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Histoire De eae eh one aT LE ROMAN NS JACQUES Love 0159 iB 7! H 3 H = ES H TS eit ‘= a ~ - S'EST a PC pioltcgea Ile) Para i Comment on devientCésar: Saint-Denis i Vercingétorix|’intrépide : . ~ , a Humemil v * A 4 MuséoParc ~ALESIA Informations quoi Servet les Anghs? se vetenc dans un faroi A apis e ier pratquent le meoning apres boie is ont inventé les régles complexes du cricket. Leur reine met sou- ‘en des capes ies er cera dente ex portent de jpes ‘cae erat cmos qu se pluent de compe es Eeomals pvr ances acrochbe a ms de lu salle A ange se powene dee questions aunque peronne nua ong elles ont ‘Suvententavagante:ce net pace ql slat sans incre Napoléon sel weablemene exkb? Cest 8 ets lneropation portent oiprialables nen devant at rin, en bonne mithode, {tre res bmoles nalts eu veablemert es moyen dese teria ait aucun nied aves la vest Lester ‘gigs power erecoupe ou au moi facorder? Sur quot demande ain Richard What efonde a certitude que Napoléon exist Sur le fa que tout le monde en pre, La pli preten deen puree que cr gus ont lu da es purainc On Sit ce que valent de alles nouvelles. es ob quae des journal tes ae font qu rier ats troent che dates ae ant Gesedvd qu lars born on tent es ks oye cx ‘ avetate, se serait ren sur place sualentl eu de vi fierce qs érvaenet Arsene et eitines approche Temper des Franai? Els aint contents de apace deloin dele teconabedn bicome edgar Eien asurts que cent bien de Napoli lurmeéme quit sags? «Nous nous touvons, eri danse asd ces balan: dat quartet oe: ‘spar an phate phan par ue rte»: ne nous dee pas cur quia ore est eerméme instal La dfision des novels incroyable done fave de Napoéon fac occasion oul prcece eva vere sins de cex ies colprtint Nutr, mieux que ft vendre du papier imine est pas usa gouvernement coals gui enc trou en un 6pouvanal es commode pour cnr dans fobs sance ers sues hie rene pis facement esp EDITORIAL Par Michel De Jaeghere Lesconadicionsqui enachent es rcs ex lestémoignagessur qui se fone son histoire, son épopte le qu‘on nous fa rapport, on aquancd eles de quoidécouragr Miscoren le mieux disposes uns Pelneot Rapoléon comer un dle deren, eas comme in manare deca Ese regi eu des Bonaparte? Franaiec Roses reve quer paredement litre dans baile dela Moskova Les uses fapatan Borodin I dane que un des deuxcompres rendu if Mat slors pourquol pes ux? (on dicen rut esto die cate masime qui pura dre aus tet ssf ouseny as graeme app eo ‘uae Sinemet prone ere cus notes au iporans que bom somblra et ea porto eine prefab Lacertde de estence de Napoléon nese fonds en deer exon, «que sur universal dea croyance dont le fa Fbje La dificle dela cemere en aut en arepugnance naturelle gond nom bre 4s djgr La bend a grandeur des Evénemenes, des person ages, rade res, grands vce gade rover graf, le erie remverss enn jou conte Texprence det ces, es hand nce les eourremants de uation isnt en a flan pas moins dénoncetecarctreoranesque de cette stoi. La vie de Napolen et un conor wen pour sev la gle des Angi eur permetie dese ante cnvoireraeé un ogre dautane ps edoutable qui ext aus maga que cai da Perk Pouce. Le fie de Richard Whately ext un non-sen,une fable Cesta pls truant des rileons sur histo. A contest incortsta ble ine monte pas seulerent teats de nos ceric fait fcuké depart sats des mensonge dea propagande et des a+ aration: delalégende démonteencrex lesexcts aun cep ccime Phypercrtque la mance egal des vrs tables pe ven ux aussi mene: ks ravages dun epi de sate condisane 2 ner dence a verte dun nchaiernet ita de slog ses bias. histoire ret pas Une science expimentae (ce pour <0 Tappetacon de sciences humaine snadapte) lees frie dane enqut incomple, parte: une connasance amenable pro- ‘oorencertaie. fleet pasrdutibe aux racourcbinies, uk Jugemenes ranch. Napoon ne fut sans doe ie hos des ago- raphe ile ran des pamphaies. istoren en peut pasmoins ter quia ext sar avr rencontre pas conraie defereuren hire moins encore que ou autre mai. les dan autre one dic Pascal an prone eine de Replied Rcard Wty, Veni apaaes HiSToRE CCowrré scexmode. Président: Joan Tulare, de stu, Membres: Jean-Pierre Babelon, de sul; Mare Frangolsa Basle, professaudsiowe ancsenne& unvrsté ddParie Sorbonne; Simane Bete histories, maite de conderences honcrale& rivers de Bordeaux et a ENS Sevres; Jean-Patl Ble, profersaur mae (hse contemporaine) 8 unweretds Pats V Sorbonne: daeques Olle Boudon,professur hits eontemporaine Tuners de Pets Sorbonne [Mawizi De Luca, ance diecteu du Laborato Ge restauraton des musees du Valea Jacques Heers, professeu emai (store medvalo) aT unwerste ds Pans:V Sorbonne; Meola Alexandrovich Kopane, aretur de a ibisheque Vara Sas Petersbeurg, Ee Menslorsgau,professeurdhstore socal Culurell a unersté de Pars-V Sorbonne: Amol Nessekath,pofasseurdhsiore dear unerste Hurbolt de Bern, delague pour les departersens Scientiques ees aboratores des musées du Votcan: Dinfsios Pandermalls,professerémente @archeologi aTunvetste Atsite de Thessalonique, president Cdumusee deTAcropoledAthenes; Jean Chistian Pats stren, dotour d Ellen sence pallgues; Jear-Robert Pe. ena, ancien present fel uwerste de Pans: Socbonne,dsleque 2 Mnfomaton et Tenertaion aupres au Premier mise: Gandomenieo Romanell,rofesseur This de art ‘Turwarate Ca oscar do Von, ancon drectou du pals des Doges: Jean Séilia,Jounate ot stra UN MONDE DE C UN sma A a sty Arcee Perens OULEURS ET DE ry N11) (a) ag On) ea cE AMC cs} Cre une coe on Comet eT CO eco Ea eR Ce jaro hors-série PUNE HU ¥ Cea CR a he em a eg etd i Au . Sommaire EN COUVERTURE 38, Le choc dela guerre des Gaules Par ear-Lous Voisin 48, Comment on devient César Par Yann Le Boke 52.7 mystéres dela baailleAlésia Par Jean-Louis Voiin 62 Lesitge dAlésia 64, Vercingétorix le jeune homme etka guerre Par ean-Nodi Robert ACTUALITE DE L’HISTOIRE (68. Oltest passée la bacaile dAlésia? Par Alexandre Grandazzi 8 Jacques Coeur au risque de Pistoire 78 La route Vercingétorix Par Albane Pot Par Jacques Hers 82. Passi fous ces Gaulois Par Thibaus Dary 16. Cété livres 88. Tésors de guerre 20, Historiquement incorrect 92, Laguerre des Gaules sans commentaires Pa Albane Piot Par Jean Sévilia 98 A armes égales 22. Epouses et concubines 100. Bibliotheque gallo-romaine Entration avec Simone Bertie Propos recueilis par Michel De Jacphere 28. A éole de histoire Par Jean-Louis Thirioe 30. Tourisme L'ESPRIT DES LIEUX Par Thivaut Dary et Albane Pot 104 Athos nie espions 34, Ginéma Par Geoffroy Caillet Par Alexandre Lévy 114 Broctlande, fore