– Γ Call = Γ Put
– Vega Call = Vega Put
– θ Call <> θ Put
– ρ Call <> ρ Put
F. Wellers (69)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.3 La Volatilité (1)
• La volatilité est …
• … l’écart type de la distribution log-normale
• Oui mais c’est une donnée historique, qui
reflète le passé et ne prédit pas l’avenir
• Or les marchés ont besoin d’anticiper : pour
bien pricer une option, il faudrait connaître
la volatilité sur la période à venir
• Cette volatilité estimée sur une période
passée s’appelle « historical volatility »
F. Wellers (70)
5.3 La Volatilité (2)
• La volatilité est …
• … « ce qu’il faut mettre dans la formule
B&S (ou CRR) pour obtenir le prix de
marché de l’option »
• Oui mais pour un même actif, elle est
susceptible de varier
– d’une option à une autre à un moment donné
– dans le temps, pour une même option
• Ces volatilités estimées d’après les prix de
marché s’appellent « implied volatilities »
F. Wellers (71)
5.3 La Volatilité (3)
• Vendre une option plus cher qu’elle n’a été achetée (ou vice versa),
pour les mêmes conditions de marché (S), revient à avoir :
– σvente > σachat
– Pourquoi ?
• Parce que Vega > 0, toujours (cf. supra)
– Pour une même option, son prix de vente est supérieur à son prix
d’achat ssi le niveau de vol qui sert à l’évaluer est supérieur à la vente
qu’à l’achat
• Que se passe-t’il maintenant si le marché (S) a bougé (un peu) entre
l’achat et la vente ?
– Le trader a couvert sa position en ∆ dès l’achat, il est insensible à une
petite variation de S : Valeur de la position = C1 – ∆1S1
– Il réévalue sa position « option + sous-jacent » : une patte gagne, l’autre
perd, l’ensemble est neutre : C2 – ∆1S2 = C1 – ∆1S1
– Il vend son option à un niveau de vol supérieur (Vega > 0) et engrange
donc un gain : C’2 > C2
– En même temps, il déboucle sa position de sous-jacent (au prix S2,
inchangé), ce qui est neutre en résultat
F. Wellers (73)
5.3 La Volatilité (5)
F. Wellers (74)
5.3 La Volatilité (6)
F. Wellers (75)
5.3 La Volatilité (7)
– Le ∆ ...
• … n’est jamais strictement nul
• il indique la sensibilité du P&L à une petite variation de S
– Le Γ ...
• … indique la déformation du P&L en réponse à de plus grandes variations de S
• son signe est essentiel pour estimer si la position est en risque en cas de
grands mouvements
• son amplitude renseigne sur les niveaux auxquels il faudra réajuster le ∆ par
des achats/ventes de couverture (sous-jacent)
– Le θ …
• … indique la sensibilité au passage du temps (qui est inévitable)
– Le Vega …
• … renseigne sur l’influence de la vol
• il permet de savoir si on doit plutôt acheter ou vendre des options pour
diminuer l’exposition de la position
F. Wellers (76)
5.3 La Volatilité (8)
F. Wellers (77)
5.4 Smile skew etc. (1)
F. Wellers (78)
5.4 Smile skew etc. (2)
F. Wellers (79)
5.4 Smile skew etc. (3)
20%
18%
16%
14%
12%
Vol 30j
10% Log-normale
8% Distribution implicite
6%
4%
2%
0%
80 85 90 95 100 105 110 115 120
F. Wellers (80)
5.4 Smile skew etc. (4)
14%
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
80 85 90 95 100 105 110 115 120
F. Wellers (82)
5.5 Grecs et gestion de position (1)
F. Wellers (83)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.5 Grecs et gestion de position (2)
• Qu’est-ce que le Γ ?
– La sensibilité du ∆ de la position à une variation du Spot
• Être Γ+(-), c’est …
– … avoir acheté (vendu) des options
• Le trader se met Γ+(-) quand il pense que …
– …le marché sous-jacent va plus (moins) s’agiter
– De cette façon il pourra profiter des mouvements de
marché pour gagner sur les couvertures (moins subir les
mouvements de marché que prévu en ajustant moins sa
couverture)
• Où trouve-t’on du Γ ?