enchantée ar Korentin Fle hun 118 histoire sest arrétée Saint-Denis rd er Allan Piot 126 La deuxiéme vie des meubles Boulle Par Sophie Humann 130 Avant, Aprés ar Vincent Tremolee de Villers Société du Figaro Sigge socal 1d, boulevard Haussmann 75003 Paris. Président Serge Dassault. Drecteur Général, Directeur dela publication Marc Feuille. Directeur des redactions Alexis Brézet. Le Fronno Histoire Directeur de la rédaction Michel De Jaeghere, Rédacteur en chef Vincent Tremolet de Vis Grond reporter laabele Schmitz. Enquétes Albane Piot. Chef de atucio Francoise Grondclaude ‘Seerstariat de rédaction Careline Léchamny.Maratray. Radacteur photo Carale Brochart Ealtaur Lonel Rabit. Chef de predult Emile Bogault. Directeur de la praduction Bertrand de Perthuis, ‘Chefs de fabrication Philippe Jauneau et Patricia Mossé-Barboux. Responsable dele communication Ofivia Hesse. Lz Fiaao Histore, Commission partaire : 0614 K 91376. ISSN; 2259-2733. Ete parla Socité du Figaro. Rédaction 14, boulevard Haussmann 75003 Pari, Te, : 01 57 08 50 00. Régie pubicitaire Figaro Médias, Presidentdirecteur général Pierre Conte. 4, boulevard Haussmann 75009 Paris, Ta. : 01 56 52 26 26. Photogravure Digamma. Imprimé par Reto France, rus de a Maison-Rouge, 77185 Lognes (France). Jullet 2012. Imprimé en France Printed in France. Abonnement un an (6 numéros): 29 TTC. Eiranges, nous consulter au 01 70 37 31 70, du lune au vended, de-7heures 17 heures le samedi, de 8 heures & 12 heures. Le Figare Histoire est disponible sur Phone et Pad ‘Avec va couavoraion oe acouts Hess,Prurre Mastic, Roster, ManE-AMie BROCARD BEATE AUC J SEAL Jan-LOUS THE, “Tsar Dis, Grorrnor Cay, Jan-Lous VOB, YAN LE BOR eal-NOMLRORET ALDXARORC GRAND, PASCAL DP Fata VALORE, ALERANORE LEY, Kora Fac, Soa Huan, BLAKE HUM, SCREAREDE RDACTION, VAR FelatahOOS, MAQUETTE, Malla VA CONOGRAME,CHEBTORE ‘Mavctvons, Hannu Mun 8 COUVERTORE. © MOT JOS /AMACE 6200 COSCINNE-LIGIZO © AXC PLACES FABUN A COSTA @PATRIOA ANNO. 2B = (seo. ACTCALITE DE L’HISTOIRE 8 JACQUES COEUR Ad RISQUE DE L’HISTOIRE etd) rd ec J a JACQUES HEERS, BIOGRAPHE DE LHOMME DE BOURGES, A LU LE GRAND CCEUR, LE DERNIER OUVRAGE DE JEAN-CHRISTOPHE RUFIN. UNE RENCONTRE PASSIONNANTE ENTRE LHISTOIRE ET LE ROMAN. _ 22 EPOUSES. ET. CONCUBINES uaa AVEC SIMONE BERTIERE UHISTORIENNE SAIT TOUT DES SECRETS DES FAVORITES ET DES REINES DE FRANCE. De DIANE DE POITIERS AManrit-ANTOINETTE, ELLE NOUS DECRIT CE QUE FUT LE DESTIN Pixenta en stag Nam Coens mio) os A LVECOLE DE L’HISTOIRE A TNO et aNEAVAN LEN CCRISE DES DETTES SOUVERAINES, LA i ered UAL Sies=) | EMPRUNTS ET LIMPOT NE RENTRAIT h PAS. UN RETOUR SUR LHISTOIRE Navn ene MN IEee. NL ET AUSSI COTE LIVRES HIsTORIQUEMENT INCORRECT ale SNL CINEMA | ACTUALITE DE L’HISTOIRE 8 HiBTORE A_L'AFFICHE Par Jacques Heers J oeur Au risque de l’histoire Le Grand Coeur de Jean-Christophe Rufin triomphe en librairie. Ancien titulaire de la chaire d’histoire médiévale de la Sorbonne, Jacques Heers fait la part des droits de l'histoire et de ceux de la fiction. torique» doitil tenir compte des nou- velles recherches? Un bon nombre historiens trouvent un honnéte plaisir & lire desceuvres qui situent Faction en des liewe et des temps quils pensent bien ‘connatre mais quis seraient bien en peine de faire revivre, cceur et ame. Etre bon romancier nest pas a la portée de tous. Ceux de nos colldgues quis’ sont risqués ‘one échoué et dégu des lecteurs qui, pour- tant, leur étaient erés attachés. Le roman ne se mesure pas la stricte exactitude des fats rapportés. Que pésent dans une belle couvre quelques anachronismes ou ‘erreurs ponctueles: es chercher es vilaine |= ‘quel point le roman dit «his- ‘cuistrerie Ce que nous attendons est ce ‘que nous ne sommes pas capables de faire, ‘emportés par thabitude et le souci cfexac- titude. Quel que soit son sujet, le bon romancier apporte fémotion la fantaisie, Finsolite parfois. Comme pour le theatre, ilsaitplanter des décors, donner épaisseur ‘une socité, camper des personnages et surtout les fire parler d'une facon quine sente jamais a leon histoire ni lembar- ras, Autrement dit, scarter du conver Ce qui peut agacer et lisse tomber les livres des mains est le parti pris de propa- sgande plus ou moins gross, simanifesce dans certaines couvres et, plus encore, dans les docu-fietions dela télévision ott tout est résolumentfaussé pour noircir ce quin’apas fheur de plaire sur le moment ‘ou, plus simplement, ne semble pas al- enter une quelconque polémique. De meme, pour ceux qui, de fagon souvent bien fourde, incitent a repentance, en HOMME DE BOURGES A droite: Portrait de Jacques Coeur (1395- 1436), anonyme, XV" siécle (Bourges, palais Jacques-Coeur. En haut La Vierge ‘er Enfant entourds danges, par Jean Fouquet, vers 1452-1455 (diptyque de ‘Melun, volec doit). Le visage dela Vierge serait celui d’Agnés Sorel Se) ‘ondarmant des hommes qui eux, rfont plusla parle et que fauteuracable deci mes ou de comportemenc sans ren envi- sager du contexte et de Fépoque. Qui prencl en main Le Grand Corr de Jean-Christophe Rufin nest pas décu ee lira jusqu’ fa deriére page, heurewe de découvrir ou de rerouver un talent eu, puis Abysin,ne set jamais démeni Cla mincerdic pas & Vhistorien de tenter de ‘départi dans son ceuve ce qui eléve de a Fetion ec de fa reali Dans ls plus belles pages de ce gros et bon five, Ruin voit , Anne Bernet nous prend A contre-pied. lest bien vrai que, dans a France rmérovingienne du VE siécle, on nest pas tendre entre dynasties concurrentes. Achaque décts dun roi les teres sont partagées entre ses hériters fis, fréres ouneveux Moinsily adheres, pluses choses sont simples. Et dans une civilisation livrée ala violence, quand la minorité des heritirslgitimes mer face face deux belles-soeurs {que tout oppose rous ls coups sont permis, Mais Anne Bernet nous fait découvrir une autre Frédégonde, la paysanne gauloise sans fortune et sansallié, pourfamour de laquelle son époux Chilpérica probablement fat pérr sa premiére épouse, la noble Calswinthe. Gaswinthe estla sceur de Brunchaut, fa femme de Sigebert, lefrére de Chilpéric. Les deux femmes se vouent dés lors une haine inexpiable qui durerajusqu’s eur mort. Avec tn réel talent de conteuse, Anne Bernet nous fait revivretoutesles peinéties de cette histoire haute en couleue Enfevements, machinations, assassinats, rien ne manque. Mais on découvre ausiau détour d'un cherin fa belle figure de sainte Racegonde, la veuve (Maupassant) ie servira des fernmes cormme marchepied dans sa course ala reusite : Madeleine Forestier (une (Uma Thurman impériale),quil épousera CINEMA Par Geoffroy Caillet Salons journaux Septiéme adaptation cinématographique du Bel-Ami de Maupassant, cette version fidéle au roman manque de relief. apres fa mort de son ami; Clotilde de la vengeance I fait constate fadulére ‘Marele(sensuelle Christina Ricc),uneari- entre ce dernier et sa propre ferme tocrate bohéme; Virginie Rousset (Kristin Madeleine, puis spouse Suzanne Rousset. Score Thomas, pathétique 4 souhai), Crigué par les jouralses pour son femme du directeur du journal (les Walter perc charge du monde dela presse, du roman), etjusquias file Suzanne. Maupassane stat défendu cout & sa Repoussée de di ans par rapport au manitre:«Voulae analyser une crpule je roman, action duflm se dérouleen 1895. ideéuoppde cans un me ign dle an mais reste fide & fa situation politique de donner plus de ref & ce peronnage» alors. On y retrouve intacce «laffaire Uexplcation avai qu’ moité convaincu, marocaine»,inspirée 3 Maupasant par et cesttout intr du film de estuer ce Yaar tunsinne» de 1881,quilonnaiz- roman de Tascension sociale dans son sai bien pour en avoir étélechroniqueur _conteate de collusion ente presse nance dans Le Gaulo. Appuyant Tapparentdés- et politique. Celle 4a méme qu, dans le cas incérét du gouvernemencpourla Tunisie lade lafare cunsienn,vsaitausi& prépar presse avait inci les actionnaies de la reropinion aie dune quer et provo- «dete une», contractée par la Tunisie qua a chute de ules Ferry, puislavénement aupeés dela France &céder leurs parts. Unde Gambetta la présidence du Conse pettnombredinitiés puentainsilesache- Dans un Pars aussmannien méticuleu- ter’ bas prix justeavantétablsement du sementreconsttué Budapest est donc le protectoratfrangais sure pays, quificins- roman dela République qusefove3nou- tantanémentremonterlecours desactons. _veau dans Bel-Ami Sie souci de veacté de Inform parsa matress Virginie, Georges ses deux réalisateurs (Declan Donnelan et Duroy ne profte de ce scan- Nick Ormerod) aquelue chose de jou dale transposéau Maroc, que sant—jusqlau papier huléerveloppantles comme «inité secondaire». piles de journaux encore frais -, force est Sa rage davoir 6€ écarté de dadmetre quil dive aussla lecture hsto- Taubaine principale par le rique dans ilastraton poling, Auxhom- puissant Rousset et par le mes les sales de rédaction et ls cabarets ministre des Affaires étrangé-_enfrs; aux ferme, les intrieurslechés resLaroche-Mathieule pousse eles robes empesées La faute’ eurcagre cexclusivernentthftrale? Chaque plan res- semble un peu Aune cine du muste Grévin. DENTS LONGUES Ou de Madame Tussauds tant beau bot VacteurRobere Pattinson quet de comédiens demeure, male ses a.dékissé sa panoplie efforts, Brshjusqulau bout des ons. de vampire dans Tvlight nels de Declan Dolan et Wk Ormerod pour endosserle costume avec Robert atinson Us Thurman Kin dela wcrapule» de Bel-Ami, sett Thomas, Cviatina is Edgar & détective Fraichement débarqué de Richmond, Edgar Poe (John Cusack) apprend qu‘une série de meurtresatroces endeuillent a ville de Baltimore. Tous reproduisencles détails rmacabres de ses nouveles ls plus somres (Double ascasinat dans la rue Morgue, Le Pits et le Pendule, Le Masque de fa mort rouge.) Diabord suspect, 'érivain se mue bientét en détective lorsque son imitateur fou enleve et sequestre sa fiancée Emily Hamilton (Alice Eve). Un funeste jeu de piste commence alors, nourri par les nouvelles que Poe se voit contraint de publier pour en connaltre Vssue La mortinexpliquée d'Edgar Poe, retrouvé inconscient un jour doctobre 1849 dans une rue de Baltimore four largument de ce thrilr horrfique en costumes qui puise a pleines mains dans la vie et Fceuvre de fauteur d'Histoire extraordinaires. Au poine de vue formel, Ombre du mal fait dans e genre soigné, Ravagée par un incendie 111904 la Baltimore du XIX siécle lest plus aujourd'hui qu'un loincain souvenir et Cesta Budapest, deven ue la Mecque du tourmage de films dépoque, quel réalsateur James McTeigueafinalement trouvé le décor urbain le plus adéquat pour lerecréer. Peuplé de iacres nois, de ruelles enténébrées, de tavernes aivrognes et de cabinets couverts de reliures anciennes, le film rend pleinement justice au savoir faire des Américains dans la restitution du premier de leurs deux siécles histoire Une esthétique qui louche ala fos sur le gothique crépusculaie de Sleepy Hollow, [a lgende la cavalier sans tte (Tim Burton, 1989) et sur From Hell (Allen Hughes, 2001), histoire de jack Eventreur dans fAngletere victorienne, deux films auxquels il emprunte aussie principe de lenquéte policiere Mais chez Tim Burton, la stylisation des premiers temps de la colonie américaine débouchait sur une poésie venéneuse et matrisée, OF, 8 mesure que intrigue tre LOmbre du mal du cBté des courses contre la monite calibrées sur le modeled Une journée en enfer (John McTiernan, 1995), son cadre soigné fait surtout effet tun décor bien capitonné autour d'un produit standard, dont les effets gore ne sont pasle moindre ponci Comme dans le tout-venant des scénaris hollywoodiens, on alle flacon sas ivresse, CConséquence attend siJohn Cusack fit de son mieux pour incarner un Edgar oe passablement sombre et alcool i peine le hisserau-dessus d'un personage desérie. A défaut d'une plongée approfondie dans la vie de son modéle, encore retrowve-ton dans Ombre du mal assez d'élements biographiques pour susciter le désir de redécouvri immense écrvain:son suceds Le Corbeau lui ut payé neuf dollars lors de sa publication, et son héricage se résumait, selon ses propres mots, 2 «une érincelle de génie et une vie de malheus. ‘One du mal de amet MeTeigue, ave John Cust, Lk vans, Alice Ee Brendan Geen, Le diable en rit encore ‘Auréolé d'un Lion d'or du meilleur film Ala Mostra de Venise,en 2011, Faust el8t la tétralogie d’Alexandre Sokourov sur le pouvoir (Moloch sur Hitler, Taurus sur Line, Le Soleil sur Hirohito). Hormis la langue allemande, le cinéaste russe prend par rapport au texte de Goethe & pew pres coutes les ibertés possibles. Méphis- ophélés devient ainsi un usurier répu _gnant, qui accable de paroles un professeur Faust errant pendant tout le film dans tune promenade tragique, reflec de son caucherar intérieur : celui dignorer les sentiments humains et dabord lmour Sokourov sest défendu davoir voulu donner un ancrage historique dérerminé A son film, ec est un XIX side germanique mating de références médiévale que res- ticue Faust. Eoluant entre des répliques de villesallemandes reconstituées en Espagne ex en