– ATM
– Options courtes
F. Wellers (84)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.5 Grecs et gestion de position (3)
• Qu’est-ce que le θ ?
– La sensibilité de la position au passage du temps
(inéluctable)
• Le θ est une variable fortement liée au Γ (signes
opposés), hors effet financement
• Le trader se met θ−(+) quand il pense que …
– …le marché sous-jacent va plus (moins) s’agiter
– De cette façon il pourra profiter des mouvements de
marché pour gagner sur les couvertures (moins subir les
mouvements de marché que prévu en ajustant moins sa
couverture)
• Où trouve-t’on du θ ?
– ATM
– Options courtes
• Et le ρ ?
– La sensibilité de la position à la courbe de taux
d’intérêt
• Le ρ doit être suivi (risque de taux), mais ce
n’est pas une variable de prise de position
en tant que telle
• Comment le couvrir ?
– Couverture classique de taux, par contrats
futures, swaps, options de taux, …
F. Wellers (86)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.5 Grecs et gestion de position (5)
• Les Γ-vols ?
– On a vu que les effets de smile ou de skew modifient le
comportement de courbe de vols en fonction du strike
– Donc si le marché bouge de dS, la position en ∆ va bouger
à cause du ∆ lui-même mais aussi de sa dépendance à la
vol :
d (Pos ) ∂(Pos ) ∂(Pos ) ∂σ
= +
dS ∂S ∂σ ∂S
= ∆ Pos + Vega Pos PenteSmile
F. Wellers (87)
5.6 Exercice des options (1)
F. Wellers (88)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.6 Exercice des options (2)
F. Wellers (89)
Feuille de calcul
Microsoft Excel
5.7 Travaux pratiques (1)
F. Wellers (90)
5.7 Travaux pratiques (2)
F. Wellers (91)
5.7 Travaux pratiques (3)
• Ce qu’elle fait :
– Niveau serveur (maître)
• Gestion centralisée des positions (base SQLServer)
• Saisie des paramètres de valorisation
• Matching automatique (inutile de tricher)
+ toutes fonctionnalités clientes
– Niveau client (étudiants)
• Pricing d’options avec grecs
• Consultation des paramètres de valorisation
• Saisie des deals
• Exercice des options (avec contrôles)
• Blotter (état des opérations)
• Analyse de P&L et risques (grecs) de la position
• Profils de P&L (intervalles de spots et vols)
F. Wellers (92)
9 Produits structurés
9.1 Définitions/Utilité
9.2 Formes et structures juridiques
9.3 Case study : obligation indexée CAC
9.4 Case study : coupon booster
F. Wellers (93)
9.1 Produits structurés
Définitions
• Un produit structuré est
– un produit financier
– élaboré sur mesure par une banque pour un client
– qui présente un profil spécifique de rendement/risque
– construit à partir de « briques élémentaires » plus simples
• dépôts, instruments de taux
• change
• dérivés de taux
• options (change, taux, actions, commodities, autres)
• A la différence d’un produit de gestion (AM), il est
défini par un profil de rendement déterministe
– Mais la gestion passive est très consommatrice de ces
produits
F. Wellers (94)
9.1 Produits structurés
Utilité
• Besoins spécifiques et complexes du client en termes
– d’exposition
– de garantie
• Ou bien client souhaitant un fort rendement courant, au prix
d’un risque sur le principal
• Ou bien client souhaitant vendre (implicitement) des options
sans avoir de crédit auprès de la banque
• Typologie clientèle
– Institutionnels (assurances, …)
– Asset Management en gestion passive
– Par ricochet, le retail
• L’assemblage de différents instruments simples, mais parfois difficiles à pricer, peut
rendre le calcul de la marge obscur
F. Wellers (95)
9.2 Produits structurés
Formes et structures juridiques (1)
F. Wellers (96)
9.2 Produits structurés
Formes et structures juridiques (2)
F. Wellers (97)
9.2 Produits structurés
Formes et structures juridiques (3)
F. Wellers (99)
9.3 Produits structurés
Obligation indexée CAC40 (2)
F. Wellers (100)
9.3 Produits structurés
Coupon booster (1)
F. Wellers (101)
9.3 Produits structurés
Coupon booster (2)
F. Wellers (102)