Islande, et une forée de conte de Grimm il doicauss beaucoup aux tableaux Albrecht Aledorfer et de Carl Spcawerg, des emprunts resttués par l'étonnante photographie de Bruno Delbonnel (direc teur de la photographie du Fabuleux des- tin dAméle Poulain), point fore du fm. ‘Avec une palette morbide soumise ides filtres chromatiques et & de nauséeuses _anamorphoses, cest bien dans a puissance de Timage que Sokourov témoigne de sa Fidei envers Goethe de son Trait des cou leurs’ ses contributions Foptique. Méta- phore des pérégrinations mentales du per sonnage, ele fixe la mesure des ambitions stylistiques du cinéaste, malheureusement atteintes, comme souvent chez hi, au risque permanent del’hermétisme. Apris deux heures et quart, lediable enrit encore. Le spectateur titonne. Faust Alexandre Sokouroy, avec Johannes Zier, ‘Anon Adan Ilda Dychauk, Hanns Sehgal 35 HSTORE DE LA GUERRE DES GAULES CESAR NAVAIT SANS DOUTE PAS PLANIFIE LA CONQUETE DELA GAULE. IL ¥ A GAGNE LA GLOIRE MILITAIRE ET AMASSE LA FORTUNE NECESSAIRE A SON AMBITION POLITIQUE. (Welle) a0) 20 UCU ata eA K@) ete WINS) PN Ulan esa ale OU Sesh amar Te NO NIa EU ‘AU GENERAL ROMAIN DE SOUMETTRE UN CHEF DE GUERRE A SA MESURE. SIECLE QU'HISTORIENS ET AR‘ O10 2 eae METTRE UN TERME A CETTE: ALESIA | a WG Isssil TRESORS DE GUERRE LA GUERRE DES GAULES SANS COMMENTAIRES, IUCN BIBLIOTHEQUE GALLO-ROMAINE ==Cf € 7 tere re tS »* J + - Fe ~ fay @4 oo a} Jaules. on ar Jean-Louis Voisin es . tae eueiat asion helvéte, César ne Reeranieas a Cel eth (cliel a] * a la nature de Empire romain aa Pees lu seul monde méditefranéen pour fonder sa prétention 7 a une domination universelle. ~ — ‘ © Zz a ‘semblent prés de Genave, Soumis aux attaques répé- tées des Germains, victimes d'une série de disettes, ils ‘veulent gagner la Saintonge. Cette migration, ils la prépa- rent depuis trois ans. Deux routes s‘offrent & eux Tune étroite et malaisée passe par le Jura; I'au- tre facile traverse le teritoire des Allobroges, un peuple remuant que Rome a vaincu et intéegré 8 la Provincia la Province romaine de Gaule transalpine. Depuis soixante-dix ans, les ter- res quis'@tendent des Pyrénées au lac Lerman, «Antibes & Toulouse sont propriétés du peu ple romain, Aecepter Ie passage des Helvates, est y tolérer d'névitables désordres. Pre: s les Helvétes, inconstants comme le sont les Barbares, changalent davis, ils pourraient se lan- cer vers Italie, Texemple des Cimbres et des Tetons, des Germains, une cinquantaine d'années auparavant, Inconcevable, tranche le tout nouveau gouverneur de la Provincia, également gouverneur de la Gaule cisalpine, Italie du Nord, Caius Julius Caesar, qui se rend au-devant des Helvates, leur baree la route et les dissuade de péndtrer dans son temitore, Reste aux Helvétes la vole du nord, Llempruntant, lls ravagent le pays des Eduens. Aussitot, ceux-ci demandent p= 58 av. J.C. Autour de 360000 Helvétes se ras- E : iS 2 iz q ie B ‘du secours & Rome. César, qui a rassemblé cing legions en isalpine, s/avance chez les Ségusiaves (notre Forez) hors de sa province. La guerre des Gaules commence. Avec ce para. done : César inter vient pour protéger des peuples gaulcis. Fin de l'été 51 av. J.-C. Uellodunum (le Puy dilssolu dans le Lot), la demiére place forte de: la Gaule indépendante, tombe aux mains de ‘César, La guerre des Gaules est tetminée : ‘oté romain, une quarantaine de miliers de mots; cSté gaulois, au minimum 600000 8 700000 tues, sans compter les victimes. Civile les blessés, les invalides, les captis vendus comme esclaves (entre 400000 et tun million), des campagnes dévastées et dépeuplées, des oppida pillés et ruinés. La Gaule de 51 av. J.-C. n'est plus celle de 58 av. J-C.. La Gaule, ou plutbt les Gaules. Car c'est (César quia imposé pour la premiare fois la notion de Gaule pour désignet espace délimité par la Provineta au sud, le Rhin Vest, les Océans au nord et & Pouest. Une décision personnelle alors que des peuples germaniques et celtes se ‘rouvent en réalité des deux ebtés du Rhin. Ce sont également les Romaine qui ont nommé Gall (-Gaulois»), los habitants de ces tertitolres. Eux-mames sfappellent Celtae (+Celtes»). lls se répartissent en une solxantaine de peuples qui ne cessent de se faire la guerre. ‘Jamas ils n'ont cherché a établlr des structures fédérales, ‘auf deux, La premiére est une assemblée qul rearoupe des députés de toute la Gaule: elle se réunt sans regular, sans lieu attitré et comporte un eérémonial sacré. A plusieurs reprises, César utilisera cette institution pour lul dicter sa Joi. La seconde est la réunion annuelle des druides cher les Carmutes (dans la Beauce et !Orléanais actuals). Ceux-ci fexaminent des questions reigieuses et rendent des juge- ments : sils ne forment pas l'ensemble du personnel rel sieux gaulois (ly aa coté deux les bardes, »des chantres sacrés», et les uates, sacriicateurs et devins), lls ont en revanche le monopole du droit et de la justice 3 Parmi ces peuples, en 58 av. J.C., deux d'entre eux em- 3 portent par leur puissance et parle nombre de leurs alliés et 3 de leurs clients, les Eduens (en Bourgogne) et les Séquanes (en Franche-Comté). Avant eux, les Arvernes (de Vactuelle Auvergne) dominaient. Défats par Rome en 121 av. J & ils ont perdu leur autorté et abandonne la royaute pour un 3 systéme politique oligarchique. & Les Romains connaissent bien les Gauls. ls savent qui 8 y alonatemps, un peu moins de trois cent cinquante ans, Tune 8 de leurs armées a pris Rome et que Brennus, eur chef a ajouté Vnolence a Phumiation en tant son épée pour alourdie la § balance qui pesait or quil avait exigé. Ils savent aussi com- bien illeur en a eo0te de maintonir au nord de Fkalie pendant deux sides, le NV at le IK, ces Barbares venus du nord, qui Brurtent, combotent rus, se moquent des ges abi et S méprisent le droit ls se souviennent aussi que des Gaulois Gont été mercenaires de Carthage au cours de la premizxe guerre punique avant date les allies d Hannibal au cours de 5 la deus, quilsrnt cessé de menacer Massalia (Masel) TERRA INCOGNITA Au moment oli César Sappréte & conquérir la Gaul, son territoir abrite une soixantaine de peuples quine cessent de se faire la guerre. Sans unité politique, les Gaulois ont routefois deux stucturesfédérales tune assemblée politique qui réunit des députés de toute la Gaul lors de irconstances importantes comme un grand péril ou lection d'un chef supréme ; et une réunion annulle de druidesen pays carnute, Au sud, la Provincia romaine, plus tard Gaule narbonnaise, conquise par Rome en 121 av -C au IF siécle av. J-C., ot quill a fallu Fintervention de Rome ‘en 125 av. J-C. pour garantir'indépendance de cette cité gree- ‘que, une aliée fiddle, Deux régions gaulotses, la Cisalpine ("ta- lig du Nord) et la Transalpine, conquises la premigre au début du IF sidele av. J-C., la seconde entre 125 et 120 av. J-C., sont devenuies vers 80 av. J.-C. de véritables provinces romal- nes : les edeux Gaules», dira Cicéron en 56 av. JC... Dans les deux cas, Farstocratie gauloise a vite adopté les usages et le 7 BARBARES Ci-contre: Galate mourantou Gaulois 1ome, musde du Capitale). Marbre daprés un ‘original en bronze perdu, exécuré vers 230-220 av J-C pour commémorer la vietoite Atta I de Peryame sur les Galates, lors de a braille du Calque dans Factuelle ‘Turquie. gauche: Barbare combattant un épionnaire romain, relief en marbre provenant du forum de Trajan & Rome, I siécle apr J-C. (Paris, musée du Louvre). En bas: mona gauloise des Eduens avec un guerter, IP siecle a. J-C.(Epernay, Musée municipal). ib pique romaine Wi congue de Cour Hloongas de Pomote Eas cients vasa sag Onty LE MONDE ROMAIN AU I* SIECLE AV. J.-C. Epoque des imperatores qui fondent leur pouvoir sur leurs vietoires militares, le siéclea. JC. est marqué par une formidable expansion, En Ase, avec les conquiétes de Pompée; en Occident, vec la conquéte des GGaules. Laguereecivile permettra a César de transformer Egypce en protectorat romain, Seuléchec celui de Crassus face aux Parthes. mode de vie de Rome. Contrairement aux Germains, ces guerriers paraissent donc éducables et perfectibles. La preuve? Certains ont regula citoyenneté romaine. A Rome, fon oppose alors le «Gaule en toge a la «Gaulle chevelue , celle qui demeure indépendante. Pourtant, dans limagerie populaire romaine, les Gaulois| demeurent des guerriers, pllards, courageux, indiscipliné Imprévisibles, Qui collectionnent les tetes de leurs adversai- res & lencolure de leurs chevaux ou les clouent & entrée de leurs maisons. image dépassée que les politiques utisent sans vergogne pour effrayer. En 58 av. J.-C, la plupart des Gaulois sont d’abord des paysans, des éleveurs plus que des chasseurs, et des arti- ‘sans habiles, productifs, inventifs. Dans un pays aux foréts dilichées, ils ont tissé un réseau d'exploitations agricoles et dssiné un parcellaire. Ces fermes sont complétées par des villages épars et de vastes villes ceintes de remparts, cen- tres économiques, politiques et religieux d'un peuple, relides par des chemins praticables. Ainsl Blbracte, la pulssante capi- tale des Eduens, ou ces trois sites arvemes, Gergovie, Gondole, Corent, qui formaient peut-etre les tois poles fonctionnels d’une méme agglomeration (lire p. 79). Cest la et dans les points de passage (Chalon-sur-Saéne, Macon) que ‘installent des commercants et des négociants venus de Marseille, de Transalpine, d'talle, et dont les Gaulots contro- lent les activités. Mercure, du moins le dieu que Césae qua- lite ains, n'est-ll pas, selon ll, le dieu qu'lls honorent le plus, Vinventeur de tous les arts, le quide des routes et des voya- geurs et «celal, quia le plus deffieactté pour le commerces? Pour faciiter les changes, la fin du IF siecle av. J-C., quel- ‘ques peuples de Gaule centrale ont aigne le poids de leur mon- rnaie sur le denier romain. Les historiens parlent d'une «zone denier». A contrario, au nord-est, chez les Belges, agglomé- rat de peuples celtes et germaniques, les commergants sont rares at les vertus militares des Belges passent pour redou- tables car elles sont moins amollies par les produits venus du Sud. Cne réalité et un lieu commun, la version antique du mythe du bon sauvage cher au XVII siécle. Les Gaulois importent quoi quil en soit du vin d’kalie et de la Provincia (plus d'une dizaine de millions dhectolitres, entre 150 et 50 av. J.-C), des objets de lune, de la céramique, En contre- parte, is fournissent des esclaves, de l'étain, des peaux, des baeufs, du sel. Rome est plis un partenaire qu'un ennem L’Occident romain aux limites du monde connu Du coup, des peuples gaulols passent des allances avec elle: dis le début du If siécle av. J-C., Jes Eduens sont bigs & Rome dont Ils se disent «/réras de sang. Et ces peuples sulvent altentiverent la politique romaine au polnt d'ntervenir dans le fameux complot de Catlina en 63 av. J.-C. : ce sont les Allobroges, venus protester & Rome contre les dettes publi- ‘ques et privées qui les accablalent et qu'un complice de CCatilina avait contaetés, qui dévallérent le complot en four- nissant des preuves écrites de ce que tramaient les conju- rés. lls cholsirent le parti de la légalité, sans en étre remer- clés : Tannée suivante, ils reprirent les armes. Le seul drulde Jules César," sic a, JC. (Alexandrie, musée diarchéologie) En bas: légionnaires romains&Vassaut dune ville, ba relief, colonne de Mar ‘Auréle, Rome, I siéle ap. (Rome, musée de la Civilisation romaine), dont histoire ait retenu le nom, IEduen Diviciacos, a requ a Rome par le sénat et s'est entretenu avec Cicéron qui a loug ses connaissances et sa sogesse. Il deviendra le pls file allié de César. La Gaule centrale est ainsi, insensiblement. passée dans la sphére méditerenéenne sous domination romaine, Consequence impréve :@inrieur de chaque pe ple et parois d'une méme fail sopposent proromains et antiromains tel Dumnorig, le rere de Diviciacos qui ne ces sera de comploter contre César, qui le tera en 54 av. J-C. Lorsque César péntre dans les Caules indépendantes, ces pays hi sont certesinconnus. Mais ila fu es auteurs quien ont pate ila écouté les marchand’s romans qui les ont sion ila parcoura Transalpine et Cisalpne, En bon général exe minera lorsquil le poura la suet et a rapt des neaires, se prégcaupera des points de ravitailerent et des posses ? récédé, 8 Touest, por une large plane alyviale— a plane des Laumes~,eneedré par deux valles ob sinuent deux res = au nord TOze, au sud !Orerain~ qu se relolgnent dans cee pinine et ull domine de 150m, entoute de collnes et de plae Tent de mdme hauteur que hl, vole! le mont Aula: an plateau a forme de losange long de 2 km, large au mieux de 800 m, aul s'eflle& Youest dob Il suplombe la plane et ul s'adouct Test par un replat Celnturée dune llase abrupt, haute de 10 230m, les hommes nont cessé daménager eet forteressenat- fel et d'en amelrer les defenses evant mime la venue de Vereingéors Voppidum a une supercede 97 ha, une tale da importante. ll est plus grand que celui de Bourges (70 ha ou se trouvaient 40000 personnes) et que celui de Gergovie (70 ha), mais plus petit que Bibracte (200 ha). A titre de comparaison, Polybe, un hstonen grec qul rt dans la deux mote du cle av. J-C. et qu connat prfatement la vie mite romaine, donne pour dimension & un camp de deux legons un carré de 600 m de cbt, sot 36 ha. Cne superficie qu englobe le remark, les tenes le ues. Ce camp pe, aoute Sabon, cotenren pis des deux lgions, les aids et les cavalers, sol au total 18600 hommes. 'oppidum d Aleiareprésente presque erie I brite des Mandubiens (quelques milliers ?) et l'armée que commande Vercingetorix consituce de 80000 fatassine et de 15000 cava ies selon ls chifres que donne César et qui est impossible de rier, VetcingGtox installa une pare de ses troupes au pled du rempart sur fut lean orkenal dela cole: elles Toren blgcesdeforiier cet emplacement er Uunimur de pletesséches, haut de 120 m que précédait un fossé. Ce n’est que lorsque les Cavaliers parte pour alt lve Prmee de ecoure qui Merve le este des fan- tassnn dann Foppium. Et des taces Tablas précates~ des rochers exca- ‘eo ont reconnucs su Te lane sud. En ce qul concorne ls teserves de nourslue, eles Turent esllmées, par Verelngetra 8 tent jours, un peu pls en se ratonnant. AU bout de guelgues semolnes ver afin ds ms de septembre cou au debut du mots doctabre, Yercingtert tut oblige expulser les non-combatants (vel: lards, malades, femmes, enfants) qui moururent entre Topp ees ges males un des els 8 gaulois, Critognatos, envisagea méme d'avoir recours au parti § xtreme de Vanthropophegle afin de subsister Quant Peau, elle 5S ne mange pas de ce sits le platens hi-meme ca pled Wiss Talases, hors de porte de Vartlereromalne. Au pls bas de E leur dt, les sources Ivrent autour de 180000 lives d'eau par Four. Orla période du sige, ln fin de Pe, corespond au début 2 as Tnteraieaon progressive dela plvloméute ennuele COTE OR. CUCHEFRANCOSERROON. 34/Quelle a été la 3 ivercingttort # eu dplomate § Dhabie cui «su convainere les F peupes galois de lerller et de & Faccepter comme général en chet, ila aussi été un général compétent : & i etablit une discipline dans l'armée. Gauls, ll impose un enrainement, 3 fait clover des comps Fimtation 2 des Romains. Et il diversfie ses actions tactiques = guérila continue 8 Contre des troupes de César B usage dela tere brilées pour & inerire leravtalerent,envoi 3 de trols corps dares vers ta Gaule 2 transaipine pour obligr le Romain 8s reper, chom um aes de sion pour enfermer Fennen| 4 cron lancortaute 3 se retouver quelques jours bloqué 2 dans un oppidum Imprenabl. Malla trouvé faced lun mare, 3 César. Qu benéice de la chance & ou quila force. Sitét arrivé devant ‘Alea, vers afin du mos aod, César examine la poston. Impossible ff de lemporter dasenut. I faudra Mest: Surles hauteurs qu entourentYoppidum, I choi dabord 3 les endiots oppropriés pour était covesa. 08 tactique de César? ses camps et pour installer une couronne de 23 postes fortifies, les castella. Hult camps avaient été repérés au XIX* siecle par les fouilleurs de Napoléon Il; trois ont €té confirmés per les fouilles franco- allemandes de 1991 8 1997. Ils présentent des caractiéres communs : loin d'etre application steréotypée d'un modéle unique, ils s'adaptent ‘au terrain et en tirent le meilleur parti; is offtent tous une bonne perspective sur l'oppidum ils sont vue les uns des autres. En mame temps, ses Kegionnaires éeiflent tune ligne dinvestissement que Pon homme depuis le XIX siéele, la contrevallation, Son but? Bloquer oppidum par une ligne continue comprenant fossé, talus et palissade, afin d'affamer ses défenseurs. Pour protéger ses soldats qui mettent en place ce disposltf, César fait construire des ouvrages provisolres en avant de cette ligne, en particulier dans la plaine des Laumes : est le fossé de 20 pieds (6 m). Les travaux se poursuivent jour et nul sous la protection de vellles. Une précaution FORTIFICATIONS Ci-cessus: reconstitution des lignes de défense romaines i Alésia, ar Peter Connolly (collection particulier). Environ 1500 tours les surmontent Elles sont dlstantes de 24m en général et de 173 18m dans ce secteur Surla gauche, lcrconvalltion tournée vers Fextérieur; 3 droite, la contrevallation, tournée versToppidum. Sure talus, lune alisade er un clayonnage. Des branches arbre, pointes & Tetérieur, empéchent dy simper et devant, une série de pieges rendent fapproche quasi impossible. Agauche:un $7 umbo de bouclier, trouvé lise (Saint Germain-en Laye, musée dArchéologie nationale). HTS En bas: pointes de lances gauloises en fr (Alise-Sante-Reine, musée Alésia). impérative : les assigés ne cessent oil les éventuels assaillants étaient de harceler les Romains et lancent pris comme dans une nasse. Au total, meme une ample attaque de tune ligne de 15 kin @ Vintérieur, ccavalerie qui tourne court grace de 21 km a lextérieur. Elles ont encore & Vintervention des Germains. _nécessit@ au minimum la taille est alors que Vercingétorix décide de 6000 arbres (soit 60 ha). Et Ie de renvoyer ses cavaliers pour lever _déplacement de 38000 m? de terre lune autre armée, larmée dite (soit environ 2000 camions de de secours. Des déserteurs et des 30 tonnes). Avee un risque, énotme, prisonniers informent César de cette que prend César: se retrouver & son. situation, Sa réaction : poursulvre le tour asslégé, sans possibilté de blocus en achevant et en améliorant _s'approvisionner. II réunit pour tente les travaux en cours; eréer une Jours de bie et du fourrage. Mats autre ligne de défense, parallale ses troupes soutfiront de la faim. ale premiére, comprenant les mémes Quant d'eau, elle ne manque pas, éléments, mais faisant face a un avec deux riviares et des sources. danger venant de Vextérieur, celul de Varmée de secours : c'est la elrconvallation. Entre ces deux lignes, des fring Fun efor de aac ['Epineuse, a été mis au jour lors des derniéres fouilles. lls divisaient l'entre- SSL deucgres en clone anche TURE \EN COUVER 58 5/Pourquoi l’armée de secours a-t-elle échoué ? Lztsniiottes tavauxenrepris par César ea com- jprend qu'il sera bientot enfermé dans Alésia sans avoir Ia possi tir de nuit sa cavalerie avant que les Romains nachévent les travaux dinvestissernent de Yoppidum. Aux cavaliers, lune mission : gagner leur nation, y rasserbler tous les horn. mes en ge de porter les armes, revenir le plus rapidement possible. Et écraser les lagions prises entre les Gaulois de oppidum et les nouveaux venus. L'assemblée des chefs ‘gaulols qui se tent en septembre en décide autrement : elle Impose & chaque peuple un contingent déterminé, Cette décision, contraire aux exigences de Vercingétorlx, repose ‘sur trols motifs, & en cralre César : éviter la confusion et Vindiseipline, conserver lidentité de chacune des nations, pourvoir au ravitallement. Réunle sur le territolre des Eduens, cette armée rassemble 44 peuples et leurs vassaux et aligne 8000 cavaliers et 250000 fantassins dont César détalle la quotité nation par nation. Une armée gigantes- que (comparable dans ses effectifs & ceux que les coalisés ‘engagerent d la batallle de Leipzig en 1813), méme si eer tains spécialistes y volent les chilfres théoriques qul avalent é den sortr, Vercingétorix décide de faire par te demandés plus que les effectifsréels. Sars de leur supé- riorité en valeur comme en nombre, *tous partent pour Alésia pleins d'enthousiasme et de confiancer, note César, Comment ses légions qui en cette fin de campagne ne sont plus au complet (peut-étre 40000 fantassins ow un peu plus?) pourront-elles tenie devant une telle multitude? Or Celte masse n'est pas aussi maniable et disciplinge qu'une troupe moins nombreuse mais aguerrie, Avec des fragilités Inquiétantes, Pas de commandement unique, mals une for- mation de quatre chefs : Commios, 'Atrébate; Vercassi- vellaunos, un Arverne cousin de Vereingétorix; et deux Edduens, Viridoraros et Eporédorbx. A ce quatuor, on adjoint =les autres peuples se méflent-lis? - des délégués des clés qui formeront un consell chargé de la conduite de la guert. Arrives quelques jours aprés devant les lignes romaines & Alésia, cette armée de secours s'établit sans doute au sud- fuest du mont Auxols, surles hauteurs de Mussy, Pactuelle ‘montagne du Purgatolre. Ds le lendemain de son installa- tion, les cavaliers gaubbis éprouvent les forces romaines. Un test. De Foppidum, d'od on a vu 'arivée des Secours, «fous les ecours bondissent d'alléaresse-. Des vagues d'assaut PLAN DPALE: PRIS AU PIEGE Ci-dessus : plan d’Alésia, extrait d Histoire de Jules César, par Napoléon Ill planche 23 de lates, 1865-1866 (Pars, BaF) A gauche Les Gauls ataquent les lignes romaines devant Aldi, aquarelle de Peter Connolly (collection paticulére) venues d’Alésia complétent loffensive des cavaliers. César ‘comprend immédiatement quil lui faut se battre sur deux fronts. Aprés huit heures de combat indécis, il envore les ccavaliers germains @ la rescousse : troisiéme défaite de la cavalerie gauloise, Mais les Gaulois de l'armée de secours. font pris la mesure des fortifications romaines. Le jour suivant, ils construisent des échelles, des passe- relles, des grappins, Et au milieu de la nuit, ils attaquent de nouveau sans doute dans la plaine des Laumes en hur- lant pour prévenir les assiégés qui sortent de la place forte Laffrontenent trés sanglant dure jusqu’au petit matin lors- que les Gaulois décrochent des deux e6tes. Is n'ont jamais ‘réussi 3 alteindre les lignes enemies tant les plages se sont évélés efficaces ot lartilleie romaine active, Malgré tout, tun flotterent est perceptible : les Romains ont prélevé des renforts dans des fortins moins exposés. Pour les Gaulois de Fextérieur, une legon : il est possible de rompre le dis- positif romain par un assaut de masse porté sur un seul point, Le lendemain, is interrogent les habitants des liews, apprennent qui existe un secteur plus fagle dans ses défen- ses, au nord, au pied du mont Réa. Un plan est mis au point, £60000 fantassins, les meilleurs, opérent de nuit un large mouvement tournant, déboulent et surprennent a midi les troupes romaines. Au méme moment, la cavalerie gauloise se positionne dans la plaine des Laumes devant les ignes romaines. Dela citadel, Vercingétorix comprend aussitot qu'une attaque dimportance est déclenchée. Pour la troi- sitme fois, il sort le matériel destiné & surmonter les obs- tacles romains. Et il attaque sur plusieurs points, & Touest dans la plaine des Laumes, et surtout au nord pros du Rea et au sud vers FOzerain et le camp de César. On se bat jusqu’a la nui, Soudain, cet la debacle. D'audacieux mou- vementsromainseffectués par des troupes de réserve ris- quent de prendre & revers les assallats: is s'enfent en désordre, sabrés par les cavaliers romains : «Large aval disparu et s'éait évanouie comme un fantéme ou un songe', dra Pitarque. Quant aux hommes de Vercingétorx, sans avoir nulle part emporté la décision, ils réintageent Toppidu, alerts par ceux qui gardaient la place et qui ont assists, désespérés, au désastre de Tarmée de secours. | EN COWVERTURE 6/Comment César a-t-il gagné la bataille d’Alésia ? ‘es Gaulols ont commis des maladresses tactiques :difleultés cde coordination avec les asslégés de loppidum, absence de repérage du terrain, manque de continue dans Faction. Et is rvont Jamais engagé la totalité de leurs forces gauloises ensemble, méme lors de la demiére batalle oi a plus grande partie de lnfanterle (peut-étre 100000 hommes) est restée & I écart des combats. Cette armée, courageuse mals disparate, se heurtait la solidité des lignes romaines, & expérience des Iégionnalres et au génie de César. Le Romain a plusieurs atouts en main, Son armée est rodée a art ds sieges. L'archéologue d Alésia, Michel Reddé, souligne dans ‘ses études combien cette expérience a 6té déterminante, Les travaux ‘entrepris par César et peut-étre digés par 'architecte Vitruve, Ingénieur mlltalre, ressemblent fort & ceux qu’avait réalisés Sciplon Emin lors du slage ce Numance, en Espagne, en 133 av, J.-C. Cette armée, supérieurement entrainée, ne manque ni d'inventivité nl cde pragmatisme. Ainsi, les successions d'ebstacles que les assailants doivent franchit sont impressionnantes par leur nombre, leur diversité cet leur orignalté; des troncs aux extrémités écorcées et tallées en pointe, enfoncés dans des fossés, relies entre eux pourne pas qu'on puisse les arracher et camouiés par des branches; d autres pieux tails en oblique et rangés en quinconce qui ne dépassent du sol que de cing doigts; d'autres piewx encore munis de crochets de fer eenfouis entierement dans la terre; plus des fossés oii est impossible de se tenir debout, des chausse-trapes & quatre pointes métaliques. Etce disposi, arénagé selon le terrain auquel i s'adapte, existe sur les ceux lignes de défense romaines, face & Foppidum et face & armée de secours! En outre, quiconque s'approche des lignes romaines se trouve pris sous une pluie de projectiles, balles de fronde, ffeches, boulets, pitums. Pas dangle mort, tout a été calcule. Les officiers donnent de leur personne et prennent des initiatives : Labienus Intervient de ui-méme pour renforcer un secteur défailant. Ensuite, (César aun joker: las cavaliers germains. Par trois fois, ils feront pencher la balance du coté de Rome. Enfin, ily a le génie propre {3 César. Le pays lui est hostile, les allies font céfecton, la tactique de la terre brilée lui pose des problémes de ravitallement, les routes du "mid ul sont coupées, son armée commence a étre démoralisée, mals ia pris Bourges et a limité les dagats & Gergovie. Il crait en sa fortune, ELiln/hésite pas a intervenielulanéme. Ainsl, dans Pultime batalle, celle ob, éert-ll ees dew ables régne Vidée que cette heure est unique, que cest celle de effort supréme, court avee des troupes fraiches rétablr une situation, puls galope & Fautre extrémité, dire lune mangsuvte de cavalerie et, revétu du paludamentum, le arand ‘manteau écatlate du général, ise jette dans la mélée. A Alésia, sa victoire a tenu & peu de chose. Les deux ennernis ‘étaient pas indignes I'un de V'autre. “SRAWIEAN SCHORMANS © PHOTO IOSELEE MACE 7/Comment la reddition _ It mass a te de 1899 envahi les esprits; celle de Iim- mense (3,21 x 4,82 m) tableau de Lionel Royer conserve au musée Crozatier du Puy-en-Velay. A gauche, Vercingétorix moustachu, monté sur un cheval blanc, portant une cuirasse, vient de jeter ses armes (casque, épée, lance, bouclier) aux pleds d'un César Impassible, drapé dans son manteau pourpre de général en chef qu'entou- rent des porte-enseignes, des olficiers et des lgionnaires. En artiére-plan, des tourelles de bots érigées par les Romains et les furnées de Toppidum d’Alésia qui brile. Inutlle d'y recher- cher la vérté historique : nous sommes dans le royaume de Pimagination, Deux exemples, I'équipement du vaincu et empilement d’armes gau- lolses au premier plan, datent pour Vessentiel de I'age du bronze et rien ne prouve que loppidum alt été détrutt César n'en parle pas (alors quill signale de Vercingétorix s’est- les destructions dans les autres places gaulotses qu'il a investies et prises) et aucune trace de destruction massive n'a &té observe en fouille pour cette Pétiode, Le peintre a da suivre les lignes tardives de Plutarque et peut- etre celles de Florus et de Dion Cassius, qui tous trois décrivent une setne propre a atreillustrée. En valet la synthése, Au milieu de lagitation qui suit pour les Romains l'échec de lfarmée de secours (ls doivent soigner les blessés, réparer les défenses, enter- ret les morts, garder les prisonniers, dresser la liste des effectifs, ete.), ou- dain parait un cavalier ennemi. ll a quite Voppidum, paré de ses plus bel- les armes, son cheval lul ausst admi- rablement tolletté et harnaché, a tra- versé espace entre la place forte et les lignes romaines, malgté les piéges, les armes et les comps qui jonchent encore le sol (on slest batty jusque tard dans la nult) et a franchi les ultimes Ile passée ? defenses romaines. Puis, il se dirige vers le général en chef qui siege a son tribunal, tourne autour de lui, saute & bas de son cheval, jette toutes ses armes, apostrophe le vainqueur avant de tomber & genoux et de limplorer. Un scénario de grande envergure! Quelle fut la realite de la redtion ? Le dossier a été examiné avee mini lie par Christian Goudineau qui en donne la version la phis vraisemblable ft Ia plus proche du texte de César. Le lendemain de la demigre bataille, aprés avoir eonvoqué Fassemblée des guersiars et lui avolr déclaré les raisons pour lesquelles i a entrepris la queree, Vereingétorix s'offre & ces compatrio. tes. alls peuvent, a leur cholx, apaiser les Romains par sa mort ou le liorer vivant.» Aussitét, des légats sont envoyés & César qui fixe les conditions = remise des armes et des chefs des eltés, Lul-méme installe son siege au retranchement, devant son camp. Cest LEGENDE DOREE Jette ses armes aux pieds de César, par Lionel Royer, 1899 (Le Puy-en-Velay ‘musée Crozatier) En bas: maquecce des travaux de César devant Asia érablie par le général Verchére de Reffye (1821 1880) pour Napoléon Il (Saint-Germain. cen-Laye, musée drchéologie nationale), la qu’on lul_améne les chefs et Vercingétorix. Des comparalsons faltes avec les autres redditions connues, en particulier celle de loppidum du peu- ple belge des Atuatuques que César prend en 57 av. J.-C, permettent @apporter des précisions. D’abord dans les conditions habituelles, les chevaux. sont réclamés, Rien id : n'y ena plus 4 Alésia. Que signifie la précision selon laquelle les armes lui furent remises? Comment? Et ot? Elles furent jetées du haut du mur de oppidum, comme Fravaient fait les Belges : «Elles ste valent en monceaux presque jusqu'au sommet du rempast et de notre terra: sement», observe César. Mais les Atuatuques en avaient dissimulé sufli- samment pour tenter une sortie qui fut meurtriére. Is furent tous (53000) ven: dus comme esclaves en un seul lot. Prudent, César a reten la legon., Aussi, il sort de son camp et sinsalle en avant pour verifier que les armes ont bien && abandonnées. C'est donc des chefs et tun Vercingétorix désarmés que les assiegés d’Alésia ont sans doute livres aux Kegionnaires qui les aménent, entra vés ou enchainés, & César installé devant son camp. ‘Comment César trata salre? Nous n’en savons rien, Verein. aétorlx disparait. Jusqu'en septem: bre 46 av. J.-C. ob, apres avolr Riguré au triomphe de César, I fut exécuté. A ses légionnalres, César distribua a ttre de butin un prisonnier & chacun. Mais ‘pour le cas 00 Il pourrait sien serutr pourregagner ces nations, i béra les pilsonniers éduens ot arvernes. Puls, apres avolr fixé & ses légions leurs lleux de cantonnement pour a mau: valse saison, II déclda de prendre ses quartiers d'hiver & Bibracte, J” son adver: 61 EN COUVERTURE. z HORE PORTRAIT Par Jean-Noi | Robert Vercingétorix Le jeuné homme ét la guerre des Laurmes La statue du fer guerier ulos se dress la pointe du plateau cequiles mena privilgier un enseignerent oral dans lequelfarithmétique eta philosophietenaient tne place prépondérante, destination d'une élite de jeunes éleves. Is rendaient en outre ajustice dans les affaires publiques complexes et, une fois par an, tenaient une assemblée commune en pays carnute: leurs décisionsfasaient alors autorité sur Fensemble «du teritoire gaulos, en dépit dela mosaique des ‘peuples quiy cohabitaint. és Antiquité, notamment sous a plume du Gree Poseidonios dApamée, lave distote qui voyagea en Gaule, ‘ona rapproché les pratiques druidiques de celles transmises par Pythagore &ses disciples au VF siécle a.J-C. Longtemps avant

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